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30 avril 2011

REGARD AU RETROVISEUR DE NOTRE HISTOIRE

Logo Le_samoura__couleur

On est en droit de se poser la question de savoir si un parti au pouvoir adopte la même attitude que lorsqu’il n’y est pas (Ben Gourian)

 

Un bien triste épisode en 1942, s’est déroulé ici en France, chez nous,  à l’époque où les nazis hégémoniques écrasaient l’Europe, sous les chenilles de leurs blindés. Souvenir impérissable dû à la cruauté des hommes et de l’attitude de  certains Français du gouvernement de Vichy, envers une catégorie d’êtres humains, qui mérite notre plus grand respect et un grand coup de chapeau pour sa volonté à se reconstruire dans un trou perdu du Moyen-Orient qu’ils défendent bec et ongles contre le siège que leur imposent depuis plus de 70 ans, les pays hostiles riverains,  de cette terre désertique qu’ils ont façonnée de leurs mains meurtries et calleuses. Ils ont même réussi à régler leur compte à certains de leurs bourreaux nazis qui se cachaient en Amérique du Sud ou ailleurs. Chapeau !

 

Ils ont créé un état respecté et craint et sont devenus la sentinelle du monde occidental au moyen orient. Quelle revanche ! Leur tort en 1942, celui d’être des Juifs. Ils furent regroupés au Vélodrome d’hiver (Vel d’Hiv) de Paris, malmenés, insultés, battus, par la police gestapo-pétainiste de cette époque. Leur direction : les camps d’extermination d’Auschwitz, de Dachau, de Belzec et Chemillé (Pologne), de Maly Trostenets, de Sobibor, de Treblinka de sinistre mémoire, de Drancy et de Royallieu (France, la honte), Ravensbrück, Buchenwald et même un camp en Afrique du Nord à Hajerat M’Guillbien où de nombreux juifs moururent de faim, de maladie ou de torture.  Il y en eut bien d’autres en Russie, en Pologne, mais leurs noms m’échappent.

 

En 1942, la police pétainiste et ses collaborateurs, s’en sont pris aux Juifs qui avaient la réputation d’être âpres au gain, exploiteurs, avides d’argent, bref conformes aux images stéréotypées antisémites de la propagande nazie. Je n’étais pas encore né, mais j’ai bien retenu et apprécié les souvenirs de mes anciens, de mes proches et surtout de mon père qui m’a tout raconté des évènements qui ont secoué le monde entre 1942 et 1965.

 

Lorsque l’on nous a mis à la porte sans ménagements de nos trois départements Français de là-bas en 1962, je n’avais que six ans et mon jeune frère trois ans, mais mon père témoin vivant et passionné de ces évènements, nous a fait part de ce qui précède et de ce qui suit.

 

De ce que j’ai retenu, je ne puis m’empêcher d’établir un parallèle entre ces pauvres Juifs tant haïs et nos propres parents pied-noir. En 1962, soit vingt ans après, la police gaulliste et les Métropolitains, agissant comme les crétins de Vichy, s’en sont pris aux pieds noirs qui avaient la réputation d’être également âpres au gain, exploiteurs des Algériens, colonialistes, bref conformes aux mêmes images stéréotypées anticoloniales de la propagande marxiste et gaulliste.

 

Certes, nous n’avons pas été envoyés dans des camps de concentration pour y être exterminés ; la comparaison entre Juifs et Pieds noirs (que ces derniers soient, Juifs ou Chrétiens) s’arrête là. Mais que de drames avant le funeste départ de 1962 :

- Signature des accords d’Evian dans notre dos, le 19 Mars 1962.

- Le massacre de la rue d’Isly du 26 Mars 1962 par l’armée gaulliste (la force locale) qui tire sur des Français sans défense.

- Tir à  vue à Oran, sur des Français organisant un concert de casseroles, blessant ainsi une fillette de 10 ans aux jambes, lui infligeant par la suite une amputation de ses deux membres. (les média serviles de l’époque avaient exclusivement mis en exergue auparavant, la mutilation accidentelle par l’O.A.S de la malheureuse petite Delphine Renard,  âgée de quatre ans).

- Le massacre du 5 Juillet 1962 à Oran où selon certaines statistiques, trois mille innocents disparurent ce jour-là sous l’œil impavide du général Katz (le diable ait son âme) et de sa soldatesque.

- L’abandon des harkis livrés à la folie meurtrière du « F.L. HAINE » avec la complicité du pouvoir gaulliste et la passivité de l’armée française. Heureusement et merci à eux, certains chefs courageux prirent la responsabilité d’en sauver un maximum.

- Et enfin le départ forcé pour un ailleurs que nos parents espéraient plus accueillant.

 

Mon père nous amena à Oran pour nous faire partir, ma mère, mon jeune frère et moi, par un bateau en partance pour n’importe où, pourvu qu’il nous sache à l’abri et où il nous saurait en sureté, (en l’occurrence sur Alicante où par coïncidence, ma mère avait un reste de famille). Sitôt  arrivés à l’embarcadère au pied du bateau de l’exil, chargés de nos pauvres bagages, mon père tenta de nous aider à monter sur le pont du bateau. Sa tentative fut vouée à l’échec, car immédiatement un garde mobile s’interposa, menaçant, entre mon père et nous. Le visage haineux, il le  braqua avec son P.M, le canon posé contre son ventre, avec l’intention évidente de s’en servir, en cas de tentative de rébellion de sa part, lui intimant l’ordre de lever les bras, lui interdisant ainsi de vouloir  nous aider.

 

La mort dans l’âme et les larmes aux yeux, mon père nous regarda gravir cette passerelle interminable conduisant sur le pont de ce bateau,  ma mère chargée de ses deux valises, mon petit frère et moi la tenant par les pans de sa robe. Arrivés sur le pont, nous nous retournâmes vers le quai pour regarder une dernière fois notre père décomposé, les mâchoires serrées et le visage baigné de larmes.

 

C’est cet instant-là, que choisit un quidam, arrivé je ne sais d’où, mais  chargé de l’organisation (sans doute)  des passagers malgré eux, pour nous arracher à notre mère en prenant mon jeune frère sous son bras et moi par la main, fila en disant à ma mère que les enfants étaient réunis et parqués en un lieu réservé à leur intention, pour la durée de la traversée.

 

Ma mère, telle une furie, lâcha ses valises et lui courut après, le rattrapa et nous arracha à son emprise et s’interposa courageusement entre lui et nous. Voyant sa détermination, il fit demi- tour et avec un haussement d’épaules s’en alla, nous laissant ensemble, livrés à nous-mêmes.

 

Inutile de vous dire, car vous aussi l’avez vécu, que  la traversée fut un calvaire, surtout pour ma mère, avec nos mauvaises chaises longues « généreusement » prêtées (C’était grand, c’était beau, c’était généreux la France !) par la compagnie maritime pour les pauvres êtres que nous étions devenus, mais la situation échappait à notre compréhension enfantine et à l’insouciance de notre jeune âge.

 

Par la suite, quelques jours plus tard, à notre grand soulagement et à notre grande joie, nous vîmes arriver mon père et quelques jours après, mon grand-père maternel, lequel avait réussi à faire partir sa Simca avec lui.

 

Nous rejoignîmes la France par la route et la suite et l’accueil qui nous fut réservé à notre arrivée dans ce que l’on croyait être notre mère Patrie, vous la connaissez certainement mieux que moi.

 

Ce qui précède n’a pour but que d’établir un parallèle entre le comportement des pétainistes en 1942 et celui des gaullistes en 1962. A toutes les époques et quel que soit le degré d’évolution d’une nation, d’un état, d’un pays, dans les périodes sombres et troubles, les forces armées obéissent aveuglément aux ordres du pouvoir en place.

 

Si ce dernier donne l’ordre d’ouvrir le feu sur des civils sans défense, elles le feront sans «  hésitation ni murmures »  Me voici un homme maintenant. J’ai beaucoup étudié aidé par un environnement familial propice à l’épanouissement de mon frère et de votre serviteur.

 

De par la profession de mon père, nous avons beaucoup voyagé et je me suis  consacré à l’étude des philosophies bien entendu occidentales, asiatiques et orientales et aussi aux arts dits martiaux.            J’aurai honneur et plaisir à venir de temps à autre parmi vous pour échanger des idées, des points de vue sur tout ce qui nous entoure, nous rassemble et pourrait même nous diviser. (J’espère que non !)

On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite  (Proverbe japonais)

Le Samouraï

 

Retour coups de cœur.

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23 avril 2011

CONSTAT SUR LA FACON D’AGIR DES POLITICIENS DE NOTRE ENTOURAGE

3 HERISSON__toile

 

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"  

 « VITAM IMPENDERE VERO »Donner sa vie à la vérité (expression latine empruntée à une fidèle amie de Popodoran, que je salue respectueusement au passage)

« Vive Le Pen ! » clament Robert Ménard, l’ancien patron de Reporters sans frontières, et son épouse, Emmanuelle Duverger, sur la couverture grise d’un livre paraissant édité le 21.04.2011.

Coïncidence ou fait exprès ! Cette date ne vous rappelle-t-elle pas un autre 21 Avril 2002, marqué par un évènement donnant « le chant du départ » à une nouvelle politique, laquelle à force de jouer des coudes, fait lentement, surement et inévitablement  sa place dans l’esprit national Franco-français, mis à mal en cet instant par des prises de décision fâcheuses et totalement inadaptées et inappropriées à notre façon de voir et de penser.

Je ne veux, surtout pas, faire une pub quelconque à cet ouvrage sans l’avoir lu et l’avoir pesé. Je me réserve ce soin pour incessamment, sous peu.

Je me contente (comme le p’tit mammifère sans importance que je suis), d’écouter ou de lire comme tout un chacun, les sondages du « Parisien » qui placent la « Marine » Nationale avec 26% d’opinions favorables, au dernier tour des présidentielles de 2012.

D’ici, l’an prochain, avec tous les efforts que font nos politiques du moment pour démolir ces sondages de plus en plus évidents puisque représentatifs de l’opinion publique, je suis prêt à parier qu’ils lui feront franchir la barre des 32%.

Du coup, se sentant les fesses tremblotantes, les différents partis cherchent à réaliser l’union de la Gauche, du Centre, de la Droite. Bravo, mais ne devraient-ils pas chercher à réaliser d’abord et avant tout, l’union des FRANÇAIS que nous sommes en nous mobilisant autour d’un projet dans lequel nous nous sentirions concernés, et sur lequel seul notre pouvoir de décision, en sortirait finalement vainqueur. (Comme permet de l’interpréter ce sondage précité).

Aller vers le peuple serait un trait de génie et…d’originalité. Mais c’est trop demander aux têtes (de nœud) soi-disant pensantes. Un projet réaliste et tangible immédiatement, venant d’où qu’il vienne, s’inscrirait dans le cerveau des JUGES que nous sommes et restons et notre bon sens décisionnel dans la confidentialité des urnes serait « sans appel ».

Tout le reste, ne sont que : magouilles, sordides marchandages et alliances politico-politicardes contre nature, qui ne peuvent intéresser que les supporters aveugles des uns ou des autres. Seul le bon sens gagnera, la bassesse de leurs projets glissant comme toujours sur la hauteur de notre indifférence.

Que tous les partis se le disent et en fassent leur credo.

Mais malheur au candidat que nous choisirions, s’il ne s’acquittait pas des promesses faites pour  nous séduire.

La dernière « rodomontade » des actuels guides nationaux? Ne voilà-t-il pas que la France va envoyer 350 millions d’euros à la Tunisie pour aider à la reconstruction du pays. Cette manne généreuse pour des gens qui n’ont plus voulu des Français depuis le 20 mars 1956, est un mirage non volant. Cela ne les empêchera pas et ne les empêche déjà pas de frapper aux portes de nos frontières, pour venir s’y installer au nom des droits de l’homme dont usent avec délices les ONG qui les favorisent. Comme si la conscience humaine nécessitait de pareilles Organisations (Non Gratuites) pour se faire valoir.

Une France qui est détentrice d’un record de dette extérieure. Des spécialistes parlent d’un montant dépassant les 4.000 milliards d’euros et d’une dette qui s’alourdit journellement et on vient jouer les pères Noël alors qu’elle n’a même pas un euro pour faire chanter un aveugle.

La dégradation des mœurs devient chaque jour plus évidente, les gens finissent par perdre le sens des valeurs. Un malheureux et sinistre exemple entre autres visibles sur nos antennes : Le massacre à Nantes de la famille Dupont- Ligonnès( Agnès la maman, deux fils aînés, Arthur, 21 ans, Thomas, 18 ans,  Anne, 16 ans, et enfin de Benoît, 13 ans. Ces meurtres dont l’horreur dépasse l’imagination sont l’œuvre de l’enfoiré de père armé d’un 22 long rifle probablement équipé d’un silencieux, car toutes dormaient et aucune ne s’est réveillée au bruit des détonations.

Aller jouer dans la cour des grands, ne s’improvise pas, même avec des talonnettes.

Depuis ½ siècle, des Français (expulsés d’Algérie) attendent qu’on les dédommage de leur créance d’état sur un pays phare qui joue les Don Quichotte sur la scène internationale : la France. Vous connaissez, peut-être? Aucune organisation, sauf celles que nous avons crée, ne s’est porté à notre secours et cela, voyez-vous, vous allez tôt ou tard nous le payer. Croyez-nous sur parole.

Notre chorale électorale (pas loin de 2.000.000 de votants), obéissant à la baguette de nos maestros, jouera et chantera pour vous « La chanson d’Adieu » de l’un de nos enfants : François Valéry (à écouter sur You tube).

Il ya cinq ans, j’avais tiré la sonnette d’alarme dans un article invoquant la renaissance de la 5° colonne. J’avais joué les Cassandre (laquelle d’après la mythologie Grecque, avait été condamnée par les dieux à prédire l’avenir sans être jamais prise au sérieux.

Face à Madame Claire Chazal sur TF1, cette semaine écoulée, Monsieur Guéant s’est empêtré dans des explications vaseuses  avec un air faussement choqué à propos du nombre des émigrés autorisés à rentrer en France, chiffrés à 180.000 pour l’année écoulée et se fixant ce chiffre pour les années à venir. Mais sans avoir, nous Français, inventé les maths, nous savons quand même compter et multiplier. 180.000 émigrés sur 10 ans, cela fera 1.800.000 lesquels se reproduisant à la vitesse des lapins de garenne donneront raison à La grande sauterelle de Colombey, qui disait que dans 20 ou 30 ans, seraient dix ou quinze millions. On voudrait introniser l’introduction de l’islam dans nos mœurs, que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Que n’entendons-pas ? Les islamo-intégristes veulent des mosquées ou bien ils continueront à étaler leur tapis dans les rues des grandes villes pour faire leurs prières et faire chier le monde entier.

            Puisqu’ils sont pour l’égalité du culte, une mosquée = une église ou un temple chez eux. Quand ce principe sera reconnu et adopté, alors pourra-t-on entrevoir un soupçon de laïcité réciproque et non pas à sens unique.

Mais non, c’est trop exiger. Avec eux c’est la loi de l’entonnoir, l’entrée pour leur religion, la sortie pour la notre.

            Les islamo-intégristes (n’ayons pas peur d’appeler un chat : un chat), voudraient nous niquer, (acte banal entre pédérastes chez eux, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement). Je vois d’ici le visage indigné et choqué de mes propos de certains politicards notoirement connus pour leur amour immodéré de la jaquette réversible, et se drapant derrière leur pauvre vertu.

            Et on discutaille d’un air gêné, cherchant à  paraître convaincants. Mais ils ne réussiront jamais à convaincre un seul Français,(fier de l’être), si ces aspirants venus d’ailleurs, n’adoptent pas notre art de vivre  et ne tentent pas de nous imposer le leur, synonyme de malheurs, de chômage, d’asservissement de la femme reléguée au dernier rang de leur égoïsme islamo-intégriste, d’ assurance-chômage, d’allocations familiales. Ceux-là méritent que nous reprenions les croisades anti-sarrasines. On trouvera bien un Charles Martel pour ce faire.

C’est le début d’une guerre psychologique avec l’instauration d’un climat de suspicion propice aux débordements que l’on note déjà dans les banlieues.

Ils se comportent comme les nazis, convaincus que la démolition d’un pays quelconque par l’intérieur n’est qu’une question d’argent et d’organisation. Et pour cela, essaient d’influencer en leur faveur une partie de la presse et de l’opinion publique Française.

               Donc la cinquième colonne est un groupe de sympathisants secrets ou les partisans d'un ennemi qui s'engagent dans l'espionnage ou le sabotage dans les lignes de défense ou les frontières nationales. En effet que constatons-nous depuis quelques années ?

Cette comparaison de la situation que nous vivons actuellement en France et la 5° colonne n’a pour seul but que celui de mettre en évidence une situation qui fait tache d’huile dans notre pays : l’intégrisme sous couvert de  l’Islam.

       Une statistique dévoilée il y a 5 ans par une chaîne nationale, faisait déjà état de mariages entre 60.000 Françaises d’origine et Maghrébins. A mon modeste avis cette statistique a du augmenter de 10 à 15% ; Faites le calcul vous-même, avec des mœurs les incitant aux multi mariages, ou concubinages et au moins 3 enfants par couple d’où l’évolution de l’intégrisme Français, en toute légalité dans un futur proche. Pauvres de nous et au secours vraie France !

            Nous n’avons rien contre ces unions, si ce n’est que ces mariages se déroulent à la Mairie, les futures épousées entièrement voilées (certains édiles se refusent d’ailleurs à célébrer ces unions et se font remplacer par des conseillères municipales, les femmes étant seules autorisées à voir le visage de la mariée) et ensuite à la mosquée, car les épousées sont obligées d’adopter la religion de l’époux.

       La langue de bois quand tout va bien peut satisfaire un temps. Quand tout va mal, c’est impossible Le gouvernement est sans doute l’endroit le moins propice à la réflexion. Tout ce qui n’a pas été pensé, réfléchi, imaginé, préparé avant l’arrivée au pouvoir a finalement assez peu de chances de l’être dans de bonnes conditions, après. Nicolas Sarkozy (c’est lui qui le dit)

 

 

A la prochaine

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

 

22 avril 2011

JEANNE... AU-SECOURS! LA FRANCE SE MEURT

Par JOSEPH CASTANO

« Grand-pitié ! Jamais personne ne secourut la France si à propos et si heureusement que cette Pucelle, et jamais mémoire de femme ne fut si déchirée » (Etienne Pasquier)

L’élection présidentielle approchant, nos ténors de la politique, ceux qui n’ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis l’ère mitterrandiste ont enfourché leurs vieilles haridelles pour monter à l’assaut du bastion élyséen. Face au Seigneur des lieux, les DSK, Hollande, Aubry, Royal, Villepin, Bayrou, Borloo… les « vieilles occasions » du Pouvoir, ceux qui sont à l’origine de la faillite du pays regroupent leur force. A leur actif, une France ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, convulsée, congestionnée, minée par les grèves, le chômage et la flambée des prix. Un Etat Providence aux caisses vides dont la dette extérieure ne cesse de s’aggraver atteignant 2 500 milliards d'euros si l'on ajoute aux 1 600 milliards de la dette classique qui s'alourdit d'heure en heure, les emprunts hors bilan avec les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires.

Face à cet échec, que voit-on ? Une gauche et une droite qui n’ont de cesse de se vilipender en termes peu flatteurs tout au long de l’année… mais qui, une élection survenant, font aussitôt « ami-ami » en scellant un pacte consacrant l’union sacrée contre le Front National. C’est inepte, grotesque, honteux et digne d’Ubu Roi !

A l’automne de ma vie, pour n’avoir connu que ces magouilles et conflits d’intérêts sans fin, je suis las, aujourd’hui, de ces hommes au pouvoir qui sont incapables de prendre une décision sans être « couverts » par une consultation ; de ces ministres qu’un mouvement de rue fait reculer et plier ; de cette « culture » soumise au pire goût du plus grand nombre, comme si la masse devait faire progresser la civilisation. Je suis fatigué par cet agenouillement devant le troupeau, par ces grèves sans fin qui paralysent systématiquement le pays, par ces syndicats qui maintiennent sans discontinuer une population amorphe en otage, par cette conspiration sournoise qui désagrège inexorablement le pays, par ces associations « au cœur sur la main » qui ont fait de « l’anti racisme » et des « droits de l’homme » leur fond de commerce en n’ayant de cesse de choisir soigneusement les accidents « racistes », ignorant les attentats dont sont victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenant que les « horreurs » concernant les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, veulent l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignorent pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettent aucune différence. Je suis fatigué d’assister, impuissant, à la dilapidation de l’argent des Français en faveur de ces associations là, de ces millions d’euros de subventions qui leur sont régulièrement alloués alors que l’on sait pertinemment qu’elles sont des tirelires du PS, du PC et des Verts. Je suis fatigué par ces récriminations permanentes portées à l’encontre des défenseurs de l’identité nationale, comme si vouloir sauvegarder l’identité de sa Patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset était du racisme… Je suis fatigué par ces querelles qui opposent les prétendants au trône et qui, du reste, ne quittent jamais le niveau du sol. On se demande parfois si on rêve en lisant les déclarations des hommes politiques. Plus ils sont parvenus en altitude, plus ils étonnent ; non, hélas, par la qualité de leurs propos, mais par leur inconscience, leur cynisme, leur défaut de bon sens, leur maladresse, leur outrecuidance et leur vanité. Je suis fatigué, enfin, par les mensonges et les promesses jamais tenues de nos dirigeants lors de leur campagne électorale… Sur ce point, de de Gaulle à Sarkozy, tous nos chefs d’Etat ont promis… tous ont menti. « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !...

            Quand en entendons-nous un qui nous propose, comme Jeanne d’Arc, l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français. Depuis fort longtemps nous manquons d’hommes politiques d’envergure capables d’affronter les pires situations sans craindre d’être mis en « minorité », d’être « sanctionné » lors d’une consultation électorale, de se voir opposé une « sanction économique » ou un chantage quelconque.

            Il y a cinq siècles, la France était dans le même piteux état qu’elle se trouve aujourd’hui. Une jeune femme de 19 ans, choisie par la destinée, se porta à son secours. Quand elle intervint en 1429, la situation était des plus critiques… La guerre civile ravageait le pays et les Français (rien n’a changé depuis) étaient divisés en deux camps : Les Bourguignons et les Armagnacs.

           Jeanne d’Arc ne connaissait d’adversaire que les ennemis de la France et n’avait de cesse de s’inquiéter de « la grande pitié du Royaume de France ». Ce qui lui importait, c’était que l’étendard national flottât haut et fièrement dans un ciel libre. C’était que le pouvoir suprême fût entre des mains dignes, celles d’un homme sans autre parti que celui de la patrie et jugeant de toutes choses en raison du seul intérêt du pays. Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d'être dauphin, la France d'être la France, l'armée d'être une armée, elle refit l'armée, le roi, la France... « En tenant compte des circonstances de ses origines, de sa jeunesse, de son sexe, de l'analphabétisme et de la pauvreté de son environnement, des conditions hostiles dans lesquelles elle dut exercer ses fabuleux talents et remporter ses victoires, tant sur le champ de bataille que dans le prétoire face à ces juges iniques qui l'ont condamnée à mort, Jeanne d'Arc demeure, aisément, de très loin, la personnalité la plus extraordinaire jamais produite par la race humaine » a écritMark Twain, écrivain américain.

Jeanne d'Arc n'est donc pas une héroïne légendaire ou mythique, comme on le lit trop souvent, mais l'une des figures les mieux connues de notre histoire de France, celle que l'on surnomme souvent et à juste titre « la mère de la nation ».

            Imaginons le suffrage universel au XVème siècle et tout cela devient impossible. A l’intérieur piteux du royaume de Bourges, ce n’auraient été que zizanies, niaises querelles et jalousies stupides. Au lieu de songer à l’Anglais et à le bouter hors, on se serait battu entre factions, entre clans, entre mafias pour les lambeaux d’un pouvoir en quenouille. Aujourd’hui, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle et que nous ne méritons probablement pas, Jeanne était de retour. Les laquais de télévision et les scribouillards la taxeraient de « racisme », du moment qu’elle voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles ; au lieu de l’aider et admirer, on ne s’occuperait qu’à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ? Pauvre Jeanne ! Trahie par les siens, oubliée par la postérité, que triste fut ton sort !... même l’Histoire n’a pas été clémente…

            La Nation, aujourd’hui (les sondages la plébiscitent), a choisi Marine comme naguère elle reconnut Jeanne pour sauver la France. Quel destin sera le sien ? Que décidera l’Histoire ? Connaîtra-t-elle le sort qui fut réservé à sa glorieuse devancière ? Les Français commettront-ils les mêmes erreurs que leurs ancêtres ? Les mêmes lâchetés ? La France est en danger comme le fut le royaume de Bourges. Une jeune femme a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion immigration qui frappe toutes les régences d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Les peuples découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin décideront bientôt de porter au pouvoir les hommes et les femmes de la Reconquête et, l’espoir retrouvé, lutteront de toutes leurs forces contre ceux qui n’ont de cesse d’abattre la puissance de la France et de l’Europe.

Alors, Français, patriotes de toutes origines et de toutes confessions, « haut les cœurs ! », regroupez-vous sous la bannière « bleu marine » ! « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! », clamait Georges Bernanos.

            L’adversité purifie les cœurs, trempe les âmes, exalte la ferveur de ceux qui souffrent pour une noble cause et auréole leur mémoire du nimbe du martyr aux yeux de la postérité. Car s’il est deux formes de la souffrance : la douleur de la chair et celle de l’esprit, il existe aussi deux manières de courage : l’héroïsme de ceux qui, sans ambition ni préméditation, brutalement arrachés à une existence de quiétude et précipités par la fatalité dans un abîme de calamité, acceptent avec résignation et désintéressement les pires sacrifices en faveur d’une cause pure. Il y a aussi le courage prémédité des volontaires, de ceux qui, de tout temps, à l’appel des voix intérieures chères aux natures prédestinées, ont accepté de se battre et de souffrir pour la conquête de la justice, pour le triomphe d’un idéal, pour le redressement d’une erreur et qui ont encouru la haine des tyrans et l’ingratitude des foules, les tortures, la geôle et l’exil.

C’est l’héroïsme conscient des martyrs de l’idéal, dont les larmes et le sang ont lavé de tout temps le monde d’une part de ses turpitudes et préparé aux générations futures un avenir toujours meilleur. « Je n’aime que ma patrie ;  je ne crains que les dieux ;  je n’espère que la vertu » (Montesquieu)

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)

« Ô Jeanne sans sépulcre et sans portrait, toi qui savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants, peu importent tes vingt mille statues, sans compter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée tu as donné ton visage inconnu... Au nom de tous ceux qui sont ou qui seront ici, qu'elles te saluent sur la mer, toi qui a donné au monde la seule figure de victoire qui soit une figure de pitié ! »(André Malraux).

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- La préférence de la France… Toujours pour les pays arabes (cliquez) :http://echodupays.kazeo.com/L-OEIL-DE-CAIN/LA-PREFERENCE-DE-LA-FRANCE-TOUJOURS-POUR-LES-PAYS-ARABES,a2201454.html

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 « La diabolisation est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs. » (Polémia)

 « L'homme s'habitue à tout, le lâche », écrivait Dostoïevski dans son chef d'œuvre de 1866. Et l'accoutumance, en effet, est, pour le meilleur et pour le pire, un trait essentiel de l'esprit humain. Le meilleur en ce qu'il permet de supporter temporairement les pires privations et les pires servitudes. Le pire en ce qu'il permet, également, de se résigner à les accepter. Aujourd'hui, seuls les bien-pensants, champions des « droits de l’homme », peuvent se permettre de nier l'étendue de la pénétration islamique en Europe en général, et en France en particulier, pénétration « pacifique » tout à fait inédite dans notre histoire.

- Article de Jean Raspail :http://echodupays.kazeo.com/TRIBUNE/LA-PATRIE-TRAHIE-PAR-LA-REPUBLIQUE,a2022492.html

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14 avril 2011

DE LA HONTE A LA NAUSEE

Nous, les "ultras"....

         ... c'est ainsi que nous a catalogués l'organisateur de ce colloque-bis de la honte,  n'entendons pas cautionner les manoeuvres collaboratrices de certains présidents d'associations de Français d'Algérie, soucieux de leurs intérêts avant ceux de notre communauté.

         Notre action, avec le CLAN-R, le RNFAA et bien d'autres encore, dès le mois d'octobre dernier, contre ce colloque "vers la paix des mémoires", avait permis de faire reculer les instigateurs de cette odieuse proposition. Aujourd'hui, ils récidivent. Ils tentent par tous les moyens de faire le jeu de l'Etat.

Le RNFAA monte au créneau.


VERS_LA_PAIX_DES_MEMOIRES

 

 

         L’entreprise de dénigrement de la France et de sa compromission n’est pas nouvelle. Mise à la poubelle il y a quelques mois, à peine, elle resurgit après ravalement de façades.

Les Maîtres d’œuvre de cette sinistre mise en scène sont les mêmes, ils ont seulement manipulé l’affichage afin que la réputation des acteurs renégats de la première distribution soient camouflés dans les ombres de cette nouvelle présentation de dernière minute.

 

         Que des historiens ou des histrions hémiplégiques libèrent leurs idéologies lénifiantes relèvent des finalités de l’enseignement de la matière en université.

Mais que des associations de Français d’Algérie, essentiellement préoccupées de l’indemnisation de leurs seuls adhérents depuis 1962 - non sans un certain succès appréciable - prétendent apporter une contribution « intellectuelle » à la recherche de cette « Paix des mémoires », au nom de la globalité des Français d’Algérie, est absolument inacceptable.

Certains prospecteurs infatigables des couloirs de ministères espèrent encore en une repentance, si honteuse soit elle, pour glaner quelques compléments de réparations.

 

         Faut-il rappeler, qu’en dehors de quelques habiles privilégiés, l’indemnisation des personnes possédant des biens en Algérie en 1962, a lésé de leurs justes droits, plus de 90% d’entre eux. Et que 90% de la population non propriétaire de biens agricoles, industriels, commerciaux ou artisanaux n’auront eu droit qu’entre 4 et 6 mois de subsistance, sans remboursement de leurs frais de « rapatriements », sans aucune aide au logement ou au rééquipement ménager.

 

         Ainsi 90% de la population native d’Algérie, avant 1962,  n’attendent aujourd’hui que la réparation des droits moraux qui leurs sont dus et de la reconnaissance des vérités historiques et de leurs responsabilités que la complicité gaullo-communiste cache depuis 50 ans.

C’est dire que la M.A.FA, que préside Jean Pierre SEROIN, ou que   l’A.R.M.R., que préside Mr Jean Félix VALAT et les compagnons qui les assistent, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts.

 

         Experts des affaires d’indemnisations et tout particulièrement silencieux quant à nos droits moraux, ils n’ont aucune compétence pour évoquer les drames de l’Algérie Française mais, surtout, aucune habilitation à représenter notre communauté.

 

         C’est dire, qu’au nom d’un COLLOQUE BIDON qui ne sert que leurs propres intérêts, ils compromettent les Français d’Algérie dans leur entreprise marchande dont la repentance honteuse de la France serait la monnaie d’échange.

 


        
Quand Jean Félix VALAT qualifie les opposants à ces indignes stratagèmes d’ultras , il faut lui rendre qu’il n’en a que la connaissance que la clique gaullo gauchiste en donne, étant bien entendu qu’il n’a jamais excellé que dans les lamentations qui accompagnent depuis 50 ans la réparation financière de son état. A ce sujet, il est choquant de voir Renaud BACHY, Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, patronner une pareille entreprise de compromission.


         Parfaitement initié aux problèmes des Français d’Algérie, il est aujourd’hui le grand vizir chargé par le « grand » Mamamouchi de l élimination des témoins gênants que nous sommes.Après 4 ans d’exercice calamiteux du Pouvoir et la perspective du naufrage de la Méduse, il retrouve, comme à chaque période pré électorale, la haute main sur la manipulation du troupeau Pieds Noirs. Sans gêne, à l’invitation de présidents complaisants et subventionnés, il va de réunion de bistrots en réunion de cabines téléphoniques pour faire oublier les promesses non tenues par son employeur et annoncer, une fois de plus, un complément virtuel d’une indemnisation hypothétique prochaine. Pour autant,  il reste un adversaire déclaré de la reconnaissance des vérités historiques de l’Algérie Française et un négationniste des forfaitures et des impostures du gourou Charles De Gaulle.


         Il était un promoteur du premier colloque passé à la poubelle, le revoilà de la seconde affiche. Il conviendra de le rappeler le moment venu.

         Eu égard aux rapports privilégiés que le Député Elie ABOUD entretient avec Jean Félix VALAT, son absence du deuxième affichage du même exercice n’est pas de nature à laisser penser qu’il s’en serait retiré.

 

         Le Directoire du RNFAAMontpellier 12 Avril 2011


Source :  http://www.rnfaa.com/page164.php
ou
http://echodupays.kazeo.com/NOS-ACTIONS-EN-2011/COMMUNIQUE-URGENT-DU-RNFAA,a2199816.html

 

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13 avril 2011

A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

HERISSON__toile

Tu es le maître des paroles que tu n'as pas prononcées; tu es l'esclave de celles que tu laisses échapper. (Proverbe arabe)

 

LIBERTE D’EXPRESSION : Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU ratifié par la France le 29 janvier 1981 (décret n°81-76):

1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.

2. Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, ou imprimée.

 

26 mars 1962, Rue d'Isly à Alger et 26 mars 2011.

                                                                                                                                                    

         Je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots, et mes amis me reprochent souvent mon impulsivité qui m’incite à écrire comme je parle. Mais ils ont raison, à quoi serviraient des amis si parfois ils n’essayaient pas de modérer les propos d’un autre, sur une réflexion ou des évènements qui le hérissent au moment où il s’attend le moins. Alors je décide de faire mienne ma dédicace à Nicolas Sarkozy et contrairement à lui, de devenir l’esclave de ce que j’écris.

 

         Car je sens pourtant que presque un demi siècle ( 49 ans) après et qu’à l’évocation de ce qui va suivre, je ne vais pas toujours savoir me maitriser et garder mon sang froid. D’ailleurs, l’exemple venant de haut, que ne voyons-nous pas ?

 

         On assiste actuellement à un ballet de girouettes et à un retour de flamme dus à la dislocation d’un septennat par la faute d’un aréopage politique qui cherche toujours ses marques (sans les trouver) et des alliances (même contre nature). Aréopage que nous avions pourtant aidé à accéder au pouvoir en 2007 par l’apport massif et à tort de notre appui électoral. Comment avons-nous pu être aussi cons et aussi naïfs ?

 

         A tort ? Oui, alléchés et séduits que nous l’avions été par des promesses fallacieuses et éhontées qui déshonorent celui qui les a faites et a oublié de les tenir.

 

         Alors, au plus haut niveau de l’état, on mise sur les évènements d’actualité, tels qu’entre autres : laïcité,  Lybie, Tunisie, Egypte, côte d’ivoire ou création d’un nouveau département français islamo-intégriste dans l’océan Indien (encore d’autres chômeurs en perspective, candidats désignés aux allocations de chômage, familiales et autres avantages sans travailler, tels que assistance médicale gratuite,  regroupement familial, hausse (dont tout vrai Français se… gausse) de la natalité…arabo-française (Mais chut, on va encore nous traiter de racistes islamophobes, mais les LICRA, MRAP et autres ONG(organisations non gratuites) de même acabit, savent comme on s’en bat les khlaouis de leurs prises de position). J’en passe et des meilleures, car ce sont des électeurs en puissance et seul ce critère compte au sommet de la pyramide de l’état.

 

         Alors, on gesticule, on dodeline et on s’agite dans tous les sens en  essayant de jouer les têtes de pont de l’Europe (j’ai été sur le point de remplacer « pont » par un autre mot à même consonance et plus proche de la réalité, mais un ami m’a fait les gros yeux.

 

         En ce moment les puces changent d’âne.. Avec le flux migratoire qui nous attend en provenance des pays du sud de la Méditerranée, ce serait une aubaine et une planche de salut inespérée  pour les présidentielles de 2012. Diable, il faudra bien palier à l’absence des voix des Rapatriés, qui n’ont pas oublié les promesses non tenues du candidat Sarkozy de 2007, lesquelles suivant « Jeunes Pieds-noirs » et de nombreuses autres associations de Rapatriés, étaient (pour mémoire) :

 

La réparation des préjudices de tous ordres subis en Algérie, au Maroc, en Tunisie ou ailleurs Outre-mer puis, après le repli, en Métropole :
- une indemnisation loyale et définitive des biens spoliés ou perdus,
- des mesures complémentaires pour les Harkis et leurs familles,
- le règlement du contentieux immobilier franco-tunisien,
- le règlement des dossiers d'endettement,
- le règlement des dossiers de retraite de différentes catégorie

 

         On oublie par exemple et trop facilement qu’il y a 49 ans, le 26 Mars 1962 à Alger pour être précis, sur ordre du diabolique et satanique Président de la République du moment, d’innocentes victimes désarmées furent victimes de sa haine et subirent une nouvelle« Saint Barthélemy » préméditée non pas envers et seulement des protestants mais sur des Français de tous âges, toutes races et de toutes confessions, dont l’attachement à leurs racines et à leurs trois couleurs, gênait ses ambitions de revanche à prendre sur l’histoire de notre pays.

 

         Histoire  qui, l’avait oublié par la volonté des  Churchill, Staline et Roosevelt (se concertant sur le sort futur de l'Allemagne) lors de  la conférence de Yalta en février 1945) lesquels avaient tout fait pour se passer de son inutile et encombrante  présence. Quelle putain de gifle à ses yeux !

 

         Ils l’ignorèrent et le laissèrent continuer à se prélasser à Londres, sous couvert et prétexte de résistance à l’occupant nazi en… France, non  pas aux côtés des Jean Moulin, des Cécile Aubrac et autres FFI héros anonymes,  mais depuis son palace Londonien. C’était moins risqué de dire à longueur d’émissions : Les français parlent aux français, non ?

 

         De cette date, de ce coup de pied reçu sur ses fesses cagneuses et de cet os en travers de sa glotte, le mec en question  en avait, non seulement gardé un douloureux souvenir qui avait mis à mal sa superbe, son orgueil et sa suffisance légendaire, mais surtout attisé sa haine et sa soif inextinguible de revanche qu’il souhaitait prendre, à sa façon un jour ou l’autre, sur l’histoire de France  qui l’avait oublié... Quel dommage que le 22 Août 1962, l'opération « Charlotte Corday » ait échoué au Petit-Clamart.

 

         Mais revenons à nos moutons. On oublie encore que cette portion Française d’Algérie, faisait partie du territoire de la dite république, pour laquelle Wikipédia nous apprend )que  L'Algérie, officiellement annexée par la France en 1848, fut partagée le 9 décembre de la même année, en trois départements : Oran, Alger et Constantine, correspondant aux zones civiles des trois territoires ottomans récemment conquis, dont la loi du 24 décembre 1902 fixa les limites définitives…La marque de ces départements apparaît dans les documents administratifs et dans le traitement du courrier. En 1955, le département de Bône fut créé à partir du redécoupage du département de Constantine. Les autres départements persistèrent jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.

 

         Les pieds-noirs (comme ils disaient) n’étions que quantité négligeable que l’on pouvait offrir en holocauste  au couteau des bouchers fellaghas par notre France, qui ne voulait plus de nous et nous infligea, à son tour, cette nouvelle shoah honnie par toutes les religions en général et Israélite en particulier.

 

         Une quantité négligeable, que nous Français d’Algérie  concernés au premier plan depuis le 13  Mai 1958, représentions à leurs yeux « lagañosos et chuchuritos ». Car nous  étions coupables envers ces traîtres de vouloir conserver à tout prix,  4  de ses plus beaux départements sur les 15 que comptait cette Algérie de 1962(numérotés 91, 92, 93,94 à la suite de la numérotation des départements métropolitains existants, depuis  1848).

 

         Les animaux se caractérisent par leur sens de la protection et de l’amour qu’ils portent instinctivement à leurs petits.

 

         La France d’alors que nous considérions comme notre mère, NON !

 

         Aussi, comment pourrions-nous oublier ces  dates des 18 et 19 Mars 1962, qui virent se dérouler à Evian, le plus vil marché de dupes qu’avaient pu mettre au point des larrons en foire à l’instigation d’ un esprit vindicatif, haineux, malade  et bouffi d’orgueil , secondé en cela par  trois de ses séides , Joxe, Buron et de Broglie.

 Belle brochette de diplomates barbouzes  élevés probablement au rang de chevaliers de la Légion d’Honneur par leur voyou en chef qui déclarait à Joxe (je cite)« Au soir des accords d’Evian : Alors. Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots? » (Cité dans Le Petit De Gaulle illustré, op.cit.)


Le processus d’indépendance, avalisé par les accords d’Evian, fut marqué par une recrudescence de violence des camps opposés et quelques jours plus tard, l’armée Française apportant son aide aux nouveaux patrons de l’Algérie ex-Française,  bombarda Bâb-El-Oued, quartier d’Alger, ultime bastion de résistance des FFI pieds-noirs. (Lisez sur Google, l’exposé de cet ignoble  massacre, rapporté avec l’objectivité coutumière et l’art émouvant de la narration des évènements de notre magnifique « Alain Decaux », j’ai nommé José Castano, notre seul et vrai historien).

 

         En résumé, un blocus de ce quartier se créa et le 26 Mars, malgré l’interdiction des autorités, plus de 4.000 personnes composées de vieillards, adultes, femmes et enfants, se rassemblèrent et se dirigèrent en cortège pacifiquement, drapeaux Français en tête, et chantant la Marseillaise, vers Bâb-El-Oued dans l’intention évidente d’apporter de la nourriture et des vivres à ce nouveau « Camerone » non pas au Mexique mais chez nous en France Française d’Algérie.

 

         Vers 14 heure le cortège se heurta à un barrage militaire de la « force locale » composée entre autres, du 4eme Régiment de Tirailleurs Algériens, 23 hommes sous les ordres du sous-lieutenant Ouchène Daoud (Nom bizarre, vous avez dit bizarre ?  Comme c’est bizarre (Louis Jouvet).

 

         Des coups de feu partis  d'une terrasse, (on ne saura jamais quel provocateur  les avait tiré) déclenchent la réplique des tirailleurs, qui tirent à bout portant sur la foule désarmée. C’est immédiatement la panique, les corps tombent, fauchés par les balles malgré les « halte au feu » hurlés par un jeune officier de la dite « force locale », On comptera près  de 90  morts et plus de 200 blessés civils, dont vingt décèderont des suites de leurs blessures. Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main et la Marseillaise à la bouche. Ils n’étaient sûrement pas une menace pour cette armée-là,  Fellagho- Française !

 

         Âgé seulement de 14 ans en 1962, L’un de ces malheureux, mon ami (Billou01) accompagné de sa mère et de sa sœur, m’a raconté que se trouvant au premier rang, derrière des pompiers, ils avaient été arrêté par un barrage de soldats, tous musulmans, le visage convulsé et tordu par la haine avec leurs armes pointées sur eux.

 

         A force de pousser, le barrage avait cédé et cette portion de manifestants avait pu s’engager dans la rue d’Isly, ce qui probablement les sauva du massacre qui s’ensuivit.

 

         Arrivé à mi-chemin de cette artère, ils entendirent les premiers coups de feu et comprirent aussitôt qu’un drame se jouait à l’instant même à l’arrière,  sur le reste du cortège.

 

         Plus tard, ils découvrirent l’horreur de cette boucherie exercée par la « force locale Fellago-Française » sur des Franco-français désarmés et manifestant pacifiquement.


         Selon Yves Courrière qui était présent : ........ Des manifestants qui tentaient de se réfugier dans un magasin furent hachés par les rafales de 12,7 des gendarmes mobiles. Visages arrachés, poitrines explosées, hurlements. Un cri: «Mon lieutenant, halte au feu! Je vous en prie, dites halte au feu!» La voix du soldat est presque un sanglot. Mais les forces de l'ordre continuaient de tirer, l'arme à la hanche. La fusillade dura douze minutes interminables.

Je n’ai personnellement pas vécu ces instants-là, mais il existe tant d’informations émouvantes sur « Google, wikipedia » tant de récits hallucinants d’authenticité provenant d’amis dignes de foi et témoins encore vivants de cet évènement déshonorant, qu’il n’y a plus grand-chose à rajouter si ce n’est pour parler du dégoût que nous inspirent ½ siècle après, ces « Eunuques » sans courage  qui ont osé nous considérer comme du bétail dans un souk,  et  probablement adeptes, eux aussi,  du  QBC (pour la plupart).

         L’an dernier « la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 a été enfin inscrite sur un monument national aux Morts, érigé à Paris Quai Branly, au grand dam de la FNACA, farouche partisane (elle aussi du QBC) de la célébration d’une défaite et de la… datte du 19.03.62 (pardon pour l’orthographe, je pensais à la datte de Biskra qui leur a été mise ce jour-là) qu’ils voudraient assimiler à la date du 14 Juillet 1789… »

          L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés par la voix de Madame Nicole Ferrandis, dénonce leur virulente agression contre ces malheureuses victimes.

          Ce serait, toujours selon la FNACA, une insulte (je cite) : à l'Armée Française restée loyale (Une bande de fayots et de TrouDuC, plutôt) à l'égard des Institutions Républicaines. Institutions elles-mêmes,  traîtresses devant l’histoire et aux yeux de vrais Français, à l’égard d’autres vrais Français qui n’aspiraient du fond de leurs entrailles, qu’à le rester.

        

         Allez, Messieurs les diseurs de bonne aventure allez raconter vos ragots et vos fausses promesses aux bénéficiaires du hobby à la mode et qui vous fait bander sans viagra «  l’identité nationale »

 

Ironiquement, mais du fond du cœur, Marseillaise…ment, tricolore….ment et Franchouillard…ment votre

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

 

Autre citation gaullienne, demeurée célèbre : « Des Français, ces gens-là! Avec leurs turbans et leurs djellabas!» (Cité par A. Peyrefitte : C’était De Gaulle. Ed Gallimard, 2000) « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-Mosquées!» (Cité par Benjamin Stora, Le Transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999). « Je cite ce dernier un peu à contre cœur »

 

A bientôt très chers compatriotes, mes amis.

Retour coups de cœur.

 



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10 avril 2011

HISTOIRE DU MOUVEMENT ALGERIANISTE

Documents transmis par Maurice Calmein.

 

Mars 2011
Algériens nous sommes, qué… !


Histoire de l’Algérianisme par Maurice Calmein (72 pages, illustrations)

*

Couv_Mouv_alg_rianiste*

                   Ce petit livre retrace toute l'histoire de la littérature française d'Algérie et du mouvement Algérianiste, depuis ses origines dans les années 1920 jusqu'à nos jours.
Outre une bibliographie sur le sujet et la liste des prix littéraires algérianistes d'hier et d'aujourd'hui, cet ouvrage reproduit également en annexe le fascicule L'Algérianisme publié en 1991 par Jo Sohet, alors président national du Cercle Algérianiste.


                   Quant au titre de ce livre, il n’est que la reprise d’une réplique célèbre du « poulbot algérois » Cagayous, héros turbulent et malicieux à qui l’auteur, Musette, fit dire à un quidam étonné par son accent algérois et qui lui demandait s’il était Français : « Algériens nous sommes… qué ! ». Car à cette époque de « l’Algérie heureuse », c’était bien aux Européens que s’appliquait le mot Algériens. Après l’indépendance, on le réservera aux occupants actuels de l’Algérie. Les Français exilés deviendront les Pieds-Noirs, appellation méprisante qu’ils relèveront avec fierté, comme un étendard. C’est cette culture pied-noir, originale et authentique, dont ce livre tente de raconter l’histoire.


                   Maurice Calmein est né en 1947 à Oran. En 1960, sa famille s’installe à Toulouse où, dès l’âge de 18 ans, il milite dans des associations de Français d’Algérie. Président de l’Amicale universitaire pied-noir, il rencontre Jean Pomier, l'un des fondateurs du mouvement Algérianiste, dont il devient l’ami malgré leurs soixante ans d’écart. Il fondera lui-même le Cercle Algérianiste quelques années plus tard.


                   Maurice Calmein est l’auteur de plusieurs livres sur l’Algérie, dont le roman Le Sel des Andalouses. Il a assuré l’éditorial de la revue l’Algérianiste pendant plus de dix ans.
Disponible sur les sites www.librairie-pied-noir.com  et www.editionatlantis.de  ou chez l’auteur.

Pour contacter l’auteur : Courriel : maurice.calmein1@orange.fr

 

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9 avril 2011

MAURICE CALMEIN

7 avril 2011

MAYOTTE - VERS UN LAMPEDUSA FRANCAIS

          Ce 31 mars, l’île de Mayotte est devenue le 101e département français. Un département qui vivra au rythme de l’islam, religion de la quasi-totalité d’une population dont plus de 60% ne parlent que le malgache ou le swahili. Cette décision a pour origine une promesse électorale du candidat Sarkozy, appliquée par une loi organique et une loi ordinaire promulguées le 7 décembre 2010. À aucun moment, on n’a demandé aux Français s’ils voulaient de ce nouveau département peuplé de 200.000 musulmans et payer de leurs deniers le coût de cette insolite opération.

 Vers_un_Lampedusa_Fran_ais

          C’est d’ailleurs parce que l’issue d’une telle consultation risquait d’aller dans un sens contraire à la volonté présidentielle que l’opération a été faite en cachette. En 1962, quand il fut décidé de donner l’indépendance à l’Algérie et donc d’amputer le territoire français des départements algériens, un référendum sollicita l’accord du peuple français ; de même quand on changea le statut de la Nouvelle-Calédonie. Pour Mayotte, rien de semblable: seuls les Mahorais ont été consultés par référendum. Le 29 mars 2009, ils ont ainsi répondu à 95% "oui" à la départementalisation, 39% du corps électoral s’étant abstenu.

 

          Les Français vont donc découvrir avec stupéfaction qu’à Mayotte, les fêtes musulmanes sont chômées, que les horaires de travail sont alignés sur ceux du ramadan et que leurs compatriotes mahorais qui le demanderont conserveront leur statut personnel, la justice devant alors leur être rendue par des magistrats français, non selon le droit français, mais conformément au droit coutumier! Certes, celui-ci est appelé à disparaître, mais de manière progressive, et qui sait combien de temps le droit français devra composer avec un statut personnel dérogatoire au code civil et à la laïcité, très proche de la charia, qui prévoit la polygamie ainsi que la répudiation des femmes? D’autant qu’à Mayotte, il n’y a ni état civil, ni cadastre; noms et dates de naissance y sont incertains, ce qui va évidemment favoriser l’obtention de faux papiers et donc l’immigration-naturalisation.

 

          Les Français vont rapidement constater que Mayotte est une pompe aspirante pour l’immigration régionale. L’immigration clandestine y est en effet considérable et incontrôlée, puisque, pour une population estimée à 200.000 personnes, on compte au moins 60.000 clandestins. En 2010, le nombre des reconduites à la frontière y a atteint le chiffre effarant de 26.405, dont 6000 enfants qu’il ne sera plus possible d’expulser après la départementalisation. Durant les vingt premiers jours de janvier 2011, 40 bateaux ont été interceptés avec au total 2000 personnes à bord.

 

          Les Comoriennes viennent accoucher à Mayotte d’enfants devenant automatiquement citoyens français, ce qui rend la famille inexpulsable. La maternité de Mamoudzou est ainsi la plus importante de France, avec 7000 naissances annuelles, 65 à 75% d’entre elles étant issues de l’immigration clandestine. Les avantages sociaux dont jouissent les Mahorais exercent déjà un attrait irrépressible pour les Comoriens; or, la départementalisation, qui va progressivement aligner les droits sociaux des Mahorais sur ceux des métropolitains, ne fera qu’augmenter cette attirance.

 

          À ces migrants de proximité s’ajoutent désormais ceux venant de la région des Grands Lacs et de toute l’Afrique orientale. Mayotte va donc servir de porte d’entrée vers la métropole, d’autant plus que les associations de soutien aux immigrés vont désormais y exiger le respect des procédures. Les expulsions de masse vont donc devenir impossibles. C’est donc un gigantesque Lampedusa que nos responsables politiques viennent de créer.

 

          Parlons vrai: pour beaucoup, la départementalisation, c’est d’abord l’alignement sur les prestations sociales françaises, puis l’attente des retombées de la manne européenne dès que l’île sera devenue Rup (région ultrapériphérique). Déjà, les revendications se font jour parmi les fonctionnaires et les enseignants d’origine mahoraise, qui exigent la départementalisation du système éducatif au plus tard au mois d’avril, avec l’indexation des salaires, la prime de résidentialisation, comme pour leurs collègues métropolitains détachés, la titularisation des contractuels, la reconstitution des carrières pour l’intégration dans le corps des professeurs des écoles. À terme, le coût annuel de Mayotte pour la France est estimé à environ un milliard d’euros. Le seul budget de l’éducation dépasse les possibilités locales de financement. En 2010, 81.506 élèves, dont les clandestins, étaient ainsi scolarisés. Dans le seul domaine éducatif, l’effort annuel de l’État atteint déjà plus de 260 millions d’euros et les besoins ne feront que croître.

 

          L’idée de faire de Mayotte un département français est donc totalement irresponsable. D’autres solutions existaient pourtant, qui permettaient de sauvegarder les spécificités mahoraises et de garantir l’appartenance de l’île à la France. Désormais, il est trop tard.

Bernard LUGAN

Directeur de la revue "l’Afrique réelle"

Source du texte : Valeurs actuelles

 

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5 avril 2011

LA FIN DU 1er REP - JOSE CASTANO

Avril 1961 - Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère…

 

« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre »(Général De Pouilly)

 

LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES

 

 

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête »(Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

 

«L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié.(Commandant Hélie de Saint-Marc, Commandant en second du 1er REP - « L’aventure et l’espérance »)

 

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre »

 

… 22 Avril 1961

 

            Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.

Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.

Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Etranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Etranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et son commandant, le cdt Cabiro, dès lors que son chef, le colonel Darmuzai était « déficient », les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.

Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot,  le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Brechignac… A noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…

            J’avais 14 ans lors de ces événements et je me souviens très bien de cette vision sublime, magique, qui anesthésia alors mon esprit, celle des « Seigneurs de la guerre », ces hommes léopards aux corps sveltes, à la démarche altière, aux visages bronzés et résolus qui comptaient parmi les meilleurs du monde.

« Nous sommes des morts en sursis, expliquaient-ils. Notre peau ne compte pas. Nous irons jusqu’au bout de nos idées » et, sur le drapeau tricolore veillé par un parachutiste, était inscrit en lettres de feu : « Tu vas où l’on meurt ! ».

            Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de courageux officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs. Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?

            Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française.

Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que la rébellion, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux, notamment le général Challe, avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France n’ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.

A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».

 

            25 Avril 1961

 

            Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’ennemi, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.

            Dès lors, le choc psychologique provoqué par la reddition du chef va être considérable. Dans des circonstances d’une telle intensité dramatique, la fermeté du commandement est la bouée qui retient les faibles et les indécis. Qu’elle vienne à couler et c’est le sauve-qui-peut. Remontent alors en surface les résidus de l’humanité : les attentistes, les lâches et les habiles ! Ah ! Il ne leur reste pas beaucoup de temps pour sortir de leur prudence et prouver qu’ils méritent d’accéder au grade supérieur. Du coup, l’Etat retrouve pléiade de serviteurs zélés, moutons de Panurge revus et corrigés par l’Elysée, même si le grand cordon d’une légion d’honneur leur sert de collier.

            C’est désormais la débandade ! Outre les officiers qui ont refusé de franchir le rubicon et qui louent désormais le Seigneur pour leur « bon choix », de nombreux officiers putschistes, sentant le vent tourner, se rallient au pouvoir. Les rats quittent le navire !…

            Et ce fut la fin! Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien » tandis que d’autres camions arrivaient maintenant, portant des soldats du contingent métropolitain qui chantaient, indifférents à la peine des uns et des autres : « Les Pieds-Noirs sont dans la merde » sur l’air des « gaulois sont dans la plaine ».

            Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se  conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant :

            « Non, rien de rien

             Non, je ne regrette rien… »

JE NE REGRETTE RIEN, ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.

            C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Etrangers et du 1er BEP -Bataillon Etranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…

Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et que représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Tous, à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !

Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le sobriquet fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…

Au lendemain de la reddition des généraux, le général de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et en leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes, également la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant  éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…

            C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’Etat était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…

            La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « ses » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!

            Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population  et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.

Soudain, de la foule en larmes, surgit  une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à leurs enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.

            Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs et ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance  regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.

Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.

            La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.

Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots :

« Non, rien de rien,

 Non, je ne regrette rien… »

            Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de  lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…

Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…

            Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix de larmes et de sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 20ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…

            Pressentant désormais que la victoire était proche, le FLN multipliait ses attentats barbares… Les enlèvements d’Européens eux aussi se multipliaient… Partout la guerre redoublait de sauvagerie, la guerre qui n’en finissait pas de coucher les hommes égorgés au travers des pistes, de mutiler à tout jamais une jeunesse assoiffée de vie, de présenter son visage de terreur dans les villes en proie à l’insécurité et, en toile de fond, les morts qui criaient vengeance offrant au ciel, comme une gueule béante, les atroces blessures des gorges ensanglantées.

            Créé au lendemain de la seconde guerre mondiale, le BEP (Bataillon Etranger de Parachutistes), appellation originelle de l’unité, avait été deux fois sacrifié en Indochine. Une première fois au Tonkin où 17 légionnaires seulement revinrent d’une mission « suicide », puis à Diên Biên Phu où durant deux mois il connut le cauchemar que l’on sait. Sur le millier d’hommes qui reconstituèrent l’unité après leur premier sacrifice, moins d’une dizaine survécurent…

            Reconstitué en 1955 pour les besoins de la guerre d’Algérie sous l’appellation de REP (Régiment Etranger de Parachutistes), il mit hors de combat 8000 « fells », récupéra plus de 5000 armes mais compta également 300 tués –dont le Colonel Jeanpierre- et 500 blessés.

Pour son seul séjour en Algérie, le 1er REP avait reçu  pour ses légionnaires parachutistes, plus de trois mille citations. Son drapeau portait cinq palmes et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.

Il était le premier régiment de choc de l’armée française. Premier par sa bravoure, premier par son sacrifice, premier par ses héros qui le composaient, premier par ses citations, douloureusement premier par le nombre de ses morts et premier dans le cœur des Pieds-Noirs.

De toute cette gloire, il ne reste aujourd’hui que des souvenirs…

            Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin.

Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !

            Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la LIBERTE.

Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.

Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

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 « Combien de fois ma vie n’a-t-elle tenu qu’à un fil ? A 19 ans, j’ai été projeté dans l’aventure de la Résistance puis dans l’abîme de la déportation. A 44 ans, je suis sorti de prison, sans papiers, sans droit de vote, sans carnet de chèques… »(Cdt Elie De Saint Marc)

 « On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! »(Roger HOLEINDRE, 8ème RPC,  créateur du maquis Bonaparte (OAS) -e-mail : Cerclenationalcombattants@orange.fr

 

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« Il faut travailler à la défaite de l'Armée Française » (Jacques DUCLOS,secrétaire du Parti Communiste)

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- L'ISLAM ET L'OCCIDENTpar José CASTANO – Cliquez sur :Lire la suite

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- Commémoration du 50ème anniversaire du putsch : http://www.algerie-francaise.org/cgi-bin/ultra/UltraBoard.pl?Action=ShowPost&Board=ddb&Post=2103&Idle=0&Sort=0&Order=Descend&Page=0&Session=monrose.129561269959647

 

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Cliquez sur ces liens :1er BEPZeralda1er REPLe putsch d'Alger2ème REP

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- 1er REP dissous en Algérie - Putsch en avril 1961 (cliquez)

 

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- Cliquez sur :CAMP MILITAIRE PARACHUTISTE D'IDRON CAMP DU 1er RCP - Moulins / Idron

… Puis sur la colonne de gauche :

 

e-mail :campidron@wanadoo.fr

e-mail :aamci-siege@orange.fr

 

- Forum du 1er RCP :http://premierrcp.xooit.fr/portal.php

 

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- Site de l’amicale du  9ème RCP – Cliquez sur :amicale du 9

e-mail : amicale9rcp@free.fr

e-mail : gaston.beritault@free.fr

e-mail : amicale9mp@wanadoo.fr (Daniel JEAN, Président amicale 9ème   RCP)

 

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- Site de l’amicale du 14ème RCP – Cliquez sur : 14ème RCP

- Autre site – Cliquez sur : 14e RCP dissous en Algérie - Putsch en avril 1961

- Autre site – Cliquez sur : Ils recherchent

 

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- Site de l’amicale du 18ème RCP – Cliquez sur : bienvenue aux 18eme rcp

- Autre site – Cliquez sur : 18e_RCP

 

e-mail : rene.mazo@free.fr

e-mail : g.beau@numericable.com

e-mail : martinez.alain3@wanadoo.fr

e-mail : tanghedo@modulonet.fr

 

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Paras, bérets bleus, verts et rouges, tous unis !

http://paras.forumsactifs.net

http://histoire.vraiforum.com/

http://www.monsieur-legionnaire.org/pdf/Le_2eme_R.E.P_a_PHILIPPEVILLE.pdf

Cliquez aussi sur :Commandos Algérie

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Les liens concernant les amicales de la Légion étrangère, figureront dans le prochain article consacré à « Camerone »

 

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- « RAVIN ROUGE », le film :http://www.comite-veritas.com  

- Bande annonce du film historique « LA VALISE OU LE CERCUEIL » : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4 – e-mail : reportage34@yahoo.fr

Ce film sera projeté, samedi 30 avril, à 16h, lors du salon des écrivains et artistes rapatriés qui se tiendra du vendredi 29 avril au dimanche 1er mai à l’Espace Inter-Associatif du Fort-Carré, Rte du Bord de Mer – 6, av du 11 novembre à ANTIBES.  Entrée gratuite. Renseignements au 04.93.34.91.92 – e-mail : cepijean@orange.fr. Je serai présent à ce salon ; merci aux amis pour leur petit coucou…

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Conférence sur : « LA KAHENA »

(La fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa au VIIe siècle à l’invasion arabe de l’AFN)

 

Organisée par le Cercle Algérianiste de Toulon, cette conférence donnée par José CASTANO, se déroulera Samedi 14 mai à 10h30, Maison du Rapatrié – Porte d’Italie- TOULON (83000) – Entrée gratuite – Un repas (facultatif) suivra. Renseignements et inscriptions au 04.94.03.77.08 ou 06.08.47.92.00

 

« Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, en partie conquis à la foi chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de La Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute…

Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons. L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… »

            C’est en s’appuyant sur les travaux des plus éminents historiens que le conférencier retrace avec l’émotion, l’amour et la passion qu’on lui connaît pour sa défunte terre française d’Algérie, l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple.

 

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 avril 2011, 17938 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

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Pour revoir:

 

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4 avril 2011

PAYA JEAN FRANCOIS - LE 5 JUILLET 1962 A ORAN

Pourquoi pas un livre?

 

                   Réponse de Jean-François Paya à un message de lecteur internet / Pas de livre parce que pas d'Editeur, tout est sur Internet à la disposition de tous donc pas de papier à vendre Taper "JF PAYA" et "Jean François paya" sur Google.

 

         Bien compris qu'il y a longtemps que vous attendez lisez d abord mon enquête je suis le seul à avoir été sur le terrain et resté jusqu"en 1965 a Mers el Kébir les autorités refusant à l"époque de faire des recherches qui furent interdites ! J'y suis retourné plus tard non sans prendre de risque au sujet de ce livre sorti sur le 5 Juillet à Oran

 

"La Tragédie Dissimulée"

 

         Lisez donc les arguments et nos réponses sur internet à mon avis il aurait fallut un travail collectif, en vous faisant remarquer que ce livre n'a pas eu trop de succès dans les milieux PN et surtout Oranais (snobé par L"ECHO DE L"ORANIE) et je le regrette ils ont préféré le black out sur le bouquin c'est à dire ne pas en parler. Alors que j'avais proposé un avis avec une critique  diffusée sur certains blogs faute de mieux.

 

         Quant au chiffrage des victimes je l'avais estimé à prés du millier (voir mes arguments et sources) Mais le plus important c"est surtout les raisons et les motifs de cette provocation qui a conduit à ce massacre et là j'ai des arguments solides en plus de témoignages j'attend que l'on me démontre le contraire même des Historiens peu favorables aux PN comme M Harbi et G Meynier qui a corrigé à ce sujet la deuxième édition de son "histoire intérieure du FLN" ...(sur le massacre d'Oran décrit comme une échauffourée) en ont convenus documents et témoignages à l'appuis. Alors j'estime depuis 40 ans avoir fait mon devoir, j'attends toujours d'autres avis mais plus le temps passe et moins vous aurez de témoins vivants.

 

         Voir aussi les 3 Tomes de "AGONIE D"ORAN" sous la direction de Geneviève de Ternant ex directrice de l'ÉCHO D'ORANIE auxquels j ai collaboré (Pages 11 à 14/ 26 à 30 /  137 à 169) surtout pour l'enquête du Tome 3 à suivre avec les témoignages venus maintenant d'Algérie devant la carence des militaires Français pourtant nombreux à Oran : 12 000 intra muros d'après les archives et notes de service.

 

         Par ailleurs votre remarque de recherche  sur "telle famille dans tel coin"sur les "disparus" est peu réaliste les gens ne les ont pas vu être enlevés en général au mieux ils ne les ont pas vu revenir (ce n'était pas férié) et beaucoup d'habitants étaient partis pour la plus part (femmes et enfants sans les chefs de familles) ces derniers "disparus" n'ont pu être signalés sur le moment dans l'affolement général ni plus tard en métropole car ils n'ont pu être ciblés sur le 5 juillet!

 

         Aucun recensement n'a été fait auprès des tribunaux ou les différents historiens n'ont pas eu les véritables archives du consulat d'Oran que j"avais vues à l'époque (cahiers et registres) alors que je signalais 2 amis "disparus" Une"plainte pouvant recouvrir plusieurs personnes soit 440 d'après le consul Herly à multiplier par 2, 3, ou 4... (Selon les familles soit 800 disparus à rechercher selon le Lieutenant Chevènement attaché militaire dans ses mémoires. Mais tout cela est dans mon dossier si vous voulez  bien vous donner la peine de l'étudier sur internet ...l'évaluation des hommes seuls à Oran.

 

         A Oran ville sur environ 220000 FSE  d'après les autorisations de sorties le 5 juillet 65000 minimum seraient partis la plus part des femmes des enfants et personnes âgées / l'OAS ayant interdit en principe le départ des hommes mobilisables. Même en poussant la famille élargie à 10 personnes cela donne 6500 hommes isolés minimum ce qui n'est guère négligeable.

 

         Je répondrai volontiers a vos questions. Pour votre info j'ai fais une conférence sur le sujet devant mon cercle "Algérianiste". Mon ami le colonel P aussi devant un cercle d'officiers de réserve ceux ci n'en croyaient pas leurs oreilles: "Comment l'armée Française forte de 18000 hommes a laissé massacrer des compatriotes sans pratiquement intervenir" en signalant que le gros de l'armée Algérienne extérieure venant du Maroc n'était pas encore à Oran et que cette protection avait été promise les semaines précédent l"indépendance même par le Général Katz commandant Oran dans un Ordre du Jour de Juin.

 

         C'est ce qui nous a fait dire dans "l'Agonie d'Oran" Vol 3 C'est un exemple quasiment unique dans l"histoire alors que de nos jours on va défendre des étrangers en Afghanistan ou en Irak ! (Aujourd'hui en Libye dans une révolution interne) et on veut donner des leçons aux Russes qui sont venus au secours de leurs agressés par les Georgiens à leurs frontières  en Georgie.

 

         Ce jour qui ensanglanta la fin de "la guerre d Algérie" qui est théoriquement finie et qu'ils ont politiquement gagnée (imaginons le bombardement de Dresde phosphorée par les alliés après la victoire!) C'est aussi la prise de pouvoir par les "Putschistes de l'ALN extérieure venue comme nous le disons "rétablire l'ordre en pompiers pyromanes"

 

         Donc surtout honte au pouvoir français et à ceux qui ont suivis au Général Katz qui s'est parjuré  Ordre  du jour à l'appui. Qu 'il ait combattu l'OAS est une autre histoire et ici il aurait pu sauver l"honneur en ne suivant pas les ordres de non intervention de son patron (comme Von CHOLTITZ  pour PARIS qui n'avait pas suivi son Furher !......)

 

         C"EST POUR TOUTES CES RAISONS QUE CETE AFFAIRE RESTE TRES OCCULTEE EN FRANCE COMME EN ALGERIE (A QUI ON FAIT LES DOUX YEUX) ET SARKOZY QUI S'EST SOUVENU DU MASSACRE "OUBLIE" DE MAILLE  EN INDRE ET LOIRE N'A PAS PENSE A CELUI LA !

 

         C"EST POUR CELA QU"IL FAUT MONDIALISER L'INFO POUR LA FRANCE QUI DONNE VOLONTIERS DES LECONS AUX AUTRES SUR "L'INGERENCE" ALORS QUE LA IL S'AGISSAIT DE SES CITOYENS.

 

CORDIALEMENT   JF  PAYA

 

         NB   beaucoup de lecteurs confondent les circonstances de ce drame avec les conditions de celui du 26 Mars à Alger. Nous n'étions plus sous autorités Françaises le danger était dans toute la ville, chacun enfermé chez lui s'il avait pu se cacher, même les journalistes sont restés enfermés toute la journée dans les locaux de "l'Echo d'Oran" verrouillés, pas question de circuler et après réclamer des disparus où des corps, peu de photos et de films avec en plus interdiction d'enquêter et de questionner même de manière privée par crainte des nouveaux "patrons" le consulat de France n'a pas été opérationnel de suite et par crainte aussi des nouvelles autorités Algériennes dont la police et l'armée locale étaient douteuses a nos yeux.

 

Quelques histoires à ne pas dire sur l'Algérie sur le "midi Libre"   ou sur    fdesouche.com

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

 

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