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22 juillet 2015

5  JUILLET 2015 BASILIQUE ND D'AFRIQUE - ALGER

LE 5 JUILLET 2015, NOTRE BASILIQUE NOTRE-DAME D'AFRIQUE RÉSONNAIT DE MUSIQUE ARABO-ANDALOUSE

Initiative surprenante, mais rien ne devrait plus nous étonner ! La basilique accueillait Farid Khodja pour un concert en cette soirée anniversaire, fête de l'indépendance.

La date n'est pas fortuite commentait la presse algérienne rapportant les propos de l'équipe d'animation de la basilique "C'est un hommage au peuple algérien à l'occasion de cette symbolique journée et un geste d'amitié à nos frères de l'islam en ce mois sacré du Ramadhan". "Chanter de l'arabo-andalou dans une basilique est de nature à nous réconcilier avec nous-mêmes et nous réconcilier avec les autres religions. C'est une forme de dialogue.

Nous avons besoin de cette tolérance pour pouvoir appréhender le futur. Nous vivons dans un monde où l'intolérance est reine. On veut qu'à travers la musique on arrive à apaiser les esprits et installer un dialogue", a déclaré l'artiste algérien à la fin du spectacle avant d'ajouter : le projet d'animer un concert est né depuis quelques mois "Lors d'un déjeuner avec Mgr Teissier nous avons parlé de l’idée d'organiser un concert.

On avait le choix entre deux endroits, la bibliothèque catholique ou ici. Avec l'aide de Zenouba Baba Moussa, le choix s'est porté sur la basilique, et animer un concert le soir d'un 5 Juillet est hautement symbolique. C'est un beau geste de l'équipe de Notre Dame d'Afrique au peuple algérien. Père Aldo, recteur de la basilique a estimé quant à lui que le choix de la date du concert était "une manière de fêter l'anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, la liberté retrouvée et l'unité du pays".

Le  Vatican a envoyé, au nom de l'Église catholique un message aux musulmans, hommes et femmes du monde pour leur dire que "les chrétiens sont de cœur et de prière avec eux en ce mois sacré du Ramadhan".

Tout cela serait fort beau, frappé du sceau de l'angélisme, si cette indépendance "retrouvée"(?) n'avait  baigné  dans le sang des Français d'Algérie coulant à flots en cette journée maudite.

Nos lecteurs trouveront ci-après la lettre ouverte qu’ANFANOMA a adressée au Père Marcello Aldo dès qu'elle a eu connaissance de cette forme de profanation.

 

Lettre ouverte au pape François et à l'abbé Marcello Aldo- ND-d'Afrique-Alger_Page_1

 

Lettre ouverte au pape François et à l'abbé Marcello Aldo- ND-d'Afrique-Alger_Page_2

 

Lettre ouverte au pape François et à l'abbé Marcello Aldo- ND-d'Afrique-Alger_Page_3

 

LETTRE OUVERTE AU PAPE FRANÇOIS ET AU PÈRE ALDO RECTEUR DE LA BASILIQUE ND AFRIQUE

ANFANOMA-2015

CLIQUEZ POUR TELECHARGER LES LETTRES COMPLETES EN PDF

ANFANOMA

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12 juillet 2015

LES GRECS SONT RESPONSABLES DE LEUR MALHEUR !

Par José CASTANO

Les experts mandatés par l'Union Européenne pour étudier les causes qui ont conduit la Grèce à la situation économique actuelle rapportent les faits suivants :

La Grèce a falsifié ses comptes pour entrer dans l'euro, puis a déformé la réalité, jusqu'à ce que celle-ci explose.

Il y a eu des départs massifs en retraite à 50 ans.
 
Il y avait jusqu’à 50 chauffeurs par voiture officielle, en moyenne.
 
Il y avait 45 jardiniers pour une petite pelouse avec 4 buissons à l'hôpital Evangelismos.
 
La Grèce a la plus forte population fictive au monde de personnes déclarant un âge de 110 ans.
 
Les décès ne sont souvent pas enregistrés et les pensions continuent à être perçues.

L'Union Européenne a détecté qu'il ya des familles qui perçoivent 4 à 5 pensions qui ne leur sont pas destinées.
 
Il y a encore des pensions payées à des personnes mortes en 1953, il ya 60 ans.
 
40 000 jeunes filles reçoivent mensuellement une rente viagère de 1.000 euros pour le simple fait qu’elles sont filles célibataires de fonctionnaires décédés et il en coûte aux caisses de l'Etat € 550 millions d’euros par année. Maintenant elles la percevront seulement jusqu'à 18 ans.
 
Des stimulateurs cardiaques dans les hôpitaux grecs ont été acquis à un prix 400 fois supérieur à celui des hôpitaux britanniques.
 
En Grèce, de nombreux travailleurs ont bénéficié de la retraite anticipée, fixée à 50 ans pour les femmes et 55 ans pour les hommes qui appartiennent à l'une des 600 catégories d'emploi reconnus comme particulièrement pénibles, et parmi lesquelles sont inclus les coiffeurs (à cause des colorants pouvant être considérés comme nocifs), les musiciens d'instruments à vent (souffler dans une flûte est épuisant) ou les présentateurs de télévision (les microphones étant censés causer des dommages à la santé).

(Cette loi a été adoptée par le gouvernement socialiste de 1978)
 
Il ya des milliers de bonnes « combines », de ministères et instituts inutiles, desquels vivent beaucoup de Grecs. A titre d'exemple l'Institut pour la protection du Kopais Lake, un lac asséché depuis 1930. (1763 Grecs sont employés pour sa protection)
 
Dans la dernière décennie, il s’est créé plus de 300 nouvelles entreprises publiques.
 
La fraude fiscale est massive, plus de 25% des Grecs ne paient pas un sou sur le revenu des particuliers.
 
En outre, le poids du secteur public dans l'économie est écrasant. Il y a environ un million de   fonctionnaires pour 4.000.000 de personnes actives.
 
Le salaire moyen des employés des chemins de fer publics grecs dépasse € 66.000.- par an. Et cela inclut les nettoyeurs ainsi que les travailleurs peu qualifiés. Le (presque gratuit) métro d’Athènes délivre pour environ 90 millions d’euros de billets par année, alors que le coût total de cette société publique dépasse 500 millions.
 
Les Français reçoivent en moyenne à titre de retraite 51% du dernier salaire, les Allemands 40%, les Nord-Américains 41% et les Japonais 34%. Pendant ce temps, les retraités grecs reçoivent 96% de leur salaire antérieur.
 
La Grèce a quatre fois plus d'enseignants que la Finlande, le pays le mieux situé dans le dernier rapport PISA, alors que cette surpopulation d’enseignants n'a servi qu'à être parmi les pays européens disposant du plus bas niveau dans presque tous les tests éducatifs alors que leurs enseignants ainsi que ceux de l'Espagne et du Portugal (dont les résultats obtenus sont aussi mauvais, même après le Luxembourg) sont les mieux payés au monde, ont le plus d’abstention et le moins d’élèves.


Joli l'ancien berceau de notre civilisation !

Et les banquiers alors ?

Ce qui est inouï et ahurissant, c'est que tout le monde connaissait par trop le « système D » grec et sa panoplie de malversations quand ce pays a rejoint l’Union Européenne… Bon nombre de chefs d’état européens connaissait les magouilles du banquier Goldman Satch pour faire entrer la Grèce dans l’Europe alors que ce pays était insolvable faute de lever l’impôt… Beaucoup n’ignoraient pas (ou feignaient d’ignorer) l’aide apportée à la Grèce par Mario Draghi, l’actuel gouverneur de la Banque Centrale Européenne, collaborateur durant quatre ans de Goldman Satch,  pour maquiller ses comptes publics … ce qui permit à cette même BCE de racheter la dette grecque détenue par les banques commerciales… remboursée à coups de milliard d’euros par les états européen. Tout le monde s’est tu sachant combien les banques ont gagné des taux d’intérêt très élevés… C’est là un véritable holdup impuni dont ont été victimes tant le peuple grec que les contribuables européens.

Et ce n’est pas fini !...

Au Portugal et à Madère (également) tout le monde vit bien : Maison, voiture, confort ménager dernier cri, vacances… mais tout le monde sait, dans la zone euro, que ce « bien être » est acquit avec des salaires de 400 euros par mois. Seulement voilà ! L’argent gagné en sus n’est pas déclaré et ne peut donc alimenter les caisses de l’Etat. Là encore, il va y avoir un de ces réveils !...

Comme les oligarques qui nous gouvernent sont élus par un peuple par trop immature et servile et que toute cette faune de gauche continue d’aduler le nom du « Sauveur DSK », nous pouvons d’ores et déjà leur parler de Carmagnole en leur promettant que si, demain, la France rejoignait la Grèce au banc de l’insolvabilité, cela risquerait de chauffer grandement pour eux… Le peuple leur apprendrait alors le jacobinisme, cette doctrine politique qui défendait durant la Révolution française la souveraineté populaire et l’indivisibilité de la République française. Ca leur ferait soudainement drôle à tous ces nantis de la politique, ces faux-culs de la droite molle et de la gauche caviar !... 

OUI, tout le monde connaissait ces dérives quand ces pays ont accédé à l’UE, sauf qu’il n’y avait que la banque Goldman Satch, la Banque Rothschild, la Banque  Centrale Européenne et ses satellites dévoyés pour ignorer cette non imposition généralisée des peuples grec, italien, espagnol, portugais...

Allons amis patriotes, taisez-vous et continuez de payer sans révolte ! En France, nous ne sommes pas mieux lotis ; à quand notre tour ?...

José CASTANO Courriel : joseph.castano0508@orange.fr

Lire aussi l’excellent article consacré à la dette grecque publié par « L’Observatoire du Mensonge » : Grèce : tout ça pour ça ?

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5 juillet 2015

LE CALVAIRE DES ORANAIS

J'ai écrit ce texte en hommage aux morts et disparus de cette macabre journée du 5 juillet 1962 à Oran et également à toutes les victimes innocentes tuées ou enlevées par le FLN ou l'ALN et toutes les victimes du pouvoir gaullien qui les a laissées volontairement sans aucune protection, perpétrant ainsi un crime d'Etat.

Jean-Paul Ruiz le 5/03/2015

     Fin juin soixante-deux, ma ville est moribonde
     Oran qui fut si vivante est à l'agonie.
     Elle vit ses derniers jours dans une tristesse profonde.
     Elle respire très mal, son cœur est en arythmie.
 
     Au port, des cuves de mazout sont incendiées.
     Une fumée noire opaque enveloppe la ville,
     Un spectacle sinistre, impossible à oublier.
     Les pieds-noirs, ces damnés, se préparent à l'exil.
 
     Les derniers commandos de notre Résistance
     Viennent de partir en hâte vers les côtes espagnoles.
     Les malheureux Oranais sont en désespérance.
     L'Armée française ne peut plus jouer son rôle.
 
     Depuis le dix-neuf mars, jour maudit des pieds-noirs,
     Le pouvoir gaullien n'a plus qu'un seul ennemi :
     Les factieux d'Algérie, poussés au désespoir.
     Face aux fellaghas barbares, De Gaulle s'est soumis.
 
     Attentats et enlèvements sont le lot incessant
     Des pieds-noirs accablés, sans aucune protection.
     Des personnes enlevées sont vidées de leur sang
     Jusqu'à une mort lente, bien pire qu'une exécution.
 
     Il existe au Petit Lac un hôpital précaire
     Où exerce le sinistre docteur Jean Larribère.
     À ce communiste notoire, salopard renégat,
     Il lui faut du sang pied-noir pour les fellaghas.
 
     Dans un climat de peur et d'anxiété,
     Oran vit les premiers jours de l'indépendance.
     Jusqu'au quatre juillet, on a pu constater
     Que le F.L.N. veut nous mettre en confiance.
 
     Est créé un comité de réconciliation
     Pour donner l'impression d'une concorde rétablie.
     Ce n'est qu'une duperie, une mystification,
     Pour leurrer les naïfs, mais surtout les roumis.
 
     Or, le cinq juillet, on a très vite réalisé
     Que le calme relatif des quatre dernières journées,
     C'était pour nous tromper, nous "apprivoiser"
     Avec des mots apaisants sans cesse serinées.
 
     La tuerie du cinq juillet fut préméditée.
     La fête de l'indépendance servit d'alibi
     Aux assoiffés de sang qui, avec avidité,
     Se ruèrent comme des fous sur les affreux roumis.
 
     Preuve que ce massacre fut prévu et combiné :
     Des civils sont armés, couteaux ou armes à feu.
     Ils sont venus en ville, bien déterminés
     À nous trucider en poussant des cris haineux.
 
     Preuve que cette chasse au pied-noir n'est pas spontanée :
     Elle est simultanée dans bon nombre de quartiers.
     Avec une sauvagerie atavique, ces forcenés
     Abattent pareillement hommes, femmes, enfants, sans pitié.
 
     En uniforme de combat, de nombreux musulmans
     Parcourent les rues du centre et, sans discernement,
     Mitraillent tout ce qui bouge avec une rage effrénée.
     Les fameux "marsiens" se montrent les plus déchainés.
 
     Ils entrent dans des boutiques, des restaurants, des bars,
     Chargent les personnes qui s'y trouvent dans des camions,
     Vociférant des insultes en sinistres barbares.
     Ce sont là les fiers soldats de la rébellion ...
 
     Les victimes de la rafle sont directement conduites
     Au commissariat central ou au stade municipal.
     D'autres seront amenées dans la cité maudite
     Du Petit Lac où les attend une issue fatale.
 
     De nombreuses victimes subissent le pire des calvaire.
     Pendues par la gorge à des crocs de boucherie,
     Certaines endurent le martyre pendant une longue agonie.
     Les nouveaux maîtres se délectent de leur sadisme pervers.
 
     Sur un ordre criminel de non intervention,
     Ils sont abandonnés, sans aucune protection,
     Ces pieds-noirs exécrés par un pouvoir infâme,
     Un pouvoir revanchard, sans conscience et sans âme.
 
     Jusqu'à dix-sept heures, l'Armée française est restée
     Consignée dans les casernes, sans porter secours
     Aux Français qui se font abattre ou molester
     Par des hordes sanguinaires comme dans une chasse à courre.
 
     C'est un des épisodes des plus déshonorant
     De ce vil gouvernement qui a refusé
     De porter assistance à ces Français d'Oran,
     En danger de mort, selon l'ordre de l'Élysée.
 
     Parmi les officiers, il y eut des exceptions.
     Certains ont désobéi à la hiérarchie
     Et ont pu ainsi sauver des centaines de vies,
     Mais ils furent vite sanctionnés pour leur transgression.
 
     Une mention spéciale pour Monsieur Rabah Khélif,
     Lieutenant français, pour son courage admirable.
     Ce brillant soldat mérite tous les superlatifs.
     Son acte de courage restera inoubliable.
 
     Ce jour là, des musulmans sont intervenus
     Pour sortir du guêpier des civils innocents
     Dont le tort était d'être là au mauvais moment.
     Ils méritent notre estime ces braves inconnus.

     Cinquante-trois ans après, la France pays des "droits de l'homme" n'a toujours pas reconnu ce massacre au faciès blanc ou cette chasse aux roumis d'Algérie, c'est tout comme! Malgrès les témoignages qui sont très accablants, ce massacre est une triste réalité.

Jean-Paul Ruiz le 5/03/2015

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