Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
20 juin 2010

NOTRE VIE "LA-BAS" 5

Pierre Salas- CHAPITRE 5-

         En Algérie, à cette époque, une autre de nos passions, était le football. A Alger, Constantine, Oran, Sidi-Bel-Abbès (où ils avaient la chance de posséder le meilleur club d'Afrique du Nord et aussi le plus titré, le S.C.B.A, Sporting Club Bel-Abbésien, dont pratiquement les 2/3 de l'équipe étaient régulièrement retenus en sélection . (Avec les CALATAYUD, BENYAMINA, GROS, MARION, SALAS..Etc)

         Avec le SCBA, d’autres grands clubs comme le F.C.Oran, l’USMO, l’ USMBA, le GALLIA d’Alger et d’Oran, le FC BLIDA,l’OHD, le MOC de Constantine ) se donnaient des sueurs froides, lors de leurs joutes.

Dans ces clubs, nous avions aussi de grands et brillants joueurs, tels  les frères Bendimered, les MOUSSA, CARISIO, BOUDJELLAL, BOTELLA, MEFTAH, les frères PAPALLARDO, SANTIAGO et tant d’autres dont les noms s’estompent dans ma mémoire.

Nous avons eu l’honneur de voir l’un de nos clubs, l’USMBA, entraîné par un monument du football Français, notre perle Noire nationale, Larbi Ben Barek.

         Les événements d'Algérie, n'empêchèrent nullement le déroulement des championnats régionaux, car une sorte de consensus existait entre les équipes qui les composaient. Le dernier champion en date, fût bien entendu notre SCBA, dont le souvenir perdurera longtemps dans les mémoires de ceux qui l'ont connu et aimé.

         Jusqu'à l'indépendance, tous les clubs, pourtant composés de sportifs de toutes confessions, donnèrent le meilleur d'eux-mêmes, tant l'amour des couleurs qu'ils défendaient était supérieur a l'ostracisme ou au racisme dont pieds noirs et musulmans étaient injustement accusés. Il est vrai que ces notions, qui ne concernaient qu'une minorité, avaient peu de place dans notre vie de tous les jours tout en étant régulièrement accréditées par une certaine presse et cette intelligentsia de bas étage déjà évoquée.

         Cette passion qui nous animait en Algérie, nous l’avons  reportée, en France, sur d’autres belles équipes et d’autres grands joueurs qui eux aussi nous font toujours vibrer.

         Nos Kopa, Platini, Trésor, Giresse,  Papin, Zidane... Etc., sont encore là et même si certains ont arrêté, ils font désormais partie eux aussi de notre patrimoine affectif.

         Ce qui précède était l’Algérie heureuse d’avant les événements. C’était le prélude à huit années d’une guerre larvée, sournoise, avec ses horreurs et ses massacres dans les deux camps.

         Et on ne peut ressentir qu’un dégoût profond à l’idée que les dés étaient pipés au départ ; Alors pourquoi ces politicards de tous bords ont-ils endossé la responsabilité de ce gâchis monumental. Pourquoi avoir fait massacrer des milliers d’innocente victimes dont la plupart ignoraient quel côté était le bon et qui était qui? Puisse le sang qu’ils ont sur les mains, leur retomber un jour sur la tête. Ils ne méritent pas notre respect.

         N’eut-il pas été plus simple de faire une politique de franchise en prenant en compte  l’évolution des peuples du Monde qui voulait que tôt ou tard cette indépendance soit effective, mais en douceur et progressivement, dans le giron de la France et sous sa protection, un peu comme en Afrique du Sud ou le Commonwealth de nos ennemis intimes, les Anglais, si longtemps décriés et critiqués mais   toujours là envers et contre tous.

         Il y avait sûrement autre chose à faire que d’accepter une liquidation de biens pour ...”.suffisance d’actif “ et un piteux renoncement aux valeurs que nous avons toujours défendues et revendiquées avec orgueil dans notre Histoire. Notre vie durant, nous avons été des gens simples mais entreprenants, avec un grand coeur ouvert à la vérité des sentiments, sans hypocrisie et dessus des étiquettes

         Alors  tant pis si  l’on ne nous comprend pas  ou si l’on réveille les mauvaises pensées de ceux qui nous considèrent comme des aigris ou des frustrés  et soyons vigilants car les héritiers de ces liquidateurs se réclamant encore et  toujours d’eux , sont là , bien  présents . Ils osent même solliciter  encore nos suffrages avec  des  promesses du  genre “ demain,  on rasera  gratis “ , qui   dégagent des   relents de politique politicienne bassement électorale...Serions-nous naïfs et amnésiques à ce point ?

A suivre……..

Pour commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr 

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

Retour tous les chapitres.

Publicité
Publicité
Commentaires
P
Cher Monsieur Alditas<br /> Je suis désolé, mais lorsque contraint et forcé j'ai dit adieu à mon pays, j'avais 29 ans et depuis l'age de 20 ans, j'ai fait mon devoir, à savoir service militaire 18 mois, maintien sous les drapeaux 6 mois, Compagnies rurales 9 mois et territoriale 5 ou 6 ans.J'ai donc donné comme bon nombre de nos compatriotes et peut-être votre papa, neuf ans de ma vie pour une cause perdue d'avance.<br /> Ce que je peux vous assurer c'est que les petites ville, telles Rio Salado, Mercier- Lacombe et tant d'autres, chaque Dimanche se tiraient des bourrées épiques, où l'amour de leurs couleurs, prenaient le pas sur la couleur de l'argent. C'était cela notre foot- ball à nous. Rien à voir avec celui des guignols, marchands de soucks qu'on a envpyé en AFS pour représenter notre Patrie.<br /> Amitiés compatriotiques<br /> PIERRE SALAS
Répondre
A
Bonjour ! <br /> <br /> Toujours et toujours le littérraire mérite d'être habillé de photos et d'images accrocheuses quand s'agit tout simplement de scènes de vies pacifiques d'auttrefois. Et ce-ci ne concerne pas seulement la ville de Sidi-Bélé-Abès ou d'autres, mais également des villages où le sport était introduit dans les années 1960 surtout. Ceux-ci avaient également des moniteurs de sport exemplaires.<br /> <br /> Le moteur de recherche sur lequel j'inscris le nom de ville ou de village que je veux ne me donne pas dans sa réponse la photo de celle-ci ou de celui-ci que je veux. Essayez de retrouver le maximum d'anciennes images et de les faire publier sur votre sit. Merci !
Répondre
H
Oui, c'était un peu le sport national. J'étais très petite, mais je me souviens que PAPA jouait au foot, USOM , petit club d'EL-AFFROUN -<br /> Geneviève HALET
Répondre
Publicité