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30 novembre 2011

LA FACE CACHEE DE LA LUNE

HERISSON étoile  3

Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est étonné quand il est cru sur parole. Charles de Gaulle

Ne nous oubliez... pas  nous....... NON PLUS.

 

Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de 8 ressortissants Français quelque part dans le monde et que des comités de soutien se créent fort justement pour réclamer leur libération, nous Pieds-noirs, rappelons également que depuis le 19 Mars 1962, par la volonté maléfique et satanique d’un Président de notre France d’alors, manipulateur pourri d’orgueil et de suffisance , cela fera au 19 Mars 2012, 18251 jours , que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournaient pudiquement leur regard, n’aient élevé la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas elles aussi.

          Hier soir, j'avais achevé un article intitulé : Le HERISSON PERPLEXE et DUBITATIF.

        La nuit favorisant la réflexion, je décide, ce matin, de changer radicalement mon thème  des deux ou trois jours consacrés à la rédaction de ce dernier.

        Dans cet article, je reprenais un commentaire du 15/12/2010, dans lequel je disais que nous, Français, étions de braves gens et vivions  dans un beau pays accueillant pour ceux qui fuient leurs pays, sauf l'exception qui confirma la règle (nous) en 1962.

        Je me dois d'ajouter  à cette évidence que nous Pieds-noirs, avons été d'une naïveté impardonnable. Faisons notre mea culpa.

        Effectivement depuis le mois de Mai 1958 (mois des anniversaires, d'abord le mien:25 ans, ensuite, le 13 Mai, nous Français d’Algérie, hostiles à l’investiture  de Pierre Pflimlin, jugé favorable à des négociations avec les partisans de l’indépendance, nous nous étions soulevés et obtenu du général Salan qu'il  lançât un appel au général de Gaulle. Belle bande de cons que nous étions, en vérité !!!

         On pensait que ce dernier pouvait être « le défenseur d’une Algérie française». Tu parles !

         Grâce à notre soulèvement et à l’épuisement des forces politiques, ce parjure voyou fut amené à former le gouvernement par le président de la République d'alors : René Coty.

        Il devint président du Conseil, le dernier de la IVe République et ensuite Président de la république, le 8 Janvier 1959 en succédant à Mr René Coty  qui venait de lui ceder sa place, ce jour-là..

        En ce qui concerne la guerre d'Algérie, de Gaulle suscita d’abord de grands espoirs parmi les Français d’Algérie, auxquels il déclara à Alger le 04/06/58 « Je vous ai compris ». Ce jour-là, il se garda bien de promettre quoi que ce soit. Il ne reprit ni le mot d'ordre d'« intégration » ni le slogan « Algérie française ». Ce n'est qu'à Mostaganem (département d'Oran), que deux jours plus tard, le 6.Juin, il osa dire : « Vive l'Algérie française ».

        Après nous avoir promis la lune, il fit tout et son contraire de ses promesses. C'est cela la face cachée de la lune, titre de cet article que je vous prie de ne pas oublier et de lancer à la face des historiens merdiques qui nous entourent, aux hommes politiques de même nature, mais surtout de faire connaître à notre descendance pour que, ELLE, n'oublie pas .

         Et, ironie de l'histoire, notre France en nous lâchant et en nous livrant au couteau de ces bouchers, a fait de l'Algérie du 5 Juillet 1962, un pays envié fournisseur de pétrole dont elle regorge grâce au travail de la France et des pieds-noirs.

        Comparez le prix des carburants aujourd'hui en Algérie avec celui que nous déboursons ici grâce à cet escogriffe étoilé, à la mémoire duquel les Algériens envisagent de dresser un monument.

         (Actuellement, 0.22€ le Super / 0.13€ le diésel ) Qui dit mieux ?)

        Quant aux pays méditerranéen, libérés de toute tutelle tyrannique, leur trop plein (pas d'essence) mais de racaille de « Coupe-jarrets, fainéants, bons à rien, suceurs de roues et d'avantages gratuits que nous, sujets Français, attendons depuis des décennies, et  n'en bénéficions pas » pullulent maintenant et se groupent à nos frontières, en attendant que les autres en provenance d'Espagne (passée à la droite hier) arrivent renforcer, en France, leurs prétentions.

        Ces émigrants d'un nouveau genre , débarrassés de la tutelle étouffante de leurs dirigeants, se précipitent dans notre accueillant pays à qui mieux mieux, pour se regrouper en clans malfaisants, fouteurs de merde et font tout pour bien « niquer » la France et le faire savoir par des attitudes, des chansons, des chaines de TV complaisantes, des exigences vestimentaires, alimentaires, des constructions de mosquées. Même les éleveurs porcins devront s'accoutumer à leurs exigences.

         Bref ! Ils veulent halaliser notre pays et réussiront probablement sans une prompte réaction nationale, collective, salutaire et chrétienne.       

        Pauvres de nous, s'ils venaient à gagner sans combattre. Ils n’acceptent pas « le qu'on dira-t-on »,  et rétorquent : »Pourquoi le con di raton et pas le con di Français »

        Cette France-là, en outre, est responsable directe de l'assassinat du 76e jeune soldat Français tué  en Afghanistan. Elle fourre son nez partout où çà pue et ou çà bouge, sauf là où ce serait d'utilité et de salubrité publique : chez nous, ici, en France,

        Cette malheureuse jeune victime du « non-devoir, de la vassalité et de l'allégeance de nos dirigeants aux Américains », n'avait que 25 ans. Il était un glorieux légionnaire de 1re classe, Goran Franjkovic, du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol (Vaucluse)  commune française, située sur le Plateau d'Albion  et n'était arrivé que depuis dix jours sur ce théatre d'opérations extérieures. Quand on connaît la Légion, on connaît la signification de la valeur de cette distinction de « 1re Classe » et la mise en application de sa devise : « Va où tu veux, meurs où tu dois » 

        Il serait lamentable qu'aux yeux de nos dirigeants actuels, ceux de nos enfants qui servent de chair à canon puissent être remplacés  par une kyrielle d' intégristes en provenance justement de ces pays où nous jouons la mouche du coche et  rien d'autre.

        Les valeurs qui nous étaient propres, sous Clemenceau  distinguaient notre pays du reste de l’Europe. Il est vrai que nous étions sous la 3e République et que ce Président-là, était surnommé LE TIGRE. Nous n'avons que des tigres de papier maintenant.

        En outre,  nous avons fini par perdre le sens des valeurs morales, et maintenant on en rajoute une couche avec l'institution de l'union officielle en Mairie des couples gays de même sexe. C'est quoi cà ? Où allons-nous ? Notre décadence ne vous effraie pas ? Nous tombons bien bas      

         Mais comprenez bien, à travers mes lignes, que certains  Français  se prenant pour des coqs Gaulois et ne sont que des poules mouillées (récupération obligeant toujours), je prends tous les paris que les partis politiques qui se disputent la première place dans les sondages, se battront pour se faire voir en tête des gays-prides, parader et être vus en tête de ces cortèges. Que miseria !

         Je me  fais violence pour mettre des formes dans mes expressions, car je suis poli, sauf quand je me hérisse, me met en boule ou qu'on me casse les c... Il (Une personne qui se reconnaîtra, si elle me lit), appréciera qu'ayant écouté ses conseils, j'use d'un langage châtié.

        Enfin ceci n'est qu'un des aspects  de la kyrielle de problèmes de notre société décadente sous l'œil complice et impavide des partis politiques qui nous entourent encore..... Jusqu’à Mai 1982, lesquels pensent que les apports de voix d'où qu'elles viennent, si elles leur permettent  d'atteindre le bût qu’ils se sont fixé, importent peu, pourvu qu'elles soient en leur faveur.

         Oh oui, les susnommés s’élèvent comme un seul homme contre les injustices, la haine raciale, ethnique ou religieuse. C’est bien et nous sommes pour, quand ces dispositions ne sont pas prises à sens unique.

        Mais la réciprocité n’est pas de mise et reste une vue de leur esprit. A nos yeux, cette réciprocité devrait avoir  trois sens : L'Egalite, la Liberté et la fraternité, sur fonds Bleu, Blanc, Rouge et non pas celle qui dit : Liberté, égalité, fraternité ! Paroles vaines, funestes même, depuis qu'elles sont devenues politiques ; car la politique en a fait trois mensonges.(Louis Veuillot)

        Le 15/12/201, disais-je, j'avais fait un rêve qui disait à peu de choses près que les Rapatriés  que nous étions, sommes, et resterons jusqu'à la fin de notre existence, des enfants de tous pays, comme le chantait si bien notre chantre Enrico, et de ce fait nous savons « tendre nos mains meurtries, semer l'amour et donner la vie » et cela quelle que soit notre ethnie ou notre confession religieuse.

        Y aura-t-il un jour un politique a claouis bien en place, pour s'élever contre cette décadence ?

        Mais  nous avons  la chance  de posséder dans nos rangs, un historien authentique non pas de métier, mais de classe et bien de chez nous. Un homme qui connait notre passé sur le bout des doigt et en parle avec une authenticité émouvante, lors de ses conférences écoutées religieusement par notre communauté P.N, conférences qui  démontent impitoyablement  les théories des historiens de pacotille qui modifient sur ordres, venus d'en haut,, les données sacrées de notre belle histoire. Cet historien  porte des initiales sacrées, les mêmes que celles de notre Seigneur Jésus Christ.

        Ce gaillard ne craint que Dieu, mais pas le diable.

        Allez mon J...C..., continue sur ta lancée et tu verras qu'avec ton aide précieuse qui nous montre la route à suivre pour parvenir au bout de cette revanche tant attendue et qui nous est due, notre communauté fera bloc autour de nos vaillants dirigeants d'Associations. Nous croyons encore en le jugement de Dieu qui ne manquera pas d’intervenir.

        Un autre ami (Merci Edgard) me dit, je le cite : «  Gardons espoir car la vérité commence à sortir pour ce fait. Il n'y a qu'à lire  valeur actuelle No 3910 semaine du 3 au 9/11 » Ce journal mérite toute notre attention car il « PARLE VRAI » le  FRANCAIS.

        Quelques politiques de notre connaissance peuvent préparer leurs mouchoirs. Valeurs Actuelles intitule l'un de ses derniers articles : « UMP, la course au vote pied-noir ». Diable, ils savent que les PN ont voté pour Sarkozy, lors de la dernière présidentielle, ce qui explique la différence de voix entre lui et sa concurrente Ségolène.(Voir tableau plus bas).

        Un membre important de l'UMP admet même que notre vote ferait basculer le résultat de la prochaine Présidentielle.  

        Nous avons l’obligation et le devoir de nous unir et de nous rassembler autour d’un projet de réhabilitation non plus de l'histoire que fut celle d' avant 1962,  mais celle qui pourrait bien changer la vision actuelle et nous la rappeler ( car elle est chère à notre mémoire), dès le 6  Mai 2012.     

        Nos trois millions de voix se doivent de se porter sur celui ou celle qui nous rendra  réparation et justice de ce que le vent de l'histoire,  nous a volé et qui doit nous être rendu par une incontournable et juste indemnisation, et un important « pretium doloris inchiffrable » sans oublier l’acte de repentance, non envers les Bouteflika et consorts, mais envers des vrais Français pour la diaspora que nous subissons encore par notre essaimage aux quatre vents.

        Je ne crois pas que ce rêve soit irréalisable ou utopique ! Nul déraciné, spolié, humilié, meurtri dans ce qu’il aimait, ne pourra admettre qu’il existe encore des dissensions, des rivalités de clocher, des situations « cloche-merlienne », ou accepter passivement que l’on continue à nous prendre pour des moutons (nous aussi) dans les hautes sphères.

        Rassemblement ou ralliement pour le rétablissement de la vérité sont impératifs pour l’œuvre gigantesque que nous avons accompli, avant notre exode forcé,  tant circulent dans nos veines, le sang, et les gènes  de nos parents, grands-parents et arrières grands-parents et ce que nous devons faire cinquante  ans après, pour rester en adéquation avec eux.

        Nous apporterons notre aide totale sans hésitations ni murmures pour relever notre France et  le  futur de notre pays à la personnalité que nous aurons choisie et jugée digne de recevoir notre appui électoral. Et chez nous  pas une de nos voix ne fera  défaut à cette personne..

        Je vais m'arrêter non sans rappeler le résultat final de la dernière élection présidentielle du 6 Mai 2007(source Wikipédia) laquelle doit nous faire réfléchir intensément.

 

Voix

% Exprimés

  M.  Nicolas  SARKOZY

18 983 138

53,06

  Mme  Ségolène  ROYAL

16 790 440

46,94

Différence =....2 192 598      6,12 %       

        L'apport et l'union de nos 3.000.000 de voix  représente plus que ces 2 192 598  voix de différence entre Nicolas et Ségolène, différence qui comme dit plus haut, a permis au Président actuel de l'emporter, séduits que nous avions été par ses promesses mirifiques et fallacieuses diaboliquement préméditées de ce descendant en ligne indirecte de celui qui se  prenait pour  un aigle royal et n'était qu'un oiseau de mauvais augure.

        Mais chats échaudés craignant l'eau froide, on ne nous y reprendra plus.   Et avant de faire confiance à l'un des candidats, il nous faudra autre chose que des promesses. Ils connaissent tous le coût de nos suffrages et ce que cela pourrait leur coûter si leurs promesses n'étaient encore et une fois de plus qu'un coup d'épée dans l'eau. Et cela n'est pas une prévision, mais une VRAIE PROMESSE.

En politique internationale, les coups d'épingle répétés finissent par engendrer des coups de canon. Gustave Le Bon

LE HÉRISSON FRANCHOUILLARMENT         VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

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27 novembre 2011

LA LEGION ETRANGERE

 

CAMERONE 2023

 

 

CAMERONE 1863

Camerone

La bataille de Camerone est un combat qui opposa une compagnie de la Légion étrangère aux troupes mexicaines le 30 avril 1863 lors de l’expédition française au Mexique.

Le 29 avril 1863, durant l’expédition mexicaine, Pierre Jean Joseph Jeanningros apprend qu’un gros convoi emportant trois millions en numéraires, du matériel de siège et des munitions est en route pour Puebla. Le capitaine Danjou, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi une compagnie. Le 30 avril, le colonel Jeanningros demande à la compagnie du capitaine Danjou de faire une reconnaissance près de Palo Verde, à une dizaine de kilomètres de Camerone. A ce moment, l’ennemi se montre, le combat s’engage.

Arrivé à la hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de 3 mètres de haut, il décide de s’y retrancher pour fixer l’ennemi. Le capitaine Danjou répond ainsi au militaire mexicain le sommant de se rendre : « Nous avons des cartouches et ne nous rendrons pas ». Puis, levant la main, il jure de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Ses soixante hommes résistent à deux mille Mexicains : huit cents cavaliers, mille deux cents fantassins

A midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. Vient le tour du sous-lieutenant Vilain deux heures plus tard qui tombe frappé d’une balle au front. A ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge.

Les légionnaires persévèrent, nombre d’entre eux sont tués, si bien qu’à 5 heures, il ne reste que 12 hommes autour du sous-lieutenant Maudet.

Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse une dernière sommation au sous-lieutenant Maudet.

La bataille terminée, il ne reste que six hommes : le sous-lieutenant Clément Maudet, le caporal Maine, les légionnaires Katau, Wensel, Constantin, Léonhart. Chacun d’eux cependant garde encore une cartouche, et, dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent frappés à mort ; Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve; il leur crie : « Rendez-vous! » – « Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes ». Leurs baïonnettes restent menaçantes. « On ne refuse rien à des hommes comme vous! » répond l’officier …

Les soixante hommes du capitaine Danjou auront tué 300 soldats mexicains et blessé autant.

Chaque 30 avril, fête de la Légion, date anniversaire de Camerone, a lieu une cérémonie militaire à Aubagne, au cours de laquelle est lu, devant le front des troupes, le récit de Camerone, dans chaque unité de Légion, où qu’elle se trouve, et quelles que soient les circonstances. A cette occasion, un légionnaire porte sur un coussin la main de bois. Il remonte la voie sacrée qui conduit au monument aux morts rapporté morceau par morceau de Sidi-Bel-Abbès.

Breizh info

Départ du 1er Régiment étranger d'infanterie (REI) pour le front.(1940)


COMMÉMORATIONS CAMERONE

Le 13 mai 2019

Un film sur la cérémonie de Camerone 2019 qui s'est déroulé au quartier Vienot le 30 avril 2019, réalisé par la Division Rayonnement et Patrimoine de la Légion étrangère.
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          En complément à la remarquable description sur la légion de notre historien de 1ere Classe, MONSIEUR J.CASTANO, j'éprouve moi aussi ce soir, 26 Novembre 2012, le besoin de conforter, oh ! Bien modestement, ce qu'il décrit. Parler de ma légendaire ville de Sidi-Bel-Abbès, ma ville natale et berceau de notre glorieuse Légion Etrangère Française: NOS KEPIS BLANCS, me donne des frissons de nostalgie en réveillant mes (nos) souvenirs des jours où nous étions heureux, comme je l'ai déjà dit dans les »Feuilles mortes »

          Quelques rappels complémentaires d'histoire et de géographie. Avant l'affaire du Dey d'Alger et de son coup d’'éventail à notre ambassadeur prétexte du débarquement de nos soldats le 14 Juin 1830 à Sidi-Ferruch, Il était un saint ermite, Sidi-Bel-Abbès ,vénéré et respecté de tous auquel la légende attribuait ,entre autres pouvoirs, celui de guérir par imposition de ses mains

          Après sa mort, un mausolée fût dressé à sa mémoire et devint le point central d’'un cimetière dont les sépultures s' ’étalèrent autour au cours des décennies qui suivirent .On l’appela “le Marabout ”. Il se situait sur une colline de la rive gauche en amont de l'oued Mekerra, au pied de laquelle se trouvait un douar de la tribu des Beni-Ameur qui occupait cette région dans l'ouest Oranien .Cette dernière était alliée à l'Emir Abdelkader, l’adversaire coriace, loyal et indomptable de la France. Ce Saint endroit est encore de nos jours, un lieu de pèlerinage.

          En Juin 1842, une colonne de légionnaires commandée, par le Général Bedeau arriva sur les lieux et installa son campement en aval sur la rive droite de l'oued Mekerra à moins d'un kilomètre de ce marabout de Sidi-Bel-Abbès.

          Ce poste de guet occupait une position stratégique de premier choix, au milieu d'une plaine aride couverte de lentisques et de jujubiers, s'étendant à perte de vue, mais située sur le chemin caravanier des tribus rebelles. Ils y construisirent une redoute (sur un emplacement plus tard dénommé " vallée des jardins"), et la ville qu'ils construisirent prit le nom de ce marabout et devint la ville actuelle de Sidi-Bel-Abbès.

          Dès 1847, après la reddition d'Abdelkader au général Lamoricière, grâce à la légion et à son chef de Génie le général Prudon, qui dressa les plans et traça les rues, la redoute se transforma en village puis en ville, et devint plus tard ce qui fût la perle de la Mekerra, et plus tard :"LE PETIT PARIS". Avec l'apport de ces légionnaires laboureurs et de l'immigration qui suivit leur sillage, la redoute s'étendit, prit de l'ampleur et prospéra rapidement.

          Cette perle devait la pureté de son eau à ces pionniers travailleurs acharnés et persévérants parmi lesquels figuraient les ascendants de gens connus et réputés dans la région, tels les Thiedey, Alberge , Delorme, Rodriguez , De Barry , Homé , Paul André, les Bellat.. . Etc. j'en oublie malheureusement et d'aussi notoires, mais qu'ils me pardonnent car tous ont participé au bon renom et à la réputation de notre région.

          Les Bellat constituèrent une véritable saga s'étendant de Claude Bellat, le premier arrivé en 1865 en passant par Lucien son fils, et Paul l'’un de ses petit-fils (qui furent tous deux des Maires de la ville unanimement respectés et estimés pour leur honnêteté ,leur probité et leur sollicitude envers leurs administrés) jusqu'à mes camarades de lycée, Claude , tragiquement disparu dans un accident de la route en 1961 et Pierre , lequel ,à l'indépendance, s'installa à Bordeaux avec sa famille et ses parents.

          Le père, Paul, l'un des derniers édiles de la ville, qui honora mon mariage de sa présence fut longtemps un écrivain connu et respecté dans les milieux littéraires. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont la liste serait trop longue à énumérer.

          Notre ville eût un maire communiste, un bon maire également, Monsieur René Justrabo, directeur de lycée. Un autre instituteur, Monsieur Dassié du parti radical, prit les rênes de la mairie jusqu'à l'indépendance. Tous furent appréciés et estimés, car chez nous les étiquettes politiques n’avaient que le mérite d’'exister et ne voulaient rien dire et la cohabitation entre les partis n’était pas un vain mot. Parfois il y avait des polémiques à la Don Camillo, mais jamais rien de sérieux et tout se réglait vite autour d’une anisette bien fraîche et d’une bonne kémia.

          Sidi-Bel-Abbès, en 1962, était un Chef-lieu d'arrondissement de plus de 100.000 habitants et situé à tout juste 80 kms à l'ouest d'Oran Elle fût surtout la capitale de notre Légion Etrangère, le quartier Viennot étant le point de rencontre de tous ses légionnaires. Près de 350.000 engagés volontaires de toutes origines et nationalités, passèrent par cette caserne et près de 40.000 d'entre eux, furent tués au champ d'honneur.

          J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour ces hommes de qualité qui avaient pour devise "Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé "et lorsqu'il m'arrive, aujourd'hui, d'en croiser un sur le quai d'une gare, du côté de Marseille ou d’ailleurs, je ne puis m'empêcher d'avoir un élan de sympathie à son égard. Ce ne sont pas, bien sûr, ceux que j'ai connus, mais ils ont la même allure et visiblement le même esprit. Pendant la bataille , ils avaient le courage et l'abnégation des héros d’ Homère et quand il s'agissait de faire la fête, là aussi personne ne les égalait.

          Quand 120 ans plus tard , en 1962 , ils quittèrent Sidi-Bel-Abbès à jamais , c’est avec cette noble et martiale attitude qui les caractérisait, qu’ils tournèrent le dos à l’Algérie, sans un regard en arrière, les yeux fixés droit devant eux, en chantant et en immortalisant ainsi , la chanson d’Edith Piaf : “Non , rien de rien, je ne regrette rien !”

          La commémoration annuelle de "Camerone" (qui est à la Légion, ce que le 14 Juillet est à la France) était pour eux et les Bel-Abbèsiens, une fête mémorable qui durait une semaine et les quartiers Viennot, Yusuf et Amilakvari, faisaient une opération "portes ouvertes", où la jeunesse locale se mêlait (ou .....s’'affrontait au cours de bagarres mémorables) à ces légionnaires tant aimés (ou détestés suivant les circonstances du moment), et de cette kermesse annuelle, débouchaient très souvent des idylles et des mariages, (ou....des plaies, des bosses et des cocards) lesquels pour contredire les historiens qui ne les situaient qu'en Gaule, généraient aussi en Algérie, de vrais petits gaulois aux cheveux blonds et aux yeux bleus, des Germains et même des petits vikings.

          Mais le rapport affectif envers la Légion et ses Légionnaires prenait toujours le dessus et l'’union sacrée entre eux et les pieds noirs ne fût à aucun moment un vain mot.

          La Légion Etrangère fait toujours partie du patrimoine affectif des Pieds-Noirs en général et des Bel-Abbèsiens en particulier. Que Dieu les protège et les bénissent, car ils ont toujours été des modèles de courage, d'abnégation et n'ont jamais été économes de leur sang pour leur pays: LA FRANCE. (ex : la dernière victime expiatoire de notre gouvernement actuel sur un théâtre d'opération extérieure est un jeune et glorieux légionnaire de 25 ans, puisse son sang et celui des 75 autres malheureuses victimes, retomber sur les têtes de ceux qui gèrent ce genre d'opération)
Pierre SALAS
« Obliger les méchants, c'est presque travailler au malheur des gens de bien. » Mocharrafoddin SAADI

Amazing Grace par la musique de la Légion étrangère

Voir aussi LES SEIGNEURS DE LA GUERRE


 

COMMEMORATION CAMERONE 2016


Camerone 2016 Aubagne par LegionEtrangereCOMLE

Retour Pierre Salas

 

26 novembre 2011

JEAN-JACQUES JORDI

ACTU du 9 mars 2015

 

Jordi (Large)

 


 

 

Un silence d'état couverture

ENTRETIEN - CONFERENCE JEAN-JACQUES JORDI

Le diable porte pierre

             Nos anciens, pas bêtes, employaient cette expression pour dire que l’oeuvre de Dieu passe parfois par l’entremise du malin. C’est ce que je me disais en lisant le livre de Jean-Jacques Jordi : « Un silence d’état ». Je ne sais si en défendant la mémoire des tués et disparus de l’Algérie Française, depuis quelques trente années, j’ai fait avec bien d’autres, œuvre plus ou moins divine, en tous cas œuvre pour la vérité sinon œuvre de vérité.

            Je connais le travail appliqué, sourcilleux de Jean-Jacques Jordi et, je l’avoue, sa façon d’envisager la colonisation et la décolonisation ne fut pas toujours ma tasse de thé. Non que je croie que l’une fut tout miel et l’autre tout fiel, mais enfin toute une gamme de nuances me semblent de mise en cette matière. Sans doute le poète que je suis pratique l’octave du cœur plus que l’aride solfège et la rude chromatique. On ne se refait pas.

            Or, Jean-Jacques Jordi navigue en professionnel dans les cartons d’archives, en extrait la substantifique moelle, et, j’en suis sûre, à sa profonde surprise, il y découvre les preuves formelles de ce que nous disons, écrivons et crions à longueur d’années depuis cinquante ans. Evidemment le reproche qu’on nous fait toujours est l’inflation des chiffres. Etait-ce évitable ? Non, naturellement. La rumeur enfle les chiffres de tout temps et en toutes circonstances, et le secret imposé favorise le gonflement de la bulle. Fut-ce nocif ? Eh ! Bien, je ne le crois pas. Evidemment les chiffres assénés sans preuve ont fait se récrier : Vous exagérez ! Bon, d’accord, alors dites-nous la vérité, ouvrez les archives, croisez les témoignages. Ce ne sera peut-être pas autant, mais au moins ce sera vrai.

            Mais justement, on ne voulait pas que ce fût vrai, incontestable. Un flou artistique permettait de nier, de qualifier de fantasmes les récits. C’était un voile opaque, une burqua posée sur l’Histoire.

            Lorsque j’écrivais qu’au lendemain du massacre du 5 juillet 1962  à Oran, le Père De la Parre racontait qu’on parlait de 3000 morts et disparus, on me disait : ce n’est pas possible ! Et je répondais : « alors, dites moi combien ! » Mais nul ne prenait le risque de donner un chiffre précis. C’est fait, enfin. Du moins peut-on estimer correcte l’évaluation de Jordi : 50 ans après, c’est tout de même temps, non ?

            Il a fallu que cette approche scientifique soit faite non par une réac dans mon genre (Je n’en eu pas les moyens, d’ailleurs, ni la capacité) ni par un membre connu de l’OAS qu’on suspecterait aussitôt, ni même par une personne directement concernée par ce drame, mais par un homme dont les idées de gauche sont connues, qui n’en fit jamais mystère et que cette sensibilité lui ait permis d’accéder à la marmite du diable, les archives fermées, c’est signe, n’est-ce pas, que lorsque la vérité veut bien sortir toute nue de son puits, elle se sert de l’instrument adéquat.

            La Comtesse de Ségur parlait d’un bon petit diable, notre compatriote est un grand gentil diable ! Merci à lui.

« Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie », sujet tabou depuis 50 ans !

            L’auteur, docteur en histoire et spécialiste de l’histoire des migrations en Méditerranée au XIX° et XX° siècles, de l’Algérie, des colonisations et décolonisations et de Marseille, s’est saisi à bras le corps de cette histoire mise sous le boisseau.

            On s’aperçoit, en lisant cette étude remarquable, que bien du monde a su, savait et sait, à l’exception des familles concernées, soigneusement tenues dans l’ignorance, à l’exception aussi des nombreuses personnes de bonne volonté sans moyen, sans argent, sans influence, qui n’ont eu pour seul mérite que d’essayer d’apporter une petite lueur dans cette obscurité voulue.

            Ce fut le cas du Capitaine Leclerc, du Commandant Bautista et de moi-même. Le résultat, brouillon, c’est vrai, fut tout de même que le sort de ces pauvres gens et le chagrin des familles remontaient à la surface du marécage, empêchaient qu’on les oubliât...

            D’autres personnes, avec un dévouement qui ne se laissait pas rebuter par les interdictions, les clapets des archives qui s’ouvraient et se refermaient, les rebuffades parfois, s’attelèrent à ce travail : Colette Ducos-Ader, Jean Monneret et Le Général Maurice Faivre en particulier.

            Jean-Jacques JORDI, en scientifique, repris tout ce qui avait été dit, écrit, publié et surtout obtint l’ouverture exceptionnelle d’archives secrètes. Il y découvrit un échantillonnage sordide de lâchetés des officiels, des démissions morales des militaires et des politiques et je pense qu’il eut souvent un haut le cœur à extraire de cette tourbe la vérité des faits que nous, simples témoins et néanmoins acteurs forcés du drame nous égosillions à clamer. Les preuves écrites étaient là.

            Il fallait encore, toujours scientifiquement, les exhumer, les trier, les ranger en ordre de marche et les publier de façon claire. C’est fait et bien fait.

            Il faut lire et faire lire cet ouvrage courageux. Il faut que nos enfants découvrent l’étendue des crimes commis sur des civils innocents et la duplicité autant que l’aveuglement criminel du gouvernement français.

Lisez, réfléchissez et jugez !

Geneviève de Ternant

27 novembre 2011

          Après la parution du livre de Jean-Jacques Jordi, Un silence d'Etat, il nous est difficile d'attendre encore dans notre coin que se réveillent les media ou les "gens" politiques de France pour que soit dévoilée la Vérité occultée depuis un demi-siècle.
          Plus personne ne pourra jamais dire qu'il ne savait pas ! Et certainement moins que quiconque, Nicolas Sarkozy.
          Un de nos compatriotes, Marcel Lizon, nous proposait de lancer une pétition à l'appui de l'article publié dans les petits échos.. Cette pétition est en ligne, vous pourrez la signer en cliquant sur ce lien :

http://www.petitionenligne.fr/petition/reconnaissance-de-letat-francais/1897 

          J'ai déjà reçu des e mails où l'on me dit que cela ne servira à rien. Soit. Mais à ma conscience et à la vôtre (pour ceux qui signeront), certainement, oui, cela servira.
          Parce qu'il ne sera pas dit que nous n'avons rien fait et, même, tout ce qui était en notre pouvoir pour réclamer inlassablement cette Vérité de malheur. Le nôtre.
          Que Sarkozy ne réponde pas ? Cela ne nous étonnera pas. Il est un grand menteur devant l'Eternel. Un "diplomate". Ne s'est-il pas, déjà, renié en 2007 ? 
          Que des centaines - voire des milliers - de Français d'Algérie ne signent pas cette revendication ? Là, aussi, cela ne nous étonnera pas. Nous savons qu'il y a un grand fossé qui sépare les pro à gauche, les pro à droite, les pro"comme nous" et ceux qui se foutent de notre passé comme de leur première chemise.
          Mais j'aime à penser que nos jeunes amis de France, ceux qui ne connaissent rien de notre histoire ou qui n'en connaissent que ce que les falsificateurs ont bien voulu leur enseigner, tous ces jeunes Français doivent connaître la vérité.
          Et cette "pétition" en ligne , je l'espère, les amènera à se poser la question : Mais, alors, De Gaulle les a vraiment escroqués en 58 ? Il les a abandonnés aux mains des tueurs rebelles du FLN ? Et en plus, il les a combattus jusqu'au dernier parce qu'il voulaient que l'Algérie reste à la France ?
          Cette lettre à Sarkozy, les interpellera, j'en suis certaine parce que j'ai une grande confiance en eux. Et si n'obtenons encore rien, comme nous n'avons, d'ailleurs, rien obtenu depuis un demi siècle, l'idée de la trahison de 2gol germera dans leurs jeunes esprits.
          Bien sûr, nous devrions leur donner l'exemple par le nombre de signatures que celle-ci recueillera. Mais personne ne se fait d'illusions, nous les avons perdues depuis de nombreuses années.
          C'est pour cette raison que je vous demande de faire circuler les liens pour que cette revendication soit diffusée à un maximum de Français et que nous ayons atteint, au moins, le but de faire réfléchir nos amis et nos détracteurs sur la grandeur du grand homme et peut-être, même, sur leur avenir, en choisissant les politiques qui tiendront la promesse de conserver la France à la France.
Merci à vous tous.

Pétition en ligne à diffuser largement pour signature de notre revendication

http://www.petitsechodoran.com/cap-sur-2012/petition-en-ligne,a2938540.html


26 novembre 2011

Jean-Jacques Jordi que nous connaissons depuis longtemps essaie, tant bien que mal, d'être honnête et surtout d'écrire en se basant sur des archives irréfutables en prenant soin de ménager (parfois trop, j'en conviens) tout le monde.

Son dernier livre semble être une véritable bombe. C'est un énorme pavé dans la mare. C'est aller contre le politiquement correct avec cependant, dans son cas, un "plus" énorme: son accès à des documents inédits souvent classés "secret défense".

D'autre part, ce pavé, qui arrive comme par hasard à quelques mois du cinquantenaire, va complètement à l'encontre des thèses des "politiquement corrects" que l'on voit arriver sur les plateaux TV avec leurs étiquettes "d'experts" entre guillemets.

Pour l'instant seul "Valeurs actuelles" et ‘‘la Provence’’ en parle.

Documents "Valeurs actuelles"

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Retour nos lectures.

25 novembre 2011

LA MANIPULATION « antiraciste »

Document transmis par José Castano

« Il est bon qu’une nation soit assez forte de tradition et d’honneur pour trouver le courage de dénoncer ses propres erreurs, mais elle ne doit pas oublier les raisons de s’estimer elle-même » (Albert Camus)

         Le triple anathème « raciste-fasciste-xénophobe » est  réservé de préférence à ceux qui  défendent l’identité française et occidentale. La gauche internationaliste brandit cet épouvantail dans un but politico-idéologique évident : il s’agit de dévaloriser nos identités afin d’ouvrir la voie à une société « mondialisée ». La droite honteuse, quant à elle, est prête à toutes les concessions et à tous les reniements pour se laver de l’accusation. Elle croit habile de surenchérir, espérant  séduire l’électorat en adoptant les valeurs de l’adversaire plutôt qu’en défendant les siennes.  La  diversité des ethnies, des cultures et des nations constitue pourtant une richesse irremplaçable. La  construction d’un monde meilleur et plus fraternel n’impose nullement de renoncer à cette diversité pour la remplacer par une humanité grise, uniforme, standardisée, réduite à ses fonctions de consommation, de production et de reproduction, formidablement appauvrie et donc condamnée à la stagnation qui précède l’extinction des espèces.

          Nous sommes, quant à nous, d’ethnie indo-européenne et de culture gréco-romaine et chrétienne dominantes. Nous avons construit notre civilisation sur ces bases, dont les valeurs ont rayonné sur le monde entier, par des méthodes qui ne furent certes pas toujours pacifiques. Pour autant, nous n’avons rien à renier, nous ne sommes redevables d’aucune « repentance » à l’égard de quiconque et n’avons de leçons d’antiracisme à recevoir de personne. Nous ne revendiquons aucune  supériorité intrinsèque, ne prétendons pas appartenir à une quelconque « race des seigneurs », ni à un soi-disant « peuple choisi », et n’avons aucune vérité prophétique à imposer au monde par le sabre. Nous sommes tolérants à l’égard des autres cultures, même si cette tolérance n’est pas toujours payée de retour, y compris  de la part de communautés que la France accueille  sur son sol, mais attention : la « tolérance » ne doit pas servir d’alibi à la démission !

          Sur le plan politique, le chantage ne date pas d’hier. Staline et ses disciples occidentaux créaient déjà chez nous, dans les années 50, des fronts antifascistes  contre un fascisme qui n’existait plus. Aujourd’hui, ses héritiers ont réactivé l’« antiracisme » pour condamner toute manifestation de préférence nationale au profit des Européens dans leurs propres pays. On récupère même l’anticolonialisme, érigeant le « racisme » en repoussoir idéologique dressé contre l’ex-puissance colonisatrice, un demi-siècle après les indépendances des colonies, alors que les conséquences d’une décolonisation hâtive ensanglantent et ruinent l’Afrique sous nos yeux. Nous avons même vu un Président de la République, plutôt que de défendre l’honneur et l’œuvre de la France, « demander pardon » à tout-va et déclarer que les valeurs fondatrices de la France étaient musulmanes autant que chrétiennes ! Les mouvements qui incarnent l’antiracisme unilatéral, inquisitorial, institutionnel et subventionné, prolifèrent sur ce terreau malsain. Ils tiennent le haut du pavé dans tous les domaines de la vie publique. Souvent marqués politiquement et même ethniquement, parfois au service de communautés rivales étrangères à notre culture, ils ne se rejoignent que pour stigmatiser les « souchiens » qui osent encore réclamer le statut et le respect auxquels ils ont droit. Les Français, culpabilisés au point d’en perdre leurs réflexes élémentaires d’auto-défense, prendront-ils enfin conscience de la manipulation ?Robert SCHILLING rjp.schilling@wanadoo.fr

 

« Nous sommes dans une époque où le consentement au pire semble se faire fort aisément, où tout concourt à ce consentement, par passivité, aveuglement volontaire ou non, lâcheté, résignation… La marche vers l’autodestruction qui hante ce pays (la France), le mène à sa perte doit être arrêtée. » (Guy Millière) 

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Les économies en France ? OUI, c’est possible ! Cliquez sur :  

Marine LE PEN : 7 mesures immédiates pour faire 30 milliards d’économies par an 

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Cliquez sur : Ruquier ose amalgamer Marine le Pen et croix gammée : il faut le virer du service public ! Par Christine Tasin

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- Cliquez sur : Un putschiste Grand Croix de la Légion d’Honneur... On est tombé bien bas !

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Conférence sur la Légion étrangère 

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE » 

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

 qui sera donnée par José CASTANO, le dimanche 4 décembre, à 14h30, au Fort-Carré – 06600 ANTIBES - dans le cadre du grand rassemblement organisé par le RNFAA– Entrée gratuite – (Renseignements à la suite de ce communiqué)

           « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait.

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          A l’aube du « cinquantenaire », le Rassemblement National des Français d’Algérie et leurs Amis entame, à ANTIBES, les 3, 4 et 5 décembre 2011, à l’espace « Fort-Carré », avenue du 11 Novembre (route du bord de mer), le cycle des commémorations. Au programme : Expositions, conférences, film. Tous les renseignements en cliquant sur :

 http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/10/20/22422270.html

(Information importante. Le programme qui apparaît est quelque peu illisible. Il suffit de cliquer dessus et le format en PDF, de meilleure qualité, apparaît)

Entrée libre – Parkings gratuits – Tel. 04.93.20.85.04 – 06.03.49.45.26 – 06.63.02.38.83 – 06.15.83.85.68 – e-mail : casalonga.jean-yves@orange.fr

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- Alors que les médias n’ont eu de cesse de rappeler durant 18 mois l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien fut créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 30 septembre 2011, 18153 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation.

Ne les oublions pas

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Par ailleurs, un 76ème soldat français, âgé de 25 ans, est tombé en Afghanistan. A quoi sert sa mort. A qui profite-t-elle ? Au nom de quel droit, de quelle éthique, de quelle loi sacrosainte l’a-t-on sacrifié ?

 

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9) 

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Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie – 

Son blog, cliquer sur : - Mon Combat - 

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

22 novembre 2011

GUY

GUY ARMAND
Mes 20 ans en Oranie juin-juillet 1959
 
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 Messe en Oranie

Messe exceptionnelle sur les hauts plateaux d'Oranie

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MES VINGTS ANS

où étais-je, le jour de mes vingt ans ?

le 6 juin 59, jour ordinaire entre Saïda et Mechéria

en hélico ou crapahutant

sur les hauts plateaux d'Alfa

après 51 ans, je fais le bilan

après tout ce qu'on a fait pour que la France reste là-bas

aujourd'hui, retiré dans mon trou Normand

où pousse la doche et pas l'Alfa.......

Guy ancien cdo para de l'Air en Algérie.

Retour ma contribution Algérie Française

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18 novembre 2011

PHILATELIE DE L'ALGERIE FRANCAISE

Contribution de Guy ancien cdo de l’air en Algérie à la mémoire des 132 ANS de la présence Française en Algérie.

COMMENTAIRES - RECHERCHES (1)

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COMMENTAIRES-RECHERCHES (1)

Titre du commentaire :philatelie Algérie Française :
je possède une collection de timbres de l'Algérie Française et désirerais savoir si certaines personnes seraient intéressées pa la totalité de ma collection.Pour plus de renseignements me contacter.
Auteur :KRIEGER Date de publication : 22/11/11 - 19:37

 

13 novembre 2011

JEUNES PIEDS-NOIRS AIDEZ-NOUS

 HERISSON étoile7

Ne les oublions pas EUX NON PLUS

    Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de 8 ressortissants Français quelque part dans le monde et que des comités de soutien se créent fort justement pour réclamer leur libération, nous Pieds-noirs, rappelons également que depuis le 19 Mars 1962, par la volonté maléfique d’un manipulateur pourri d’orgueil et de suffisance de Président de notre France d’alors, que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les «bonnes consciences» de ce monde qui détournaient pudiquement leur regard, n’aient élevé la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas elles aussi.

Les cheveux gris que nous avons maintenant sont les archives de notre passé

AIDEZ-NOUS, JEUNES PIEDS-NOIRS QUI AVAIENT TENDANCE A OUBLIER D’OU VOUS VENEZ.

        A l’un de ses proches qui l’interrogeait sur l’intégration, le sinistre De Gaulle (je cite) avait rétorqué que cette notion, était une entourloupe pour permettre que les musulmans qui étaient majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. Et de continuer : « Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l'Elysée ? Vous n’y pensez pas. L’intégration c’est un attrape-couillons.

        Et pourtant, nous vérifions de nos jours que cette fanfaronnade n’était pas tellement un attrape-couillons et que le couillon en question était bien ce sinistre Ubu-Roi.

        Le 19 Mars 1962 au moment où l’Algérie était encore « Française » et à la veille de notre diaspora, nous étions le clou qui blessait ses pieds dans ses chaussures 46 fillette et depuis cette date fatidique nous subissons sarcasmes, commentaires acerbes, condescendance et ironie, promesses fallacieuses de nos plus hautes instances, j’en passe et des meilleures.

        Notre accueil en Métropole confirme notre accusation d’où un réquisitoire à l’encontre de ces malhonnêtes et peu scrupuleux politiciens qui nous ont bernés jusqu’à ce jour, prend progressivement naissance pour s’imposer fatalement tôt ou tard, si Dieu nous prête vie.

        Terrible constat que nous Repliés de trois départements de là-bas, aux cheveux gris maintenant, sommes amenés à toucher du doigt. Et personne pour nous défendre. Un seul espoir : qu’il nous tombe du ciel, une bergère de Domremy même si elle n’est plus pucelle ou un Charles Martel.

        Sans avoir été indemnisés de nos avoirs (durement acquis) volés et spoliés et du pretium doloris qui nous est du pour cela, nous sommes devenus les proies préférées de prédateurs, tels les huissiers, officines marrons de recouvrement et grandes banques nationales détrousseuses d’honnêtes personnes en difficulté par manque de fonds propres, aidés en cela par la complicité passive de certains préfets du Var et autres départements du sud de la France « Algérienne »,lesquels mettent en œuvre des moyens et méthodes disproportionnés et comparables à celles employées par les nazis contre les juifs à la triste époque de l’occupation par nos voisins germaniques.

        J’exagère, direz-vous ! Qu’ils pensent ce que bon leur semblera, çà m’en touche une, car ils n’agissent pas autrement que ces miliciens gestapistes Français lors de l’occupation allemande, vous savez ceux qui avaient organisés la rafle du Vel d'HIV  les 16 et 17 juillet 1942, rafle au cours de laquelle 13.152 juifs parisiens, dont 4.115 enfants, furent arrêtés et envoyés dans des wagons plombés vers leur destination finale: les sinistres camps de la mort.d' Auschwitz en Allemagnet, de Tréblinka en Pologne .  et bien d'autres camps d'extermination

        Si expulser des familles de notre communauté, de leurs foyers (telle les familles Tartanella, Sebban, Martin, Moretti et tant d’autres) ne sont pas des méthodes gestapistes, que leur faut-il ? Pour arriver à leurs fins, ils mettent en œuvre des moyens énormes et disproportionnés par GIPN interposé: policiers cagoulés, armés jusqu’aux dents, casqués avec gilets pare-balle (diable ces maudits pieds-noirs savent se servir de leurs fusils… qu’heureusement, ils n’ont pas encore sorti.?

        En outre, on empêche et on musèle la presse d’information et même les députés couillus qui veulent s’interposer, alors que la dite police n’utilise pas les moyens dont ils disposent pour éradiquer les nombreuses zones de non droit où prolifèrent des trafics multiples et nombreux et particulièrement lucratifs pour la racaille des cités. Pour ceux-là, ils se contentent de les menacer du doigt et de leur dire : » Attention, on va se fâcher… ».

        Un ami de mon entourage (jeune pied-noir pas encore aux cheveux gris), m’a rappelé une poésie de Ronsard apprise sur les bancs de l’école et qui m’était complètement sortie de la tête. Elle prémonise si bien les évènements que nous subissons et vivons aujourd’hui, que je ne puis m’empêcher de vous la transférer tant je la trouve adaptée à la situation que nous vivons (Merci J.L pour ce rappel):

ELEGIES
"France, de ton malheur tu es cause en partie.
Je t'en ai par mes vers mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers,
Qui se moquent de toi quand tu es au danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent"

Ronsard, il y a 450 ans.

        C’ est extraordinaire une pareille prémonition de Pierre de Ronsard et comme elle est faite sur mesure en regard des évènements que nous traversons.

        Mais revenons à notre appel aux jeunes pieds-noirs et ce n’est pas un appel du pied, mais du cœur que je vous adresse:

        Pour la génération dont je fais partie, qui avait entre 20 et 30 ans au moment où nous avons été donnés en pâture à des brigands de grand chemin, par d’autres brigands lesquels étaient surtout des maquignons engendrés par notre France sous la houlette du plus grand enfoiré de traître que notre belle histoire ait jamais généré, notre compte à rebours est commencé depuis belle lurette.

        En quittant, forcés de le faire, nos rivages méditerranéens de là-bas, vous , jeunes pieds-noirs approchant ou dépassant maintenant la cinquantaine, étiez âgés de 4, 5, ou 6 ans et pour vos copains de classe en Métropole, vous étiez des proies souffre-douleur de choix, victimes de quolibets et autres noms d’oiseaux lancés pour vous rabaisser et vous faire rentrer à la maison en larmes. Que pouviez-vous y faire ? Sinon serrer les dents et les poings (car la castagne, çà vous connaît par vos gênes) et vous ne répondiez pas, de crainte de vous faire foutre à la porte et de compliquer la tache malaisée de reconstruction morale de vos parents.

        Vous aussi avez eu à patir de la cruauté de la vie qui nous a été imposée par des incapables et des vaniteux qui la gèraient  politiquement parlant et qui ne valait pas les 9 balles d'un peloton d'éxécution. J'ai envie de hurler "la P........ de leur mère" mais comme j'ai été élevé chez les Pères Blancs de Bétharam quelque part du côté d'Oran, je ne le dis pas, car le Bon Dieu va me faire les gros yeux et....c'est péché.

        Vos parents , la rage au coeur, étaient trop pris par la recherche d’un boulot pour survivre et ne pouvaient choisir, obligés malgré eux de prendre n’importe quoi, n’importe où et pour n’importe quelle durée, pourvu que ce travail vous permette de survivre. Alors pour vous les établissements scolaires se succédaient en fonction du lieu où atterrissaient vos géniteurs.

        Maintenant vos géniteurs ont atteint pour la plupart un âge canonique et beaucoup d’entre nous, sommes au crépuscule de notre vie. Nous ne savons pas encore si raison nous sera rendue avant notre rendez-vous avec Dieu, mais au fond de nous, réside un espoir vrai et tangible: VOUS, nos enfants et petits enfants adorés. Reprenez le flambeau de vos pères et grand-pères et menez-le à l’arc de votre triomphe face aux forces maléfiques qui nous entourent. Reprenez le témoin que nous vous passons au cours de ce marathon olympique qu’est notre lot depuis presque ½ siècle.

        Nous comptons tellement sur vous pour continuer ce combat inégal qui nous a été imposé. Relevez le gant de ce défi qui va vous incomber, car en cas d’échec de notre part, notre combat ne doit pas cesser faute de combattants. Jouez-la comme Rodrigue obéissant à Don Diègue, son père. Courez, volez et que vos bras nous vengent contre ces Don Gormas d’operette.

        Soyez certains que nous ne mourrons pas en paix si vous ne le faites pas et même de là-haut nos âmes vous guideront et vous protègeront, car Dieu est avec nous et contre ces suppôts de Satan qui nous gouvernent encore jusqu’en Mai 2012. Et nous vous promettons de venir hanter leurs subconscients pour nous rappeler à leur bon souvenir.

        Notre génération est oubliée du monde entier et vous, jeunes Pieds-Noirs, nos chers bien et tant aimés enfants, avez subi en contrecoup du nôtre un préjudice moral inhumain et incroyable. Pourquoi ?

        Simplement parce que vous payez encore ce manque de culture scolaire qui n’a pu vous être dispensé normalement à quelques exceptions prés.

        Parce que ce qui vous permet de vivre petitement mais honnêtement, vous ne le devez qu’à vos claouis.

        Parce que si vous continuez le travail entrepris par les Gabriel Mène, Suzy Simon Nicaise, Thierry Rolando et tant d’autres vaillants dirigeants de plus de 220 Associations Pieds-noires et Harkis, vous y arriverez, là où nous aurons échoué par l'érosion du temps qu'est celui qui nous usent et sur lesquels comptent ces rats d'égoûts .

        Voici en suivant quelques-unes de nos Associations Pieds-noirs et harkies qui font notre fierté (liste non exhaustives): 

Les 141 Associations de Harkis / Usdifra / Cercle Algérianiste / Amicale Des Français / algerie mes racines / ion.amicale-des-français-d-outre-mer-et-de-leurs-amis-de-midi-pyrenees / -bou-sfer-pieds-noirs / Amicale des Jean Mermoziens / Les amis du canton de Mascara / Association des Anciens de Mostaganem / Amicale des Anciens Athlètes et Sportifs-d-oranie-oran-pieds-noirs / Association Nationale des Rapatriés / Télévision, Pieds-Noirs tpn et Radio Pieds-noirs Internationale / et tant d’autres Amicales de Rapatriés qui nécéssiteraient 2 ou 3  page (format A4) pour les nommer toutes.Et comme le chantait notre inoubliable Maurice Chevalier «Et tout çà, çà fait d’excellents Français, plus de 3.000.000,( n'en déplaise à certains)  en état de changer dans huit mois, le sort d’une élection aussi présidentielle soit-elle.

          Alors maintenant, les forts en informatique, contactez-vous, unissez-vous sélectionnez-vous surtout, de façon à ne pas introduire de Judas parmi vous qui vous vendraient pour 30 deniers. Faites la fierté de vos ascendants et de vos propres descendants, lesquels éduqués comme vous l’avez fait, prendront, si nécessaire, votre relais en suivant. Mais il faut que tôt ou tard la Communauté des Nations, dont fait partie notre France, nous rende raison comme d’autres nations l’ont fait pour l’Arménie, l’Ukraine, la Moldavie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie... 

          Il ne faut pas non plus que les De Gueldre, Bastien-Thiry, Piegts, Dovecar soient morts pour rien. Ils étaient nos icones et pourtant ils n’étaient pas nés chez nous mais par le cœur et la raison, ils étaient des nôtres. Ne les oublions pas eux non plus dans nos prières à Dieu. 

          Je m’arrête, le cœur au bord des lèvres et la rancœur plus vive et hérissée que jamais. Soyez rassurés quand même, lque e jugement de Dieu intervient le plus souvent sur terre et et ces enfoirés qui paradent encore sur nos écrans jusqu'à plus soif, paieront, quelle que soit la manière, mais ils paieront, soyez-en surs. 

NE LAISSEZ JAMAIS POUR DEMAIN,CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE AUJOURD'HUI. COMMENCONS!!!!!  Mère Theresa 

LE HERISSON à notre belle descendance, qui ne doit pas oublier que les pit-bulls ne font pas des chats de gouttière 

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

12 novembre 2011

LA REVOLTE DU 1er REGIMENT ETRANGERS DE PARACHUTISTE

« Mère, voici vos fils qui se sont tant battus,

Mère, voici vos fils et leur immense armée,

Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère,

Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre

Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée. »

                        (Charles Péguy) 

Extrait de la conférence de José CASTANO :

 « Les Seigneurs de la Guerre » 

12 Novembre 1960 

          Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d’hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves. 

15 Novembre 1960

          Dans la chapelle de l’hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l’honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer comme tant d’autres dans cette terre d’Algérie qu’ils avaient défendue jusqu’à l’ultime sacrifice et qui était la leur désormais.

          Au cimetière de Zéralda –qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l’aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu’habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé. Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c’était l’absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation. Onze cadavres inutiles et scandaleux… Onze cadavres de plus dans cette longue liste… Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu’ils avaient de plus cher pour racheter l’incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.

Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l’aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :

 « Vous étiez venus de tous les pays d’Europe où l’on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays… La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d’avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là… »

Et, d’une voix forte, il ponctua en criant presque :

« Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »

Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.

          « Notre Père, qui êtes aux Cieux… » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n’avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat. Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s’étranglait. Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l’ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé. Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l’Ave Maria, d’une simplicité sublime : « Sainte Marie mère de Dieu… priez pour nous, pauvres pécheurs… maintenant… et à l’heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l’on qualifiait « d’inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie…

          L’émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ». Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour,  s’avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :

« Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n’est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n’entendent pas nos cris d’angoisse ».

          Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes. Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.

          « Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… » Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d’Algérie et exclu des unités parachutistes.

          « Si quelqu’un veut savoir pourquoi nous sommes morts, dites-leur : « Parce que nos pères ont menti ! » s’était écriéRudyard KIPLING, après que son fils fut tué à la bataille de LOOS en 1915.

          Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d’arrivée de de Gaulle à Oran. Ecarté de la Légion, affecté en Métropole, le Colonel Dufour choisit la clandestinité et rejoindra cinq mois plus tard, en Algérie, les rangs de l’OAS.

8 Janvier 1961 

            Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP. Pour la première fois depuis le début des guerres d’Indochine et d’Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération. Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n’acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l’indépendance de l’Algérie semblait inéluctable. A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l’heure où le chef de l’état clamait qu’il voulait en finir à n’importe quel prix avec le « boulet algérien ». L’absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».

            Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie. Quoi ! La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir »! (1)

Une pluie de sanctions s’abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole. L’un d’eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait…

            A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n’y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n’obtenaient aucune réponse de la hiérarchie : le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ? Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ? Que vont devenir les Européens ? Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l’armée ? Après l’Indochine, l’Algérie… L’armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?

          Et de mains en mains l’on se passait une lettre. C’était une missive vieille de 2000 ans. Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta. Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s’appelait l’Algérie à l’époque romaine : « Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ! »

          La colère des légions ! Elle se concrétisera le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes… et se termina par la dissolution du 1er REP. (2) + (3)

José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

(1) - En janvier 1885, lors des préparatifs de l’attaque de Bac Ninh, au Tonkin, le général de Négrier s’était adressé aux légionnaires des 1er et 2ème Bataillon en ces termes : « Vous, légionnaires, vous êtes soldats pour mourir et je vous envoie où l’on meurt ! »

(2) - Avril 1961 -Il y a 50 ans, disparaissait, en Algérie, la plus prestigieuse unité de Légion étrangère… : LA FIN DU 1er REGIMENT ETRANGER DE PARACHUTISTES -  Cliquez sur : Lire la suite

(3) - Cliquez sur : Les Régiments dissous

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                Concernant l’histoire du 22 avril 1961, il appartiendra aux historiens de l’écrire, un jour, avec honnêteté et clairvoyance. Avant toute chose, ils devront établir une liste des colonels et des généraux permissionnaires. Ils découvriront alors que ce « putsch » ne fut rien d’autre, en réalité, que l’épreuve de force entre une élite qui s’engagea, qui jeta tout dans l’aventure jusqu’aux soldes, jusqu’au prestige hérité du passé, jusqu’à la vie… et un troupeau qui éluda l’engagement et l’abandonna aux sergents, parce qu’il avait depuis longtemps choisi entre l’auge et le sacrifice à une idée.

            La politique et l’histoire offrent à chaque instant le spectacle de retournements qui, quelques mois, quelques jours, quelques heures auparavant avaient encore paru incroyables. Il semble que le cœur des hommes et leurs intérêts rivalisent d’inconséquence et nourrissent le même goût pour l’imprévu et pour l’imprévisible. La logique et la raison ne s’emparent de leur imagination que pour mettre un semblant d’apparence d’ordre et de nécessité dans le foisonnement de leurs scrupules, de leur indécision, de leurs regrets et de leur versatilité.  J.C

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

 

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9 novembre 2011

PREVISIONS SUR LES ENVAHISSEURS DU 21em SIECLE.

HERISSON étoile 9

          On nous a souvent fait remarquer sur les bancs de nos écoles que l’histoire se renouvelle, et c’est bien ce à quoi nous assistons en ce moment. L’invasion du monde occidental par les orientaux, reprend de plus belle après plus d’un millénaire de relative tranquillité, initié en 732 à Poitiers par Charles Martel, roi des Francs et grand-père  de Charlemagne. Mais comme ce n’est plus « politiquement correct », cette éclatante victoire du Christianisme sur l’Islam, a été retirée et occultée des livres d’histoire de nos enfants parce qu’il ne faut surtout pas froisser les susceptibilités des millions d'émigrants musulmans, qui se massent aux frontières de l’Europe en général et de la France en particulier. Diable ! Pensons aux futures échéances électorales, n’est-ce-pas ?

          Que ne voyons-nous pas en cet instant ? Les Palestiniens exigent et obtiennent leur adhésion à l’UNESCO. Comment un Etat qui reconnait à la face du monde qu’un seul Israélien vaut plus de 1.000 palestiniens, pourrait- il imposer sa loi à l’UNESCO.  C’est, en effet le marché mis en mains de leur part au Président  Israélien, Benjamin Netanyahou, sous le regard détourné du concert des nations, pour libérer le sergent Gilat Shalit. Un seul innocent contre plus de mille coupe-jarrets. Dans une tribune récente, le Time, prédit le lourd prix à payer d'une "victoire" palestinienne à la Pyrrhus, car les Israéliens ne vont pas manquer de réagir résolument aidés en cela par les Américains, contre cette adhésion. Ils le font déjà par des constructions et non pas par des destructions. Heureusement que l’Occident possède cette magnifique sentinelle en plein cœur de l’Orient. Que le Dieu des hommes les couvre de son aile protectrice. 

          En France maintenant, tout est sens dessus-dessous. Le domaine social est bouleversé par nos propres dirigeants qui font tout et n’importe quoi. Le domaine économique en prend un sacré coup dans les gencives. Et nous, Franco-français, en subissons le contrecoup. Pourquoi et comment ? Parce que des envahisseurs d’un genre nouveau arrivent de partout et se massent aux frontières de l’hexagone et de la botte Italienne. Ils savent que leur obstination finira par payer et qu’ils seront bientôt à l’abri des soucis qu’ils traverseraient dans leurs propres pays, libérés pourtant de la tutelle de leurs dictateurs. 

          En Europe, ils seront cajolés, recevront des subsides sans travailler, seront logés et soignés gratuitement, on leur paiera même les circoncisions de leur progéniture, on les grondera  en les menaçant du doigt quand ils caillasseront les forces de l’ordre qui recevront celui de ne pas riposter et on leur construira des mosquées. Ils auront même le droit de se torcher leurs culs avec le drapeau de leurs nouveaux pays d’accueil et pourront porter plainte contre les harcèlements éventuels de policiers car ils savent qu’ils trouveront des avocats complaisants (maîtres es-demandes d’assistance judiciaire pour lesquels l’argent n’a pas d’odeur) dont ils useront  pour se défendre, si besoin venait à se faire sentir. 

          Si leur projet aboutissait par la complaisance calculée et réfléchie de nos gouvernants, ce ne serait pas sans conséquences pour la France, celle qui se lève tôt, qui travaille et peine pour assurer sa subsistance et qui supportera les retombées de ce laxisme. En effet cette France-là assistera à la baisse des salaires pour cause de déficit des caisses à combler, à la chute de l’euro, à la destruction de la culture française pour ne pas irriter les LICRA,  MRAP, S.O.S Racisme et autres ONG (Organisation Non Gratuites) similaires, et au remplacement de la population par un plan d’encouragement à la procréation, insécurité, appauvrissement de la population et surtout Islamisation croissante. Bravo la France ! 

          A cet effet, les cagoulards des cités s’armeront de kalachnikovs, d’armes de poings, de couteaux et lorsque qu’ils seront  en groupe (seulement) ils tenteront de faire leur loi. Un exemple récent prouve ce qui précède. Le 5 Octobre dernier, ils ont massacré et assassiné Liesse Khider, boxeur connu et apprécié d'origine Kabyle, frère de Farid Khider l’une des vedettes de la Ferme aux célébrités, et sportif de haut niveau, lui aussi, champion du monde de kick-boxing, invaincu dans cette discipline depuis l'an 2000. Ces assassins kabilophobes courent toujours, semble-t-il.

          Mais ces enfoirés oublient qu’il existe encore une France profonde et éternelle, renforcée par l’arrivée (involontaire et non souhaitée celle-là), de supporters franchouillards et repliés des autres pays sous tutelle de la France qui s’en est débarrassé sans scrupules pour ceux qui avaient aidé à faire sa grandeur à un moment où elle nécessitait d’eux. Ces derniers ont d’ailleurs une revanche à prendre sur les menteurs et les parjures et lorsque ces derniers se prélassent devant des interviewers complaisants, ils changent de chaine pour ne plus les voir se pavaner et résister, comme les compagnons d’Ulysse,  au chant des sirènes. 

          Mais l’heure du jugement de Dieu sonnera lorsque nous nous trouverons dans l’isoloir et que nous glisserons notre bulletin de vote dans les petites enveloppes, avant de l’insérer dans les urnes réservées à cet effet. Pour beaucoup de politiciens menteurs et notoirement connus, ces urnes seront leurs urnes funéraires. De profundis morpionibus ! Et ce n’est pas une menace, mais une promesse. 

          Mais revenons aux envahisseurs du 21° siècle. Ces derniers (dont la christianophobie est notoirement connue et à fleur de peau) arrivent en provenance de ces pays méditerranéens libérés de la tutelle qu’exerçaient sur eux leurs dirigeants (descendus de leur piédestal), tutelle laquelle tant bien que mal, contenaient les alquaidaïens en puissance (qui pullulent chez eux). Mais cette affranchissement ne se serait pas fait sans l’appui super onéreux militaire de la France(et de quelques rares pays, dont les U.S.A) qui les ont aidé à se dresser contre leurs dirigeants qui tenaient en laisse les dits alquaidaïens, mais qui ont eu le tort d’avoir la main mise sur la manne pétrolière. 

Vive notre France Chrétienne et éternelle.

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

7 novembre 2011

NAISSANCE DE L'ALGERIE

        Précédemment appelé Afriqya par les pays Arabes ou Berbèrie par les pays Européens, le 14 Octobre 2009 il y aura 170 ans que la France donnait son nom à l'Algérie, en effet entre Juillet 1834 et 14 Octobre 1839 la circulaire de A Schneider Ministre de la Guerre donna le nom définitif d’Algérie

        Le nom d'Algérie correspond à un pays immense (le deuxième de l'Afrique par la taille), pays au moins dix fois plus étendu que le territoire sur lequel s'étendait l'autorité du dey de l'ancienne Régence en 1830, date de l'intervention française.

         
Pour les géographes arabes du Moyen Age, seule existait «l'île du Couchant» (Djeziret el Maghreb), ensemble montagneux, forestier et steppique de l'Atlas, isolé entre, d'une part, l'océan Atlantique et la Méditerranée et, d'autre part, les vastes étendues, monotones et désertiques, de ce qu'on nomme actuellement le Sahara septentrional. Le mot Maghreb a la même étymologie que le mot Maurétanic désignant le pays du couchant, de l'occident par rapport au lieu saint de l'Islam, La Mecque. Appelée concomitamment ou successivement tout au long des siècles Maurétanie, Berbèrie (de Berbères), Barbarie (qui donnera Barbares), la fraction de cette île du couchant, l'Algérie du nord n'avait pas de nom particulier avant de devenir au XVe siècle, avant l'installation des Turcs, la Régence d'Alger, domaine politique aux limites assez floues

        Pour les Français qui s'y établissent à partir de 1830, elle ne prend que progressivement une nouvelle identité. Dès 1831 cependant, le mot Algérie apparaît à deux reprises dans l'ordonnance royale du 1" décembre créant une intendance civile. Mais on parlait toujours de l'ancienne Régence ou des Possessions françaises dans le nord de l'Afrique. Après les travaux de la Commission d'Afrique, fut publiée l'ordonnance du 22 juillet 1834, préparée par le Maréchal Soult en tant que président du Conseil, et qui instituait le régime des «possessions françaises dans le nord de l'Afrique (ancienne Régence)» C'est un texte fondamental dans lequel on a vu l'acte de naissance du pays. Le commandement militaire et la haute administration étaient confiés à un gouverneur général qui, sous le contrôle du Ministère de la guerre, disposait de toute l'autorité, prenant seulement l'avis d'un conseil composé des plus hauts fonctionnaires. De plus, décision très importante pour l'avenir, il était précisé que : «Jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné, les possessions françaises dans le nord de l'Afrique seront réglées par nos services d'Alger» ou Berbèrie.
 

        Ce texte est l'Ordonnance du Roi des Français n°7654 «Sur l'Administration Civile de l'Algérie», il ne fait que légaliser pour la première fois un terme fabriqué par la langue française où il commence à avoir valeur d'usage. Depuis cette ordonnance d'ailleurs, tous les documents officiels emploient le terme Algérie Ce dernier ne fait que souligner l'appellation légale comme un rappel à l'ordre pour l'Administration, le texte du Journal Officiel ayant été signé un an plus tôt.

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Louis Philippe part            Napoléon III arrive


        Le 29 décembre 1840, Bugeaud est encore nommé Gouverneur Général des Possessions du nord de l'Afrique et ne reçoit le titre de Gouverneur Général de l'Algérie que le 15 avril 1845. Le mot Algérie désigne alors la partie septentrionale, conquise par la France, à l'exclusion du Sahara algérien (tel qu'on le définit actuellement) dont la soumission restait à obtenir De plus, le terme était utilisé et le mot Afrique fut longtemps considéré comme un synonyme. Populariser cette date? Quant à nous, Pieds-noirs, je ne sais pas si nous serons en mesure de populariser l'acte fondateur de «l'Algérie» création française symbolisée par les dates officielles du 31 octobre 1838 et du 14 Octobre 1839
 ,car plus je réfléchis (avec d'autres aussi) plus je les trouve opportunes.

En effet, ni le débarquement du 24 juin 1830 ni à fortiori le 5 juillet (reddition d'Alger) ne conviennent, car à ce moment-là, la France n'avait pas décidé encore d'administrer et de fonder une nouvelle province, certains étaient mêmes partisans de réembarquer après avoir donné une leçon aux «barbaresques» ! (Depuis d'ailleurs, le 5 juillet a été doublé par une autre date funeste !)

        Le rappel de cet anniversaire a l'avantage de «remettre les pendules à l'heure» car beaucoup de textes, y compris dans nos écrits comportent "Algérie" avant 1834 ce que font même des historiens contemporains chevronnés parlant d'Algérie même sous François 1er !!! En arabe «Bled-El-Djezair» pays d'Alger ne fut qu'une traduction a posteriori du français, et «Djezairi» pour algérien s'employait tout juste pour les habitants d'Alger («Asken Fi Eidjezair»), remplacé par Algérois, (le terme Algérois n'apparaît pas au début et surtout pas avant 1830 et 1838) lorsque plus tard le terme prit de l'extension avec la création du concept Algérie.

        La région d'Alger directement rattachée au pouvoir turc était appelée «Dar-Es-Soltan» sans aucune connotation provinciale, la notion de communauté étant réservée au niveau tribal et local. Les habitants de l"Oranie et du Constantinois étaient loin de se nommer "Algériens" au début du 19em Siècle et c"était plutôt les "colons européens" qu "on appelait ainsi notamment dans l armée lors de la conscription.

Dire anniversaire de l'Algérie française serait une erreur grave car cela laisse supposer qu'il ait pu y avoir une autre Algérie avant, c'est pourquoi Algérie création française est plus indiquée.

        NOTER QUE LE SEUL ANNIVERSAIRE( VITE OUBLIE) QUE LE POUVOIR ACTUEL AI PU TROUVER EN ALGERIE EST EN REALITE CELUI DE LA VILLE D ALGER "DJEZAIR" SON NOM ARABE.

Sources : Histoire de l'Algérie de X.Yacono et Notes de J-F Paya Mise a jour Article de PN Magazine

Commentaire du 27 mai 2009 de J-F Paya

 

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En 1839, lorsque la France inventa l’Algérie, la Kabylie était "encore" indépendante. 

Dans la rubrique "Naissance de l'Algérie"  à propos "toponyme"  Algérie conservé par les indépendantistes on peut signaler le cas de plusieurs pays Africains qui ont mis un point d'honneur à changer le nom de leur pays imposé par la Colonisation en reprenant une appellation tirée de leur passé précolonial. L'Algérie pouvait très bien le faire en replongeant dans le passé antique de la région /par exemple comme "Maurétanie" ou "Numidie "mais cela relevant d'une Histoire "pré Islamique" et comme il n'existait aucune appellation d'origine arabo-musulmane sauf le nom de la ville d'Alger "Eldjezair"ou "Eddzair" étendu à toute la région par les français en Algérie il le gardèrent.       JF Paya

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COMMENTAIRE D’UNE LECTRICE ORANAISE.

            L'histoire dit que l'appellation Algérie provient du nom de la ville d'Alger. Le nom d'« Alger » dérive du catalan Aldjère, lui-même tiré de Al-Djaza'ir, nom donné par Bologhine ibn Ziri, fils du fondateur de la dynastie Ziride, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djaza'ir Beni Mezghenna. Le nom en français, Algérie, utilisé pour la première fois en 1686 par Fontenelle dans Entretiens sur la pluralité des mondes pour qualifier la Régence d'Alger, est officiellement adopté le 14 octobre 1839 par Antoine Virgile Schneider afin de désigner ce territoire faisant partie de la Côte des Barbaresques.

            L'étymologie du nom en arabe, « Al-Djaza'ir » (الجزائر), rattache le nom aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îles », en français « Les Îles des Beni Mezghenna » (جازاير بني مزغانا Djezaïr Beni Mezghanna). Le terme d'île pourrait selon des géographes musulmans du Moyen Âge désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir (الجزائر). En ce qui concerne Mezghenna, Tassadit Yacine rapporte l'hypothèse d'une forme arabisée d'Imazighen, ou « Berbères », donnant au pays le nom originel Tiziri n At Imezghan, « Ziri des Berbères ».

            Une autre étymologie situe son origine dans le nom de Ziri ibn Menad : Djezaïr alors de Dziri, du berbère Tiziri qui signifie « clair de lune ». Les Algérois se désignent eux-mêmes sous le vocable de Dziri, et le langage populaire a conservé par ailleurs la formule Dzayer pour désigner Alger et l'Algérie.

Le terme donc d'Algérie existait bien avant l'arrivée des Français en Algérie.

Commentaire posté d’Oran le 08-11-2011 par LB.

COMMENTAIRE de JF Paya du 12 juin 2012

            Un vrai livre d'Historien 525 Pages ;724 Notes et sources ;Bibliographie et références abondantes ;"La France en Algérie" Mais c'est quoi en 1830 ce Maghreb central entre le Maroc et la Tunisie?
"Régence d'Alger" Province turque limitée à une zone côtière? G Pervillé nous indique "Les mots Algérie et Algériens existent en Français depuis la fin du 17em siècle mais ne désignant que l'état Turc d'Alger et sa minorité dirigeante" c'est bien ce que disent nos notes dans "questions posées "
            Par la suite on suit les aléas de la construction de cette entité territoriale ;qui à notre avis aurait pu connaitre un destin différent sans l'occupation Française ? Lors du dépeçage de l'empire Ottoman allié de l'Allemagne en 1918;avec un Sahara éclaté par les riverains; enfin difficile de faire de la prospective à postériori! mais l'Algérie actuelle n’aurait pu jamais exister avec ces deux ailes rognées par les états Marocains et Tunisien existants. Notre lectrice Oranaise qui a laborieusement pioché dans "Wiquipedia" ne peut que répéter ce que dit aussi l'historien Pervillé les mots Algérie, Algériens sont employés pour la 1er fois par "Fontenelle" auteur Français en 1685;mais exclusivement réservés à l'état Turc de la ville d'Alger et ses dirigeants ses habitants seront nommés "Algérois".
            Bien plus tard en 1840 quand le terme Algérie recouvrera tout le territoire sinon nous mettons au défi de voir des habitants des régions d'Oran où de Constantine se nommer "Algériens" avant 1830.

            Maintenant tout à fait d'accord AL-Djazaïr vient bien de l'Arabe comme toponyme de l'emplacement de la ville d'Alger mais aller plus loin relève de la pure spéculation et n'est pas fondé.

            Compléments personnels/ Dans la rubrique "Naissance de l'Algérie" à propos du "toponyme" Algérie conservé par les indépendantistes on peut signaler le cas de plusieurs pays Africains qui ont mis un point d'honneur à changer le nom de leur pays imposé par la Colonisation dans le cas de l'Algérie votre carte suggère des origines Antiques mais antérieure à l'occupation Islamique et Arabe donc Algérie était plus indiqué!

Posté par JF Paya, 17 juin 2012 à 01:29

En 1830 pas encore d'Algérie Transmis le 8 septembre 2012 par JF Paya

            Indéniable le territoire central entre la Tunisie et le Maroc qui n’était pas encore "l’Algérie" fut colonisé par la France avec l'aide d'une moitié des tribus contre l'autre moitié ,stratégie classique héritage de la gestion Turque (avec une belle frontière à l’ouest au détriment du Maroc!) au départ a cause ou au prétexte de la piraterie protégée par l’occupation Ottomane (voir les tours de guets sur les côtes d’Europe) d’aucun parlent "de Marine Algérienne" elle n’existait pas ,un état et une armée encore moins, donc "colonisable‘’ comme la Gaule par les Romains c’est un fait et non une justification à une certaine période tout le monde a colonisé tout le monde et les Arabo berbères sont montés jusqu’a Poitiers et restes 800 ans dans le sud de l’Espagne et surement pas avec des fleurs! 

            Mais personne ne répond à ma question quant fut-il dans les pays similaires à l’Algérie sans colonie de peuplement ? Pas de misère pas d’injustice pas d’esclavage et de traite des noirs africains pas de massacres? C’est une drôle de position à la limite raciste de ne pas condamner cela parce qu’entre soi. Ci joint un texte remarquable retrouvé en archives (source non définie) 

            "Il faut voir dans ce siècle de -300 à 1830 aux années d’errances, de tâtonnements, la véritable nature de la Régence d’Alger. Une ENTITÉ ÉTRANGÈRE à cette terre et à ses populations qui ne se sentait aucun devoir de résistance, pas même au titre confessionnel (Islamique) pourtant seule légitimation de son existence. Le seul engagement qu’elle s’est astreinte à respecter c’est celui qui l’a continuellement engage vis-à-vis de la sublime porte. (L’Empire Ottoman) 

            S’il fallait considérer la Régence d’Alger comme L’ANCÊTRE DE L'ÉTAT ALGÉRIEN il aurait fallu aussi trouver trace d’un effort de fédération des populations locales, une volonté d’unification de ce territoire au-delà de sa différenciation de la Tunisie et du Maroc en tant que seul espace de collecte d impôts et une œuvre de développement de ces contrées au lieu de jouer sur les oppositions tribales.

            Pour les populations qui occupaient cet espace le temps semble s’être figé jusqu’au moment fatidique de l’occupation française. Une longue parenthèse durant laquelle, sous le contrôle de la régence d’Alger et de ses baylek, les populations musulmanes, juives, citadines, montagnardes ou nomades, berbérophones ou arabophones, issues des lignées amazigh millénaires, venues d’orient, ou chassées d’Andalousie, n’avaient aucune prétention à un vivre en commun encore moins à un devenir semblable. 

            Comment dès lors considérer le renoncement au combat comme autre chose que la continuité de cette existence en marge et dans le mépris des populations locales qui a caractérisée la présence Ottomane au Maghreb central ? Si, la régence était un tant soit peu un proto-état la résistance au colonialisme en aurait été radicalement transformée, plus unie, coordonnée. La résistance aurait été celle d’un état face à un autre, et non celle de Tribus face à un état! "

JF Paya

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