AIN TEDELES
Créé par décret en 1848 Aïn-Tédélès reçoit d'abord des Parisiens, boutiquiers ruinés et ouvriers sans travail après la Révolution de 1848. Cent familles sont dirigés sur le centre et logent dans des baraques en planches construites par le Génie militaire. A proximité de la source qui tombe dans un ravin, les premiers colons construisent lavoir, abreuvoir, bassin d'arrosage et plantent les premiers eucalyptus et trembles, qui forment la pépinière.
Chaque concession initiale attribuée aux colons comprenait : une maison et 8 à 12 hectares à défricher. De 1848 à 1852, devant les difficultés de ce début d'installation, un tiers environ des colons parisiens abandonnent et repartent. Ils furent remplacés par de nouveaux arrivants venus de la Drôme, du haut Gard, de l’Aveyron, du Var et du Pas de Calais. Paysans, connaissant le travail de la terre, ils surent à force de travail, mettre en valeur cette terre ingrate.
En 1852, le régime militaire fait place à une administration civile. Les colons gagnent en liberté, mais perdent en sécurité : plusieurs crimes sont commis sur la route de Mostaganem à Aïn-Tédélès.
En 1856, le village est érigé en commune. Dès 1875, une ligne de chemin de fer, passant par la commune relie Mostaganem à Relizane.
Aïn-Tédélès devient une station importante. Des routes sont ouvertes. Les champs sont défrichés et plantés de vigne ou oliviers. Les constructions se multiplient : mairie, église, marché, écoles, dispensaire, deux caves coopératives, deux huileries, viticoop de distillation, stade Henri-Flous, salle de fêtes, etc...
En 1930 « Année du Centenaire », on compte 20 000 oliviers produisant 30 000 litres d'huile et conserves d'olives. On compte aussi 5 000 hectares de vigne produisant 200.000 hectolitres de vin. (Source : extrait partiel de PNHA n°142). Peu à peu, la vigne et les oliviers remplacèrent les maigres cultures de céréales et ces essais infructueux, le vin et l’huile d’olive vierge firent la réputation de la cité.
QUELQUES IMAGES RECENTES TRANSMISENT PAR marlène Deguelle