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29 octobre 2014

1er NOVEMBRE 1954 LA TOUSSAINT ROUGE

            Au début des années cinquante, la France considère l’Algérie, département français depuis 1848, comme faisant partie intégrante de son territoire. Pourtant la population musulmane a de plus en plus de mal à supporter l’inégalité de la société algérienne, dans laquelle elle se retrouve sous-représentée politiquement et opprimés par un système économique qui ne profite qu’aux colons.

            Des nationalistes, regroupés dans le Front National de Libération (FNL), passent à l’offensive à l’automne 1954. Au cours de la « Toussaint Rouge », dans la nuit 31 octobre au 1er novembre, plusieurs attentats sont perpétrés dans une trentaine de points du pays. Ces attentats marquent le début de ce que les autorités françaises et les médias appellent alors les « évènements » d’Algérie. C’est en fait la guerre d’Algérie qui commence.

            La Toussaint rouge est le nom donné en France, en référence à la guerre d'Algérie, à la journée du 1er novembre 1954, durant laquelle le Front de libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d'attentats en plusieurs endroits du territoire algérien. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début la guerre d'Algérie (1954-1962) et elle est devenue une fête nationale en Algérie .

            La formule se réfère à la Toussaint (littéralement : fête de tous les saints), dont la date est le 1er novembre, à laquelle une signification funèbre est souvent attribuée par confusion avec le Jour des morts (2 novembre).

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En définitive, les attentats de la «Toussaint rouge» ont très peu de retentissement dans l'opinion française et la presse métropolitaine en fait à peine écho. Ils n'en marquent pas moins le début de la guerre d'Algérie, huit années de tourments qui ont marqué durablement les esprits et les coeurs des deux côtés de la Méditerranée.

Monnerot

Ils ont tué Guy Monnerot et Hadj Saddok !

            Le 1er novembre 1954, vers 9 heures du matin, le car Citroën qui assure la liaison Biskra-Arris-Batna arrive à hauteur des gorges de Thigamène, dans la région de M’Chouchène (Aurès). A bord, des paysans, le caïd de M’Chouchène, Hadj Saddok dans son burnous rouge et un couple de tout jeunes mariés métropolitains, Guy et Jeanine Monnerot. Il a 23 ans. Elle en a 21. Ils rejoignent l’école primaire de Tiffenel (arrondissement de Batna), à 160 km au sud de Constantine, où ils ont été nommés.

Toussaint rouge

            La veille, le couple a séjourné à Arris, chez un autre couple d’instituteurs, les Cadène. A hauteur de la borne qui indique : « N 31. Arris : 18 km. Batna : 79 km », un barrage. Il est 10 heures. Des hommes armés se réclamant du FLN (créé le 23 octobre 1954) ordonnent à tous les passagers de descendre. « Je suis capitaine de l’armée française », leur dit Hadj Saddok. « Nous sommes instituteurs », disent les Monnerot. C’est, ainsi résumé, les raisons pour lesquelles ils vont mourir (1). Ils symbolisent l’Algérie française. Ils sont la France.

            Une première rafale. Hadj Saddok s’écroule. Une seconde rafale. Guy Monnerot est frappé à mort, Jeanine est touchée à la cuisse. Les terroristes commandent au car de repartir. Avec à bord le corps de Hadj Saddok. Les Monnerot gisent au bord du ravin. Avant de s’enfuir, un fellagha tente d’achever la jeune femme. La balle va se ficher à quelques centimètres de sa nuque.

            Jeanine Monnerot sera secourue vers midi. A Arris, un jeune infirmier para, qui a interrompu ses études pour servir en Algérie, lui donne les premiers soins avant de l’évacuer par hélicoptère vers Batna. Elle a 21 ans. Elle est veuve. Elle ne se remettra jamais de ce drame. Elle est morte, à l’âge de 61 ans, le 11 novembre 1994 – autre date anniversaire – à Ollioules dans le Var.

            Hadj Saddok était un héros. En 1945, sous-officier de l’armée française, il sert dans une unité de tirailleurs stationnée en Tunisie, à proximité des Aurès-Nemencha. Quand, le 8 mai 1945, éclate l’insurrection à Sétif et dans ses environs, Saddok, qui est un Chaouïa, persuade la population chaouïa de ne pas se commettre avec les émeutiers. Avec succès.

            Il ne fait donc aucun doute que c’est ès qualité, comme les deux instituteurs, qu’il a été visé. Les tueurs FLN avaient reçu l’ordre de Mostefa ben Boulaïd, représentant du CRUA (Comité révolutionnaire pour l’unité d’action, devenu FLN une semaine plus tôt) d’abattre cet homme qui, avant d’être abattu – on le sait par le témoignage de Jeanine Monnerot – avait fait un rempart de son corps aux deux jeunes gens (2).

            Il est sanguinairement révélateur que le gouvernement FLN d’après l’indépendance ait élevé une stèle à la gloire des tueurs et de leur chef, Chihani Bachir, sur les lieux mêmes du massacre. La stèle, non matérialisée, que nous avons, nous, dans le cœur, c’est la mémoire de Hadj Saddok tué d’une rafale de Sten. Tué parce que, comme une majorité de Français musulmans par la suite, il se serait dressé face aux mots d’ordre lancés – déjà – par les radios arabo-islamistes de l’époque : « Tuez-les tous ! Notre civilisation, c’est le Coran, pas celle de ces chiens de roumis ! »

            « Chiens de roumis »… C’est, à la nuance près : « Chiens de chrétiens », ce que disent les islamo-terroristes aujourd’hui. Les métropolitains, qui ont applaudi naguère au bradage de l’Algérie française, commencent à le vérifier in situ.

(1) Le même jour, un garde-champêtre kabyle, un fermier de Mostaganem, un lieutenant et un spahi musulman à Kenchela seront tués.

(2) « Laissez ces jeunes gens tranquilles, ils sont venus de France pour instruire nos gosses. »

ALAIN SANDERS

Article extrait de "Présent" n° 8219 du Mardi 28 octobre 2014

Mémoire ..................... ne nous abandonne pas (Régis guillem octobre 2014)

Lepopulaire-fr

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29 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 118

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 23 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Le parlement canadien attaqué par un islamiste !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

 

         Manifestement le monde entier n’a pas compris qu’il est menacé par les ayatollahs d’une doctrine archaïque déguisée en religion : l’Islam !

         Ce nouveau péril augmente chaque jour en intensité, au fur et à mesure  que l’immigration en provenance des pays arabes progresse, particulièrement en France et en Europe mais aussi dans le monde.

         Les pays civilisés accueillent ces musulmans à bras ouverts, et aujourd’hui, non contents de nous envahir, ils tentent par des assassinats qui se multiplient de semer la terreur parmi les populations occidentales.

         Le nouveau choc s’est produit mercredi 22 octobre à Ottawa, au Canada. Le dénommé Michael ZEHAF-BIBEAU, né à Montréal en 1982 (32 ans), d’un père libyen, Boulgasem ZEHAF et d’une mère québécoise, Susan BIBEAU (encore une qui ne savait pas qui elle épousait…), a pris un fusil de chasse à double canon, s’est rendu au parlement canadien, a froidement abattu un militaire, le caporalNathan CIRILLO, en faction devant le monument aux morts, avant d’y pénétrer pour tuer des parlementaires.

         Sans doute voulait-il les convaincre qu’il pratiquait une religion de paix !

         Ce tireur fou d’Allah, finalement abattu par le sergent d’armes Kevin VICKERS, était connu des services de Police pour un problème de drogue au Québec, et un séjour en Libye pour combattre contre Mouhammar KHADAFI.

         L’individu faisait partie d’une liste récente de personnes risquant de partir guerroyer en Syrie. Ne pouvant y partir il a fait son jihad sur place !

         Retenons la lucide déclaration de Chris ALEXANDER, Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration : « c’est une attaque contre notre système de gouvernement, nos valeurs, notre démocratie ».      A entendre et à répéter !

         Je ne terminerai pas ce Phare sans une pensée très émue pour un combattant de la Résistance Française en Algérie qui vient de nous quitter : Joseph (Jo) RIZZA, ancien membre des commandos Delta d’Alger, est décédé le 18 octobre 2014 à Nice, à l’âge de 87 ans. Adieu patriote !

         Lire la remarquable biographie rédigée par Michel DELENCLOS, Historien, sur le site « Le coin du popodoran », en cliquant sur le lien suivant :

http://popodoran.canalblog.com/archives/2014/10/21/30810676.html.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

28 octobre 2014

JEANNE D'ARC

Retour sur le parcours hors du commun de cette statue emblématique du centre-ville de Caen.

JA2 paya

photo "JF PAYA CAEN"

            Dorée, fière sur son cheval, l’étendard à la main, et surélevée sur son piédestal de granit, la statue de Jeanne d’Arc domine la place de la Résistance à Caen. Comme si cela avait toujours était le cas. Pourtant, un jour de mai 1931, elle illuminait déjà et pour la première fois une autre place, bien loin de Caen.

            Fondue par Joseph Ebstein, elle fut l’un des points d’orgue des commémorations du centenaire de l’occupation française en Algérie. Elle se figea alors sur le parvis de la cathédrale d’Oran. Elle eut même le privilège d’inspirer Albert Camus. Dans La Peste, le Prix Nobel de littérature 1957 écrit ainsi : “Rambert se rendit sous le porche de la cathédrale, cinq minutes avant huit heures. Le soleil, derrière les maisons de l’Est, réchauffait seulement le casque de la Jeanne d’Arc entièrement dorée qui garnit la place.”

            L’expérience algérienne de la statut s’arrêta en même temps que la présence française. Pendant l’exode, elle fut rapatriée dans l’Hexagone avant d’être offerte par l’Etat à la Ville de Caen. Le 10 mai 1964, le maire Jean-Marie Louvel l’inaugurait sur la place de la Résistance. Quatre ans plus tard, l’épée originale fut volée. Celle qui la remplaça le fut à nouveau en 2001.

Retour enquètes Jean-François Paya

27 octobre 2014

JOYEUSE UNION DON BOSCO NÎMES OCTOBRE 2014

OCTOBRE 1

C'était  le  dimanche  6 octobre que  se déroulait à Nimes le grand rassemblement  des Salésiens - Don Bosco des patronages d'Oran auxquels s'étaient joints nombre de leur amis, JUDB - AOBR - internautes de FAMILIA plus de 1000 personnes réunies dans l'enceinte  du sanctuaire de Santa-Cruz.

Suivant la tradition , quelques groupes arrivés la veille ont passé d'agréables moments dans leurs traditionnels hôtels, une mise en  conditions pour préparer les rencontres du lendemain .Parmi eux , l'AEEMO à Nimes  et les internautes de La Familia , à Marguerittes  sans oublier les regroupements familiaux de circonstance....je pense entre autre  aux RUIZ et compagnie....!!

Des échos reçus, ces festivités , toutes amicales se terminèrent fort tard.. 

Dimanche matin à partir de 7 heures  arrivée des " pèlerins" voitures et cars qui se succèdent...moins nombreux qu'à l'Ascension mais l'ensemble bien plus convivial....vu le nombre d'embrassades matinales...tous les présents ou presque se connaissent.

Après la fervente Messe  du matin, très suivie par nos amis c'est l'heure de la traditionnelle  course au tables et aux chaises ...... suivent les apéros.... et de la mise à disposition des cabacettes !

Chacun a trouvé une place.....le soleil brille.

Dand l'après-midi, nouvelle séquence religieuse avec le Salut au Saint Sacrement, précédé d'une procession avec prières et chants.....halte devant le monument consacré à Don Bosco.

C'est toujours avec ferveur que nous voyons s'élever  le Saint Sacrement qui brillait de milles feux sous un soleil éclatant....

Le Père Quilicci n'a pas manqué de souligner la gêne que le brouhaha du fond de la classe....apportait aux cérémonie.

La chorale présente nous offrit , pour terminer , un véritable  récital......tous nos chants traditionnels , connus et d'autres oubliés ont bercé cette fin de cérémonie , très réussie de l'avis de tous

Merci au Père Quilici, Henri Mongrenier (qui n'a que 90 ans, le journaliste de service de La Provence José Buéno  lui en ayant donné un peu plus....!!), Scotto, Ségura....et bien d'autres ....je ne peux tous les citer , mais n'oublions pas  également  tous les responsables et intervenants  du Sanctuaire!

José Bueno

 

OCTOBRE 1-1

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Retour à tous les pèlerinages.

24 octobre 2014

BARRAGE OUED SARNO

Le barrage du Sarno est construit entre 1947 et 1954 sur l'Oued du même. nom, affluant de la Mekerra au nord de Sidi-Bel-Abbès

A sa mise en eau en 1954 il disposait d’une capacité théorique de départ de l’ordre de 22 millions de m/cubes.

 

Retour à la liste de barrages

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24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 117

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 17 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

La chasse au « ZEMMOUR » est ouverte !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Sur l’invitation de Robert MENARD, nouveau Maire DVD de Béziers, qui ouvre un cycle de conférences intitulé « Béziers libère la parole » (très bonne initiative), le journaliste Eric ZEMMOUR est venu à Béziers, jeudi 16 octobre, où il a présenté (et dédicacé) son dernier ouvrage titré « Le suicide français » (Ed. Albin Michel), lors d’une conférence mémorable.

         Ecrire que ce journaliste, devenu essayiste politique, n’a pas froid aux yeux est un euphémisme : dans cette détestable époque dominée par la pensée unique entretenue par les apparatchiks de l’information officielle, ZEMMOUR est politiquement très incorrect donc….très intéressant !

         Il évoque des faits politiques et sociétaux de notre histoire contemporaine, avec une grande justesse et un brio certain. De ce fait, il dérange la caste bien-pensante des journaleux à la botte de la gauche qui reprennent en cœur le refrain de Guy BEART : le ZEMMOUR a dit la vérité il faudra l’exécuter !

         Et pour écouter ce « provocateur », ainsi qualifié la veille de sa conférence par le journal Midi-Libre (NB : n’hésitez pas à vous désabonner de ce torchon rouge, empruntez-le si vous tenez à le lire), 1.200 personnes sont venues l’écouter, dans une salle déjà pleine, deux heures avant qu’il parle.

         Certains thèmes contemporaine ont été évoqués avec plus ou moins de bonheur, mais avec une grande lucidité : PETAIN prisonnier du pouvoir nazi, l’ère gaulliste (hélas, ZEMMOUR est fasciné par la grande Zorah), puis 1968 avec sa révolution ratée mais qui a conquis les esprits (faibles) et sapé les bases de notre société entrée dans une sorte d’autodestruction (que la gauche a rendu massive), l’ère miterrandienne avec ses associations gauchistes à vocation anti-étatique (mais avec pignon sur rue), la dévalorisation de certains médias, l’Europe imposée aux Français alors qu’elle fut rejetée par référendum (magnifique respect de la démocratie), la perte évidente du sens de l’engagement et d’une forme d’héroïsme (grands-pères et pères ne sortez pas de vos tombes), la féminisation excessive des mœurs, la soumission à une forme dangereuse de pensée unique devenue pensée dominante, dont les effets déstabilisent chaque jour un peu plus notre société fragilisée au plus haut point de la cote d’alerte.  

         Un provocateur comme ça.…j’en redemande !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 116

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 13 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

L’assassinat par décapitation des moines français à Tibharine, en 1996, en Algérie !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         La presse reparle de la triste affaire de l’assassinat par décapitation des sept moines du monastère de Tibharine (près de Médéa, nord-ouest de l’Algérie) en 1996.

         Autrefois abbaye de Notre-Dame de l’Atlas, ce monastère est situé près du village de Lodi, fondé par les colons français en 1848.

         Sa fondation en pleine région montagneuse par des moines cisterciens-trappistes date du 7 mars 1938, dans le domaine agricole de Tib-Harine (qui signifie jardins en berbère), devenu Thibhirine après 1962.

         Puis, en 1962, la France abandonna l’Algérie, occasionnant l’exil d’un million de personnes et le génocide de plus de 100.000 Harkis livrés par le traitre de Colombey aux égorgeurs du FLN. Ces derniers étaient bel et bien des jihadistes, non reconnus comme tels, à l’époque, par nos historiens politiquement corrects. Les moines, restés sur place, devinrent une cible.

         Leur enlèvement eut lieu dans la nuit du 26 au 27 mars 1996. Un mois plus tard, le GIA (Groupe Islamiste Armé) le revendiqua, dans un communiqué signé Djamel ZITOUNI, commanditaire des attentats de 1995 en France, qui demandait un échange avec un autre responsable du GIA.

         Et nous y voilà de nouveau : encore le jihad contre la France !

         Un second communiqué du 21 mai confirma leur exécution, et seules leurs têtes furent retrouvées neuf jours après, au bord d’une route de montagne.

         Les juges Marc TREVIDIC et Nathalie POUX, avec des experts, vont se rendre en Algérie pour enquêter et examiner les têtes exhumées des moines, au sujet desquels rien n’a été établi clairement, d’après l’avocat des familles, Patrick BAUDOUIN : exécution menée par le GIA, bavure de l’armée algérienne, crime des services secrets algériens….qui saura et quand ?

         L’Algérie, dans cette affaire, offense encore un peu plus la France !

         Paix aux âmes des moines français Christian de CHERGE, Luc DOCHIER, Paul FAVRE-MIVILLE, Michel FLEURY, Christophe LEBRETON, Bruno LEMARCHAND et Célestin RINGEARD, décapités au nom de l’Islam.

 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

24 octobre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 115

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 6 octobre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Après le virus nazi, le virus islamiste attaque le monde !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

 

         A cause de sa faiblesse politique et militaire, toute la grande Europe, de Paris à Moscou, a vu entre 1939 et 1945, sa population décimée par la peste noire : le nazisme.

         La guerre de cette époque était caractérisée par un processus bien établi : déclaration justifiée ou non, envoi de de soldats et de matériels, retrouvailles sur des champs de bataille, après quoi la grande faucheuse faisait son œuvre funeste, de manière organisée, méthodique.

         De nos jours, cette fois à cause d’un niveau de lâcheté jamais atteint par les principales nations occidentales, minées par la perte totale et rapide (en quelques dizaines d’années), des valeurs qu’elles avaient mis des siècles à acquérir, c’est la planète qui voit sa population attaquée et menacée d’extermination, doucement mais sûrement, par la peste verte : l’islamisme.

         Oui, les fous d’Allah, isolés ou regroupés, clament depuis des annéesqu’ils massacrent les populations non musulmanes au nom de l’Islam !

         Chacun peut constater qu’ils n’avancent pas en criant nous sommes des extrémistes, ils avancent en criant qu’ils vont nous tuer au nom de l’Islam !

         Et les nations encore civilisées (pour combien de temps ?), dans une recherche démente d’un vocabulaire capable de changer le sens de cette réalité, les traitent de « terroristes » au lieu de « combattants de l’Islam »,  flattant ainsi leur humanisme d’un autre âge. Nous avons encore besoin de pétrole (…).

         Cette nouvelle forme de guerre, commencée à la suite des « guerres d’indépendances », menées contre les anciens colonisateurs, aujourd’hui sur le point  d’être colonisés sur le sol de leurs patries respectives, n’a plus rien à voir avec la forme traditionnelle : les combattant(e)s de l’Islam portent desvêtements civils, sous lesquels sont attachées des ceintures bourrées d’explosif, ou alors sortent un couteau et tranchent la gorge d’un dhimmi (incroyant, non musulman) qui passe par là…mais au nom de l’Islam tout de même ! C’est effroyable.

         Si les nations encore civilisées ne réagissent pas plus vite et plus radialement, elles perdront cette guerre de religion, victimes de la tyrannie intellectuelle des philosophes socialo-communistes et de la décadence de leurs politiciens devenus pacifistes depuis le festival hippie de Woodstock (1969) !

 

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

21 octobre 2014

«JO» RIZZA

Joseph RIZZA est décédé le Samedi 18 Octobre 2014, à l'âge de 87 ans.

La cérémonie religieuse et l’homélie se déroulement à Nice, le 25 octobre prochain, en l’église Notre-Dame de Lourdes, boulevard Chassin près de l’aéroport. Puis, à sa demande, le corps sera incinéré.

Biographie transmise par Michel Delenclos

"Jo" Rizza Contre le terrorisme aveugle du FLN

            RIZZA Joseph Dominique dit "Nani" Né à Bab-El-Oued quartier d'Alger (Algérie française), décédé à Nice, à la suite d’un cancer de la gorge, il sera incinéré après une homélie    (23.09.1927-18.10.2014) –Frère Louis. Père de 5 enfants. En 1948, il termine son service militaire au 5è RT marocains, basé à Aubagne. Garnisseur aux Tramways à Alger «RTSA». Syndiqué à la «CFTC». Un des premiers contre-terroristes dans Alger, formant avec d'autres employés syndiqués comme Jésus Giner, Joseph Sansoni, Victor Soldini, Domenech et avec un policier, Yvon Galtier, le groupe des "TA" : "Mon engagement personnel dans la lutte pour l'Algérie française est bien antérieur au 13 mai 1958. J'ai appartenu au premier groupe contre-terroriste dès 1955. Nous n'avions pas d'organisation. Nous avons formé un groupe de copains travaillant tous à la RTSA". N'appartenant à aucune organisation, il abat le 18.11.1954 un cordonnier, connu comme responsable du MTLD et pour ses liens avec le FLN, accompagné de J. Giner et de Victor Soldini. Après l'attentat du FLN le 10.06.1955 contre un car d'Air France, il mitraille avec d'autres complices un car de musulmans. Est arrêté à la suite de l'assassinat du buraliste Mohamed Chaouche le 16.12.1956 et incarcéré à tort. Arrêté le 13.02.1957 avec Sauveur Loratou, G. Calle, Georges Watin dit «la boiteuse», pour un tract contre Robert Lacoste (alors ministre résidant en Algérie, du 09.02.1956 au 13.06.1957) (1): "Sauvez-vous vite, imposteur, avant qu'il ne soit trop tard".

            Depuis la création du «FNF» le 01.11.1958, il  a pour fonction la protection rapprochée de Joseph Ortiz et de Jean-Jacques Susini. Lors des Barricades, il est au  Pc d'Ortiz avec des copains de la «RSTA».Il libère Philippe Castille de l'hôpital Mustapha, lors des Barricades du 24.01.1960. Lors de la reddition de ces Barricades, il monte dans les camions pour le camp de Zéralda puis saute avant de l'atteindre: "Je suis retourné à l'action clandestine. Pour moi, il n'y avait que cette méthode pour être efficace.". Sur les conseils de son ami René Villard, il rejoint le maquis "France-Résurrection" installé près de Bouguirat, avec le capitaine Souetre, André Brousse de Montpeyroux, Esquerre, en janvier-février1961. Le 04.03.1999, il confie à Vincent Guibert: "Je suis devenu Delta en 1961, ayant fait la connaissance de Roger Degueldre, lequel me fut présenté par Louis Bertolini du CCI". Membre de l'OAS-Alger au sein du Delta 9 en 1961/62, ayant sous ses ordres 9 hommes. Lors du voyage de De Gaulle en Algérie, du 09 au 12.12.1960, il est chargé, avec quatre hommes de commando, de lui tendre une embuscade à Orléansville, le 10.12.1960, et de l'abattre. Après l'arrestation des membres du maquis "France-Résurrection" dont Jean René Souetre et André Brousse de Montpeyroux le 23.02.1961, il regagne Alger. Sitôt après la révolte militaire du 22.04.1961, il poursuit ses activités de contre-terroriste avec J. Giner, Paul Mancilla, et Louis Bertolini leur fournira une planque près d'Alger. Est chargé par Roger Degueldre d'Alger-centre avec Jean-Pierre Ramos: "Alors on s'occupe du nettoyage d'Alger-centre. Après il n'y a plus d'attentat, plus rien". Le 21.09.1961, il fait sauter la station émettrice de télévision de Cap Matifou permettant au général Raoul Salan –alors dans la clandestinité- de s'adresser à l'Algérie au cours de l'émission-pirate. Le 12.12.1961, avec Gabriel Anglade, il blesse Lucien Bitterlin et André Goulay. Le 31.12.1961 rue Faidherbe, accompagné de R. Degueldre, Gabriel Anglade, M. Ligier et Jean-Lou Blanchy, ils lancent 7 roquettes et passe à l'attaque du Pc des barbouzes. «Jo» Rizza impliqué avec Anglade, dans l'attentat à la caisse d'imprimerie piégée, tuant plusieurs membres du «MPC» (19), rue Favre le 29.01.1962. En 05/1962, sur ordre de Jean-Jacques Susini, il expédie un bazooka et un fusil à lunette destinés au commando en France, sous la responsabilité de L. Bertolini, avec la complicité de Pietrabana employé à Air Algérie, dans l'intention d'abattre De Gaulle, dans le cadre de l'opération "Chamois", le 23.05.1962. Membre de l'escorte de Susini lors des négociations « OAS/FLN», le 02.06.1962 à Alger, avec le colonel Jean Gardes, Raoul Bastianetto, Roger Caruana, Jean Taousson, Jean-Pierre Ramos.

            RIZZA quitte Alger le 14.06.1962 avec Jean-Claude Pérez, Galtier et R. Capdelaire notamment, pour l'Espagne, avec voitures et armes. S'installe  à Alicante. Avec Nicolas Géli –fils du contre-amiral Bertrand Géli- et Michel Fechoz, aidés des Espagnols, ils organisent des groupes contre l'ETA. Selon Rémy Kauffer, à l'initiative de Carrero-Blanco, il  effectue avec d'autres «delta» exilés en Espagne, un stage de deux mois dans la "Bandera", début 1963. Puis, il est embauché comme maçon dans la construction de villas en Espagne. Puis avec l'aide de N. Géli, il travaille pour des entreprises françaises venues construire la centrale nucléaire Vendelios, comme chargé de la sécurité. Enfin, entre en France en 1968 dans le cadre de l'opération "Réconciliation". Embauche à la «SEREL», grâce aux soutiens de Jacques Médecin, maire de Nice, et de son adjoint Jean Oltra, mais également d’A. Seguin. A Nice, il se lie d'amitié avec Alain Spaggiari alors photographe, qu'il rencontre pour la première fois à la mairie. A la suite du "casse du siècle" réussi en 07/1976 par Spaggiari, Rizza et Anglade, soupçonnés à tort, seront emprisonnés quelque temps. Membre actif et membre du comité directeur de l'ADEP (2), en 1998. Le 04.03.1998 à Nice, il s'entretient avec Vincent Guibert et lui confie, à propos du comportement de la population à l'égard de l'OAS, il précise: «la population civile aurait été apte à suivre une révolution politique en Algérie du moment qu'elle restait sur sa terre natale.». Le 29.04.2004, à Cagnes-sur-Mer, il est élu vice-président de l'ADEP. Le 23.04.2005 au Cannet, il est présent à l'Ag de l'ADEP. Dans «Le point» n° 1888 du 20.11.2008, il témoigne: «On ne pouvait pas se laisser tuer sans faire quelque chose...Les services secrets nous envoyaient faire le boulot. Il y avait des choses qu'ils ne pouvaient pas commettre eux-mêmes»; puis il explique la tentative d'assassiner les 2 chefs barbouzes gaullistes chargées de réduire l'OAS: «J'avais tout préparé, mais ils sont sortis en marche en arrière. J'ai tiré, balancé une grenade, mais ils n'ont été que blessés.»; puis il conclut: «Au début, on y croyait. Mais après l'arrestation de Degueldre, il n'y avait plus d'espoir. Susini m'a dit: «Il faut décrocher»...De temps en temps, je me réveille. Je me dis qu'ils vont me prendre comme les autres et me fusiller ou me couper la tête.».

            L’une de ses filles avec laquelle je me suis entretenu m’a confié : «Mon père a beaucoup souffert ces derniers temps, mais je sais qu’il sera heureux de rejoindre Roger Degueldre.» 

(1) LACOSTE Robert (05.07.1898-08.03.1989). Après avoir été nommé Ministre résidant en Algérie, avec les pouvoirs de gouverneur général, il sera nommé le 13.06.1957, ministre de l’Algérie jusqu’au 04.06.1958 ; en fait, le 10.05.1958, il avait quitté Alger, en claquant la porte. Le 04.05.1956, accompagné du général Paul Ely, il affirme : «De Pinay à Mendes-France ou au général De Gaulle, tous les hommes politiques que j’ai rencontrés approuvent notre politique de pacification.». (Déclaration reprise dans «La Dépêche quotidienne d’Algérie», le 05.05.1956). Le 10.03.1057, l’accueillant à Colomb-Béchar, avec le général Raoul Salan, R. Lacoste entend le général De Gaulle, alors en visite privée au Sahara, lui dire : «De toute façon, le problème algérien ne se résoudra pas sans De Gaulle.».    

(2) ADEP : Association nationale des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française. Créée à Marseille, le 06.06.1969.

Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire.

DELENCLOS Michel Chercheur en histoire. Biographe.

Bibliographie :

De F. Carreras "L'Accord Fln-Oas", Ed. R. Laffont, 1967.

De P. Chairoff "B...comme Barbouzes", Ed. A. Moreau, 1975.

De J. Delarue "L'Oas contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

De Le Mire "Histoire militaire de la guerre d'Algérie", Ed. A. Michel, 1982.

De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

De L. Nerucci "Alger, baroud d'honneur", Ed. Presses de la cité, 1996.

De Jean Monneret "La phase finale de la guerre d'Algérie", Ed. L'Harmattan, 2000.

De V. Guibert "Les commandos Delta", Ed. Curutchet, 2000.

De Robert Davezac "Chronique des évènements dans le Grand-Alger", Ed. Image, 2000.

De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

De V. Quivy "Les soldats perdus. Des anciens de l’OAS parlent", 04/2003.


Photo transmise par sa fille après la publication de la biographie de Michel Delenclos

Alger les "Bains Padovani" 1945-1946

Joe Rizza alger 1945 1946

1) Maurice AYACHE  2) Raphael SCONIAMIGLIO 3) Robert ABOULKER 4) Byrd SEGURA 5) Joseph RIZZA 6) Desire DRIGUES 7) Yves FERRARI 8) Norbert PAPALARDO 9) Maurice ABOULKER 10) Sanson ABOULKER seul manque le n°11.

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17 octobre 2014

PROPOSITION DE LOI

Pour la reconnaissance officielle de la responsabilité de l'État français dans le drame du 26 mars 1962

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N° 2275

ASSEMBLÉE  NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

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Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 14 octobre 2014.

PROPOSITION DE LOI

 portant  reconnaissance officielle

de la responsabilité de l'État français dans le drame du 26 mars 1962, rue d'Isly,

au cours  de la guerre  d'Algérie,

(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Élie ABOUD, Michèle TABAROT, Jean-Louis COSTES, Jean-Michel COUVE, Georges FENECH, Julien AUBERT, Guy TEISSIER, Christian KERT, Lucien DEGAUCHY, Jean-Claude GUIBAL et Jacques Alain BÉNISTI, députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

MESDAMES, MESSIEURS,

Il   y  a  52 ans,  le  26 mars  1962,  une  semaine  seulement  après  le cessez-le-feu en Algérie en date du 19 mars 1962, des Français d'Algérie tombaient sous les balles d'une unité de 1'année française.

Le 23 mars, le quartier de Bab-el-Oued était bouclé et soumis à une fouille inhumaine. Les maisons étaient mitraillées, c'est ainsi qu'une petite fille fut assassinée alors qu'elle  jouait à l'intérieur de l'appartement de ses parents.  Femmes,  enfants,  vieillards  manquaient  de  vivres,  de médicaments...

Le 26 mars, trois jours après le début de ce bouclage, les Français d'Algérie  manifestaient  pacifiquement  à Alger,  drapeaux tricolores  à la main, pour marquer leur attachement à cette terre française qui les avait vu naître, pour soutenir moralement les habitants du quartier de Bab-El-Oued et afin d'apporter des vivres, des médicaments. Rien ne fut fait pour empêcher les Algérois de manifester. Le Préfet Vitalis-Cros n'avait pas cru devoir instaurer de couvre-feu.

Sans sommation, à 14h50, la troupe du 4' régiment de tirailleurs ouvrit le  feu, s'acharnant  sur  ceux qui s'étaient  jetés à terre afin de se protéger. La version officielle dira que des coups de feu avaient été tirés d'un toit vers les militaires. Mais ceux-ci, au lieu de riposter vers le toit où devrait se trouver le prétendu tireur, tiraient à l'arme automatique dans la foule, frappant dans le dos des manifestants qui tentaient vainement de s'enfuir.

Cette fusillade unilatérale durera environ 12 minutes. La France n'avait pas respecté le cessez-le-feu.

Le bilan officiel fut de 49 morts et plus de 200 blessés. Toutes les victimes furent du côté des civils. Pas un mort du côté militaire.

Les familles ne purent enterrer leur mort dignement, les obsèques religieuses furent interdites. Les corps furent amenés directement aux cimetières par camion militaire au jour et à l'heure choisis par les autorités.

Loin de la « bavure » imputable à quelques militaires, une telle action, requérant des moyens matériels et humains conséquents, organisée et coordonnée, a été sciemment confiée par certains responsables français à une unité inapte au maintien de l'ordre.

II s'agit d'un  événement d'une gravité exceptionnelle, de la répression d'État la plus violente qu'ait jamais provoquée une manifestation de rue depuis la Commune.

Durant de nombreuses années, les autorités françaises ont imposé le silence sur cette page dramatique de notre histoire.

Grâce aux travaux de chercheurs et historiens français (J.J. Jordi), les circonstances  du  massacre  perpétré  le  26 mars  1962  sont  aujourd'hui connues. À cet égard, afin que toute la lumière soit faite sur cet événement, le libre accès à 1'ensemble des archives doit être pleinement garanti.

Cinquante-deux ans après ce massacre, il est grand temps que l'État français rompe définitivement avec le silence et reconnaisse officiellement les crimes commis le 26 mars 1962 lors de la manifestation pacifique.

C'est le vœu de l'association des familles des victimes de cette terrible fusillade.

En reconnaissant officiellement sa responsabilité, l'État français œuvrerait ainsi en faveur de la réconciliation des mémoires et permettrait aux familles de commencer, 52 ans après ce crime, leur travail de deuil.

Les auteurs de la présente proposition de loi souhaitent donc que la France, par la voix de son Parlement, reconnaisse officiellement la responsabilité de l'État dans le massacre commis pour réprimer la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

PROPOSITION DE LOI

Article 1

La France reconnaît officiellement le massacre des Français d'Algérie, en  exécution  des  consignes  données  par  la  République  Française  de réprimer par tous moyens la manifestation pacifique du 26 mars 1962 à Alger, chef-lieu de département alors français.

Article 2

Un lieu national d'hommage  et du souvenir, déjà créé, quai Branly à Paris, est dédié à la mémoire des victimes de la manifestation pacifique du 26 mars 1962.

Article 3

Les charges qui pourraient résulter pour l'État de l'application de la présente loi sont compensées à due concurrence par la création d'une  taxe additionnelle  aux  droits  prévus  par  les  articles 575  et 575 A  du  code général des impôts.

TELECHARGER LA PROPOSITION DE LOI AU FORMAT PDF

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