Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
popodoran
popodoran
Newsletter
19 novembre 2014

LA STRATÉGIE ISLAMIQUE DE LA TERREUR

Article transmis par Joseph Castano

« Les tortionnaires se ressemblent… Ils appartiennent à la sombre patrie des bourreaux et insultent d’abord à notre espèce avant de salir, au hasard des guerres, le drapeau de leurs victimes » (Pierre Moinot)

Le 22 septembre 2014, l'Etat  islamique (EI) a appelé sur les réseaux sociaux, le monde islamique « à tuer des citoyens, notamment Américains et Français, des pays formant la coalition internationale mise en place pour le combattre en Irak et en Syrie ».

Dans un  message diffusé en plusieurs langues, sous forme audio en arabe  avec une traduction en Anglais, Français et Hébreu, son porte-parole, Abou Mohammed Al-Adnani a déclaré :

« Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen –en particulier les méchants et sales Français– ou un Australien ou un Canadien ou tout citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'Etat islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière ».

            Pour donner plus de poids à cette argumentation, le 24 septembre, le naïf, imprudent et inconscient otage Français, Hervé Gourdel, était, « pour l’exemple », décapité en Kabylie… (Le Département d’Etat américain avait pourtant informé les services français de ne se rendre en Algérie sous aucun prétexte. L’Algérie est sur la liste des pays extrêmement dangereux).

Cet acte barbare déclencha, en France, un électrochoc d’une intensité jamais atteinte auparavant…

Et pourtant !... Des égorgements et décapitations, il s’en produit, chaque jour, des dizaines –voire, des centaines- en terre d’Islam sous la sombre indifférence d’un monde par trop égoïste et blasé de tant de violence comme, l’exécution cet été, par l’Etat Islamique de 700 personnes d’une tribu syrienne fidèle à Bachar El-Assad et, à Racca (Nord de la Syrie), de soldats de l’armée régulière dont les têtes ont été plantées sur des poteaux en guise de trophées et largement diffusées sur le net. Début novembre, 600 autres membres d’une tribu Bounemer, en Irak ont connu le même sort…

Le 16 novembre 2014, une nouvelle vidéo mise en ligne par l’Etat Islamique met en scène la décapitation de dix-huit soldats syriens et de l’otage américain Peter Kassig… qui a adopté le prénom d’Abdul Rahman après sa conversion à l’Islam fin 2013… ce qui ne l’a pas épargné pour autant.

Depuis le début de ce conflit, nos médias n’ont eu de cesse –comme pour minimiser l’horreur de ces exécutions- de véhiculer l’idée qu’Hervé Gourdel, James Foley, Steven Sotloff, David Haines avaient été décapités… comme la guillotine permettait de le faire il y a encore un demi-siècle, en France. Cela fait plus « propre » et heurte moins les sensibilités… mais la vérité est tout autre. Ces hommes ont été égorgés comme des moutons, exécutés avec une bestialité innommable dans le but de terroriser la victime, la faire souffrir et la reléguer au rang d’animal… ce qui rend actuelle la remarque de Confucius : « Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté ». Cette barbarie accomplie, on les a alors décapités, puis on a posé leur tête sur leur corps. Et quelle que soit la victime sacrifiée, le but à atteindre et les procédés utilisés sont les mêmes…

On agenouille l’otage, mains liées dans le dos devant une caméra. Durant un laps de temps effroyable d’angoisse qui doit sembler une éternité pour lui (ce qui ajoute à son tourment), le bourreau cagoulé harangue l’occident et la chrétienté. Et pas un secours humain à espérer, rien, personne !... et l’horreur de voir venir sa mort… Puis c’est un bref silence durant lequel le temps paraît suspendre son cours… Une face de bile noire s’écrase sur la victime… Un geste de sacrificateur et l’éclair d’une lame qui s’abat déclenchant aussitôt une salve d’Allah Akbar !… Avec un crissement horrible, elle entaille le cou, pénètre, hache et tranche dans la gorge du supplicié son dernier hurlement sous les vociférations bestiales d’une meute assoiffée de sang tandis que la main libre du bourreau écrase les yeux de la victime.

            Ces scènes reproduites à l’infini dans un but précis atteignent à l’horreur d’une cérémonie ensanglantée par des sacrifices humains… Et le choix de l’égorgement au couteau ne doit rien au hasard… « Dans une société acclimatée à la violence par arme à feu, au cinéma et à la télé, l’Etat Islamique devait se démarquer et gravir un degré supplémentaire dans l’horreur », explique le criminologue Patrick Morvan. « Cette barbarie sanglante est une opération de communication », précise-t-il.

En effet, les membres de l'État islamique ou autres djihadistes maîtrisent parfaitement la mise en scène de leurs forfaits. Question marketing de la terreur, il semble difficile de les concurrencer sur ce terrain-là.… Les images sont aussitôt diffusées sur les réseaux sociaux dans un but précis : Répandre la terreur !... Laisser la peur envahir les citoyens du monde et,  en premier lieu, les Arabes eux-mêmes, sachant qu’elle demeurerait tapie en eux comme une bête cruelle et s’installerait pour des temps infinis.

Et cette décapitation relève, en réalité, d’une culture, d’une coutume, d’un rituel, d’une tradition institués par Mahomet qui déclara dans un hadith : « Ô gens de Qoraïch ! Écoutez bien ! Au nom de celui qui détient mon âme entre ses mains, je suis venu à vous par l’égorgement ! »

Et, joignant le geste à la parole, le fondateur de l’Islam ordonna la décapitation, en l’an 627, de tous les hommes pubères de la tribu juive des Banu Qurayza après la « bataille de la Tranchée » (800 à 900 personnes) et la réduction de leurs femmes et enfants en esclavage.

« L’Envoyé d’Allah les fit chercher et les décapita dans les fossés alors qu’ils lui étaient amenés par groupes. Ils étaient 800 à 900 », rapporte à cet effet l’historien musulman Ibn Ishaq dans sa biographie de Mahomet (« Sîrat Rasûl Allah », c’est-à-dire « Biographie du Messager de Dieu »), écrite entre l’an 740 et l’an 770.

            Depuis lors, pour justifier leurs décapitations, les barbares se réfèrent au Coran qui, dans sa Sourate 8, 12-13, précise :

« Et ton Seigneur révéla aux Anges : « Je suis avec vous : Affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants [les non-musulmans]. Donc frappez-les au-dessus des cous [décapitez-les] et frappez-les sur tous les bouts des doigts [amputations]. Cela, parce qu’ils ont désobéi à Allah et à son messager ».

            Par ailleurs, quand les pères, chaque année lors de la « Fête du mouton » (l’Aïd el-Kébir),  apprennent à leurs jeunes garçons à égorger des moutons, ils les rendent, de fait, mentalement insensibles à cet acte barbare qu’ils considèrent naturel, adéquat et juste, approprié à la situation dans laquelle il est accompli.

Devenus adultes, ils pérennisent à leur tour cette coutume de l’abattage qui, inéluctablement, débouche sur d’inévitables agressions barbares comme, entre autres, celle pratiquée sur les sept marins italiens à bord de leur navire dans le port de Gigel (anciennement Djidjelli), sur les sept moines trappistes français du monastère de Tibhirine enlevés en mars 1996 et retrouvés décapités deux mois plus tard et sur les deux religieuses espagnoles qui aidaient des familles malheureuses dans un quartier pauvre à Alger… autant d’actes monstrueux commis au nom de cet islam que la « bien-pensante » qualifie toujours de religion « de paix et d’amour, pacifique et tolérante ».

            Les âmes chagrines disent que la conscience se révolte au spectacle de certains crimes. Nous sommes ici –comme hier, en Algérie- en présence du plus monstrueux florilège du crime qui puisse se concevoir. Ce n’est pas de guerre –au sens conventionnel du terme qu’il s’agit- mais d’extermination ! De massacres perpétrés dans des conditions atroces sur des innocents. Les images qui représentent ces égorgements, ces décapitations, ces visages mutilés au couteau, ces corps déchiquetés, ces femmes vitriolées, lapidées après avoir été violées, reculent les limites assignées à l’horreur. Ni l’amour, ni les bienfaits ne suffiraient à vaincre ce fléau, car ces trésors prodigués pendant des mois, des années, seraient –comme hier, en Algérie- ramenés au néant par un seul cadavre abandonné la gorge ouverte au travers d’une piste ou pendu à l’entrée d’un village.

            Churchill s’est écrié un jour : « Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre ! ». Dans cette logique, la guerre d’Algérie a produit des monstres tout aussi ignobles que ceux qu’il nous est donné de découvrir aujourd’hui et c’est parce que l’on s’est toujours désintéressé de ce douloureux passé que l’on voit, désormais, reproduites à l’identique, ressurgir tant de créatures du diable… et le diable n’apparaît qu’à celui qui le craint. 

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

A l’attention des « bonnes consciences » qui qualifient encore de « torchons » mes articles sur l’Islam… Cette vidéo témoigne de l’exécution de Peter Kassig et des 18 soldats Syriens. Au nombre des barbares, un jeune Français, originaire de l’Eure, Maxime Hauchard, qui s’est converti à l’Islam à 17 ans.Au moment de l’entretien, il confiait à BFMTV qu’il allait participer à une « mission spectaculaire » et qu’il était prêt à mourir en martyr. La chance pour lui, c’est que le gouvernement français s’interdit de bombarder les zones djihadiste de Syrie« pour ne pas risquer la vie de ses ressortissants (terroristes) »… De quoi se rouler avec volupté sur une haie de figuiers de barbarie !...

http://www.infobae.com/2014/11/17/1609281-el-estado-islamico-se-radicaliza-y-difunde-video-su-ejecucion-mas-salvaje 

-o-o-o-o-o-o-o-o- 

Colloque du Cercle algérianiste du GERS – 27 et 28 Novembre 2014

Théâtre de Condom - 1 rue de la République - 32 100 CONDOM

Parking sur les quais

Cliquez : http://popodoran.canalblog.com/archives/2014/10/06/30720500.html

Renseignements : Georges BELMONTE -  Tel. 06.84.51.39.42

Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

 - De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO dans le cadre du Colloque du Cercle algérianiste du GERS, le 27 novembre à 16 heures.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –

Mes ouvrages, cliquez sur :- Ma Bibliographie –

Publicité
Publicité
18 novembre 2014

PIERRE SALAS

De Gabriel Mène

Notre fidèle ami Pierre Salas est parti ce dimanche 16 novembre 2014. Nous avons parcouru ensemble un long chemin pour combattre l'injustice, l'indifférence et le mépris contre notre communauté... Il avait la hargne ...
"Je ne voulais pas traverser la mer, je voulais juste la regarder"
Hommage à mon ami Pierre, nos condoléances à son fils, sa femme et à toute sa famille.

 

10700389_10205223589254344_8347071725936244720_o

Tu as décidé de nous tirer ta révérence aussi je ne pourrai plus poster tes Hérissonnades toujours "piquantes".

RIP mon Pierre.

TOUS SES ARTICLES

TOUTES SES HERISSONNADES

SA FIERTE

Retour "IN MEMORIAM"

16 novembre 2014

A NOS DISPARUS DU 5 JUILLET

Emouvant poème en mémoire de nos disparus qui n'ont pas eu droit ni à un cercueil, ni à une sépulture.

Bel hommage fait aux victimes de ces tueries. Il n’y a pas d’excuse à ceux qui pouvaient sur place éviter ce drame. L’innocent a payé le prix de la haine. En même temps ce qui est paradoxal, c’est la dernière ligne où en effet pour nous qui devions reconstruire notre vie il y a un sentiment d’oubli en ce qui concerne nos morts et disparus laissés derrière nous mais le fait de l’écrire prouve aussi que nous ne les avons jamais oubliés.

 

Quand je hisserai ma dernière voile,

Pour gagner la terre des étoiles

J’ai peur d’avoir sur la conscience

Le massacre de l’innocence.

Tous ces soldats au garde à vous

Terrés au fond de leurs casernes

Comme des rats au fond de leur trou

Grâce à un monstre pétri de haine.

Le sang inonde les trottoirs

De cette ville qui m’a vu naître

Et l’on emporte à l’abattoir

L’innocence à cause de ce traître.

Quand je hisserai ma dernière voile,

Pour gagner la terre des étoiles

Toutes mes pensées iront vers ceux

Qui disparurent vers d’autres cieux,

Vers ces familles privées de deuil

Privées de tombe et de cercueil.

Quand je hisserai ma dernière voile,

Pour gagner la terre des étoiles

J’espère enfin les rencontrer

Et de leur dire du fond du cœur 

Pardon de vous avoir oublié.

René Mancho http://oran1954.over-blog.com/

Retour Poèmes.

14 novembre 2014

COLOMB BECHAR

            Le Sud-Oranais était le point de contact de la pénétration saharienne et de la pénétration marocaine. Dès la conquête des oasis, la France avait été amenée à utiliser la ligne de communication naturelle de la Zousfana et de la Saoura pour relier les régions nouvellement occupées au Sud de la province d'Oran. Mais on ne pouvait guère s'établir dans le fossé, c'est-à-dire dans la vallée de la Saoura, sans être obligé de s'assurer en même temps le talus qui le borde, c'est-à-dire la région des Ouled-Djerir et des Douï-Menia.

            Historiquement, la ville de Colomb-Béchar ne figure en tant que telle sur les cartes qu’après la conquête française (1903). L’action de la résistance de Bou’Amama, les troubles causés, particulièrement par des tribus Tafilaliennes, aggravaient la situation sur les confins Algéro-marocains, ce qui conduisit les troupes françaises à intervenir et à installer des postes au sud-est du Maroc.

            En 1903, celui de Béchar, reçu le nom de Colomb, premier officier à avoir fait une incursion dans la région dès 1870. C’est le premier pas vers la création de Colomb-Béchar.

            En 1905 le Nom de Colomb Béchar entre dans l’usage et la petite localité reçoit la visite du gouverneur. Aussi, dès son arrivée à Ain-Sefra, le Général Lyautey prépara l'installation à l'Ouest du Djebel-Béchar d'un poste qui fut créé le 11 novembre 1903 et qui prit le nom de Colomb-Béchar.

            Le chemin de fer, poussé avec activité, atteignait Djenien-bou-Rezg en 1900, Beni-Ounif, à 4 kilomètres de Figuig, en 1903, Colomb-Béchar en 1905.

            Ainsi, depuis 1900, en l'espace de cinq ans, nous nous étions installés dans les oasis sahariennes, puis dans la Zousfana et la Saoura et en dernier lieu à l'Ouest du Béchar.

Installation du lanceur Diamant

            Créé à Colomb-Béchar le 24 avril 1947, le Centre d'Essais d'Engins Spéciaux (CEES) devient interarmées - Terre et Air - en 1948. C'est un polygone depuis lequel pourraient être lancés des engins spéciaux, qu'ils soient du type Sol-Air, Air-Sol, Sol-Sol, Air-Air, etc., et effectuées du sol, les mesures indispensables à la mise au point de ces engins.

            La présence d'une petite oasis et d'une base aérienne rendaient possible la vie du personnel, une bonne piste et deux voies ferrées, dont une à écartement normal, reliaient le Centre à la Côte (700 km au Nord). L'intérêt d'un tel choix ne s'arrêtait pas là sans être absolument parfaites, les conditions atmosphériques étaient en général favorables pour les tirs, l'ensoleillement et le ciel d'une pureté rare permettant l'emploi de dispositifs optiques 250 jours sur 365.

            Véritable entreprise parfaitement rodée, le CIEES met ainsi an place au cours d'un essai « lourd », 800 scientifiques et techniciens, militaires et civils, sur des équipements de pointe. 3 000 personnes les ravitaillent, les administrent, dépannent leurs moyens de travail et de vie. Sa part de responsabilité dans les essais est normalement importante, lors du lancement du premier satellite elle fut exceptionnellement très lourde. Le Centre représente pour la France un bel exemple de coordination entre personnels officiers, ingénieurs militaires, ingénieurs, sous-officiers, personnels civils divers, hommes de troupe du contingent, tous venus d'horizon et de milieux différents, mais qui appelés à résoudre de nombreuses difficultés, se sont parfaitement intégrés, réussissant à dominer les problèmes posés et permettant ainsi, en neuf mois, lors de la dernière campagne, de réaliser plus d'un demi-millier d'essais sur le champ de tir Béchar-Hammaguir.

            Le 1er juillet 1967, le CIEES est évacué et remis aux autorités algériennes, comme le prévoyaient les accords d'Evian signés en mars 1962.

position

 Colomb-béchar 524- Immeuble Air France

Colomb-béchar 525- Immeubles La Barga

Colomb-béchar 526- Cathédrale

major Campbell Colomb Béchar 1922

128998-mairie-colomb-bechar-2

Colomb béchar 001- Collection Montaner_2

Colomb béchar 002- Collection Montaner_2

Colomb béchar 005- Collection Montaner_2

Colomb béchar 006- Collection Montaner_2

Colomb béchar 007- Collection Montaner_2

Colomb béchar 008- Collection Montaner_2

Colomb béchar 009- Collection Montaner_2

Colomb béchar 010- Collection Montaner_2

Colomb béchar 011- Collection Montaner_2

Colomb béchar 012- Collection Montaner_2

Colomb béchar 013- Collection Montaner_2

Colomb béchar 014- Collection Montaner_2

Colomb béchar 015- Collection Montaner_2

Colomb béchar 016- Collection Montaner_2

Colomb béchar 017- Collection Montaner_2

Colomb béchar 018- Collection Montaner_2

Colomb béchar 019- Collection Montaner_2

Colomb béchar 020- Collection Montaner_2

Colomb béchar 021- Collection Montaner_2

Colomb béchar 022- Collection Montaner_2

Colomb béchar 023- Collection Montaner_2

Colomb béchar 024- Collection Montaner_2

Colomb béchar 025- Collection Montaner_2

Colomb béchar 026- Collection Montaner_2

Colomb béchar 027- Collection Montaner_2

Colomb béchar 028- Collection Montaner_2

Colomb béchar 029- Collection Montaner_2

Colomb béchar 030- Collection Montaner_2

Colomb béchar 031- Collection Montaner_2

Colomb béchar 032- Collection Montaner_2

Colomb béchar 033- Collection Montaner_2

Colomb béchar 034- Collection Montaner_2

Colomb béchar 035- Collection Montaner_2

Colomb béchar 036- Collection Montaner_2

Colomb béchar 037- Collection Montaner_2

Colomb Béchar 038-1922

Colomb Béchar 039- immeubles de la BARGA

Colomb Béchar 040-collection Monneret

Colomb Béchar 041-collection Monneret

Colomb Béchar 042-collection Monneret

Colomb Béchar 045-collection Monneret

Colomb Béchar 046-collection Monneret

Colomb Béchar 051-collection Monneret

Colomb Béchar 052-collection Monneret

Colomb Béchar 053-collection Monneret

Colomb Béchar 054-collection Monneret

Colomb Béchar 055-collection Monneret

Colomb Béchar 057-collection Monneret

Colomb Béchar 058

Colomb Béchar 060

Colomb Béchar 061

Colomb Béchar 063

Colomb Béchar 064

Colomb Béchar 065

Colomb Béchar 066

Colomb Béchar 067

Colomb Béchar 069

Colomb Béchar 070

Colomb Béchar 071

Colomb Béchar 074

Colomb Béchar 075

Colomb Béchar 076

Colomb Béchar 077

Colomb Béchar 078

Colomb béchar 600

Colomb béchar 601

Colomb béchar 602

Colomb béchar 604

Colomb béchar 605

Colomb béchar 606

Colomb béchar 607

Colomb béchar 608

Colomb béchar 609

Colomb béchar- église protestane

Colomb_Béchar_Polygone

Colomb-béchar 51- Monument Lyautey

Colomb-béchar 500- Place Lutaud

Colomb-béchar 501- Square

Colomb-béchar 502- École filles

Colomb-béchar 504- Mosquée

Colomb-béchar 505- Hôtel Transatlantique

Colomb-béchar 506- Commissariat

Colomb-béchar 507- Piscine

Colomb-béchar 508- Avenue Poincaré

Colomb-béchar 509

Colomb-béchar 510- École garçons

Colomb-béchar 512- Vue générale

Colomb-béchar 513- Gazelles jardin public

Colomb-béchar 514- Avenue Poincaré

Colomb-béchar 516- Cercle des officiers

Colomb-béchar 517- Place du marché

Colomb-béchar 518- oued

Colomb-béchar 519- Dar elo askri

Colomb-béchar 520- Gare

Colomb-béchar 521- Souvenirs

Colomb-béchar 522- Immeubles La Barga

Colomb-béchar 523- immeubles La Barga

Liens externes:

Association des Anciens et Amis de la Base Aérienne 103

Le chemin de fer à voie étroite d’Oran a Colomb-Béchar

Retour villes et villages d'Oranie.

10 novembre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 124

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Dimanche 9 novembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Florian PHILIPPOT : vous m’écoeurez !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous sommes des milliers de patriotes désireux de voir émerger une droite forte, à constater qu’il se passe quelque chose de grave au FN depuis plusieurs mois, en terme de dérapages politiques jugés inacceptables, dont on se demande jusqu’où ils vont mener ce nouveau parti dont les Français attendent tant !

         Nous vivons une époque magnifique : après les frasques de la chanteuse américaine Lady Gaga, l’apparition de la drag queen barbue autrichienne Conchita Wurst, quoi de plus « normal » d’apprendre qu’il y a des homosexuels au FN, qu’un jeune élu FN de Noisy-le-Grand s’est converti à l’Islam, et qu’un jeune énarque (encore un !) gaulliste, Florian PHILIPPOT, est devenu co-Vice-Président du FN et qu’il ose, chaque année, aller courber son échine et déposer des fleurs sur la tombe du traître-de- Colombey (mort le 9 novembre 1970) qui a froidement renié sa parole et organisé l’indépendance de l’Algérie…dans le sang !

         Mais ce n’est pas sa faute, c’est celle de l’ENA. En effet :

- personne pour lui enseigner qu’en 1830, la France fit la conquête d’une région sans nom, occupée depuis trois siècles par les Ottomans qui autorisaient les pirates barbaresques à piller les côtes méditerranéennes françaises, enlevant femmes et enfants pour en faire des esclaves et les vendre, une fois de retour en Afrique du Nord,

- personne pour lui décrire les terribles difficultés des soldats et des premiers colons affamés, décimés par milliers par les épidémies,

- personne pour lui évoquer le travail surhumain qui permit d’assécher les marais pour donner forme à la plaine de la Mitidja,

- personne pour lui décrire la création des premiers villages avec des miséreux et des opposants politiques de l’époque, envoyés par convois (déportation ?) pour peupler ces contrées sauvages,

- personne pour lui raconter les développements des grandes villes comme Alger, Oran, Constantine, dans la fraternité des populations,

- personne pour lui parler de la médecine et de la scolarisation développées par la France pour le bien de tous, colons et autochtones,

- bref, personne pour lui parler de l’œuvre civilisatrice de la France en Algérie,

- et toujours personne pour lui apprendre comment ce général-de- bureau a, d’un coup, retourné sa veste, trahi sa parole, et négocié dans le dos de l’armée française, avec le GPA (Gouvernement Provisoire Algérien) et les tueurs du FLN (Front de Libération National) l’abandon de l’Algérie !

         A l’ENA on n’enseigne pas tout cela, et encore moins que Charles-le-Félon a laissé mourir pour rien environ 30.000 soldats français et a assisté sans broncher au génocide 100.000 Harkis (150.000 ?), sans oublier les 2034 personnes enlevées et considérées disparues (pointage rigoureux au 25 septembre 2014 de notre ami Jean-Claude ROSSO).

         Devant la tombe du traître de Colombey (voir photo), Florian PHILIPPOT….ignorait tout cela, bien entendu !

         Mais ce n’est pas sa faute c’est celle de l’ENA.

         S’il était un français lambda, tout le monde s’en ficherait, mais voilà : il est un des deux Vice-Présidents du FN et à ce titre ses agissements privés ont forcément un impact sur la fonction politique qu’il incarne, qu’on le veuille ou non.

         Une interprétation prétendant qu’il ne faut pas mélanger les deux aspects relève d’un angélisme primaire qui ferait tout admettre, tout accepter et tout pardonner.

         Dernier point : en se rendant sur la tombe du traître-de- Colombey, Florian PHILIPPOT insulte la mémoire d’environ un million de Pieds-Noirs obligés de choisir entre « la valise ou le cercueil » (NB : je précise que la mère de notre ami Louis ALIOT est originaired’Algérie) et des milliers de soldats morts pour la France en Algérie.

         Dans sa nouvelle conquête du pouvoir, le FN doit se montrer exemplaire et irréprochable dans le choix et le profil de ses cadres.

         Pieds-noirs : n’oublions jamais cette photo de Florian PHILIPPOT devant la tombe de Charles-le-Félon !

         Marine Le PEN oui….Florian PHILIPPOT non !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

Publicité
Publicité
7 novembre 2014

BULLETIN D'HUMEUR N° 122

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 7 novembre 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Discours de François HOLLANDE : Monsieur 12% a encore parlé…pour ne rien dire !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         L’actuel Président de la République n’est pas « mon Président », vous comprendrez donc que je ne l’ai pas écouté, d’autant que j’avais deux craintes réelles : l’endormissement et la hausse de l’audimat (non méritée) !

         A la moitié de son quinquennat le Nain-de-l’Elysée qui fait office de Président de la République s’est adressé aux Français hier soir, lors d’un entretien télévisé de 1h30.

         Prestation guignolesque dans une attitude crispée et crispante : il s’est trompé, il entend les plaintes et les difficultés, il sait que c’est dur, il ne peut pas arrêter la pluie (discours dégoulinant sur l’île de Sein), il porte la cravate de travers mais…il gardera le cap !

         Nous voilà rassurés : un âne ne peut devenir un cheval de course.

         Dernière nouvelle : selon un sondage YouGov France / Le Huffington Post / i-Télé, publié ce matin, sa nouvelle cote de popularité se vautre dans la basse fosse des sondages…à 12 % !

         Comme l’écrit Dominique JAMET, sur Boulevard Voltaire ce matin, il lui a échappé qu’il avait face à lui « …quatre figures représentatives de ses échecs, de ses impostures, de ses mensonges : une chômeuse senior qui ne retrouvera jamais d’emploi, un chef d’entreprise qui lui a mis le nez dans l’inadaptation de son pacte, un jeune demandeur d’emploi qui ne croit pas aux emplois dits d’avenir, une femme qui lutte énergiquement contre l’abandon des zones rurales ». Les chiens aboient…la caravane passe (Tintin, l’île noire) !

         Le mot de la fin : encore bravo aux électeurs qui ont mis cet ersatz aux commandes de notre France en 2012.

         Marine Le PEN (FN) et/ou Carl LANG (PDF)….vite !!!

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

 

6 novembre 2014

LES CONTRADICTIONS DE LA POLITIQUE FRANCAISE EN SYRIE

Article transmis par Joseph Castano

« Lorsqu’on prétend se jouer des salauds, en vérité, on se compromet avec eux » (Simone de Beauvoir - « La femme rompue »)

Le 24 septembre 2014, à l'occasion du débat à l’Assemblée Nationale sur l’intervention française en Irak, Manuel Valls a martelé avec la plus grande vigueur, que le président syrien Bachar Al-Assad « ne peut absolument pas être un partenaire dans la lutte contre l’organisation de l’Etat Islamique » (…) «  Avec  le président de la République, nous avons fait le choix de nous concentrer sur l'Irak et de continuer à soutenir l'opposition modérée au régime de Bachar Al-Assad. (...) Nous sommes résolus, avec nos partenaires, à leur apporter un soutien civil et militaire accru ».

Au cours de cette intervention, le Premier Ministre a aussi assuré que « la France poursuivra ses frappes aériennes en Irak jusqu'à ce que l'armée irakienne reprenne le contrôle de la situation sur le terrain face à l'Etat islamique ».

Le lendemain, lors du « Conseil de défense » qui s’est tenu à l’Elysée, il a été décidé « d’accroître l’aide militaire aux opposants syriens ». Les mêmes causes produisant les mêmes effets, François Hollande -aujourd’hui, en Syrie- commet les mêmes erreurs que Nicolas Sarkozy -hier, en Lybie- s’affirmant ainsi, l’un et l’autre, piètres stratèges militaires…

L’exemple irakien n’aura servi à rien… L’implosion de ce pays et le chaos qui s’en suivit après la déroute de son armée poussèrent bon nombre de soldats perdus et désœuvrés à rejoindre les rangs des djihadistes… La chute de Kadhafi (supposée libératrice), favorisée par l’intervention militaire française, a plongé également ce pays dans un chaos indescriptible au profit des islamistes de Cyrénaïque aussi sanguinaires et aussi terrifiants que ceux de l’Etat Islamique.

Comment faire comprendre qu’en voulant s’ériger en « justiciers » dans le renversement de dictateurs, on ne fait que bousculer la fourmilière d’où émerge inéluctablement le pire ? Comment faire comprendre qu’en éliminant les Saddam Hussein et les Kadhafi (en attendant Bachar Al-Assad), on a jeté dans les bras des terroristes islamistes les foules arabes ? Comment faire comprendre qu’armer l’opposition syrienne modérée n’aidera, en rien, à combattre l’Etat Islamique ?... Tout au contraire !… Et les contradictions, les atermoiements de la politique française n’apportent que plus de confusions dans une situation, déjà, par trop compliquée…

Que l’on se souvienne !… Il y a peu de temps encore, afin de réprimer le « génocide perpétré par les forces gouvernementales sur la population syrienne (sic) », le couple Hollande / Fabius, occultant le fait que les djihadistes en faisaient tout autant, était prêt à bombarder –par « souci humanitaire »- la Syrie de Bachar El Assad dans le but de « soutenir les rebelles syriens »… parmi lesquels évoluent, tout de même, les jeunes paumés de nos banlieues en mal de reconnaissance.

Ces « jeunes » qui demeurent encore aux yeux de nos « moralistes » -idiots de service- « la chance pour la France », partent par centaines pour tuer et se faire tuer en Syrie et en Irak. Leurs « exploits » sont diffusés partout sur les réseaux sociaux et sur Internet, de même les horreurs qu’ils commettent et dont ils tirent fierté, ce qui incite leurs camarades « restés au pays » à leur emboîter le pas.

Profondément apatrides, aux mœurs barbares, après les divers clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples dont ils s’enorgueillissent, la chaîne d’information BFMTV nous a livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes. Et ce sont ces barbares que la France voulait soutenir en bombardant la Syrie par « souci humanitaire » !...

L’Etat Islamique supplantant dans l’horreur les atrocités commises par les forces gouvernementales, la « coalition » dut enfin, se résoudre à déclencher des frappes aériennes sur les bastions djihadistes… ce que la France refusa de faire « pour ne pas risquer la vie de ses ressortissants (terroristes) (sic) » A mourir de rire !...

Dans la rubrique « contradictions, conspirations et tractations secrètes », d’autres pays ne sont pas en reste…

Washington a décidé d'entraîner et d’armer en Arabie Saoudite 5 000 combattants recrutés parmi les rebelles de l'opposition syrienne modérée, « ce qui n’aidera certainement pas à éliminer la menace que constituent les djihadistes du groupe radical Etat islamique (EI) », a déclaré à RIA Novosti Julien Barnes-Dacey, chercheur au Conseil européen des Affaires Etrangères.

Pour sa part, Sergueï Douz, sur La Voix de la Russie et sur RIA Novosti se livre à l’analyse suivante : « Les Etats-Unis ont lancé des raids aériens contre les positions des commandos de l’Etat islamique en Syrie. Selon les experts, l’imprévoyance et le contenu contradictoire de la stratégie américaine rendent impossible le succès de l’opération. Selon plusieurs experts, en se décidant à une telle démarche, les Américains saisissent une nouvelle occasion d’écraser le régime de Bachar Assad » (...) « La politique proche-orientale des Etats-Unis est en quelque sorte folle. L’armée régulière syrienne est l’unique, excepté les Kurdes, à s’opposer à l’EI. Armer l’opposition syrienne que les Etats-Unis considèrent comme modérée et infliger des coups aux troupes régulières syriennes signifie raffermir les positions de l’EI. Les Américains devraient changer d’attitude et réunir les efforts avec Damas ».

En Syrie, « l’opposition syrienne » est disparate et les armes qu’on lui fournit atterrissent inéluctablement dans les rangs des djihadistes.

Dans une lettre adressée aux dirigeants des factions politiques de la Chambre des représentants des Etats-Unis, le député Syrien, Jihad al-Lahham, appelle ses homologues américains à ne pas armer les « opposants modérés » au régime de Bachar al-Assad dès lors que ces mêmes armes sont revendues aux islamistes, information que le New York Times avait déjà donnée en 2013, révélant en cela que des « brigades fictives de l’Armée Syrienne n’étaient rien d’autre que des révolutionnaires qui revendaient ces armes »…

Pour accréditer cette thèse, le journal croate Jutarnji List, rapporte dans son édition du 9 mars 2014, qu’en l’espace de quelques mois, près de 3 000 tonnes d’armements les plus sophistiqués parmi lesquels, missiles, blindés, véhicules tout terrains ont été envoyées depuis Zagreb par 75 vols cargos opérés par des  compagnies turques  et  jordaniennes « pour lutter contre le régime d’Assad ».  C’est  l’Arabie  saoudite  qui payait pour le transport de ces armes, organisé par les Etats-Unis…

Mais il y a plus grave !... Des blindés de la société turque Otokar sont également livrés aux « rebelles syriens modérés » pour venir, au final, enrichir l’armement de l’Etat Islamique. L’agence de presse kurde DIHA a publié des témoignages sur le soutien militaire direct de la Turquie aux djihadistes de l’EI. Selon ses sources, l’armée turque a envoyé dans un train au moins dix tanks et une grande quantité d’armes et munitions. Le train aurait déposé sa charge dans le village arabe de Sibkiran, information reprise par le journal turc Cumhuriyet qui cite le commandant des YPG (branche armée du PYD, Parti de l’union démocratique du Kurdistan) Sipan Hamo : « La plupart des armes lourdes qui sont entre les mains de l’EI proviennent de la Turquie ». Quant au quotidien turc Birgun, il a révélé de son côté l’existence d’un hôpital djihadiste de 75 lits en plein Antep, une ville turque frontalière avec la Syrie… On comprend mieux désormais pourquoi la Turquie a refusé l’accès de ses bases aux avions de la coalition internationale qui mènent des frappes contre des cibles djihadistes en Syrie et en Irak et a assisté, indifférente, au massacre des peshmergas kurdes à Kobané, aux pillages et aux viols. L’Etat Islamique n’est ni sa priorité, ni son souci… Elle est en guerre contre les Kurdes et compte précisément sur les djihadistes –devenus alliés de circonstance- pour éradiquer ce problème et faire tomber du même coup Bachar El Assad.

Dans cet univers de contradictions, conspirations, palinodies, trahisons et lâchetés multiples, cette maxime de Valéry Larbaud « leur hypocrisie est un raffinement d’outrage à la vertu ! » nous rappelle à la triste réalité. Dans un tel contexte, l’EI a encore de beaux jours devant lui…

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Colloque du Cercle algérianiste du GERS – 27 et 28 Novembre 2014

Théâtre de Condom - 1 rue de la République - 32 100 CONDOM

Parking sur les quais

Cliquez : http://popodoran.canalblog.com/archives/2014/10/06/30720500.html

Renseignements : Georges BELMONTE -  Tel. 06.84.51.39.42

Courriel : belmonte-georges@wanadoo.fr

Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

« De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

… Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « ses » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence sera donnée par José CASTANO dans le cadre du Colloque du Cercle algérianiste du GERS, le 27 novembre à 16 heures.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –

Mes ouvrages, cliquez sur :- Ma Bibliographie –

 

6 novembre 2014

JE ME SOUVIENS

Sur la chanson La rivière de notre enfance" interprétée par Garou et Michel Sardou, parodie dont les paroles se rapportent à notre jeunesse et résume très bien le vent qui soufflait le chaud de l’insouciance et le froid de l’effroi.

Seule une jeunesse évoluant dans la guerre connaît la vie comme nous l’avons ressenti, balancée entre la menace omniprésente dans notre dos et la joie de vivre.

Conclusion, certes triste mais qui reflète a jamais nos états d’âmes. C’était notre jeunesse.

 
        JE ME SOUVIENS
 
     Je me souviens d'Oran.
     Je me souviens très bien
     De ses boulevards grouillant
     D'une foule pleine d'entrain.
     Je me souviens des cris,
     Je me souviens des pleurs
     De ces enfants meurtris,
     Figés par la terreur.
 
     Je me souviens des jours
     Je me souviens des soirs
     Des harangues, des discours
     À la place des Victoires.
     Je me souviens des gens
     Je me souviens de tout
     Nous étions mécontents,
     Furieux, pleins de dégout.
 
     C'est du sang pieds-noirs qui coule dans mes veines,
     Et ma colère frise la démence.
     J'ai de la rancœur de voir tant de haine,
     De vilenie sur nos souffrances.
 
     Je me souviens des drames,
     Je me souviens des crimes,
     Toutes ces fermes en flammes,
     Ces horreurs que nous vîmes.
     Je me souviens des fells,
     Je me souviens des hordes,
     Ces sanguinaires rebelles,
     Hommes de sac et de corde.
 
     Je me souviens des rosses,
     Je me souviens des lâches,
     Ces barbouzes, ces molosses,
     Nous traquant sans relâche.
     Je me souviens des braves,
     Je souviens des preux,
     Ce n'étaient pas des caves,
     Nos guerriers valeureux.
 
     C'est du sang pieds-noirs qui coule dans mes veines.
     Quand je pense à notre résistance,
     Je maudis la terrible répression gaullienne.
     Mon exécration est intense.
 
     Je me souviens des plages,
     Je me souviens des dunes,
     De nos amours bien sages
     Sans malveillance aucune.
     Je me souviens des ports,
     Je souviens des phares,
     Des barques et des hors-bords,
     De nos retours en car.
 
     Je me souviens des champs,
     Je me souviens des feux
     De joie pour la Saint-Jean.
     Nous étions si heureux.
     Je me souviens des filles
     Dansant le houla-hop,
     Les garçons, joyeux drilles,
     Préférant le be-bop.
 
     C'est du sang pieds-noirs qui coule dans mes veines.
     Quand je me rappelle mon enfance,
     Me voilà pris par une nostalgie soudaine
     Qui génère une tristesse immense.
 
                                Jean-Paul Ruiz

Retour Poèmes.

5 novembre 2014

ONTONTION

Sur la chanson "Laisse béton" écrite et interprétée par Renaud, parodie d’un petit Oranais relatant ses démêlés avec des "sauvageons".


 ONTONTION !
 
     J'étais tranquille j'étais pénard,
     J'me promenais en trottinette.
     Il est arrivé un loubard,
     Qui m'a raconté des sornettes,
     Qui m'a traité de tête de lard
     Et me dit :"j'aime pas ta binette".
 
     "Ta trottinette
     Pitchounette,
     J'te l'achète.
     J'te la paye avec des clopinettes.
     Avec, je draguerai les minettes.
     Sinon, on va au campico,
     Je casse ta gueule de santico.
     D'une bougna, je te mets k.o".
 
     Moi j'lui dis : "On-ton-tion !"
 
     Y m'a filé un gnon,
     J'lui ai donné sa mère.
     Y m'a traité de con,
     Je l'ai foutu par terre.
 
     J'étais tranquille, j'étais pénard,
     Je jouais au pitchac.
     Arrive alors un type bizarre.
     Je peux même dire un peu braque.
     Y m'a donné un trompasso
     J'ai attrapé le capasso.
 
     "Toi au pitchac,
     Macaque,
     T'es pas un crack.
     Moi je fais des jongles jusqu'à cent.
     Es-tu capable d'en faire autant ?
     Tu vois, ton pitchac j'te le pique
     Et j'le revends pour m'faire du fric.
     T'as compris vieille bourrique ?".
 
     Moi j'lui dis : "On-ton-tion !"
 
     Y m'a mis une torta,
     J'lui ai mis une coca.
     Sa tête a fait clic-clac,
     J'ai repris mon pitchac.
 
     J'étais tranquille, j'étais pépère,
     Je roulais sur mon carrico.
     Un mec à mine patibulaire
     Y me courait sur l'haricot,
     Y me cassait les pelotas,
     Ce con,  la putain de sa race ... 

     "Ton carrico,
     Chico,
     C'est pour Coco.
     Y me plait bezef, ma parole.
     Je m'excuse mais t'as pas de bol,
     A présent, il est à mézigue.
     La purée, t'es un drôle de zigue.
     Allez, gicle de là tu me fatigues".
 
     Moi j'lui dis : "On-ton-tion !".
 
     Y m'a passé une datte,
     J'lui ai mis une bougna,
     J'y ai fait un croche-pattes
     Et gagné la barouffa.
 
     La morale de cette pauvre histoire
     C'est qu' quand t'es tranquille et pénard,
     Qu'un mec arrive sans crier gare,
     Pour t'chercher noise et la bagarre,
     Le seul moyen dans ce cas-là,
     C'est d'montrer que tu en as
     Et qu't'es loin d'être un bamba.
 
                            Jean-Paul Ruiz

Retour Poèmes.

5 novembre 2014

POEMES

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité