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18 mai 2010

13 MAI 2010

Le_h_risson

Aujourd’hui, jour de l’Ascension. Nous, repliés d’Algérie, venons nous recueillir au sanctuaire de NOTRE DAME DE SANTA CRUZ à Nîmes.

         Cette fête chrétienne célèbre l’Ascension du Christ 40 jours après Pâques. Ce jour-là, Jésus  ressuscité, monte au ciel pour  s’asseoir à la droite de Dieu, le Père, d’où il juge et jugera les vivants et les morts. C’est sa dernière apparition …officielle sur terre.

         Pour nous, Pieds-noirs, c’est un sinistre anniversaire aussi que ce putain de 13 Mai, surtout depuis celui de 1958.

         Nous descendons avec fierté, en ligne directe, de sacrés bonshommes, expatriés d’Europe par la guerre et par la faim, mais travailleurs acharnés aux mains calleuses, et artisans conscients de la chance que le ciel leur donnait de transformer une terre aride et caillouteuse en paradis sur terre, (il n’existait pourtant ni aides sociales, ni allocations familiales, ni surtout de profiteurs bigames ou multigames, fainéants, menteurs et rusés).

         130 ans plus tard, nous avons été extirpés et jetés aux quatre vents de l’histoire de cette (notre) terre FRANÇAISE par la volonté d’une équipe de salopards et de collabos, aidés officiellement par la force des mitraillettes et la volonté référendaire de la France d’en face, de l’autre côté de notre Méditerranée.

Cette date symbolise aussi notre naïveté d’avoir appelé le 13 Mai 1958, (Pour nous défendre et nous protéger) un triste sire, mais un sacré enfoiré professionnel du poker menteur, lequel (à mon modeste avis) si Dieu l’a jugé sur ses actes, a du l’étaler sur le grand barbecue de Satan, où il reste encore de la place pour ceux qui oseraient se référer encore de cette ordure.

         Dans le « Pater noster » nous demandons journellement à Dieu de  pardonner nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.

         Dans sa grandeur, j’espère qu’en notre nom à tous, il sera indulgent, car nous ne pouvons pas et ne savons pas effacer cette offense qui restera l’exception qui confirme la règle de notre foi. Et dans « Notre Credo et notre confiteor » nous demanderons « pardon » de notre attitude, même s’il nous a dit que « la vengeance lui appartient » De toutes manières si une  période de purgatoire nous était imposée, nous la vivons journellement sur notre terre.

Nous avons été honteusement trompés avec cette voix chevrotante que nous avions pris pour de l’émotion et qui n’était en fait que le signe d’une sénilité avancée et d’une haine dissimulée envers notre communauté Française d’Algérie.

         Cette hypocrisie historique dure depuis 52 ans.

         Jusqu'en 1999, les documents officiels faisaient seulement référence au conflit en parlant d’opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord». Maintenant c’est bel et bien de la Guerre d’Algérie que nous devons parler.

         Ce devoir de mémoire est essentiel pour la France. Car, entre les pieds-noirs Français d'Algérie, (un million à l'origine, pas loin de trois millions aujourd’hui), les Harkis et leurs descendants, cela fait en tout cinq millions d’électeurs en puissance pour qui l'Algérie reste une blessure à cœur ouvert, et cette seule réalité, devrait donner à réfléchir à nos gouvernants encore  nostalgiques de cette époque maudite et surtout à ceux qui acceptent passivement que des films Algériens produits et financés par la France à 80% passent en vedette au festival de Cannes de cette année..

         Si à ce jour, la France a reconnu cette guerre, c’est au seul avantage de nos ennemis car seuls ont été reconnus officiellement les actes individuels commis par nos militaires (les vrais, pas ceux de la FNACA) à l’encontre de ces enfoirés.

         L’amnésie et l’oubli des massacres d’européens et d’algériens, l'abandon des harkis et celui d’Algériens fidèles à la France (car il y en avait, croyez-moi), est occulté et passé sous silence volontairement par nos propres historiens auxquels se joignent, hélas, certains de nos propres historiens pieds-noirs qui se reconnaîtront d’eux-mêmes, car nous, nous les connaissons. Il est vrai que parfois l’objectivité passe par les arcanes du courant progressiste et surtout  anti réalité (de mon poing fermé seul jaillit le majeur à leur intention).

         Mais le jour est proche où la justice des hommes sera en parallèle avec cette de Dieu.

         En attendant, avec raison, on s’élève unanimement contre certains évènements tels la tempête Xynthia, laquelle le 28 février dernier, a causé des dégâts considérables en tuant une cinquantaine de personnes et en s’acharnant sur la petite commune de la « Faute sur mer »

         Toute la nomenklatura de l’Etat s’est déplacé, pensant que leur seule visite suffirait à leur donner bonne conscience et à apaiser les esprits locaux.

         Nous aussi nous avons eu notre « Faute sur mer » celle de notre mère »La France » qui nous a ignominieusement et sciemment trompé, avec une préméditation diabolique et malheureusement ceux qui s’en sont émus ont été passés, pour certains par les armes, et pour d’autres, incarcérés en temps, longtemps.

         Certes,  nous déplorons ces victimes et dégâts dus à Xynthia, mais qui déplore ce tsunami qui nous a livré pieds et poings liés à la vindicte des fellaghas et à l’opprobre de nos propres concitoyens Français.

         Qui déplore nos milliers de morts et la razzia de nos maisons, de nos modestes avoirs pour 90% d’entre nous, durement acquis par nos parents de leurs mains ensanglantées ? Les autres 10% avaient eu le temps de réfléchir et de se mettre à l’abri sous d’autres cieux.

         Pourtant en droit international et humanitaire, selon les Conventions de Genève,  la dépossession des biens d’une catégorie d’une population constitue un crime de guerre surtout si elle est de nature à causer des pertes sévères ou des dommages graves à cette même population. Il est sensé protéger les personnes, victimes de ce conflit.

Il peut arriver que des civils prennent les armes pour s’opposer à des forces complices, on parle alors de résistance et ceux qui résistent considérés  comme des terroristes. Tu parles ! L’auto défense de la protection d’une population, comme la notre, (Rapatriés d’Algérie) déracinée contre son gré, n’était qu’un mirage OAS…IEN, mais il a eu le mérite d’exister.

         Que d’éléments hostiles n’avons-nous pas eu à affronter, non seulement contre le FLHAINE, mais aussi contre une intelligentsia de gauche qui s’honorait d’aider le dit  FLHAINE. Quelques noms, en vrac : Maurice AUDIN, assistant de mathématiques français à l’université d’Alger, membre du Parti communiste algérien (PCA) et militant de la cause anticolonialiste. Docteur Frantz Fanon, Antillais, qui s’engagea auprès de la résistance algérienne et eut des contacts avec certains officiers de l'ALN (Armée de libération nationale) et avec la direction politique du FLN Il donna sa démission de médecin-chef de l'hôpital de Blida en novembre 1956 au gouverneur Robert Lacoste, et fut expulsé d'Algérie en janvier 1957.

         Dès 1956, Jean-Paul Sartre et la revue Les Temps modernes prenaient parti contre l’Algérie française et soutenaient le désir d'indépendance du peuple algérien. . En 1960, lors du procès des réseaux de soutien au FLN, il avoua être un « porteur de valise » du FLN. Cette prise de position n'était pas sans danger, son appartement fut plastiqué deux fois par l'OAS .

         D’après  LE CRAPOUILLOT N° 109 de juin 1992, Le réseau Janson vit le jour, le 2 octobre 1957. Auparavant, on n'avait eu à déplorer que des initiatives et prises de position personnelles. Des noms tristement célèbres reviennent à l'esprit : Mandouze et ses amis, l'aspirant Maillot, sa désertion et son camion d'armes, Rousset , le premier Européen qui aida le FLN en métropole ; Etienne et Paule Bolo ; les Chaulet : Pierre, médecin, Colette, Anne-Marie, la fiancée de Salah Louanchi, chef du FLHAINE en France.

Quatre journaux prirent parti pour la rébellion : L'Express, France-Observateur, Le Monde et Témoignage Chrétien. Chaque événement un peu spectaculaire était mis à profit par ces intellectuels merdiques imprégnés de faux humanisme et d’ultra communisme.

         Albert Camus, natif d'Algérie, fut un défenseur des droits algériens dans les années 1940, avant de refuser de prendre position pour l'indépendance avec cette phrase célèbre prononcée à Stockholm en 1957 : « Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère ».

         Après Vichy et la collaboration, l'Algérie! L’autre tabou de l'histoire française du XXe siècle est en train de tomber. Cela a pris du temps : attachée à la haute image qu'elle a d'elle-même, la France a souvent souffert d’amnésie au cours de son histoire.

         « Les points communs entre Vichy et la guerre d'Algérie sont nombreux. D'abord par la durée de l'oubli qui, dans les deux cas, a duré une quarantaine d'années. Ce chiffre correspond à un changement de génération, mais aussi au délai minimum de 30 ans avant l'ouverture des archives qui a donné de nouveaux éléments à se mettre sous la dent aux historiens. Pendant quarante ans, la guerre d'Algérie a été une guerre qui n'osait pas dire son nom ».

         Dès le début, en 1954, il y a eu la volonté de minimiser le conflit. Le gouvernement parla d'«insurrection» et de «rebelles» face auxquels on «rétablit l'ordre républicain». À partir de 1956, on parla des «événements d'Algérie» : comment parler d'une guerre avec l'Algérie, puisque celle-ci se composait de trois départements français à part entière?

Ces 5.000.000 de personnes que nous représentons à présent se manifestent déjà lors des échéances électorales et donnent à certains des sueurs froides. Sachez, Messieurs que nous ne manquerons pas de nous manifester avec encore plus de véhémence, lors des prochaines élections Présidentielles ou autres.

     Les divers gouvernements français ont procédé de 1961 à ce jour à l'effacement des Français d'Algérie, de leur œuvre et de leur peine, injustement, sournoisement, attitude indigne d’une nation qui se veut démocratique.

         Notre cas est simple : Nous Pieds-noirs sommes une épine dans les pieds de ceux qui les ont d’une couleur différente des nôtres. Nous  gênons comme gêne la mémoire de l'Algérie Française, ce pays travailleur, constructif où la joie de vivre était évidente.

         Les Pieds-noirs (parlons de nos chers et regrettés petits vieux) ont joué aussi un rôle de premier plan dans la Libération de la France en 43-45. Mais personne n’évoque ni honore leur mémoire. Bande d’amnésiques volontaires et de faux jetons. Tout le monde oublie avec une attitude de faux culs notre action à Monte Cassino, dans les combats d'Italie, notre débarquement sur les plages de Provence, nos  20 000 morts et 32 000 blessés de cette grande guerre.

         Il nous reste le souvenir de l'œuvre de nos pionniers et le prix énorme qu'ils ont payé en sueur et en sang pour mettre en valeur les marais et les steppes de l'Algérie. L'annulation illégitime de l'Art 4 de la Loi du 23 février 2005 en a pris soin. Rien de positif soi-disant dans cette œuvre, que la mise en exergue d’un colonialisme abusif.

      

         Il nous restait donc jusqu'il y a peu d'années cette revendication d'un génocide pied-noir. Un rapport de septembre 2006 mandaté par le Quai d'Orsay dit " Rapport Villepin " (un pied-noir né à Rabat au Maroc), fut immédiatement commenté à notre détriment par "L'Express" en contestant la réalité des chiffres. Ce n’était plus ni 20 000, ni même 10 000 mais seulement 2000. Nous étions des fabulateurs.

         D'où viennent les chiffres fantaisistes et mensongers? Que vaut la méthodologie d'un dénombrement nominatif de nos disparus, morts ou enlevés?

      

         Pour les seuls massacres d'Oran du 5 juillet 62, un consensus s'est formé depuis longtemps parmi les témoins et les enquêteurs, notamment depuis l'énorme travail de Madame Geneviève de Ternant paru aux Editions Gandini, pour accepter un chiffre de l'ordre de 3000 à 3500 victimes.)

      

         Marc Leclair, le fondateur de l'AFSED, l'avait reconnu. Il avait réussi après un effort de plusieurs années à établir 3 500 dossiers en dépit des archives qui lui demeuraient fermées. Dans une interview avec Marc Babronski, paru dans France Soir du 17 avril 1982, il concluait que de meilleurs moyens lui auraient probablement permis de réunir 5 à 6 000 dossiers et qu'à force de vivre avec cette question il en était arrivé à la certitude que 9 000 Européens au moins avaient disparu après le cessez-le-feu. Presque trois fois plus que ces minutieux décomptes.

         Que valaient les dossiers des visiteurs de la Croix Rouge en Algérie en 1962 qui, faute de pouvoir se déplacer librement, n'avaient pu que rapporter des rumeurs d'européens civils et militaires mourant dans des camps inaccessibles et de jeunes filles et garçons pieds-noirs peuplant des bordels de l'ALN. (Conclusion reprise et citée)

         On nous fait minimiser nos pertes et laisser les pertes du FLN gonflées à l'extrême, non pour témoigner de la valeur de nos armes mais pour mieux préparer une repentance nationale.

         Jacques Chirac en rendant hommage aux Harkis, le 25.09.2001 avait avoué : La France en quittant le sol algérien, n'a pas su empêcher le massacre des harkis. Elle n'a pas su sauver ses enfants.»

         Mais il y a aussi notre communauté, Monsieur l’ex Président, et pas seulement nos frères les Harkis, et ces mots prononcés sont l’aveu officiel d’une responsabilité de la France à notre égard.

         Nous n’oublierons jamais, soyez-en persuadés et les candidats à une investiture, nécessitant de notre apport électoral, non plus !

Une nation qui produit de jour en jour des hommes stupides achète à crédit sa propre mort spirituelle Martin LUTHER KING

LE HERISSON  du 13 mai 2010

Retour coups de cœur.

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Commentaires
L
Poème d'encouragement pour ceux qui passe par des moments d'épreuves, <br /> Dieu nous aime.<br /> <br /> Des pas dans le sable ( Ademar de Barros )<br /> <br /> Une nuit, un homme fit un songe.<br /> Il rêva qu'il marchait en compagnie de Jésus, sur la rive.<br /> À chaque scène, il remarquait une double trace de pas dans le sable, la sienne et celle de Jésus.<br /> Quand la dernière image s'effaça, il repensa aux traces de pas et s'aperçut qu'à diverses reprises, <br /> le long du sentier, <br /> <br /> il n'y avait qu'une seule empreinte de pas dans le sable.<br /> <br /> Il se rendit compte que cela correspondait aux moments <br /> les plus sombres et les plus tristes de sa vie.<br /> <br /> Il s'adressa à Jésus :<br /> "Seigneur, dit-il, tu avais dit que tu m'accompagnerais tout le long de la route. <br /> Mais je constate qu'aux heures les plus pénibles de ma vie, <br /> je ne puis retracer qu'une seule série d'empreintes sur le sable.<br /> Je ne comprend pas qu'au moment où j'avais besoin de toi, tu m'aies délaissé ".<br /> Jésus répondit :<br /> "Mon enfant, je t'aime et je ne saurais t'abandonner.<br /> Aux jours d'épreuves et de souffrances, quand tu ne<br /> vois qu'une trace de pas, c'est que je te porte dans mes bras".
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L
Que vous faut-il pour vous faire réagir. Si je vous emmerde dites-le moi, j'irai voir ailleurs si j'y suis
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L
Reçu d'un ami pour mes amis:<br /> AH QUE OUI !!!!! C'est trop bon....... <br /> Objet : Il faut se lancer dans l'enterrement des cochons.....Si cela pouvait marcher!!!!.<br /> <br /> A Séville le gouvernement a accepté de vendre un terrain à un groupe de musulmans pour la construction d´une mosquée. Un autre groupe, celui-ci d´habitants bien espagnols et ne désirant pas une autre mosquée, a trouvé une solution géniale: au milieu du terrain, ils sont allé enterrer un gros cochon et se sont arrangés pour que cela se sache publiquement. La loi islamique ne permet pas de contruire une mosquée sur un lieu souillé par du cochon, et donc <br /> les arabes ont dû renoncer.<br /> Cliquez sur le lien plus bas, vous verrez quelques photos de l’évènement………<br /> Sacrés Espagnols!....<br /> Déjà les Israéliens ont utilisé cette stratégie depuis 2004…ils ont mis dans tous les autobus d’Israël une boite contenant de la graisse de porc et l’on fait savoir; si un kamikaze se fait sauter dans un autobus, il risque d’avoir de la graisse de porc projetée sur le corps et ainsi ne pourra accéder à son paradis….il n’y a plus de kamikaze dans les autobus en Israël !<br /> <br /> Lien avec photos, ci-dessous.<br /> <br /> http://www.forodelguardiacivil.com/web/viewtopic.php?p=245763<br /> Posté par Le herisson | Mercredi 26 Mai 2010 à 08:39
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