FALSIFICATION DE L'HISTOIRE
Et une de plus!!
“Un coup de force sur le 19 mars” 19 mars 1962 / 8 novembre 2012.
Sénat : la gauche veut imposer sa proposition de loi contestée, quitte à manipuler le calendrier. Entretien avec Joëlle Garriaud- Maylam, porte-drapeau de l’opposition dans ce combat.
Sénateur des Français établis hors de France après avoir siégé pendant seize ans au Conseil supérieur des Français de l’étranger, Joëlle Garriaud-Maylam défendait ce 8 novembre une motion d’irrecevabilité sur la proposition de loi présentée par la gauche pour faire du 19 mars 1962 la date de la commémoration officielle de “la fin de la guerre d’Algérie”, au terme d’une manipulation du calendrier : la discussion au Sénat a été subrepticement avancée du 20 au 8 novembre pour neutraliser la mobilisation contre ce texte aux allures d’aberration historique et d’insulte aux 100 000 victimes recensées entre mars 1962 et décembre 1964. « Le groupe UMP saisira le Conseil constitutionnel en cas d’adoption du texte », annonce cette native d’Algérie, très engagée contre les totalitarismes et les falsifications de l’histoire.
Pourquoi la date d’examen de ce texte a-t-elle été avancée ? C’est le gouvernement qui l’a inscrit sur son propre ordre du jour, sans doute afin de prendre de court les nombreuses associations d’anciens combattants qui préparaient une journée de mobilisation pour le 20 novembre.
Frédéric Pons le jeudi, 08/11/2012 Source
8 NOVEMBRE 2012 : JOUR MAUDIT
Jeudi huit novembre deux mille douze,
Journée à marquer d'une pierre noire.
Pourtant, la Vierge de Santa Cruz,
Ils l'ont suppliée, les pieds-noirs
Pour que justice leur soit rendue.
Leur vœu n'est pas exaucé.
Le verdict tellement attendu
Vient de tomber, ils sont terrassés.
Le déshonneur est sorti vainqueur.
Une fois encore, ils sont trahis.
Insurmontable est leur rancœur.
Qu'est donc devenu ce pays
Où la bassesse se substitue
A l'honneur et la dignité,
Où d'infâmes traîtres s'évertuent
A étouffer la vérité.
Dix-neuf mars dix-neuf-cent-soixante-deux,
Date qui marqua le déferlement
D'un torrent de haine impétueux,
N'épargnant ni femmes, ni enfants.
Le comble est que l'armée française
Reçut l'ordre de non intervention.
Elle mit son honneur entre parenthèses
Et ne remplit pas sa mission,
Laissant les pieds-noirs et harkis
Aux mains barbares et sanguinaires
De hordes ivres des pires tueries.
Jean-Paul RUIZ
Qui a voté et quoi : Scrutin n° 20 - séance du 8 novembre 2012