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28 juillet 2010

L'ARMEE HONORE UN GRAND HARKI - YOUSSEF BEN BRAHIM

Quant le drapeau est en berne, malheureusement les gens chantent la Marseillaise, quant il flotte dans les airs ils ne le voient pas. Je m'adresse a tous ceux qui se nettoient l'arrière train avec le drapeau tricolore, celui de nos parents, de nos grands-parents et de nos amis. A ces religieux de tous bords, ces schizophrènes  qui ont mis notre pays en danger, ce qui disent: "on aime tout le monde, mais surtout pas la France"; ceux-là ne prennent pas de risques, mais ils sont contents que ce noble pays soit leur résidence secondaire.

La Nation Française n'est pas une prostituée, on ne tendra pas l'autre joue, que l'on m'explique comment des migrants qui traversent la mer sur des bateaux pneumatiques ou des barques, ne sont ils pas capable de se rebeller contre leur régime. Il y a quelques années, la Marseillaise a été sifflée, cela continue depuis, personne n'a rien dit. Si nous, Patriotes Français, on faisait pareil contre leur hymne national, on serait rapidement sanctionnés. Il en va de même pour ce qui concerne le fait de brûler notre drapeau, le drapeau de celles et ceux qui sont morts pour la Patrie.

 On ne se soumettra pas, nos ancêtres se sont battus, notre devoir est de soutenir nos soldats, la défense nationale, premier ministère de France. "Les politiques font leur religions, les religieux font leur politique" nous ne sommes plus des enfants et nous ne laisserons surtout pas les religieux dicter notre conduite.

A ceux qui ont fait l'école des Fanatiques, nous leur diront non! Dieu est bon, il est miséricordieux, il n'a pas demandé à ces gens de devenir véreux.

Et la Vierge Marie n'est pas souillée par des gens qui ne risqueraient pas de la vénérer, c'est à se demander si ils ont aimé leur mère.

Notre combat est de défendre la France! Rassemblons nous, la devise du commando George était "chassez la misère", la misère c'est eux.
Ma devise est "il ne suffit pas de dire, il suffit d'agir!"

VIVE LA FRANCE QUE J'AIME ET QUI JE PENSE NOUS AIMONS TOUS! "

Dalida BEN-BRAHIM fille du lieutenant Youssef ben Brahim novembre 2015


Valeurs actuelles du 17 juin 2010

Lieutenant Youssef Ben Brahim 17-06-2010

 

Retour "Harkis"

 

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24 juillet 2010

HARKIS

24 juillet 2010

LE MASSACRE DES HARKIS ETAIT PREVISIBLE

Une info peu connue

"Directive de la Willaya V Oranie" 

         Dans certaines archives, il existe un tract significatif de l'OAS Oranie référence T 649 texte d'une émission pirate du 26 Mai 1962  qui révélait une directive secrète du FLN  avec un commentaire très explicite à propos du sort réservé aux harkis après l'indépendance. Ce document de la Willaya V (Oranie) avait été remis par des correspondants  placés dans les services de renseignement de l’armée qui faisaient bien  leur travail même si leurs efforts n'étaient  plus utilisés contre le FLN.

         Ces directives interceptées par l'armée Françaises sont  classifiées dans les archives à Vincennes mais on ne signale pas que l'OAS Oranie les avait fait connaitre alors qu'elles étaient tenues cachées.

         Donc les plus hautes autorités  étaient au courant des crimes qui se préparaient  et contrairement  à 1941 où aucun tract de la résistance, aucune émission radio n’avait évoqué la "solution finale". Ce drame algérien pouvait être prévu.

JF Paya      

Références :

         Recueil  de Messages, Directives et Commentaires de l'OAS Zone III par Guy Pujante ex responsable OAS diffusés par voie de Tracts et émissions pirates Radio et Télévision.

Citation  de la Directive secrète FLN  "Archives inédites de la Politique Algérienne interceptée par l'Armée Française" et classifiée Général Maurice Faivre P137

         Extrait  "ces valets du régime ne trouverons le repos que dans la tombe"

                                                             

COMMENTAIRE  de JF Paya

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22 juillet 2010

4 em SALON DU SAVOIR FAIRE PN

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Logo_du_salon_savoir_faire_PN

Chers amis,

         Nous voilà en 2010, à six mois de ce qui devient la manifestation incontournable de notre communauté pied-noire, toutes générations confondues. Le Salon du Savoir-faire Pieds-noirs 2010 fêtera son quatrième anniversaire et nous le baptiserons Salon de l'Union de Tous.

         Nous devrons, grâce à une équipe restreinte mais dévouée, imaginer, concevoir, lancer et développer cette manifestation tournée vers l'avenir de façon à offrir à nos compatriotes, qui ont de leurs mains conçu, créé des produits du terroir, des oeuvres d'art, des technologies nouvelles, la possibilité de venir montrer, exposer et divulguer leur savoir-faire.

         Ce salon, ancré à Port Barcarès, se déroulera cette année les 20,21 et 22 août au Mas de l'Ille. Cette manifestation est aujourd'hui une réalité rendue possible grâce à la collaboration et à l'aide apportée par Madame Joëlle Ferrand, maire de Port Barcarès et par toute l'équipe qui l'entoure, le personnel municipal et la population accueillante de cette jolie cité méditerranéenne qui nous rappelle tellement les rivages de nos beaux départements d'Algérie et des provinces d'Afrique du Nord. Nous sommes maintenant grâce à tout cela chez nous à Port Barcarès.

         La municipalité renouvelle cette année sa participation à ce quatrième Salon du Savoir-faire Pieds-noirs que nous voulons encore plus attractif, plus joli et plus ambitieux que ses prédécesseurs. Pour cela j'ai besoin de vous tous mes amis fidèles qui m'accompagnez dans cette dans cette organisation, Alain Bartoli et Pierre Aloy sur place, Jean Granarolo de Sud Est Magazine, ainsi bien sûr que tous les exposants qui par leur présence assurent la réussite de cette manifestation.

         Le thème doit être cette année celui de l'union afin de préparer la commémoration du cinquantenaire de notre exil. Toutes les associations et amicales seront invitées à participer. Le programme festif sera lui aussi à la hauteur de l'événement. Place au travail de tous pour organiser ce quatrième Salon du Savoir-faire Pieds-noirs afin d'en faire une réussite et de rendre leur fierté à tous nos compatriotes.

         Ce Salon donnera l’occasion aux Pieds Noirs et à leurs amis de se retrouver dans une ambiance festive. De nombreuses manifestations artistiques sont prévues ainsi que des repas centrés autour de la gastronomie de la communauté française d’Afrique du Nord.

         Pendant trois journées, les exposants seront à la disposition des visiteurs qui pourront déguster les produits de différents terroirs produits par des agriculteurs repliés, des spécialités gastronomiques de la cuisine pied noire. Ils pourront admirer les objets d’artisanat créés avec amour par des artisans repliés et leurs amis. L’art et la littérature ne seront pas absents non plus puisque des artistes pieds noirs exposeront leurs œuvres et des écrivains dédicaceront leurs livres.

         Ce Salon est un salon très important, nous avons voulu montrer avec ce salon que la population repliée d’Afrique du Nord, est une population ouverte, généreuse, fraternelle et qu’en dépit des énormes difficultés qu’elle a rencontrées lors de sa réinstallation en France, elle est capable de créer, d’innover et de produire des choses extraordinaires.  Nous voulons que ce salon soit un salon d’espoir et d’optimisme et fasse mieux connaître à tous nos compatriotes les ressources de notre communauté et son apport à notre pays.

         Bien évidemment ce salon sera ouvert à tous. » Ce salon est votre salon, il est destiné avant tout à faire découvrir, dans tous les domaines de la vie active, la réussite de nos compatriotes et montrer ainsi que malgré les difficultés liées à notre sort de déracinés, nous avons su faire face aux problèmes, les affronter et les surmonter couronnant ainsi une vie de labeur mais aussi de succès. C'est pourquoi nous vous encourageons à venir au Mas de L'Ille à Port Barcarès, pour exposer vos produits du terroir, vos peintures, vos découvertes technologiques, artistiques, littéraires, etc...

Recevez chers amis mes salutations les plus amicales.

Gabriel Mène

                   Profitons de la trêve des vacances pour nous refaire une santé et acquérir un moral d'acier qui nous sera indispensable avant les nuages et les orages qui se préparent pour la rentrée de Septembre, car pieds noirs ou métros, les vacances sont la période ou chacun tente d’oublier ses soucis mais tenons nous sur nos gardes, car cette rentrée risque d'être pénible, et sans vigilance de notre part, certains d'entre les nôtres risqueraient fort de tomber de haut. Que chacun adopte l'attitude du suricate et scrute l'horizon politique très attentivement et ne nous décontractons pas trop tôt.

                   Pour l'instant, concentrons-nous sur le salon et des visiteurs, dont la présence sera pour nous un gage du succès que nous attendons et que nous espérons.

Pierre Salas

Consulter le programme attrayant sur notre site officiel :

http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/flysfpn2010.pdf

Le Président Les Renaudes  83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92 

gabriel.mene@wanadoo.fr

Retour à tous les communiqués.

17 juillet 2010

LETTRE OUVERTE DE Mme NICOLE FERRANDIS

AUX SENATEURS DU GROUPE COMMUNISTE SUITE AU PROJET DE LOI FIXANT LA DESTINATION DU MEMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGERIE.

ASSOCIATION DES FAMILLES DES VICTIMES DU 26 MARS 1962

ET DE LEURS ALLIES

BP - 20027

95321 – ST LEU LA FORET CEDEX

tel :01 39 60 74 83

isly26mars@wanadoo.fr


le 15 juillet 2010

A Madame Nicole BORVO COHEN-SEAT, Sénateur, Présidente du groupe Communiste, Républicain, Citoyen et des Sénateurs du Parti de gauche et à ses 23 Collègues.

Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs les Sénateurs,

         Je ne peux laisser passer sans réagir la proposition de loi « fixant la destination du Mémorial national de la guerre d’Algérie… et relative à la mémoire des victimes de l’O.A.S.», co-signée par les 24 sénateurs constituant votre groupe, que vous avez déposée le 7 juillet dernier.

         Le titre même de cette proposition trahit l’amalgame intentionnel et pervers par lequel vous cherchez à revenir sur l’hommage national enfin rendu aux Victimes innocentes tombées au cours d’une guerre tout autant civile que militaire et à interdire tout recueillement à titre privé à la mémoire du seul groupe de combattants de l’ombre objet de votre acharnement.

         Chef d’œuvre d’hypocrisie, concentré de mauvaise foi et de contre-vérités, ce texte, véritable paquet cadeau à l’organisation d’anciens combattants d’Algérie qui vous l’a peut-être inspiré, habille d’une morgue passéiste une volonté d’exclusion insupportable. Il s’efforce de culpabiliser les victimes pour tenter vainement de masquer la réalité d’un assassinat collectif, voire le justifier.

         Vous l’ignorez sans doute, à moins que cela ne vous indiffère, mais l’horreur ne s’est pas bornée au massacre. Après que les nôtres aient été abattus, frappés dans le dos et souvent à terre, les familles ont dû attendre le bon vouloir des autorités pour les enterrer. Les cérémonies ont été interdites, les corps amenés au petit matin par camions militaires… Tout cela fut odieux. Sachez qu’aujourd’hui, votre attitude l’est tout autant. Elle traduit votre mépris pour notre souffrance. Sans doute y a-t-il pour vous les bons et les mauvais morts !

         Aujourd’hui, ces anciens combattants que vous connaissez, voudraient continuer à enfouir le crime, cacher aussi toutes les victimes qui ont suivi le pseudo cessez-le-feu du 19 mars auquel ils s’accrochent. Pour cela, un seul moyen, les gommer, éloigner ces noms gênants du centre de la capitale pour être certains que personne ne les découvrira… Après avoir escamoté les corps, 48 ans après ils voudraient en faire autant pour les noms. Eh bien, sachez que pour nous l’hommage national, la reconnaissance du drame constitue un acompte sur réparation bien modeste au regard de ce crime odieux. Oui les noms doivent rester et resteront !

         L’association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 s’opposera par tous les moyens de droit à leur exclusion du Mémorial national ouvert par la loi du 23 février 2005 et enfin réalisé au terme de cinq années de réflexion. Le nom de chacun des Morts qui s’élève désormais sur la colonne centrale témoigne du sacrifice de ces Innocents et ouvre la voie à la cohorte de victimes d’assassinats, d’attentats, d’enlèvements qui les ont précédés ou suivis et dans des conditions atroces…

         L’heure est enfin venue de la réconciliation des mémoires… et d’abord des mémoires franco-françaises. Perpétuer les oppositions, les ségrégations ne sert qu’à raviver les braises d’un feu sur le point de s’éteindre. Votre attitude, inhumaine et dictée sans aucun doute par la seule idéologie, réveille hélas bien des douleurs que j’espérais enfouies. J’avoue me faire une autre idée de la sagesse sénatoriale que vous venez de transgresser.

         Croyez, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, à ma profonde déception… et à notre détermination.

La Présidente

Nicole Ferrandis

Retour 26 mars 1962. 

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16 juillet 2010

ET UN DANGER DE PLUS

N° 618

PROPOSITION DE LOI 

Fixant la destination du Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie et relative à la mémoire des victimes de l'OAS (Organisation armée secrète), 

SÉNAT 

SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2009-2010

Enregistré à la Présidence du Sénat le 7 juillet 2010 

PRÉSENTÉE Par M. Guy FISCHER, Mmes Nicole BORVO COHEN-SEAT, Éliane ASSASSI, M. François AUTAIN, Mme Marie-France BEAUFILS, MM. Michel BILLOUT, Jean-Claude DANGLOT, Mmes Annie DAVID, Michelle DEMESSINE, Évelyne DIDIER, M. Thierry FOUCAUD, Mmes Brigitte GONTHIER-MAURIN, Gélita HOARAU, M. Robert HUE, Mme Marie-Agnès LABARRE, M. Gérard LE CAM, Mmes Josiane MATHON-POINAT, Isabelle PASQUET, MM. Jack RALITE, Ivan RENAR, Mmes Mireille SCHURCH, Odette TERRADE, MM. Bernard VERA et Jean-François VOGUET, Sénateurs (Envoyée à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)

EXPOSÉ DES MOTIFS 

Mesdames, Messieurs,

         Érigé à la demande des associations représentatives des anciens combattants en Algérie, au Maroc et en Tunisie, le Mémorial national présent sur la promenade piétonne du quai Branly à Paris (7e) a vocation à perpétuer le souvenir et à rendre hommage aux Morts pour la France durant les combats des guerres coloniales en Afrique du Nord.

C'est au terme d'une longue concertation avec les pouvoirs publics que ce monument a vu le jour, le 5 décembre 2002.

         Par arrêté du 3 mars 1998, le secrétaire d'État à la défense chargé des anciens combattants (M. Jean-Pierre MASSERET) avait mis en place un groupe de réflexion chargé de déterminer les modalités de création d'un mémorial national de la guerre d'Algérie. Ce groupe, présidé par M. Jean LANZI, journaliste et ancien combattant d'Algérie, était constitué de représentants d'associations d'anciens combattants, de directeurs de centres d'archives, d'historiens, des parlementaires rapporteurs du budget des anciens combattants dans chacune des assemblées et de personnalités qualifiées.

         À l'issue de dix réunions, la commission avait adopté quatre conditions à la construction du mémorial : le mémorial devait être édifié à Paris et dans un lieu prestigieux se prêtant à des cérémonies commémoratives ; il devait porter les noms de tous ceux qui sont morts pour la France entre 1952 et 1962 en Algérie, en Tunisie et au Maroc ; une inscription devait rappeler le souvenir de tous ceux, supplétifs en particulier, ayant disparu après le cessez-le-feu ; les noms devaient être inscrits par année de décès et dans l'ordre alphabétique sans autre mention supplémentaire que le prénom du soldat. Il avait également et surtout été décidé que seuls les noms des combattants dont l'acte de décès était revêtu de la mention réglementaire « Mort pour la France » entre 1952 et 1962 en Algérie, en Tunisie et au Maroc figureraient sur le mémorial.

         En l'absence de toute consultation préalable des associations, historiens et personnalités ayant participé à la définition de ces principes fondateurs, le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants, M. Hubert FALCO, a annoncé, le 5 décembre dernier, que la colonne centrale du Mémorial serait, à partir du 26 mars 2010, dédiée à la mémoire des victimes civiles de la fusillade ayant tragiquement conclu, rue d'Isly à Alger, le 26 mars 1962, une manifestation à caractère insurrectionnel à laquelle l'OAS avait appelé et que les autorités civiles et militaires avaient interdite.

         Cette annonce a été suivie d'effet : le 26 mars 2010, au cours d'une cérémonie officielle, en présence d'un représentant du secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants, il a été procédé à une seconde inauguration du monument dont la colonne centrale a été dévoilée dans sa nouvelle présentation, faisant apparaître les noms et prénoms, issus d'une liste privée, de victimes civiles des événements en question.

         Que ces victimes aient été enrôlées ou simplement manipulées par l'OAS, elles n'en ont pas moins obéi en toute connaissance de cause à un mot d'ordre émanant d'un mouvement séditieux dont l'objectif consistait à faire obstacle, par les armes et la terreur organisée, par le massacre collectif ou l'assassinat individuel, par l'attentat aveugle ou ciblé, à l'application des accords d'Évian, majoritairement approuvés par les Français, et empêcher, par conséquent, l'accès de l'Algérie à l'indépendance.

         Si, de toute évidence, le respect est dû par la collectivité nationale à l'ensemble des victimes de la guerre d'indépendance de l'Algérie, sans exclusive d'aucune sorte, celles de la fusillade intervenue le 26 mars 1962 à Alger ne peuvent en aucun cas être assimilées aux Morts pour la France, appelés du contingent, supplétifs, militaires de carrière, membres des forces de l'ordre tombés sous les coups notamment de l'OAS.

         La mémoire de ces victimes de la rue d'Isly est, en tout état de cause, déjà collectivement visée par le message contenu sur une stèle latérale édifiée le 5 décembre 2006 sur le site du quai Branly. Elle est également honorée par le monument dit de la butte du Chapeau rouge, dans le 19e arrondissement de Paris. De surcroît, leurs noms sont gravés sur des plaques individuelles à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes), près de la statue de Notre-Dame d'Afrique.

         Les auteurs de la présente proposition de loi estiment que l'initiative prise par le secrétariat d'État à la défense et aux anciens combattants constitue à la fois un détournement de la vocation du Mémorial national du quai Branly et une offense aux Morts pour la France en Afrique du Nord. Ils y voient la marque d'une soumission, lourde de conséquences, aux thèses révisionnistes développées par des organisations extrémistes.

         Pour preuve : certaines d'entre elles se sont, pour la première fois, opposées frontalement au déroulement, le 19 mars dernier, des commémorations du cessez-le-feu en Algérie, provoquant, localement, incidents et troubles à l'ordre public.

         De la même façon, la multiplication des injures publiques faites à la mémoire du Général de Gaulle et l'émergence tant de diffamations visant les victimes de l'OAS que de menaces à l'égard des personnes qui en défendent le souvenir démontrent combien la falsification de l'histoire, tolérée voire entretenue par l'État, peut déchaîner la violence du discours et combien celle-ci peut se traduire dans les actes : en atteste le développement actuel des procédures dont les cours et tribunaux sont saisis par les victimes de ces comportements.

         L'indignation du monde combattant est d'autant plus vive que l'État français, bienveillant à l'égard des anciens factieux dont il accepte toutes les formes d'héroïsation, s'est toujours montré hostile à la reconnaissance pleine et entière du sacrifice des quelque 2 200 victimes de l'OAS, en Algérie comme en France, qu'il s'agisse de civils, de militaires, de magistrats, de policiers, d'enseignants, de fonctionnaires, défenseurs des institutions de la République.

         La représentation nationale est en droit de s'inquiéter et a le devoir de réagir face à un désordre mémoriel générateur de transgressions de la vérité historique et de divisions entre les Français.

         La proposition de loi sur laquelle il lui est demandé de se prononcer aura pour effet, si elle est adoptée, de permettre au Gouvernement de restaurer son image de garant des valeurs républicaines et de prévenir les initiatives, nationales ou locales, susceptibles, à deux ans du cinquantenaire de la fin de la guerre d'Algérie, de nuire à la réconciliation des mémoires et à l'apaisement des rapports entre la France et l'Algérie.

         Dans cette perspective, cette proposition de loi :

1°) consacre, en la légalisant, la vocation originelle du Mémorial national des Morts pour la France en Afrique du Nord, en sorte que ce monument retrouve et puisse conserver son aspect antérieur à la date du 26 mars 2010 et qu'il soit préservé de tout risque de voie de fait ;

2°) porte reconnaissance par la France des crimes de guerre commis par l'OAS ou en son nom, quelles qu'en aient été les victimes, en Algérie comme en France, et favorise la mise en oeuvre des poursuites pénales à l'encontre des auteurs ou complices du délit d'injure ou diffamation dirigée contre la mémoire desdites victimes ;

3°) tend à restreindre le périmètre des cérémonies commémoratives ayant pour objet de glorifier les auteurs d'agissements inacceptables, même en temps de guerre, commis par l'OAS ou en son nom, et dont l'apologie publique, plus ou moins explicite, est de nature à porter atteinte, d'une part, aux principes du respect dû aux familles de victimes et de la nécessaire sauvegarde de l'ordre public, et, d'autre part, aux règles de décence et de neutralité applicables aux lieux où elles se déroulent.

PROPOSITION DE LOI 

Article 1er 

Le Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie (quai Branly à Paris) accueille sur ses colonnes les noms des seules personnes dont l'acte de décès est revêtu de la mention « Mort pour la France » attribuée à titre militaire.

Article 2 

La France reconnaît les souffrances subies par l'ensemble des victimes des crimes de guerre et attentats commis par l'Organisation armée secrète (OAS) ou en son nom, en Algérie et en France, de 1961 à 1962.

Par dérogation aux dispositions du premier alinéa de l'article 34 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, toute injure ou diffamation dirigée contre la mémoire d'une victime de l'OAS expose son auteur à la mise en oeuvre des sanctions prévues en application, selon le cas, des articles 31, 32 ou 33 de la loi précitée, que celui-ci ait eu ou non l'intention de porter atteinte à l'honneur ou à la considération des héritiers, époux ou légataires universels vivants.

Article 3 

Sont interdits les hommages publics à l'OAS lorsqu'ils prennent la forme d'inscriptions, images, effigies, plaques, stèles ou monuments dédiés, sur le domaine public, à l'organisation ou, nominativement, à l'un ou l'autre de ses membres, vivants ou décédés.

Sont également interdites les cérémonies honorant la mémoire des membres de l'OAS lorsqu'elles se déroulent devant les monuments aux morts, à l'intérieur ou aux abords de cimetières et en d'autres lieux publics et qu'elles s'accompagnent de prises de parole tendant, soit à ériger les membres de cette organisation en martyrs et héros de l'Algérie française, soit à valoriser les actes dont ils se sont rendus coupables.

La sanction applicable à toute personne ayant participé ou prêté son concours à la réalisation d'une infraction aux dispositions du présent article est celle prévue au cinquième alinéa de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. 

Retour 26 mars 1962.  

15 juillet 2010

NOTRE VIE "LA-BAS" 7

Pierre Salas- CHAPITRE 7-

LA  GUERRE D’ALGERIE.(1954 à 1962)

         Ce retour à la vie civile fut bref et  ne dura pas longtemps car quelques mois après, les événements se précipitant, nous fumes rappelés en même temps que certaines classes de métropole et versés dans des Compagnies Rurales pour ratisser les djebels à la recherche de fellaghas pas encore  très nombreux.

         Avec des gars de chez nous et des environs de notre département, nous sommes versés dans une Unité d’intervention et envoyés non loin de la frontière marocaine, à Nemours joli port de pêche de l’ouest oranais.

         Notre mission principale consistait en la protection 24 heures sur 24 d’une grosse carrière de la région.

C’est là où nous avons été confrontés pour la première fois à cette guerre larvée et sournoise dans toute son horreur, en déplorant l’assassinat barbare de l’un de nos copains, le Caporal-chef Soriano ( ?), enlevé, égorgé et pendu à un figuier.

         L’enlèvement de ce copain, originaire de Mercier Lacombe, eut lieu  au  retour d’une permission, pendant qu’il attendait le bus devant l’amener à notre campement.

         Une opération de ratissage est aussitôt montée mais bien évidemment, ces assassins, avait quitté les lieux depuis longtemps.

         Ce premier contact avec la mort  nous rend  particulièrement nerveux, suspicieux et vigilants. Le danger est là, autour de nous. Invisible il  nous entoure et  notre moral est ébranlé. Nous savons maintenant que nous affrontons un ennemi, invisible et insaisissable et l’avenir nous confirmera ce que nous pensions tous déjà de cette guerre.

         Nous ne restons que trois mois environ à Nemours et nous ne sommes pas fâchés de quitter cet endroit devenu sinistre pour nous, pour nous diriger non loin de là, à Béni-Saf, autre port de pêche et  haut  lieu de villégiature bien connu de l’Algérie heureuse d’avant.

         Là, au bout de quatre mois de crapahutage, éreintant et inutile, certains d’entre nous sont affectés à d’autres compagnies rurales ou dans des services hospitaliers.

         Cette guerre, pudiquement appelée “Opération de maintien de l’ordre” et qui ne veut pas avouer  son nom, existe bel et bien et nous devons affronter un ennemi insaisissable et que nous croisons probablement chaque jour au sein même de nos unités; en disant cela je ne peux m’empêcher et de me référer au massacre de Sebabna, entre Nemours et Nedroma (région de Tlemcen) où dans la nuit, le camp de Tralimet à 4 heures du matin, fut attaqué par des rebelles avec la complicité de rappelés musulmans sous la conduite d’un caporal-chef félon nommé Soudani, qui leur ouvrirent les barrières de barbelés.

         Dés la première attaque, le Lieutenant Fournier et une vingtaine de ses hommes surpris par cette attaque inattendue, furent abattus ou égorgés sans pouvoir se défendre. Les rebelles et leurs complices s’enfuirent avec armes et bagages en direction de la frontière Marocaine distante d’une quinzaine de kilomètres.

         Il y eut bien une opération de ratissage montée dans les heures qui suivirent, mais il était trop tard et elle s’avéra négative.

         Dans l’après-midi du même jour, les malheureuses victimes furent dirigées vers la morgue de l’hôpital militaire de Tlemcen et ce soir-là, j’étais de permanence au secrétariat.

         Il était dix-neuf heures quand nous fûmes prévenus par radio de l’arrivée imminente du GMC transportant les dépouilles de nos malheureux compagnons d’arme, et chargés d’effectuer les formalités inhérentes à leur accueil.

         L’estomac au bord des lèvres,  j’aidais les infirmiers de la morgue, à descendre mes infortunés camarades et à les déposer sur des tables en ciment destinées à cet effet.

         Quelle ne fût pas ma stupeur catastrophée de reconnaître parmi eux, un ancien camarade de  lycée André Picard, originaire d’Oran, comme presque toutes les autres victimes. Le destin cruel me faisait le retrouver gisant inerte et ensanglanté devant moi. Il portait une alliance à son auriculaire gauche. J’étais tellement ému que je ne fus pratiquement plus d’aucune utilité. C’était une circonstance  affreuse pour moi et un drame horrible que je  vivais en cet instant et  je pensais à ses parents, à  sa jeune veuve que je ne connaissais pas  et aussi peut-être à ses enfants orphelins de  père maintenant, imaginant quelle serait leur douleur en apprenant  cette tragédie dont les journaux ne manqueraient pas d’en faire état.

         J’étais plein de rage impuissante à l’encontre de cette guerre qui ne reculait devant rien. Le plâtre des murs de ma chambre garda jusqu’à mon départ l’empreinte des phalanges de mes poings

         Deux mois plus tard, nous étions libérés et  rendu à la vie civile mais avec affectation à une unité territoriale, où dans notre ville avec d’autres camarades nous étions chargés d’assurer des permanences hebdomadaires de garde et de surveillance des édifices publics, et cela dura encore cinq ans de plus jusqu’à l’indépendance.

         Le reste du temps nous vaquions à nos occupations professionnelles habituelles.

         Ce climat d’insécurité permanente, de crainte de l’attentat, de suspicion  envers tout le monde,  nous l’avons vécu jusqu’à l’exode en Juillet 1962.

          Etait-ce une bonne chose d’avoir instauré une territoriale composée exclusivement d’Européens ? On ne le saura jamais, peut-être était-ce voulu et prémédité mais c’est ainsi que la scission entre les communautés, commença.

         Les drames éclatèrent au grand jour.

                   A partir de cette période, les affaires en général, commencèrent à se dégrader.

         L’économie  se ressentait de cette crise dans laquelle se débattaient les différentes communautés et la peur de l’autre commença sournoisement à s’installer.

         Pour assurer la survie de nos entreprises et de notre personnel, nous étions obligés d’accepter des chantiers dangereux en pleines zones interdites et d’insécurité et pour leur  réalisation  nous agissions sous  protection militaire  pendant nos déplacements et la durée des travaux.

         C’est dans ces conditions difficiles, que furent construites dans toute l’Algérie, des bordjs pour les SAS, des casernes de gendarmerie aux frontières et le long de la ligne Maurice, s’étendant d’Oujda (Maroc)  jusqu’au delà de Colomb- Bechar.

         Notre entreprise réalisa plusieurs casernes de gendarmerie et des bordjs pour les SAS.

Nos deux derniers chantiers se situaient à Beni-Ounif et Khenadza, dans les environs de Colomb-Béchar, elle-même distante de 600 Kms de chez nous.

         Les seuls modes de locomotion étaient, soit l’avion, un DC3 à hélices, assurant hebdomadairement la liaison à partir d’Oran vers Bechar, soit par la route avec des véhicules appropriés au désert comme la 2CV Citroën ou la Dina Panhard, seuls véhicules capables de supporter le mauvais état des pistes et la température caniculaire. (Refroidissement par air)

         Et encore dans ce dernier cas, il était prudent et vital de se glisser dans un  convoi militaire, la route étant incertaine car minée du fait des bandes de fellaghas pullulant dans la région.

         Malgré tous ces problèmes, les chantiers se déroulaient quand même  et nous avions beaucoup de mérite à respecter à quelques semaines prés les plannings de travaux.

Ces derniers se déroulaient sous la protection de l’armée et certaines nuits, sous les tirs échangés entre fellaghas et nos militaires depuis Figuig (Maroc) et Beni-Ounif (Algérie) juste en face, à cinq ou six kilomètres de distance.

         Sur ces chantiers exposés et dangereux, il était vital et impératif de construire à vitesse accélérée, les sous-sols, protégés par une dalle en béton de 20 centimètres d’épaisseur. Dans ces locaux en dur, nous pouvions installer notre popote de chantier et  nos lits picots.

         La proximité de l’armée chargée de veiller sur notre sécurité était pour nous un gage de sécurité.

         Arriva le 13 Mai 1958 et l’époque des promesses d’une Algérie Française, fraternelle et prospère. Promesses faites par Charles De Gaulle, que nous avions aidé à mettre en place, pour nous inciter par son porte-voix  dans le cadre du fameux plan de Constantine à investir à outrance en Algérie car elle resterait “Française de Dunkerque à Tamanrasset jusqu’à la fin des temps”   Nous n’avions aucune raison de douter de sa parole et de son “je vous ai compris “ sur la place du Forum d’ Alger et.... nous avions tellement envie de croire en  ses déclarations qui nous paraissait sincères , avec ces  trémolos dans la voix. Trémolos qui n’étaient en fait que les signes précurseurs de sa haine envers ces Pieds-noirs qui avaient eu l’audace de mettre en doute son action en 1941. Pauvres naïfs que nous étions de prendre pour parole d’évangile ses discours aussi démagogiques et fallacieux que ceux d’un camelot marchand d’élixirs  à l’époque du Far West. Mais eux, on pouvait les lyncher.

         Quelle escroquerie ! Et comment  avons nous pu être crédules et naïfs à ce point ?

On aurait dû se  rappeler que parfois avec nos prétendus défenseurs ou amis, nous n’avons surtout pas besoin d’ennemis.

         Certains, à la désapprobation générale mais comme on le verra par la suite à juste titre, peu convaincus des promesses gouvernementales s’empressèrent de mettre leurs  avoirs  en lieu sûr, et d’autres (la grande majorité, dont nous faisions partie), avec l’aide de l’état et l’encouragement de ses banques investit en l’achat de terrains et en la  construction d’immeubles en co-propriété, car en vertu de ce fameux plan de Constantine, la population européenne et algérienne avait repris confiance et l’essor factice fût spectaculaire.

A suivre………

Pour commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

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15 juillet 2010

14 JUILLET A ORAN

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Merci à Georges Vieville.

DEFILE DU 9èm HUSSARDS LE 14 JUILLET 1958-1959 AU TELAGH EN ORANIE

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Retour photos A.F.N. 

14 juillet 2010

26 MARS 1962

14 juillet 2010

UN DVD POUR L'HISTOIRE

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Du 26 mars 1962, rue d’Isly à Paris au 26 mars 2010, quai Branly à Paris

         On ne dira jamais assez notre reconnaissance à Nicole Ferrandis (seule rescapée miraculée de sa famille lors du massacre du 26 mars 1962 à Alger). Avec une opiniâtreté de Mère Courage, elle a réussi – malgré l’incompréhension (version charitable de dire les choses) de certains maximalistes qui confondent tchatche et efficacité – à imposer que les noms des assassinés de la rue d’Isly figurent sur un monument national, quai Branly, en plein centre de Paris.

         Des années de démarche, des négociations sans fin, des reculs, des avancées, des espoirs trahis, des paroles données puis reprises et, au bout, le 26 mars 2010, une cérémonie de réparation, avec piquet d’honneur présentant les armes, dépôt de gerbes, sonnerie aux morts, drapeaux inclinés.

         Un DVD existe pour raconter ces années de combat et cette cérémonie du quai Branly. Réalisé par Michel Barsky, c’est un document pour l’Histoire. Nicole Ferrandis, qui a laissé sa santé dans ce combat où elle fut souvent bien seule, explique :

         — Ce DVD réunit les moments forts des cérémonies organisées depuis sa création par l’Association des familles des victimes du 26 mars 1962. C’est ainsi que des extraits de Souvenez-vous, c’était le 26 mars 1962 à Alger, vidéo réalisée en 1999, du Bateau de la mémoire et du recueillement, vidéo réalisée en 2003, et du Cimetière des innocents, vidéo réalisée en 2007, jalonnent le chemin parcouru. Semé d’obstacles et d’embûches, ce chemin nous a conduit jusqu’au Mémorial national de la guerre d’Algérie, quai Branly, à deux pas de la Tour Eiffel, à Paris. Une succession de moments, remplis d’émotion, souvenirs précieux de chacune de ces cérémonies et, au final, le témoignage bouleversant de blessés

lors de cette tragédie, atteints dans leur chair et aussi dans leur âme. Quelques victimes vous attendent au terme de cette vidéo. Allez jusqu’à elles, à leur rencontre. Croisez leur doux regard, contemplez la bonté de leur sourire. Désormais, elles sont toutes « présentes ».

         Cette victoire – mémorielle et filiale – de Nicole Ferrandis a, faut-il le dire, déclenché les grandes manoeuvres de la FNACA et du PC. Mais celles, aussi, de deux sales types, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Balkany qui, gaullistes haineux (pardon pour la redondance), demandent au gouvernement que les noms de nos morts soient chassés du Mémorial du quai Branly. C’est pourquoi, faut-il le dire, il faut rester vigilant.

         Ajoutons que ce DVD est, de surcroît, un instrument utile à montrer (quitte à le leur offrir) aux édiles imbéciles qui, par idéologie ou affolés par les pressions de la FNACA, ont imposé dans leurs villes des rues du 19-Mars 1962.

         • Association des victimes du 26 mars 1962, BP 20027, 95321 Saint-Leu-la-Forêt Cedex. Tél. : 01 45 74 09 91. Prix : 21,50 euros. Durée : 1 h 30.

Article extrait du n° 7135 de Présent, Alain Sanders du Mercredi 14 juillet 2010

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Retour 26 mars 1962. 

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