RÉFLEXIONS HERISSONIENNES - LE REVE
Le 14 Juillet 2013
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"
Un proverbe Pied-noir (d’origine Ibérique) dit : Prometer hasta el meter. Littéralement, dans notre bon Français, celui que l’on nous a enseigné (et qui nous passionne depuis notre plus tendre enfance) sur les bancs de nos écoles maternelles et de nos lycées, cela signifie : « Promettre pour mieux te la mettre »
Eh oui ! Maintenant tout ce petit monde d’ enfoirés qui nous gouverne depuis 1962, fait maintenant les yeux doux à la communauté française, rapatriée de force et extirpée ….de notre ex Algérie Française.
Mais j’ai le sentiment, mais il n’engage que ma modeste personne, que les candidats de notre MARINE NATIONALE qui seule est la vraie représentante de notre conception de la France, vont leur mettre un beau jésus de Lyon aux prochaines municipales de mars 2014 et aux européennes de fin mai 2014.
Notre Jeanne d’Arc assiste imperturbable et amusée à leurs joutes polichinellesques, et lorsque nous lisons cet extrait de MINUTE ci-après, qui relate ce qui suit :
« Lui se nomme Sofiane Ben Ahmed, elle Yamina El Attari. Leur récent mariage, à Orange, n’est pas passé inaperçu. On y a hissé les couleurs, mais pas celles de la France. Celles du Maroc et de l’Algérie. Pour le mariage d’un soldat avec une gendarmette, voilà qui fait désordre.
C’est une histoire symptomatique des ravages de la double allégeance ; une histoire de Français de « la France d’après »; une histoire comme on en voit tous les samedis ou presque mais qui cette fois, par la personnalité singulière des protagonistes, touche le corps social dans ce qu’il devrait avoir de plus fiable : ses forces armées.
Nous sommes le samedi 22 juin à Orange, la cité du Vaucluse connue pour son théâtre antique, ses chorégies et son député-maire, Jacques Bompard, à cheval sur les principes et le respect du drapeau tricolore. Dans la salle des mariages de la mairie a lieu l’union de Sofiane Ben Ahmed et de Yamina El Attari. Il n’y a rien de secret : conformément à la loi, les bans ont été affichés publiquement durant les dix jours précédant leur union.
Tous deux sont français. Leur métier exige qu’ils le soient. Sofiane Ben Ahmed est sous-officier dans l’armée. Yamina El Attari est gendarme. Honneur et patrie. Lever des couleurs. Hymne national. Ordre. Discipline. Force à la loi. Ils ont choisi Orange pour s’unir parce que leurs parents y sont domiciliés.
Comme tous les futurs époux, ils ont signé une charte. Échaudé et exaspéré, comme les habitants du centre-ville par quelques mariages qui ont transformé les abords de la mairie en défilé de la victoire un soir de victoire de l’équipe algérienne de football, Jacques Bompard a décidé, en décembre 2011, de soumettre une charte de bonne conduite aux futurs époux. Depuis, plusieurs villes ont fait de même comme Nice, Beauvais, Cavaillon ou Forbach.
La Charte pour le bon déroulement de la cérémonie de mariage, longue de deux pages, rappelle les règles élémentaires de la politesse (veiller à être à l’heure, par exemple) et attire l’attention des futurs époux sur le nécessaire respect du Code de la route par le cortège. Elle se conclut ainsi: « Je reconnais avoir pris connaissance des instructions ci-dessus énoncées et je m’engage à les respecter et à les faire respecter par les participants. » On date et on signe, ce qui fut fait.
Le mariage s’est bien déroulé; c’est après que ça s’est gâté. Quand les mariés et leurs invités ont repris leurs voitures – ou celles qu’ils avaient louées, ou empruntées. De bien beaux véhicules. Qualité allemande (BMW, Audi…) mais exubérance nord-africaine. Les Orangeois n’en ont pas cru leurs yeux. Les caméras de surveillance non plus…
Les amis du soldat et de la gendarmette, son épouse, faisant ronfler leurs puissants véhicules – dont un, allez savoir pourquoi, immatriculé en Roumanie – se sont déployés dans la ville avec des drapeaux marocains et algériens ! Comme on dit dans la gendarmerie: « Pour la patrie, l’honneur et le droit. »
Et ni le soldat, ni la gendarmette son épouse, n’ont fait quoi que ce soit pour faire respecter les engagements qu’ils avaient pris.
Deux signatures au bas d’une feuille de papier de la mairie, qu’est-ce que ça vaut ? « Gendarme de France, soldat de la loi », à d’autres ! Le souk, pour rester dans le ton, a gagné la Nationale 7, qui traverse la ville. « Tout excités, on chante, on fête/Les oliviers sont bleus, ma p’tite [Yamina], L´amour joyeux est là qui fait risette/On est heureux Nationale 7. » Puis la rue de la République. Y’a des jours comme ça où les symboles parlent d’eux-mêmes.
Tandis que scooters et motos bloquaient un carrefour pour faire passer le cortège (tut-tut et youyous), la voie de gauche était occupée par un véhicule remontant (à contre-sens donc) la petite dizaine de voitures archipleines pour les filmer. Le cameraman amateur a dû avoir du mal à ne manquer personne car il y en avait partout: assis sur le coffre, assis ou debout, nez au vent, aux portières grandes ouvertes, sur le capot et même sur un pare-brise. C’était à qui ferait le plus le guignol et à qui brandirait le mieux, le plus haut, son drapeau marocain ou algérien.
La police municipale, qui ne s’attendait pas à de tels débordements vu la personnalité des mariés, a été débordée. Mais à Orange, les caméras de vidéosurveillance sont bien faites: elles enregistrent.
Plainte a donc été déposée auprès de l’officier du ministère public, avec un descriptif détaillé des faits, films des événements, nom et qualité des époux. Théoriquement, Sofiane Ben Ahmed et Yamina El Attari, responsables des infractions commises par leurs invités, devraient être convoqués devant le tribunal de police. Et écoper d’une amende.
Et Yamina El Attari devrait se faire remonter sérieusement les bretelles. Un courrier a été envoyé au colonel de gendarmerie commandant le département, histoire qu’il localise la donzelle. Idem pour le beau militaire, qui n’avait pas indiqué son affectation. Il serait caporal dans les troupes de Marine. Et il s’est vanté, à la mairie, d’avoir servi… au Mali.
Marc Bertric
Cela vous stupéfie, non ? Faites confiance à Marine, car elle gagnera avec un atout maitre dans sa manche : son compagnon dans la vie : Maitre Louis Aliot, vice-président du FN, conseiller régional des P-O, tête de liste Perpignan Ensemble aux prochaines municipales)
« Ne dis pas tes peines à autrui ; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit » (Proverbe arabe)
Le rêve
RASSEMBLEMENT AUTOUR DE NOS VALEURS
Les Rapatriés d’AFN que nous sommes, quelle que soit notre ethnie ou notre confession réalisons l’obligation qui nous incombe de nous unir et il me semble imparable de nous rassembler à l’unanimité autour d’un projet de réhabilitation de la vraie histoire de l’Algérie d’avant 1962.
Dans ce projet, nous réclamerons réparation et justice de ce que le vent de l’histoire nous a volé et qui doit nous être rendu par une incontournable et juste indemnisation, sans oublier l’acte de repentance pour la diaspora que nous subissons encore par notre essaimage aux quatre vents.
Je ne crois pas que ce rêve soit ni irréalisable ni utopique ! Nul déraciné, spolié, humilié, meurtri dans ce qu’il aimait, ne pourra admettre qu’il existât encore des dissensions, des rivalités de clocher, des situations « cloche-merlienne », (j’ai failli employer une autre terminaison) ou accepter passivement que l’on continua à nous prendre pour des moutons (nous aussi) dans les hautes sphères. Rassemblement ou ralliement pour le rétablissement de la vérité sont impératifs pour l’œuvre gigantesque que nous avons accompli, avant notre exode forcé, tant circulaient dans nos veines le sang, les gènes ou l’A.D.N (terme à la mode) de nos parents, grands parents et arrières grand parents et ce que nous devons faire soixante et un ans après, pour rester en adéquation avec eux.Nos glorieux ancêtres sont restés là-bas et reposent sur cette terre qu’ils ont défrichée, labourée et cultivée avec leurs mains meurtries, pour en faire le jardin d’Eden qu’ils nous avaient légué.
Mais ils se retournent dans leurs tombes abandonnées, profanées, saccagées et démolies, et ne reposent pas en paix Pour le repos de leur âme, nous nous devons de former un bloc déterminé à peser de tout son poids sur les prochaines échéances électorales et les décisions à venir immanquablement et obtenir entière satisfaction. Nous avons atteint un âge canonique, mais nos enfants sont là, et chaque Pied-noir est la mémoire vivante de l’Algérie Française et grâce à nous peut-être, mais à eux sûrement personne au monde ne tirera jamais un trait sur le passé. La mémoire des Pieds-noirs brillera toujours comme l’étoile du berger.
Piednoirement votre.
LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN. A VOTRE SERVICE.