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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°47

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le vendredi 5 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Oran, 5 juillet 1962 : Charles-le-Félon laisse les Algériens massacrer les Français !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Définition du terme Massacre, dictionnaire « Petit Robert » de 1987 : action de massacrer, résultat de cette action ; mots de sens voisin : assassinat, boucherie, carnage, hécatombe, tuerie.

         Voilà, bien définie, la tragédie vécue par les français de toutes origines, et de toutes confessions religieuses, sauvagement massacrés en toute impunité ce 5 juillet 1962, dans les rues d’Oran.

         Dans la chronologie des journées décisives, on retient les dates suivantes :

- 18 mars 1962, signature des « accords d’Evian », qui prévoient un cessez-le-feu, censé être effectif le 19 mars 1962 maos non respecté par les nouvelles autorités algériennes,

- 1er juillet 1962, référendum d’autodétermination par lequel le peuple algérien vote à plus de 99% en faveur de son indépendance,

- 3 juillet 1962, discours télévisé de Charles-le-Félon qui officialise avec emphase l’indépendance de l’Algérie,

- 5 juillet 1962, proclamation officielle de l’indépendance par les autorités algériennes.

         Ce 5 juillet 1962, tout commença vers midi par un afflux d’algériens, venus manifester avec arrogance leur joie d’être indépendants, dans le vacarme des youyous féminins. Ils affluèrent dans le centre de la ville et se regroupèrent dans certains quartiers, comme la place Karguentah et la place d’Armes, lieux très fréquentés par les européens.

         Cette manifestation, de toute évidence anti-française, dégénéra rapidement lorsqu’un coup de feu claque, suivi d’autres, d’origine inconnue mais très vite attribués à des membres de l’OAS (Organisation Armée Secrète) par la foule devenue hystérique à l’égard des civils français présents en ville.

         L’hypothèse des « coups de feu tirés par l’OAS » est une contre-vérité absolue pour la bonne et simple raison que tous les patriotes de cet organe de la Résistance Française en Algérie avaient quitté la ville quelques jours plus tôt.

         Les tueurs du FLN (Front de Libération nationale) et de l’ALN (Armée de Libération Nationale) algériens, en tenue civile ou militaire, ne tardèrent pas à déclencher « la chasse aux français ».

         Ceux-ci furent pourchassés et traités avec une sauvagerie indescriptible : sans distinction d’âge ni de sexe, ils furent saisis et égorgés sur les trottoirs, poursuivis en courant avant d’être abattus à l’endroit de leur capture, lynchés à mort, parqués et transportés en camion dans des lieux divers (quartiers arabes, commissariats, casernes de l’ALN…) où leur supplice continua.

         Après cette journée de carnage, l’état des cadavres prouva qu’ils avaient été martyrisés avec une extrême sauvagerie : torturés, pendus, pour certains par la gorge à des crochets de boucherie, égorgés ou décapités, atrocement mutilés voire même démembrés.

         Ils furent massacrés….parce qu’ils étaient français !

         Plusieurs témoignages avérés attestent que de nombreux corps furent jetés dans les eaux du lac du quartier appelé Petit-Lac, près d’Oran, en allant vers La Sénia (ce dernier village, proche d’Oran, où se trouve l’aéroport local).

         En ce jour d’apocalypse, c’est le Général Joseph KATZ qui commande le corps d’armée d’Oran, composé de 18.000 soldats français, gendarmes et CRS, depuis le 15 juin 1962. Les conséquences de ses méthodes, bien avant le jour du carnage, lui valurent le surnom de « boucher d’Oran ». C’est dire s’il s’est conduit salement à l’égard des patriotes de l’OAS et des Oranais en général, allant jusqu’à faire mitrailler à l’aveugle certaines façades d’immeubles.

         En ce 5 juillet 1962, ce pseudo Général donna l’ordre à 18.000 soldats français de ne pas sortir de leurs casernes pour arrêter le massacre des Oranais !

         Un Homme, au moins, sauva l’honneur de l’armée française ce jour-là : le Lieutenant Rabah KHELIF héros militaire français-musulman.

         Né en 1933 en Kabylie, fils d’officier français, engagé volontaire à 18 ans pour se battre en Indochine, où il fut blessé. Affecté en Algérie de 1954 à 1962,

en ce 5 juillet 1962, c’est un officier de 29 ans doté d’un patriotisme bien trempé.

         A la tête de la moitié de sa compagnie, il sort sans ordre, rejoindre un lieu de regroupement de civils enlevés, sur le point d’être emmenés hors de la ville pour être exécutés. Le responsable du FLN, impressionné par sa détermination, libéra aussitôt les civils prisonniers.

         Pour cet exploit, il fut mis aux arrêts de rigueur par KATZ le boucher, mais le Colonel NICOLAS, du 67e R.I., lui rendit hommage le 11 juillet.

         Décédé en 2003, Rabah KHELIF est dans nos cœurs d’Oranais !

         Evoquons rapidement le bilan des victimes. Bien des livres (trop nombreux pour être cités, pardon aux auteurs) et des témoignages divers, parus dans des revues sérieuses et sur des sites Internet divers, donnent des versions différentes sur ce macabre comptage. Afin de ne pas polémiquer sur cette difficulté à établir ce bilan, considérons que certains historiens avisés admettent la mort de plusieurs centaines de personnes massacrées à Oran, le 5 juillet 1962.

         Certains évoquent 600 victimes, d’autres 800, d’autres plus encore, dénombrées d’après plusieurs rapports officiels. Bien sûr d’autres victimes restées inconnues et donc non comptabilisées, doivent s’ajouter à ces hypothèses de dénombrement. Combien « en plus » ? Nul ne le saura jamais.

Gageons qu’il y eut ce jour-là, 5 juillet 1962, au moins 1.000 français  sauvagement massacrés dans les rues d’Oran, peut-être plus.

         Ces européens massacrés avaient le seul tort d’être français : c’est un acte raciste ! Sans oublier que certains d’entre eux avaient dû voter en faveur de Charles-le-Félon en 1958 ! Parmi les victimes figure une centaine de français-musulmans connus pour leur attachement à la France.

         Chers compatriotes Pieds-Noirs (à l’exclusion des « Pieds-Rouges », progressistes illuminés qui se sont pris pour des humanistes en prônant l’indépendance de l’Algérie), Oranais en particulier, français-musulmans restés fidèles à la France, souvenons-nous de ces civils innocents morts dans d’atroces souffrances, dans l’odieuse indifférence de Charles-le-Félon.

         N’oublions jamais que cette tuerie à l’allure de djihad est la conséquence de l’ordre donné par ce dernier aux troupes françaises encore sur place, commandées par KATZ le boucher, de ne pas intervenir.

         C’est en mémoire de Charles-le-Félon, Ponce Pilate des Français d’Algérie, que Christian ESTROSI, ancien Ministre de Nicolas SARKOZY et actuellement Maire de Nice, a osé ériger à Nice une statue de ce lâche déguisé en Président. Sans doute pour remercier les électeurs Pieds-Noirs d’avoir voté pour lui.

         Cherchez l’erreur et….les cocus de l’histoire de France !

         Ayons toujours à l’esprit le douloureux souvenir de cette tuerie raciste, de ces vies innocentes livrées aux égorgeurs du FLN et de l’ALN algériens, barbaresques de la fin du XXe siècle, dont les gaullistes de cette époque tragique ont favorisé l’avènement. A quand….une commission d’enquête ?

N’OUBLIONS JAMAIS, NE PARDONNONS JAMAIS !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°46

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mercredi 3 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Mers-el-Kébir, 3 juillet 1940 : lâche bombardement anglais de la flotte française....au mouillage !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         C’est le 17 avril 1940, qu’arrive au port de Mers-el-Kébir, puissante base stratégique de la Force de Raid de l’Amiral Marcel GENSOUL, Commandant en Chef de cette formation offensive la plus puissante de la flotte française, qui comprenait entre autres les cuirassés BretagneDunkerque et Strasbourg, les croiseurs Gloire et Georges Leygues, les contre-torpilleurs Mogador, l’Audacieux et Le Terrible, croiseurs légers les plus rapides du monde à cette époque. 

         A l’occasion de l’entrée en guerre de l’Italie, le 11 juin 1940, se tint une conférence politico-militaire à Briare (Q.G. du Général Maxime WEYGAND), pour évoquer une demande d’armistice.

         L’avenir de la flotte française domina les débats. C’est le lendemain que Winston CHURCHILL, nommé Premier Ministre le 10 juin, interpella l’Amiral François DARLAN : « …Vous ne livrerez pas vos bateaux aux Allemands ? Jamais lui répondit l’Amiral, ce serait contraire à l’honneur » !

         Rentrés à Londres sans accord signé à ce sujet, les membres du cabinet de guerre de CHURCHILL mirent en doute la parole de DARLAN. Le Premier Ministre anglais, fit alors transmettre à Paul REYNAUD, Président du Conseil, un message exigeant qu’ « avant d’entamer les négociations d’armistice, la flotte française fut dirigée vers les ports anglais ». Rien que ça !

         Les pourparlers n’avancèrent pas. Les ports de Cherbourg, Brest et Lorient étaient sur le point de tomber aux mains des Allemands.

         Les marins français de ces ports prirent le large, en imaginant qu’ils reprendraient pied en Angleterre, en Amérique ou en Afrique.

         L’écho de cette débâcle arriva jusqu’à Mers-el-Kébir.

         Paul REYNAUD démissionna et demanda au Président Albert LEBRUN, de charger le Maréchal Philippe PETAIN de former un gouvernement.

         Ce dernier nomma l’Amiral DARLAN, chef de la flotte française, garante de l’intégrité des territoires d’outre-mer, Ministre de la Marine.

         Les négociations entre les représentants français et allemands aboutirent enfin et l’armistice fut signé le 22 juin 1940.

         L’Allemagne demande que les bateaux français soient désarmés sous contrôle allemand ou italien, mais la France obtient qu’ils puissent rester dans des ports en zone libre ou dans les ports de l’empire colonial.

         Les Anglais envoyèrent un ultimatum à l’Amiral DARLAN : ou continuer la guerre avec eux ou envoyer la flotte française dans les ports anglais.

         La tension étant à son comble CHURCHILL décida de faire bombarder la flotte française mouillée dans le port de Mers-el-Kébir. Il se justifiera plus tard en avouant : « j’avais besoin d’un choc psychologique pour secouer mon pays de la torpeur consécutive à l’effondrement de la France (…) ».

         L’opération fut baptisée « Catapult » et prévue le 1er juillet.

         Les navires anglais se réunirent à cette fin dans les eaux françaises d’Algérie situées à 90 miles au large des côtes, entre les îles Habibas et le Cap Falcon (extrémité de la baie d’Aïn-el-Turck), avec notamment : le porte-avions « Ark Royal », le croiseur de bataille Hood, les cuirassés anciens Valiant et Resolution, les croiseurs Enterprise et Arethusa avec leur escorte de destroyers.

         Ce fut le Commandant Thomas HOLLAND, à bord du destroyer Foxhound qui tenta de négocier avec l’Amirauté française, à proximité de la passe du port de Mers-el-Kébir, avec le Lieutenant de Vaisseau Bernard DUFAY, son ami.

         Pendant ce temps la flotte anglaise resta très au large du Cap Falcon et de la baie de Mers-el-Kébir, qui jouxte celle d’Oran.

         Les deux officiers ne purent trouver une entente du fait des exigences de leur hiérarchie respective. Les contacts furent interrompus.

         Le 3 juillet 1940, à 16h56, les obus de 380 mm de la 1ère salve tirée par le croiseur Hood, tombèrent à l’extérieur de la jetée. La 2e salve tomba sur la jetée du port de Mers-el-Kébir, détruisant le phare de celle-ci et tuant les premières victimes. Un des obus de la 3e salve atteignit la soute à carburant du cuirassé Bretagne, commandé par le Capitaine de Vaisseau LE PIVAIN. Il y eut un incendie généralisé qui précéda l’explosion du navire qui coula aussitôt.

         Le contre-torpilleur Mogador fut sévèrement touché également.

         Entre temps le cuirassé Dunkerque riposta mais les bâtiments français étant alignés et mouillés perpendiculairement au quai, le départ des postes de mouillage fut très compliqué, et ne permit pas une riposte efficace des canons français.

         Seul le cuirassé Strasbourg réussit à sortir du port, à 17h09, avec des contre-torpilleurs, mais ils ne purent atteindre les bâtiments anglais.

         Il y eut un total d’environ 1.300 marins français tués et 350 blessés.

         Le 6 juillet eut lieu une 2e attaque visant le Dunkerque qui fut touché.    Gloire à ces marins de France, lâchement tués par les obus de la perfide Albion : dans la Marine l’honneur interdit de tirer sur des navires au mouillage.

         N’oublions jamais que leurs tombes ont été profanées par les Algériens devenus indépendants, ivres de haine contre le passé colonial de la France.

         Les gouvernements de François MITTERRAND, de Jacques CHIRAC et de Nicolas SARKOZY ont occulté cette offense faite à la France. Lâches !

         Cette évocation rapide a été possible, grâce au remarquable ouvrage de feu le Capitaine de Vaisseau Albert VULLIEZ, intitulé « Mers-el-Kébir », paru en 1975 aux Editions France-Empire. Ce texte est un très bref résumé reformulé.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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28 juillet 2013

BILLET D'HUMEUR N°45

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le lundi 1 juillet 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La Croatie : 28pays membre de l’Union Européenne ....l’usine à gaz s’agrandit !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Certains d’entre vous se sont levés ce matin sans le savoir : la Croatie devient, dès ce 1er juillet, le 28e Etat membre de l’Europe. Il nous manquait.

Avantages : aucun. Problèmes attendus : tous !

         Cette ex-république yougoslave a quitté l’ancienne fédération communiste et fut indépendante en juin 1991, ce qui provoqua quatre ans de guerre civile.

         Principales caractéristiques :

- superficie : 56.550 km2,

- population : 4,4 millions d’habitants,

- chômage : 21 % de la population active,

- gouvernement de centre gauche présidé par le croate Ivo JOPSIPOVIC,

- économie : en récession depuis 2009, basée principalement sur le tourisme,

- PIB : 43,9 milliards d’euros,

- dette extérieure : 44,9 milliards d’euros, soit 102 % du PIB (2012).

         Les entreprises croates vivent grâce à une économie sous-terraine florissante (fausses factures, fraude fiscale…), autrement dit grâce à une corruption de type mafieuse, pratiquée à tous les niveaux de l’Etat. 

         Quant aux immigrés (7.000 migrants clandestins identifiés en 2012), ils proviennent des pays qui aiment tant la France et l’Europe pour leur générosité financière aveugle : Algérie, Syrie, Somalie, Afghanistan, etc.

La frontière de l’Europe aura désormais 1.000 kms d’une frontière non surveillée avec la Bosnie. Pas d’inquiétude…. « ils » la passeront de nuit !  

         En récession depuis cinq ans (forte dette publique et chômage record), le pari de la Croatie est simple : recevoir des aides financières de l’Europe !

         Une fois de plus on peut légitimement se demander pourquoi l’Europe, qui a tant de difficultés à fonctionner à 27 pays, en laisse entrer un 28e qui ressemble plus à un chien écrasé qu’à un lévrier qui vient de gagner une course !

         L’Europe s’élargit sur notre dos et avec notre argent, sans que l’on nous demande notre avis par référendum. Encore un déni de démocratie.    

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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26 juillet 2013

LE HERISSON EN COLERE

7 HERISSON étoile

Attention piquants ardents ...

    La lecture de certains quotidiens Français et Algériens, me laissent perplexe sur l’image que l’on cherche à donner à notre action consistant à demander justice et réparation devant le tribunal des Droits de l’homme, de la détresse où les accords d’Evian nous ont plongé et du tort considérable que l’on nous a causé.

    Venant des journaux Algériens, le contraire m’eût paru anormal tant la haine viscérale des Pieds-noirs est encore vivace dans leur esprit.

    Venant des journaux Français, ils me donnent la nausée et j’ai envie de vomir à l’encontre de leur idéologie partisane avalisée par la complaisance de certains de nos dirigeants qui n’hésiteraient pas à revêtir le sarouel et le burnous si Bouteflika le leur demandait.

    Notre demande de justice et de réparation est diabolisée par le rapprochement qu’ils font entre cette action et l’extrême droite. Quelle médiocrité ! Surtout que les Pieds-noirs que nous sommes, votent indifféremment à gauche ou à droite suivant leurs idées politiques et ce depuis toujours avant et depuis notre arrivée en France.

    Les pieds-noirs ne se sont jamais sentis différents des autres à cause de leurs confessions religieuses ou de la couleur de leur peau.

    Plutôt proches des gens en difficulté, et prêts aussi bien à aider à démonter un gouvernement (Se souvenir du rôle important des Pieds-noirs, lors des manifestations du 13 Mai 1958), qu’à se sentir pris aux tripes par le malheur des populations dans le besoin, les Pieds-noirs refusent que l’on nous qualifie de fascisme car la majorité d’entre nous hait cette idéologie. Il existe peut-être quelques brebis galeuses comme dans tous les partis, mais qu’ils n’en fassent pas une généralité.

    A moins que cela ne desserve leurs bassesses de nous dénigrer encore et toujours dans la ligne directe et le droit fil de la haine qu’ils éprouvent à l’égard de notre communauté, depuis notre arrivée en France.

    Cela n’est qu’un petit exemple de l’opprobre qui frappe notre demande de réparation de ce qui nous est dû.

    Attendons-nous à des attaques de plus en plus virulentes de la part des héritiers des « Porteurs de valise », et préparons notre riposte par notre détermination à déposer rapidement encore plus de réclamations ( A cette heure : 1.000. Il en faut 10.000 et plus encore) devant le Tribunal des Droits de l’Homme.

    C’est notre seul mode d’expression. Mais il compte et commence à donner des sueurs froides à ceux qui se sentent visés indirectement par notre action.

    Les insomnies vont bientôt changer de camp, croyez-moi ! Le dévouement, le courage et l’abnégation de nos dirigeants et de nos avocats porteront très vite leurs fruits.

    Comme l’a si justement dit La Fontaine ; » Patience et longueur de temps, font plus que force ni que rage »

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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17 juillet 2013

PROPOSITION DE LOI DU 16 JUILLET 2013

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962

 

Logo assemblée

N° 1258

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

----------------------------------------------------

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 16 juillet 2013.

PROPOSITION DE LOI

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962,

(Renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Madame et Messieurs

Lionnel LUCA, Élie ABOUD, Thierry MARIANI, Philippe MEUNIER, Philippe VITEL, Alain CHRÉTIEN, Bernard BROCHAND, Laurent FURST, Jean-Claude GUIBAL, Jean-Frédéric POISSON, Patrice VERCHÈRE, Jean-Jacques GUILLET, Guy TEISSIER et Valérie BOYER,

députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 5 juillet 1962 restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était française.

Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ».

La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Européens.

Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.

À compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’Européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.

Dès lors, la population civile française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Évian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.

Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.

Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le Général de Gaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’exécutif provisoire algérien.

La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.

Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.

Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes.

À la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre.

Certains, pourtant, se sont élevés pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.

Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964 « Le journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de « journée de honte ».

Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un silence d’État : Disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver.

Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Qualifié par l’auteur de « nouvelle Saint Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.

Reste l’État français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : « ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».

Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’État, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité.

Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, Agrégé de l’Université, Professeur de Chaire supérieure honoraire, lycée H. Poincaré à Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’État, finit toujours par s’imposer ».

Ce massacre qui a blessé dans leur chair les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’État français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…

Il n’est que temps que la République française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.

Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran.

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962 

© Assemblée nationale

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17 juillet 2013

MICHEL DE LAPARRE - JOURNAL D'UN PRÊTRE EN ALGERIE 1961-1962.

NOUVELLE PUBLICATION

Couverture Journal d'un prètre - Oran 1961

 

Oran 1961-1962. Journal d’un prêtre en Algérie

Michel de Laparre de Saint-Sernin
Né à Paris en 1928, le RP de Laparre a passé sa vie au milieu des jeunes comme professeur puis directeur d’une maison d’enfants que lui confiaient les DASS et les juges pour enfants.

Oran. Juillet 1961 – Alors que l’abandon de la France ne fait plus aucun doute, la capitale de l’Ouest algérien, refusant de se laisser broyer par la raison d’Etat, entre en résistance. Une lutte féroce s’engage entre l’OAS, bras armé d’une population majoritairement européenne, d’une part, le FLN et les forces de l’ordre d’autre part.

Le Père Michel de Laparre de Saint Sernin fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse à Oran en 1961, au moment de la fin de la présence française en Algérie. Il arrive dans une ville en état de siège, où le FLN, l’ALN, l’OAS, l’Armée française, les CRS, les Gardes mobiles, les ATO (Auxiliaires Temporaires Occasionnels) et les barbouzes s’affrontent dans une lutte meurtrière. Du 5 juillet 1961 jusqu’au 19 août 1962, il tient le journal de cette année tragique : attentats, disparitions, exode… Jusqu’à la tuerie du 5 juillet 1962, journée la plus sanglante de cette guerre et nous livre le plus précieux des témoignages au cœur de cette population dans l’attente et le refus du coup fatal.

Ce témoignage authentique réserve beaucoup de surprises pour tous ceux qui cherchent à savoir et à comprendre ce qui s’est vraiment passé pendant la guerre d’Algérie. Il fait voler en éclats les déformations et diffamations de certains historiens "politiquement corrects".

Plus de cinquante ans après ces événements, il semble qu’on puisse maintenant regarder cette page d’histoire avec plus de justice et de vérité. Il est temps d’ouvrir les yeux et de voir que la honte n’était pas du côté des Français d’Algérie qui se défendaient la rage au cœur. Ils étaient plongés dans l’angoisse profonde et la désespérance.  Il faut rétablir la vérité historique sur cette époque si dramatique et admettre enfin l’immense responsabilité de la France.

 

Le texte inédit Misères de la guerre d’Algérie de Jean Brune ainsi que 22 gravures de Jean François Galéa sur les horreurs de la guerre d’Algérie viennent enrichir cette nouvelle édition.
Ces dernières nous donnent une idée des atrocités commises par le FLN contre les civils européens et musulmans. A noter qu’une de ces gravures a été exposée à Paris au Grand Palais au salon des artistes français en novembre 2012 et que pour commémorer le cinquantenaire de l'exode ces gravures seront exposées à l'occasion d'un hommage rendu à Jean BRUNE..au Musée de l'Algérie  à Perpignan en 2014.

A paraître le 15 mai 2013. ISBN 978-3-932711-37-4 Prix : 22 €

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16 juillet 2013

RÉFLEXIONS HERISSONIENNES - LE REVE

SUR LES FAUX ENGAGEMENTS ET LES PROMESSES MIROBOLANTES DE CERTAINS CANDIDATS
7 HERISSON étoile

Le 14 Juillet 2013

 Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

        Un proverbe Pied-noir (d’origine Ibérique) dit : Prometer hasta el meter. Littéralement, dans notre bon Français, celui que l’on nous a enseigné (et qui nous passionne depuis notre plus tendre enfance) sur les bancs de nos écoles maternelles et de nos lycées, cela signifie : « Promettre pour mieux te la mettre »

        Eh oui ! Maintenant tout ce petit monde d’ enfoirés qui nous gouverne depuis 1962, fait maintenant les yeux doux à la communauté française, rapatriée de force et extirpée ….de notre ex Algérie Française.

        Mais j’ai le sentiment, mais il n’engage que ma modeste personne, que les candidats de notre MARINE NATIONALE qui seule est la vraie représentante de notre conception de la France, vont leur mettre un beau jésus de Lyon aux prochaines  municipales de mars 2014 et aux européennes de fin mai 2014.

         Notre Jeanne d’Arc assiste imperturbable et amusée à leurs joutes polichinellesques, et lorsque nous lisons cet extrait de MINUTE ci-après, qui relate ce qui suit  :

« Lui se nomme Sofiane Ben Ahmed, elle Yamina El Attari. Leur récent mariage, à Orange, n’est pas passé inaperçu. On y a hissé les couleurs, mais pas celles de la France. Celles du Maroc et de l’Algérie. Pour le mariage d’un soldat avec une gendarmette, voilà qui fait désordre.

C’est une histoire symptomatique des ravages de la double allégeance ; une histoire de Français de « la France d’après »; une histoire comme on en voit tous les samedis ou presque mais qui cette fois, par la personnalité singulière des protagonistes, touche le corps social dans ce qu’il devrait avoir de plus fiable : ses forces armées.

Nous sommes le samedi 22 juin à Orange, la cité du Vaucluse connue pour son théâtre antique, ses chorégies et son député-maire, Jacques Bompard, à cheval sur les principes et le respect du drapeau tricolore. Dans la salle des mariages de la mairie a lieu l’union de Sofiane Ben Ahmed et de Yamina El Attari. Il n’y a rien de secret : conformément à la loi, les bans ont été affichés publiquement durant les dix jours précédant leur union.

Tous deux sont français. Leur métier exige qu’ils le soient. Sofiane Ben Ahmed est sous-officier dans l’armée. Yamina El Attari est gendarme. Honneur et patrie. Lever des couleurs. Hymne national. Ordre. Discipline. Force à la loi. Ils ont choisi Orange pour s’unir parce que leurs parents y sont domiciliés.

Comme tous les futurs époux, ils ont signé une charte. Échaudé et exaspéré, comme les habitants du centre-ville par quelques mariages qui ont transformé les abords de la mairie en défilé de la victoire un soir de victoire de l’équipe algérienne de football, Jacques Bompard a décidé, en décembre 2011, de soumettre une charte de bonne conduite aux futurs époux. Depuis, plusieurs villes ont fait de même comme Nice, Beauvais, Cavaillon ou Forbach.

La Charte pour le bon déroulement de la cérémonie de mariage, longue de deux pages, rappelle les règles élémentaires de la politesse (veiller à être à l’heure, par exemple) et attire l’attention des futurs époux sur le nécessaire respect du Code de la route par le cortège. Elle se conclut ainsi: « Je reconnais avoir pris connaissance des instructions ci-dessus énoncées et je m’engage à les respecter et à les faire respecter par les participants. » On date et on signe, ce qui fut fait.

Le mariage s’est bien déroulé; c’est après que ça s’est gâté. Quand les mariés et leurs invités ont repris leurs voitures – ou celles qu’ils avaient louées, ou empruntées. De bien beaux véhicules. Qualité allemande (BMW, Audi…) mais exubérance nord-africaine. Les Orangeois n’en ont pas cru leurs yeux. Les caméras de surveillance non plus…

Les amis du soldat et de la gendarmette, son épouse, faisant ronfler leurs puissants véhicules – dont un, allez savoir pourquoi, immatriculé en Roumanie – se sont déployés dans la ville avec des drapeaux marocains et algériens ! Comme on dit dans la gendarmerie: « Pour la patrie, l’honneur et le droit. »

Et ni le soldat, ni la gendarmette son épouse, n’ont fait quoi que ce soit pour faire respecter les engagements qu’ils avaient pris.

Deux signatures au bas d’une feuille de papier de la mairie, qu’est-ce que ça vaut ? « Gendarme de France, soldat de la loi », à d’autres ! Le souk, pour rester dans le ton, a gagné la Nationale 7, qui traverse la ville. « Tout excités, on chante, on fête/Les oliviers sont bleus, ma p’tite [Yamina], L´amour joyeux est là qui fait risette/On est heureux Nationale 7. » Puis la rue de la République. Y’a des jours comme ça où les symboles parlent d’eux-mêmes.

Tandis que scooters et motos bloquaient un carrefour pour faire passer le cortège (tut-tut et youyous), la voie de gauche était occupée par un véhicule remontant (à contre-sens donc) la petite dizaine de voitures archipleines pour les filmer. Le cameraman amateur a dû avoir du mal à ne manquer personne car il y en avait partout: assis sur le coffre, assis ou debout, nez au vent, aux portières grandes ouvertes, sur le capot et même sur un pare-brise. C’était à qui ferait le plus le guignol et à qui brandirait le mieux, le plus haut, son drapeau marocain ou algérien.

La police municipale, qui ne s’attendait pas à de tels débordements vu la personnalité des mariés, a été débordée. Mais à Orange, les caméras de vidéosurveillance sont bien faites: elles enregistrent.

Plainte a donc été déposée auprès de l’officier du ministère public, avec un descriptif détaillé des faits, films des événements, nom et qualité des époux. Théoriquement, Sofiane Ben Ahmed et Yamina El Attari, responsables des infractions commises par leurs invités, devraient être convoqués devant le tribunal de police. Et écoper d’une amende.

Et Yamina El Attari devrait se faire remonter sérieusement les bretelles. Un courrier a été envoyé au colonel de gendarmerie commandant le département, histoire qu’il localise la donzelle. Idem pour le beau militaire, qui n’avait pas indiqué son affectation. Il serait caporal dans les troupes de Marine. Et il s’est vanté, à la mairie, d’avoir servi… au Mali.

Marc Bertric

Cela vous stupéfie, non ? Faites confiance à Marine, car elle gagnera avec un atout maitre dans sa manche : son compagnon dans la vie : Maitre Louis Aliot, vice-président du FN, conseiller régional des P-O, tête de liste Perpignan Ensemble aux prochaines municipales)

« Ne dis pas tes peines à autrui ; l'épervier et le vautour s'abattent sur le blessé qui gémit » (Proverbe arabe)

Le rêve

RASSEMBLEMENT AUTOUR DE NOS VALEURS

         Les Rapatriés d’AFN que nous sommes, quelle que soit notre ethnie ou notre confession réalisons l’obligation qui nous incombe de nous unir et il me semble imparable de nous rassembler à l’unanimité autour d’un projet de réhabilitation de la vraie histoire de l’Algérie d’avant 1962.

         Dans ce projet, nous réclamerons réparation et justice de ce que le vent de l’histoire nous a volé et qui doit nous être rendu par une incontournable et juste indemnisation, sans oublier l’acte de repentance pour la diaspora que nous subissons encore par notre essaimage aux quatre vents.

         Je ne crois pas que ce rêve soit ni irréalisable ni utopique ! Nul déraciné, spolié, humilié, meurtri dans ce qu’il aimait, ne pourra admettre qu’il existât encore des dissensions, des rivalités de clocher, des situations « cloche-merlienne », (j’ai failli employer une autre terminaison) ou accepter passivement que l’on continua à nous prendre pour des moutons (nous aussi) dans les hautes sphères. Rassemblement ou ralliement pour le rétablissement de la vérité sont impératifs pour l’œuvre gigantesque que nous avons accompli, avant notre exode forcé, tant circulaient dans nos veines le sang, les gènes ou l’A.D.N (terme à la mode) de nos parents, grands parents et arrières grand parents et ce que nous devons faire soixante et un ans après, pour rester en adéquation avec eux.Nos glorieux ancêtres sont restés là-bas et reposent sur cette terre qu’ils ont défrichée, labourée et cultivée avec leurs mains meurtries, pour en faire le jardin d’Eden qu’ils nous avaient légué.

         Mais ils se retournent dans leurs tombes abandonnées, profanées, saccagées et démolies, et ne reposent pas en paix Pour le repos de leur âme, nous nous devons de former un bloc déterminé à peser de tout son poids sur les prochaines échéances électorales et les décisions à venir immanquablement et obtenir entière satisfaction. Nous avons atteint un âge canonique, mais nos enfants sont là, et chaque Pied-noir est la mémoire vivante de l’Algérie Française et grâce à nous peut-être, mais à eux sûrement personne au monde ne tirera jamais un trait sur le passé. La mémoire des Pieds-noirs brillera toujours comme l’étoile du berger.

Piednoirement votre.

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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