Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
27 novembre 2011

LA LEGION ETRANGERE

 

CAMERONE 2023

 

 

CAMERONE 1863

Camerone

La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l’expédition française au Mexique.

Le 29 avril 1863, durant l’expédition mexicaine, Pierre Jean Joseph Jeanningros apprend qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraires, du matériel de siège et des munitions est en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi une compagnie. Le 30 avril, le colonel Jeanningros demande à la compagnie du capitaine Danjou de faire une reconnaissance près de Palo Verde, à une dizaine de kilomètres de Camerone. A ce moment, l’ennemi se montre, le combat s’engage.

Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de 3 mètres de haut, il décide de s’y retrancher pour fixer l’ennemi. Le capitaine Danjou répond ainsi au militaire mexicain le sommant de se rendre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jure de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Ses soixante hommes résistent à deux mille Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins

A midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. Vient le tour du sous-lieutenant Vilain deux heures plus tard qui tombe frappé d’une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.

Les légionnaires persévèrent, nombre d’entre eux sont tués, si bien qu’à 5 heures, il ne reste que 12 hommes autour du sous-lieutenant Maudet.

Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse une dernière sommation au sous-lieutenant Maudet.

La bataille terminée, il ne reste que six hommes : le sous-lieutenant Clément Maudet, le caporal Maine, les légionnaires Katau, Wensel, Constantin, Léonhart. Chacun d’eux cependant garde encore une cartouche, et, dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent frappés à mort ; Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve; il leur crie : « Rendez-vous! » – « Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restent menaçantes. « On ne refuse rien à des hommes comme vous! » répond l’officier …

Les soixante hommes du capitaine Danjou auront tué 300 soldats mexicains et blessé autant.

Chaque 30 avril, fête de la Légion, date anniversaire de Camerone, a lieu une cérémonie militaire à Aubagne, au cours de laquelle est lu, devant le front des troupes, le récit de Camerone, dans chaque unité de Légion, où qu’elle se trouve, et quelles que soient les circonstances. A cette occasion, un légionnaire porte sur un coussin la main de bois. Il remonte la voie sacrée qui conduit au monument aux morts rapporté morceau par morceau de Sidi-Bel-Abbès.

Breizh info

Départ du 1er Régiment étranger d'infanterie (REI) pour le front.(1940)


COMMÉMORATIONS CAMERONE

Le 13 mai 2019

Un film sur la cérémonie de Camerone 2019 qui s'est déroulé au quartier Vienot le 30 avril 2019, réalisé par la Division Rayonnement et Patrimoine de la Légion étrangère.
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
INSTAGRAM : https://www.instagram.com/legionetran... FACEBOOK : https://www.facebook.com/Legionetrang... TWITTER : https://twitter.com/COMLE_DRPLE?ref_s... DAILYMOTION : https://www.dailymotion.com/legion-et...

          En complément à la remarquable description sur la légion de notre historien de 1ere Classe, MONSIEUR J.CASTANO, j'éprouve moi aussi ce soir, 26 Novembre 2012, le besoin de conforter, oh ! Bien modestement, ce qu'il décrit. Parler de ma légendaire ville de Sidi-Bel-Abbès, ma ville natale et berceau de notre glorieuse Légion Etrangère Française: NOS KEPIS BLANCS, me donne des frissons de nostalgie en réveillant mes (nos) souvenirs des jours où nous étions heureux, comme je l'ai déjà dit dans les »Feuilles mortes »

          Quelques rappels complémentaires d'histoire et de géographie. Avant l'affaire du Dey d'Alger et de son coup d’'éventail à notre ambassadeur prétexte du débarquement de nos soldats le 14 Juin 1830 à Sidi-Ferruch, Il était un saint ermite, Sidi-Bel-Abbès ,vénéré et respecté de tous auquel la légende attribuait ,entre autres pouvoirs, celui de guérir par imposition de ses mains

          Après sa mort, un mausolée fût dressé à sa mémoire et devint le point central d’'un cimetière dont les sépultures s' ’étalèrent autour au cours des décennies qui suivirent .On l’appela “le Marabout ”. Il se situait sur une colline de la rive gauche en amont de l'oued Mekerra, au pied de laquelle se trouvait un douar de la tribu des Beni-Ameur qui occupait cette région dans l'ouest Oranien .Cette dernière était alliée à l'Emir Abdelkader, l’adversaire coriace, loyal et indomptable de la France. Ce Saint endroit est encore de nos jours, un lieu de pèlerinage.

          En Juin 1842, une colonne de légionnaires commandée, par le Général Bedeau arriva sur les lieux et installa son campement en aval sur la rive droite de l'oued Mekerra à moins d'un kilomètre de ce marabout de Sidi-Bel-Abbès.

          Ce poste de guet occupait une position stratégique de premier choix, au milieu d'une plaine aride couverte de lentisques et de jujubiers, s'étendant à perte de vue, mais située sur le chemin caravanier des tribus rebelles. Ils y construisirent une redoute (sur un emplacement plus tard dénommé " vallée des jardins"), et la ville qu'ils construisirent prit le nom de ce marabout et devint la ville actuelle de Sidi-Bel-Abbès.

          Dès 1847, après la reddition d'Abdelkader au général Lamoricière, grâce à la légion et à son chef de Génie le général Prudon, qui dressa les plans et traça les rues, la redoute se transforma en village puis en ville, et devint plus tard ce qui fût la perle de la Mekerra, et plus tard :"LE PETIT PARIS". Avec l'apport de ces légionnaires laboureurs et de l'immigration qui suivit leur sillage, la redoute s'étendit, prit de l'ampleur et prospéra rapidement.

          Cette perle devait la pureté de son eau à ces pionniers travailleurs acharnés et persévérants parmi lesquels figuraient les ascendants de gens connus et réputés dans la région, tels les Thiedey, Alberge , Delorme, Rodriguez , De Barry , Homé , Paul André, les Bellat.. . Etc. j'en oublie malheureusement et d'aussi notoires, mais qu'ils me pardonnent car tous ont participé au bon renom et à la réputation de notre région.

          Les Bellat constituèrent une véritable saga s'étendant de Claude Bellat, le premier arrivé en 1865 en passant par Lucien son fils, et Paul l'’un de ses petit-fils (qui furent tous deux des Maires de la ville unanimement respectés et estimés pour leur honnêteté ,leur probité et leur sollicitude envers leurs administrés) jusqu'à mes camarades de lycée, Claude , tragiquement disparu dans un accident de la route en 1961 et Pierre , lequel ,à l'indépendance, s'installa à Bordeaux avec sa famille et ses parents.

          Le père, Paul, l'un des derniers édiles de la ville, qui honora mon mariage de sa présence fut longtemps un écrivain connu et respecté dans les milieux littéraires. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont la liste serait trop longue à énumérer.

          Notre ville eût un maire communiste, un bon maire également, Monsieur René Justrabo, directeur de lycée. Un autre instituteur, Monsieur Dassié du parti radical, prit les rênes de la mairie jusqu'à l'indépendance. Tous furent appréciés et estimés, car chez nous les étiquettes politiques n’avaient que le mérite d’'exister et ne voulaient rien dire et la cohabitation entre les partis n’était pas un vain mot. Parfois il y avait des polémiques à la Don Camillo, mais jamais rien de sérieux et tout se réglait vite autour d’une anisette bien fraîche et d’une bonne kémia.

          Sidi-Bel-Abbès, en 1962, était un Chef-lieu d'arrondissement de plus de 100.000 habitants et situé à tout juste 80 kms à l'ouest d'Oran Elle fût surtout la capitale de notre Légion Etrangère, le quartier Viennot étant le point de rencontre de tous ses légionnaires. Près de 350.000 engagés volontaires de toutes origines et nationalités, passèrent par cette caserne et près de 40.000 d'entre eux, furent tués au champ d'honneur.

          J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour ces hommes de qualité qui avaient pour devise "Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé "et lorsqu'il m'arrive, aujourd'hui, d'en croiser un sur le quai d'une gare, du côté de Marseille ou d’ailleurs, je ne puis m'empêcher d'avoir un élan de sympathie à son égard. Ce ne sont pas, bien sûr, ceux que j'ai connus, mais ils ont la même allure et visiblement le même esprit. Pendant la bataille , ils avaient le courage et l'abnégation des héros d’ Homère et quand il s'agissait de faire la fête, là aussi personne ne les égalait.

          Quand 120 ans plus tard , en 1962 , ils quittèrent Sidi-Bel-Abbès à jamais , c’est avec cette noble et martiale attitude qui les caractérisait, qu’ils tournèrent le dos à l’Algérie, sans un regard en arrière, les yeux fixés droit devant eux, en chantant et en immortalisant ainsi , la chanson d’Edith Piaf : “Non , rien de rien, je ne regrette rien !”

          La commémoration annuelle de "Camerone" (qui est à la Légion, ce que le 14 Juillet est à la France) était pour eux et les Bel-Abbèsiens, une fête mémorable qui durait une semaine et les quartiers Viennot, Yusuf et Amilakvari, faisaient une opération "portes ouvertes", où la jeunesse locale se mêlait (ou .....s’'affrontait au cours de bagarres mémorables) à ces légionnaires tant aimés (ou détestés suivant les circonstances du moment), et de cette kermesse annuelle, débouchaient très souvent des idylles et des mariages, (ou....des plaies, des bosses et des cocards) lesquels pour contredire les historiens qui ne les situaient qu'en Gaule, généraient aussi en Algérie, de vrais petits gaulois aux cheveux blonds et aux yeux bleus, des Germains et même des petits vikings.

          Mais le rapport affectif envers la Légion et ses Légionnaires prenait toujours le dessus et l'’union sacrée entre eux et les pieds noirs ne fût à aucun moment un vain mot.

          La Légion Etrangère fait toujours partie du patrimoine affectif des Pieds-Noirs en général et des Bel-Abbèsiens en particulier. Que Dieu les protège et les bénissent, car ils ont toujours été des modèles de courage, d'abnégation et n'ont jamais été économes de leur sang pour leur pays: LA FRANCE. (ex : la dernière victime expiatoire de notre gouvernement actuel sur un théâtre d'opération extérieure est un jeune et glorieux légionnaire de 25 ans, puisse son sang et celui des 75 autres malheureuses victimes, retomber sur les têtes de ceux qui gèrent ce genre d'opération)
Pierre SALAS
« Obliger les méchants, c'est presque travailler au malheur des gens de bien. » Mocharrafoddin SAADI

Amazing Grace par la musique de la Légion étrangère

Voir aussi LES SEIGNEURS DE LA GUERRE


 

COMMEMORATION CAMERONE 2016


Camerone 2016 Aubagne par LegionEtrangereCOMLE

Retour Pierre Salas

 

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Mon père , un Wallon de Belgique , a joint la legion étrangère pour être libre , La nationalité Française , Une République , avec Liberté Egalité Fraternité , mon père très grand , blond , les eyes vers , qui a survécu l'occupation des SS , comme beaucoups de ces camarades . Le Sahara au chant du sirocco a envoute mon père , et c'est la qu'il a decouvert une population très laïque , la tolérance est leur joie de vivre , que l'on sois pieds noir , juif , arabe , réfugier espagnole , berbère , c'est l'Algérie vivre ensemble en harmonie , ils sont voisins , amis , différences of culture , traditions , c'est une celebration pour apprendre et s'enrichir le coeur. Pour mon père c' le coups de foudre , il épouse ma mere et l' Algérie . Mon père n'a pas survécus la trahison de De Gaule , il est mort foudroyer par un infarctus me regardant , Il n'a jamais pus se pardonner , ces amis trahis , laisser sans soutiens , ils se sont fait massacres , ils sont connus par le nom les Archies !<br /> <br /> Pour moi qui est nee en 1964 , je suis fière de mon heritage , on nous appel la deuxième generation . Je me sens bien a Marseille surtout au nord !
Répondre
P
La dernière victime de la donquichottesque France socialiste est, comme par hasard le sergent-chef Harold Vormezeele, Belge d'origine et âgé seulement de de 33 ans,le tué le 19/02/2013 à 17:59.......Ce légionnaire tué est une victime d'honneur de plus morte pour la France, laquelle, sur son cercueil a généreusement déposé la légion d'honneur au lieu de l'arroser d'un flot de larmes.<br /> <br /> CONCLUSION: pour la mériter il faut être mort. C'est grand, c'est beau, c'est généreux la France surtout envers ceux qui n'en ont rien à foutre surtout quand ils se trouvent devant notre seigneur DIEU..<br /> <br /> Pierre Salas de Sidi-bel-Abbès, Capitale éternelle de la LEGION, notre LEGION.
Répondre
G
Bonjour Luciole . Merci de m'avoir répondu . Tu as la chance de vivre à Castelnaudary <br /> <br /> Je n'y suis jamais allée mais mon frère ne manque aucun Camerone dans ta ville car il n'habite pas loin (Perpignan).<br /> <br /> Pour ce qui me concerne je ne suis pied noir "que" de coeur mais j' ai vécu en Algérie de 11 à 19 ans , Arzew puis Bône . J' ai d'ailleurs épousé un Bônois qui m' accompagne chaque année au rassemblement des anciens du C.C. d'A rzew .<br /> <br /> Amicalement .Ginette .
Répondre
L
Je suis également pied noir de la 4ème génération.<br /> <br /> Née à Arzew mais vivant durant mon enfance et adolescence dans cette belle ville de Sidi Bel Abbès, berceau de cette merveilleuse Légion étrangère dont nous étions très fiers et qui nous enchantaient par leurs chants et le défilé du camerone chaque 30 avril.<br /> <br /> Actuellement, résidant à Castelnaudary ville de formation des légionnaires qui continue d' entretenir mon affection pour ces héros.
Répondre
G
Merci , Monsieur , pour cet édito que que je viens seulement de découvrir .<br /> <br /> J habitais Arzew, le Fort du Nord dont mon père avait la responsabilité .<br /> <br /> Je suis P.N. de coeur . Mon enfance et ma jeunesse ont été bercés par les<br /> <br /> chants des légionnaires , des héros . Mon père était l'un d' eux : cétait le <br /> <br /> Capitaine Gentou .
Répondre
G
dans " La petite histoire philatélique de l'Algérie Française " présente sur ce site,je parle de Bel-Abbés, pages 59,127,128,142,143 et 144,voilà.
Répondre
P
Mon cher JC (dorénavant ces initiales sacrées seront celles que j'userai en te nommant).<br /> Sois certain de ce que je te dis, en suivant: Tu peux et pourras compter sur moi, dans la grace de notre Seigneur,tant qu'il me restera une goutte de sang dans mes veines. Je suis fatigué de cette course éhontée au fric, à la vanité, à la turpitude, au mensonge, aux alliances contre nature, aux mariages entre bêtes du même sexe(même les animaux ne font pas ce que l'on cherche à nous faire avaler) et au laxisme qui envahit petit à petit la société dans laquelle nous vivons actuellement.Il est temps que la France sorte de sa léthargie et que son drapeau serve à autre chose qu'à nettoyer la fiente des fesses de certains enfoirés.<br /> Tant que nous aurons des sentinelles de notre histoire de ton niveau, je répondrai:PRESENT!!!
Répondre
E
MERCI A CES HOMMES QUI SE SONT BATTUS POUR DEFENDRE NOTRE ALGERIE ET QUI N ONT PAS HESITE A SACRIFIER LEUR VIE POUR NOUS DEFENDRE ET SAUVER L HONNEUR DE LA FRANCE.
Répondre
G
Strasbourg, le 27/11 - Oui, Pierre tu as très bien décrit ce que tout Bel-Abbésien ressent quand on parte de notre LEGION. Ce souvenir restera indélébile dans notre mémoire, et nous ne serons jamais assez reconnaissant pour tout ce qu'elle nous a apporté. Amitié. Claude GARCIA.
Répondre
J
Merci mon cher Pierrot pour ce bel hommage rendu à cette Légion si chère à notre coeur. Bel-Abbès n'est plus, certes, mais son esprit demeure et continue d'habiter les jeunes générations. Sont-elles de la même trempe que leurs aînés? Question que l'on m'a souvent posée... Personnellement, je pense que des héros tels que nous avons connus en Indochine puis en Algérie, nous ne sommes pas prêts d'en revoir de si tôt... Combien aujourd'hui seraient-ils prêts à sacrifier leur vie simplement parce que la Légion le leur demanderait? J'ignore la réponse... Mais elle est là notre Légion ; ne gâtons pas notre plaisir et à l'heure du suprême péril je pense que l'âme des anciens hantera de nouveau ces hommes là.<br /> Je t'embrasse mon frère et que Dieu veille sur ta santé ; nous aurons grandement besoin de toi en 2012... José
Répondre
L
Merci Pierre Salas pour ce récit sur Sidi Bel Abbès ,ma ville de 1946 à 1960 et notre glorieuse Légion Etrangère. Nous en gardons un souvenir inoubliable que nous conservons bien précieusement et jalousement dans notre mémoire.<br /> Bien à vous.
Répondre
Publicité