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10 novembre 2012

BILLET D'HUMEUR N°19

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le mercredi 24 octobre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

19 mars 1962

non au vote par le sénat, demain, de la loi officialisant cette date comme étant la fin de la guerre d'Algérie ! 

Cher(e)s ami(e)s,

         Les socialistes sont prêts à tout pour salir la mémoire des Français d’Algérie, des Harkis et des militaires sauvagement massacrés après cette funèbre date du 19 mars 1962, censée marquer la fin de la guerre d’Algérie.

         Les quelques éléments de réflexion ci-après, permettront de mieux comprendre l’outrage insupportable que représente l’examen d’une telle loi.

         Les  « Accords d’Evian » mettant fin à la guerre d’Algérie, ont fixé un « cessez-le-feu » dès le 19 mars 1962, par lequel «…il sera mis fin aux opérations militaires et à la lutte armée sur l’ensemble du territoire algérien ».

         Cette décision prise par Charles-le-Félon et ses sbires déguisés en ministres sans état d’âme, est toujours perçu, 50 ans après, comme une capitulation honteuse qui permit aux égorgeurs du FLN algérien, d’organiser le massacre des populations favorables à la France restées sur place.

         Et le pire se produisit : le « cessez-le-feu » ne fût pas respecté, et le génocide dura plusieurs mois : d’abord les enlèvements des Français, civils (plusieurs milliers) et militaires (plusieurs centaines), mais surtout des Harkis (près de 150.000 ?), tous impitoyablement torturés et assassinés avec une barbarie révoltante.

         Manifestement cette date ne fixa pas « l’arrêt de la guerre d’Algérie », mais autorisa le FLN algérien à tuer….en toute liberté !

         Charles-le-Félon pouvait être satisfait : on tuait à sa place.

         Dans un élan de cynisme mémorable il confia un jour à Alain PEYREFITTE, qui fût plusieurs fois ministre, au sujet des conditions de l’abandon des Pieds-Noirs et des Harkis, le fameux : « …eh bien ils souffriront » !

         Il n’a pas fait que faire souffrir les Pieds-Noirs et les Harkis, il les a mis à mort avec froideur et détermination.

         Deux circonstances particulièrement odieuses ont intensifié la tragédie de cette terrible époque :

  • - le 26 mars 1962, à Alger, le mitraillage d’une foule de civils provoque près de 80 morts et 200 blessés,
  • - le 5 juillet 1962, dans les rues d’Oran, la population algérienne, fanatisée et armée par le FLN, se déchaîne contre les Français et les musulmans favorables à la France, qui sont enlevés en masse, hommes, femmes et enfants de toutes confessions, pour être torturés et assassinés, provoquant la mort d’environ 2000 personnes, probablement plus.

         Voilà pourquoi il est indigne que les Sénateurs actuels acceptent l’examen de cette loi, demain, qui ne peut que diviser les Français si elle est votée. Alors qu’il est urgent de faire régner la paix sociale cette discussion risque de dresser des Français les uns contre les autres. Bravo la gauche !

         Il est bien regrettable que les Sénateurs, réunis demain, ne puissent entendre les hurlements de douleur des êtres qui ont subi le supplice après ce tragique 19 mars 1962.

         Ils furent égorgés comme des animaux, crucifiés sur des portes, émasculés, pendus à des crochets de boucherie, et même plongés dans des marmites d’eau bouillante pour certains. Il n’y eût aucune commission d’enquête…nous n’étions pas en Bosnie !

         Il aurait été tellement plus digne de la part de ce gouvernementcomposé de dhimmis de faire respecter le décret du 26 septembre 2003, qui fixe le 5 décembre comme date de commémoration de la fin de la guerre d’Algérie, et de renoncer ainsi à salir la mémoire des Français d’Algérie, civils et militaires, et celle des valeureux Harkis. Bravo la gauche !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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Commentaires
L
ton commentaire est juste, bravo michel tu as eu le courage de dire la vérité,mes respects. jean.
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