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1 octobre 2013

BARRAGES HYDRAULIQUES DE L'ALGERIE FRANCAISE

carte © popodoran

 NB: Les barrages (pastille verte) sont documentés par contre les autres (pastille rouge) sont en attente de documentation. Si quelqu’un avait des infos à ce sujet pensez à nous!

Si le Chélif pouvait parler... Il ne rappellerait jamais assez l'œuvre de la France en Algérie.

En 1910, le CHÉLIF n'était encore qu'une toute petite rivière. Plus long fleuve d'Algérie avec 650 km, son débit était d'une irrégularité extrême.

La vallée du CHÉLIF  parallèle à la Méditerranée, soustraite à ses influences par la région montagneuse du DAHRA, était en été une véritable fournaise, les espagnols la nommaient d’ailleurs « ecijas » (poêles à frire). Elle vivait maigrement de la culture des céréales et n'attendait son salut que de l'irrigation.

C’est ce que fera la France en utilisant les eaux du Chélif avec un premier barrage à OUED FODDA ou Barrage Steeg, construit de 1926 à 1932 devenu le Lac Lamartine, en amont de PONTEBA, un second barrage à 30 km en amont de BOGHARI, celui de BOUGZOUL et bien d'autres projets devenus réalités comme le Barrage du GHRIB ouvert en 1936 par exemple qui ont fait de cette vallée le véritable grenier de l’Algérie.

        Voici une liste non exhaustive des capacités de mobilisation d’eau des principaux barrages algériens. Hormis ceux qui sont signalés, il existait des barrages qui revêtaient un intérêt croissant du fait qu’ils arrivaient à stocker des millions de mètres cubes par année. Ainsi, pour la région du Haut Cheliff, le barrage du GHRIB à AÏN DEFLA pouvait contenir 145,2 millions de mètres cubes en moyenne. Celui de DJORF-TORBA à BECHAR  296,4 millions de mètres cubes, celui de KEDDARA à BOUMERDES 143 millions de mètres cubes, celui de DOUERA à Alger 129 millions de mètres cubes, celui de SIDI-YACOUB  122 millions de mètres cubes. Pour la région de l’Ouest, le plus important barrage est celui de GARGAR couvrant ORAN et RELIZANE, à TLEMCEN, le barrage de BOUGHARA couvre également ORAN avec une capacité de 177 millions de mètres cubes.

Barrages construits avant 1900

— le barrage du  KEF sur l'Oued Tafna.

— le barrage de  SAINT-LUCIEN sur l'Oued Tlélat.

— le barrage du  SIG sur la basse Mekerra.

— le barrage de  SAINT-AIME sur l'Oued Djidiouia.

— le barrage de  MEURAD  sur l'Oued Djabroun.

— le barrage des CHEURFAS sur la basse Mekerra, à l'amont du barrage du Sig.

— le barrage du  HAMIZ sur l'Oued du même nom.

Les barrages CHEURFAS et HAMIZ ont tous deux subis de profondes modifications après 1900.

Barrages construits après 1900

— le barrage de        CLIC couleur blogBAKHADDA sur l'oued Mina affluent du Cheliff.

— le barrage de        CLIC couleur blogBENI-BAHDEL  sur l'oued Tafna

— le barrage de        CLIC couleur blogBOU-HANIFIA  sur l'Oued El Hammam

— le barrage de la    CLIC couleur blogCHEFFIA  sur l'oued Bou-Namoussa

— le barrage de        CLIC couleur blogFOUM-EL-GHERZA  sur l'oued El-Abiod

— le barrage de        CLIC couleur blogFOUM-EL-GUEISS

— le barrage du        CLIC couleur blogGHRIB

— le barrage du        CLIC couleur blogMEFFROUCH

— le barrage d’         CLIC couleur blogOUED-FODDA

— le barrage d’         CLIC couleur blogOUED-SARNO

— le barrage des       CLIC couleur blogZARDEZAS

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Commentaires
K
Bonjour je voudrais juste savoir si quelqu'un ici à connu la famille COUDERT François Eugène et son fils COUDERT Eugène henry , ils détenaient trois grand barrage sur le Chelif ! je suis a la recherche de savoir quelles barrage ils avaient ! c'est ver les Attafs , mais bon si quelqu'un à des informations je serais heureux de les connaitres ! merci en attendant . konrad coudert konrad688@hotmail.fr
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O
Les arabes ont transformé l'Algérie en grand désert en 14 siècles de colonisation. les Turcs ont laissé une Casba pourrie et un port encore très dangereux (même pour les pirates barbaresques et les corsaires turcs) en plus de 3 sicles d'occupation. Les Conquistadors espagnoles n'ont laissé que Santa Cruz au dessus d' Oran, après 3 siècles d'occupation.<br /> <br /> Tous les envahisseurs barbares réunis n'ont presque rien laissé en 15 siècles d'occupations, à l'exception de la France coloniale judéo-chrétienne, qui beaucoup laissé en un temps record (132 ans), mais juste pour les pieds noirs (les indigènes appelés outrageusement arabes au lieu de Amazighs, crevaient de faim malheureusement).<br /> <br /> Cependant dès 1962, la France évinça les vrais révolutionnaires algériens, au profit de ses agents marocains de Oujda (Tabor Ben-Bella, Colonel Boukharoba Zarhouni, Bouteflika etc....) pour mieux défendre les intérêts français en Algérie au détriment du peuple qui n'a pas encore fini de panser ses blessures et d'enterrer ses morts de 1954 à 2019 (ou de 1990 à 2000, plus de 300 milles morts sans compter les disparus et ceux assassiné à l'étranger notamment en France avec l'aide de la DGSE).
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N
Démolition des somptueuses villas!<br /> <br /> Les algériens sont fous, ils ont démoli des villa. Allez venez, on démoli des villas, mieux que de se touner les pouces.<br /> <br /> Tous les autres mensonges peuvent éventuellement franchir le travelage, mais cette histoire de démolition de villas ...<br /> <br /> Il faut savoire que les algériens vivaient à 10 dans une chambre de 16 m2 durant la guerre d'indépendance. Les gens avaient quitté autant qu'ils le pouvaient la campagne où l'armée francaise assassinait loin des journalistes, déversait napalme et armes chimiqu sur les civils, démolissait leurs maisons et les parquaient dans des camps de concentration. Et lorsque leurs terres leur ont été restituées ils n'auraient rien trouvé de mieux que de démolir des villas? c'est ridicule! surtout que ces villas ont été construite par des ouvriers algériens payés pour juste survivre. jusqu'à aujourd'hui le mot les ouvriers, dans le dialecte zoufri, signifie quelqu'un qui gagne à peine de quoi survivre et n'a même pas le temps de se laver.<br /> <br /> Personne au monde ne crache s'il a du miel dans la bouche, même les algériens be diffèrent pas en ce sens. C'est le fiel qui fait vomir même si on essaye de se retenir.
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A
Bonjour Lu Lu ! <br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez bien fait comme moi d'avoir tout lu et tout retenu. Un état digne de ce nom doit avoir une mémoire "archives historiques et géographiques " dans le sens le plus large du terme. <br /> <br /> <br /> <br /> Être démocrate c'est aimer, commenter et partager comme le propose le site social facebook. Mais parfois c'est risqué surtout dans les recherches d'anciennes photographies car bien des cercles plus ou moins bien ou mal intentionnés n'aiment pas ça du tout sans savoir la raison exacte surtout pour les images qui ne heurtent pas les sensibilités.<br /> <br /> <br /> <br /> Publier des commentaires assez objectifs sur le site popodoran ne me pose aucun problème puisque je ne cherche à nuire personne avec le profond espoir d'être ennuyé par personne également car du temps de la guerre, chacun(e) se trouve dans la position qui lui est propre et pour bien comprendre tout ça, il va falloir se mettre à la place de l'autre. <br /> <br /> <br /> <br /> Oui nous étions toutes et tous quelques parts pris entre l'enclume et le marteau nos deux communautés civiles assez mélangées des zones urbaines dans les villes ou bien rurales car c'était une situation très difficile à vivre surtout à l'intérieur des camps de concentrations hautement surveillés malgré les moments de répits comme l'arrêt des bombardements aériens dans nos villages comme El-Maïn (Bibans) très malmenés en 1956 parce que situés dans le périmètre des zones interdites jugées suspectes par le commandement militaire français des postes environnants.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis content de votre disponibilité à partager avec moi et même encouragé. Merci beaucoup.<br /> <br /> <br /> <br /> Dans les années 1980, je correspondais avec la regrettée défunte Francine Dessaigne dont je garde encore ses cartes postales et ses lettres qu'elle m'envoyait de Paris et regrette de ne pas lui avoir un jour, demandé sa photo.<br /> <br /> <br /> <br /> L. dit AS. AMAROUCHE
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L
Bonsoir Amarouche,<br /> <br /> C'est un grand plaisir de partager avec vous les souvenirs de notre pays natal à tous les deux.<br /> <br /> Cette guerre a causé bien des malheurs des "deux côtés", hélas !<br /> <br /> Mais tout cela est du passé et je n'oublie pas pour autant ce pays qui m'a vu naître.<br /> <br /> Merci pour vos commentaires sur POPODORAN.<br /> <br /> cordialement.
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A
Bonjour Lu, Lu ! <br /> <br /> <br /> <br /> Oui vous avez entièrement raison de dire ça : " Tout cela ne peut s'effacer de notre commun pays natal "... tel que lu en dehors des différences des emblèmes nationaux officiels entre les deux nations française et algérienne.<br /> <br /> <br /> <br /> Quant au nom : barrage de Béni-Badhel, moi je l'avais écrit sur mon cahier de géographie lors de notre préparation au certificat d'études primaires élémentaires adultes en 1961 alors que nous étions élèves entre les mains du très bon instituteur soldat du contingent de la 19 ème division d'infanterie, 4ème régiment de dragons, 4ème escadron S.P 86 692 F.M A.F.N parait-il en la personne de Monsieur Dejean ou bien Dejuan originaire d'un village ou d'une ville de haute Marne perdu de vue depuis et nous n'avions aucune nouvelle de lui à l'instar de tous ses autres collègues.
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L
Ah que de lointains souvenirs de ce barrage de Béni-Badhel où j'ai vécu pendant ma petite enfance et où mon père, ingénieur des ponts et chaussées était muté.<br /> <br /> Tout cela ne peut s'effacer de notre pays natal.
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A
Bonjour ! <br /> <br /> <br /> <br /> A la lecture de votre article ci-dessus, je relève une grande part de vérité sur vos écrits, vos dires et vos souvenirs rien qu'à regarder les côtés passifs du bilan du jour comme aujourd'hui tel(le)s que les démolitions des somptueuses villas dites des "biens vacants" pour effacer peut être toutes les traces du passé, harceler un peu plus les gens sensibles culturellement, construire sans aucun respect de l'environnement d'autres oeuvres sur la base d'aucune norme urbanistique à la place en dehors des biens publics qui eux mêmes sont altérés en certains endroits et les scandales que rapportent les manchettes de journaux.<br /> <br /> <br /> <br /> Il faut reconnaitre aussi qu'en votre temps dite de la colonisation française en Algérie, les douars des régions isolées habitées principalement par les indigènes étaient laissées entre les mains des seuls caïds parfois sans aucun contrôle de l'exercice de leurs exorbitants larges pouvoirs comme une sorte de monarchies locales et là où habitant les colons européens c'était je pense des systèmes plus ou moins libertaires et démocratiques qui s'exercent dont Paris garde le plus grand des pouvoirs sur le pays car l'économie de l'Algérie à l'époque était complémentaire de l'économie française.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous avez une grande part de lourde responsabilité sur vos épaules comme les caches des vieilles photographies souvenirs dans des greniers, des albums de familles de collectionneurs anciens instituteurs, touristes de passages, visiteurs dans le cadre de leurs missions auprès des bureaux indigènes ou arabes tenus par les caïds, les khodja et les gardes champêtres, les soldats du contingents installés dans les postes avancés français et chez des institutions officielles qui ne tiennent pas compte de l'importance de la duplication de ces documents en tant que partage du patrimoine socio-éducatif commun sans expropriation de leurs propriétaires et ni les droits d'auteurs avec les technologies d'aujourd'hui uniquement pour les sauvegarder un peu dans le plus de temps maximum. Tout objet qui n'est pas commercial en grande pompe n'est pas publié sauf les choses de grande influence politique. <br /> <br /> <br /> <br /> Beaucoup des vôtres installés dans les endroits proches des centres urbains avaient créé des blogs, des sites et ouvert des pages chez des hébergeurs mais rares, voire très rares mêmes les autres qui le font en partageant quelques une de leurs collections pour la simple passion culturelle toujours. <br /> <br /> <br /> <br /> En revanche toutes les choses combien encourageantes des violences connaissent une large publication en dehors des scènes de vies civiles comme les intérieurs de cafés maures, l'ouverture de nouvelles pistes, les écoles, les fontaines, les foyers sportifs, les A.M.G, le courrier, le rationnement, la zone interdite, les forges, les vieux camions civils, les épiceries, les forges...etc, etc,...Ayez le courage de publier au moins la copie du journal le monde pour lire les articles du mois d'Août/Septembre 1962....dont je retrouve uniquement une petite lamentable phrase difficile à lire mais lue par simple curiosité de savoir la situation de quelques lieux géographiques inconnues par mois à ce moment là. <br /> <br /> Source google : <br /> <br /> 1962 Avril<br /> <br /> guerredalgerie.pagesperso-orange.fr/1962_Avril.htm<br /> <br /> <br /> <br /> Mais j'avoue que je n'aime pas lire ça. Quant à la photographie de la vue générale du siège de la maison cantonnière du lieu dit " Merdj Medjana" (B.B.A) je voudrai bien la voir pour savoir si c'était seulement un poste militaire ou encore plus, une commune en plein exercice comme El-Maïn (ex : Lafayette).
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