DISPARITION DE LA MISSION INTERMINISTÉRIELLE AUX RAPATRIES.
Article 68: Dissolution définitive de l'Agence nationale pour l'indemnisation des Français d'Outre-mer
Toutes les structures qui étaient mises en place pour les rapatriés disparaissent, la mission interministérielle disparait, le dossier “rapatriés” sera traité aux anciens combattants, mais là il faudra entendre "dossier harkis".
Désormais quand on entendra le mot “rapatriés” dans un discours officiel, il s’agira en fait des harkis et non de nous, Français Rapatriés du droit commun.
Un enterrement tout en douceur .
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Monsieur le Président de la République
Palais de l’Elysée
PARIS
C’est respectueusement que je m’adresse à votre entité.
Votre décision de dissoudre l’ANIFOM, seul lien qui unissait encore les Rapatriés Français d’Algérie, à la France depuis 52 ans, est indicative de votre volonté de mettre fin à un passé qui devient de plus en plus encombrant, face aux nouvelles contingences diplomatiques que vous entretenez avec un état ennemi et vindicatif à notre égard.
Je cite les éléments qui interpellent le grand nombre de rapatriés et harkis, lesquels contre vents et marées restent toujours amants de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
Cette décision vous appartient encore et vous avez le droit de nous l’imposer.
Mais, voyez-vous, Monsieur le Président de la France, j’avais 29 ans en 1962 à mon arrivée forcée en France. J’en aurai 81 sous quelques mois ce qui fait de votre modeste serviteur, l’un des derniers rapatriés encore vivants.
Après avoir défendu nos couleurs, pendant 7 ans, contre des gens qui s’essuyaient leurs fesses avec notre drapeau et continuent à le faire, par la volonté maléfique de hautes personnalités depuis le 13 Mai 1962.
Pour question de survie, nous avons été expulsés de nos toits familiaux et de nos avoirs durement acquis en faisant suer nos chemises et non le burnous comme beaucoup se plaisent à le prétendre sans y avoir jamais posé les pieds sur cette terre qui était notre depuis 1830.
Cette lâche forfaiture d’état s’accompagna d’une série de mesures coercitives à l’égard de ces habitants, dont le principal motif d’inculpation, était leur amour immodéré de leur drapeau et de leur hymne national : Notre Marseillaise !
En effet, dés le 23 mars 1962, le président de la République Française, Charles de Gaulle, donnait l’ordre à son premier ministre, Michel Debré, d’écraser par tous les moyens les Européens d’ Algérie qui oseraient croire encore à une Algérie Française.
Pourtant ces Français-là, l’étaient devenus par choix de leurs grands-parents venus d’ailleurs et par leur sang versé lorsque la France nécessita d’eux en 1940-1945.
Maintenant, me voici devenu un vieux replié Français d'Algérie et mon compte à rebours étant commencé depuis longtemps, je n’ai donc plus besoin de mettre des gants pour dire et écrire ce que j’ai sur le cœur, car mu par une force intérieure, j’éprouve l’impérieuse nécessité non pas de régler mes comptes avec qui que ce soit, mais faire mon mea culpa pour avoir cru naïvement à une époque, en des hommes qui m’inspiraient confiance et qui seraient meilleurs ou peut-être moins mauvais que les précédents.
Or force est de constater qu’ils ne sont tous que de beaux parleurs et des bonimenteurs de foire.
Nos compatriotes, Pieds-Noirs ou Harkis, comptent sur nous pour faire revenir le gouvernement et le rappeler à ses engagements pris à Evian, aux promesses mirobolantes qui ne manquent pas de fleurir en périodes électorales, tous partis confondus.
Ne commettez pas l’erreur stratégique de compter sur notre disparition totale, car nous avons bien éduqué nos enfants et petits-enfants et ils sont prés à récupérer le témoin de ce marathon que l’on nous impose depuis plus d’un demi-siècle.
Monsieur le Président, merci par avance de revenir sur cette mauvaise décision qui nous fragilise encore plus, si besoin était, face à la meute de rapaces que sont les faux huissiers, les faux établissements financiers et les fausses officines de recouvrement qui pullulent sur la toile et rendent nos nuits insupportables.
Comptant sur une réaction saine de votre part, Merci de bien vouloir croire, Monsieur le Président, en ma plus courtoise et plus respectueuse considération.
L'un des TROIS MILLIONS de Rapatriés et Harkis.
Le hérisson de septembre 2013
Il est à nouveau fortement question de mettre fin définitivement à cet organisme, créé le 28 mai 2002 par le Décret n°2002-902 du 27 mai 2002.
Décidément nous restons et resterons une épine dans les talons de ces enfoirés qui se reconnaîtront d’eux-mêmes sans les citer, lesquels enfoirés restent, EUX, dans la mémoire des Rapatriés qui s’en souviendront lors des toutes prochaines élections qui se profilent en 2014.
Cette disparition est la mort assurée pour des centaines de familles.
On avait bombardé Renaud Bachy à la tête de cet organisme et il craint comme la peste que des comptes lui soient demandés sur sa gestion calamiteuse.
Quand j’écrivais dernièrement que nous étions âgés maintenant mais que nos enfants étaient là pour continuer le combat, je concluais par cette phrase : « Notre mémoire brillera toujours comme l’étoile du berger »……
J’avais raison car déjà « Jeune Pied-noir », écrit (Je cite et je dis: Bravo, les jeunes)
Depuis 1962, les gouvernements successifs de la France ont tout fait pour exclure les Français Rapatriés du droit commun. C'est ce que démontre le rapport remis par JPN à la suite de son audition le 30 octobre 2007 par la Commission des Finances du Conseil Économique et Social. Le Président et les membres de la Commission des Finances, qui semblaient l'avoir compris, ont préféré reprendre la thèse officielle de l'Etat français depuis 1962 en affirmant que c'est aux Etats spoliateurs de payer et que la France a déjà consenti une avance "énorme" de 35 milliards d'euros ! Dans ce contexte, et vue les finances actuelles de la notre pauvre et vieux pays, l'indemnisation est impensable. Seule une allocation forfaitaire peut être envisageable si l'Algérie veut bien y consentir. Jeune Pied-noir démontre mathématiquement et économiquement que l'indemnisation et la réparation sont possibles à hauteur de 42 milliards d'euros sur 5 ans.
" JUSTICE POUR LES FRANÇAIS RAPATRIES" Plus de 51ANS APRÈS LA NATION PEUT INDEMNISER ET RÉPARER LES PRÉJUDICES MORAUX ET MATÉRIELS SUBIS A LA SUITE DU CRIME D'ÉTAT DU 19 MARS 1962 :
-20.000 € par famille rapatriés
-30.000 € par personne ayant connu des conditions de réclusion indignes de la patrie des Droits de l'Homme
-100.000 € par victime du FLN et de l'Etat français
Dans son rapport JPN donne une trentaine d'exemples démontrant que l'Etat français, reconnu responsable dans des cas équivalents, a indemnisé ses victimes pour des montants semblables. Voici un nouvel exemple :
-10.000 €d'avance d'indemnité en attendant la réparation finale des préjudices.
Messieurs les décideurs, suivez ces conseils empreints du sceau de la sagesse et rapportés si dessus suivant une logique implacable.
LE HERISSON DE JUILLET 2013
Le bien et le mal d'ici-bas, s’en vont comme ils sont venus, au plus tard, avec la vie. (Proverbe arabe)
JUSTICE IMMANENTE
En parcourant la bibliographie d’un ancien bulletin de liaison « PARLONS VRAI », je m’aperçois que l’élément le plus important et vrai moteur de notre résistance aux « Faux culs, Beni oui oui et valetaille de bas étage qui nous ont gouverné jusqu’à présent mais plus pour longtemps, j’espère » porte un nom et est le successeur en droite ligne de certaines de nos icônes que nous avons tant aimé là-bas, lors de notre combat inégal pour conserver l’Algérie Française à sa mère La France, qui l’avait reniée et n’en voulait plus.
Cet homme a subi des humiliations, des vexations portant atteinte à sa dignité humaine. Il a été déconsidéré par la jalousie d’abord, la crainte ensuite de voir se dresser devant tous ses détracteurs, le mur de Berlin qu’ils ont créé.
Cet élément important, ce vrai pitbull, ce trublion empêcheur de tourner en rond, donne des sueurs froides à ceux-là mêmes qui se bousculent maintenant pour le recevoir et avoir son avis « d’expert ».
Il se dévoue à notre cause depuis 1998 et pourrait représenter quand même 1.500.000 électeurs. (Si ces derniers décidaient de s’unir et de se rallier à sa bannière, le drapeau de la France). Vous rendez-vous compte alors quelle serait notre force et la sienne ?
Pourtant, il a été ignominieusement attaqué par la droite, le centre, la gauche, bref de tous les côtés par des gens qui feraient mieux de se cacher dans un trou de souris, car lui n’a jamais eu les mains sales et ne les aura jamais.
Bref ! En lisant ce N°20 de Juin 2003, l’éditorial a pour titre « Justice enfin rendue ».
Heureusement que le jugement de Dieu prend toujours le pas sur celui des hommes.
En reprenant certains termes de cet éditorial, je relève que depuis le 29 Avril 1998, cet homme de bien a été victime de calomnies, de mensonges. Rien ne lui a été épargné pour le discréditer et l’abattre par tous les moyens par certains même de nos propres compatriotes, (j’en ai la nausée de seulement les évoquer) nostalgiques d’un idéal qui n’existait plus que dans leurs cerveaux malades.
Le 14 Mai 2003, la Cour d’appel de Lyon a rendu son arrêt et lui a rendu l’honneur qui lui avait été injustement volé.
Rendons grâce à Dieu et à nos Dames d`Afrique et de Santa Cruz, patronnes des Pieds-noirs, de l’avoir aidé à défendre un nombre incalculable de certaines de nos familles dans le besoin, la détresse et le désarroi et de continuer sans cesse son combat, notre combat, pour les réhabilitations de la vraie histoire de l’Algérie Française, de ces héros sacrifiés qu’ont été les Harkis et la justice que l’on nous doit et qui ne sera effective que par une juste indemnisation pécuniaire et morale de nos biens volés et spoliés par les Bouteflika et consorts, sous l’œil bienveillant , presque attendri et complice des responsables Français
Vous avez sans doute déjà deviné qui est cet homme. Son nom nous est cher et familier. Il s’agit bien entendu de Gabriel Mène notre Président, défenseur infatigable de nos droits.
Que Dieu lui prête vie jusqu’à accomplissement de sa mission et au-delà.
LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN. A VOTRE SERVICE.