BARRAGES HYDRAULIQUES DE L'ALGERIE FRANCAISE
NB: Les barrages (pastille verte) sont documentés par contre les autres (pastille rouge) sont en attente de documentation. Si quelqu’un avait des infos à ce sujet pensez à nous!
Si le Chélif pouvait parler... Il ne rappellerait jamais assez l'œuvre de la France en Algérie.
En 1910, le CHÉLIF n'était encore qu'une toute petite rivière. Plus long fleuve d'Algérie avec 650 km, son débit était d'une irrégularité extrême.
La vallée du CHÉLIF parallèle à la Méditerranée, soustraite à ses influences par la région montagneuse du DAHRA, était en été une véritable fournaise, les espagnols la nommaient d’ailleurs « ecijas » (poêles à frire). Elle vivait maigrement de la culture des céréales et n'attendait son salut que de l'irrigation.
C’est ce que fera la France en utilisant les eaux du Chélif avec un premier barrage à OUED FODDA ou Barrage Steeg, construit de 1926 à 1932 devenu le Lac Lamartine, en amont de PONTEBA, un second barrage à 30 km en amont de BOGHARI, celui de BOUGZOUL et bien d'autres projets devenus réalités comme le Barrage du GHRIB ouvert en 1936 par exemple qui ont fait de cette vallée le véritable grenier de l’Algérie.
Voici une liste non exhaustive des capacités de mobilisation d’eau des principaux barrages algériens. Hormis ceux qui sont signalés, il existait des barrages qui revêtaient un intérêt croissant du fait qu’ils arrivaient à stocker des millions de mètres cubes par année. Ainsi, pour la région du Haut Cheliff, le barrage du GHRIB à AÏN DEFLA pouvait contenir 145,2 millions de mètres cubes en moyenne. Celui de DJORF-TORBA à BECHAR 296,4 millions de mètres cubes, celui de KEDDARA à BOUMERDES 143 millions de mètres cubes, celui de DOUERA à Alger 129 millions de mètres cubes, celui de SIDI-YACOUB 122 millions de mètres cubes. Pour la région de l’Ouest, le plus important barrage est celui de GARGAR couvrant ORAN et RELIZANE, à TLEMCEN, le barrage de BOUGHARA couvre également ORAN avec une capacité de 177 millions de mètres cubes.
Barrages construits avant 1900
— le barrage du KEF sur l'Oued Tafna.
— le barrage de SAINT-LUCIEN sur l'Oued Tlélat.
— le barrage du SIG sur la basse Mekerra.
— le barrage de SAINT-AIME sur l'Oued Djidiouia.
— le barrage de MEURAD sur l'Oued Djabroun.
— le barrage des CHEURFAS sur la basse Mekerra, à l'amont du barrage du Sig.
— le barrage du HAMIZ sur l'Oued du même nom.
Les barrages CHEURFAS et HAMIZ ont tous deux subis de profondes modifications après 1900.
Barrages construits après 1900
— le barrage de BAKHADDA sur l'oued Mina affluent du Cheliff.
— le barrage de BENI-BAHDEL sur l'oued Tafna
— le barrage de BOU-HANIFIA sur l'Oued El Hammam
— le barrage de la CHEFFIA sur l'oued Bou-Namoussa
— le barrage de FOUM-EL-GHERZA sur l'oued El-Abiod
— le barrage de FOUM-EL-GUEISS
— le barrage du GHRIB
— le barrage du MEFFROUCH
— le barrage d’ OUED-FODDA
— le barrage d’ OUED-SARNO
— le barrage des ZARDEZAS