SOUTENONS L'ADJUDANT FONTAINE (SUITE)
Une autre lettre au maire de Marseille
Monsieur le Maire,
Vous avez publiquement, et sur toutes les chaînes des médias, accusé l’Armée qui a déclenché un feu de broussailles après avoir tiré, à balles traçantes, lors des exercices d’entraînement au camp de Carpiagne.
Connaissant votre affection pour Marseille, vous avez dû avoir très peur en voyant le feu arriver aux portes de la Cité. Très en colère, vous avez demandé lors de ces interviews, une punition exemplaire pour le « contrevenant » qui avait commis « une stupide erreur » en entraînant ses hommes dans cette région à risques en cette période.
Mais pourquoi crier si fort aujourd'hui contre notre Armée , alors que votre silence complaisant nous a atterrés lorsque, quelques jours plus tôt, le 14 juillet exactement, ce sont des bandes de vos cités dites défavorisées qui ont mis Marseille en feu créant des incendies - quatorze selon La Provence – tout près des habitations et simultanément aux quatre coins de la ville.
Ces bandes de jeunes ou moins jeunes avaient volontairement mis en péril la vie de vos administrés puisqu’ils avaient jugé important d’allumer leurs incendies près des habitations et leur dessein, à n’en pas douter, était de tuer sans distinction d’âge ou de sexe.
Nous savons tous et vous aussi certainement, que, ce faisant, ils répondaient à un appel, sur Internet, de ces immigrés qui peuplent la France mais la haïssent autant qu’ils haïssent les français.
Comment se fait-il, qu’après ces violences, autrement plus graves, le premier magistrat que vous êtes, ne se soit pas révolté contre ces hordes de dangereux pyromanes ? Vous aviez pourtant matière à demander aux Chef de l’Etat de sévir avec la plus grande fermeté et à l’Armée, Gardes mobiles et autre CRS, de les déloger manu-militari afin de les traduire devant la justice française.
Vous avez préféré passer sous silence les débordements qui s’étaient déroulés dans votre ville, et « vos médias » se sont contentés d’annoncer le nombre de voitures incendiées dans tout l’hexagone, précisant, comme s’il s’agissait d’une banalité, que le bilan avait été bien supérieur à l’année précédente pour la même occasion. Par contre, ayant trouvé un coupable tout désigné pour "noyer le poisson de la veille", en la personne d’un honnête soldat qui entraînait ses hommes, vous êtes apparu comme par enchantement, drapé dans votre indignation, réclamant réparation à la stupide Armée qui avait osé menacer Marseille.
A vous regarder piquer vos colères devant toutes ces caméras qui passaient près de vous, nous en avons eu le sang tout retourné comme on dit chez nous en Provence. Car nous, aussi, nous sommes très en colère ….. Contre vous Monsieur Gaudin. Car nous sommes marseillais et nous aimons Marseille autant, sinon plus, que vous. Et Marseille n'est pas seulement qu'un ramassis de voyous qui sèment la terreur dans Notre ville, Monsieur, elle nous appartient également. Mais il nous semble que vous êtes bien plus zélé à protéger vos délinquants, même s’ils sont des assassins en herbe, qu’à protéger et défendre tous vos administrés. Ne verriez-vous en eux que des voix électorales potentielles qui vous aideraient à préserver votre siège lors des futures consultations qui auront lieu dès les premiers mois de 2010 ?
Nous vous rappelons que, nous aussi, nous votons. Et nous sommes nombreux à être fatigués de lutter contre cette délinquance qui a envahi notre ville. Nous vivons dans l’insécurité la plus totale à Marseille pendant que vous faites des effets de manches et poussez des coups de gueule pour attirer l’attention des marseillais et des pouvoirs publics contre un homme, un soldat de France, dont le courage et l’honneur ne sont plus à prouver.
Votre théâtralisme, votre partialité, votre irresponsable attitude, nous font honte. Ces deux affaires ayant eu le même résultat : des incendies, l’un causé volontairement, l’autre accidentellement dans l’exercice d’une profession, il est encore temps que vous en appeliez à l’Etat, aux ministres et à tous les médias pour revenir sur vos déclarations tonitruantes et rétablir la vérité.
L’adjudant Fontaine, de la Légion étrangère, en entraînant ses hommes aux futurs combats qu’ils livreront contre les ennemis de la France d’abord et de la paix dans le Monde en général n’est pas responsable, SEUL, de cet accident terrible, soit, mais non criminel. Vos protégés, eux, ont provoqué des incendies criminels et vous ne les avez, en aucune manière, condamnés ni poursuivis. Y aurait-il, pour la ville de Marseille que vous représentez, deux sortes d’administrés ? Deux poids, deux mesures ? Des blancs coupables et des immigrés innocents ?
Nous attendons rapidement votre réponse, Monsieur le Maire.
Nobeline
la Provence du 15 juillet 2009
Un de nos compatriotes a eu l’insigne honneur de recevoir une réponse à la lettre ouverte qu’il avait envoyée à J.C Gaudin, suite à l’article paru dans Les Petits échos. Le maire, dans son e-mail, a pris le soin de joindre à son envoi le message qui lui était parvenu ce qui ne laisse pas de doute quant aux questions qui lui étaient posées. Il louvoie le maire de Marseille ! Il sait bien le faire, ça !
Et puisque vous avez décidé de stigmatiser ses immigrés, il vous répond qu’il ne veut pas stigmatiser votre armée, mais comprenez-le comme vous voudrez. Cette réponse est le reflet du personnage, un acteur dramaturge qui aurait eu son rôle dans une comédie de Pagnol s’il ne s’était piqué de politique. C’est à s’y méprendre, une véritable galéjade marseillaise.
En fait, la teneur de son message tient en peu de mots.
« Moi, je fais le canard, mais toi, ne touche pas à mes potes, s’il te plait ! Laisse payer l’Armée et, comme il nous faut un coupable, l’adjudant Fontaine nous fera l’affaire et sera poursuivien justice ! Je persiste et je signe.»
Ah ! Quelle douleur de voir Marseille si mal lotie, vraiment !
LA REPONSE DE GAUDIN
Madame, Monsieur,
Je fais suite à votre mail concernant l'incendie des quartiers Sud Est de Marseille, par lequel vous m'avez fait part de votre douleur de voir disparaître toute une partie des espaces naturels Marseillais. Ce drame qui trouve sa source dans l'inobservation des plus élémentaires mesures de prévention des incendies nous a tous affecté et a motivé une légitime colère pour tous ceux qui comme moi ont vécu cette nouvelle nuit de cauchemar. La visite du Premier Ministre François FILLON, accompagné des ministres de l'intérieur et de la défense, témoigne de la solidarité nationale qui s'exprime en de pareilles circonstances.
L'action combinée des Marins Pompiers de Marseille, des Services Municipaux, des Sapeurs Pompiers et des Services de l'Etat a permis d'éviter des pertes humaines ou la destruction de zones d'habitationsentières et je leur adresse toutes mes félicitations et mes remerciements. Au delà, de la mise en cause personnelle du ou des responsables, que la justice ne manquera pas de poursuivre, il faut dès à présent en tirer des leçons pour l'avenir et recréer ces espaces naturels auxquels nous sommes tant attachés.
Comme l'a annoncé le Premier Ministre, l'armée participera aux travaux de reboisement et de protection de ces espaces meurtris. Sans remettre en cause la nécessité pour notre pays d'organiser sa défense et quelle qu'en soit l'origine, ce drame touche l'ensemble des Marseillais. Il ne doit pas servir à stigmatiser telle ou telle catégorie de personnes, mais plutôt à dénoncer les imprudences et négligences dont nous pouvons tous être les auteurs. La création de pistes DFCI, l'obligation de débroussailler, les respect des règles d'urbanisme et plus largement une prise de conscience générale doivent nous permettre de lutter contre ce fléau qu'est le feu dans la forêt méditerranéenne. Vous remerciant pour votre message et souhaitant ne plus avoir à connaître ce genre de drame, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Jean-Claude GAUDIN
Maire de Marseille
Vice Président du Sénat
Document transmis par José Castano.
« Coup de gueule »
Chers amis, chers contacts,
Avec l’autorisation de l’intéressée, je vous transfère le « coup de gueule » d’une maman dont le fils, sous-officier dans la Légion, est un camarade de l’adjudant FONTAINE, mis en examen pour l’incendie involontaire causé lors d’une séance de tirs.
L’ancien militaire d’active que je suis ne saurait demeurer indifférent à ce déchaînement de violences verbales proférées par le maire de Marseille à l’endroit de ce sous-officier de retour d’Afghanistan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations. Monsieur GAUDIN serait plus inspiré de réserver ses diatribes à la racaille qui sévit impunément dans sa ville et qui, non contente d’avoir transformé bon nombre de quartiers Nord de Marseille en zones de « non droit » où elle règne en maîtresse des lieux, tend désormais à imposer sa loi dans toute la Cité Phocéenne. Et tandis que certains, issus de l’immigration, se plaisent à cracher sur le drapeau tricolore et à conspuer la Marseillaise, d’autres hommes (des vrais, ceux-là), issus également de l’immigration, se préparent avec une réelle abnégation à guerroyer en Afghanistan, conscients des sacrifices qu’ils devront consentir… et prêts à mourir si la Légion le leur demandait. Et cette déclaration du Colonel – Prince AMILAKVARI, héros de la Légion étrangère, tué à El-Alamein devrait tempérer l’ardeur belliqueuse de nos matamores : « Nous autres, étrangers, n’avons qu’une seule manière de remercier la France pour l’accueil qu’elle nous a réservé : mourir pour elle ! »
Mesdames et Messieurs les politiques, de grâce, abrégez le tourment de ce sous-officier de Légion. Il serait injuste de le traiter en « paria » alors que ses qualités humaines font l’unanimité de ses pairs. Votre conscience devrait vous désolidariser du Maire de Marseille en refusant de vous corrompre dans ces mêmes contradictions, parce que, pardonnant ou tolérant là des actes de banditisme et condamnant ici une faute accidentelle, elle cesserait d’être conscience pour se faire complice.
En vous remerciant – José CASTANO
(joseph.castano0508@orange.fr)
Je suis écœurée par les déclarations de GAUDIN (et la clique de ministres), beaucoup plus prompt à fustiger la Légion Etrangère dans l'éventuelle responsabilité d'un adjudant quant à l'incendie aux portes de Marseille, qu'à rétablir l'ordre parmi les bandes d'immigrés (des jeunes...) qui mettent sa bonne ville, comme bien d'autres partout en France, à feu et à sang au moindre prétexte : 500 voitures incendiées à Marseille, histoire de fêter le 14 juillet. Quotidiennement des bus, des écoles, des commissariats incendiés dans le plus grand silence des médias, et sans aucune sanction des coupables la plupart du temps. Mais quand il s'agit d'exercice d'entraînement dans un camp militaire, on ne perd pas de temps pour sanctionner l'adjudant aussitôt révoqué. Sans vouloir minimiser une éventuelle responsabilité que l'enquête devra déterminer, il convient de préciser que l'adjudant mis en cause est un courageux combattant ayant participé au conflit Afghan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations et de la médaille du Courage et du Dévouement pour acte de bravoure dans le civil. Il n'aura droit évidemment à aucune indulgence car il ne fait pas partie des hordes de nos banlieues.
Quant aux responsabilités qui incombent aussi aux communes de veiller au débroussaillage, aux associations de soi-disant protection de la nature qui s'opposent au tracé de zones coupe-feu, aux mairies qui accordent des permis de construire de complaisance dans des zones à risques, là, l'enquête promet d'être longue… Enfin, petite précision supplémentaire, nos soldats s'entrainent "avec les moyens du bord", c'est à dire, avec un matériel souvent désuet et dépassé, faute de budget. Il faut savoir que nos hommes sont envoyés au casse-pipe sous-équipés, et font pitié, quand ils ne font pas rire les soldats d'autres nationalités engagés avec eux en Afghanistan, ou ailleurs. FOUTU PAYS QUE CE PAYS DE FRANCE, PAR L'INCURIE DE DIRIGEANTS PRIVILĒGIĒS QUI TIENNENT LE HAUT DU PAVE ET MEPRISENT LES HEROS.
Furieusement – Monique GAGEAN