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24 décembre 2015

PHILIPPE CASTILLE

Par Michel DELENCLOS chercheur en histoire – Biographe

«Nous voulions simplement que l’Algérie reste française…Je ne suis pas passéiste »

CASTILLE Philippe né à Mailly-Champagne (Marne), décédé à Perpignan  (23.03.1926-15.12.2015)    Une bénédiction religieuse est célébrée le 18.12.2015 en l’église Saint-Jacques, à Canet-en-Roussillon village suivie de l’inhumation, au cimetière de Formiguères 

            Fils d’Amédée Henri et d’Henriette, Alexandrine, Zélia Hemy. Mari de Raymonde Doumergue d’origine Pied-Noire : décédée en 2006. Résistant. Parachutiste au 11è Choc détaché auprès du «SDECE». (1) Capitaine de réserve. Membre de l'Organisation de résistance de l’Algérie française «ORAF» (2) dont il est le cofondateur avec René Knecht.

            Il arrive de métropole en mars 1950 et s'installe à Aïn-Taya (Algérie française). Inspecteur commercial à la Sté. Algérienne Renault à Alger, grâce au cousin de René Knecht, Paul Virvaire, qui en est le concessionnaire. Père d’Olivier, Isabelle, Guillaume, Xavier et Aude. Le 10.08.1956,  Michel Fechoz, représentant chez Renault, dépose une charge de plastic rue de Thèbes au nom du "Comité des 40" dirigé par André Achiary.

            En décembre 1956, Castille participe à une réunion préparatoire à l'attentat au bazooka contre le général Raoul Salan, avec notamment le médecin René Kovac. Puis le 16.12.1956, il rencontre avec Kovacs, le général René Cogny avec Pascal Arrighi, Alain Griotteray. Castille participe à l'attentat à la roquette contre Raoul Salan, le 16.01.1957. Lors de cet attentat, le commandant Rodier qui se trouvait à la place de R. Salan, est tué. Salan se trouvait alors au Gouvernement général d’Alger, avec le ministre résidant, Robert Lacoste.

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Le lance-roquette, tel que les enquêteurs l’ont trouvé.

            Est arrêté le 26.01.1957. Puis, il est  transféré et incarcéré à la prison de Fresnes le 01.04.1958, avec Michel Fechoz, Christian Tronchi, horloger, Gabriel Della Monica, sapeur-pompier,  et Ange Gaffory, ajusteur mécanicien. En vertu de l'ordre d'informer no 285 du 18.02.1957, Castille est inculpé d'association de malfaiteurs, homicide volontaire, tentative d'homicide, destruction d'immeuble par engin explosif. Le 06.12.1957, dans «L’Écho d’Alger» dont le directeur est Alain de Sérigny, on relève un article intitulé «Alerte aux Algériens ou le chemin de la trahison» : «Tant que l’Algérie est terre française, tant que la loi en Algérie est la loi française, le combat pour l’Algérie française est le combat légal, l’insurrection pour l’Algérie française est l’insurrection légitime. Si l’on pouvait réussir par quelque procédé à retourner l’égalité, à renverser la légitimité, les ennemis de la France, les traîtres à la France auraient partie gagnée.». Ce coup de semonce est signé du sénateur de l’Indre-et-Loire, Michel Debré, qui avait insisté pour que ce message soit diffusé dans «L’Écho d’Alger» comme l’a prouvé A. de Sérigny, qui avait conservé l’original de la lettre de M. Debré, dans «Le Monde» du 17.09.1980.

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Le 18.08.1958 : lors du procès du Bazooka contre le général Raoul Salan. De gauche à droite : Michel Fechoz, Gabriel Dellamonica, Christian Tronchi, Ange Gaffory, P. Castille.

            Lors du procès, P. Castille déclare notamment : «…Je ne savais pas qu’un commandant avait été tué. Je n’ai aucune autre déclaration à faire sinon de vous préciser que notre but n’était pas de tuer, mais de provoquer une explosion spectaculaire au sein même du haut commandement dans l’espoir de voir réagir et l’opinion publique et les éléments sains de l’armée.». Philippe Castille est alors condamné le 15.10.1958 par le Tribunal permanent des forces armées «TPFA» à 10 ans de travaux forcés lors du procès à huis clos. Est libéré de l'hôpital Mustapha où il est soigné le 26.01.1960 par un groupe du «FNF» dirigé par Jo Rizza sur ordre de Pierre Lagaillarde, puis, il choisit la clandestinité. Il est alors hébergé par Claude Piegts sous le pseudo de Jacques Berthier.

            Quitte l'Algérie en avril 1960 à bord d'un cargo et regagne Madrid où il démarche pour le compte d'un institut de commerce. Il y retrouve, accompagné de M.  Fechoz, le général R. Salan le 14.02.1961 à Madrid. Lors de la révolte militaire, avec M. Fechoz, il quitte l'Espagne pour rallier l'Algérie à bord d'un bateau, mais, pris dans une tempête, ils rebroussent chemin. Castille transmet une lettre datée du 13.07.1961 rédigée par Pierre Lagaillarde et destinée à Jean-Jacques Susini. Incorporé au sein de l'OAS-Métro, il entre en France, venant de Madrid, le 16.12.1961 et s'intègre dans cette nouvelle structure clandestine, au sein du réseau "Mission III" du "Monocle", alias André Canal. Organisateur, avec Jean-Marie Vincent, de commandos de plastiqueurs dans Paris. Est arrêté le 30.01.1962, au bar le "Pam- Pam" à Paris, avec R. Barbera-Vilar, grâce à l'indicateur Raymond Monnier, par les hommes du commissaire Honoré Gevaudan. Lors de son arrestation, il est détenteur de deux fausses identités: Jacques de Kermadec et Jacques Berthier.

            Ce 30.01.1962, J-M. Vincent, qui était entré dans le bar pour l'informer de la présence de policiers, échappe à l'arrestation. Les policiers découvrent qu'il projetait un attentat contre le colonel de gendarmerie Georges Debrosse et s'apprêtait à plastiquer des permanences du «PCF». Est condamné le 05.09.1962 à 20 ans de réclusion criminelle.

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André Canal dit «Le Monocle» (arrêté à Paris le 04.05.1962) et P. Castille au pénitencier de l’Ile-de-Ré.

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Philippe Castille et Michel Conord

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P. Castille, au dernier rang au centre, une pipe à la main droite.

            P. Castille effectuera une tentative d'évasion du pénitencier de l’Ile de Ré, le 07.07.1963, avec une fausse mitraillette en bois, en compagnie d’Arnault Iannarelli, Jean-Marie Vincent, Angel Joachim Torregrossa, Jean-Claude Le Gal et Enea Cella. A la suite de cette tentative, et, considéré comme le promoteur, Castille purgera une peine d'isolement de 18 mois à la prison de Caen. Libéré le 22.03.1968 de St. Martin-de-Ré, en même temps que A. Canal et le lieutenant Daniel Godot. Directeur commercial d'une entreprise de meubles. Artisan peintre sur verre.

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Le 01.01.1988 : publication de «Bazooka. La confession de Philippe Castille», par Bob Maloubier, préfacé par Jean Lartéguy, Ed. Filipacchi.

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Mme. Argoud, le colonel Antoine Argoud, P. Castille à Darney.

            Membre actif de l'ADIMAD-Sud. Membre du Comité pour la réalisation de la stèle à la "Mémoire des 4 fusillés pour l'Algérie française", officialisée le 26.12.2001 par le maire de Perpignan Jean-Paul Alduy. Le 05.07.2003, au cimetière de Perpignan, Castille est présent à l'inauguration de la stèle aux «Martyrs tombés pour l'Algérie française», aux côtés de Jean-François Collin, Pierre Sidos, Jacques Zajec, etc. Le 24.10.2004, il est présent au colloque de Perpignan qui a pour thème "Les disparus en Algérie" et au cours duquel il tient un stand proposant ses vitraux qu’il réalise lui-même.

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Philippe Castille

            Le 20.11.2008, dans «Le Point» n° 1888, il témoigne: "Nous voulions simplement que l'Algérie française reste française". Nous avons échoué. Mais je ne suis pas passéiste. Je ne vis pas le cou tordu en arrière...On ne sort pas du 11è Choc (service d'action du «SDECE»). En Algérie, en 1956, la police nous donnait des informations sur les réunions du «FLN» qu'il fallait plastiquer. C'est comme ça que j'ai fait sauter l'imprimerie de F. Abbas.»; niant avoir participé à l'attentat du bain maure de la rue de Thèbes, il précise: «J'ai bien préparé la charge, mais je ne l'ai pas posée.»; à propos de l'attentat au bazooka contre le général Salan, il déclare: «Salan, on n'était vraiment pas chauds. Mais nos chefs pensaient qu'il serait le fossoyeur de l'Algérie et qu'il fallait l'éliminer. J'ai été arrêté et j'ai fait 15 mois de prison.».

(1)  «SDECE» : Service de documentation extérieure et de contre-espionnage. Créé par décret du   04.01.1946

(2) «ORAF» : Organisation de résistance de l’Algérie française. Dès le 16.11.1956, des actions contre-terroristes, avec l’appui du «SDECE» et la bienveillance de l’armée sont menées. Dissoute le 17.12.1956. Les membres poursuivront, malgré tout, leurs activités.

DELENCLOS Michel   Chercheur en histoire Biographe. Prix d’Histoire « 19 mars 1962 ? Waterloo »

Bibliographie :

- De F. Laroche "Le courage est leur patrie", Ed. St. Just, 1965.

- De P. Vidal-Naquet "La torture dans la république", Ed. Minuit, 1972.

- De J. Delarue "L'Oas contre De Gaulle", Ed. Fayard, 1981 et 1994.

- De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

- De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

- De Bob Maloubier "L'Affaire du Bazooka, la confession de P. Castille", Ed. Filipachi, 1988, préfacé par Jean Larteguy.

- De Duranton-Crabol "Le temps de l'Oas", Ed. Complexe, 1995.

- De A. Deroulede "Oas", Ed. Curutchet, 1997.

- De C. Nick "Résurrection", Ed. Fayard, 1998.

- De A. Figueras "L'Affaire du bazooka", Ed. Deterna, 1999. De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

- De O. Dard "Au cœur de l'Oas", Ed. Perrin, 2005.

DELENCLOS Michel : chercheur en histoire – Biographe.

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Retour DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.

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21 décembre 2015

DUPERRÉ

Une fois n'est pas coutume car située à 140km au sud-ouest d'Alger la commune est créée en 1857 entériné par le décret impérial du 5 septembre 1859. C’est un chef-lieu de canton du département d'Alger. Puis suite à la réorganisation territoriale fit partie, après 1958, du nouveau département d’Orléansville.

Le village reçoit le nom de Duperré en hommage à Victor Duperré (1775/1846) Amiral, commandant la flotte de la conquête.

La ville de La Rochelle lui a élevé une statue, inaugurée le 17 octobre 1869.

Amiral Victor-Guy Duperré 1775-1846

Amiral Victor-Guy Duperré 1775-1846

Amiral Duperré 1869 - port de La Rochelle

Statue de l'Amiral Duperré de 1869 sur le port de La Rochelle

Situation Michelin

Duperré 02

Duperré 03

Duperre 603

Duperre 600

Duperre 601

 

Duperre 604

Duperré

 

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Duperré 01

 

Duperré 04

Retour villes et villages d'Oranie.

21 décembre 2015

BULLETIN D'HUMEUR N° 190

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 4 février 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Le 6 février, journée nationale et européenne d’opposition à l’immigration !

         C’est inimaginable mais trois constats s’imposent :

- nos actuels gouvernants de gôche (celle qui aime le caviar et méprise les sans dents) mentent avec cynisme au peuple français,

- l’information donnée par la Presse de la pensée unique, totalement sous perfusion financière de l’Etat sans laquelle les quotidiens cesseraient d’exister, est en fait de la désinformation organisée,

- l’argent de l’Etat, celui de « nos impôts », est dilapidé pour des causes qui ne profitent en rien aux Français, l’immigration en est une alors que les Français en souffrent sur plusieurs plans !

           

         L’immigration, exagérément musulmane, sujet dont la récurrence ne fait que s’amplifier comme un virus apparemment inguérissable, est en train de déstabiliser en France et en Europe :

- les bases de nos sociétés occidentales en phase de décadence,

- nos économies à l’agonie depuis plusieurs années,

- nos mœurs et nos cultures, piétinées au nom du bien-vivre-ensemble !

         Ce contexte véritablement ubuesque est le résultat de plusieurs dizaines d’années d’une politique de l’immigration irresponsable, depuis l’élection de Valéry GISCARD d’ESTAING, dont le gouvernement conçut le fameux « regroupement familial », qui amorçait, sous couvert d’humanisme (l’enfer est pavé de bonnes intentions), le cataclysme politique, économique et social qui ravage actuellement la France et l’Europe.

         Le propos de ce « Phare fouilleur» n’est pas de disserter sur l’immigration, mais d’attirer l’attention sur des patriotes qui agissent publiquement contre le tsunami socialo-politique que constitue le développement inadmissible de l’immigration exagérément musulmane….il faut le dire et le répéter !

         La réaction s’organise, il faut en parler et la soutenir. C’est à cet effet que je tiens à relayer le courageux engagement de Pierre CASSEN et Christine TASIN (Riposte Laïque), Richard ROUDIER (Ligue du Midi) et Jordi VIVES (Lengadoc Info), dans le contexte de la manifestation en France et en Europe, le 6 février, contre cette immigration imposée sans l’accord des peuples, sous l’appellation commune de « sauvons notre pays » !

         Voici donc, en accord avec Richard ROUDIER, reproduit mot pour mot, l’article de son entretien avec Pierre CASSEN, paru le 3 février dans les colonnes de « Lengadoc Info »,  site d’info sur le Net.

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Photos DR.

La manifestation "Sauvons notre pays" aura bien lieu ce samedi à Montpellier. Publié par Jordi Vives le 3 février 2016.

03/02/2016 – 18h45 Montpellier (Lengadoc Info) – Le rassemblement « Sauvons notre pays » aura bien lieu ce samedi 6 février à 15 h à Montpellier devant la préfecture.

Des rassemblements similaires ont été interdit à Calais et à Saint-Brieuc mais à Montpellier, la manifestation a été autorisée.

Interviewé par Pierre Cassen, le président de la Ligue du Midi et organisateur de la manifestation, Richard Roudier revient sur les motivations d’un tel rassemblement deux mois et demi après les attentats de Paris et alors que la situation migratoire en Europe est désormais au cœur des débats politiques.

La Ligue du Midi, que tu présides, a immédiatement relayé l’appel de Pegida et de Tommy Robinson, et proposé un rassemblement à Montpellier, le 6 février, sur le thème « Sauvons notre pays ». Pourquoi ?

Richard Roudier : Le combat que nous menons est local, français, et européen. La question de l’Islam ne se poserait pas s’il n’y avait pas eu l’immigration. Immigration dont on n’aurait jamais parlé s’il n’y avait pas eu à partir des années 70 des hommes politiques particulièrement veules et corrompus pour offrir au grand patronat une main d’œuvre peu exigeante en matière de conditions de travail et de salaire. En corollaire, à compter de cette date, le peuple français a dû subir des campagnes de culpabilisation d’un niveau jamais atteint pour lui faire baisser la garde devant cette invasion, alors que dans le même temps des « lanceurs d’alerte » tels Jean Raspail et Dominique Venner tiraient des sonnettes d’alarme que bien peu voulaient entendre. Le deuxième tome du « Camp des saints » est en train de s’écrire sous nos yeux avec des migrants dont les voyages sont payés par les multinationales et leurs stipendiés (faussement humanitaires), avec pour objectif ultime la création d’un gouvernement mondial « hors-sol » menant au fouet des populations grisâtres, sans identité, dont la seule liberté sera de pousser des caddies à l’intérieur des rayons d’hypermarchés.

Aujourd’hui, la machine infernale s’emballe et nombre de nos citoyens sont confrontés dans leur quotidien aux périls qui vouent notre pays à la disparition : le flot migratoire ininterrompu, les violences faites aux femmes qui ont retenti comme une véritable déclaration de guerre, le triomphe de l’islamisme dans la sphère publique, la menace terroriste que l’on ne sait ni prévenir ni endiguer, le chômage et la pauvreté qui touchent la plupart des familles, notre patrimoine industriel et commercial qu’on abandonne à la finance internationale et aux monarchies du golfe et par-dessus tout, cette impression angoissante de ne plus être chez nous.

Vous avez multiplié, ces derniers temps, beaucoup d’initiatives, dont un courageux rassemblement à Lunel, fief des salafistes locaux. Penses-tu que cette fois, ce rassemblement dépassera en nombre ceux que vous organisez d’habitude ?

Richard Roudier : le rassemblement de Lunel aura été un marqueur dans le développement de la Ligue du Midi. En moins de 48 heures, trois jours après les attentats du « Bataclan » et dans un souci de sécurité pour les gens qui nous font confiance, nous avons pris la décision de ne pas appeler la population à manifester, mais d’organiser un rassemblement militant. C’était un pari risqué puisque nous aurions pu n’être qu’une poignée, mais la mobilisation a joué et nous fûmes une centaine, au même moment, avec trois lieux de rassemblement à Lunel, Nîmes et Alès.

J’ai à cœur de souligner l’attitude de la police municipale et de la gendarmerie (Lunel est en zone gendarmerie), puisque dans un contexte particulièrement tendu, la manifestation des identitaires a été très vite encadrée au pied levé par des gendarmes en gilets pare-balles armés de fusils d’assaut…mais pour une fois, pas pour nous chasser… !

Ce fut une expérience intéressante d’un point de vue militant puisque nous avons pu tester la discipline et la cohésion du groupe. Pour en revenir à la mobilisation pour ce rassemblement, la seule comparaison que nous pouvons avancer, c’est par rapport au 18 janvier 2015 où nous avions relayé l’appel de Pegida et avions rassemblé en quelques jours près de 100 personnes devant la préfecture de Montpellier. Nous tablons sur 200 à 300 personnes pour le rassemblement du samedi 6 février, chiffre que nous avons d’ailleurs communiqué aux autorités. Je peux vous confirmer de source sûre que le rassemblement sera autorisé.

Comment les choses doivent-elles se dérouler ?

Richard Roudier : Il s’agit d’un rassemblement statique classique avec diverses prises de parole, sept au total, plus un message de Maurice Vidal qui sera lu par un camarade. Nous aurons Olivier Roudier de la Ligue du Midi, Jean Théron de Résistance républicaine-Provence, Michèle Bros Ligue du Midi-Alès porte-parole du Collectif des Femmes en Colère, le Docteur-vétérinaire Alain De Peretti de Vigilance Halal, Ester Gallego Présidente de « Som Catalans » , Pierre Vial, Président de « Terre et peuple » et moi-même qui mènerai les débats et tirerai les conclusions de cette journée.

Nous avons tenu à ce que la campagne d’information soit la plus étirée possible et nous avons réalisé le premier envoi le 4 janvier afin de nous permettre d’atteindre en tirs croisés le maximum de nos compatriotes.

Une vingtaine d’appel de personnalités locales ou nationales ont été lancés depuis le 20 janvier à raison d’une ou deux par jour.

Merci à Renaud Camus et à tous les autres pour leur collaboration. Des milliers de tracts ont été diffusés de Perpignan à Beaucaire et plusieurs réunions militantes se sont tenues sur ce thème à Alès, Nîmes et Montpellier.

Crains-tu des provocations gauchistes, ou bien une interdiction des autorités ?

Richard Roudier : la Ligue du Midi est là pour gagner le combat des idées, remporter des victoires politiques, et non pas pour distribuer des horions. Mais cependant, nos adversaires le savent, nous avons une culture de la défense bien ancrée. Dans le cadre de ce type de manifestation, la police nationale assure l’ordre en dehors du rassemblement, ce qu’elle fait très bien la plupart du temps, et notre service de sécurité, lui, est chargé de faire respecter les consignes à l’intérieur du rassemblement et d’évacuer des perturbateurs ou d’éventuels provocateurs. Les seuls emblèmes autorisés sont le drapeau national, les bannières de région et les banderoles des organisateurs.

Nous avons choisi le marché aux fleurs pour son côté poétique, mais aussi parce qu’il est piétonnier et qu’il est contigu à la préfecture… et qu’il n’y a pas, a priori de lieu plus facile à sécuriser par les forces de l’ordre que la propre demeure du préfet.

Je précise que pour ce type de manifestation, il s’agit de remplir une simple déclaration et le préfet ne peut interdire qu’en cas de risque sérieux de troubles à l’ordre public qui ne pourraient d’ailleurs être fomentés que par des individus extérieurs au rassemblement. En outre, je souligne que le rassemblement du 18 janvier 2015 n’avait donné lieu à aucun incident notable et qu’il en sera de même samedi prochain.

Comment vois-tu la suite de la mobilisation, au lendemain des 6 et 7 février ?

Richard Roudier : Attendez, je sors ma boule de cristal ! En attendant commençons par le commencement, réussissons ce week-end des 6 et 7 février, puis nous verrons. Bonne chance à tous … Comme sait le dire Pierre Vial : la rue appartient à celui qui y descend !

Propos recueillis par Pierre Cassen

Question simple : combien de représentant(e)s de la « droite molle», se joindront à cette manifestation patriote ???

         Vous savez de qui je veux parler : ces faux représentants de la droite (sauf quelques-uns, il est vrai, mais trop rares), dont certains élus sont connus pour avoir cautionné le financement des mosquées (une mosquée contre des bulletins de vote…), et sont sous la tutelle politique du PS car toujours prêts à reformer le répugnant front Herpès (R-PS)….malgré le ni-ni de Nicolas-du-Fouquet’s !

         Soyons nombreux à participer à la manifestation : « SAUVONS  NOTRE  PAYS » Samedi 6 février 2016 à 15h00, à Montpellier place du marché aux fleurs, devant la Préfecture.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

18 décembre 2015

GENEVIEVE SALASC

Une femme combattante.

Article transmis par Michel DELENCLOS chercheur en histoire – Biographe

SALASC Geneviève née GASSER ( 13/11/1926  -  08/12/2015 )

 Décédé à Six-Fours-les-Plages, une cérémonie religieuse s’est déroulée à l’église Saint-Pierre du Brusc à Six-Fours -Fille d'un médecin d'Oran. Petite fille du sénateur radical, Jules Gasser (11.04.1865-28.05.1958), né à Oran. Épouse du médecin gynécologue d'Alger, Jean Ernest Eugène Salasc. Mère de cinq enfants.

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Jean Salasc. Né en 1914, il décédera au printemps 2009

Sœur de J-B. Gasser. Secrétaire au sein de l'OAS-Alger, avec M. Lombard, auprès du colonel Y. Godard qu'elle hébergera.

le 09.09.1961, Elle est arrêtée à Alger à son domicile, en présence de son mari (selon Fleury le 05.09.1961, ce qui n'est pas la bonne date), à la suite de l'arrestation de Maurice Gingembre (1) le 07.09.1961, puis elle est torturée à la caserne des Tagarins à Alger (à coups de poing et de cravache, soumise à la torture de la baignoire et de l'électricité selon le commandant Le Mire) (2), occupée par les gardes mobiles sous le commandement du colonel de gendarmerie Georges Debrosse (3). Son mari, Jean Salasc qui mangeait alors avec le colonel de gendarmerie, G. Debrosse, ne savait pas du tout que son épouse était torturée. J. Salasc, chirurgien des Hôpitaux d’Alger, s’occupait alors essentiellement d’obstétrique. Il connaissait le professeur Félix Lagrot, avec lequel il nageait sur les quais d’Alger. Puis, G. Salasc est hospitalisée à la clinique Lavernhe.

Le 18.09.1961, dans une lettre adressée à Debrosse puis à la «LDH», et aux parlementaires, le général Raoul Salan dénonce les tortures qu'elle a subies: ".Que vous consentiez à souiller votre uniforme du sang de mères de famille, telles que Mme. Salasc...ce n'est pas pensable.".

Le 16.10.1961, dans une lettre à Maurice Patin (4), Jean Morin (5) précise: "il apparaît hors de doute qu'à un moment indéterminé de cet interrogatoire des violences certes infiniment moins graves que les tortures détaillées par la propagande rebelle aient été exercées sur Mme. Salasc, mais elles n'ont jamais été la cause de l'hospitalisation de l'intéressée.".

Le 17.10.1961, le professeur Goinard établit une attestation relative aux tortures subies par Mme. Salasc. Dans une lettre à Louis Joxe (6) du 30.10.1961, J. Morin précise: "qu'il n'est pas déniable qu'à un moment indéterminé de son interrogatoire, Mme. Salasc ait été malmenée. Mais les violences qui ont pu être exercées à son encontre n'ont aucune commune mesure avec les tortures rapportées par l'OAS.". Pierre Voizard (7), membre de la Commission de sauvegarde présidée par M. Patin, enquête et rédige un rapport qui établit qu'elle a bien été victime de traitements odieux et humiliants.

Le 29.11.1961, Ce rapport est publié intégralement dans la "Nation française".

Le 12.11.1961, à l’Assemblée nationale, les députés débattent notamment, à propos des prisonniers politiques «Algérie française» ou membres de l’OAS qui sont torturés dans les camps ou les prisons et, ici, en particulier, à la caserne des Tagarins à Alger, où sévit le colonel Debrosse. Le député et avocat, Pascal Arrighi, rapporte des faits : «Mme. Salasc a été arrêtée le 9 septembre, à une heure du matin, par les gendarmes du colonel Debrosse. Aussitôt interrogée par le colonel Debrosse et refusant de répondre, elle a alors été livrée à 4 civils qui l’ont amenée, cachée sous une cagoule, dans une cave. Elle a été entièrement dévêtue, bâillonnée, logotée puis battue à coups de poing, de pieds, de gifles, enfin passée au courant électrique…Refusant toujours de parler, elle a été, au matin, ramenée au colonel Debrosse et, un syndrome abominable faisant son apparition.

Le colonel Debrosse a fait alors appeler le professeur Girad, qui a ordonné une hospitalisation et a pu faire le bilan des sévices et de leurs traces essentielles : traumatismes multiples ayant entraîné des hématomes visibles sur la face et les quatre membres ; traumatisme cervical ; traumatisme facial avec énorme hématome prémolaire, traumatisme d’un œil ayant entraîné un glaucome post-traumatique.

Elle a perdue connaissance à certains moments, étouffée par un bâillon et la tête maintenue en rotation forcée sur le côté pendant que d’autres inspecteurs lui tapaient dessus…». Pascal Arrghi, face aux mensonges, notamment du ministre des Armées, Pierre Messmer, poursuit : «Ici encore, j’ai le regret de lui administrer la preuve contraire au moyen d’un document officiel et irréfutable. J’ai sous les yeux, un rapport du 14.10.1961 de M. Pierre Voizard, membre de la commission de sauvegarde («CSDLI»), et adressé à son président, M. Patin.

Consulter les archives de l’Assemblée nationale

            Le Conseil de l'Ordre des médecins d'Alger et le Conseil national de l'Ordre des médecins se portent partie civile contre Jean Sicurani (8).

Le 18.12.1961 à Paris, lors de sa conférence de presse, Jacques Soustelle (9) évoque les tortures qu'elle a subies.

En 1962, son mari Jean Salasc est nommé à Dijon, demeurant à Marseille.

Le 11.12.2000, sur «Radio-Courtoisie», avec Jacques Zajec, ancien membre de l’OAS, G. Salasc participe à une émission sur la torture.

En 2011, elle adhère à l'ADIMAD. D’autres femmes ont subi la torture sous Debrosse, comme Marguerite Lombard née en 1921, professeur de grec à Alger, Noëlle Luchetti née en 1913, campagne d’Italie, capitaine dans l’Armée. 

(1) Maurice Gingembre. Docteur ès-Sciences. Engagé volontaire en 1939.

(2) Commandant Henri Le Mire, à la tête du 2ème RPIma en Algérie. Auteur de «Histoire militaire de la guerre d’Algérie», Ed. A. Michel, 10.02.1982.

(3) Georges Debrosse. Lieutenant-colonel, lors de la révolte militaire du 24.04.1961. Il est l’adjoint du commandant de la 10ème légion ter des Gardes mobiles. Il est en relation avec la Sécurité militaire. Malgré tout, il sera nommé général de brigade. http://www.algerie-francaise.org/silafrance/susini.shtml sur le site "ALGERIE FRANCAISE"

(4) Maurice Patin. Président de la Commission de sauvegarde des droits et des libertés «CSDLI», nommé par De Gaulle, le 13.08.1958.

(5) Jean Morin. Délégué général en Algérie nommé par De Gaulle le 23.11.1960.

(6) Louis Joxe. Ministre d’État chargé des Affaires algériennes, nommé par De Gaulle, le 23.11.1960.

(7) Pierre Voizard. Membre du «CSDLI». Il est l’auteur d’un rapport dénonçant les tortures subies par les membres de l’OAS.

(8) Jean Sicurani. Secrétaire général des Affaires politiques chargé de l’Information à la délégation générale du gouvernement en Algérie, nommé par J. Morin, en juillet 1961.

(9) Jacques Soustelle. Nommé Gouverneur général de l’Algérie du 26.01.1955 au 01.02.1956.

DELENCLOS Michel : chercheur en histoire – Biographe.

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Bibliographie :

- Bulletin ADIMAD 2011. De F. Laroche "Le courage est leur patrie", Ed. St. Just, 1965.

- De Jacques Soustelle "28 ans de gaullisme", 1968.

- De Le Mire "Histoire militaire de la guerre d'Algérie", Ed. A. Michel, 1982.

- De P. Gauchon et P. Buisson "Oas", Ed. Jpn, 1984.

- De R. Kauffer "Oas", Ed. Fayard, 1986.

- De P. Vidal-Naquet "Face à la raison d'Etat", Ed. La Découverte, 1989.

- De Duranton-Crabol "Le temps de l'Oas", Ed. Complexe, 1995.

- De A. Deroulede "Oas", Ed. Curutchet, 1997.

- De Vincent Guibert "Les commandos Delta", Ed. Curutchet, 2000.

- De G. Fleury "Oas", Ed. Grasset, 2002.

- De Maurice Faivre «Conflits d’autorité durant la guerre d’Algérie», Ed. L’Harmattan, 02.10.2004. - De Guy Pujante "De l'Algérie de papa à l'Oas", Ed. G. de Bouillon, 2004.

- De M. Harbi et B. Stora "La guerre d'Algérie 1954-2004", Ed. R. Laffont, 2004. De Dard "Au coeur de l'Oas", Ed. Perrin, 2005. (http://www.algerie-francaise.org/silafrance/susini.shtml%20) -

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13 décembre 2015

OUF !... LA FRANCE EST SAUVÉE !... Le fascisme n’est pas passé

Document transmis par José Castano

« Hors de question de laisser le Front National gagner une région !... Tout devra être fait pour l’emporter. » (Manuel VALLS)

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Ouf ! Nous avons eu chaud !... « Le fascisme n’est pas passé ! » et comme s’écriait Molière dans « Les femmes savantes » : « Nous l’avons, en dormant, Madame, échappé belle !... ». Les Français pourront désormais se replonger dans leur amnésie congénitale et reprendre leur sommeil…

Brave peuple, continue à ne rien vouloir entendre, ni à ne rien vouloir voir… Persiste dans ta léthargie mais, combien dur sera le réveil !... 

            Dans l’immédiat, grâce au ciel, il n’y aura pas de « chemises brunes » ; la « guerre civile » prédite par notre Premier Ministre en cas de victoire du FN, n’aura pas lieu (les émeutes, la violence et le terrorisme pourront, en revanche, perdurer) ; les camps d’internement ne seront pas ouverts ; la liberté vivra ; les « droits de l’homme » seront respectés ; l’économie repartira à la hausse ; le chômage déclinera ; la paix et la sécurité seront assurées… « L'ânerie humaine est la source des pires catastrophes... Mais aussi une mine d'or inépuisable pour qui sait l'exploiter » se plaisait à dire Montaigne.

Déjà, à la veille des élections départementales, Manuel Valls, avait clairement identifié son ennemi en jouant à outrance de la démagogie et en pesant sur les peurs : « Si je fais campagne, c’est que j’ai peur pour mon pays, peur qu’il se fracasse contre le FN » … Puis, lors du « grand rendez-vous d’Europe1 » : « Je revendique la stigmatisation de Marine Le Pen. » (...) C’est un programme qui jettera les Français les uns contre les autres ».

Ainsi le combat essentiel mené par le Premier ministre était-il clairement défini. À ses yeux, ce n’était pas l’islam (et tout ce qu’il engendre d’insécurité) qui posait problème… c’était le FN ! Pour le prouver, il prit soin d’afficher clairement devant un parterre de 150 personnalités musulmanes lors du lancement de « l’instance de dialogue », le 15 juin 2015 : « L’islam est en France pour y rester ! » et, le 17 août 2015, lors du séminaire de rentrée du gouvernement à l’Elysée, consacré à la « France de 2025 » : « L’islam est compatible avec la démocratie ». Monsieur Valls devrait aller faire un petit tour dans les pays musulmans pour voir à quel point les régimes en place sont « démocratiques »…

La Bruyère, traitant des hommes, dans « Les Caractères », a ce mot crucifiant : « À quelques-uns l’arrogance tient lieu de grandeur ».

Et depuis que nous savons, par la bouche du Premier Ministre, que « l’islam est compatible avec la démocratie » revendiqué par ailleurs comme «une religion d’amour, de tolérance et de paix », 130 morts et 352 blessés après le 13 novembre, nous pouvons vraiment estimer l’avoir échappé belle… « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » écrivait Charles Péguy… mais qu’il est dur, quand on est un personnage de Feydeau, de vouloir se conduire en héros de Corneille !...

Lors de la campagne électorale, la gauche politico-médiatique flanquée d’une droite asservie eut pour chef d’orchestre un Premier Ministre aux abois n’ayant de cesse de privilégier –à défaut de lutte contre l’insécurité et le terrorisme- l’éradication du FN allant jusqu’à proférer la menace suivante : « Si les Français élisaient Marine Le Pen en 2017, nous suspendrions le processus électoral »… preuve que ce qui intéresse et inquiète réellement le tandem Hollande/Valls, c’est le résultat de l’élection présidentielle.  

Non content d’avoir jeté dans le désespoir des millions de Français, Valls n’eut de cesse (avec le soutien de la classe politique) de vilipender « l’extrême droite » ( !), jouant sur les émotions, employant les pires vilénies, les plus infâmes calomnies, les plus odieuses insinuations afin de détourner le mécontentement du peuple : L’essence même du fascisme !... Et pour donner plus de poids à ses fantasmes délirants, il n’hésita –sans gêne aucune- à déclarer, le 10 avril 2015, sur le plateau d’une chaîne de télévision portugaise : « la France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front National »… ce qui, compte tenu de l’énormité du « gag », fait songer à ce proverbe issu d’un terroir cher à Pagnol : « Est-ce bien la peine d’être aussi intelligent pour être aussi con ? ».

C’est ainsi que les basses accusations de ces atrabilaires patentés représentant « l’anti France », jaloux de leurs prérogatives et soucieux de les conserver, n’ont eu de cesse –comme jamais auparavant- de peser sur ce scrutin rendant actuelle cette boutade de la désopilante Arletty : « Certains ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés de leur connerie ».

Les hommes manquent souvent de logique dans leurs jugements. Comme disait si justement Flaubert, « les critiques de tous les temps sont faits pour se mettre le doigt dans l’œil ». Ils ne comprennent jamais, ou ils ne comprennent que quand il est trop tard. Ainsi les plus extérieures analogies, les plus superficielles impressions leur suffisent pour juger et de là pour dénigrer à tort et à travers. Cette pauvreté de discernement ne mériterait qu’une commisération attristée si elle ne propageait des contre-vérités.

Ces natures « au cœur sur la main » ne se font pas l’idée des jouissances solitaires de l’hypocrisie, de ceux qui vivent et peuvent respirer, la tête lacée dans un masque. Mais, quand on y pense, ne comprend-on pas que leurs sensations aient réellement la profondeur enflammée de l’enfer ? Par conséquent, il faudra beaucoup de temps, beaucoup de patience, beaucoup d’efforts désintéressés pour éliminer définitivement des esprits et des cœurs asservis par ces effrontés mensonges, tant d’erreurs et de sottises…

Oh ! Affligeante inconscience !... Peut-être cette oligarchie dominante peu scrupuleuse aime-t-elle le scandale pour le scandale, le mensonge pour le mensonge, comme on aime l’art pour l’art… Peut-être que pour certaines âmes, il y a le bonheur de l’imposture… Il y a une effroyable, mais enivrante félicité dans l’idée qu’on ment et qu’on trompe, dans la pensée qu’on joue à la société une comédie dont elle est la dupe et dont on se rembourse les frais de mise en scène par toutes les voluptés du mépris, car le mensonge, c’est du mystère redoublé, des voiles épaissis, des ténèbres faites à tout prix ! Et ces vers de Rudyard KIPLING sont là pour nous ramener à la réalité présente :

« Si tu peux supporter d’entendre tes paroles

Travesties par des gueux pour exciter des sots,

Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,

Sans mentir toi-même d’un seul mot…

Tu seras un homme mon fils ! »

José CASTANO

e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Que ceux qui ont apporté leur soutien à l’UMPS se réjouissent… Nous l’avons vraiment échappé belle !... Vidéo à découvrir impérativement :

Cliquer : https://www.youtube.com/watch?v=YT5yzOt8pGc&feature=youtu.be 

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Cachez moi ces blessés du 13 novembre, vraiment gênants pour les élections

C'est vraiment très gênant ces blessés du 13 novembre, car ils sont les témoins vivants de la criminelle incurie du gouvernement Hollande-Valls-Cazeneuve-Taubira. Ce sont des boulets, des empêcheurs de voter en rond dans le sens urgé par le politiquement correct. Alors on pratique l'omerta. On n'en parle plus.  Jusqu'au prochain attentat. Ils pourraient donner de mauvaises idées de vote. Le …

Cliquer sur : Lire la suite.

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Pour mémoire

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12 décembre 2015

DUBLINEAU

            Ancien poste avancé Romain le centre de population d'Oued El Hammam est créé par un décret en date du 10 novembre 1851, il est agrandi et peuplé de réfugiés prussiens en 1872.

            Le village est érigé en commune de plein exercice par décret du 22 mars 1885 dans l’arrondissement de Mascara du département d’Oran. En 1956 la commune est rattachée au département de Mostaganem.

Situation Michelin Dublineau

Dublineau Vue Générale

Dublineau Vue Générale

Dublineau

Dublineau 1951 Collection Monneret

Dublineau La Gare

La gare

Dublineau La Grande rue

La Grande rue

Dublineau Le Moulin Perez

Le moulin Perez et la gare

Dublineau Le Moulin à cylindre Henri Perez

Moulin Perez - Entrée

L'église de Dublineau peinture de F - F BERGER

L'Eglise - Peinture de F-F BERGER

Dublineau-Echo de l'Oranie

Echo de l'Oranie n°159 mars 1982

Dublineau Le Pont

Le pont sur l'oued El Hammam

Télécharger l'info n°432 de JC Rosso

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10 décembre 2015

Lettre adressée aux "frondeurs" FN de la région PACA. PENSEES D'UN JOUR D'ELECTIONS-6/12/15

Le 10/12/2015 pour le 2ème tour des élections régionales

                Pour information.

Chers amis « frondeurs » de PACA,

            Candidat lors de ce premier tour sur la liste « Force France Sud » (34) de JC Martinez, j’ai néanmoins été révolté par la conduite scandaleuse de l’oligarchie UMPS au soir du 6 décembre.

            Je n’imaginais pas qu’il pût y avoir autant de bassesse, d’ignominie et de félonie chez ces pitres de salon !...

            Indigné par l’affligeant spectacle qui nous était servi, j’ai décidé -sans la moindre hésitation- d’apporter ma voix au second tour à Louis Aliot. Et pourtant, mes griefs envers le FN34 sont fondées et légitimes…

            Je vous rappelle que durant la campagne électorale des législatives de 2012, certains « petits camarades » -qui se retrouvent aujourd’hui sur la liste des régionales aux 2ème, 4ème, 8ème, 15ème et 21ème place- (les deux premiers étant assurés d’être élus) n’ont eu de cesse d’employer à mon endroit toutes sortes de stratagèmes, délations, honteuses accusations et jugements sommaires afin que mon investiture me soit retirée, allant jusqu’à rédiger une pétition en ce sens... et appelant, au final à voter contre moi. Par la suite, l’inéluctable défaite (dont ils furent pourtant les maîtres d’œuvre) étant consommée, c’est à une véritable « volée de bois vert » que je fus soumis qui stigmatisait mon « incompétence » et mon « manque de motivation »…

            Le temps a passé mais la blessure demeure toujours aussi vive… Et pourtant…

            Concernant vos récriminations, pour justifiées qu’elles puissent être, vous ne devez pas -face à la menace qui pèse sur votre région- vous enfermer dans une rancœur qui fausserait votre jugement et vous mènerait inéluctablement dans le camp de vos ennemis… celui que vous avez combattu des années durant avec la foi et le dévouement qui sont l’apanage des patriotes. Cela ne se peut !

            La région PACA est en passe d’être remportée autant par Marion que par le tartuffe Escrozy. Dans le premier cas, ce sont vos idées, celles pour lesquelles vous vous êtes tant battus qui prévaudront ; dans le second, hormis l’égo de la « vengeance », vous n’en retirerez à postériori aucune gloire et vous aurez perdu jusqu’au sens même de votre dignité.

            Vous avez été des militants au grand cœur, des combattants à la fibre patriotique « exacerbée » et inextinguible. Vous le demeurez toujours au plus profond de votre être et vous ne saurez vous en départir le 13 décembre : J’en demeure persuadé.

Avec toute mon amitié.

Semper fidelis

José CASTANO


Le 06/12/2015 1er tour des élections régionales

                Chers amis,

                 A quelques heures d’un scrutin capital pour l’avenir de nos régions, je tenais –bien qu’ayant été (de façon sournoise et déguisée) éconduit du FN34- à exprimer à celles et ceux qui brigueront les suffrages de leurs électeurs, mes plus chaleureux encouragements.

                 Cela reste un plaisir de continuer à échanger avec bon nombre d’entre vous et d’apprécier toute la lucidité de textes qui transcrivent un profond désarroi face à un pouvoir dont la perfidie se mesure à son redoutable enracinement dans les esprits des plus faibles.

                 Le pouvoir n'est ni de droite, ni de gauche, l'ambidextrie de la politique est un leurre, elle n'est en fait que le tabernacle d'une caste politicienne professionnelle, toute tournée vers le même but : L'avènement de leur arrivisme forcené et la confiscation des richesses de la nation.

                 Par l'ignominie de ses inactions ou de ses actions, elle ne m'a jamais fait autant ressentir ces derniers mois, le sentiment d'écœurement, jusqu'en avoir la nausée.

                 Aujourd'hui, je ne suis plus que colère et je souhaite que dimanche, au-delà du camouflet retentissant qui s’annonce pour cette coterie méprisante, ce soit le dernier virage avant le grand soir qui se prépare depuis des années de combat acharné, pour qu'enfin triomphe de vrais idéaux, habillés de sens, de raison et de principes.

                 Dignité oblige, je n’apporterai pas ma voix au FN 34. J’ai même accepté –par dépit- de prêter mon nom à une liste concurrente qui ne lui fera pas d’ombre… Mais je compte sur vous pour, qu’une fois élus, vous dénonciez toute la fourberie qui caractérise cette bande d'usurpateurs qui confisque le pouvoir. Espérons que cela éveillera notre peuple d'endormis.

Bien amicalement

José CASTANO


 

Depuis que les migrants ont entrepris leur exode massif en quête du paradis européen, je reçois énormément de messages de nos compatriotes qui, 53 ans après, laissent exhaler une amertume longtemps contenue… Les souvenirs, tels des bulles à la surface d’un étang, remontent et martèlent les mémoires…

Ces « réfugiés » sans-abri sur le tarmac de l'aéroport fin juin 1962, sous un soleil de plomb… La photo en couleur sur le  bateau, c'est le cargo de l'exode pris en pleine nuit, sous un ciel zébré de balles traçantes. Photo réalisée en pleine mer entre Alger et Marseille où l'accueil qui nous fut réservé fut odieux et inhumain. Dans le même temps, « là-bas », les Oranais se faisaient massacrer par centaines sous le regard indifférent de la Métropole tandis que les soldats français, l’arme au pied, obéissaient servilement à l’ordre gaulliste de non intervention. NON ! Ni oubli, ni pardon !....

Français, où étiez-vous en 62 pour nous recevoir ?

Chanson de Jean-Paul GAVINO : https://youtu.be/ZdQBTMC3OJo

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9 décembre 2015

AUTOPSIE D’UN SCRUTIN

ou L’Association de malfaiteurs

Document transmis par José Castano

« Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune. » (Hélie de Saint Marc)

            Ce qui paraît invraisemblable, c’est qu’après le carnage du 13 novembre 2015 et avant les élections régionales du 6 décembre, l’ensemble de la classe politico-médiatique ait persisté dans son comportement anachronique à diaboliser avec une extrême vigueur  son unique et éternel adversaire, vieux de 33 ans en perpétuant le plus sérieusement du monde l’argument –pourtant éculé- de la haine, du racisme et de la xénophobie…

            Dès l’annonce de la défaite de l’UMPS, le 6 décembre au soir, les « ténors » de ces formations, entêtés imperturbables, imprécateurs obstinés et irrécupérables refusant le verdict des urnes, ont enfourché leurs vieilles haridelles dégingandées dont les os mourants perçaient, à leur image, leur vieille peau…

            Dès lors, il ne fut plus question de terrorisme. Au placard ! Oubliés les morts, les blessés et les infirmes de ce sinistre 13 novembre !... L’ennemi, la « bête immonde » était revenue ! Mais ce n’était pas le djihadiste sanguinaire qui, dans l’ombre fourbit ses armes… Non ! L’ennemi mortel était le vainqueur de ce premier tour !

            Jamais à court d’accusations et de déclarations péremptoires motivées par une évidente mauvaise foi et une démagogie obscène, ces Torquemada de la politique n’eurent de cesse durant toute la soirée électorale de recourir à des procédés pendables et à des manœuvres frauduleuses destinées à semer le doute et la peur dans les esprits.

Sur toutes les chaînes de télé, ce fut un déferlement d’invectives, de mensonges, de haine et de démagogie à l’endroit des vainqueurs du premier tour… Terrorisés par la perspective de la défaite, celle de se retrouver soudain sur une voie de garage où l’anonymat les ensevelirait à tout jamais, cette perspective défigurait leur visage.

Les accusations, les spéculations démagogiques sur la gestion des régions confiées aux « nouveaux élus » pleuvaient à l’envi et les donneurs de leçons pontifiaient dans leur indécrottable mystique et dans leur volonté manifeste de saboter la libre expression des citoyens au second tour.  

             Et pendant ce temps, dans la plus ignoble indifférence de ces inquisiteurs, des dizaines de corps mutilés couverts d’effroyables blessures, accablés par le malheur et la douleur, menaient un combat inhumain et désespérant contre la mort. Alors, pour camoufler leur responsabilité dans ce drame humain, ces « idiots utiles », cette faune associative et politico-médiatique persistait dans son escroquerie, ses délires et ses mensonges éhontés.

            C’est ainsi que –toute honte bue-  Cambadelis (1), le trotskiste de service, secrétaire général du PS, osait faire « le parallèle entre le vote FN et Vichy »… Que les organisations syndicales, les associations dites « antiracistes », la « bienpensance », le « politiquement correct », voulant « sauver la France » (mais plus encore leurs subventions), appelaient à « faire barrage au FN »… Que les patrons –derrière le pitre Gattaz et la « passionaria »Parisot- martelaient que « le vote FN serait une catastrophe pour l’économie du pays »… Que des « artistes » du show-biz, sans talent mais en quête constante de « reconnaissance » et de « médiatisation », dénonçaient odieusement le parti des vainqueurs… Que Estrosi, le clown de PACA déclarait sans ambages que « Madame Maréchal-Le Pen est un danger pour la région et pour la France ! »… Que la Franc-maçonnerie éructait en ces termes : « Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire »… Tandis que Manuel Valls -qui mène un combat personnel depuis un an contre le FN- recevait en pleine face le désaveu violent de son partial engagement.

« Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Si un aveugle en conduit un autre, ils tomberont tous deux dans le fossé. » (Nouveau testament, Matthieu, XV, 14)

           Faut-il attribuer ce mal à l’acharnement que nous mettons entre Français, non seulement à nous entre-déchirer, mais même à donner un effet rétroactif à nos divisions du moment ? Ces causes se rendent-elles compte du mal qu’elles distillent autour d’elles ? Ne sembleraient-elles pas avoir été enrôlées au service d’une entreprise voulue, calculée ?

            Il est certain toutefois que de plus en plus de Français –nous le constatons désormais à chaque élection- égarés jusqu’ici par ces effrontés mensonges que distille régulièrement la caste politique, écoutent désormais avec plus d’attention la voix de la vérité et du bon sens. Cependant dans l’univers politico-médiatique, dans le monde grouillant du « politiquement correct » et de la « bienpensance », c’est encore une entreprise d’obscurantisme et d’abrutissement collectif au profit d’une dégradante tyrannie démagogique : Le peuple français ignore toute la vérité, n’a pas droit à la vérité et plus qu’un perpétuel outrage à cette vérité, c’est un crime contre la patrie puisqu’on tue l’âme d’une nation lorsqu’on parvient à faire perdre à ses enfants la conscience de ses traditions fondamentales. « Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles » a écrit Charles Péguy.

Aristote considérait que la démagogie, avec l'anarchie, était la perversion de la démocratie. Aujourd’hui, ces semeurs de haine, ces manipulateurs et ces carriéristes se contentent –à défaut d’être performants- de mentir et de mentir… Mais, tout se paie. L’Histoire n’est pas pressée. Les pseudo-exorcistes des fantasmes bruns sont à l’ouvrage. Ils masquent, en vain, par tous les mensonges possibles le vert et blanc qui envahit aujourd’hui l’espace de notre vie par le vert-de-gris d’un temps lointain qui restera le spectre de leur héroïsme raté et de leur trouille maquillée.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

(1) - Jean-Christophe Cambadélis : Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux dans l’affaire AGOS, (société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés auprès de laquelle il a bénéficié d'un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 lui ayant rapporté plus de 442 000 francs (environ 67 382 euros), il est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros) d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.

Mis de nouveau en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l'affaire de la MNEF, il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif au sein de cette mutuelle étudiante entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d'une filiale de la MNEF, au titre d'une activité permanente de conseil. De 1991 à 1993, c'est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadélis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la MNEF. Cambadélis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu'administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ».

Le 2 juin 2006 il est reconnu « coupable de recel d’abus de confiance » et condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.

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Communiqué de Roger Holeindre,  président du Cercle National des Combattants

« ETRE ET DURER » , le journal du Cercle National des Combattants est paru :

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Pour mémoire

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8 décembre 2015

COMMUNIQUE DU CNC DU 08/12/2015

1 décembre 2015

LES BRIGANDS DE LA POLITIQUE

Document transmis par José Castano

« La scène politique attirera toujours des aventuriers irresponsables, des ambitieux et des escrocs. On ne cessera pas si facilement que cela de détruire notre planète » (Vaclav Havel)

Transparency International calcule et publie chaque année un indice de corruption par pays. En 2014, la France y occupe une place intéressante : la 26ème, à égalité avec le Qatar et juste derrière les Emirats Arabes Unis ! Rien de surprenant à cela ! En effet, bien que leurs compromissions soient avérées, bien qu’ils soient poursuivis et « mis en examen » pour la plupart, il est quasi impossible de condamner sérieusement, aujourd’hui, des personnages politiques de quelque bord qu’ils soient sans soulever la riposte adverse qui se traduit par un nouveau scandale. Et des scandales, ce n’est pas ce qui a manqué dans notre « douce France »… mais ils trainent en longueur (affaires Tapie, Betancourt, Bygmalion…) ou on les étouffe…

A titre d’exemple (non exhaustif), Jean-Noël Guérini, sénateur PS du 13, a fait l’objet d’une double mise en examen dans une affaire qui dure depuis plusieurs années et mêle responsables politiques et grand banditisme. Son défaut de moralité ne l’empêchera pas d’être, en septembre 2014, réélu sénateur par un collège de « grands électeurs » et en mars 2015, conseiller général… ce qui laisse perplexe quant à la moralité de ses électeurs. (1)

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime. Il est complice »vitupéraitGeorges Orwell…

            « Je m’inquiète du fait que le parti socialiste soit solidaire d’élus dont les liens avec le grand banditisme apparaissent… Il y a au sein du PS un système affairiste… » déclarait, déjà, Montebourg le 7 juillet 2011 dans l’Echo Républicain. Le 21 novembre 2011, il confirmait « la corruption d’élus socialistes » dans une lettre à Martine Aubry, en l’accusant : « nul ne croira que tu pouvais ignorer la gravité des faits ».

            Platon soutenait que « Le plus grand mal, à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas la peine de sa faute »… vœu pieux que celui-ci dans notre chère Ripoublique

            Nous le constatons régulièrement, la vie politique en France n’est pas triste et elle serait même amusante si les hommes politiques de ce pays n’avaient pas en commun la fâcheuse habitude de se moquer du monde. Comme ils ont entendu dire, pendant leurs études, que les hommes d’Etat n’ont pas de scrupules, ils ont cru qu’il leur suffirait de ne pas avoir de scrupules pour être des hommes d’Etat. Le « Vallsgate » de Berlin en est un exemple flagrant quand Manuel Valls, sans la moindre déontologie pour sa fonction, ignora lors de ce déplacementles principes les plus élémentaires de la séparation entre les comptes privés et publics…

            Sur le voyage privé du Premier Ministre à Berlin, le philosophe et historien Marcel Gauchet, écrira dans « le journal du dimanche » : « Tous ces abus dans la société où nous sommes, arrivent inexorablement sur la place publique et ne sont  plus supportés, étant donné la médiocrité globale des résultats de ces supposés brillants cerveaux. […] Les gouvernants ont perdu l’aura qui empêchait d’aller voir de près leurs faits et gestes. »

Ces « affaires » à répétition confirment l’effondrement de la moralité politique et l’indécence sans limites d’une caste de sur-privilégiés, dont le comportement insulte chaque jour un peuple français pressuré de toutes parts.

« La démocratie est fondée sur la vertu », déclarait Montesquieu. La démocratie exige nécessairement la vertu politique, c’est-à-dire, selon ce même Montesquieu, « l’amour des lois et de la patrie ».

Mais est-ce bien le cas de notre démocratie ? On peut en douter sérieusement, car, depuis longtemps, la classe politique a probablement oublié ce qu’était la patrie, mais a bien compris comment utiliser les failles de ce système.

Dès lors, la « justice », vantée par ailleurs par la caste politique, apparaît au citoyen lambda le plus souvent sous forme négative : L’injustice est criante ; elle est scandale ! Elle est pierre d’achoppement. Avec la même rugosité que l’obstacle qui fait chuter, l’injustice se dresse sur le chemin sans qu’il soit possible de la neutraliser.

Dans son discours du 22 septembre 2011 à Berlin devant le Reichstag, Benoit XVI a cité saint Augustin en ces termes : « C’est pourquoi, sans la justice, que sont les royaumes sinon de grandes bandes de brigands » (Cité de Dieu, IV, 4).

Sans la justice, en effet, les royaumes sont-ils autre chose que de grandes troupes de brigands ? Et qu’est-ce qu’une troupe de brigands, sinon un petit royaume ? Car c’est une réunion d’hommes où un chef commande, où un pacte social est reconnu, où certaines conventions règlent le partage du butin. Si cette troupe funeste, en se recrutant de comparses dénués de vertus politiques, grossit au point d’occuper un pays, d’établir des postes importants, d’emporter des villes, des mandats parlementaires, de subjuguer des peuples, alors elle s’arroge ouvertement le titre de royaume… ou chasse gardée, titre qui lui assure non pas le renoncement à la cupidité, mais la conquête de l’impunité et la généralisation du renoncement et du cynisme.

Il n’y a même pas de différence substantielle entre un vulgaire brigand des mers et un empereur tel Alexandre le Grand, comme l’exprime saint Augustin dans un passage d’une insolence étonnante : « La Cité des Dieux », Livre IV, chapitre IX.

« A quoi penses-tu ? D’infester la mer ? » lui demanda le roi.

« A quoi penses-tu ? D’infester la terre ? » répondit le pirate avec une audacieuse liberté. « Mais parce que je n’ai qu’un frêle navire, on m’appelle pirate et parce que tu as une grande flotte on te nomme conquérant ».

C’est une spirituelle et juste réponse que fit à Alexandre le Grand ce pirate tombé en son pouvoir.

La société humaine dans laquelle nous vivons, poursuit des bonheurs faux, trompeurs et méprisables. Dans bien des cas, l’exercice du pouvoir politique et juridique se trouve dépourvu de toute légitimité morale. Dès lors, cette immoralité perverse afflige les Français raisonnables qui demeurent nombreux. Où ils attendent l’espérance, on leur offre des bilans truqués, des chiffres faux, des slogans ineptes, des palinodies honteuses, des sondages orientés, des promesses non tenues et autant de mensonges qui faisaient, déjà, dire à Platon : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ».

Un disciple demanda un jour à Confucius quelle lui semblait être la première tâche à faire pour le souverain d’un pays. Il répondit : « Restaurer le sens des mots ! »

En effet, rien dans la valse des mots qui nous abreuvent au quotidien ressemble à de la volonté, de l’enthousiasme… par conséquent de l’avenir. Alors, le constat tombe comme une pierre dans le jardin de ces messieurs : Plus de confiance !... et les abstentions se multiplient lors des consultations électorales.

Pourtant, j’en suis sûr, il suffirait de quelques mots brûlants pour enflammer encore ce peuple. Mais, pour lui donner à croire, il faudrait avoir la foi et ces bonimenteurs ne croient même pas en eux-mêmes, car je suis sûr qu’au fin fond de leur conscience, si par hasard ils y regardent, doit gésir la stupeur de se trouver à la place invraisemblablement indue où ils sont. Et c’est ainsi que nous végétons, enquiquinés, dans la platitude marécageuse d’hommes politiques qui ne peuvent plus prétendre à la confiance du peuple.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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(1) - Six mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité ont été requis, le 25 novembre 2015, par l’avocat général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence à l’encontre du sénateur Jean-Noël Guérini et du député PS Jean-David Ciot, jugés pour détournement de fonds publics et recel de détournement.

M. Guérini est par ailleurs mis en examen notamment pour trafic d’influence et association de malfaiteurs, dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux, tout comme son frère Alexandre, soupçonné d’accointances avec le milieu.

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Manuel Valls doit s’expliquer

Valls doit s’expliquer. Dans une interview à Valeurs actuelles, à paraître jeudi 19 novembre 2015, Bernard Squarcini, ancien patron du renseignement français, dévoile un véritable scandale d’État. Il y a deux ans un responsable des services syriens lui avait proposé une liste de djihadistes français combattant en Syrie. Il en avait aussitôt parlé à son ancien service qui avait rendu compte à Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. Comme la condition était que la France accepte, elle aussi, de coopérer avec les Syriens, on lui a opposé un refus. Et donc pour de strictes raisons idéologiques, la France s’est privée d’une liste de terroristes dont certains ont sans doute ensanglanté Paris le 13 novembre. C’est dire s’il s’agit là d’une affaire d’État qui doit amener l’actuel premier ministre à s’expliquer sur cette terrible faute.

YVES DE KERDREL – (Valeurs Actuelles)

En octobre 2014, Marianne faisait état de l’inquiétude des services français qui estimaient que la lutte contre le terrorisme nécessitait une collaboration avec la Syrie. Bernard Squarcini, ancien directeur de la DCRI, cité par l’hebdomadaire, déclarait : « Depuis l’arrivée de Laurent Fabius au Quai d’Orsay, tous les ponts ont été coupés avec Damas parce que Paris mise sur la chute du régime (…). Tous les djihadistes français partent là-bas. Comment les arrêter s’il n’y a plus de contacts, plus de négociations ? ».

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