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28 janvier 2010

ALGER ET L'ALGEROIS

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                  Alger ville à flanc de coteaux entourée de verdure : la Bouzaréa et la basilique Notre Dame d'Afrique, fort de l'empereur, le bois de Boulogne et Kouba jalonnent la ligne des hauteurs qui s'abaissent graduellement vers le sud est.

            Au 6èm Siècle: Alger s'appelle Icosium mais disparaît ensuite dans la tourmente des invasions. Sur ces ruines viennent s'établir les tribus de Beni-Mezrana, dont l'un des chefs fonde au 10è siècle une ville nouvelle : El-Djezaïr. Puis on n’entend plus parler d’Alger entre les 10èm et 15èm siècle.

            Au début du 16èm siècle : les espagnols réussissent à prendre la citadelle. En 1509, Pedro Navarro fait élever le Penon, forteresse qui tient la ville à la distance de 300 mètres sous la menace des canons.
            Pour se délivrer de cette menace, les algérois appellent les frères Barberousse, corsaire de la méditerranée orientale. Le témoignage le plus important et le plus vivant de la vieille Alger turque, c'est la Casbah : située 118 mètres au dessus du niveau de la mer, surpeuplée, avec ces lacis de ruelles, d'escaliers et d'impasses où les voitures n'ont pas accès, parcouru par un mouvement incessant de mulets chargés de couffins.

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            Les turcs commencèrent sa construction en 1516, la terminèrent en 1590. A partir de 1830 l'Alger française s'est faite au jour le jour.
En 1950 la ville s'étend tout en longueur : constructions presque ininterrompues sur + de 16 km du nord au sud… de la Pointe Pescade à Hussein Dey et même à Maison Carrée. Le centre de gravité de la ville, qui fut d'abord la Place du gouvernement alors dite "place du cheval" en raison de la statue équestre du Duc d'Orléans, qui tournait le dos à la mer se déplaça peu à peu et se fixa ensuite au boulevard Laferrière.

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            Dans le port transitent les marchandises en provenance ou à destination de l'intérieur du pays. La ville est alors le centre de commandement de l'Algérie commerciale et des sièges des sociétés industrielles et financières les plus importantes.
            En 1954: Alger prends la 1ère place pour le commerce des vins, des céréales, du tabac, des primeurs, des cuirs et peaux, des tissus, et des bois.

            Son industrie compte plus de 20 000 ouvriers.

            Elle est aussi la capitale pour sa population qui augmente sans cesse en comptant Mustapha, faubourg jusqu'en 1871, commune distincte de 1871 à 1924, rattachée à la ville mère on y comptait :

En 1876 : 61 552 habitants
En 1886 : 77 506 habitants
En 1891 : 105 227 habitants
En 1911 : 162 655 habitants
En 1926 : 264 232 habitants
En 1950 : 315 210 habitants
            Sans compter les communes adjacentes faisant corps avec Alger : Birmandreis, Bouzaréa, El-Biar, Hussein Dey, Kouba, Maison Carrée, Saint Eugène. Après la seconde guerre mondiale, cette banlieue regroupe 100 000 habitants.

En 1950, les français d'Algérie représentent 60 % de la population de la ville.

Alger se caractérise aussi par une distribution des groupes ethniques en quartiers distincts :
            * Les Italiens à la Marine.
            * Les Espagnols à Bab-el-Oued.
            * Les Juifs de la rue de Lyre.
            * Les Musulmans de la Casbah et du Hammah.
            * Les français sont plutôt concentrés sur le parcours et au voisinage de l'artère principale, la rue d'Isly prolongée par la rue Michelet.

            En quittant Alger vers Cherchell, le petit massif du Sahel se présente aussi dans un cadre de collines, dans les villages avec leurs maisons étroitement rassemblées comme toujours autour de l'église, des petits cultivateurs se consacre à la culture du blé , de la vigne et surtout des arbres fruitiers, des fleurs et des légumes.

            Blida est une banlieue paisible pour les algérois, encadrée par des jardins d'oliviers, de mimosas, d'orangers, et de rose. La ville est surnommée "Ourida" : la petite rose. Elle a été fondée en 1553 par Ahmed-El-Kebir avec le concours d'émigrants andalous qui importèrent dans la région la culture de l'oranger et l'industrie de la broderie sur cuir. Reconstruite après un tremblement de terre en 1825, Blida fut occupée définitivement par l'armée française en 1839.
            * En 1950, la population était de 61 600 habitants.

Retour trois grands départements. 

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Commentaires
P
C'est tjours avec beaucoup d'émotion de se retrem-<br /> per dans notre " histoire " d'ALGERIE. Nous n'arri<br /> -vons pas à faire "le deuil" de la séparation de <br /> notre pays si beau jadis et pourtant, il faut s'y<br /> adapter. Merci pour le site.
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