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13 avril 2011

A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

HERISSON__toile

Tu es le maître des paroles que tu n'as pas prononcées; tu es l'esclave de celles que tu laisses échapper. (Proverbe arabe)

 

LIBERTE D’EXPRESSION : Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU ratifié par la France le 29 janvier 1981 (décret n°81-76):

1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.

2. Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, ou imprimée.

 

26 mars 1962, Rue d'Isly à Alger et 26 mars 2011.

                                                                                                                                                    

         Je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots, et mes amis me reprochent souvent mon impulsivité qui m’incite à écrire comme je parle. Mais ils ont raison, à quoi serviraient des amis si parfois ils n’essayaient pas de modérer les propos d’un autre, sur une réflexion ou des évènements qui le hérissent au moment où il s’attend le moins. Alors je décide de faire mienne ma dédicace à Nicolas Sarkozy et contrairement à lui, de devenir l’esclave de ce que j’écris.

 

         Car je sens pourtant que presque un demi siècle ( 49 ans) après et qu’à l’évocation de ce qui va suivre, je ne vais pas toujours savoir me maitriser et garder mon sang froid. D’ailleurs, l’exemple venant de haut, que ne voyons-nous pas ?

 

         On assiste actuellement à un ballet de girouettes et à un retour de flamme dus à la dislocation d’un septennat par la faute d’un aréopage politique qui cherche toujours ses marques (sans les trouver) et des alliances (même contre nature). Aréopage que nous avions pourtant aidé à accéder au pouvoir en 2007 par l’apport massif et à tort de notre appui électoral. Comment avons-nous pu être aussi cons et aussi naïfs ?

 

         A tort ? Oui, alléchés et séduits que nous l’avions été par des promesses fallacieuses et éhontées qui déshonorent celui qui les a faites et a oublié de les tenir.

 

         Alors, au plus haut niveau de l’état, on mise sur les évènements d’actualité, tels qu’entre autres : laïcité,  Lybie, Tunisie, Egypte, côte d’ivoire ou création d’un nouveau département français islamo-intégriste dans l’océan Indien (encore d’autres chômeurs en perspective, candidats désignés aux allocations de chômage, familiales et autres avantages sans travailler, tels que assistance médicale gratuite,  regroupement familial, hausse (dont tout vrai Français se… gausse) de la natalité…arabo-française (Mais chut, on va encore nous traiter de racistes islamophobes, mais les LICRA, MRAP et autres ONG(organisations non gratuites) de même acabit, savent comme on s’en bat les khlaouis de leurs prises de position). J’en passe et des meilleures, car ce sont des électeurs en puissance et seul ce critère compte au sommet de la pyramide de l’état.

 

         Alors, on gesticule, on dodeline et on s’agite dans tous les sens en  essayant de jouer les têtes de pont de l’Europe (j’ai été sur le point de remplacer « pont » par un autre mot à même consonance et plus proche de la réalité, mais un ami m’a fait les gros yeux.

 

         En ce moment les puces changent d’âne.. Avec le flux migratoire qui nous attend en provenance des pays du sud de la Méditerranée, ce serait une aubaine et une planche de salut inespérée  pour les présidentielles de 2012. Diable, il faudra bien palier à l’absence des voix des Rapatriés, qui n’ont pas oublié les promesses non tenues du candidat Sarkozy de 2007, lesquelles suivant « Jeunes Pieds-noirs » et de nombreuses autres associations de Rapatriés, étaient (pour mémoire) :

 

La réparation des préjudices de tous ordres subis en Algérie, au Maroc, en Tunisie ou ailleurs Outre-mer puis, après le repli, en Métropole :
- une indemnisation loyale et définitive des biens spoliés ou perdus,
- des mesures complémentaires pour les Harkis et leurs familles,
- le règlement du contentieux immobilier franco-tunisien,
- le règlement des dossiers d'endettement,
- le règlement des dossiers de retraite de différentes catégorie

 

         On oublie par exemple et trop facilement qu’il y a 49 ans, le 26 Mars 1962 à Alger pour être précis, sur ordre du diabolique et satanique Président de la République du moment, d’innocentes victimes désarmées furent victimes de sa haine et subirent une nouvelle« Saint Barthélemy » préméditée non pas envers et seulement des protestants mais sur des Français de tous âges, toutes races et de toutes confessions, dont l’attachement à leurs racines et à leurs trois couleurs, gênait ses ambitions de revanche à prendre sur l’histoire de notre pays.

 

         Histoire  qui, l’avait oublié par la volonté des  Churchill, Staline et Roosevelt (se concertant sur le sort futur de l'Allemagne) lors de  la conférence de Yalta en février 1945) lesquels avaient tout fait pour se passer de son inutile et encombrante  présence. Quelle putain de gifle à ses yeux !

 

         Ils l’ignorèrent et le laissèrent continuer à se prélasser à Londres, sous couvert et prétexte de résistance à l’occupant nazi en… France, non  pas aux côtés des Jean Moulin, des Cécile Aubrac et autres FFI héros anonymes,  mais depuis son palace Londonien. C’était moins risqué de dire à longueur d’émissions : Les français parlent aux français, non ?

 

         De cette date, de ce coup de pied reçu sur ses fesses cagneuses et de cet os en travers de sa glotte, le mec en question  en avait, non seulement gardé un douloureux souvenir qui avait mis à mal sa superbe, son orgueil et sa suffisance légendaire, mais surtout attisé sa haine et sa soif inextinguible de revanche qu’il souhaitait prendre, à sa façon un jour ou l’autre, sur l’histoire de France  qui l’avait oublié... Quel dommage que le 22 Août 1962, l'opération « Charlotte Corday » ait échoué au Petit-Clamart.

 

         Mais revenons à nos moutons. On oublie encore que cette portion Française d’Algérie, faisait partie du territoire de la dite république, pour laquelle Wikipédia nous apprend )que  L'Algérie, officiellement annexée par la France en 1848, fut partagée le 9 décembre de la même année, en trois départements : Oran, Alger et Constantine, correspondant aux zones civiles des trois territoires ottomans récemment conquis, dont la loi du 24 décembre 1902 fixa les limites définitives…La marque de ces départements apparaît dans les documents administratifs et dans le traitement du courrier. En 1955, le département de Bône fut créé à partir du redécoupage du département de Constantine. Les autres départements persistèrent jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.

 

         Les pieds-noirs (comme ils disaient) n’étions que quantité négligeable que l’on pouvait offrir en holocauste  au couteau des bouchers fellaghas par notre France, qui ne voulait plus de nous et nous infligea, à son tour, cette nouvelle shoah honnie par toutes les religions en général et Israélite en particulier.

 

         Une quantité négligeable, que nous Français d’Algérie  concernés au premier plan depuis le 13  Mai 1958, représentions à leurs yeux « lagañosos et chuchuritos ». Car nous  étions coupables envers ces traîtres de vouloir conserver à tout prix,  4  de ses plus beaux départements sur les 15 que comptait cette Algérie de 1962(numérotés 91, 92, 93,94 à la suite de la numérotation des départements métropolitains existants, depuis  1848).

 

         Les animaux se caractérisent par leur sens de la protection et de l’amour qu’ils portent instinctivement à leurs petits.

 

         La France d’alors que nous considérions comme notre mère, NON !

 

         Aussi, comment pourrions-nous oublier ces  dates des 18 et 19 Mars 1962, qui virent se dérouler à Evian, le plus vil marché de dupes qu’avaient pu mettre au point des larrons en foire à l’instigation d’ un esprit vindicatif, haineux, malade  et bouffi d’orgueil , secondé en cela par  trois de ses séides , Joxe, Buron et de Broglie.

 Belle brochette de diplomates barbouzes  élevés probablement au rang de chevaliers de la Légion d’Honneur par leur voyou en chef qui déclarait à Joxe (je cite)« Au soir des accords d’Evian : Alors. Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots? » (Cité dans Le Petit De Gaulle illustré, op.cit.)


Le processus d’indépendance, avalisé par les accords d’Evian, fut marqué par une recrudescence de violence des camps opposés et quelques jours plus tard, l’armée Française apportant son aide aux nouveaux patrons de l’Algérie ex-Française,  bombarda Bâb-El-Oued, quartier d’Alger, ultime bastion de résistance des FFI pieds-noirs. (Lisez sur Google, l’exposé de cet ignoble  massacre, rapporté avec l’objectivité coutumière et l’art émouvant de la narration des évènements de notre magnifique « Alain Decaux », j’ai nommé José Castano, notre seul et vrai historien).

 

         En résumé, un blocus de ce quartier se créa et le 26 Mars, malgré l’interdiction des autorités, plus de 4.000 personnes composées de vieillards, adultes, femmes et enfants, se rassemblèrent et se dirigèrent en cortège pacifiquement, drapeaux Français en tête, et chantant la Marseillaise, vers Bâb-El-Oued dans l’intention évidente d’apporter de la nourriture et des vivres à ce nouveau « Camerone » non pas au Mexique mais chez nous en France Française d’Algérie.

 

         Vers 14 heure le cortège se heurta à un barrage militaire de la « force locale » composée entre autres, du 4eme Régiment de Tirailleurs Algériens, 23 hommes sous les ordres du sous-lieutenant Ouchène Daoud (Nom bizarre, vous avez dit bizarre ?  Comme c’est bizarre (Louis Jouvet).

 

         Des coups de feu partis  d'une terrasse, (on ne saura jamais quel provocateur  les avait tiré) déclenchent la réplique des tirailleurs, qui tirent à bout portant sur la foule désarmée. C’est immédiatement la panique, les corps tombent, fauchés par les balles malgré les « halte au feu » hurlés par un jeune officier de la dite « force locale », On comptera près  de 90  morts et plus de 200 blessés civils, dont vingt décèderont des suites de leurs blessures. Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main et la Marseillaise à la bouche. Ils n’étaient sûrement pas une menace pour cette armée-là,  Fellagho- Française !

 

         Âgé seulement de 14 ans en 1962, L’un de ces malheureux, mon ami (Billou01) accompagné de sa mère et de sa sœur, m’a raconté que se trouvant au premier rang, derrière des pompiers, ils avaient été arrêté par un barrage de soldats, tous musulmans, le visage convulsé et tordu par la haine avec leurs armes pointées sur eux.

 

         A force de pousser, le barrage avait cédé et cette portion de manifestants avait pu s’engager dans la rue d’Isly, ce qui probablement les sauva du massacre qui s’ensuivit.

 

         Arrivé à mi-chemin de cette artère, ils entendirent les premiers coups de feu et comprirent aussitôt qu’un drame se jouait à l’instant même à l’arrière,  sur le reste du cortège.

 

         Plus tard, ils découvrirent l’horreur de cette boucherie exercée par la « force locale Fellago-Française » sur des Franco-français désarmés et manifestant pacifiquement.


         Selon Yves Courrière qui était présent : ........ Des manifestants qui tentaient de se réfugier dans un magasin furent hachés par les rafales de 12,7 des gendarmes mobiles. Visages arrachés, poitrines explosées, hurlements. Un cri: «Mon lieutenant, halte au feu! Je vous en prie, dites halte au feu!» La voix du soldat est presque un sanglot. Mais les forces de l'ordre continuaient de tirer, l'arme à la hanche. La fusillade dura douze minutes interminables.

Je n’ai personnellement pas vécu ces instants-là, mais il existe tant d’informations émouvantes sur « Google, wikipedia » tant de récits hallucinants d’authenticité provenant d’amis dignes de foi et témoins encore vivants de cet évènement déshonorant, qu’il n’y a plus grand-chose à rajouter si ce n’est pour parler du dégoût que nous inspirent ½ siècle après, ces « Eunuques » sans courage  qui ont osé nous considérer comme du bétail dans un souk,  et  probablement adeptes, eux aussi,  du  QBC (pour la plupart).

         L’an dernier « la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 a été enfin inscrite sur un monument national aux Morts, érigé à Paris Quai Branly, au grand dam de la FNACA, farouche partisane (elle aussi du QBC) de la célébration d’une défaite et de la… datte du 19.03.62 (pardon pour l’orthographe, je pensais à la datte de Biskra qui leur a été mise ce jour-là) qu’ils voudraient assimiler à la date du 14 Juillet 1789… »

          L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés par la voix de Madame Nicole Ferrandis, dénonce leur virulente agression contre ces malheureuses victimes.

          Ce serait, toujours selon la FNACA, une insulte (je cite) : à l'Armée Française restée loyale (Une bande de fayots et de TrouDuC, plutôt) à l'égard des Institutions Républicaines. Institutions elles-mêmes,  traîtresses devant l’histoire et aux yeux de vrais Français, à l’égard d’autres vrais Français qui n’aspiraient du fond de leurs entrailles, qu’à le rester.

        

         Allez, Messieurs les diseurs de bonne aventure allez raconter vos ragots et vos fausses promesses aux bénéficiaires du hobby à la mode et qui vous fait bander sans viagra «  l’identité nationale »

 

Ironiquement, mais du fond du cœur, Marseillaise…ment, tricolore….ment et Franchouillard…ment votre

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

 

Autre citation gaullienne, demeurée célèbre : « Des Français, ces gens-là! Avec leurs turbans et leurs djellabas!» (Cité par A. Peyrefitte : C’était De Gaulle. Ed Gallimard, 2000) « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-Mosquées!» (Cité par Benjamin Stora, Le Transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999). « Je cite ce dernier un peu à contre cœur »

 

A bientôt très chers compatriotes, mes amis.

Retour coups de cœur.

 



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Commentaires
B
continue a nous faire des articles emplis de vérité et de ta fougue, celle des pieds noirs, traités d'ignobles racistes devant l'éternel par ous cette caste pseudo politicarde qui n'a de cesse que de vouloir démanteler la france, et s'en mettre plein les poches.<br /> mais nous pieds noirs avons notre honneur à nos cotés,et notre invincible ardeur: faire reconnaitre la vérité aux yeux de l'histoire.<br /> Je n'ai plus 20 ans, mais toujours autant d'envie,de pêche.....la vieillesse n'est elle pas qu'un état d'esprit.....alors nous ne serons jamais vieux et continuerons à nous battre non pas planqués comme le degaulle, mais sur le terrain . <br /> Continue Hérisson, tu nous donne de l'entrain, à bientôt.
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R
A propos de ces 4 merveilleux départements Français en Algérie,j'ai relvé sur le Larousse<br /> les différentes populations des plus grandes villes de France en 1961<br /> 1 Paris 5.000.000 d'habitants<br /> 2 Marseille 605.577 " "<br /> 3 Alger 500.000 " "<br /> 4 Lyon 471.270 " "<br /> 5 Oran 299.018 " "<br /> 6 Bordeaux 257.946 " "<br /> Amicalement<br /> Un pied noir d'Oran
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