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20 avril 2015

8 MAI 1945, LE SOULÈVEMENT DE SÉTIF

Un évènement historique sous forme de Poême transmis par JP Ruiz

Le soulèvement des nationalistes musulmans

Est une insurrection préparée de longue date,

Pas du tout une émeute déclenchée à la hâte,

Ce qui explique l'importance des attroupements.

À Sétif, de nombreux musulmans manifestent.

C'est une foule très hostile, haineuse et furieuse,

Brandissant bannières et pancartes séditieuses,

Avec des intentions meurtrières manifestes.

Des commandos de tueurs très organisés

Et bien armés attendent le mot d'ordre des meneurs

Pour tuer les roumis et semer la terreur.

Ils sont bien endoctrinés et fanatisés.

Le Commissaire central somme les manifestants

De faire disparaître les pancartes subversives.

Les émeutiers lui répondent par des invectives.

Sur leur refus, la tension monte dès cet instant.

Des coups de feu éclatent, le signal est donné.

Le cortège se disperse, les forcenés se ruent

Sur les Européens qu'ils rencontrent dans les rues.

Les you-you stridents des mouquères font frissonner.

À coups de pistolet, de couteau, voire de hache,

Les insurgés trucident les roumis lâchement.

Hommes, femmes, enfants, vieillards, liquidés bestialement.

Ils n'ont aucune pitié ces sauvages de bravaches.

    
Preuve que l'insurrection est bien coordonnée,

Simultanément, d'autres émeutes se produisent

De Sétif vers le nord, pendant toute la journée.

Plusieurs villages sont attaqués par surprise.


Au total, on dénombre plus d'une centaine de morts

Et autant de blessés, innocentes victimes.

Avec une barbarie incroyable tous ces crimes

Sont commis en mutilant sauvagement les corps.


Dans chaque village, le massacre commence aux cris

De la guerre sainte "Djihad !" : ils vont se défouler.

Femmes éventrées, les seins affreusement meurtris,

Hommes le crâne fracassé, ensuite émasculés.


C'est la fin de la guerre, beaucoup d'hommes sont absents,

Sous les drapeaux en Allemagne, d'autres en France.

Les sauvages en profitent pour faire couler le sang,

Violer les femmes, piller, saccager à outrance.


De-Gaulle est Président du Gouvernement provisoire.

Il se veut principal artisan de la Victoire.

Avec ses ministres communistes, il va exercer

Une répression rapide, brutale, sans tergiverser.


Certes, la répression fait de nombreuses victimes,

Mais en vérité dix fois moins que l'énormité
   
Avancée par ceux qui contestent le légitime

Écrasement des auteurs des pires atrocités.


Les Algériens se servent de ces terribles évènements

Pour faire une propagande éhontée contre la France.

Afin d'amener celle-ci à une repentance,

Ils travestissent les faits et mentent outrageusement.


Ils gonflent démesurément le nombre de leurs morts

En avançant des chiffres que d'honnêtes historiens

Qualifient d'extravagants mais les Algériens

Bafouent le bon sens et n'admettent pas qu'ils ont tort.


Ce qui est abject, c'est que des politiciens,

Qu'ils soient de droite ou de gauche, déshonorent la France.

En accréditant leurs dires, ils font allégeance

Au FLN qui use du mensonge stalinien.


Aujourd'hui à Alger, un ministre de la France

Va commettre, toute honte bue, un acte de forfaiture

En se soumettant à la pire des imposture.

Cet acte ne mérite que mépris et répugnance.

Jean-Paul Ruiz le 20/04/2015

À savoir : 
Les villes et villages où les insurgés ont sévi : Sétif, Guelma, Kherrata, El Ouricia, Les Amouchas, Périgotville, Sillègue, La Fayette, Chevreul ....
Du 3/06/1944 au 27/10/1946, De Gaulle a été le Président du Gouvernement Provisoire de la République Française. Maurice Thorrez, leader du Parti communiste français, était Vice-président. Charles Tillon, communiste, était ministre de l'air. Les communistes, appuyés par le journal l'Humanité, ont exigé une répréssion très ferme et la condamnation à mort des émeutiers.

Chargé de rétablir l'ordre, le Général Duval n'avait que des effectifs restreints du fait que bon nombre d'hommes valides étaient encore mobilisés hors d'Algérie (en France ou en Allemagne). Pendant les émeutes, l'Armée française n'a pas tiré un seul coup de
feu. Il n'y a que la police qui a tiré pour se dégager des émeutiers.

Pour Antoine Benmebarek, Administrateur chargé de la région de Sétif, le nombre de morts lors de la répression s'élèverait à 2 500.

Plus de détails sur la réalité (article de mai 2010):

Retour Poèmes de Jean-Paul.

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