Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
30 octobre 2013

LE BERGER DE MOSTAGANEM

 Trives_3-70baf

Le 14 juillet 2014

Je dédicacerai LE BERGER DE MOSTAGANEM de 18 h à minuit au Carré des Ecrivains les jeudis 17, 24, et 31 juillet 2014 à Bandol,
les mardis 15, 22 et 29 juillet 2014 à Sanary,
le vendredi 25 juillet 2014 à La Ciotat et le Lundi 28 juillet à St Cyr sur mer.
Les mardi 5 et 12 aout 2014 à Sanary,
les jeudis 7, 14, 21 et 28 aout 2014 à Bandol,
le vendredi 8 aout 2014 à La Ciotat,
le mercredi 20 aout 2014 à St Cyr sur mer,
le mercredi 6 aout à la librairie du port de la Coudoulière ( Six Fours )


Le 31 octobre 2013

J'aurai le plaisir de dédicacer mon roman historique :

Le dimanche 3 novembre à Pierrefeu ( Var), salon du livre de 10 h à 17 h

Les 6 et 7 novembre à Bandol, centre culturel Pagnol de 10 à 19 h. Un apéritif clôturera l'évènement.

Les 9 et 10 novembre à Perpignan au palais des Congrès sous l'égide du Cercle Algérianiste

 


Le 21 juillet 2013

Poursuite des dédicaces en aout au Carré des Ecrivains: LE BERGER DE MOSTAGANEM

A Bandol les 1er, 8, 22 de 18 h à Minuit et les dimanches 4, 25 aout et 1er septembre de 9 h à 13 h.

A La Ciotat le 9, à Sanary les 6 et 13 de 18 h à minuit et à Carnoux le 15 de 9 h à 18 h. (N'oubliez pas d'apporter le roman acheté sur Internet pour recevoir une dédicace personnalisée).

Le 26 juin 2013

Pour info :

Je dédicacerai " Le Berger de Mostaganem " au Carré des Ecrivains de Bandol les jeudis 4, 11, 18 et 25 juillet 2013 de 19 h à minuit ainsi que les dimanches en matinée 7 et 21, de 9 h à midi 5 (allées Jean Moulin).
A Sanary (devant la Mairie) les mardis 16, 23 et 30, à La Ciotat le vendredi 19 (devant l'Eglise sur le port) et à St Cyr-sur-mer (forum sur le port) le mercredi 31 juillet de 19 h à minuit.

 


Le 1er mai 2013

Aux lecteurs du " Berger de Mostaganem " , j'ai le plaisir de les inviter à nous rencontrer prochainement afin de leur dédicacer le roman acheté sur internet.
- Le 29 et 30 mai de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h : salle Marcel Pagnol à BANDOL
- Le 2 juin de 10 h à 18 h, lors du Grand Rassemblement de l'ABEO, au Grand Saint-Jean, route de Rognes à Aix en Provence.
Au cours de cette journée, nous attendons 3 à 4.000 personnes. Venez mes amis de là-bas, vous vivrez la plus belle thérapie de groupe jamais organisée dans le monde. A l'ombre des platanes centenaires nous retrouverons l'ambiance fraternelle de Sidi Ferruch autour d'un "cabassette" géant. Durant ces quelques heures toutes vos douleurs auront disparu...Ce n'est pas la Sécurité Sociale qui s'en plaindra.


Dans le monde où nous vivons, nous nous sentons parfois étranger.    Depuis 1962 nous demeurons des éternels incompris ou méprisés. 50 ans après, ce roman historique n’a qu’une seule prétention : retrouver la parole perdue. En hommage à nos parents, fraternellement Vôtre." André TRIVES

André Trivès n’est pas « un homme de lettres, mais un homme de l’être ». Son écriture s’inspire de la syntaxe du cœur…
Ce roman nous transporte dans une Algérie de nostalgie, de passion, aux accents et aux décors d’antan.

Adrien découvre les mémoires de son père consacrées à sa jeunesse là-bas, le soir de ses funérailles. Ému par la lecture de ses pensées posthumes, il se plonge dans l’histoire de sa famille. Jean et Smaïl âgés de 10 ans, berger dans les collines de Mostaganem, se lient d’une amitié pure et sincère. Les circonstances de la vie les séparent à l’adolescence. Ils se retrouvent en 1957 à Alger, confrontés à une actualité brûlante.

Pour commander :
Les Presses du Midi 121, avenue d’Orient - 83100 Toulon
E-mail : lespressesdumidi@free.fr -Site : www.lespressesdumidi.fr
Tél. : 04 94 16 90 20/ Fax : 04 94 16 90 29
En Vente également 18€05 sur amazon
Commandez par internet :
http://www.lespressesdumidi.fr/index.php?option=com_virtuemart&page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&category_id=41&product_id=1190&Itemid=1

Recension sur l’ouvrage par Geneviève-de-Ternant, lauréate de l’Académie Française en date du 8 juillet 2012:            

         “ Roman historique dit la couverture et certainement très autobiographique car nul ne pourrait inventer les péripéties d’une vie commencée en gardant les moutons sur les collines de Mostaganem, poursuivie à Alger dans différents métiers, avec les bonheurs et les épreuves d’une vie pour se terminer à Marseille sous une pierre tombale dont les gerbes de fleurs disent : “ Amitié du Club de boules ” ou “ Souvenir des voisins ”...

          Mais Jean a laissé à ses enfants la plus émouvantes des surprises : Un récit de sa vie, qu’ils n’ont pas eu le temps de lui entendre raconter. C’est là qu’Adrien découvre la personnalité attachante de son père, là qu’il rencontre l’ami d’enfance, le petit berger du douar qui partageait l’enfance et le casse-croûte sous le figuier d’un Jean de 10 ans, là qu’il suivra pas à pas l’existence de travail et de courage de ses parents, de sa mère partie trop jeune et l’évocation de ces existences mêlées aux bouleversements de l’histoire, aux méandres de la politique, aux sacrifices quotidiens mais aussi aux joies simples, à l’amour fou pour ce pays magnifique.

Non, ce n’est pas un livre de plus, une histoire banale, c’est un bel et beau récit, un roman vrai mais aussi un vrai roman. “


BON DE COMMANDE

 

Bon de commande

 http://www.lebergerdemostaganem.fr/

Retour idées de lectures

Publicité
Publicité
30 octobre 2013

COUP BAS POUR L’UNITÉ DU MOUVEMENT HARKI

 

 ANFANOMA 4 rue des arènes 75005 Paris EN APPELLE AUX DÉPUTES POUR FAIRE BARRAGE A UNE LOI DISCRIMINATOIRE.


            A l’occasion du vote de la Loi de programmation militaire 2014, le gouvernement a glissé une disposition sans aucun rapport avec l’objet de la Loi, dont le but est de contourner l’avis du Conseil Constitutionnel (4 février 2011) et du Conseil d’État (20 mars 2013).
            L’article 33 de ce projet de Loi – qui vient d’être adopté sans modification par le Sénat le 21 octobre – vise à régulariser l’exclusion des Harkis de statut civil de droit commun de toutes les dispositions de réparation prises en faveur des Harkis.
Il s’agit une nouvelle fois de tenter de refuser l’accès aux dispositifs d’aide et de secours aux Harkis de souche « européenne » ou de souche « musulmane » qui avaient renoncé à leur statut de droit local.
            L’ANFANOMA, qui a dès l’origine dénoncé cette discrimination d’un autre âge, déplore l’adoption de cet article par le Sénat.
Elle en appelle aux Députés qui seront conduits rapidement à examiner le texte en leur demandant de présenter un amendement susceptible de faire barrage à cette manœuvre détestable.
Le Président national.
Yves Sainsot


lu sur le site du groupe UMP du sénat

23 octobre 2013

L’article 33 du projet de loi de programmation militaire bafoue les décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État, estime Bruno GILLES

Lundi 21 octobre lors de l‘examen du projet de loi de programmation militaire pour 2014-2019, c’est Joëlle GARRIAUD–MAYLAM, sénateur des Français établis hors de France et membre de la commission de la défense, qui a défendu en séance deux amendements portant sur l’article 33, déposés par Bruno GILLES, sénateur des Bouches-du-Rhône, qu’elle avait co-signés avec plus de 30 sénateurs de l’UMP. Les deux amendements (33 rect ter et 34 rect bis) visaient à dénoncer l’inconstitutionnalité du dispositif de l’article 33 réservant le bénéfice de l’allocation de reconnaissance aux seuls harkis «  de statut civil de droit local  » (arabo-berbères) excluant ainsi de ce droit les harkis (de souche européenne) « de statut civil de droit commun ».

De fait, l’article 33 du projet de loi s’oppose à la fois à la décision du Conseil constitutionnel (n° 2010-93) du 4 février 2011 et à celle du Conseil d’État (n° 342957) du 20 mars 2013, qui ont reconnu l’inconstitutionnalité du distinguo opéré par les lois successives , concernant l’indemnisation des harkis.

Outre son inconstitutionnalité, la discrimination opérée par l’article 33, repose, 50 ans après la fin de la guerre d’Algérie, sur des appréciations dépassées de la situation des supplétifs de l’armée française qui a gagné en clarté grâce aux travaux d’historiens, dont certains ont pu accéder aux archives militaires. Les harkis évincés par le dispositif gouvernemental sont estimés à seulement 500 personnes. Le temps n’est-il pas venu de manifester une solidarité nationale envers ces Français dont l’existence même était menacée, qui ont tout perdu et qui demeurent les perpétuels oubliés des indemnisations ?

Les amendements ont été repoussés par la majorité gouvernementale et l’article incriminé, voté sans modifications, regrette Bruno GILLES.

http://www.ump-senat.fr/L-article-33-du-projet-de-loi-de.html

Retour "Tous les Communiqués"

28 octobre 2013

ORAN JUILLET 1962 - TRAVAIL IMPORTANT ET MASSIF DE GUY PERVILLE

OCTOBRE2013 - 

(Essai de conclusion) QUI A MON AVIS NE TIENT AUCUN COMPTE DE NOS DIVERS TÉMOIGNAGES DONT LES DERNIERS REÇUS DANS « ÉTUDES COLONIALES » (Jean François Paya)

IV- ESSAI DE CONCLUSION

Il me reste donc à tenter une synthèse. Celle-ci abordera successivement les explications des faits proposés par les principales tendances :

- la thèse du général Katz, qui incriminait avant tout l’OAS ;

- la thèse du capitaine Bakhti, qui avait rejeté la responsabilité du massacre sur la bande de brigands d’Attou ;

- celle aujourd’hui soutenue par Jean-François Paya et par Jean-Jacques Jordi, qui dénoncent un complot du colonel Boumédiène ;

- et enfin, il nous restera à examiner les responsabilités éventuelles du général de Gaulle et de son gouvernement.

          La personne du général Katz et son interprétation ne sont pas sorties grandies de l’examen des historiens, contrairement à ce que Charles-Robert Ageron avait imprudemment présumé. Au contraire, Alain-Gérard Slama d’abord, puis Jean Monneret et Jean-Jacques Jordi ensuite ont mis en évidence le fait que sa thèse était une reconstruction plus fictive qu’objective, réduisant contre toute vraisemblance la durée des faits et partant leur bilan, et s’attribuant abusivement le mérite de réactions individuelles qu’il avait d’abord voulu condamner. En même temps, il s’est lui-même démenti en manifestant un profond ressentiment contre tous ses supérieurs – à l’exception du général de Gaulle, qu’il dit néanmoins mal informé - donnant ainsi l’impression qu’il leur reprochait de ne pas lui avoir donné les ordres dont il avait besoin pour faire face à la situation aussi honorablement que possible. Le jugement sévère du capitaine Croguennec à son égard paraît donc le plus juste. Mais à travers l’ensemble du compte rendu qu’il a dressé de son commandement à Oran, il aggrave encore son cas en donnant l’impression d’un aveuglement volontaire sur la gravité des enlèvements, comme s’il n’avait pas pu supporter l’idée que la mission de protéger toutes les populations contre toutes les menaces – et pas seulement contre celle de l’OAS - était une mission impossible dans le cadre des accords d’Evian. Il lui a donc manqué d’oser mettre sa conscience au dessus des ordres, mais le pouvait-il ?

            L’explication de l’origine du drame qu’il donne dans ses Mémoires et auparavant dans son rapport du 12 juillet 1962, attribuant les incidents en premier lieu « à des tirs d’Européens sur les manifestants et les policiers algériens », n’a pas convaincu les historiens parce qu’elle ne repose sur aucune identification incontestable des auteurs des premiers tirs. En effet, il sélectionne parmi une grande quantité de témoignages recueillis ceux qui lui semblent pouvoir aller dans son sens, mais aucun ne fournit de preuve irréfutable de l’identité des auteurs de ces tirs, et leurs lieux de départ situés dans des quartiers où aucun musulman n’aurait pu s’aventurer une semaine plus tôt ne prouvent rien à la date du 5 juillet.

            Voici ce qu’il en dit dans son rapport du 12 juillet : « Divers incidents devaient alors se produire. Le premier, place de la Bastille, où des coups de pistolet furent tirés par des Européens en direction d’un groupe de Musulmans qui voulait hisser un drapeau algérien sur un immeuble de cette place. Cet incident ne devait avoir aucune suite. Il n’en fut pas de même place Karghenta où des coups de feu furent tirés du deuxième étage de la Maison du Colon sur un groupe de scouts musulmans, coups de feu vus par un capitaine de tirailleurs de passage à Oran, le capitaine Gaston, par plusieurs aumôniers militaires et aussi par un gendarme, le maréchal des logis Alban. D’après les dires de membres des forces françaises (officiers du district de transit d’Oran), des coups de feu ont été également tirés d’immeubles européens adjacents à la place Valéro sur des ATO stationnés boulevard Joffre, qui ont été touchés ». Bien sûr, cette hypothèse d’un coup de folie devant ce qui aurait été ressenti comme une insupportable invasion ne peut être totalement écartée a priori, mais plus d’un demi siècle après les faits elle demande encore à être prouvée. Les témoignages invoqués ne sont pas nécessairement faux, mais ils pourraient également servir de preuves à une autre hypothèse, celle d’un complot algérien visant à régler des comptes contre la population française d’Oran.

            Pourtant, on doit accorder plus d’attention au dernier facteur mentionné dans son rapport du 12 juillet : « au fait que les responsables du FLN, trop peu nombreux, n’étaient pas en mesure d’encadrer et de contrôler une population musulmane surchauffée par quatre jours de manifestations ininterrompues et qui se trouvait dans un état quasi hystérique », et surtout à ce qui suit : « Il faut noter que la population musulmane soumise depuis le cessez-le-feu à des fusillades quotidiennes, à des tirs de grenades, à fusil, à des mortiers de 60 et de 80, à des plastiquages eux aussi quotidiens, qui ont fait dans ses rangs quelque 1.500 morts et plus de 2.000 blessés, n’a pu se retenir de satisfaire un désir de vengeance contre les Européens ». C’est là un point capital sur lequel insistent également tous les auteurs algériens, Karim Rouina, Fouad Soufi, ainsi que Saddek Benkada et les autres témoins interrogés par Pierre Daum. Il paraît largement négligé ou sous-estimé par la plupart des auteurs français, mais Jean Monneret reconnaît très justement les effets négatifs des attentats de l’OAS visant les quartiers musulmans. En effet, même si ses informateurs réfutent la stratégie de terreur aveugle que leur attribue le général Katz, il constate que ces mitraillages, bombardements et attentats, même ciblés, ne pouvaient pas épargner les civils. Quant à Guillaume Zeller (pp 112-114), il propose une explication anthropologique en suivant René Girard, « grand spécialiste des phénomènes de violence de masse. En effet, comment ne pas voir dans les faits avérés de cette journée l’expression d’un phénomène d’emballement des masses, de meurtre rituel et de mise à mort de victimes innocentes ? Les schémas girardiens s’ajustent aux éléments de la situation : une collectivité traversée de divisions profondes (les Algériens à l’orée de l’indépendance) tente de retrouver une unité provisoire par la mise à mort de victimes expiatoires que les émeutiers croient sincèrement coupables (les Européens auxquels les foules imputent l’ensemble des violences commises par l’OAS au cours des mois précédents) » ? Mais cette interprétation est d’autant plus valable que ces violences antérieures ont été plus graves et ont plus profondément marqué ceux qui les ont trop longtemps subies. Ainsi, le harcèlement des quartiers musulmans d’Oran par l’OAS durant la période allant de la mi-février au 28 juin 1962 paraît bien être, sinon la cause directe, au moins la cause profonde du massacre du 5 juillet.

            Pour éviter tout malentendu, il faut rappeler que la recherche de la violence initiale ne peut pas s’arrêter au début de la période ayant commencé peu après l’arrivée du général Katz le 20 février 1962. La « guerre de trois » mentionnée par Fouad Soufi n’est pas qu’une formule astucieuse : elle caractérise bien la période du début des négociations entre le gouvernement français et le FLN (depuis le 20 mai 1961), durant laquelle le premier s’est résigné à négocier avec son partenaire sans avoir obtenu de lui la trêve unilatérale qu’il lui proposait comme le préalable nécessaire à un apaisement de la situation, faisant ainsi de l’OAS le seul espoir des Français d’Oran. De nombreux témoignages couvrant toute l’année 1961 et le début de l’année 1962, cités notamment par Claude Martin, Jean Monneret et Jean-Jacques Jordi, démontrent que le FLN d’Oran avait délibérément provoqué l’escalade du contre-terrorisme de l’OAS, dont il s’est plaint ensuite, par des attentats spectaculaires et particulièrement odieux. Selon la préfecture de police d’Oran, les attentats de l’OAS y étaient moins meurtriers que ceux du FLN jusqu’en février 1962. Quant aux allégations des chefs du FLN recueillies par Karim Rouina, selon lesquelles les attentats contre les juifs d’Oran de l’été 1961 auraient été une habile provocation de l’OAS, elles restent à prouver. En tout cas, Karim Rouina a justement observé de la part du FLN oranais un usage systématique et provocateur du terrorisme, allant jusqu’à la pratique d’attentats aveugles contre n’importe quel civil européen dès 1956. La dérive des pratiques du FLN constatée en 1962 à Oran venait donc de loin.

            Le rôle du capitaine Bakhti est beaucoup plus difficile à apprécier que celui du général Katz, parce qu’il n’a pas, semble-t-il, écrit ses Mémoires, et parce que les sources qui le mentionnent ou le citent en donnent plusieurs images contradictoire. Pourtant, la version la plus ancienne, représentée non seulement par le général Katz, mais aussi dès 1963 par le père de Laparre, puis par Gérard Israël en 1972 et par Régine Goutalier en 1975, lui était plutôt favorable. Il apparaissait comme un homme d’ordre, sévère mais juste, partisan d’une réconciliation sincère entre tous les Oranais, cruellement démentie par la catastrophe du 5 juillet ; surmontant énergiquement la situation, il avait réussi à rétablir un minimum d’ordre en venant à bout d’un groupe de bandits au Petit-Lac avant le 10 juillet, mais un mois plus tard, déplacé ou destitué par ses chefs pour d’obscures raisons, il fut regretté par les derniers Français d’Oran. Pourtant, une version diamétralement opposée fut proposée dès 1975 par Etienne Mallarde, puis reprise par Jean-François Paya, par Gilbert Meynier dans une certaine mesure, et surtout plus récemment par Jean-Jacques Jordi. D’après ceux-ci, et contrairement à la version recueillie par Régine Goutalier (qui en faisait un fidèle de Ben Khedda), le capitaine Bakhti n’aurait été que l’exécutant des sombres desseins du colonel Boumédiène. Dans cette perspective, on a du mal à comprendre pourquoi il aurait été destitué un mois plus tard, comme l’affirme pourtant Gilbert Meynier, mais Jean-Jacques Jordi atteste document à l’appui qu’en mars 1963 il était directeur de cabinet du ministre des forces armées le colonel Boumédiène. Enfin, une troisième tendance est représentée par l’archiviste algérien Fouad Soufi, qui attribue au capitaine Bakhti un rôle de médiateur entre sa hiérarchie boumedienniste et l’organisation politique du FLN d’Oran favorable au GPRA, avant qu’il prenne ouvertement position pour son chef Boumédiène. Dans ces conditions, on reste perplexe sur les causes de sa disgrâce momentanée, à moins qu’il faille la trouver dans la décision prise peu avant le 15 août 1962 (selon les informateurs de Pierre Daum) de libérer les prisonniers arrêtés à partir du 5 juillet pour les réincorporer dans l’ALN au moment où la lutte pour le pouvoir tendait de plus en plus vers une guerre civile entre Algériens.

            Il convient surtout de rappeler le caractère très fragmentaire de nos connaissances, et le grand nombre des questions qui n’ont pas encore de réponses incontestables, et cela même si les grandes lignes de la biographie du capitaine Bakhti sont assez bien connues. D’après le Dictionnaire biographique de la classe politique algérienne de 1900 à nos jours, publié chez Casbah Editions par Achour Cheurfi (édition 2006, p. 287),

Voici la notice biographique de « NEMMICHE Djelloul, dit capitaine Bakhti (1922-1992) : Ministre des Moudjahidines (1980-1986).

            Né le 27 mars 1922 dans l’Oranie. Employé des P et T et un des responsables de l’OS à Oran en 1948, il participe à l’élaboration du plan permettant le hold-up de la poste d’Oran en 1949. Durant la guerre de libération, il est connu sous le nom de capitaine Bakhti. Il rétablit l’ordre à Oran en 1962. Directeur des études internationales au ministère de la défense dès l’indépendance, il est de 1965 à 1966 directeur de la division Afrique au ministère des affaires étrangères. Ambassadeur en Guinée jusqu’en 1970, date à laquelle on lui confie le secrétariat général du ministère de la santé publique. Elu député (1977) et président de la commission des affaires sociales de l’APN, il redevient ambassadeur en 1979 à Nouakchott avant de prendre le portefeuille du ministère des moudjahidine le 15 juillet 1980, tout en étant membre du Comité central du FLN. Il est reconduit dans ses fonctions le 12 janvier 1982 dans le second gouvernement Abdelghani et le 22 janvier 1984 dans celui d’Abdelhamid Brahimi avant qu’il soit remplacé en février 1986 par Mohamed Djeghaba. Député d’Alger en 1987, membre du bureau de l’APW en 1989, il mourut le mercredi 22 juillet 1992 à Alger ». Cette notice est globalement suffisante, mais pourtant très imprécise sur la période 1954-1962.

            La première partie de sa biographie, avant l’insurrection de 1954, n’est contestée par personne. En dépit de son militantisme radical dans l’OS, qui lui fit connaître Ben Bella, les Oranais européens pouvaient être relativement rassurés par la personnalité bien connue de son frère, surveillant général du lycée Ardaillon. Son rôle dans la guerre de 1954 à 1962 est incontesté mais reste inconnu. On peut supposer qu’il aurait fait partie de la wilaya V, celle de l’Oranie, mais selon le général Katz, il lui aurait dit avoir servi en Kabylie, dans le wilaya III dont le patron Belkacem Krim, signataire algérien des accords d’Evian, était l’ennemi de leur premier opposant déclaré, le colonel Boumédiène. On ne sait pas davantage ni quand la zone d’Oran a été détachée (comme celle d’Alger) de sa wilaya, ni quand le capitaine Bakhti a été désigné pour en prendre le commandement et quand il est arrivé à Oran : en mars selon Jordi, mais le 27 mai selon Monneret, et « plus de deux mois » avant le 12 juillet selon le général Katz dans son rapport précédemment cité. La décision a sans doute été prise par le GPRA, mais on peut penser que le choix de Bakhti avait été motivé par le souci d’éviter autant que possible un conflit avec la wilaya V et avec l’EMG, fiefs du colonel Boumedienne. Cependant, la conversation du 14 juin 1962 entre Saad Dahlab et Louis Joxe semble prouver qu’à cette date il était bien considéré par le GPRA comme un partisan de Boumédiène.

            Toutes les déclarations connues du capitaine Bakhti depuis son arrivée à Oran donnent l’impression d’un partisan sincère de la réconciliation entre Algériens musulmans et Français (peut-être pour éviter la rupture ouverte du cessez-le feu déclenchée le 15 mai par le chef de la Zone autonome d’Alger, Si Azzedine). Dans son appel du 2 juin, il annonce la création d’une commission de réconciliation, et le 4 juin, il prend ouvertement position contre les violations des accords d’Evian dans son propre camp en les désavouant publiquement : « Les accords d’Evian, ratifiés par le gouvernement français et par le Gouvernement provisoire de la République algérienne, doivent être à la base de toute notre activité. Il est absolument nécessaire que ces accords, respectés par la majorité de nos organismes, le soient à l’avenir, d’une façon stricte, et par tout le monde. (…) Nous rappelons instamment que les exactions, enlèvements, demandes de fonds chez les Européens, doivent cesser sur l’ensemble du territoire de la zone autonome d’Oran. Il faudrait que la confiance règne dans nos quartiers, afin de gagner la bataille que nous allons livrer, pour le « referendum » et surtout amener les Européens à s’entendre avec nous, comme le prévoient les accords d’Evian, dans le cadre d’une coopération loyale et sincère ». Le 5 juillet, selon le général Katz, il sollicite l’intervention des troupes françaises pour l’aider à redresser une situation chaotique qui le dépasse.

            Après le 5 juillet, comme le souligne Jean Monneret, il a le grand mérite (que n’a pas le général Katz) de renoncer à incriminer l’OAS, pour dénoncer l’action criminelle d’un groupe de bandits dont les Européens d’Oran sont les principales victimes. Pourtant, son discours sonne faux sur un point capital : l’omission du fait que ces « bandits » - déjà visés implicitement par la déclaration du 4 juin citée plus haut - étaient en réalité l’une des principales branches de l’organisation ALN d’Oran, dirigée par Si Abdelhamid, et que sa dérive criminelle était bien connue, avant même le 19 mars, par l’organisation FLN-ALN de la wilaya V, selon les documents cités par Jean-Jacques Jordi. C’est un point capital qui a été mis en évidence, depuis 1980, par Karim Rouina, puis par Fouad Soufi et Saddek Benkada. Mais aussi l’omission du fait, établi notamment par la déposition de Kaday Chouaïl Chaïla, que l’organisation FLN d’Oran (comme celle d’Alger) avait été chargée de lutter contre l’OAS à partir du 17 avril 1962 par les enlèvements, que Jean Monneret appelle le « terrorisme silencieux ».

            Dès lors, l’impression prévaut que le capitaine Bakhti n’a pas tout dit, et à vrai dire il est certain que nous ne connaissons qu’une très petite partie de son action et de l’histoire de la zone autonome d’Oran. Dans ces conditions, il est logique et légitime que plusieurs auteurs, déjà cités, aient pu mettre en doute la véritable origine du massacre du 5 juillet, au point de mettre en cause une responsabilité cachée du colonel Boumédiène, représenté à Oran par le capitaine Bakhti. En effet, la méthode de recherche historique repose sur le principe latin « post hoc, ergo propter hoc » (« après cela, donc à cause de cela »). Ce principe impose de prendre en considération avant tout le harcèlement continu des quartiers musulmans d’Oran par l’OAS entre le 19 mars et le 28 juillet 1962, mais aussi le début du conflit ouvert entre le GPRA et l’EMG de l’ALN, puisque le premier avait fait du 5 juillet la fête de l’indépendance par ses appels à la radio du 4 au soir, et que le second lui a répondu par sa déclaration du 5. La question d’un éventuel rapport entre le déclenchement de ce conflit entre Algériens et l’événement du 5 juillet doit incontestablement être posée. Le problème est de lui apporter des réponses sûres, et pour cela d’éviter soigneusement la confusion des dates, qui risque d’entraîner la confusion inadmissible entre les causes et les conséquences.

            Jusqu’à présent, je n’ai pas trouvé de preuve suffisamment convaincante pour transformer cette hypothèse en une certitude, et les documents qui ont été produits comme preuves par Jean-François Paya ne m’ont pas convaincus. Notamment la proclamation de l’EMG datée du 5 juillet, qui dit tout le contraire de ce que celui-ci prétend lui faire dire. Il est vrai que Ben Bella et l’EMG étaient profondément hostiles aux accords d’Evian, et qu’ils avaient le projet de les détruire progressivement au fur et à mesure que l’Algérie deviendrait capable de le faire, mais à très court terme, leur intérêt immédiat était l’inverse, puisqu’il s’agissait de tenter de séparer le gouvernement français du GPRA en prenant la défense des Français d’Algérie menacés. Ce calcul exigeait que le massacre d’Oran apparût comme dû aux partisans du GPRA, et combattu par les forces armées de l’EMG qui auraient démontré leur capacité à rétablir l’ordre, et c’est bien l’impression que Bakhti a réussi à donner. Mais supposer qu’il ait tout manigancé en sous main depuis le premier coup de feu pour aboutir à ce résultat, ou qu’il ait été un « pompier pyromane », c’est lui prêter un machiavélisme qu’on ne peut pas lui attribuer sans y être obligé par des preuves absolument incontestables.

            La thèse de Jean-François Paya est encore plus hasardeuse quand il persiste à supposer que l’attitude passive des forces françaises le 5 juillet à Oran s’expliquerait par ce qu’il appelle un « deal » entre le gouvernement français et Ben Bella ou Boumédiène, le premier laissant les seconds rétablir l’ordre à Oran en échange d’une reconnaissance des accords d’Evian. Cette hypothèse audacieuse a été clairement démentie par les documents du Comité des affaires algériennes publiés par le général Faivre en 2000, et il n’en reste rien. Si un tel « deal » correspond à une réalité, ce serait à partir de fin novembre ou début décembre 1962, mais pas avant.

            En effet, le général de Gaulle avait, dans l’après midi du 5 juillet, donné des instructions très claires à l’ambassadeur Jeanneney lors de la réunion du Comité des affaires algériennes : la France reconnaissait comme gouvernement légitime de l’Algérie l’Exécutif provisoire chargé d’organiser au plus vite l’élection d’une Assemblée nationale constituante algérienne. La fusion de cet exécutif provisoire avec le GPRA – partenaire officiel de la France depuis les accords d’Evian - était néanmoins acceptable, mais pas la reconnaissance du « Bureau politique » de Ben Bella, qui n’était même pas mentionné. En effet, la France devait rester parfaitement neutre dans les luttes politiques entre Algériens. La défense de la sécurité des Français d’Algérie faisait néanmoins partie des tâches prioritaires du nouvel ambassadeur, mais elle n’avait pas inspiré la rédaction d’instructions claires et nettes aux forces armées, parce que le général de Gaulle craignait que « l’intervention d’initiative » entraînât les forces françaises trop loin. Il craignait surtout que la France se laisse enrôler comme alliée par l’une des coalitions algériennes contre l’autre, mais aussi, comme il le dit à l’ambassadeur Jeanneney, de reprendre la guerre d’Algérie contre les Algériens réconciliés, ce qui aurait donné une victoire posthume à l’OAS : deux craintes qui avaient de quoi freiner la réaction militaire française aux troubles d’Oran. On ne sait toujours pas avec une entière certitude si le général Katz avait demandé des ordres directement au général de Gaulle le 5 juillet – même si cela paraît vraisemblable - , ni quand et combien de fois il aurait pu lui parler, ni ce que celui-ci lui aurait répondu. Mais nous savons néanmoins, grâce au livre de Jean-Jacques-Jordi, que le 5 juillet rien n’aurait dû se passer, si le GPRA avait respecté la promesse de ne pas célébrer l’indépendance avant le 6, faite par Saad Dahlab au ministre Louis Joxe le 14 juin 1962 ; ce qui explique l’absence en Algérie le 5 juillet du Haut-Commissaire Christian Fouchet, parti le 4 vers la France, et celle de l’ambassadeur Jeanneney, qui ne devait rejoindre son poste que le 6. Cette erreur de jugement manifeste, signe d’une imprévoyance injustifiable, a privé la France d’un représentant qualifié en Algérie le jour même où sa présence aurait été le plus nécessaire.

            On doit signaler encore la lenteur avec laquelle le gouvernement français a pris peu à peu conscience de l’extrême gravité de ce qui s’était passé, mais aussi le fait que le travail minutieux de Jean-Marie Huille a permis, dès 1963, au secrétaire d’Etat Jean de Broglie d’être informé du bilan du 5 juillet aussi précisément que le sont, depuis 2011, les lecteurs du livre de Jean-Jacques Jordi. De ce fait, nous devons aussi constater que le massacre du 5 juillet 1962 à Oran a été probablement l’événement le plus sanglant de toute la guerre d’Algérie, et que l’escamotage complet de sa mémoire par les gouvernements français qui se sont succédés pendant près d’un demi-siècle représente l’exemple le plus parfait de censure mémorielle en France, très loin devant le 17 octobre 1961 qui est aujourd’hui infiniment plus connu (ou tout au moins plus souvent mentionné) que lui.

            Les réflexions me semblent beaucoup plus utiles que le développement exagéré de la querelle à laquelle nous assistons depuis le mois d’août dernier entre Jean Monneret et Jean-François Paya sur le site Études coloniales (http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2013/08/26/27903200.html#c58050694). Le premier est un historien particulièrement rigoureux, le deuxième un chercheur amateur aux intuitions stimulantes, mais leur débat ne peut aboutir aussi longtemps que des témoignages et documents nouveaux, venant d’Algérie, n’auront pas renouvelé profondément les connaissances que nous avons aujourd’hui. Au contraire, il me paraît urgent de demander au nouveau gouvernement français, nommé par le président François Hollande, quelle suite il entend donner au livre de Jean-Jacques Jordi, réalisé à la demande de l’ancien président de la mission interministérielle aux rapatriés Renaud Bachy grâce à de larges dérogations accordées par l’ancien Premier ministre François Fillion. Pourquoi la nouvelle majorité présidentielle lui accorde-t-elle si peu d’attention alors qu’elle consacre un tel déploiement mémoriel au 17 octobre 1961 ?

            D’autre part, il est important de remarquer qu’une partie non négligeable de nos connaissances actuelles provient des recherches de quelques historiens algériens. Il me paraît important de maintenir et de développer cette coopération nécessaire. Le problème est de savoir quel est le meilleur moyen d’y parvenir. Est-ce au moyen d’une pétition internationale comme celle qu’a lancée Jean-Pierre Lledo depuis le mois de juillet, qui dénonce un « crime contre l’humanité », en suggérant que « tant que toutes les archives françaises et algériennes ne seront pas ouvertes, on pourra supposer que des milliers d’innocents subirent ce triste sort », et que « quel que soit le nombre, l’ampleur du massacre, sa simultanéité dans tous les quartiers d’Oran à la fois, la mobilisation d’une immense logistique, laisse penser qu’il a été programmé, organisé, et coordonné à un très haut niveau, même si la participation à la curée de la foule hystérisée a pu faire croire à des événements ‘spontanés’ » ? Jean-Pierre Lledo a l’expérience de la censure en Algérie de son excellent film, Algérie, histoires à ne pas dire, sorti en 2008, qui s’est vu refuser l’autorisation de diffusion par la ministre de la culture à cause de son enquête sur des sujets tabous en Algérie tels que le 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois et le 5 juillet 1962 à Oran. L’enjeu de la nouvelle initiative qu’il a prise est également la liberté de l’information et de l’histoire en Algérie. D’accord avec lui sur ce but, je me demande si cette nouvelle initiative a des chances de succès, ou si elle ne risque pas plutôt de durcir davantage l’attitude officielle.

            Je suis néanmoins d’accord avec la conclusion du texte que j’ai reçu de Jean-Pierre Lledo le 15 octobre, dans lequel il explicite son point de vue sur ce massacre : « Ce qui est sûr, c’est que le 5 Juillet 62 pèse lourd, très lourd sur la conscience des Oranais, qu’ils aient été des témoins actifs ou passifs de ces événements. Quand je demandai s’il avait vu quelque chose à mon copain d’enfance Smaïn qui lui se trouvait à Oran le 5 juillet (à Oran, inutile de dire le mot ‘’massacre’’. Evoquer le ‘’5 Juillet 62’’ suffit...), voici quelle fut sa réponse : ‘’Tu sais Jean-Pierre, quand on se rassemble entre copains de l’époque, on se dit que ce qui nous arrive à présent (la terreur islamiste), c’est pour payer ce qu’on a fait le 5 Juillet... ».

Guy Pervillé.

 Retour additifs 5 juillet 1962

24 octobre 2013

REALISATIONS DE L'ENTREPRISE SALAS

A Sidi Bel Abbès

LA MAISON DE RETRAITE DES ANCIENS LÉGIONNAIRES

LA MAISON DE RETRAITE DES ANCIENS LÉGIONNAIRES

LE BEL HORIZON Avenue Edgard Quinet

LE BEL HORIZON Avenue Edgard Quinet

Le Lido Route d'Oran

LE LIDO - route d’Oran

LE TRIANON 12 étages AVENUE BIR-HAKEIM

LE TRIANON 12 étages AVENUE BIR-HAKEIM (récent)

NOTRE DAME DE FATIMA au MAMELON

NOTRE DAME DE FATIMA au MAMELON

VILLA PATERNELLE

VILLA PATERNELLE

Retour PIERRE SALAS

24 octobre 2013

BULLETIN D'HUMEUR N°60

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  du Dimanche 20 octobre 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Leonarda DIBRANI : elle a ridiculisé le nain de l’Elysée !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Dhimmi 1er est bien placé à la corde (qui va le pendre) pour recevoir la palme d’or du gaffeur national ! Rappel de quelques déclarations gratuites :

« j’ai entendu les revendications des Français qui souffrent…» (il ne souffre pas beaucoup, lui, en foulant les tapis de l’Elysée),

« il faut participer à l’effort national demandé…» (il ne paie pas l’ISF grâce à de fausses estimations de ses biens immobiliers, notamment sa villa de Mougins),

« je m’engage à inverser la courbe du chômage fin 2013 » (lui va continuer à se courber à table, sur les bons plats du Chef de cuisine de l’Elysée). J’en passe.

         Et la petite dernière, entendue par chance (nous pourrions être sourds) :

« si Leonarda veut revenir, elle le peut mais sans ses parents ». Enooorme !

         Leonarda, devenue la coqueluche des médias en mal d’audience a aussitôt répondu sans se dégonfler : « si je reviens c’est avec mes parents »…et vlan !

         Oui, je suis de droite mais j’admets que la loi qui permet de saisir un enfant d’une famille de sans-papiers, à l’école ou dans un bus, est honteuse.

         Mais il est bien plus honteux encore de constater que LES DEPUTES, grassement payés sur les deniers de la Nation, NE FONT RIEN POUR STOPPER DEFINITIVEMENT L’IMMIGRATION : ils sont complices !

         Cette famille, originaire du Kossovo et séjournant illégalement en France depuis des mois (rappelons-le), aurait dû être renvoyée au Kossovo, dès son illégalité avérée. La loi doit le permettre et dans un délai très court.

         Messieurs les représentants de la franc-maçonnerie à l’Assemblée Nationale : changez la loi ou prenez les immigrés sans-papiers chez vous !!!

         D’autant plus que la France et l’Europe offrent des millions d’euros au gouvernement du Kossovo, pour qu’il finance des structures d’hébergement afin de garder ses ressortissants. Question : dans quelles poches va cet argent ?

         Convenons, hélas, que les gauchistes au pouvoir préfèrent laisser entrer les immigrés illettrés et improductifs, qui coûtent des millions d’euros à la France (accueil, hébergement, couverture médicale, scolarisation des enfants, etc), augmentent le chômage, la dette, et fragilisent notre société.

         Dernière déclaration-provocation de l’écervelé del’Elysée, après son discours à l’ONU : « la France est prête à accueillir 500 Syriens ». Fort, non ?

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
23 octobre 2013

QUAND LE RIDICULE SUPPLANTE L'HONNEUR

             Avoir suspendu Anne Sophie LECLERE, candidate FN aux municipales à Rethel (Ardennes) est une erreur de jugement… et une énorme connerie ! L’objet du délit : La photo de TAUBIRA représentée en guenon. Celle-ci, a fait le tour de France. Et, depuis, il y a mieux : Celle de Hollande représentée à l’identique qui circule également à grande échelle sur le net. Dans ces deux cas, Anne Sophie n’est pas à l’origine de ces envois. Sa seule « faute » consiste à avoir, maladroitement, inséré la photo de Taubira dans sa page Facebook. Fallait-il pour autant la condamner de la sorte et hurler avec les loups ? A2 nous a présenté, le 17 octobre au soir, une candidate exemplaire, courageuse, volontaire, disponible en dépit de sa profession de commerçante et opiniâtre.

            Dès le lendemain, pour satisfaire au lobby médiatique, le FN, par la voix de (désormais) l’incontournable PHILIPPOT indiquait qu’il y eut -concernant cette candidate « erreur de casting » et que, conformément à la philosophie « action / réaction » du mouvement, elle serait traduite en commission de discipline et exclue… propos avalisés et c’est un comble! par Jean-marie LE PEN en personne, le 19 octobre sur FR3. Et la solidarité dans tout cela, que devient-elle ?

            A désirer jusqu’à l’obsession se créer une image de pureté absolue, les décisionnaires du FN versent dans un zèle excessif et ridicule qui appauvrit le mouvement plus qu’il ne l’enrichit. Et quand le gaulliste PHILIPPOT vitupère qu’il y a eu « erreur de casting », je me dis tout de même que s’il y a, effectivement eu, « erreur de casting », celle-ci ne pourrait provenir que de sa venue au FN, parti qui, à l’évidence, se situait, hier, aux antipodes de sa ferveur gaulliste. Les choses ont bien changé depuis...

            A vouloir trop composer désormais avec la « bien pensante », le FN aurait-il perdu son âme ?... Le vieil honneur qui vous lie au combat et aux valeurs passés de ce Parti est-il une chaîne dont il est loisible de couper les anneaux ? « La voix de la conscience et de l’honneur est bien faible quand les boyaux crient » disait Diderot. L’appel du Pouvoir justifierait-il à lui seul autant d’indignité ?

José CASTANO Ex candidat FN aux cantonales et aux législatives (9ème circonscription du 34)

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Lu pour vous sur http://paras.forumsactifs.net/t7866-une-petite-de-notre-ami-jose#76604

            Pour avoir connu au sein du FN34 la trahison, la délation et le lâchage de la hiérarchie, je suis à même de ressentir mieux que quiconque le sentiment de déception, d’amertume et de rancœur que doit éprouver Anne-Sophie LECLERE face à tant de lâcheté… Or, je suis tout, sauf un lâche et ne recule jamais devant l’adversité. Ce que l’on a infligé à Anne-Sophie pour « raison d’état » est ignoble et ne grandit pas ses auteurs.

            « Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr » écrivait Pascal. Voilà ! Pour avoir dit –maladroitement (j’en conviens)- tout haut ce que d’aucuns pensent tout bas, Anne-Sophie est désormais vouée aux vilenies, au mépris, au rejet et à l’exclusion dans l’indifférence générale de ses camarades militants.

Il y a une loi de la vie des civilisations et elle est immuable : Lorsque les peuples s’abandonnent, ils sont conquis par une force vitale extérieure, celle qui manque à leurs cœurs amollis et à leurs intelligences perverties. La démocratie meurt de la mort des lâches. Adhérents et sympathisants du FN, ne l’oubliez jamais !

José CASTANO

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques » (Jean Jaurès)

 

Ci-joint en PJ un questionnaire du CNC que vous voudrez bien retourner directement à :

cerclenationalcombattants@orange.fr

En vous remerciant.

Bien amicalement - José

Cercle National des Combattants

Cercle National des Combattants 38, rue des Entrepreneurs 75015 Paris – Tél. 01 40 59 07 66 

cerclenationalcombattants@orange.fr http://www.cncombattants.org

Paris, le 14 octobre 2013

Chers amis,

            Sur la lancée de la préparation d’une RÉACTION NATIONALE… PACIFIQUE… MAIS CONTINUE ET ARDENTE... je désirerais que vous me mettiez noir sur blanc les 10 ou 15 raisons qui, d’après vous, exigent que le peuple de France résiste à ceux qui tuent son âme.

Cette correspondance, que j’exploiterai avec une équipe amie restreinte, restera strictement anonyme mais servira à composer un programme RESTREINT, mais SIGNIFICATIF, des raisons de notre entrée définitive en résistance.

Donc… 10 à 15 raisons (mais de deux ou trois lignes seulement chacune) pour nous permettre de constituer un programme clair et précis de portée nationale afin d’expliquer aux Français pour qui ils doivent voter, c’est-à-dire les partis qui s’engageront à respecter et à appliquer ce programme de survie nationale.

Amitié para à tous.

Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants

P.S – Réponse attendue au CNC.

Retour libres propos citoyens

17 octobre 2013

TEMOIGNAGES 1939/1945

16 octobre 2013

TÉMOIGNAGE DE NICOLE GUIRAUD

SUR L’ATTENTAT DU MILK BAR A ALGER LE 30 Septembre 1956

Additif à la pétition internationale sur le massacre du 5 juillet 1962 à Oran de Nicole Guiraud Victime de l’attentat du Milk Bar á Alger le 30 sept 1956.

Adhérente du MPCT Membre du “collectif Oran - 5 juillet 1962”

Bonjour ami(e)s,

Veuillez trouver ici le texte sur l'attentat du Milk Bar à Alger du 30 sept 1956 ainsi qu'une courte présentation de la pétition  "Oran 5 juillet 1962",  qui devra être lu  lors de la conférence du 23 octobre. (Paris 23 octobre 2013 : Conférence " Résister au terrorisme, la leçon d’Albert Camus")

Vous pouvez bien sur diffuser/publier mon texte  si vous le jugez utile. Sa lecture prendra 7 à 8 mn,  c'est le temps qui m'est imparti à la conférence.  Je ne peux pas disposer de plus, hélas.

Bonne continuation à tous.

Amitiés,

Nicole G


            Le dimanche 30 septembre 1956 était une belle journée de fin d’été, et la veille de la rentrée scolaire. Je venais d’avoir 10 ans. Je demandais á mes parents de sortir avec moi faire un tour. Ma mère et ma sœur étant occupées, je sortis seule avec mon père.

            Nous venions de longer le boulevard du Front de Mer pour admirer les bateaux ancrés dans la rade d’Alger. Les rues du centre-ville grouillaient de promeneurs, de familles rentrant de la plage et s’installant paisiblement aux terrasses des cafés. Dans la rue d’Isly, mon père me demanda si j’avais envie d’une glace. J’attendais sa question et acquiesçais avec enthousiasme. Les meilleures glaces, c’était celles du Milk Bar, un glacier réputé d’Alger.

            Là aussi il y avait beaucoup de monde, surtout des familles avec leurs enfants. Impossible de trouver une table libre. Mon père commanda donc pour moi un cornet, afin de le déguster sur le chemin du retour. Je me souviens encore que nous nous trouvions près du comptoir, et j’avais la glace á la main. Nous nous apprêtions á sortir lorsque l’explosion eut lieu.Il était 18h 35.

           Ce fut un bruit assourdissant, avec un brouillard de fumée et de poussière jaunâtre si épais qu’il m’aveuglait, des objets fracassés volant de tous côtés et surtout un souffle si puissant qu’il me souleva et me projeta hors du local. Partout autour de moi, le chaos et une panique indescriptible. Je me retrouvais allongée sur le trottoir, au milieu d’une foule hurlante et affolée qui s’enfuyait en me piétinant sans me voir. J’essayais de me relever en appelant “papa, papa..!” car je ne savais plus où était mon père. Le nuage de fumée opaque m’empêchait de discerner ce qui se passait autour de moi, les cris et les hurlements couvraient ma voix. C’est alors que je remarquais que ma robe était imbibée de sang. La détonation m’avait rendue sourde mais je continuais á appeler mon père, qui arriva enfin, lui aussi me cherchant partout parmi les blessés gisant au sol au milieu des gravats.

           Il me souleva tout en appelant des secours.. Des gens commençaient á arriver, puis deux soldats du contingent m’enlevèrent des bras de mon père qui lui-même atteint á la jambe ne pouvait plus se tenir debout, et ils me firent un garrot car je me vidais de mon sang. Les militaires firent stopper une voiture et nous accompagnèrent au service des urgences de l’hôpital Mustapha.

           Je n’ai qu’un souvenir confus de ce trajet car je n’étais qu’á demi consciente et ne revenait à moi que pendant de courts instants, lorsqu’un accompagnateur devait desserrer le garrot. Je voyais bien que mon bras gauche complètement sectionné ne “répondait’’ plus, ne m’appartenait déjà plus. Je jouais avec les doigts de ma main inerte comme avec ceux d’une poupée. Je ne ressentais pas de douleur. Encore sous le choc, j’étais trop “sonnée” pour ça. Mais je savais que j’allais mourir bientôt. Et je comprenais que je venais de vivre une de ces explosions á la bombe dont parlaient les adultes, lors de précédents attentats.

           Lorsque la voiture arriva enfin dans la cour de l’hôpital où affluaient des ambulances improvisées, les brancardiers me déposèrent sur une civière, ainsi que mon père dont la jambe ruisselait de sang. Je me souviens très bien de cette autre scène terrifiante qui nous attendait à l’intérieur. J’avais eu le temps de voir comme dans un cauchemar les couloirs remplis de corps ensanglantés, blessés et morts allongés sur des civières ou á même le sol, les murs et le carrelage maculés de sang.

           Il y avait du sang partout. Les blessés criaient, gémissaient, appelaient à l’aide. Je me sentais faiblir de plus en plus. On nous a d’abord installés sur des chaises le long des murs d’une salle bondée de blessés. Car il y avait eu au même moment deux autres attentats très meurtriers dans d’autres points de la ville, et les blessés affluaient de toutes parts. Les infirmières et les médecins présents étaient débordés. L’un d’eux passa parmi nous et nous fit une piqûre “pour soutenir le cœur”. Blottie contre mon père, je m’évanouissais, je reprenais conscience, et m’évanouissais á nouveau… L’attente était insoutenable, l’angoisse terrible, surtout pour mon père qui avait gardé sa lucidité.

           Enfin, mon tour arriva de passer en salle d’opération. Je dus rester plusieurs semaines á l’hôpital au côté de mon père atteint de surdité définitive causée par la déflagration, et dont la blessure á la jambe présentait une gangrène. Je dus subir plusieurs interventions consécutives à mon jeune âge : problèmes de croissance et blessure à la taille du à un éclat de bombe qui m‘aurait coupée en 2 si mon bras n‘avait servi “d‘amortisseur“, et qui représentèrent pour moi une épreuve terrible, autant sur le plan physique que psychique.

           Puis ce fut la longue phase de rééducation (sans aucun autre soutien que celui de mes proches car les cellules de crise psychologique n‘existaient pas encore en ces débuts de terrorisme urbain) et le lent et douloureux apprentissage de ma vie d’infirme où je dus me familiariser avec mon nouveau corps, et surtout apprendre á “gérer”, á 10 ans à peine, une expérience qui m’avait confronté brutalement á la noirceur absolue du monde des adultes.Les Objectifs Militaires du FLN

Les objectifs du FLN

           Quelques années plus tard, au bout d’une guerre fratricide qui causa tant de morts et des souffrances inouïes dans tous les camps, l’Algérie obtint son indépendance, célébrée le 5 juillet 1962.

           Ce jour-là à Oran, en fin de matinée, alors que l’Armée française demeurait inactive sur ordre, commencèrent des massacres dans toute la ville á l’encontre de civils européens (plusieurs centaines de morts et disparus) et musulmans (bilan inconnu). Ils furent le fait d’éléments armés algériens et de civils. Lynchages, exécutions sommaires, actes de torture, enlèvements - pendant 6 heures. A 17 h seulement des gendarmes mobiles interviendront et rétabliront le calme. Ce massacre a toujours été occulté et nié. De 1962 à ce jour : SILENCE.

 

 

************

Comment survivre á de tels traumatismes ?

- En ce qui me concerne, ce fut grâce á un long soutien psychologique et aussi á la création artistique associée á mon engagement humanitaire que j’y parvins, petit á petit…

- Pour les familles des disparus du 5 juillet 1962 á Oran, ce ne sera que grâce á une reconnaissance officielle de cette tragédie, égale en horreur a celle d’Oradour-sur-Glane.

Par compassion pour les familles, par esprit de justice, une pétition internationale vient d’être élaborée par le « Collectif pour la vérité sur le massacre du 5 juillet 1962 á Oran », dont je fais partie.

Le texte intégral de la pétition traduit en 11 langues ainsi que la liste des sites où la signer, sont mis ici á la disposition du public intéressé.

Soyons certains qu’Albert Camus aurait, lui aussi, soutenu le combat de ces familles et de ces victimes.

"Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente" Albert Camus

Nicole Guiraud

Victime de l’attentat du Milk Bar á Alger, 1956

Adhérente du MPCT

Membre du “collectif Oran - 5 juillet 1962”

Artiste plasticienne

Retour à la pétition internationale 2013

15 octobre 2013

BULLETIN D'HUMEUR N° 59

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 14 octobre 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Cantonale partielle à Brignoles 

Laurent LOPEZ (FN) a vaincu le front dit républicain !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         « Oyez, oyez braves gens….le damoiseau Laurent LOPEZ a terrassé le front dit républicain » ! C’est ainsi qu’un tournoi électoral fait tout basculer.

         Avouez que découvrir les visages de certains démocrates, après ce scrutin a été un grand moment de plaisir !

         Le suffrage d’hier a parlé, les voix sont réparties comme suit :

- Laurent LOPEZ (FN) : 53,91 % (5031 voix),

- Catherine DELZERS (UMP) : 46,09 % (4301 voix).

         Oui le miracle s’est produit : la planche est savonnée, l’UMPS est devenue une ruche dévastée, une galaxie vide, bref un vrai « trou noir » !

         Vous et moi pensons que le vote est :

- le point culminant de la vie démocratique voulue et partagée par tous,

- un droit bien réel d’exprimer son choix politique, sans crainte,  

- la libre expression de la volonté du peuple souverain, etc.

         Eh bien non : pour certains démocrates la démocratie n’existe que lorsqu’elle élimine les candidats du FN. C’est la démocratie à la française !

         Rappel du vocabulaire si poétique de quelques démocrates :

- J-M. AYRAULT : « c’est la faute de l’UMP… », très original !

- J-F. COPE : « c’est la faute au PS… », bien mieux que le précédent !

- D. ASSOULINE, qui interpelle sans vergogne Marion MARECHAL-LE PEN, en osant lui balancer : « (…) le FN est le parti du national-socialisme (sic) des années 1930 (…), Marine va danser à Vienne avec ceux qui veulent exterminer les Juifs (sic), etc », en retard seulement de 83 ans !

- une électrice (PC), au soir du vote : « écoutez-les chanter, on dirait que la Marseillaise leur appartient (sic), ce sont des fascistes (sic)… », bien mémère !

         Ami(e)s de l’union des électeurs de droite, ne soyons pas dupes : cela s’est produit une fois et cela se reproduira dans les prochains mois !

         Il faut continuer à changer les têtes des Elu(e)s à la direction des Mairies, des Conseils Généraux et Régionaux, et à l’Assemblée Nationale !

         Soyons motivés pour les prochaines élections. L’enjeu est clair : sauver la France du déclin très alarmant provoqué par une gauche sans foi ni loi !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

14 octobre 2013

BULLETIN D'HUMEUR N°58

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 11 octobre 2013.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Laurent FABIUS : Votre hommage à GIAP est une insulte à l’armée française !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

FABIUS a osé faire l’éloge du général vietnamien Vo Nguyen GIAP, né le 25aout 1911 à An Xa, province de Quang Binh, (ex-Indochine française, actuel Vietnam) et décédé le 4 octobre 2013 à Hanoï, à 102 ans.

         Les termes font blêmir : « j’ai appris avec émotion le décès du général GIAP (…), aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle qu’il a joué dans l’indépendance de son pays (…), je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien ». Laurent FABIUS, chef de la diplomatie française, 5 octobre 2013.

         Et voilà, une fois de plus, démontrée la lâcheté de celui qui restera le « ministre du sang contaminé », et qui se trouve être Ministre des Affaires Etrangères d’un nain qu’un peuple politiquement émasculé a élu Président !

         Le parcours de GIAP, ce militant communiste devenu militaire fut entièrement consacré à lutter contre la France : dès 14 ans, il milite contre la présence française en Indochine, à 26 ans (1937), il devient professeur d’histoire à Hanoï et adhère au PC (parti communiste). Puis il séjourne en Chine, où il crée le Viêt-Minh et fonde l’APV (armée populaire vietnamienne), à la demande d’Hô-Chi-Minh, futur Président de la République démocratique du Vietnam.

         GIAP rencontrera plusieurs fois le général Raoul SALAN, alors commandant en chef en Indochine (janvier 1952 / mai 1953), mais devient célèbre comme vainqueur de la bataille de Diên-Biên-Phu (13 mars au 13 mai 1954), perdue d’avance (!) à cause de la fameuse cuvette où se trouvait installé le camp militaire français, prisonnier d’une véritable nasse géographique.

         Il faut avoir conscience que près de 10.000 soldats français, prisonniers des camps de la mort de GIAP, en Indochine, y ont perdu la vie dans des souffrances infligées avec barbarie et sadisme, dans un contexte de véritable extermination humaine programmée, au nom du communisme.

         Laurent FABIUS, cet hommage insolent me fait vomir, car il signevotre soumission au communisme international, et constitue une insulte à la mémoire de 10.000 soldats français morts dans les camps de GIAP.

         Le général Marcel BIGEARD vivant vous aurait….bien botté le cul ! 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité