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30 avril 2009

CARTES POSTALES 1901-1902

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18 avril 2009

EXPOSITON DE BOULOGNE-SUR-GESSE

Quelques photos de l'exposition du 25 avril 2009

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La commission Pédagogique du CLAN R, la Maison du Rapatrié, le Centre Culturel des Rapatriés de l'Isère, organisent avec le concours de la Fédération d’Anciens Combattants et le Cercle Algérianiste de Toulouse, une exposition ayant pour thème "L’Algérie pendant sa période française" et, particulièrement, la période de 1954 à 1962.

Cette exposition dont le titre initial est "13 MAI 1958 - 13 MAI 2008" conçue par Louis Metert et réalisée par Guy Abetinot, Georges Botella et Georges Vento aura lieu les :

24 et 25 Avril 2009 Hall de la salle du SIVOM 31350 Boulogne sur Gesse.

L’exposition se présentera sous la forme de panneaux, les articles publiés dans la presse française de toutes opinions durant cette période.

Elle est ouverte à tous les publics et l’entrée est gratuite

La journée du vendredi 24 avril est prioritairement réservée aux élèves des établissements scolaires, écoles, collèges et lycées de 9H à 19H.

Des membres de la Commission Pédagogique seront disponibles, en permanence, pour dispenser aux visiteurs toutes les informations nécessaires à la meilleure compréhension des textes et des images.

Ils seront soutenus par des adhérents de L’Union Nationale des Combattants, qui apporteront leurs témoignages sur les évènements qu’ils ont personnellement vécus pendant la période 1954-1962.

Le Samedi 25 Avril 2009

Salle de projection du SIVOM, à partir de 13H

Présentation gratuite du film de Jean-Pierre LLEDO

"Algérie, histoires à ne pas dire"

Durée du film 2h40

Retour actualités.

13 avril 2009

ARCHIVES VIDEOS - ORAN AVANT 1962

 

 

         VIDEOS D'ARCHIVES

A tous ceux qui ont aimé ce pays et particulièrement ORAN avant 1962, parce qu'ils y sont nés ou parce qu'ils y ont combattus pour que notre terre reste à la France.
A tous ceux qui nient les bienfaits de la colonisation et  qui voudraient faire croire que nous avons laissé un pays moribond.
Rappelez-vous comme il était beau notre pays, comme elle était belle notre Algérie, et combien la ville d’Oran nous manque.

I) ORAN LES PLAGES.

II) SURVOL DE LA VILLE - PORT DE PECHE.

 

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11 avril 2009

BON DE COMMANDE COMMANDO GEORGES

11 avril 2009

ARMAND BENESIS DE ROTROU

Il est indispensable de continuer la lutte pour la vérité, sachant que plus nous serons convaincants, plus ils mentiront.

Soyons donc philosophes et patients. Pour ma part, je fais ce que je peux avec mes écrits.

Salut et fraternité !

Armand Bénésis de Rotrou

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Lieutenant-colonel (e.r.) Armand Bénésis de Rotrou

COMMANDO «GEORGES» ET L’ALGÉRIE D’APRÈS

Préface du général Maurice Faivre

COLLECTION « VÉRITÉS POUR L’HISTOIRE » DIRIGÉE PAR PHILIPPE RANDA

Légion étrangère - Harkis - OAS (Algérie 1956-1968)

          Jeune officier ayant servi dans des unités de quadrillage et de harkis comportant de nombreux rebelles ralliés, l’auteur a vécu la guerre et l’après indépendance au sein d’une population autochtone qu’il a bien connue et à laquelle il s’est profondément attaché. Gardant en lui une blessure jamais refermée à ce jour au souvenir de ses frères d’armes de toutes origines tombés au combat ou exterminés, il témoigne de cette guerre gagnée sur le terrain et dans la conquête des âmes, mais perdue politiquement. Il atteste, vérité mal connue, que la France aurait pu quitter l’Algérie la tête haute, en léguant un pays prospère et ami à ses habitants…

          Né en 1932 au sein d’une famille d’officiers, le lieutenant-colonel Armand Bénésis de Rotrou arrive en Algérie au début de 1956 comme jeune officier et participe aux opérations à la tête d’une section de combat, puis d’une unité de harkis. En 1959, il devient officier adjoint au célèbre commando « Georges ». Après 1962, il est affecté à la Légion étrangère dans les rangs de laquelle il sert en Algérie et au Sahara désormais indépendants et participe à la campagne du Tchad en 1969.

          En 1983, il quitte l’armée sur sa demande et poursuit une deuxième carrière civile à l’étranger. Deux fois blessé et titulaire de six citations, le lieutenant-colonel Bénésis de Rotrou est commandeur de la Légion d’honneur.

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Couverture

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458 pages, 38 e ISBN 978-2-35374-112-6

Bon de commande a imprimer.

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11 avril 2009

ORAN 5 JUILLET 1962 ET LA DESINFORMATION

L’ULTIME COMBAT DE L’OAS OU LE COMBLE DE L’IGNOMINIE

Document transmis par J. F. Paya

Dossier Oran  5 Juillet 62 Le comble de l’ignominie

                Chers compatriotes je pense que j'ai prouvé" par mon enquête partie du"terrain" et non des archives tronquées où vides de Vincennes/ que la provocation de départ venait bien d'un complot ALN extérieure qui voulait prendre le pouvoir en Algérie /J'attend toujours qu'on me démontre le contraire ! D’autres sites amis/ dont vous/ ont publiés certaines archives (rares mais il y en a de fonds privés) à la disposition de tous. Certains ont voulu nous mettre cette monstruosité sur le dos /voir l'article du"quotidien d'Oran" que  je viens de découvrir /qui en plus décrit un massacre de musulmans le 5 Juillet !

          Le comble de l'ignominie est atteint

Merci pour votre soutien  Bien cordialement  Jean-François Paya                                   

L’article FLN:

Le 5 juillet 1962 : l'ultime combat de l'OAS

Juillet 05,2007 00:00 Par : Ait Benali Boubekeur


Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) a décidé de célébrer la fin du joug colonial, dans tout le territoire algérien, le 5 juillet 1962. Cette date a été choisie effectivement de façon symbolique pour boucler 132 ans de domination française. Et pourtant le vote s'est déroulé le 1er juillet 1962 où la participation a été remarquablement élevée. En effet, pour sortir définitivement du giron colonial, les Algériens ont voté oui à 91,23% par rapport aux inscrits et 99,72% par rapport aux votants. Le général De Gaulle a reconnu officiellement l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet.

Le 5 juillet, comme prévu, la fête s'est déroulée dans l'allégresse partout en Algérie hormis la ville d'Oran. Ce qui a terni, en effet, cette journée c'étaient les événements survenus à Oran où l'organisation de l'armée secrète (OAS) a décidé de marquer cette journée par une ultime fusillade, sans doute de trop. Par conséquent les Oranais ont assisté à une journée cauchemardesque contrairement à leurs concitoyens qui ont manifesté leur exaltation pour la fin de l'occupation dans l'hilarité, et ce, à travers les quatre coins du pays.

Pour apporter quelques éléments pouvant aider à comprendre ce qui s'est passé ce jour-là, un bref retour en arrière est primordial. En effet, plusieurs hypothèses ont été avancées par les historiens des deux rives de la Méditerranée pour illustrer cette affaire. Celle qui semble correspondre au contexte de l'époque est celle de B.Stora, car elle résume l'état d'esprit des pieds-noirs à la veille de l'indépendance algérienne, il écrit à ce propos : « il semble impensable à la majorité de la population européenne de quitter leur pays natal, de concevoir une indépendance sous l'égide du FLN «. L'OAS n'a pas lésiné sur les moyens, aidée en cela par les pieds-noirs, pour parvenir à ses objectifs, notamment le regroupement de la population européenne dans une plate forme territoriale. L'idée en tout cas n'était pas née ex nihilo mais lors de la conférence de presse du général de Gaulle du 11 avril 1961 où la partition a été évoquée. Selon Xavier Yacono : « pour la première fois, de Gaulle élevait, de façon ferme, la menace de regroupement des populations qui resteraient fidèle à la France «.

La majorité des pieds-noirs avait par ailleurs la détermination inébranlable de livrer le combat jusqu'à l'ultime moment pour sauver l'Algérie française, notamment dans les grandes métropoles telles que Alger et plus spécifiquement Oran.

La violence des ultras avait franchi maintes fois le rubican lors des derniers mois de la présence française a été sans doute déterminante lors de la célébration de l'indépendance. L'historienne Michèle Villanueva n'essaye-t-elle pas d'expliquer l'événement en disant : « le 5 juillet ne serait-il pas le contrecoup des mois terribles que la population algérienne venait de vivre ? ».

Cependant, depuis les accords du cessez-le-feu, l'OAS n'a pas cessé de perpétrer des attentats dans le but de rééditer le basculement de l'armée française en sa faveur comme ce fut le cas le 13 mai 1958. A cet effet, la ville d'Oran a été considérée, par les ultras, la plus à même de relever ce défi. La raison invoquée était qu'Oran, par le nombre d'habitants français majoritaires dans la ville, il était plus facile d'atteindre l'objectif consistant à retourner le rapport de forces en leur faveur dans un délai succinct. Le général commandant la région oranaise, Joseph Katz, estime que l'OAS par sa politique de terre brûlée, ses assassinats, aurait pu déclencher une riposte des Algériens, obligeant les troupes françaises à intervenir pour protéger les Européens, et empêchant la mise en application sur le terrain du cessez-le-feu. Bien que le général Katz soit considéré l'ennemi numéro un des pieds-noirs, il n'en demeure pas moins qu'il était le plus dur dans le combat qui l'opposait aux Algériens, au début de la révolution, avant qu'il soit rappelé en France en 1958 pour ne pas avoir soutenu les événements du 13 mai. Il a expliqué dans son livre le plan qu'il avait mis en place, en 1957, pour en finir rapidement avec la rébellion algérienne le plus tôt possible. Il a proposé ensuite au général Salan (chef des armées à ce moment-là) d'étendre ce plan anti-guérilla pour, dit-il, écraser ceux qui voulaient bouter les Français d'Algérie. En revanche, dans ses fonctions du maintien de l'ordre à Oran face aux éléments de l'OAS, il a toujours recommandé à ses officiers de mener leur mission d'une façon diamétralement opposée à celle qu'ils avaient déjà employées jusque-là. Il l'avoue implicitement quand il écrit : « si nous faisions ce qui nous est imputé, l'ordre serait rétabli en 48 heures à Oran. N'ayant pas en face de nous des ennemis, mais des Français trompés et abusés, nous ne pouvons, nous ne voulons régler les problèmes par la force des armes ».

Cependant, à partir du cessez-le-feu, et profitant de l'étau desserré, les quartiers européens étaient difficilement contrôlables par l'armée française qui ne voulait pas verser le sang français. De l'autre côté, l'ALN ne trouvait aucun mal à contrôler les siens suivant l'engagement d'arrêt des combats qu'elle a signé. Cette situation a créé un climat de violence inouïe des ultras. Du coup, les Algériens vivaient continûment sous l'épée de Damoclès des exactions de ceux-là.

Le responsable de la sécurité de la ville, le général Katz, admet que les bévues des ultras allaient crescendo du cessez-le-feu jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. Il affirme que : « d'innocentes victimes continuent à tomber dans la proportion d'un Européen pour cent Arabes ; parmi les victimes nombre de femmes et d'enfants «. Néanmoins, ce chiffre n'est apparemment pas partagé par d'autres historiens à l'instar de B.Stora qui affirme qu'au mois de mai, à Oran, « quotidiennement, de 10 à 50 Algériens sont abattus par l' OAS. Certains musulmans quittent Oran pour rejoindre leurs familles dans les villages ou villes n'ayant pas une forte population européenne «. Quant à ceux qui étaient contraints de rester, la violence à laquelle ils étaient exposés n'épargnait ni femme, ni enfant. En parlant des Algériennes qui servaient dans les familles françaises comme Fatmas, le général Katz , confirme que celles qui osaient se rendre dans les quartiers européens le payaient de leur vie. Ainsi, ajoute-t-il « nombre d'entre elles n'en reviennent plus. On trouve leurs cadavres allongés au bord des trottoirs «. Le 15 mai, le chiffre de 15 femmes abattues a été enregistré pour la seule ville d'Oran.

Dans la dernière ligne droite pour parvenir à l'indépendance, le FLN a essayé tant bien que mal de retenir les Algériens qui voulaient venger les leurs. La difficulté était immense car il s'agissait de convaincre les gens de supporter les violences quotidiennes des ultras.

En fait, à des obus de mortier qui tombaient sur les quartiers algériens, où pour la seule journée du 26 mai, l'OAS a causé plus de 30 morts et une centaine de blessés, le FLN a organisé, selon Jean Monneret, des rapts en fonction d'un objectif simple : combattre l'OAS. D'ailleurs, le proverbe français ne dit-il pas que : « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise ».

Quant à d'autres bévues commises par d'autres Algériens, à vrai dire ceux que l'on nomme les maquisards de la vingt cinquième heure, le Général Katz l'explique comme suit : « Depuis le cessez-le-feu 126 FSNA(français de souche nord- africaine) ont déserté leurs unités en emportant armes et bagages. Ce qui est plus grave, c'est qu'ils ne rejoignent pas tous l'ALN et beaucoup vont grossir les bandes incontrôlables qui se livrent à des exactions de toutes sortes ».

Au fur et à mesure que la date du référendum approchait, et que les chances du basculement de l'armée en faveur de l'OAS s'amenuisaient, les ultras n'avaient qu'une chose en tête : casser l'économie algérienne. Au cours des différentes émissions radio pirates de l'OAS, la consigne de tout détruire était maintes fois donnée : « s'il faut quitter l'Algérie on la laissera dans l'état où les premiers colons l'ont trouvée en 1830 ». Jusqu' à la fin du mois de juin la destruction de toutes les infrastructures a été poursuivie avec le plus grand acharnement. En fait, tout ce qui est nécessaire et vital pour le pays : bâtiments et édifices publics, installations industrielles et portuaires et réseaux de communication.

Le 22 juin, par exemple, c'était au tour du palais de justice que les commandos OAS ont remis le feu après qu'il a résisté aux flammes la première fois. Dans la soirée c'était l'Hôtel de ville qui a été la proie des flammes. Même la bibliothèque n'a pas échappé au feu. La journée du 24 juin a battu tous les records selon le général Katz : « De tous les quartiers jaillissent des panaches de fumée et des flammes, prélude à l'explosion des réservoirs de mazout du port qui, le lendemain, plongera la ville dans une semi obscurité ».

Enfin, malgré le calme relatif observé les deux derniers jours du mois de juin suite à la création d'un comité de réconciliation, personne ne croyait, en son for intérieur, à un apaisement définitif de la situation vécue les mois précédents. C'est ainsi que le capitaine de l'ALN, Djelloul Nemmiche dit Bakhti a interdit, le 2 juillet, toute manifestation dans le centre ville avant le 5 juillet afin que les conditions soient réunies et que la fête se déroule sans anicroche.

Dès les premières heures de la matinée du 5 juillet, les Algériens se sont donnés rendez-vous pour manifester dans l'allégresse l'indépendance durement acquise. Aux environs de midi, des coups de feu sont tirés sur des Algériens qui voulaient hisser le drapeau algérien à la place d'armes. Cette fusillade a été sans doute celle de trop car la riposte ne s'est pas fait attendre non plus. Le bilan de la journée est lourd en vie humaine. En effet, pour brève qu'ait été la riposte( environ 30 minutes d'après le général Katz) à laquelle a participé des ATO (auxiliaires temporaires occasionnels) et même des civils algériens, le nombre de morts était tout de même important. Il y avait 25 morts parmi les Français (46 selon Fouad Soufi) et plus de 80 Algériens. Ainsi la colonisation s'est achevée comme elle avait commencé en 1830, c'est-à-dire dans le sang.

Sources:

Joseph Katz: «Honneur d'un général».

Xavier Yacono: «De Gaulle et le FLN».

Fouad Soufi: «La guerre d'Algérie dans la mémoire et l'imaginaire».

Le Nouvel Observateur: février-mars 2002.

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962 

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10 avril 2009

CORRESPONDANCE AU SUJET DU JOURNAL DU PERE DELAPARRE

Document transmis par J. F. Paya

Correspondance suite au journal du père Delaparre en

Algérie 1961-1962

Sujet : Fw: Bruno Etienne et de Laparre.

JF. P:

Familles de disparus du 5 Juillet (Viviane ; Jo ) et les autres j'ai besoin de votre avis sur ces éléments et sur le texte du RP Delappare  à rajouter aux dossiers "preuves" qui sont sur Google ("jean François paya")  cela conditionnera la suite des recherches qui se poursuivent aujourd’hui en Algérie via certains contacts réactivés NB j"ai expédié le dossier à J Monneret je suis prêt à collaborer avec toutes les bonnes volontés quelques soient les origines ; les opinions et les divergences

Bien cordialement  JF. P

Viviane:

Bonsoir Jean François 

        J’ai pris connaissance de votre message seulement ce matin, mon ordinateur était en panne. Sur le témoignage du Prêtre, je relève que le 5 Juillet à 11 h, il a fait un tour en ville et que tout était tranquille, je pense qu’il se trompe sur l’horaire et qu’il s’agit de 10 heures et non 11 heures, c’est l’heure ou tout a basculé au centre ville, je me trouvais Bd Seguin, la foule était surexcitée et les coups de feu ont commencés à retentir. 

Le centre ville Bd, Séguin, rue d'Arzew, place Jeanne d’Arc, le quartier juif, la grande poste ont payés un lourd tribut. Je sais par des témoignages que tous les quartiers ont été touchés. 

        Le 7 Juillet, je me suis présentée avec maman à l'hôpital d'Oran pour rechercher mon père, on nous a interdit l’accès, nous sommes restés à l’extérieur, j’ai discuté avec un journaliste américain qui m’a affirmé qu’ils avaient emmenés 1000 ou plus de personnes au Palais des Sports, que sont ils devenus ? Je n’en sais rien.

        J’ai su également par un militaire Français que l’armée Française était intervenue vers 17 heures pour charger les corps des victimes, il y a donc un charnier dont l’armée Française connaît l’emplacement, il s’agit de plusieurs camions soit plusieurs centaines de corps. Quant aux rivalités inter Algériennes seuls les autorités Françaises et Algériennes détiennent la réponse. 

        En tapant, ce texte, je n’ai pas pu retenir mes larmes 47 ans, la douleur de cette journée est toujours présente. 

Amitiés Viviane

JF. P

Chère Amie

        Désolé de vous avoir fait remémorer ces instants terribles moi j'étais à Ain-Témouchent et ne suis entré à Oran que le Dimanche 8 Juillet rechercher 2 amis (comme des frères) instituteurs qui avaient disparus (rien retrouvé! même pas la voiture j'étais cependant accompagné d'un de leur collègue responsable du FLN avec O de mission du s/préfet resté en place sous l'autorité de l'exécutif provisoire / L'ALN du Maroc arrivait aussi "pour rétablir l'ordre " et en réalité prendre le pouvoir grâce à la provocation que ses responsables avaient suscité ( mais cela su bien plus tard !) C’est eux qui avaient fait tirer vers 11h15 sur le défilé de scouts musulmans Bd Joffre et place Karghenta pour exciter la foule.

        Vous avez raison pour l'heure du père Delaparre et  il à du remonter avant 11 heures à st Eugène Pour le palais des sports aussi et  le stade F Duparc un seul rescapé retrouvé et pas d"archives mais des témoins musulmans qui eux n'ont pas  participé aux tueries  et pour certains pensaient mettre nos compatriotes à l'abris (selon eux )  Mais cela inconnu pour nos "historiens" ne jurant que par "les archives" si bien qu'en alignant des "enlèvements" signalés à certaines unités (aléatoire) on en est  arrivé à 365 victimes ! Mais on a pas eu les VRAIES ARCHIVES  relevées par le consulat de France; les 800 de Chevènement ;plus les isolés non déclarés à Oran (voir mon estimation d'hommes seuls à Oran 6500 )ce jour) et les 440 "plaintes" du consul Herly qui avait oublié qu"une plainte pouvait être multipliée par X  ( une famille)  2 pour moi !   Enfin le document du 5 juillet d'Oujda retrouvé bien plus tard par le 2em bureau militaire d'Oran  Que dire encore de ces familles qu'on a fait taire tant coté Algérien que Français en jouant sur le risque de mettre en danger "des disparus" alors qu"une négociation secrète aurait été menée !!! 

        Voila pourquoi je déplore qu'un travail collectif n'est  pas été mené au lieu de sortir du papier chacun de son coté. Mais rien n'est perdu et forcément la synthèse se fera.

Amicalement  Jean François Paya

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962  

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