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popodoran
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1 septembre 2013

LETTRE OUVERTE A NOS GOUVERNANTS

Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier. (PROVERBE HÉBREU)

            Repliés d’Algérie, chacun sait la précarité qu’est la nôtre depuis 51 ans, conséquence de ces maudits accords d’Évian de 1962 de sinistre mémoire pour nous Français d’Algérie et le combat que nous livrons contre les faux espoirs, les promesses fallacieuses et tout ce qui nous a « hérisse » et fait que nous sommes endurcis, ulcérés et méfiants à l’égard de toutes les tendances amoureuses du pouvoir et candidates à l’investiture suprême.

            Le système actuel sous férule d’un semblant de Délégué aux Rapatriés est plus favorable à nos créanciers dont le métier est de nous pousser au surendettement par tous les moyens, pour mieux nous ruiner le moment venu avec la passivité des tribunaux d’instance, des cours de cassation et autres.

            Des mesures de suspension des poursuites à l’égard des Rapatriés poursuivis pour surendettement, sont déjà discriminatoires en ce sens quelles ne concernent que ceux qui se sont réinstallés dans une profession non salariée. C’est bien, mais et les autres ?

            En effet une minorité a été déclarée éligible par la Commission nationale (voir les statistiques sur notre site) et la majorité d’entre nous « inéligibles »servent maintenant de pâture à l’avidité de nos saisissants.

            Pour contenir les assauts de nos poursuivants « draculéèns » nous avons pu croire un moment que nous pouvions nous abriter derrière le faux paravent que représentait pour nous le Tribunal Administratif que nous étions en droit de saisir.

           Que nenni, la lenteur et le peu d’empressement que ces derniers démontrent à notre égard, laissent augurer du sort qui nous est réservé.

           La seule issue possible, serait de saisir la Cour de Cassation. Mais nous n’avons pas les moyens de payer les honoraires d’un avocat de la dite cour et il ne faut pas trop compter sur l’aide juridictionnelle que nous pourrions solliciter.

           Mais sachons garder la tête froide et souvenons-nous qu’à la suite du processus d’abandon de trois de nos départements par les naufrageurs professionnels qui nous gouvernaient, la France, avalisant le GPRA, a un devoir de solidarité et d’assistance à notre égard.

           Nous ne nions pas l’existence de nos dettes, mais ces dernières nous ont été imposées par le besoin et nous avions le droit de penser que l’on pouvait offrir en garantie notre propre créance sur deux états, nos débiteurs, en considérant cette prise en charge de leur part, comme un « a valoir » sur nos légitimes revendications.

           En Aout 2013, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et vivons encore dans l’espoir de la concrétisation des engagements pris lors des accords d’Évian, notamment en matière de remboursement et d’indemnisation de nos biens spoliés, de nos toits familiaux perdus sans parler du pretium doloris qu’est le nôtre d’avoir été déracinés contre notre volonté de trois départements intégralement Français et d’avoir vu mourir nos anciens minés par la peine et la douleur.

           En  fait, nos maisons, nos actifs et ce qui nous touchait au cœur furent très vite considérés comme biens vacants  saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par l’un des deux états parjure et scélérat sous le regard impavide et bienveillant de l’autre.

           Alors, comment réagir contre ce tsunami qui menace notre communauté ? La seule issue possible pour nous, reste la négociation de ce qui nous reste d’appréciable : notre support électoral.

           Suivons à la lettre les instructions des Associations de Rapatriés, lesquelles sauront (toutes), marchander l’apport de nos bulletins de vote aux aspirants à l’investiture suprême.

           Si ces derniers s’engagent comme ils ne manqueront pas de le faire, alors là, nous devrons savoir séparer le bon grain de l’Ivrée et que le moins mauvais gagne.

           Il est temps que les pouvoirs publics qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières Françaises, se rendent compte enfin de notre existence en France et de la disparition progressive de beaucoup  d’entre nous, plus vieux de jour en jour.

           Aux USA, une tribu indienne appelée « Black feet »PIEDS-NOIRS en français, fut confinée dans des réserves où elle vit encore. La similitude de nos appellations aurait-elle donné des idées à quelques esprits malades ?

           Plus les sentiments sont distants, plus les politesses sont nombreuses (proverbe chinois)

Pierre SALAS

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Commentaires
S
N'oubliez jamais que le 26.03.2014, cela fera 52 ans que la France du héron emmanché d'un long cou de Colombey-les-2 mosquées, tirait sur des FRANCAIS . Le cercle Algérianniste n'oublie pas, lui. Et ce jour-là, faites de même et ayons une pensée pour nos malheureux compatriotes, abattus comme des chiens par les benikelbs gaulliens.Satan ait leur âme
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