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13 novembre 2020

PIRE QUE BENJAMIN STORA

ET EN PRIME SUBVENTIONNEE PAR LE MINISTRE DES ARMEES !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avons-nous touché le fond ? Je crains hélas que non !

          Qui ne connait déjà les reptations d’un Benjamin STORA, afin de complaire au mieux aux thèses ultranationalistes du FLN, de plus en plus renié et maudit par les Algériens !

         Au moins, STORA n’en arrive-t-il pas à gommer certaines réalités inhérentes à l’écriture de l’histoire de l’Algérie, telles que l’importance du peuplement dit européen, où l’existence d’imposantes franges de populations réfractaires au discours nationaliste et plus particulièrement à la vulgate arabo-islamique.

         Rien de tel avec une certaine ou incertaine Cyrielle Le MOIGNE-TOLBA dont le seul titre de gloire jusqu’alors consiste à se proclamer, «rédactrice en chef adjointe», d’un magazine intitulé : « Ca m’intéresse. HISTOIRE ».

3

         De la page 28 à la page 45 du numéro 63 de cette revue - novembre-décembre 2020 (sans compter la page de garde et l’introduction éditoriale) est étalée impudiquement une rhétorique haineuse où toute considération dissonante est rigoureusement bannie.

         J’ai cherché en vain les termes « harki » et « pied-noir ». C’est dire ! Et pourtant pour tout esprit critique, au terme même d’un véritable bourrage de crâne, certaines interrogations ne peuvent que poindre !

Exemples :

-       Page 44 et 45, la France (quelle horrible marâtre !) est censée cacher « ses métis des colonies ». Pourtant l’un d’entre eux, Gabriel DARBOUSSIER, est si peu caché qu’il est devenu député du GABON (page 33) ! Œuvrant pour l’abolition du travail forcé et artisan de l’émancipation – sans pour autant que cela débouche sur l’indépendance – il eut une action majeure dans l’histoire de l’Afrique française, co-fondant en 1946 le Rassemblement démocratique africain –, la souveraineté française ne signifiait nullement infériorisation des personnes de couleur, sinon comment expliquer la photographie au premier plan (page 38) de Félix EBOUE, gouverneur général de l’Afrique Equatoriale Française (A.E.F.) !

-       Page 31, les chantres plus ou moins lyriques de la décolonisation sont bien obligés d’admettre que des « autochtones » tels SINGHOR, HOUPHOUET BOIGNY, M’BA rêvent d’égalité plutôt que d’indépendance ! Au passage est gommée l’existence de plusieurs personnalités de premier plan, (telles le centre-africain Barthélémy BOGANDA, assimilationniste ou le bâtonnier Ali CHEKKAL, qui plaida la cause de l’Algérie française à la tribune des Nations-Unies, avant de tomber sous les coups de feu d’un terroriste tueur du FLN au stade de Colombe, sous les yeux même du président René COTY).

-       Page 42, est très brièvement relevé le fait qu’à Mostaganem, le 6 juin 1958, DE GAULLE termine son discours en s’exclamant : « Vive l’Algérie française ». Cela fut d’autant plus remarquable que ce jour-là, la foule était à forte dominante musulmane. En devisant, 60 années après, dans le hall de la gare de Colmar, avec un Algérien originaire justement de Mostaganem, je me rendis compte que cet épisode avait profondément marqué l’inconscient collectif de la contrée en question !

Mais de tout cela, la TOLBA et ses acolytes n’ont cure.

         Ce qui leur importe avant tout, après une curieuse introduction du sujet par une bien franglaise exclamation « USUAL SUSPECTS », façon de bien marquer son profond mépris envers notre pays, c’est de taper constamment sur la France en suintant de toute la haine qui l’habite.

         Elle devrait faire l’objet, pour le moins, d’un rappel à la loi, mesure judiciaire que j’exige toujours à l’encontre de Camomille JORDANA et Fatima ZIZANIE, susceptibles, si elles ne change pas de comportement, d’être l’objet d’une déchéance de nationalité.

         Le plus consternant dans cette affaire, est que ladite TOLBA (1) fasse implicitement l’objet de l’approbation de Florence PARLY - ministresse des armées  -, une pub pour le musée de l’armée sis aux INVALIDES (2) s’étalant pages 3 et 4 de la couverture !

         Il me serait fastidieux de répliquer à toutes les insanités qui s’étalent au fil des pages incriminées, au nom d’une drôle de liberté d’expression à sens inique, plus encore qu’à sens unique !

         Pour l’honneur du pays, il faut une protestation énergique, en particulier contre l’assertion, par exemple page 43, qu’il y avait 50 % de mortalité infantile dans les camps de regroupement – c’est-à-dire qu’un enfant de moins d’un an sur deux y meurt - ! C’était donc une armée française de divisions SS, façon TOTENKOPF (l’inspecteur Stéphan DERRICK en moins). Dans ces conditions, qu’attend-t-on pour exiger de la France qu’elle indemnise l’Algérie sur la base du terrible préjudice que celle-ci a subi du fait du crime, assurément contre l’humanité, infligé par l’armée française.

Au surplus, tous les stéréotypes accablant notre pays sont consciencieusement assénés :

-       Bilan des crimes de l’OAS à la une de l’Humanité du 8 mai 1962 (rien bien sûr sur la rue d’Isly à Alger le 28 mars 1962, rien sur Oran le 5 juillet 1962, rien évidemment sur le génocide des harkis) ;

-       En 1956 déjà dans une tribune du Monde, Henri MARROU, professeur à la Sorbonne, qualifie sans équivoque le comportement de l’armée française à l’aune de celui de la Gestapo. MARROU mais assurément pas très MARRANT ! (3)

         Le musée de l’armée française aux Invalides sera-t-il rebaptisé musée de la GESTAPO ?

Autres suggestions :

         Panthéonisons Gisèle ALIMY, propagandiste de l’avortement et avocate hystérique des pires hyènes du FLN.

         N’oublions surtout pas d’ajouter au lot, René VAUTIER (4) dont notre Cyrielle TOLBA ose faire le plus grand cas, camarade indéfectible du plus lourdingue des négateurs de la SHOAH (5).

         Il ne reste plus qu’à ajouter à ce tableau d’honneur ou d’horreur Mohammedi SAID, ancien SS, plus tard ministre des Moudjahidines de la République Algérienne Démocratique et Populaire, quel magnifique  parcours !

Jean-Michel WEISSGERBER,

Défenseur historique de la communauté harkis depuis un demi-siècle. Soutien indéfectible des rattachistes Algériens et Anjouanais

Colmar le 9 novembre 2020

Renvois :

(1) j’ai connu, il y a un peu plus d’un quart de siècle deux frères TOLBA, fils de harkis, qui, brimés en Algérie du fait de l’attitude de leur père, œuvraient pour rejoindre leur mère patrie, la France ! J’ose espérer que la Cyrielle n’a rien à voir avec la communauté que je m’honore de défendre.

(2) Les Invalides seraient-ils désormais dirigés par un général à la tête de bois !

(3) Ou MARAN, René MARAN prix Goncourt en 1921, antillais administrateur de la France d’Outre-Mer, tout aussi noir que ses administrés ou que Félix EBOUE.

(4) J’ai assisté au procès intenté par les Pieds-Nickelés de la décolonisation, René VAUTIER, Olivier LECOUR-GRANDMAISON et Mehdi LALAOUI, à la vaillante et ardente patriote Claudine DUPONT-TINGAUD devant la 17e Chambre correctionnelle, ceci il y a une dizaine d’années. Je me flatte d’avoir assisté à la déconfiture de ces drôles de zèbres.

(5) Au moins RASSINIER et FAURISSON ont-ils fait l’objet de considérations de la part de VIDAL-NAQUET et WELLERS qui, sans être véritablement amènes, s’avéraient plus flatteuses que toutes celles émises à l’encontre du très pesant RAJA GARAUDY successivement protestant, communiste, athée, catholique et en fin de compte islamiste. Il n’a obtenu des éloges évidemment dithyrambiques que dans certains pays arabes ! L’on devinera aisément pourquoi ! GARAUDY et VAUTIER se soutenaient avant tout parce qu’ils se valaient et étaient de la même étoffe dogmatique et stalinienne. Et c’est ce même VAUTIER que la TOLBA ose proposer comme une lumière du combat dit anticolonialiste, éclairant la souffrante humanité, victime du joug de l’armée française.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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Commentaires
L
Merci monsieur Jean Michel weissgerber pour vos articles que je partage entièrement.En tant que fille de Sidi Bel Abbès et très fière de notre Légion Etrangère, je connaissais Denise Weissgerber avec qui je fréquentaisi la même classe de 3ème2 au Collège de jeunes filles de SBA. De bons souvenirs de jeunesse malgré la situation en Algérie.<br /> <br /> Cordialement.
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