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15 novembre 2018

LE PARLER PIED-NOIR

 

Le Parler pied-noir

Par Léon Mazzella

            De « crier doucement » à « zbouba » en passant par « claouis », ce petit livre reprend et explique les plus belles expressions de là-bas, ce parler pied-noir à la fois simple et fort en gueule, fanfaron, coloré, tout en exclamation et gestuelle, porté par la chaleur, un certain sens du tragique et l’appétit de vivre !

LE « DICO DU SOLEIL »

Il revient en format de poche (il était d’abord paru chez Rivages en juin 1989), et c’est un petit événement pour notre grande communauté. Enrichi de plus de soixante pages pleines à craquer de nouveaux mots et de nouvelles expressions ensoleillées, drôles à attraper une pantcha de rigolade à chaque page, et qui ont tous, sans exception, l’accent de notre langue, ajouté à celui du souvenir indélébile d’un immense bonheur perdu, il est là, sous sa nouvelle couverture gaie et claquante, chez Payot dans la collection Petite Biblio/Voyageurs.

Je suis fier de vous proposer ce bréviaire, cinquante-six ans après le funeste été 62. Figurez-vous que d’aucuns prétendent que ce diable de petit bouquin à la peau dure est devenu « le petit Robert (un autre de chez nous, çui-là aussi, la purée !) du langage pied-noir », notre pataouète, notre signe de reconnaissance et d’appartenance, le seul visa sans limite de validité, le sésame international, notre lien majuscule. Je veux bien accepter de le croire, dussè-je ébrécher mon humilité. C’est avant tout un cadeau. Que je vous fais. Faites-le aussi à votre tour.

Pour que perdure la mémoire, notre bien le plus précieux pour 8€.

PRÉFACE

« Si tu meurs avant moi, je te tue ! » (Déclaration d’amour), par Léon Mazzella

Voilà̀ une phrase qui peut résumer toute la philosophie pied-noir. L’absurde contenu dans ce propos illustre la tendance à l’exagération inhérente aux Pieds-Noirs. De même : « Pépico, ne va pas te baigner trop loin que si tu te noies, ta mère elle te tue ! »

À l’évidence, on tue et on meurt facilement et pour rien, dans le parler pied-noir. De même, on larde ses phrases de pronoms relatifs, on les beurre du même sujet, on s’exclame toujours, on est sans cesse en mouvement (ne va pas te baigner), et on est pourvu d’un sens du tragique rarement mesuré. Difficile de cacher ses origines méditerranéennes...

Un mélange de langues appelé́ pataouète

Parler de la rue, parler de la ville davantage que de la campagne, parler éminemment populaire, le parler pied-noir est une sorte de « pudding (ou de couscous) linguistique » selon une expression chère aux linguistes appelé́ pataouète, et dont les ingrédients sont le français, l’espagnol, l’arabe, l’italien, le maltais (dans une moindre mesure) et des expressions juives. L’origine du parler pied-noir est multiple. Elle correspond à la colonisation de l’Afrique du Nord (et de l’Algérie en particulier) dès les années 1830, par les différents groupes ethniques du Bassin méditerranéen.

Chaque groupe s’établit dans une région déterminée mais aux contours élastiques : c’était à chacun selon la puissance de sa voix, en somme.

Les Italiens (originaires principalement de Naples et des iles du golfe de Naples : Procida, Ischia, Capri, mais également de Toscane, du Piémont, de Vénétie, de Sardaigne et de Sicile) ont «colonisé» l’Est algérien (Bône, Philippeville). Les Espagnols (venus principalement du Levant : provinces d’Alicante, Murcie, Valence, Carthagène ; et d’Andalousie, de Catalogne et des iles Baléares) colonisèrent l’Ouest algérien (Oranie).

Les Maltais investirent la région de Constantine et de Bône ; les Français de métropole répandus dans toute l’Algérie, s’installèrent surtout dans la région d’Alger et dans la plupart des grandes villes.

Alger, comme toute capitale, aurait constitué́ le creuset représentatif de la population d’Algérie si elle avait compté davantage d’Espagnols. Le melting-pot pied-noir est en effet très marqué par l’Espagne. On le constatera à la lecture du lexique : la part des mots espagnols ou d’origine espagnole est écrasante. Selon André́ Lanly(1) il y a dans le parler pied-noir trois fois plus de mots espagnols (environ 180) que de mots italiens (environ 60), et à peu près autant de mots espagnols que de mots arabes (environ 210).

Le parler pied-noir, dont le substrat est le français naturel », emprunte aux vocabulaires étrangers pour illustrer avec prédilection certains domaines de la vie : la cuisine, la mer et la pêche, la campagne et la chasse, la fête, la bagarre, le sexe, les injures, les grossièretés en tout genre, l’amour filial ; l’amour tout court...

1. André́ Lanly, Le Français dAfrique du Nord (Paris, Tchou, 2003 [1962]), étude linguistique rigoureuse. C’est l’ouvrage de référence sur la question. Profitons-en pour signaler que notre Parler pied-noir connaît un précédent : Le Roro, de Roland Bacri (1969, refondu en 1983), sous-titré dictionnaire de langue pied-noir, très algérois, auquel nous rendons hommage.

Le parler pied-noir Gouailleur, trivial, fort en gueule, mais pas vulgaire

On peut être quelque peu choqué par l’inflation de jurons contenus dans ce lexique.

Le lecteur averti ne s’en étonnera point : tout parler est populaire et par conséquent moins châtié́ qu’une langue essentiellement véhiculée par l’écrit.

Au kaléidoscope géographique, il faut ajouter la diversité́ des origines sociales des premiers Pieds-Noirs. Inutile de faire un cours d’histoire pour rappeler que les premiers « colons » étaient des militaires, des membres de l’administration, puis des Européens partis à l’aventure faire for- tune en Algérie, chassés par la faim et les persécutions politiques, ou attirés par la soif d’espaces à conquérir outre-mer. La plupart étaient d’origine humble; ils se sont improvisés cultivateurs et petits commerçants. Puis, les propriétés et les commerces ont grandi et prospéré́, la distinction des classes sociales s’est redessinée naturellement. C’était au début du xxe siècle. La scolarisation se poursuivait à bonne allure, le mélange des langues avait pris, avec le français pour base et l’arabe pour liant, et miracle de l’intégration le pied-noir était parlé par toutes les couches de la population, avec plus ou moins d’emprunts à l’arabe (considéré́ comme vulgaire) et quelques mots espagnols et italiens, catalans ou savoyards, ariégeois ou gascons, corses ou provençaux, parisiens ou lorrains (encore que les Alsaciens et les Lorrains n’aient laissé, à notre connaissance, aucune empreinte linguistique dans le parler pied-noir... sans doute parce que leur parler manque singulièrement de chaleur communicative). Tout au plus parlait-on le pied-noir avec l’accent de sa région (le bônois, l’oranais et le constantinois n’ont pas les mêmes subtilités ni les mêmes nuances). L’algérois était par exemple réputé́ plus « pointu », excepté à Bâb-El-Oued, bien entendu, où l’on parlait le pied-noir le plus cru du pays.

Les emprunts à l’arabe sont prépondérants. L’arabe imprègne le français « naturel » : hasard, de azzahr (jeu de dés) ; safran, de zahafran, sucre, de soukkar, sofa, de sufa (coussin)... et le français populaire ou argotique : clebs, de kelb (chien), toubib, de tbeb (médecin)...

Les emprunts directs ont surtout trait aux activités paysannes (djebel, oued, bled...), aux interjections (aïwa ! akarbi !...), à des impératifs (chouf !...) et aux injures (la dinimek !). On peut se demander si ce n’est pas par simple commodité́ que le parler pied-noir a emprunté à l’arabe des mots de la vie quotidienne qui permettaient de se faire comprendre. Des mots simples comme kif-kif, souk, gourbi ou fatina comblaient certaines lacunes de son vocabulaire. Il est en tout cas intéressant de remarquer cette adoption directe de la langue autochtone par les Pieds-Noirs. Le fait de savoir si ce fut une tentative d’intégration (inconsciemment) inachevée n’est pas notre propos.

Nous soulignerons seulement avec Jules Roy qu’en Algérie, Arabes et Pieds-Noirs étaient tous frères, mais rarement beaux-frères...

Le cazayous, premier parler pied-noir

Le lecteur sensible est donc prévenu. Ce parler n’est pas plus libre qu’un autre. La preuve : il a été́ et il est encore utilisé par l’écrit, notamment par la presse locale de l’époque (L’Écho d’Oran, Alger Républicain, etc.) qui n’a jamais hésité́ à traiter le français de pataouète afin de parler directement au lecteur. Des écrivains comme Camus, Roblès et Montherlant ont aussi pimenté leur œuvre de pataouète. Les deux premiers parce qu’ils sont pieds-noirs et se sont parfois fait les chantres de leur pays, le troisième parce qu’il fut séduit par ce langage chatoyant (dans La Rose de sable, notamment).

Le parler pied-noir a nourri l’écrit, mais peu d’ouvrages ont été́ écrits en pied-noir. Il en est un, cependant, qui se distingue car il est le reflet d’une certaine culture des rues de Bâb El Oued, c’est Cagayous, de Musette (pseudonyme d’Auguste Robinet). Personnage inventé de toutes pièces à la fin du xixe siècle par son auteur, Cagayous est l’archétype du gosse des faubourgs, « champoreau » (aux sangs mêlés) puisqu’il est le fils d’un Français et d’une Espagnole, il parle une espèce de « tchapourlao » (mélange de français et d’espagnol) trempé dans toutes les langues et dans tous les dialectes, qui lui appartient ; c’est le langage de Cagayous (auquel notre lexique se réfère souvent), amalgame d’emprunts et de déformations en tout genre...

Cagayous est un « louette » (malin, rusé) qui a la « tchatche » et qui ne laisse pas le temps de s’en laisser compter.

Les aventures de Cagayous, parues en plusieurs volumes entre 1896 et 1906 : Cagayous à la caserne, Les Amours de Cagayous, Le Mariage de Cagayous... constituent une chronique du petit peuple algérois, une peinture de mœurs haute en couleurs.

Gabriel Audisio, exégète de Musette, prévient : « La langue de Cagayous n’est pas un sabir. Le sabir, c’est le « petit nègre » [...]. Je ne considère pas «le cagayous» comme un patois, mais bien comme un dialecte méditerranéen, un rameau sur la souche des langues d’Oc. Populaire, certes, comme ils le sont tous, et même plébéien. À côté́ du “français naturel”, langue savante et officielle, il est le langage courant du peuple bigarré des néo Français. Aussi bien présente-t-il cette différence avec les autres dialectes de la Méditerranée occidentale qu’il les mélange tous, en y ajoutant une forte dose d’arabe. »  « Le cagayous » n’est cependant pas le parler pied-noir. Ce dernier évoluera peu à peu en laissant « le cagayous » dans l’immobilisme.

Le personnage inventé par Musette demeure un témoignage débraillé́, rebelle, superbe d’authenticité́, et dont la principale originalité́ formelle est d’avoir été́ rédigé́ en langage parlé, phonétique(1). Nous avons suivi cet exemple pour illustrer notre lexique (afin de faciliter la compréhension du parler pied-noir et de le rendre aussi vivant et pittoresque qu’un sketch ou qu’un spot publicitaire empruntant au registre « couscous-merguez »...) puisque c’est un parler et qu’il s’agissait de faire un livre et pas une cassette.

Le parler pied-noir est gouailleur, trivial mais avec chaleur, « fort en gueule » mais en gueule seulement. Il fanfaronne, s’exclame, crie au lieu de parler, exagère surtout.

(1)Edmond Brua fera de même avec ses Fables bônoises et sa Parodie du Cid, truculentes et irrespectueuses (parues en 1938 et en 1941 à Alger).

Un parler paresseux

Ce parler dont on ne sait plus très bien si c’est un langage qui bouge ou une gestuelle qui parle (on ne vous apprendra rien en disant que pour faire taire un Italo-Pied-Noir, il suffit de lui attacher les mains dans le dos !) permet de comprendre l’état d’esprit pied-noir, cet appétit de vivre et cette fondamentale simplicité́.

Le Pied-Noir est très simple. Ne dit-il pas nonchalamment « peuneu » pour pneu et « calamar » pour calmar ? Ne va-t-il pas jusqu’à se contenter d’adopter tels quels certains mots étrangers (caïd, chouïa, hombre, figa, basta, scapa...), d’en transformer légèrement certains autres (estocafitche, de l’anglais stockfish ; s’engantcher, de l’espagnol gancho...), de se livrer paresseusement (?) à des traductions littérales de phrases (espagnoles, surtout) : « Quelle colère il a ! » pour « Qué rabia tiene ! ». « Viens boire avec nous autres ! » (Con nosotros), ou à des transpositions en français d’expressions espagnoles : «moi de toi» (yo de ti)? Tout cela conduit à une certaine « destruction du français », comme le souligne André́ Lanly(1). Utilisation d’un temps de conjugaison pour un autre, absence du subjonctif, inflation de pronoms relatifs, emploi de « on » à tout bout de phrase, impropriétés de vocabulaire (amener pour apporter, à voir ! pour montre ! causer pour parler et parler au lieu de dire)... Cette destruction n’est rien en regard d’un parler qui foisonne et dont les couleurs et l’accent rayonnent de plusieurs cultures. Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, le parler pied-Pied-noir s’est figé en se fondant dans le français ; il demeure une trace indélébile, une « marque de fabrique », un signe de reconnaissance pour les Pieds-Noirs qui souffrent encore de leur dispersion dans l’exil. Ce parler est leur royaume.

(1) André́ Lanly, Le Français dAfrique du Nord, op. Cit.

© Léon Mazzella et éditions Payot.

Univers: Sciences humaines

Collection: Petite Bibliothèque Payot

Genre: Ethnologie/Folklore

Numéros poche: 1038

ISBN: 978-2-228-91698-1

EAN: 9782228916981

Parution: janvier, 2017

160 pages

Format : 11.0 x 17.0

Prix: 8,00€

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14 novembre 2018

JEAN MICHEL WEISSGERBER à HERVÉ CUESTA

Ne ménageons plus Fatima Besnaci-Lancou !

Colmar, le 9 novembre 2018

Cher Hervé Cuesta, vaillant militant pied-noir, 

           Tu t'en souviens, le 11 février 2012, nous nous sommes retrouvés côte à côte en face de la tribune, à Nice, où plastronnait une belle brochette d'islamo-gauchistes et de nouveaux porteurs de valises pour une réunion parrainée par l'inénarrable Ligue des Droits de l'Homme. Il y avait en particulier Gilles Manceron, Pierre Daum et leur compagne de route préférée Fatima Besnaci-Lancou.

          Ce jour-là, je ne t'ai pas vu faiblir et je me suis dit que s'il n'en restait qu'un, ce serait toi ! Cet automne, en lisant ta contribution au site Riposte laïque publiée le 24 septembre 2018 consacrée à la susnommée, je m'interroge : Est-ce vraiment le même Hervé Cuesta, incisif et vaillant, qu'à Nice ?

          Certes, tu n'en es pas encore à câliner la Fatima en question mais quand même, tu la ménages passablement en évitant surtout de faire savoir qui elle est en réalité, quel jeu elle joue et qu'elle s'est totalement discréditée pour représenter la communauté harkie et même pour en parler.

          F.B.L. est aujourd'hui un personnage honni par les siens et aussi par l'ensemble des rapatriés, même si elle ne fait pas (encore?) l'objet de la dénonciation qu'elle mérite.

          Ce sentiment, je l'ai acquis au fil du temps et encore dernièrement lorsque je me suis rendu, le 26 septembre 2018, aux Invalides pour la remise du prix Clara Lanzi au plus connu des écrivains algériens, Boualem Sansal, par le Secours de France. (1).

          Fatima fait fuir rapidement tous ceux qui l’approchent : Elle se « FLN-ise » de plus au point que d'aucuns évoquent chez elle des problèmes d'ordre psychiatrique.

          Après avoir caressé le rêve insensé d'être une sorte d'ambassadrice entre la France et l'Algérie, sait-elle elle même où elle en est ?

          Venons-en au fond : A ce jour, seul le camarade Mohamed Djafour s'est efforcé de crever l'abcès dans une contribution, le 31 décembre 2016, au site Harkis Dordogne. Après lui avoir reproché assez gentiment de ne pas entreprendre de procédure contre un élu pour une question d'honneur et de dignité harkie : « C'est votre droit le plus strict d'éviter les conflits, même si vous en êtes victime.  Les capacités de tout un chacun à faire face à des injustices sont différentes et je peux le comprendre », il en vient très courageusement (2) à l'apostropher sur le fond du problème : « Mais de là à plaindre et à défendre mes ennemis d'hier au mépris de ceux qui se sont fait massacrer, tuer, lyncher sur la place publique et pour les survivants envoyer aux travaux forcés sans le moindre jugement, c'est-à-dire nos parents et nous mêmes enfants de harkis, évadés plusieurs années après le cessez-le-feu (je parle bien de cessez-le-feu et non de la fin de la guerre car on y est toujours), vous me choquez profondément !! ».

          Bravo Mohamed ! Je suis également choqué, d'autant que la Fatima en question ne « milite » finalement que depuis peu au regard de la longue persistance de la question harkie !

          Ce n'est que plusieurs années après l'an 2000 et dans la foulée d'un éphémère engouement pour le phénomène des « Filles de harkis » (3) que notre peu pétillante Fatima s'avise à sa façon de « militer ».Que fait-elle en réalité ? Son leitmotiv, c'est de hurler avec les loups islamo-gauchistes contre la « colonisation française » (4) en Algérie pour pourfendre l'horrible nuit co-lo-niale (le disque apparaît de plus en plus rayé ; il faut donc continuer à nous auto-flageller et de bien s'enfoncer désormais dans le crâne que les soldats français ont commis des viols en masse, à en croire la journaliste Rosa Moussaoui dans l'Humanité du 4 octobre 2018 (5).

          Observons bien qu'elle ne s'acoquine qu'avec des thuriféraires du FLN qui eux-mêmes n'ont eu pendant des décennies que le plus total mépris pour une communauté que seuls les partisans de l'Algérie française, les pieds-noirs et quelques rares individualités (6) ont eu le courage de défendre et d'aider.

- Claude Lanzmann qui, même s'il a esquissé une bien timide repentance dans un numéro spécial de la revue Esprit en 2011-2012, n'a pas vraiment rompu avec la démarche sectaire de l'anticolonialisme primaire dans laquelle il s'est englué depuis toujours.

- L'inévitable Benjamin Stora, l'affidé de Madame la « Consulte » générale de la République dite démocratique et populaire d'Algérie à Strasbourg.

- Gilles Manceron qui, selon ses dires au colloque précité, se fait payer ses voyages en Algérie par « l'institution universitaire algérienne ».

- Pierre Daum, négationniste des crimes du FLN, ce que j'ai démontré dans une contribution à Riposte laïque, accusation que j'ai répercutée à la direction du Monde diplomatique sans faire l'objet d'aucun démenti.

- Michel Tubiana, ancien directeur de la prétendue Ligue des Droits de l'Homme (l'association moribonde de la peu pétillante Fatima utilise le même intitulé trompeur) bien connu par tous nos amis pour s'être commis dans de nombreux procès contre Riposte laïque.

- Le peu regretté Mouloud Aounit que j'ai connu personnellement quand le MRAP (Mouvement pour le Respect d'Allah et son Prophète?) siégeait encore rue Oberkampf, qui s'est parjuré puisqu'en 1992 il m'avait promis que l'un des prochains numéros de la publication Différences, du dit MRAP, serait consacré aux harkis et à leur martyre.

Aounit a attendu la survenue de Fatima, plus de 10 ans après, pour aborder le sujet selon la doxa prétendue progressiste.

- Mohamed Harbi (7) et quelques autres « saigneurs » du FLN, dont on constatera aisément que la repentance au sujet des harkis apparaît des plus ténues.

          Fatima et sa fantomatique association ne revendique nullement une quelconque réparation pour la communauté harkie. Ai-je besoin de préciser que les insulteurs de sa famille et de tous les malheureux qui se sont engagés sous les plis du drapeau tricolore ne l'empêchent nullement de dormir à poings fermés ? Alors pensez que lorsqu'un ancien ministre des moudjahiddines  distille son venin sur les « harkis-traîtres », notre pimprenelle reste de marbre...

          En fait, FBL présente le plus souvent les harkis comme de pauvres hères miséreux engagés pour des raisons de subsistance, une sorte de Malgré-eux. Si certains ont combattu le FLN parce que ce dernier n'a pas toujours été gentil avec eux, il n'en demeure pas moins qu'ils sont avant tout « les dernières victimes du colonialisme ».

          Cette perfide assertion a mis, retenons-le bien, plus de quarante ans  pour mûrir dans les cerveaux malades de nos islamo-gauchistes patentés et autres nouveaux porteurs de valises !

          Aussi, en souvenir de mes anciens camarades de combat (Driss Aissani , Brahim Maadi, Ahmed Kaberseli), Madame Fatima Besnaci-Lancou, vous qui n'avez fréquenté et ne fréquentez aucun des véritables défenseurs d'une noble cause, je n'ai qu'une chose à vous dire : Dégagez !

Jean-Michel Weissgerber - Colmar, le 9 novembre 2018

(1) Le Secours de France a honoré successivement en 2017 et 2018, de façon très judicieuse, Malika Sorel-Sutter et Boualem Sansal auteurs que je qualifierai d'assez atypiques et que l'on aurait tort de considérer comme issus de la famille « Algérie française », ce à quoi se rattache assurément le Secours de France. Celui-ci, sis 22 rue de Sablonville, 92200 Neuilly sur Seine, aspire à lutter, tout comme Riposte laïque d'ailleurs,  contre la désinformation systématique qui frappe l'histoire des derniers conflits et notamment celle de la guerre d'Algérie. Il apporte une aide matérielle et morale à ceux qui se sont battus pour la France et soutient en priorité les jeunes de la troisième génération harkie.

(2) J'insiste sur le terme courageusement car en temps dit de paix, les hommes et les femmes s'amolissent et ne se rendent pas compte que cet état de fait est très précaire.

(3) Dalila Kerchouche peut être considérée comme l'exemple-type de ce phénomène. Après avoir érigé son malheureux père en héros pour avoir fourni secrètement le FLN en armes (chose très peu vraisemblable), notre Dalila s'est très judicieusement évaporée dans la nature. Fatima serait bien inspirée d'en faire autant dans les plus brefs délais !

(4) Je pourrais illustrer mon propos par 36 exemples. Un seul suffira : De mémoire, le titre de l'un de ses « essais » est symptomatique : « Les harkis dans la colonisation », écrit en « collaboration » avec devinez qui ? Manceron !

(5) J'y reviendrai. J'ai alerté téléphoniquement de ce fait scandaleux l'Association de soutien à l'armée française qui pour le moment ne « moufte » pas...

(6) Dont Maurice Allais, prix Nobel.

(7) On m'assure qu'il a la nationalité française !

Document transmis par Maurice Calmein

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7 novembre 2018

1er DÉCEMBRE 1944

Le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée française gaulliste

Couverture-Bande-dessinee-Morts par la France

Couverture-Bande-dessinee-Morts par la France

Par José Castano

Une page noire du gaullisme

« Prisonniers noirs je dis bien prisonniers français, est-ce donc vrai que la France n'est plus la France? [...] Sang ô sang noir de mes frères, [...] vous êtes la souffrance qui enroue ma voix »(Léopold Sédar Senghor)

            Au pouvoir à Paris depuis août 1944, le Gouvernement Provisoire de la République Française, le G.P.R.F., est dirigé par Charles de Gaulle. A ce titre, il est reconnu par les puissances Alliées (Royaume-Uni, Etats-Unis, U.R.S.S) en octobre 1944. Dès lors, la remise en question des troupes africaines dans le scénario politique de la Libération devient son obsession…

           L’historien Canadien, M. Echenberg précise que « pour de Gaulle et les gaullistes, la participation africaine aux opérations militaires de la Libération constituait une source d'embarras. Si les sujets de l'empire étaient aussi sans contredit des enfants de la France, il semblait exagéré de leur attribuer un rôle actif dans la libération de la mère patrie. »

           Fin novembre 1944, des prisonniers de guerre africains rescapés des mobilisations et des combats de 1939-1940 (campagne de France) et 1942-1944 (campagne d’Afrique et débarquement en Provence) sont rapatriés en AOF. Les 1280 premiers « tirailleurs sénégalais » originaires des territoires d’AOF sont internés au camp de Thiaroye, ville du Sénégal située dans la banlieue de Dakar, au sud de la presqu’île du Cap-Vert, entre Pikine et Rufisque.

           L’objectif est de les démobiliser dans le contexte général du « blanchiment » de la nouvelle armée française commandée par le général de Gaulle. Ces prisonniers –soldats des troupes coloniales- étaient détenus en France dans des frontstalags, camps de prisonniers de l’Armée allemande qui regroupait essentiellement les soldats des troupes coloniales par peur de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen ». Les dirigeants de l'Allemagne nazie ne voulant en aucun cas de la présence d'« hommes de couleur » sur le sol allemand.

           La victoire pratiquement acquise, ces « coloniaux » n’avaient désormais plus, pour le gouvernement gaulliste, de raison d’exister. L’ère du « blanchiment » primait sur toute autre considération…

           Ces soldats africains qui avaient largement contribué aux opérations de libération de l'île d'Elbe, puis au débarquement de Provence (15 août 1944) et à la libération de Toulon (23 août 1944) puis de la vallée du Rhône, qui combattaient dans le nord-est de la France à l'automne, furent en quelques jours remplacés par des jeunes Français… qui n’avaient jamais combattu. L'argument officiel fut le risque du froid hivernal, mais il n'était que de pure forme.

           Selon M. Echenberg les motifs politiques de de Gaulle sont les suivants : « associée au succès des Alliés qui avaient libéré la France de la honte et de l'humiliation, la jeunesse française pourrait humer, ne serait-ce que de loin, le parfum de la victoire. » L'épreuve du « blanchiment » fut très rude pour les soldats africains, qui étaient au nombre d'environ 20 000 : « relevés de leurs positions sur les lignes de front et sans aucune forme de procès, on leur retira leurs armes et jusqu'aux uniformes qu'ils portaient et on les renvoya dans le sud, où ils passeraient la saison froide en attente des navires qui les ramèneraient en Afrique. »

           Les tirailleurs africains libérés devaient toucher leur solde avant leur démobilisation : celle-ci se composait des arriérés de solde depuis leur mobilisation, leur prime de démobilisation et leurs économies de la période du frontstalag. La nouvelle administration mise en place par De Gaulle après la chute du régime de Vichy, refusa de leur verser cet argent à l’embarquement et leur promit de régulariser la situation en Afrique.

           A leur arrivée en AOF, cette administration procéda, le 28 novembre 1944, à des conversions arbitraires de francs métropolitains en francs CFA des montants de démobilisation. Un groupe de tirailleurs, qui devaient regagner Bamako et le Soudan français, refusèrent de prendre la route. Le 30 novembre 1944 Le général Dagnan vint à leur rencontre au camp de Thiaroye. Pris à partie, l’affaire vira - selon la hiérarchie militaire- à l’émeute… ce qui décida le général Dagnan, en accord avec son supérieur, le général de Boisboissel, commandant des troupes à Dakar, de recourir à la force, le 1er décembre 1944.

            Ce jour là, les tirailleurs sans défense furent rassemblés sur l'esplanade du camp de Thiaroye. En face d’eux, cernant l’enceinte, sous les ordres du lieutenant-colonel Le Berre, 1100 tirailleurs du service d'ordre, acheminés depuis Saint-Louis, 120 soldats et officiers français. Les unités engagées dans l'opération étaient le 1er R.T.S, le 7ème R.T.S, le 6ème R.A.C. et la gendarmerie, le tout appuyé par trois automitrailleuses, deux half-tracks (autochenilles blindées) et un char américain. A 9h30, le feu fut commandé… et ce fut l'hécatombe.

           Le bilan officiel (minimisé selon de nombreuses sources) dressé au lendemain des événements fit état de 70 morts (24 morts le jour de l’assaut et 46 blessés qui décédèrent finalement à l’hôpital). Par ailleurs, 34 tirailleurs considérés comme « meneurs », furent condamnés en mars 1945 par un tribunal militaire  à des peines de un à dix ans de prison. Ils seront graciés en 1947 mais jamais réhabilités depuis.

           Sur le massacre des tirailleurs sénégalais par l’armée française gaulliste, à  Thiaroye -un des événements les plus sanglants de l'histoire de l'Afrique de l'ouest dans les années 1940-1960- l’Histoire officielle retiendra que ces soldats tombés sous les balles françaises, ne sont pas « morts pour la France ».

           14 ans plus tard, alors que le général de Gaulle s’apprêtait à visiter Dakar au cours de son voyage de propagande en vue du referendum constitutionnel du 28 septembre 1958, le Comité de Défense des Libertés Démocratiques, sous la conduite du Parti Africain de l’Indépendance, organisa le 17 août 1958 un pèlerinage à Thiaroye, pour « honorer la mémoire des soldats noirs massacrés en 1944 par le général de Gaulle ». Au retour, les « pèlerins » se heurtèrent aux forces de l’ordre. L’échauffourée dura plusieurs heures et fit de nombreux blessés.

           En août 2004, la journée du 23 août fut déclarée Journée du tirailleur sénégalais  par le Sénégal, qui invita les autres États d’Afrique d’où étaient originaires les tirailleurs. Le massacre de Thiaroye y est désormais commémoré.Le choix de la date du «  23 août  » n’est pas anodin. Il correspond, en effet, au 23 août 1944, qui marque la libération de la ville de Toulon par le 6ème Régiment de Tirailleurs Sénégalais et symbolise aux yeux de l’ex Président de la République Abdoulaye Wade (1er avril 2000 au 2 avril 2012), « la participation de l’Afrique à la libération de la France et à la lutte des forces alliées contre le nazisme  ». « Répression d'une mutinerie » : Ce fut la thèse officielle de l’État français de 1944 à 2014, année où ce massacre fut officiellement reconnu par la France.            On a également invoqué « la peur de la classe dirigeante française de voir les tirailleurs sénégalais porter, plus tard, des revendications politiques plus massives pour l'indépendance, en s'alliant avec la population locale ». Cela n’a pas empêché le Sénégal d’accéder à son indépendance, le 4 avril 1960.

           … Ne faudrait-il pas voir également dans ce massacre le contrecoup de la défaite anglo-gaulliste à Dakar, le 23 septembre 1940, face à l’armée coloniale française loyale au régime de Vichy ? C’est envisageable. De Gaulle avait la réputation d’être un homme orgueilleux, cinglant et rancunier. Il le démontra de nouveau, 17 ans plus tard, en retournant les armes françaises contre les Français d’Algérie… ceux-là mêmes qui l’avaient ramené au Pouvoir en 1958 mais à qui il refusait de pardonner leur trop grande fidélité au Maréchal. « Tous Pétainistes ! » clamait-il.

 José CASTANO E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

(Voi aussi) 23 septembre 1940… L’AGRESSION BRITANNIQUE SUR DAKAR

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

            « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

            … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par le Cercle Algérianiste de Clermont-Ferrand-Auvergne, sera donnée par José CASTANO, Samedi 1 Décembre 2018, 14h45, à l’Anémotel,  6 Rue Louis Armstrong, 63200 RIOM – Tel. 04 73 33 71 00 - Entrée gratuite –

Un repas (facultatif), à 13h, précédera la conférence.

Pour tout renseignement et réservation repas : Laurent SACCARDY – Tel. 09.67.29.47.12 et 06.80.44.03.78 – Courriel : saccardy.betp@wanadoo.fr

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5 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 232

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 7 décembre 2018.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

PAS DE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ? SORTONS MACRON DE L’ELYSEE !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Ce fut samedi 1er décembre que les Gilets jaunes se rendirent à Paris pour « l’acte III » de leur mouvement de révolte légitime.

         Ils ne purent prévoir (à part quelques barbouzes déguisés et soigneusement infiltrés pour pousser à la casse, tactique bien connue d’une démocratie en péril) qu’ils seraient très vite dépassés par les casseurs professionnels venus de toutes les ratières des banlieues.

         Ceux-là même que Messieurs :

- Nicolas SARKOZY, qui devait nettoyer la banlieue avec un Karcher,

- François HOLLANDE, l’homme à la  démarche de pingouin,

- et aujourd’hui Emmanuel MACRON, le pote des rappeurs « fils d’immigrés,

noirs et pédés » (inscription sur un T-shirt !) venus s’exhiber à l’Elysée, ont laissé se développer comme des champignons vénéneux dans les cités de non-droit où règnent la prostitution, le trafic de cocaïne, la vente d’armes et les « tournantes » réservées aux  filles non voilées.

CE SONT LES CASSEURS DES BANLIEUES QUI ONT MIS PARIS A SAC, PAS LES GILETS JAUNES DANS LEUR TRÉS GRANDE MAJORITÉ !

         L’impréparation des forces de l’ordre et la totale incompétence de Christophe CASTANER ancien joueur de poker dit Zampa-de-Manosque (…), accessoirement Ministre de l’Intérieur (certes assisté d’un Préfet mais très incolore), firent le reste dans un contexte de saccage jamais vu depuis Mai 1968 !

         Voici une photo du pseudo ministre à l’époque de sa splendeur.

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         Cette photo d’archive (trouvée sur Internet), le montre à une époque où il entretenait des liens avec Christian ORAISON, caïd des Alpes-de-Haute-Provence de la Dream-Team, abattu de plusieurs balles en 2008. Il déclara à ce sujet : « c’était mon grand frère, mon protecteur, il m’appelait l’étudiant ». Fermer le ban.

 

         Que de questions au sujet de  Chri-Chri-Lacrymo :

- comment a-t-il pu être nommé Ministre de l’Intérieur ?

- pourquoi n’a-t-il pas su fermer hermétiquement la place de l’Etoile,

- pourquoi n’a-t-il pas encerclé et protégé l’Arc de triomphe, avec un deuxième cercle de protection ?

- pourquoi a-t-il fait tirer des grenades lacrymogènes sur les Gilets jaunes qui avançaient calmement en levant des drapeaux français ?

- comment a-t-il pu accuser Marine Le PEN d’attiser la haine ???!!! Le valet est à l’image du maître : UN INCAPABLE.

Emmanuel MACRON a dit voilà peu : « qu’ils viennent me chercher…».

Sachant que 80 à 84 % des Français n’accepte plus sa politique débile menée depuis 18 mois, le gouvernement ne représente plus le peuple !

SI MACRON NE DISSOUD PAS L’ASSEMBLEE NATIONALE IL FAUT ALLER LE CHERCHER ET L’EJECTER DE L’ELYSEE !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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4 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 231

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mardi 4 décembre 2018.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

IL FAUT EN FINIR AVEC MACRON : DÉMISSION, RÉFÉRENDUM ou DISSOLUTION !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous connaissons bien le proverbe « tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise ». Autrement dit, lorsque l’on brave un danger trop souvent ou que l’on commet toujours la même faute, on finit par en être la victime. Sublime métaphore de l’usure !

         MACRON le connaît bien sûr mais il a feint d’en ignorer la portée en imposant des choix politiques dictés par les maîtres-manipulateurs mondialistes tels le nain Jacques ATTALI et l’oligarque Georges SOROS. D’une formule qui en vaut cent :

MACRON est le seul responsable de la révolte des Gilets jaunes.

         Il a mis le feu à la France. Un Président de la République a dans sa panoplie de fonctions celle d’un pompier et non celle d’un pyromane. Il faut faire payer son insolence à cet arriviste dévoyé !

         Au stade de ce gâchis politique et social, après 18 mois d’une présidence arrogante, qui provoque rien de moins qu’un début de guerre civile s’il en a où je pense (pardon pour cette formule peu élégante), il ne lui reste que trois options dignes :

- DÉMISSIONNER, il ne le fera pas car la soupe est bonne à l’Élysée,

- PROVOQUER UN RÉFÉRENDUM, avec le risque d’un désaveu national,

- DISSOUDRE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, mais il perdrait sa majorité.

         Il ne fera aucun de ces choix car… il gouverne contre le peuple !

         Attendons de voir quels « lapins » vont sortir de son chapeau.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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3 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 230

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 29 novembre 2018

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

SAMEDI 24, AVEC LES GILETS JAUNES A MONTPELLIER « GRAND-M » !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

Rassemblement de samedi 24, à Montpellier, rond-point du Grand-M.

         Alerté par une banderole annonçant un rassemblement dès 15h00 au grand rond-point baptisé « le Grand M », j’ai réalisé que taper sur mon clavier ne suffisait pas, il me fallait aller au contact.

         L’immense bruit des klaxons me guida facilement jusqu’au lieu où je fis rapidement trois constats :

- les « Gilets jaunes » étaient  nombreux (plus de 250 personnes en fin d’après-midi), de tous âges et de tous les horizons de la société : étudiants, jeunes sans emploi, salariés inquiets pour leur salaire et leur avenir, retraités très paniqués par leur retraite rabotée et leur pouvoir d’achat en baisse constante depuis des mois, etc,   

- les automobilistes klaxonnaient volontiers et longuement en soutien,

- les volontaires filtrant le trafic se montraient actifs.

Première photo du trafic filtré efficacement et sans abus :

1

         Bref ce rassemblement spontané était bon-enfant et faisait plaisir à voir car….enfin des Français(e)s de toutes les catégories sociales, mais surtout de « la France fragilisée » par une fiscalité excessive, osaient descendre dans la rue pour interpeller l’actuel locataire de l’Elysée après une surtaxe stupide sur le carburant.

          Constat révélateur : ils-elles étaient là de leur plein gré, sans l’encadrement d’un Parti ou d’un Syndicat…. première initiative du genre qui marquera l’histoire sociale de notre pays !

Photo résumant l’essentiel d’une situation perverse.

2

Sobriquets de l’actuel locataire de l’Elysée.

         Je vous ai trouvé récemment le sobriquet de Manu-le-désinvolte et pensais en rester là, conforté par la 2e définition du dictionnaire Petit-Robert de 1988 : « qui fait montre d’une liberté un peu insolente, d’une légèreté excessive ». Tout était défini me semblait-il.

         Eh bien non, insuffisant ! Votre cas en nécessite  plusieurs car vous êtes atteint de plusieurs maladies dégénératives qui vous rendent inaptes à gouverner après 18 mois d’une insouciance insolente.

         Nul besoin d’avoir fait Médecine pour s’en rendre compte, il suffit de vous regarder et de vous écouter (le moins possible) !

         Voici quelques autres sobriquets pour se mettre en bouche :

- Manu-le-petit-soldat des milieux financiers français,

- Manu-l’élu-malgré-lui, grâce à l’impréparation et à la dérive dialectique (…) de Marine Le PEN, habituellement championne du verbe, lors de l’ultime débat avant la dernière élection présidentielle,

 - Manu-le-soumisaux technocrates de l’Union Européenne, qui imposent aux pays membres des lois iniques sur la taille d’une  cuvette de cabinet ou celle d’un fromage de chèvre (c’est vérifiable),

- Manu-le-sourd qui entend mais refuse de compatir à la détresse des Français surtaxés par des décisions particulièrement iniques,

- Manu-l’immigrationniste sans vergogne, qui décide de favoriser « le Grand remplacement » si bien décrit par Renaud CAMUS,

- Manu-l’islamo-collabo qui lèche les babouches de l’Islam-de-France qui se fait payer tout ou partie de ses mosquées avec de l’argent public français contre des bulletins de vote,

- Manu-le-nombriliste qui limoge le Général Pierre De VILLIERS, votre ex Chef d’Etat-major des Armées, comme un sous-fifre,

- Manu-le-manipulateur-de-l’histoire-de-France qui ose qualifier l’oeuvre française en Algérie de crime contre l’humanité, toujours pour des bulletins de vote promis par le FLN algérien, notre ennemi.

De la responsabilité de l’actuel locataire de l’Elysée.

         Qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter ?

         Qui a promis de tout changer et ne change que ce qu’il veut ?

         Qui a promis de réconcilier les Français et ne sait pas le faire ?

         Qui s’autorise à favoriser une immigration devenue subversive ?

         Qui se permet de financer les immigrés avec notre argent ?

         Qui se livre à des photos dignes de people en mal de notoriété ?

         Qui dit qu’il entend mais ne changera rien ?

         Qui dit qu’il sait mais continue volontairement d’ignorer ?

         Qui dit que les retraités ne sont pas un portefeuille et le vide ?

         Qui a surtaxé sans vergogne les Français depuis 18 mois ?

         Qui aurait dû annuler la dernière taxe sur le carburant ?

         Qui devrait annuler la prochaine hausse des carburants en janvier ?

C’est Manu-le-désinvolte qui est l’unique responsable de cette révolte !

IL PARAIT QU’IL NE LACHERA RIEN…. QUELQUE CHOSE ME DIT QUE LES GILETS JAUNES NON PLUS !

Il faut tenir bon car il ne va pas tarder à mettre un genou à terre.

Si quelqu’un a son email veuillez lui faire suivre cette photo de la part des « Gilets jaunes » de Montpellier !

3

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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2 novembre 2018

BULLETIN D'HUMEUR N° 229

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 23 novembre 2018

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

COLÈRE NOIRE DES GILETS JAUNES CONTRE LES TAXES !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

          Au cas où certain(e)s feraient la fine bouche à l’évocation du mouvement des GILETS JAUNES, légitime contestation basée sur une taxation permanente et abusive qui fait de la France le pays le plus taxé au monde, il est bon de rappeler les hausses récentes de certaines taxes  :

- ASSURANCES + 5 % - BANQUE frais + 13 % - BUS abonnement + 3% - CARBURANT + 12 % - CONTROLE TECHNIQUE + 23 % - CSG + 2,1% - GAZ + 7 % - MUTUELLE + 5 % - PARKING PV + 130 % - TABAC + 7 % - TIMBRES + 10 % - VELIB abonnement + 30 % Etc, etc !

         Il est très facile d’imaginer certaines mesures urgentes qui auraient pu être prises depuis 18 mois de Macronie, pour éviter aux Français d’être autant taxés.

         Voici quelques pistes, connues de tous mais volontairement écartées par nos gouvernants à l’abri du besoin, par électoralisme et mais aussi par démagogie. 

         Manu-le-désinvolte, a courageusement évité de commencer par 

- réduire le nombre des « personnels de l’Etat » :

  . les Ministres et les Secrétaires d’Etat,

  . les « Conseillers » qui n’en ont que le nom,

  . les Députés (actuellement 577),

  . les Sénateurs (actuellement 348),

    sachant que le Sénat représente les collectivités territoriales,

  . les Elus des collectivités locales,

  . les Conseillers régionaux,

  . les Parlementaires Européens,

- réduire à tous leur rémunération et leur niveau de retraite,

- supprimer les avantages aux Présidents de la République non réélus : la mise à disposition gratuite de bureaux avec secrétariat, d’une voiture avec chauffeur, et d’autres avantages indus à ce stade de leur carrière,

- limiter l’immigration à 20.000 personnes par an au lieu de 200.000, voire plus certaines années,

- limiter l’afflux des demandeurs d’asile,

- supprimer l’Aide Médicale d’Etat (AME) offerte aux réfugiés, dont le coût annuel estimé est de 3 milliards d’euros,

- supprimer la Protection Universelle Maladie (PUMA), qui remplace la Couverture Maladie Universelle (CMU), à certaines catégories de personnes, sachant qu’avec la PMU toute personne qui travaille ou réside en France de manière stable et régulière a droit à la prise en charge de ses frais de santé,  

- supprimer l’Allocation Temporaire d’Attente (ATA) qui est une allocation versée aux demandeurs d’asile et à certaines personnes sans emploi,

- stopper le versement des retraites à des étrangers qui ne fournissent pas de certificat de vie, ou en fournissent un faux (NB :

  ce problème est régulièrement dénoncé par la Cour des Comptes), comme le font les Maghrébins sans vergogne à qui l’Etat ne dit rien au nom de la bien connue « repentance »,

- supprimer le droit à la retraite (1.157 €, sauf erreur) des étrangers qui arrivent en France à l’âge de 65 ans, sans jamais avoir cotisé.

         Comme il serait intéressant que Bruno LEMAIRE, normalien et énarque (encore un), actuellement Ministre de l’Economie (jugé un peu schizophrène par Valeurs Actuelles !), nous calcule le total des économies que représentent les mesures précitées. 

         Quelque chose me dit que si certaines de ces mesures avaient été prises, cela aurait pu éviter de taxer les carburants…et faire descendre les Français dans la rue !!!

         Il paraît que Manu-le-désinvoltene compte pas fléchir sur la hausse des carburants. Dommage : il pourrait annuler la taxe récente sur les carburants, ainsi que celle prévue en janvier 2019, et….

LES GILETS JAUNES RENTRERAIENT CHEZ EUX !

         Seulement voilà : à l’ENA on n’enseigne pas ce genre de décision. Pour terminer en beauté, voici une petite photo (merci Luc) qui en dit long sur la démagogie d’Edouard PHILIPPE, Premier Ministre.

4 

BRAVO LES GILETS JAUNES ET COURAGE POUR SAMEDI, A PARIS !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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