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14 octobre 2019

GRAVES DIVAGATIONS SUR L'ALGÉRIE FRANCAISE

le Rwanda et Mayotte ou quand l’EBODÉ se mue en âne

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 9 octobre 2019

            Originellement Eugène EBODÉ, évoluant en footballeur au Cameroun, s’apprêtait à devenir un ‘‘lionceau’’ (indomptable bien sûr!) quand le sorcier de son club l’évinçapar une opération de maraboutage.

           Finalement, ce qu’il convient d'appeler un drôle de zèbre, Eugène, quitta son pays (le Cameroun ‘‘berceau de nos ancêtres’’ suivant les premières paroles de son hymne!) pour atterrir en France (bonne fille, trop bonne fille même) et s’avisa après diverses tribulations à taquiner la plume.

           De descendance Béti (‘‘les seigneurs de la forêt’’ selon un connaisseur) il excelle comme pas deux pour manier avec emphase l’hyperbole! Un MONGO BETI, au petit pied, que j’ai bien connu il y a trente-quatre ans!

           Evidemment, comme aujourd’hui encore, rien ne vaut mieux, malgré la mise en garde de Fatou DIOMÉ sur la rengaine de la colonisation (cf. ma dernière contribution sur RL) que de cracher dans la soupe, notre cher Eugenio met en cause, non seulement son pays d’adoption, mais en prime l’Europe dont il est bien entendu également citoyen!

           Relevons entre autres, (cf. Ahmed Sahara, le Huff Post Algérie du 03 novembre 2014) que notre bouillant plumitif a produit en 2011, aux éditions Apia, un bouquin s’intitulant ‘‘Madame l’Afrique’’ en référence à la Cathédrale Notre-Dame d’Afrique d’Alger. EBODÉ explique: ‘‘je parle des conditions d’immigrer enfant et de cette France, un peu rance,...dégueulasse, désagréable, revancharde et nostalgique de l’Algérie française’’.

           Merci pour les pieds-noirs et les harkis: ils devraient s’habituer à la longue au fait qu’on les conchie! Comme la fosse ne contient pas suffisamment d’immondices, va pour un détour vers le Rouanda!

           Et E.E. de publier en 2014: ‘‘Souveraine Magnifique, une Héroïne au Rwanda’’ (Ed. Gallimard). En cause, devinez quoi? ‘‘Les responsabilités de la colonisation’’ car, figurez-vous: ‘‘Les occidentaux (NDLR en écrivant les occidentaux, l’auteur inclut la France, son souci constant, et non seulement l’Allemagne et la Belgique, colonisateurs du pays) ont vu à leur arrivée une population réunie, où Hutis, Tutsis et les Twas vivaient ensemble sur le même territoire, parlaient la même langue et avaient les mêmes traditions’’. Le mythe du bon sauvage de Rousseau revisité à la sauce ébodienne…

           Une thèse grossièrement simplificatrice!

           Par la suite, la France, la douce France (cher pays de notre enfance…) permet à E.E. d’enseigner pendant deux années pleines à Mayotte (avec émoluments à la clef, grosses indemnités en prime).

           Il en résulte un pavé: ‘‘Le balcon de Dieu’’(chez Gallimard). AMINA, le magazine de la femme africaine et antillaise (octobre 2019) cède obligeamment ses colonnes à notre ‘‘héros’’ qui outre de fanfaronner, se déchaîne en considérations injurieuses à l’égard de tous!

           Morceaux choisis avec, comme il se doit, un préambule d’auto-glorification:

 ‘‘Je suis enseignant, et je ne voulais pas écrire sur Mayotte avant cette crise sociale et géopolitique. L’éducation y est un défi considérable que j’entendais relever”.

           La modestie ne risque pas d’étouffer notre Gugusse qui désormais peut être transfiguré en renard...EL ZORRO, avec sa cape et son épée qui signe d’un Z, signifiant en réalité ZERO…

           On peut également déclamer: ‘‘Merci infiniment, Docteur EBODÉ pour votre diagnostic!”.

           Vient ensuite un déluge de mots grandiloquents sur la misère des Mahorais, où les coupables, l’on s’y attendait, sont vite désignés. ‘‘ un contexte social épouvantable par la misère crue qui dévale les rues et cadavérise une population d’une grande puissance mondiale comme la France” suivi de “l’administration française est pointée du doigt mais l’administration européenne également”.

           Et Eugène EBODÉ (E.E.) dans une logorrhée destructrice se devait de décocher le pire coup à la population mahoraise, dont une des caractéristiques est, je vous le donne en mille, nous ne le savions pas, la pratique de l’inceste!

           E.E. a découvert après deux ans passés à Maoré qu’ “il y a longtemps que ça dure et que le gouvernement (sic!) Macron est aux abonnés absents comme les autres”.

           Soyons juste E.E. n’épargne pas totalement l’Afrique insensible “devant (je cite toujours) le naufrage mahorais”!

           Eugène hallucine, le naufrage il n’est pas mahorais, mais bien africain car c’est l’Afrique qui vient à Mayotte pour fuir le cauchemar qui sévit dans beaucoup de pays africains, à commencer dans le pays d’origine du sieur EBODÉ où se déroulent deux guerres meurtrières contre BOKO HARAM et les séparatistes anglophones.

           L’EBODÉ n'apporte rien ni à la politique, ni à la littérature! C’est vraiment un ÂNE!

           Qu’il soit publié de façon privilégiée par l’Humanité ne doit étonner personne; les communistes ne peuvent qu’approuver une intervention armée interafricaine pour “délivrer” Mayotte, clairement suggérée par notre professeur-documentaliste en goguette.

 Ne déclare-t-il pas :

           “Je déplore que l’Afrique ne prenne pas une initiative politique pour voler au secours d’ un peuple en danger. Il faut aider Mayotte”. Comme certainement on a aidé en 2008, les Anjouanais en faisant envahir l'île par une coalition d’armées étrangères?

           Tout cela est malheureusement grotesque et je vais saisir la rédaction d’AMINA pour rétablir les faits.

           Je connais bien mieux qu’EBODÉ les réalités de Mayotte et d’Anjouan, où je suis allé dès 1998.

           Le député de longue date, Mansour KAMARDINE a fait savoir à mon propos au fondateur du Cercle Algérianiste, Maurice CALMEIN, le 31 mars 2018: “Acceptez de lui transmettre ma reconnaissance pour la connaissance qu’il a des réalités comorienne et mahoraise.

           Je n’ai rien à ajouter dans la mesure où tout est dit : aussi bien dans le comportement de notre état que des aspects historiques et politiques du dossier”.

           Je vais également écrire personnellement à M. Jean-Michel BLANQUER (tiens nous avons le même prénom) et lui proposer ma candidature -même à soixante- dix ans passés- à un poste d’enseignant vacataire à Mayotte.

           Cela évitera une nouvelle bourde (oui! L’administration peut faire des erreurs; mon seul point d’accord avec E.E.) consistant à avoir recruté le sieur EBODÉ ou avoir recruté un autre olibrius du même tonneau, un vacataire également, professeur d’origine africaine au lycée de Sada, qui l’an dernier insultait sans cesse les élèves mahorais en contestant l’appartenance de Mayotte à la France.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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