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5 mars 2009

J-C 19 MARS 1962

"LE CESSEZ LE FEU"

Par José castano.

C'est le dimanche 18 mars 1962 à 18h que fut officiellement rédigé à Evian l'acte de décès de l'Algérie française. A cet instant, la France était devenue celle que Joachim de Bernis dépeignait au comte de Choiseul après qu’elle eût cédé le Canada à l’Angleterre par le traité de Paris en 1763 : "La plus méprisable des nations est aujourd'hui la nôtre, parce qu'elle n'a nulle espèce d'honneur et qu'elle ne songe qu'à l'argent et au repos. Nous sommes à la dernière période de la décadence."

                Ce même jour, De Gaulle déclara : "Il faut que la France, dans sa masse approuve ce qui vient d'être accompli en son nom. " Il venait d’accorder au FLN tout ce que ce dernier exigeait depuis le début de la rébellion, et que les gouvernements de la IVème République, pourtant si décriés, avaient refusé, s’opposant à l’abandon vulgaire, sinon criminel, d’une population française, et n’acceptant pas que les drapeaux français s’inclinassent devant ceux de l’ennemi.

La France suivait son guide... elle approuvait... et elle couvrait déjà par sa lâcheté le génocide qui se préparait.

                Du côté de la population française d’Algérie, c’était la consternation et l’effondrement, tandis que de l’autre, c’était le triomphe et, comme le précisa aussitôt le président du GPRA, « la grande victoire du peuple algérien ! ».

                Dans les milieux politiques, on s’efforçait de s’attribuer le mérite de cette issue. A gauche, on y voyait la conséquence d’une longue action menée à cette fin ; chez les gaullistes, on soulignait que le mérite en revenait au général, donc à eux-mêmes ! Dans les corps de troupe, c’était la joie et le triomphe des cris. Pour les appelés, c’était la perspective de revenir chez eux et de reprendre une vie calme…

                A Paris, dans la cour de la Sorbonne, pour célébrer « la Victoire », les étudiants de l’UNEF ornèrent d’un drapeau tricolore et d’un drapeau du FLN, la statue de Pasteur, tandis que des banderoles portaient le slogan : « Ecrasez l’OAS ».

                Sur les écrans de télévision, se découpaient comme des masques, les visages des hommes qui mentaient... Les Algériens, ces chefs de bande, érigés en divinités par un flot de sang, assurant que le bonheur et l'abondance naîtraient naturellement du départ des Français, et Fouchet, au mufle de primate, criant aux Européens d'Algérie : "Ne suivez pas les mauvais bergers... Vos vies et vos biens seront préservés!..."

                On faisait ainsi le malheur des Algériens et des Français! On livrait les premiers à la faim qui ne tarderait pas à se montrer et on poussait les seconds dans la ruine, l'exil et le désespoir pour sacrifier à des mythes et céder à la folie d'un homme dévoré par des rancunes et des cauchemars orgueilleux.

"Le cessez-le-feu c'est la conséquence d'une victoire!" avait osé déclarer le Ministre Coup de Frejac. Ce fut en vérité, devant le sacrifice de nos morts, devant les hommes de notre temps et devant l'Histoire, la consommation de la plus grande capitulation humaine et morale de la France, parce que sans défaite militaire. Il fut aussi le point de départ d'une des plus grandes tragédies de l'humanité contemporaine en raison des événements qu'il fit naître.

        - Le cessez-le-feu fut la honteuse tuerie du 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger qui fit parmi la population civile européenne 80 morts et plus de 200 blessés, tous victimes de la haine de de Gaulle, de ses barbouzes et de ses gendarmes.

        - Le cessez-le-feu fut la livraison aux égorgeurs du FLN de 150.000 Musulmans fidèles à la France qui furent torturés, émasculés, écorchés vifs, bouillis, mutilés, coupés en morceaux, écartelés ou écrasés par des camions, familles entières exterminées, femmes violées et enfants égorgés.

        - Le cessez-le-feu fut un million d'Européens qu'on livrait à la cruelle vengeance des vainqueurs. Cinq mille d'entre eux disparurent dans les semaines qui suivirent : hommes condamnés à la mort lente aux travaux forcés, femmes et jeunes filles livrées à la prostitution et à la traite des Blanches.

        - Le cessez-le-feu fut le coup de folie sanguinaire, l'épouvantable boucherie du 5 juillet à ORAN, devant l'armée française sans réaction, l'arme au pied. Les services officiels estimeront à plusieurs milliers le nombre des victimes de cette tragédie.

        - Le cessez-le-feu fut la spoliation, l'exode brutal et dramatique d'un million trois cent mille personnes, de toutes conditions, chassées par la haine, abandonnant ce qui était leur raison de vivre.

        - Le cessez-le-feu, fut enfin le sacrifice totalement inutile de trente mille jeunes soldats métropolitains. Sont-ils morts pour l'Algérie algérienne?

                Fallait-il vraiment sacrifier pendant plus de sept ans des centaines de milliers de vies humaines et des milliers de milliards pour franchir ce seuil ? Et le Sahara qui, pendant ce temps, n’en finissait pas de révéler ses richesses…

            Comme le disait très justement de Gaulle, les Algériens ne sont pas tous des Musulmans, encore moins des Arabes. Il aurait fallu, dans ce cas, trouver le moyen de faire une Algérie indépendante en tenant compte de tous les facteurs. Or, de Gaulle avait négligé, sinon méprisé, les Pieds-Noirs. Ces derniers ne participèrent à aucun degré aux conversations d’Evian d’où devait sortir l’Algérie future. Et pourtant, on l’avait appelé, lui, de Gaulle, le sauveur, pour conserver l’Algérie française ! Mais d’abandon en abandon, de largesse en munificence, de discours en référendums, on en était aux concessions suprêmes, à l’abdication, à la fin.

                Dès lors, tout s’enchaîna inexorablement. Ce fut l’hystérie collective, l’appel au meurtre, la soif de sang, le plaisir de tuer. Ce fut la violence qui détruisait sans savoir, le nombre qui ne pouvait produire que le mal, qu’il fût ouragan, torrent, incendie, invasion. L’instinct de férocité native s’était, chez tous, réveillé par les cruels supplices qui se multipliaient aux quatre coins du territoire et qui, au fil des jours, gagnaient en raffinements.

                A partir de ce jour, l’Algérie française n’allait plus être l’expression d’une revendication triomphante ; c’était un cri désespéré, presque une plainte : c’était une incantation. C’était un appel de détresse, c’était l’au-secours que les Pieds-noirs lançaient par delà la Méditerranée en rabâchant jusqu’à l’épuisement cette prière qui trouait l’espace et qui se heurtait au mur de silence et d’indifférence que la France avait érigé sur ses côtes. « Algérie française ! » c’était un appel au miracle, c’était l’espoir d’une intervention céleste… mais Dieu n’écoutait pas… et les Pieds-noirs étaient seuls, seuls avec leur peine et leur passion… comme ils l’avaient toujours été.

José CASTANO (E-Mail : joseph.castano0508@orange.fr)

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Commentaires
N
Tuerie du 17 mars 1962 d'el kantara/Fontaine des gazelles. Je suis à la recherche de toutes informations concernant ce drame horrible, où mon frère Maurice Prosper Touboul fut tué avec d'autres collègues.. Il était du 47eme BI, 5eme Cie, avant de changer d'unité en mars 62 en passant à la 3eme Cie. P.K secteur postal 86566 lors du départ de la 5e Cie. Toute information aidera ma famille à essayer de faire le deuil d'un frère d'un fils pour lequel nous n'avons jamais pu nous recueillir sur sa tombe. Merci à tous par avance. Norbert
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C
muller charly annecy bonjour a tous,vous allez me dire bien sur c est facile aujourrd hui de parler de l Algériemais ilest jamais trop tard de dire ce que l on pense cinquante apres ces douloureux evenements! toutes les crapules responsables de tout cet abandon d avoir permis a des barbares incultes sanguinaires de profiter d un joyau unique realisé avec un travail de forcat pour creer pendant 130 ans d effort cette merveille ! ceux qui ont donné : les ganllistes ,les communistes ,les socialistes, les porteurs de valises sont les vraies responsables de cette decheance, de lassassinat de centaines de milliers defrançais ;(les harkis etaient des français)! tous les responsables ont coulés des jours heureux après le 19 mars 1962 sans etats d ame partculier n ont jamais ete inquietes! ou sont les vrais martyrs? aujourd hui beaucoup d assassins du FLN sont chez nous avec des papiers de pieds noirs et beaucoup de traitres sont restés en Algerie avec des noms arabes ,afin de manoeuvrer incognito dans notre cher pays livré encore a une autre future barbarie! Qui aete voir les camps d internement d Algerie ?pas Hollande,ni Strauss Kahn ni meme Sarkozy! on est encore vendu ! lesgens honnetes et patriotes se retrouveront en prison et et les crapules sur les fauteuils de ministre ! voila ce qui nous attend! alors boncourage et continuer a etre de bons citoyens qui paient leurs impots gentiment!
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J
On vous a occupé pendant 132 ans et nous sommes revenu chez nous, en FRANCE<br /> <br /> Vous avez eu vôtre indépendance et depuis 1962 vous venez chez nous ? Faut-il penser que vous vous trouvez mieux chez vos anciens colonisateurs que chez vous?<br /> <br /> Ou ,peut-être que vous espérez agrandir vôtre territoir.....?<br /> <br /> Attention..,un jour peut-être pas trés éloigné, vous allez devoir refaire vôtre stock de valises..
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D
tes ancetres peut etre pas, mes ton pere tes freres egorgeaient coupaient les sexes des morts leur metaient dans la bouche ( voir images çi-dessus ) des guerres de sauvages, la terreur pour nous faire partir , les gens enlevés puis vidés de leur sang coupés en morceaux à Oran aprés votre indépendance . vous etes heueux en France vous ne craigniez pas de subir ce genre d'atrocités.
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D
nous avons occupé un pays que vos ancetres avaient occupé avant nous il y avaient quelques traces laissées par les Turcs et aussi beaucoup de ruines romaines Quant aux Berberes éxaminez leurs physionomies et vous verrez encore les traces de leur origine européennes
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B
Bonjour <br /> <br /> Je ne fais pas parti de votre génération, mais j’étais à Boufarik tout petit. Mon père était militaire .Appartenant à la quatrième génération du feu, je comprends.Les français , enfin une certaine catégorie de français le savent, ce 19 mars ce que cela veut dire. Cette association politisée et pourrie à la base ,ne sait pas de quoi il en retourne, hélas. Appartenant à plusieurs associations d'ancien combattants, je n'irais pas à cette cérémonie, ni les mains dans les poches , ni avec mon drapeau. Par contre je célèbrerais le 5 décembre en mémoire à tous nos soldats, et civils assassinés pour protéger nos trois départements laissés à des assassins et tortionnaires. N'en déplaise à certains, ce n'était pas une guerre , mais des opérations de maintient de l'ordre. Imaginez, demain la Lorraine se révoltant ou encore le pays Basque et on déclare la guerre à nos français de ces départements.<br /> <br /> La bassesse de certains pour obtenir des vois aux élections.<br /> <br /> Rappel , le gouvernement ne peut nous obliger, car nous sommes en général sous les statuts de la loi de 1901.<br /> <br /> Cette association je la qualifie" association de malfaiteurs, profiteurs et ignare. Elle se voile la face toute seule, et si un jour il m'arrive d’être au gouvernement , je dissous celle-ci en utilisant le 49/3.
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D
Merci à la France à certains français de nous avoir trahis humiliés, maintenant ils ont le retour de baton les 10 milions d'algériens qu'ils ne voulaient pas intégrer sont maintenant en France et ce ne sont pas toujours les meilleurs mais les grands hypocrites, journalistes entre autre qui les soutiennent n'ont rien compris mais chut. il ne faut pas monter les communautés les unes contre les autes , alors on se tait<br /> <br /> Au fait en Janvier j'ai vu une émission sur Arte pour le cinquantenaire du rapprochement franco allemand, un long reportage sur l'algérie ou les services secrets allemands révélaient que la rupture du barrage de Malpasset avait ete provoquée par un attentat du FLN; Aucun commentaire ni maintenant ni en 1959 car cette révélation aurait peut etre fait réagir l'opignon française...encore que....tout de meme 400 morts innocents etc.. méritent peut etre une petite enquete apres des allemands, non aucun journaliste ne se déplacera pour si peux.<br /> <br /> Sur internet en consultant le barrage de Malpasset ils ont rajouté quelques lignes à ce sujet<br /> <br /> Mais il est vrai que si l'OAS avait été mis en cause, comme pour l'oeil de Delphine Renard nous aurions l'honneur de toute la presse de gauche et celle dite de droite si elle existe encore
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K
Mon cher ami si les pieds-noirs ou les harkis ne peuvent se faire inviter sur les plateaux télés,ni faire diffuser le film la valise ou le cercueil contrairement à d'autres vendus c'est tout simplement mettre en cause le grand général qui à trahi toute son armée, tout un peuple,qui a laissé massacré volontairement des millires de harkis et de pieds-noirs ,avec l'ordre formel de ne rien faire pour empècher cela ,d'avoir assassinés des hommes d'honneurs au fort de vincennes , dans un autre pays on aurait fusillé un traite comme ça ,en France on l'idolatre .
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K
je veux rectifier une grosse erreur de mon ami ORTORIA mais c'est bien normal de se tromper ,la presse de droite et de gauche voulant atenuer les horreur de son chef de file le grand et mégalo général tout à était dit sur le nombre de morts du26 mars 62 mais le vrai chiffre est de 86 morts <br /> <br /> il y en avait tellement qu'a l'hopital Mustapha ils étaient allongés au sol et on les lavés au jet d'eau ,et pendant ce temps des personnnes érrants parmi les corps cherchaient leur proches. et ne pas oublier ceux morts des suites à leurs bléssures.
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K
ton commentaire est incoprehensible ,je ne connais pas ni de près ni de loin le maréchal JUIN mais je suis certain qu'il n'a jamais eu à palir de sa conduite envers son pays ni envers les gens qui venaient sur ses terres et cette histoire de refuser de l'eau au soldats par les pieds-noirs ce sont des rumeurs que les communistes ont lancés pour nuire aux petits colons qui n'avaient souvent que de petites exploitations ,par contre tes amis de communistes eux ont carrement aidés le FLN en mettant des bombes ,collectant de l'argent pour qu'il puisse tuer des soldats français ,desertant en emportant des armes ,et je sais de quoi je parle dans ma compagnie un aspirant (MAILLOT) est parti avec un camion plein ,pour lui s'est fini mais pour d'autres qui ont desertés ils reviennent vivre en France et touchent une retraite dans un autre pays ils auraient été fusillés .
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C
J'ai lu le remarquable commentaire de Roland ORTORIA et une question me vient à l'esprit,pourquoi?<br /> <br /> Pourquoi ne sommes-nous pas capables de faire diffuser le film,"La valise ou le cercueil dans les médias?<br /> <br /> Pourqoui ne sommes-nous pas capables de nous faire inviter sur les plateaux de nos chaines nationales, comme par exemple benjamin stora (sans majuscles)qui raconte,lui,SA guerre d'algérie avec une mémoire bien séléctive?<br /> <br /> Les associations,comités,syndicats de pieds-noirs et harquis n'ont-ils pas les moyens de s'imposer dans les débats télévisés qui suivent,en ce moment,les films sur cette douloureuse époque?<br /> <br /> N'est-il pas le moment (cinquantenaire) de "combattre" la version unilatérale que l'on donne de cette guerre qui nous a tant marquée<br /> <br /> POURQUOI....?<br /> <br /> Fernand CARATINI.
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R
j'ai essayé par tout les moyens de vous contacté afin de m'envoyez ces fameuses photos de mon anciens village RENAULT que vous m'avez promis. Et jusqu'au moment j'attend toujours vos messages ..<br /> <br /> j'imagine qu'apres votre sejour au dahra vous avez participer avec votre contingent dans la region de biskra ..<br /> <br /> genirafik@yahoo.fr
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G
je voudrais savoir que sont devenus les barbouze car nous n'en avons jamais entendu parler. Pourquoi n'en a t on pas parler car il servaient Dz Gaules. ils tues nos compatriotes sacxhant deja que tout etait fini ( a Constant nous le savions deja et ;presque tous sont rentres en france. Deman,der à la famille de Generale Juin qui avait leur domaine pres de constantine s'ils eux ils n'etaient pas aux courant comme beaucoup de gros qui à l'independance avaient tout vendus leurs biens sans meme prevenir leurs employes. et comment ont ete recu nous francais quand on allaient sur leur terrain avec les religieuses et nos enfants camper ils nous mettaient à la porte et nous ont meme refuise de l'eau. <oui c'est les peuple qui a tout payer les gros ont tout souve leur bien. je travaillais dans un centre de securite sosiales demandes à tous ses hauts foncionnaires malgres la promesse qui nous avaient faites pour que nous soyons reclasse en France ceux qu'il ont fait pour toutes les employues. Rien meme pas en prempre qquelques unes dans leur propre mutuelle..Eux ont retrouve leur employes en France. mais nous nous avont ete rejete comme des chiens. 50 ans encore apres j'en joufre. OUi beaucoup de chose sont passes sous silence et l'ont ,ne dit comment la gauche nous a recu et tout le mal qu'elle nous a fait. car certain parmis en arrivant ont ete mis dans des camps comme les harquis. Bon j'arrete mon coeur et trop grp. ET QUAND JE VOIS L'ACCUEILLE DE bEN bELLA SURTOUT AUX COTE DE hOLLANDE ET SOIGNE DANS NOS MEILLEURS HOPITAOT ET CERTAINEMENT GRATUITEMENT.Je m'escuse de mes fautes j'ai 80 ans et j'ai tout le coeur blessait et je ne vois pas beaucoup. Merci de m'avoir lu00
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K
j'ai posté un commentaire mais il n'a pas reparu je pense après examen de la censure,je ne disais que la vérité pourtant .<br /> <br /> je vais dire les choses autrement :( ce que dis Madredios dans son commentaire tout cela s'applique au général félon Charles De Gaulle et<br /> <br /> il devrait être jugé comme il a fait juger et fusiller des militaires qui ont eu le tort de respecter leur parole ,des hommes d'honneur .
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K
pourquoi la gauche a aidé le F L N tout simplement se sont des traites à leur pays ils ont trahis en indochine (voir l'histoire Boudarel)en 39/45 on parle des maquis communistes OUI il y a eu des maquis communistes ( mais seulement après que hitler ai rompu le pac de non agression avec l'urss avant cela ils non pas bougé le doigt en Algerie on sais qu'ils ont tout fait y compris mettre des bombes collecté des fonds déserté et volé des camions d'armes pour le livrer au FLN voir l'histoire de l'aspirant Maillot qui a quand même était tué dans l'ouarsnis par son regiment le 504BT mais cela n'a pas empéches tous les traites à leur patrie après la guerre de venir prendre leur retraite en france et y couler des jours heureux ,dans d'autres pays ils auraient été exécutés ,non en france c'est les victimes quei sont condamnés.
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M
Mon hommage respecteux à ces braves berbères harkis qui commirent le grand péché de rester fidèls à l'union de leur pays avec la France et ne pas courber l'échine devant le fanatisme et l'absotion panarabe.<br /> <br /> Ma solidarité avec ces pieds noirs d'origine européenne et leuts éxilés aujourd'hui en France même ou dans leurs pays d'origine dont les ancêtres n'etaient uniquement français mais aussi venant de pays voisin comme l' Espagne et l'Ttalie´<br /> <br /> Pardoner D'accord . Peutètre! OUBLIER JAMAIS
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G
je réponds au commentaire precedent; Cen'est pas l'état français qu'il faut juger ,c'est un homme si on peut appeler ça un homme un ètre abject mégalomane imbu de sa personne qui a toujours magouillé pour être au premier plan quand on pense qu'il a fait juger pétain vainqueur de verdun mais otage des allemands ;lui de gaulle alors que l'armée française était victorieuse il a tout laché le pays , les soldats,fait désarmer les harkis fidèles à la france ,laissé les pieds-noirs se faire égorger par centaines devant l'armée française et lui demandé de ne pas intervenir ; dans un autre pays que la france on l'aurait fusillé ,ici on le cite en exemple ,il n'y a pas une ville un village qui n'a pas une rue à son nom ? on accuse les uns et les autre de crime contre l'humanité et ce qu'il a fait c'est quoi????
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M
Je suis allé voir "la valise ou le cercueil ", je comprend pourquoi toute cette gauche qui dirige les chaînes de télévisions inventent toutes les excuses pour ne pas le passer,cela ferait pourtant du bien à certains jeunes des banlieues de voir ce que le FLN faisait à leur ancêtres qui ne voulaient pas les rejoindre et aux parents qui ont eus un appelé tué avec l'argent des porteurs de valises communistes
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G
et tous ceux de l'OAS qui ont etaint tues par les baboyzes, dont beaucvoup de jeunes metropolitains demobilises en Algerie pour rester vivre en Algerie et dont les famille en France ne l'ont jamais sut ou des tiers personnes, Ils auraient mieux fait de les faire rentres en France. Car les barbouzes meritent aussi d'etre juges ou de demander pardon à toutes ses famille.
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R
cinquantenaire<br /> 18 mars, c’est mon anniversaire.<br /> 50 ans.<br /> Ce n’est pas mon âge. Ce sont 50 années depuis mon adolescence trahie, 50 années depuis que j’ai du quitter mon pays. <br /> En 50 ans, bien sur les plaies se sont fermées, mais les cicatrices, elles, ne peuvent s’effacer quoi que je fasse. Ces cicatrices me font mal aujourd’hui sans doute comme, à l’occasion des anniversaires décennaux de l’exode. 10, 20, 30, 40, 50 ans.<br /> <br /> Mais ce cinquantenaire de la plus grande humiliation qu’ait connu la France, de ces cicatrices que je croyais pouvoir porter en silence, fait de nouveau suinter des blessures que j’avais enfouies au plus profond de moi. <br /> <br /> Pourquoi ? L’évocation unilatérale qui est faite par les médias de l’épisode algérien et de sa terrible et si honteuse conclusion n’est sans doute pas étrangère de ce mal être du pays qui m’a vu naitre que je ne devrais plus avoir depuis tant de temps et de la réactivation de blessures que j’avais « soignées » en les enfouissant dans cette autre vie qui commençait, pour moi, à l’âge de 16 ans.<br /> <br /> Que ce soit à la télévision, « La déchirure » sur France 2, le 11 mars, « La bataille d’Alger, sur Arte, le 11 mars, « Algérie, notre histoire » sur Arte, le 13 mars, ce film qui sort à l’occasion des 50 ans « Sommes nous revenus d’Algérie ? », que ce soit dans la presse écrite et les hebdomadaires, sont relatés les faits d’armes des valeureux « guerriers du FLN » et la torture des militaires français. Le 20 mars, sur France 3, on pourra voir « Pour Djamila », Djamila Boupacha, cette poseuse de bombes qu’a défendue Gisèle Halimi qui plaidait depuis le début de la guerre d’Algérie pour « des militants indépendantistes » comme elle qualifie les terroristes du FLN. Dans un article où elle raconte « sa lutte pour le FLN, elle conclut « Je suis devenue grand-mère et Djamila aussi ». Elle ne dit rien de ceux, innocentes victimes dont le seul crime était d’être attablés à la terrasse d’un café, qui, ayant explosés sous les bombes de Djamila, n’ont pas eu la chance de voir grandir leurs enfants ou sont morts, avant que d’avoir pu en avoir. <br /> <br /> On ne nous parle que de torture, mais unilatéralement et de repentance. Rien sur les atrocités commises par les terroristes du FLN. Et bien sur pour étayer que l’on doive se repentir de la période coloniale française en Algérie, on omet dans toutes ces émissions et livres de simples faits évidents :<br /> A l'arrivée des français en Algérie en 1830, le pays se trouvait dans un état misérable, de nombreuses maladies y faisaient des ravages depuis des siècles et grâce aux dispensaires et à la médecine française, l'état sanitaire du pays s'est considérablement amélioré en quelques décennies.<br /> Des routes, des voies ferrées, des ports, des immeubles, des installations d'extraction pétrolière et gazière, des exploitations agricoles, des hôpitaux, des écoles, l'électricité, l'eau potable, le tout à l'égout, etc... ont été mis en place par les colons français, de sorte que, au moment de l'indépendance, l'Algérie était un pays moderne alors que s'il n'y avait jamais eu la présence civilisatrice française, l'état de développement du pays aurait été infiniment moindre en 1962.<br /> La colonisation française, s’il a n’a pas été en tous points exemplaire, a donc été largement bénéfique à l'Algérie et, contrairement à cette propagande des médias à l’occasion de ce cinquantenaire, ne se résume pas à quelques cas de "torture" durant la guerre...<br /> <br /> Torture et repentance ? C’est aussi tous ces bouquins qui sortent à point nommé, mars 2012, cinquante après : « Appelés en Algérie », « Les héritiers du silence. Enfants d’appelés en Algérie », « Guerre d’Algérie. Une génération sacrifiée », « Soldats en Algérie, 1954-1962 », « Des soldats tortionnaires ». <br /> C’est aussi cet article d’un journal français de gauche rapportant les propos du ministre de l’intérieur algérien Ould Kablia qui évoquant les stèles à la mémoire de l’OAS, le projet de Musée de la France en Algérie, la loi visant à pénaliser les injures envers les harkis, la volonté de transférer les cendres du Général Bigeard aux Invalides, déclare concernant la commémoration de la fin de la guerre : « Le Gouvernement français n’a pas une attitude claire » . Pour le transfert des cendres de Bigeard aux Invalides il a le culot de dire « Une mesure extrêmement grave, une agression contre l’Algérie, car Bigeard est connu pour ses faits d’armes mais aussi et surtout pour ses actes de torture ». <br /> <br /> <br /> <br /> On trouve dans un hebdo de gauche, les meilleures pages d’un livre qui sort comme par hasard le 14 mars 2012. Ecrit par Nathalie Funès, et portant le titre « Le camp de Lodi ; Algérie 1954-1962. » Le titre de l’article : «Le destin des insoumis ». Le sous titre : « Des centaines de pieds noirs se sont engagés dans le mouvement indépendantiste. Nathalie Funès raconte comment la France les a traqués sans merci ». <br /> Elle écrit : « En juillet 1956, le Parti Communiste Algérien (PCA) signe un accord avec le FLN. Il s’engage à fournir des planques pour les militants, des médicaments pour soigner les blessés, des pataugas pour les combattants, des chimistes pour fabriquer des bombes et même des hommes prêts à prendre les armes pour que l’Algérie devienne algérienne.»<br /> Elle évoque, la plume trempée dans les larmes que lui arrachent ces évocations, le souvenir de Pierre Ghenassia qui a rejoint le maquis du FLN et qui a été tué du côté de Blida par l’armée française. Ou Fernand Iveton, guillotiné en février 1957 pour avoir tenté de faire sauter une bombe dans l’usine à gaz du Hamma. Ou Henri Maillot, un jeune officier déserteur de Miliana, qui avait détourné un camion d’armes de son régiment et a fini sous les balles de l’armée française, près d’Orléansville. Ou Maurice Baglietto, libéré en 1962, qui habite à Alger aujourd’hui et a obtenu la carte de moudjahid. <br /> Nathalie Funès parle de ces hommes comme des insoumis. Alors qu’ils sont coupables de forfaiture, de trahison, qu’ils sont des renégats comme ceux qui furent fusillés à la libération pour le même crime. Jadis, c’étaient des traitres à la patrie, pour ce qui concerne l’Algérie, ce sont des insoumis, presque des héros.<br /> Dans le même ordre d’idée, Sylvie Thénault, auteur de « Violence ordinaire dans l’Algérie coloniale. Camps, internements, assignation à résidence. »<br /> Ainsi donc, ces deux femmes écrivains qui dénoncent « la traque sans merci » se lamentent du sort de ces « indépendantistes ». Mais pas un mot sur les porteurs de valise du FLN, gauchisants, comme Sartre ou Simone de Beauvoir et tant d’autres. Pour les uns, dans la France de la Guerre, on applaudit à leur condamnation. Mais quand il s’agit de traitres à leur pays et à leurs concitoyens en Algérie……… Pourtant, jusqu’en juillet 1962, la France était en Algérie. <br /> Voilà ce qui ravive mes blessures, car en ce cinquantenaire, c’est la presse de maintenant, 2012, toute puissante qui donne une vision des événements, certes, mais unilatérale et donc inacceptable. Ce que l’on ne dit pas c’est que ces « insoumis » étaient tous communistes. L’URRS était favorable à l’indépendance de l’Algérie. Et comme le Parti Communiste était aux ordres du Kremlin…….<br /> C’est pour cela que juste après l’indépendance grouillaient des ingénieurs et techniciens de tous ordres, mais soviétiques, dans la base sous marine ultrasecrète de Mers El Kébir, à portée d’arbalète de la France.<br /> Pourtant, ce grand visionnaire, ce résistant de la deuxième guerre mondiale toujours planqué mais débarquant dans les villes libérées par les américains en sauveur, ce petit général qui fera condamner à mort la fine fleur de l’armée française, ce petit speaker de Radio Londres, voudra, pour flatter son orgueil, se doter de l’arme nucléaire, bombinette qui n’aurait eu que l’effet d’un pschitt face aux soviétiques. Le 13 février 1960 a lieu le premier essai nucléaire au Sahara, à Reggane. Une zone de 150 kilomètres sera longtemps contaminée selon un rapport du CEA. À la suite immédiate du putsch des Généraux (ou « putsch d'Alger », 23 avril 1961), De Gaulle ordonnera la détonation du 25 avril 1961 afin que l'engin nucléaire ne puisse tomber dans les mains des généraux putschistes .On croit rêver. Ce qui est sur, c’est que ceux contre lesquels il voulait sa bombinette étaient en train de le regarder avec des jumelles depuis Mers el Kébir, en 66, 67, 68. Quel visionnaire ! <br /> <br /> La torture unilatérale et la repentance de cette guerre coloniale, c’est ce que les médias mettent en avant.<br /> <br /> Rien ou très peu, si peu que cela ne parait même pas suspect de partialité de la part de journalistes, sur les exactions du FLN, sur les morts innocentes des bombes dan s les cafés, sur le massacre de centaines de milliers harkis livrés aux couteaux des égorgeurs, des harkis, des films, des photos en témoignent, victimes d’abominables sévices, mutilations faciales, émasculations, éviscérations, avant que d’être égorgés comme des moutons. <br /> <br /> <br /> Dans la commémoration de ce cinquantenaire à sens unique, les médias « oublient » que dès le cessez le feu du 19 mars 1962, lui aussi unilatéral, pour le déshonneur des armes françaises, a commencé le massacre de ceux que l’on appelait les « supplétifs » que l’on avait désarmés. Ce que les médias ne disent pas c’est que, afin de protéger leurs hommes, certains officiers français avaient fait passer en France des harkis et leur famille et que, le 12 mai 1962, Louis Joxe, ministre des Affaires algérienne et « négociateur d’Evian, ordonne de les renvoyer en Algérie. Cette ignoble trahison envers des hommes fidèles à la France est historique et peut être consultée dans n’importe quel rapport de l’époque.<br /> <br /> Un seul petit article fait référence à ce méprisable déshonneur que porte De Gaulle par devers lui au milieu de ces deux ou trois petites breloques militaires. Le nombre de victimes des massacres de harkis en Algérie s’élèverait à 150000, entre juillet et décembre 1962. 200000 harkis ayant rejoint l’armée française, c’est donc 50000 qui auraient échappés aux couteaux des égorgeurs et seraient rentrés en France. Jugés inclassables par l’Administration (celle de De Gaulle), ils ont été stockés derrière des barbelés qui jouxtaient les camps qui leurs étaient attribués en échange d’avoir pris les armes aux cotés des français. L’article se conclut « Historiquement, il est avéré que des massacres de masse de harkis précédés de tournures ont été perpétrés ». Oui, mais de ces massacres et de ces tortures, les médias n’en parlent pas. Non, il n’y a qu’une seule torture qui vaille la peine d’en parler et surtout, c’est à la mode, faire acte de repentance….<br /> <br /> Dans une guerre, la fin justifie t-elle les moyens ? Certes, non. Les conventions durant une guerre appellent à la morale et à l’honneur.<br /> Mais les fellagas du FLN ont-ils jamais allié morale et honneur dans leur lutte terroriste ? C’est quand même, et cela est aussi historique, le FLN qui a revendiqué et s’est octroyé, dès 1954, le droit d’employer « tous les moyens », droit dont il largement usé. La consultation d’archives indique que dès le début de l’insurrection, le 1 novembre 1954, les attentats s’enchainent. Le 20 aout 1955, 71 européens sont massacrés à El Halia, dans le Constantinois. Les « statistiques » indiquent que, de 1955 à 1957, les assassinats d’européens passent de 5 à 50 par mois. En ville, notamment à Alger, le FLN pratique le terrorisme aveugle, posant des bombes dans les cafés, les cinémas, les autobus. Ainsi , le 30 septembre 1956, à Alger, 60 blessés, le 10 février 1957, 9 morts et 45 blessés, le 3 juin 1957, 8 morts et 90 blessés.<br /> <br /> Imaginons un instant qu’un des terroristes du 11 septembre ait été arrêté avant la destruction des Tours Jumelles et que les services américains anti terroristes aient réussi à lui faire dire ce qui était prévu à l’aide de moyens coercitifs. Qui pourrait en conscience s’élever contre ces moyens coercitifs envers un assassin terroriste qui auraient sauvé la vie de 3000 innocentes victimes ? <br /> <br /> En décembre 1956, à Alger, 122 attentas ont été commis. 6, en aout 1957, aucun en novembre 1957. C’est à la suite de « la bataille d’Alger » dirigée par le Général Massu commandant la 10e division parachutiste de l'armée française qu’a été démantelée l’organisation terroriste du FLN qui mettait fin aux attentats meurtriers et donnait le droit à la vie à la population. <br /> Si Alger retrouve le droit à une vie « normale », si la dite bataille est remportée par l'armée française qui met au jour des caches d'armes du FLN et obtient l'organigramme complet de l'organisation armée et peut ainsi procéder à l'arrestation de ses membres clés, ce qui était sa mission, une partie de l'opinion publique métropolitaine, soutenue par ses intellectuels communistes-gauchistes, considère cette bataille comme une défaite morale du fait de l'usage de la torture par l'armée française contre des civils afin d'obtenir ces renseignements. L'emploi de tels moyens par les émissaires de la République française soulève en effet une polémique durable en France.<br /> Les Pieds noirs, quant à eux, qui ont subi les attentats du FLN n'oublieront pas le Général Massu qui a gagné la « Bataille d'Alger », et le soutiendront lors de la Crise de mai 1958, appelée également Putsch d'Alger (1958), lorsqu'il créera le Comité de salut public, puis une seconde fois, lorsque après avoir critiqué la politique algérienne du Général de Gaulle il sera muté en Métropole, ce qui provoquera la Semaine des barricades, tous ces évènements creusant le fossé qui existera dès lors entre les métropolitains et les pieds noirs.<br /> <br /> En ce cinquantenaire du déni, ce qui fait que mes cicatrices saignent de nouveau, c’est par tout ce qui n’est pas dit. Les médias ne sont pas avares de répercuter en écho la phrase des studios londoniens « La France a perdu une bataille mais pas la guerre ». Mais quid de ces autres phrases : «La France de Dunkerque à Tamanrasset ». « Vive l’Algérie française ». « Je vous ai compris ». « Moi, vivant, jamais le drapeau FLN flottera sur l’Algérie».<br /> Quand je suis parti pour ne jamais revenir en Algérie en terre française, avec ma grand-mère et ma sœur, arrivés à l’hippodrome d’Oran où nous étions parqués avant de nous rendre à la Sénia pour un hypothétique avion en partance pour la France, j’ai le souvenir à jamais ancré en moi, d’un soldat de l’ALN en faction et du drapeau du FLN qui flottait. C’était début mai 1962, deux mois après le cessez le feu, deux mois avant l’indépendance officielle. Le grand général était pourtant vivant…..<br /> « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu'on ne se raconte pas d'histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très savants. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! » <br /> Quel visionnaire, il n’en voulait pas comme français en Algérie, ils sont maintenant en France, en étrangers, bientôt avec le droit de vote, avec le djihad comme objectif et l’instauration de la Charia qui remplacera sa Constitution. <br /> Et ces mêmes médias si prompts à dénoncer la torture et faire acte de repentance qui commencent à faire courir l’hypothèse maintenant que l’homme providentiel qui a été rappelé aux affaires en 58 par les Pieds Noirs pour la maintenir ne voulait déjà pas de l’Algérie Française, dans leur démonstration, ne sont même pas gênés par la fourberie et la forfaiture de l’individu qu’ils portent aux nues. ? <br /> Si cette hypothèse était vraie, ce que laisse supposer le racisme dont De Gaulle ne se cache pas quand il dit « Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! », cela voudrait dire qu’il a profité ignominieusement de cette ambiance de fraternité entre les pieds noirs et les musulmans du 13 mai 1956, pour en exploitant le sentiment « Algérie Française » arriver au pouvoir le 29 mai 1956 comme Président du Conseil. Cela voudrait dire que pour satisfaire l’ambition démesurée de son ego et sa mégalomanie, il a usé d’un plan machiavélique qui consistait à asseoir, sur la vague porteuse alors « Algérie Française », son pouvoir sans aucun autre pareil si ce n’est lors de la féodalité, avec l’application de l’article 16, pour tromper traitreusement les pieds noirs mais également les métropolitains en faisant appel au contingent pour gagner une guerre sur le terrain, et livrer, ce qui était son but premier lors de son accession au pouvoir, l’Algérie Française à quelques terroristes vaincus. <br /> Tous ces médias qui, aujourd’hui, en mars 2012, ressassent la torture française en Algérie et appellent à la repentance, en aucune manière ne rappellent la réalité historique. A savoir, la duplicité et la trahison à la parole donnée du petit général de brigade que tend à prouver l’hypothèse qu’ils veulent faire admettre aujourd’hui, pour justement le dédouaner de l’abandon de l’Algérie. <br /> Lequel de ces journalistes a le courage de dire que l’Algérie a émergé comme nation quand la France a perdu la guerre que son armée, au prix de nombreuses victimes, avait gagné sur le terrain. Lequel a le courage de dire que d’un côté, il ya victoire, de l’autre défaite. Lequel a le courage de dire que depuis la reddition des accords d’Evian, en Algérie on fait tout pour commémorer la victoire, alors qu’en France, on fait tout pour oublier la défaite, jusqu’à aller à la repentance. Lequel a le courage de dire que le FLN a détrôné De Gaulle du socle de résistant et de défenseur des libertés qu’il s’est construit dans ses émissions radio anglaises. <br /> Lequel de ces journalistes a le courage de dire qui était président de la République pendant la guerre d’Algérie ? Qui, même s’il savait qu’il allait brader l’Algérie, voulait une victoire militaire ? Qui entendait faire de la victoire militaire une totale obligation pour son armée à n’importe quel prix? Qui pour cet objectif s’est servi massivement des appelés du contingent ? Qui a envoyé les Massu, Bigeard, Aussaresses etc. pacifier l’Algérie, qui après avoir été de grands résistants, eux, ont été les héros des batailles contre les Viêt-minh pendant qu’il allait à la messe journalière à Colombey ? Qui pendant que l’armée pacifiait, négociait ? Qui donc ? Déjà, le 23 octobre1958, 5 mois après avoir pris le pouvoir, le « grand » général offrait au FLN la paix des braves. Le 16 septembre 1959, il promettait l’autodétermination. Le14 juin 1960, il négociait avec ceux contre qui il envoyait se battre de jeunes recrues sans expérience des armes, ce qui dressait les métropolitains contre les pieds noirs, et le 25 juin 1960 débutaient les pourparlers de Melun. Dans la foulée, il proclamait que l’Algérie algérienne était en marche. C’est seulement une année plus tard qu’il bradait la paix le 18 mars 1962, en sacrifiant sans état d’âme pieds noirs et harkis, sur que l’opinion métropolitaine le suivrait , ces métropolitains qu’il avait trompés, eux aussi, en envoyant leurs enfants se battre pour une terre qu’ils ne connaissait pas , tout en sachant , si ce n’est à flatter son ego de soldat qu’il voulait vainqueur sur le terrain, que cela ne servait à rien puisqu’il était dans ses intentions de toujours d’abandonner l’Algérie. <br /> Sans prendre la mesure du désespoir engendré par la trahison de leur chef qui les a conduits dans la clandestinité armée et résistante, les journalistes traitent la fine fleur de l’armée française d’ultras de l’OAS, et utilisent des adjectifs pour les désigner qu’ils n’osent employer pour les assassins terroristes du FLN. Les plus grands généraux français sont des assassins, les valeureux guerriers égorgeurs et terroristes du FLN sont des héros.<br /> Comment est née la résistance en France contre les allemands? Le grand résistant s’est lui-même octroyé le titre de sauveur de la nation en faisant de la radio, à l’abri en Angleterre, pour envoyer en son nom des Jean Moulin pour sauver la terre française. Qu’ont fait les résistants si ce n’est de résister par des attentas, des sabotages ? Qu’ont fait les miliciens si ce n’est de poursuivre leurs compatriotes pour les livrer à l’ennemi allemand. Qu’a fait le Général Salan quand il a appelé à la résistance de l’Algérie, terre française ? Qu’a fait l’OAS, si ce n’est de résister à la trahison gaullienne ? Qu’ont fait les gardes mobiles si ce n’est de poursuivre leurs compatriotes français pour les livrer à l’ennemi FLN. ?<br /> Lequel des journalistes, aujourd’hui, a le courage de rappeler la vibration de la voix, l’empathie du discours, l’ampleur généreuse des gestes qui portaient foi à ses intentions et ne pouvaient les tromper. Oui, le grand général les avait compris et n’allait pas les abandonner, eux, ces pieds noirs en plein désarroi qui voyaient en lui leur sauveur. C’était le 4 juin 1958, c’était le « Je vous ai compris ». Pas mêmes quatre ans après, après avoir cru aveuglément que l’Algérie resterait française, tous ceux qui avaient cru en sa parole, les pieds noirs prenaient le chemin de l’exil dans des conditions de désespoir et d’abandon qui resteraient indélébilement incrustées en eux.<br /> <br /> Tellement pressé de liquider l’Algérie française qu’il avait promis de défendre quelques mois avant, De Gaulle, son gouvernement et son administration sont pris au dépourvu. Lors d’une de ses légendaires colères, De Gaulle s’en prend aux accords d’Evian qui ne prévoyaient pas cet exode et à ses signataires. Robert Boulin, secrétaire d’Etat aux rapatriés, tente de minimiser l’évènement en prétendant que l’afflux de ces pieds noirs que De Gaulle considère comme ses plus farouches détracteurs, s’explique par un grand nombre de vacanciers venus en France qu’ils quitteront pour un retour en Algérie, sitôt leurs vacances terminées. <br /> <br /> En grand visionnaire et stratège militaire qu’il était, « le colombien de ses deux églises » n’avait pas prévu l’exode des pieds noirs dont il ne voulait pas en Métropole pas plus que les métropolitains qui, abusés par une cinématographie unilatérale encadrée par la propagande des services gaullistes, ne voyaient en eux que des colonialistes, profiteurs capitalistes, dotés d’un drôle d’accent, portrait robot de ces « envahisseurs ». <br /> <br /> Lequel de ces journalistes a seulement écrit une ligne pour décrire ce qu’a été la désespérance, la douleur de cet exode forcé mais non voulu ? Lequel a seulement tenté d’évoquer le manque de « chez eux » que ressentaient déjà ces gens débarquant en cet été 62, avec une valise à la main, sur une terre inconnue pour la plupart dont ils ne pouvaient pas encore dire « mon pays ». Lequel des ces journalistes a seulement écrit une ligne pour dire que ces pieds noirs « colonialistes et capitalistes » souffrant d’avoir été rejetés de la rive sud de la Méditerranée d’autant plus qu’ils étaient trahis, se sont adaptés en peu de temps dans l’univers d’autrui qui ne voulait pas les recevoir sur la rive nord. <br /> A la désespérance de l’exil, s’est ajouté la désillusion et la douleur de la mère patrie tendrement aimée, même si méconnue, quand elle a jeté son masque et s’est révélée sous son vrai jour. L’hostilité manifestée envers les rapatriés a été amplifiée par une certaine presse aux ordres du gouvernement et par la propagande communiste qui les présentent tous comme des colons, ignorant ou faignant de l’ignorer que, en réalité les trois quarts avaient des revenus inférieurs à ceux des métropolitains et que les riches, les colons, ne représentaient qu’à peine 3% des pieds noirs et étaient depuis longtemps en France ou ailleurs. <br /> Cinquante après, le souvenir de ce « rapatriement » sans chaleur ni amitié résonne dans la mémoire avec douleur. Ce qui n’est pas dit c’est que mal partis de leur pays natal qu’ils avaient repeint en pays de cocagne, en laissant ce qu’ils avaient, les pieds noirs étaient tout également mal partis sur le sol de la mère patrie qui ne les attendait pas et n’avait guère envie de les accueillir. Rien n’est dit sur le courage et la force de caractère qu’ils ont eus pour se reconstruire en peu de temps. S’ils étaient mal partis, au bout du compte, ils sont bien arrivés. <br /> Avec le temps, je ne nie pas l’histoire coloniale de la France en Algérie .Je ne nie pas qu’il y a eu une colonie de peuplement arrivant de tout le pourtour méditerranéen et européen dont sont issus les pieds noirs et une volonté de rattachement total de l’Algérie à la France au détriment des autochtones. Plutôt que la solution de trahison et d’abandon de De Gaulle, il était possible alors par de nouvelles mesures politiques et administratives faire qu’une égalité de droits existe entre les arabo-musulmans et les pieds noirs. Au fil du temps, avec des règles politiques respectant les droits de chacun, serait née une Algérie multiconfessionnelle et pluriethnique que les européens auraient eu le droit d’accepter ou de quitter sans que ce soit l’exode. Cela est peut être utopique mais pas tant que cela si on considère que nos bobo-socialo-angelots actuels veulent faire de la France un pays multiconfessionnel et pluriethnique, avec droit de vote aux étrangers….. venus d’Algérie d’où ils ont viré les pieds noirs voilà 50 ans et dont le but, si l’on en croit leurs prêcheurs, est de nous virer de la France..<br /> Pour une pipe, le président du plus grand pays du monde a failli être destitué.<br /> Mais, nous français, parlons de torture et de repentance, en dressant des statues, en donnant son nom à des aéroports et à la moindre ruelle du village le plus petit et le plus reculé à un homme qui en est responsable en ayant donné l’ordre de la victoire à n’importe quel prix. Qui a trompé les français d’Algérie qui l’ont mis au pouvoir par de phrases qui leurs donnaient espoir. Qui a renié sa parole. Qui a bradé la paix. Qui est responsable de l’exode d’un million de personnes comme aux mauvais jours de la deuxième guerre mondiale. Qui a sur la conscience la fusillade de la rue D’isly le 26 mars 1962, 49 morts et près de 200 blessés. Qui a ordonné le 5 juillet 1962, premier jour de l’indépendance, au Général Katz que les soldats français restent dans les casernes l’arme au pied pendant que 700 européens se faisaient massacrer dans les rues d’Oran Qui est responsable dans les villes ou dans le bled de 1630 européens laissés sans protection enlevés et ce dès le 19 mars. Qui est coupable du massacre des harkis. Qui a fait fusiller des soldats qui s’opposaient à sa politique d’abandon.<br /> Qui a manqué de clairvoyance en donnant en Algérie le pouvoir à des bandits, ce qui de 1991 à 2002, a provoqué l’importation du djihadisme d’Afghanistan qui a entrainé d’abord, en une guerre civile en Algérie, 200000 morts, et des attentas de ces fanatiques en France Qui a manqué de vision car, bientôt, dans son Colombey, ce n’est pas deux mosquées qu’il y aura mais trois ou quatre. <br /> L’évocation de ce cinquantenaire des accords d’Evian, du cessez le feu à travers le rappel constant de la torture des armées françaises, comme si tout les soldats engagés en Algérie étaient des bourreaux a réveillé des blessures que j’avais crues guéries et enfouies au plus profond de moi .A ces témoignages unilatéraux, j’oppose le mien qui l’est peut être tout autant. Mais à force d’entendre la vérité d’un seul son de cloche, on finit par devenir sourd de l’autre oreille. Alors ? J’ai voulu vous dire ma vérité. Elle est ce qu’elle est. C’est la mienne.
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M
Se trouverait-il quelque part un bon avocat ayant les c... de porter plainte contre l'Etat Français sur les motifs suivants :<br /> <br /> - Non assistance à peuple en danger<br /> <br /> - Complicité passive de meurtres envers les citoyens d'Algérie<br /> <br /> - pour crimes contre l'humanité<br /> <br /> - pour crime de haute trahison en temps de guerre envers sa propre armée<br /> <br /> - pour mensonges hontés envers ses propres citoyens.<br /> <br /> - etc......
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G
Gaulliste, j'ai découvert grâce à vous Monsieur Castano cette éclairage sur cette guerre d'Algérie? Je m'en fais l'écho sur mon site pour demain matin 19 mars à 08h30. Bien à vous.<br /> <br /> Gérard Brazon
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M
Quelqu'un peut 'il m'expliquer pourquoi la gauche soutient le FLN,pourquoi les gauchistes ont il soutenus en envoyant des valises remplies d'argent pour que le FLN puisse acheter des armes pour tuer des militaires Français qui sont allés en Algérie pour défendre le drapeaux Français,ce militaire était peut ètre son voisin,quelle honte d'être de gauche,se battre contre son peuple,sa patrie.<br /> <br /> peut on m'expliquer se comportement.
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L
Pour tous ceux qui n'acceptent pas ou "ignorent" la vérité sur tous ces horribles crimes commis par le FLN, toutes ces photos mériteraient d'être soumises au grand public français !<br /> <br /> Peut être, suis je un peu trop "excessive" mais je me sens, aujourd'hui, révoltée par certains commentaires provenant de certains "sites".<br /> <br /> Merci monsieur José Castano pour tous vos articles maintenant vivante notre mémoire de pied noir. <br /> <br /> Amitiés.
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C
"Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l'Algérie française et moi je vous annonce la France algérienne.<br /> <br /> LARBI BEN MHIDI peut avant son assassinat par massu et aussaress et bien sur bigeard.
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A
Je viens de poster un commentaire. Je précise que j'ai combattu moi-même en Algérie dans les monts du Dahra et dans l'Ouarsenis avec le 6ème Régiment de Chasseurs d'Afrique dont j'ai l'honneur d'être le Président.50 ans après, la tuerie d'El Kantara est toujours présente et hante mes souvenirs. J'ai essayer de connaitre les détails mais ceux-ci viennent de personnes qui n'étaient pas présentes au moment des faits.Je vous demande de prendre contact avec moi . Je vous redonne mon adresse mail: andre.gonguet@free.fr. D'avance merci.
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A
Bonjour, Ancien d'Algérie, J'avais épousé la soeur de mon meilleur copain Roger Bernard mort à El Kantara lors de l'attaque de son poste. Vous avez raison, il y avait 3 musulmans et deux sont des traîtres.C'est une histoire terrible et un rescapé nous avait écrit pour nous dire qu'à sa libération, il passerait nous voir mais il n'est pas passé. J'avais contacté des copains de ce régiment car je souhaite connaitre la vérité exacte et les détails. Ecrivez moi André Gonguet - 15 chemin du Chalet- BP 10 -<br /> 01510 Artemare. Mon tel 04 79 87 32 39
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P
j'aimerai faire une rectification sur l'attaque du fort à El Kantara en effet j'étais le chauffeur du médecin le docteur Ronteix qui était en poste à cette époque et nous sommes allés constatés la tuerie découvert par la vaguemestre vers 7heures du matin, et il y avait 2 survivants qui ont pu sauter du haut du poste vers 1 heure du matin et ceci grâce au 3ème musulman qui a pu les prévenir de la tuerie leur disant que comme il parlait leur langue il allait pourparler avec eux mais malheureusement ,cela ne lui a pas porté chance, car le matin il a été tué comme les autres. C'est donc à ce sujet que je voudrais rétablir la réalité des faits, et dire qu'il n'y a eu que 2 musulmans qui ont trahi et non 3 comme sité dans le comment aire. Le lieu exact de la situation géographique du poste attaqué s'appelait à l'époque "le poste optique" et <br /> était situé à environ une dizaine de kimomêtres de El Kantara , à Fontaine des gazelles exactement sur la route de Biskra; ce qui n'a pas empéché l'horreur de cette boucherie.
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Q
-1- Sergent Chef, j'ai commandé une grosse section de 45 hommes dont 35 harkis, en poste isolé jusqu'à fin Avril 1962.<br /> Peu après les accord d'Evian,interprète, le Cdt en second de mon régiment (3/65° RA)me demande de l'accompagner pour traduire son discours dans un autre Harka, d'une trentaine d'hommes. Le discours, à ces harkis réunis que je connaissais bien, correspondait aux écritures sorties d'un état major parisien, à mille lieues de la réalité. Ce discours, pour les désarmer,était pour la 1ère fois en mon âme et conscience impossible à traduire. Parmi eux , certains parlaient le français et l'un d'eux en arabe de me dire " Chef! inutile ! nous avons compris, tu ne peux pas répéter ces inepties, tu vis les évènements et comme nous tu sais bien sûr qu'en rendant nos armes, ce qui nous attend à nous et nos familles. Nous avons fait confiance en la France !.. et nous voilà maintenant ". <br /> <br /> -2- Nombreux ont été les harkis, qui pensant se racheter auprès du FLN ont changé de camp après la trahison de nos gouvernants, le 19 Mars 1962.<br /> Pour ce qui concerne ma harka, n'ayant plus rien à leur offrir ni à garantir, fin Avril 62, un groupe de 7 d'entre eux lors d'une patrouille s'est rendu au FLN pensant à leur tour obtenir grâce. Après une réaction furieuse immédiate de ma part, en mon âme et conscience, j'ai rapidement pardonné le geste à ces hommes qui cherchaient avant tout à sauver leur peau et celle de leur famille. Et ce n'était pas eux qui étaient à blâmer mais celui qui de son fauteuil doré nous avait trahi et n'avait pas respecté ses propres engagements " Charles DE GAULLE"
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S
Nous autres Pieds Noirs de 1832, avions un paradis,nous sommes plus rien aujourd'hui pour certains,nous aussi, nous ne regrettons rien, et jamais nous n'oublierons le sacrifice du 1er REP.<br /> Encore merci a Monsieur CASTANO, pour ces images, et ces reportages, mais nous Pieds Noirs, nous les avons déjà au fond du cœur a vie.
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G
Le poste du 47ème BI à El Kantara a été investi par trahison de 3 soldats musulmans du poste dans la nuit du 16 au 17 mars 1962. Les poursuites ont été interrompues le 19 mars. les victimes (ils ont été égorgés) sont le Sergent André PIREAUX, les soldats Roger BERNARD,Fernand BRUN,Jacques DAYRIAT et le brigadier maghazni Kaddour MORDJANE.<br /> Il faut savoir que le 19 mars ou dans les jours qui précèdent des milliers de soldats musulmans ont désertés, croyant trouver le salut.
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A
Ce cessez-le-feu unilatéral alors que la victoire était acquise sur le terrain demeurera à tout jamais la grosse honte de la France et de ses dirigeants de l'époque. Que de souffrances a-t-il engendrées ; que de morts prématurées a-t-il causées... Combien des nôtres sont partis, rongés par la tristesse et l'amertume et bientôt il ne restera plus personne pour rappeler cette honte. Merci Monsieur CASTANO pour poursuivre l'oeuvre de vos anciens avec tant de passion;<br /> Colonel Christian CIFUENTES - Président -
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