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27 janvier 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 68

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 17 janvier 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Ariel SHARON : mort d’un « lion » !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Ses parents, Samuel et Vera SCHEINERMAN, immigrés venus d’Europe de l’Est, arrivent en 1920 en Palestine, sous mandat britannique. Ils s’installent en 1922 dans une communauté agricole coopérative (un moshav) d’une vallée de Galilée, dont leur fils Ariel, des années plus tard, prendra le nom de SHARON.

         Ariel naît le 28 février 1928, à Kfar Malal. Très jeune il travaille la terre et s’occupe des animaux du village, avec ses parents et sa sœur aînée. A 13 ans il participe à la surveillance de son village. A 14 ans il s’engage dans la Haganah, mouvement paramilitaire des Juifs favorables à un état indépendant.

         A la création de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948, les membres de la Haganah deviennent les premiers soldats de Tsahal, l’armée israélienne.

         A 25 ans et déjà célèbre, Ariel SHARON gagne, au long des guerres répétitives (de 1948-49, de Suez, des Six Jours, de Yom Kippour) toujours déclenchées par les pays arabes voisins, le surnom d’ « Arik » (le lion).

         Son fait d’arme le plus notoire se produit pendant la guerre du Kippour en 1973 : à la tête de sa division de chars, il participe à l’encerclement de la 3e armée égyptienne dans le Sinaï et va au-delà du Canal de Suez, contre l’avis de sa hiérarchie militaire. Voilà comment on devient un « lion » ! 

         On peut dire que cet homme exceptionnel a eu trois vies :

- la première, celle d’un jeune paysan à la disposition de sa communauté,

- la seconde, celle d’un résistant qui a fini commandant de l’armée de terre,

- la troisième, celle d’un chef de parti (co-fondateur du Likoud, parti sioniste de

   droite, puis fondateur de Kadima, parti de centre-droit), puis d’homme d’Etat,

   nommé à plusieurs postes ministériels, puis Premier Ministre (2001 / 2006).

         Les deux premières vies rappellent celles des pionniers de « l’Algérie Française, construite avec le glaive et la charrue » !

         A ceux qui pensent qu’il fut responsable du massacre des civils palestiniens des camps de Sabra et Chatila, en 1980 au Liban,  je suggère d’orienter leurs recherches sur les Phalanges chrétiennes libanaises, qui vengèrent ainsi l’assassinat du Président libanais Bechir GEMAYEL.       

         Ariel SHARON est mort le 11 janvier 2014, à Ramat Gan, en Israël, âgé de 85 ans, après 8 ans passés dans le coma, suite à une grave attaque cérébrale.

         Adieu « Arik », Israël vous doit beaucoup….reposez en paix !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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