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25 juillet 2011

LETTRE OUVERTE A NOTRE FRANCE

HERISSON__toile  HERISSON_2

Il est devenu impossible de faire un film satirique sur l’histoire de France. Parce que les gens ne connaissent rien à cette histoire. Pour que ça marche, il faudrait leur offrir avant le film un autre film de trois heures qui leur raconterait les événements que l’on veut caricaturer. Jean Yanne, Pensées, répliques, textes et anecdotes

Il y a quelques mois, une chaîne de télévision, daignant enfin  donner la parole aux Repliés  qui parlaient devant des journalistes qui les écoutaient avec attention, ont rappelé et commenté notre diaspora qui n’avait jamais intéressé personne à ce jour.

Là, nous avons osé aborder le récit de notre vie là-bas et certains d’entre vous, Messieurs les journalistes présents, avaient peut-être compris notre attitude révélatrice du passé de la France en Algérie..

La presse n’a pas toujours été objective avec nous et ceci en contradiction totale avec sa déontologie de neutralité.

Elle a toujours rapporté ces évènements à sa manière et suivant sa perception ou la mouvance  idéologique à laquelle, elle, ou son journal appartenait.

Elle a interprété idéologiquement, plutôt qu’impartialement les évènements qui nous concerneraient.

De là, sont nés les malentendus, les discordes, les controverses.

Nous n’évoquerons que pour mémoire les massacres épouvantables d’Européens et de Musulmans, fidèles à la France, pendant la période de 1956 à 1959.

Pour mémoire et au risque de me répéter : Les femmes enceintes violées et éventrées ensuite avec leurs fœtus posés à leur coté, les hommes avec leurs attributs coupés, enfoncés dans la gorge, les enfants en bas âge cloués sur les portes avec leurs baïonnettes, et autres atrocités de même acabit et ceci grâce au FLN et à ses sanguinaires dirigeants dont certains sont encore au pouvoir actuellement en Algérie et devant lesquels on dresse servilement le tapis rouge quand ils viennent chez nous se faire soigner et dorloter dans nos hôpitaux et nos palaces. Chez nous, il est vrai, que  la rancune a toujours été à sens unique.

Toutes ces horreurs, vous en faites l’impasse et sans les ignorer (ce serait faire injure, à ce que vous appelez votre intellect) vous fermez volontairement les yeux ou regardez innocemment  dans d’autres directions.

Vous aviez choisi de vous attarder et de nous  reprocher  avec une lourde insistance d’avoir voulu organiser notre légitime défense en créant un mouvement qu’il vous a été très facile d’attribuer à l’extrême droite, je veux parler de l’OAS, que nous (ne vous en déplaise) avons toujours assimilé aux FFI, face à l’occupant germanique ; Et a partir du renoncement gaullien et de ses sbires aux paroles données sur les forums d’Alger et de Mostaganem, c’est à ces hordes germaniques, qu’à nos yeux sont devenus certains de ces soudards que vous nous avez envoyés. N’est-ce-pas Messieurs les salopards-barbouzards ? Mais vous les journaleux vous préfériez ignorer ces serments que vous connaissiez, vous préfériez faire l’impasse sur l’honneur qu’était le nôtre depuis 1830 d’être devenus « Français » et que l’on se batte avant tout pour sauver cet insigne honneur, au mépris de nos vies, celles de nos familles, notre travail et notre pays. Vous préfériez détourner pudiquement votre regard pour ne plus croiser le notre.

 Mais comment faire comprendre cela à des totems de bois autour desquels gesticulent des marionnettes en hurlant des imprécations. C’etait vous demander l’impossible, tant vous étiez engrené jusqu’à la moelle  de vos os dans votre idéologie partisane.

            La fusillade de la rue d’Isly est le produit d’un dérapage incontestable. Les massacres du 5 Juillet 1962 à Oran (notre Saint Barthélémy) , se sont déroulées sous le regard impavide et le flegme du Général Katz qui avait reçu l’ordre de ne pas intervenir et qui ne demandait sûrement pas mieux, tant sa haine des Français d’Algérie était de notoriété publique.

        Refaire l’histoire des Rapatriés, c’est aussi parler des valeureux harkis et supplétifs qui ont été torturés et massacrés eux aussi.

 Vous nous avez assimilés, tous,  à des colons qui ne représentaient en tout et pour tout que cinq pour cent de notre communauté. Environ 2.000 familles, car les petits agriculteurs n’avaient rien de commun avec les colons que vous méprisez tant, alors qu’ils ont aidé à la création d’un Eden qui embarrasse leurs nouveaux propriétaires par leur manque de savoir-faire et leur méconnaissance totale de ce qu’est et reste ce noble métier d’agriculteur.

 

"Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans le tien ?".(Saint Luc, VI-41) ...

 

Cette maxime vous est destinée à vous messieurs les politiciens (provisoirement) encore en service, non seulement à vous mais aussi et surtout à la presse complaisante attachée à vos bottes.

 

Regardez plutôt, ici chez nous en France Métropolitaine, autour de vous les non-colons métropolitains, mais les vrais spécialistes en  escroqueries financières, aguerris au fonctionnement et au  maniement des manettes de la haute finance, au lieu de vous acharner sur des gens méritoires qui n’ont pour principal défaut  que celui de vous déplaire ou qui s’opposent à la vista que vous vous faites de vos valeurs. Des gens qui s’opposent à votre politique en écoutant la France profonde, nos doléances, les besoins des travailleurs et le trop plein d’immigration sauvage

Il est temps maintenant que les pendules soient remises à l’heure, et que nous sortions de notre silence.

Je ne sais pas si Dieu vous pardonnera la courte vision que vous fournissent vos œillères, en tous cas : pas nous et vous savez ce que nous vous disons ? Non, vous ne le savez pas…mais relisez Cambronne lequel selon la légende, sommé de se rendre au général Colville à Waterloo, lui aurait répondu d’abord :

« La garde meurt mais ne se rend pas ! » Puis devant l'insistance du Britannique, il aurait eu une réponse aussi énergique que concise, aujourd'hui connue comme le « mot de Cambronne » : « Merde ! »

Lorsque nous sommes arrivés entre Avril et Juin 1962, notre vie venait de basculer en quelques jours dans l’indifférence totale et sous le regard éteint et indifférent de ceux qui nous avaient plongés dans ce ghetto dans lequel nous nous débattons encore.

 

A notre arrivée forcée, nous étions divisés en quatre catégories :

-Ceux nés avant 1910, pour la majorité hélas, disparus depuis longtemps, minés par le désespoir et la misère, là où jetés par un sort innommable, ils vécurent leurs dernières années. Leurs dossiers d’indemnisations étaient leur livre de chevet. (Tu n’es plus là, Papa, pour me le confirmer, mais je t’ai vu tant de fois pleurer, penché sur ces maudits papiers)

-Nous, leurs enfants, nés au début des années 30 et quasi octogénaires à cette heure et nos propres enfants, cinquantenaires maintenant pour la plupart, avec toujours nos dossiers comme livre de chevet ou sous le bras et aussi  sous ceux du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU depuis 2004 où une plainte a été déposée par notre principal syndicat qui vous donne à tous des sueurs froides, j’ai nommé l’USDIFRA et son vaillant chef de file, pour spoliation, contre les deux états responsables de notre situation, lesquels sont nos débiteurs pour un montant de 12,1 milliards d’euros, hors tous intérêts de droit.

 

Non, on préfère balancer ces milliards pour des conflits qui ne sont pas les nôtres et dont en s’en bas les claouis. Prenons le cas de la Libye par exemple, prés de 200 millions d’euros à ce jour. Les bombardements journaliers et les frappes au sol continuent. Le bilan financier s'alourdit pour la France :

 

En voici quelques éléments ( WIKIPEDIA):

-Porte-avion Charles de Gaulle : 50 000 euros/heure

-Rafale : 13 000 euros/heure

-Mirage : 11 000 euros/heure

-Missile tomahawk : 650 000 euros/unité

-Missile scalp : 770 000 euros/unité

-Missile AASM : 250 000 euros/unité :

 

Le conflit Afghan, en plus de la déroute financière causée par notre intervention, nous payons cash avec les vies de nos enfants (prés de 70 de nos p’tits gars qu’on décore ensuite en grande pompe dans le cour de l’Elysée, non sans s’être enduit au préalable, les yeux, de jus d’oignon pour les rendre larmoyants. Si vous saviez ce qu’en pensent leurs parents en cet instant, vous en rougiriez de vos simagrées et de votre cinéma d’opérette.

 

Pourtant l’Algérie (Toujours selon wikipédia) est riche, et serait largement en mesure de payer les Rapatriés d’Algérie comme prévu aux sinistres accords d’Evian jugez-en vous-mêmes :

Ses principaux gisements sont parmi les plus importants dans le monde. Généralement ils sont localisés dans le Sud. Selon Sonatrach, les 67 % de réserves en hydrocarbures sont situés dans les régions de Oued Mya et de Hassi Messaoud. Gaz à Hassi R'mel et le pétrole à Hassi Messaoud (huile). Illizi contient 14 % des réserves. Enfin, Rhourde Nouss renferme 9 % et Ahnet Timimoun 4 % et Berkine41. Les sites exploités pour pomper l'huile ou pour rechercher les hydrocarbures, actuellement, en Algérie, sont : Hassi Messaoud, Ain Amenas, Hassi R’mel, Stah, Rourde Nouss, Tin Fouyé Tabankort, Gassi Touil, Ohanet, Haoud Berkaoui, Hassi Berkine, Ourhoud, Mensel Lejmet Nord et satellites, Rhourde Ouled Djemaa, Touat, El Gassi, Ain Salah, Rhourde El Baguel42.

Une quantité de gaz a été localisée dans les régions de Tabankort, de Béchar, de Timimoun et de Reggane en 200943.

 

L'activité minière en Algérie est très diversifiée, on observe plus d'une trentaine de minerais qui sont exploités parmi eux :  fer, sel, zinc, plomb, baryte, marbre, or, tungstène, diamant, terres rares, métaux rares et pierres précieuses et semi-précieuses. Le fer se trouve à Ghare Djébilet et à Mecheri Abdlaziz à l'Est de Tindouf (35 milliards de tonnes à 57 % de Fe), Ouenza et Boukhadra, Djsbel Hanini à Sétif. Au Hoggar, il y a 730 000 tonnes de minerai d'or au gisement Tirek, Amessmessa en contient 3,34 millions de tonnes, les deux à teneur moyenne de 18 g/t, soit environ 2,4 millions d'onces d'or. Enfin, deux autres gisements sont à Tiririne et à In Abgui. La baryte représente 40 000 tonnes ; le plomb-zinc est exploité au nord du pays et le potentiel est de 150 millions de tonnes. La bentonite se situe dans les régions de l'Ouest à Maghnia et Mostaganem. L'Algérie a une grande quantité de sel soit en gemme (un milliard de tonnes) ou lagunaire dans les chotts et à l’est. Le gisement de phosphate se trouve à Tebessa (Djabel Onk), il renferme deux millions de tonnes. l'uranium est localisé au Hoggar44.

 

Le pays recèle plusieurs gisements aussi notamment de gypse, de calcaire, de sable, d’argile, de dolomie, des carrières d’agrégats, des gîtes pour la fabrication de ciments.

 

Alors, c’est maintenant…où jamais qu’il nous faut nous réveiller et nous acérer les griffes et les dents. Les seuls instants où nous devenons subitement importants est celui des échéances électorales.

Alors là, nous sommes les plus beaux, les meilleurs et la brosse à reluire est de sortie.

Vous rendez-vous compte, 2 Millions au moins de bulletins de vote de notre part, ç’ est quelque chose, non ? Surtout lorsque 44,5 millions d’électeurs inscrits doivent se déterminer sur l’un des deux rescapés du premier tour.

Bien sur, il faut compter sur les abstentions (pas loin de 20%), mais pas chez nous, car ce jour-là, nous répondrons tous « PRESENTS » !

Nous avions cru en vos paroles, Monsieur Sarkosy. Vous nous avez profondément déçus et nous zappons votre image que l’on voit trop souvent sur nos antennes à des endroits où vous n’avez rien à faire et nous jurons devant Dieu, de ne pas commettre cette même faute,…sauf si…… !

Nous y avons été pour beaucoup dans votre victoire,   car nous avions été séduits par les promesses de vos hérauts et leurs déclarations solennelles. Nous les avons encore cru, car nous ne demandions qu’à croire encore cette fois, en ces  promesses fallacieuses de concrétisation dont tous autant que vous êtes, nous abreuvez depuis plus de 45 ans quand vous attendez de nous en retour un vote massif en votre faveur.

Du coup nous devenons à chaque élection (Présidentielle, législative ou municipale) un objectif  de choix. Sans pression de personne, nous saurons en 2012, pour la présidentielle, où le glisser, cette fois, notre bulletin de vote.

Monsieur Sarkozy, vous allez probablement regretter d’avoir induit en erreur une catégorie de « vrais Français » qui avaient foi  en vous.

Vous allez regretter votre attitude et celle de vos sbires de vous acharner comme vous le faites journellement encore, envers notre communauté de Repliés d’Algérie (dont les CNAIR, Banques, organismes de recouvrement et Huissiers de pacotille), en font leurs choux gras.

Vous avez  face à vous des gens fiers d’être Français, très fiers d’avoir conservé intacte cette fibre patriotique qui a fait de nous par vos attitudes, vos fausses promesses et votre art consommé de la langue de bois, une infrastructure en béton, répondant en tous points aux normes parasismiques et para cycloniques.

Nous allons œuvrer pour ce que nous croyons être le bien de la France, son avenir et surtout celui de ses (de nos) enfants. Pour combien de temps encore, conserverons nous cette foi ?

Seul Dieu le sait et je pense du fond de mon cœur de chrétien pratiquant, qu’il nous le fera savoir en temps voulu.

 

Il ne suffit pas d’être le premier, il faut encore être le meilleur. Victor Hugo

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

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Commentaires
L
Que ne lisons-nous pas à travers internet? Borloo et Estrosi auraient envisagé à un moment donné de se rapprocher du FN. Mais Messieurs le FN n'est pas fou,il n'a nullement besoin de vous ou de vos semblables. Il sait par avance qu'avec certains "amis" il n'a pas besoin d'ennemis.Il sait aussi que jour après jour l'opinion publique "reine décisive de l'attribution du pouvoir" grignote les points d'opinions favorables en faveur des gars de la Marine. Cette dernière bien instruite par son père, agit seule comme une grande dame. Son père, Français entre les Français, en a pris plein la gueule impassiblement pour que sa fille arrive, un jour (bien plus vite que vous ne le pensez)à représenter enfin ce noble pays chargé d'histoire de vaillance, d'amour de ses couleurs,avec lesquelles, les amants de la liberté, de l’égalité et de la "vraie fraternité" s’essuient leurs larmes (au lieu du cul), quand on leur ramène leurs enfants entre 4 mauvaises planches de bois, ou qu'on ne s'occupe pas de ces petits angelitos negros (merci Antonio Machin) de Somalie ou d'Ethiopie qui crèvent de faim et de misère et meurent avec leurs grands yeux ouverts et pleins de reproches fixés intensément sur ceux qui crèvent de trop bouffer à l'oeil, sans travailler aux frais de la princesse et encouragés et aidés qu'ils sont par des MRAP, LICRA et autres ONG (organismes, non gratuits) <br /> Allez salut les bons à rien, la vraie France vous salue bien et se prépare à vous balancer un grand coup de pied sur ce qui vous sert de séant.OUSTE ET VITE.
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L
Dieu étreint mais n'étouffe jamais et la vérité se trouve parfois au fond du puits dans lequel nous avons été jetés. Nous avons dans notre communauté des hommes et des femmes de haut niveau. Ton attitude devant l'hélicoptère qui te prenait pour cible, confirme si besoin était la personne de qualité qui m'honore d'une réponse émouvante. Que veux-tu, on a beau jouer les sarcastiques et tirer sur tout ce qui nous déplaît, on n'en est pas moins humain et vois-tu,ces comiques qui bougent dans tous les sens, feraient beaucoup mieux de regarder du côté de la corne de l'Afrique, où des bébés (petits anges de Dieu) meurent de faim, de malnutrition et de manque de soins médicaux minimum. Pendant ce temps, on joue les va-t-en guerre et on nous renvoie nos enfants dans des boites en bois. Mon Dieu balayez tout ça et envoyez ces suppôts de Satan, chez leur maître qui les attend avec une fourche à la main.<br /> Le hérisson agressif jusqu'au bout.
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L
Merci pour votre lettre qui ne dit qu'une vérité bien triste, pour nous pn. Nous vivons cette humiliation depuis tant d'année.<br /> Je suis rentrée en France, j'avais 12 ans, complétement traumatisée. Je venais de perdre ma cousine du même âge que moi. Je me disais que j'allais la retrouver en France hélas... et combien d'autres encore sont sans nouvelle...<br /> Je me souviens lors des perquisitions, les crs entourant mon lit avec leurs fusils, je n'avais que le drap pour me protéger de toutes ces cibles.<br /> Une autre fois, j'étais sur ma terrasse un hélicoptaire en recherche des membres de l'oas s'était approchait auprés plus prés de moi en me visant. Derriére moi flotait le drapeau français. J'ai écarté mes bras, les fixant comme il le faisait eux même.Ils sont repartis comme ils étaient venus.Oui nous avons étaient trahis, et nous avons une douleur qui survient peut-être plus souvent maintenant, pour nous dire qu'il serait temps de liberer notre parole. Nous ne pouvions le faire, par la peur des représailles, en plus de notre traumatisme. Mes parents sont maintenant partis, et les dernière parole de ma mère était pour notre dame de santa-cruz.Jevous remercie pour votre combat
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L
Très chers Antoinette et Mitraillette, votre réaction est ma meilleure récompense. J'avais le sentiment d'avoir été mis un peu de côté par ceux que je pensais être mes amis connus, mais vos encouragements me prouvent que j'ai aussi des amis inconnus encore et sont pour moi un baume de bonheur.<br /> M.E.R.C.I.
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M
bravo, bravo, bravo...!
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A
Combien de Français continentaux seront touchés par votre lettre ouverte ? Je ne le sais vraiment pas je vais essayer de la transmettre à ceux d'entre eux avec qui je me suis liée d'amitié et aussi à tous mes frèures Pieds Noirs qui ne l'ont peut-être pas lue. Encore merci de continuer notre combat et de faire en sorte que nos enfants n'oublient jamais.<br /> J'ai lu avec beaucoup d'émotion le passage où vous vous souvenez de votre papa qui a bien souvent pleuré devant son dossier d'indemnisation. Je me souviens moi aussi du chagrin de nos parents qui essayaient de se montrer forts et de nous cacher leur chagrin pour tenter de nous épargner. J'ai eu la chance de rentrer sans qu'aucune personne de ma famille soit touchée - mais c'est ici qu'un de mes oncles par alliance est "tombé" des suites de cette sale guerre. Son épouse (une soeur de mon père) et lui ont toujours travaillé à Oran à la Banque Algérienne et ils ne leur restait pas grand chose à faire pour prendre leur retraite au moment de l'indépendance alors ils sont restés là bas et quand ils sont enfin rentrés ils ont tenté de faire valoir leurs droits à la retraite ; Ici on leur a dit c'est à la Banque ALgérienne que vous devez vous adresser - Là bas on leur a dit vous n'êtes pas algériens adressez vous à la France. Ils ont épuisé leurs "riches économies de colons qui n'ont jamais rien possédé en algérie et s'ils ont pu survivre quelques années c'est parce que un des frères de mon père donc le frère de ma tante qui avait droit à une maigre retraite vivait avec eux. Mais pour l'époux de ma tante la situation est devenue intolérable et il a mis fin à ces jours. Ensuite les services sociaux se sont enfin préoccupés de ma tante mais pour lui c'était un peu trop tard. Comment appelle-t_on ce genre de choses ici dans cette France bien pensante ? un dommage collatéral ? Pauvre Albert, il n'a pourtant jamais fait de mal à qui que ce soit ... Que DIeu ait son âme.<br /> Nos plaies ne se refermeront sans doute jamais.
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