UN DEMI SIECLE BIENTOT
L'Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
"Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"
Qu'est une commémoration? A mon modeste avis, c'est un hommage rendu au souvenir pour rappeler et honorer un événement heureux, malheureux et parfois douloureux. Et cela, pour « NE JAMAIS OUBLIER ».
Chacun ou chaque association a non seulement le droit mais le devoir de vouloir commémorer en 2012, chacune à sa manière, ce ½ siècle du phénomène de rejet de notre présence en métropole, année qui, étrange coïncidence, sera aussi celle de l'élection présidentielle. En principe, nous ne nécessitons pas dans notre communauté de rappel d'évènements tellement ancrés en nos têtes, que jamais plus rien ne pourra les ébranler et nous les faire oublier.
Par contre, où est l'incongruité de vouloir raviver et attiser les mémoires de nos gouvernants ou de leurs successeurs par une reconstitution symbolique de la diaspora qu'ils ont prémédité et imposée, en escroquant la confiance qu'ils eussent aimé que l'on plaçât en eux?
On fête bien volontiers l'Aïd al seghir, l'Aïd el Kébir, l'Achoura, le nouvel an chinois, le Yom Kippour sur une terre qui se veut multiraciale par la densité de l'immigration qu'elle accueille, mais sélective et négative dés qu'il s'agit d'une commémoration Pied-noire, et hélas cette négativité viendrait- t- elle aussi de certains d'entre nous ? Je me refuse à le croire.
Pour dissuader certains chiots malpropres, on leur trempe bien leur petit museau dans leur pipi, pour qu'ils ne recommencent plus
Il ne me paraît pas du tout déplacé de nous comporter de même avec nos dirigeants actuels, qui se prévalent de l'héritage gaullien, afin de les tirer de cette étrange léthargie amnésique dans laquelle ils sombrent, dés qu'il entendent parler des Accords d'Evian et dés qu' il s'agit des Pieds-Noirs, notamment en ce qui relève de leur créance de droit et d'honneur dont ils sont détenteurs vis-à-vis de la France.
Voilà, chers compatriotes. Peut-être que mon intellect n'est pas adapté et que je ne comprends pas toujours certaines réactions. Mais pourtant quand je vois des cinéastes merdiques faire des films sur notre Algérie perdue, en déformant la réalité avec la complicité de chaînes nationales et le regard attendri des « porteurs de valise » , de la L.D.H de Toulon, de la Licra , d'autres organismes soi-disant caritatifs,(Tiens, mon oeil !) des bobos de gauche et de droite, je me dis qu'au moment où ces gens de peu, peuvent le faire, et que nous nous taisons sans réagir, c'est qu'il y a quelque chose qui nous dépasse et en acceptant cet état de fait, nous tombons bien bas, lentement mais sûrement.
Exemples?
Le 18 Mars 2012, il y aura cinquante ans qu'une équipe de 11 suppôts du Satan Français du 20° siècle, rencontra une équipe de 11 soudards Algériens du GPRA, sur les bords du lac Léman à Evian, non pas pour un match de foot France Algérie, mais pour galvauder le sort de trois départements Français et de ses ressortissants.
Le 19 mars 1962 à 12 heures, ces accords prenaient effet et alors « sonna le glas » pour les Français d'Algérie (Harkis et Pieds-noirs).
Le FLN se chargea de mettre à mal ces accords des le lendemain de leur prise d'effet, en les violant impunément avec la complicité de la force locale, composée de quelques soudards Français et fellaghas, faisant ainsi un nombre incalculable de victimes innocentes et sans défense qui avaient eu tort de porter un amour immodéré à notre France.
Pour mémoire:
Le 26 Mars 1962 à Alger, la force locale , tire au F.M et au A.A52 sur une foule de Français désarmés (catholiques, israélites et musulmans) qui allaient ravitailler et soutenir moralement nos FFI assiégés à Bab-el-Oued. Selon l'association des victimes du 26 mars, il y aurait eu 62 morts, tous des civils.(femmes, enfants et vieillards confondus)
Il faudra attendre le 12 août 2008, pour que la télévision française (France 3), consacre une émission à cet événement méconnu, Le massacre de la rue d'Isly, documentaire de 52 minutes, réalisé par Christophe Weber conseillé par l'historien Jean-Jacques Jordi. (Source Wikipédia).Ce massacre marqua le début de l'exode massif des pieds-noirs, dans un désordre indescriptible et dans des conditions inhumaines, mais de cela, 50 ans plus tard, tout le monde s'en fout.
Le 5 Juillet 1962, à Oran, sonna le tocsin pour les malheureux Pieds-noirs et harkis qui n'avaient pas encore quitté le pays, et ce fut la curée sur de pauvres gens désarmés et sans protection de l'armée obéissant aux ordres du valet fayot dénommé général Katz, de ne pas intervenir et de rester l'arme au pied. Il y eu une véritable chasse aux pieds-noirs et aux musulmans fidèles à la France. Certaines révélations sur ces atrocités, parlent d'un millier approximatif de victimes. Merci de Gaulle et Katz, merci aussi à notre a...Mère Patrie !
La FNACA (Association d'anciens rappelés métropolitains) aurait souhaité faire de cette date fatidique et maléfique, une commémoration parallèle à celle du 14 Juillet, comme si une insulte à l'armée Française,(victorieuse sur le terrain) pouvait figurer aux côtés d'une date glorieuse de notre belle histoire de France. Fort heureusement, La date qu'ils espéraient, se transforma en une datte... de Biskra qu'ils se carrèrent dans le dargeot, quand le gouvernement par décret n° 2003-925 du 26 Septembre 2003 officialisa la date du 5 décembre comme jour de mémoire et d'hommage aux victimes militaires et civiles( Pieds-noirs et harkis)de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc de 1952 à 1962.
Voilà, c'est fait et je n'ai plus rien à rajouter. J'éprouvais le besoin de tenter d'éclaircir une situation qui risquait de créer des confusions là où elles ne doivent pas éxister. Nom de Dieu ! Faisons-nous confiance de temps à autre. Mon coeur de mammifère souffre en silence de voir une fratrie s'entre-déchirer au lieu de se réunir sous une seule et même bannière, celle de l'amour partagé et de notre volonté de nous extirper de gré ou de force du bourbier où les autres s'enlisent peut-être avec délectation et que Dieu fasse que nous la réussissions, cette putain d'union.
ET LUX PERPETUA LUCEAT PRO NOBIS.
Un jour, l'amour demanda à l'amitié: « pourquoi existes-tu? » - et l'amitié lui répondit : « pour sécher les larmes que tu fais couler ».
TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON