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15 février 2021

EN MARGE DU RAPPORT STORA SUR LE CONTENTIEUX FRANCO ALGÉRIEN

visuel_Stora

Par Jean François PAYA

Réflexion faite aucune des deux parties ne peut parler de “crimes” concernant la guerre d'Algérie ce que notre nouveau président et ses interlocuteurs semblent oublier c'est que pour l'Algérie il y a un texte Constitutionnel nommé "Les Accords d'Évian" entériné par référendum par les 2 parties *(pas appréciés par tous)

La référence est l'intitulé « Texte original des Accords d’Évian vers la paix en Algérie (Archives de la diplomatie Française p 407) »

"Seront amnistiés toutes infractions commises AVANT le 30 Octobre 1954 dans le cadre d'entreprises tendant à modifier le régime politique de l'Algérie d’avoir été indiqué pour tirer un trait sur les exactions réciproques de 1945 dans le Constantinois" (jusqu'au jour de l'indépendance 3 juillet 62)
Donc tout semblait prévu pour régler réciproquement tout contentieux juridique entre la France et l'Algérie en le faisant valider par des consultations Populaires (mais qui avait lu les accords d'Évian ;surtout ces annexes? ) Donc à notre avis si rien ne semble s'opposer à la citation et à l'étude des faits historiques : il n'est formellement pas permis de les qualifier par une sentence "juridique (crime etc. surtout de la part des plus hauts représentants de l'État et à fortiori des Président de la République dans des rapports officiels en tout cas pour la France, il en serait de même pour l'Algérie qui n'a pas de leçon à donner qui récemment pour les actions terroristes des années 1990 et leur répression en Algérie a procédé ainsi et de plus tout débat sur le conflit civil étant muselé par des sanctions pénales, donc l’Algérie n’a aucune leçons à donner à la France pour cette application des accords d'Évian à la lettre! 

Un décret présidentiel assure en Algérie, l'impunité aux responsables des exactions côté rébellion où forces de l'ordre. En outre, comme le déclarent certaines organisations de défense des droits de l’Homme aujourd’hui, tout débat sur cette question sera désormais impossible, la discussion publique sur le conflit qui a déchiré le pays pendant plus d'une décennie étant explicitement prohibée par le texte. Le gouvernement Algérien a présenté cette loi comme mettant en œuvre la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » charte que les électeurs Algériens ont approuvé lors d’un référendum le 29 septembre 2005. Donc on peut considérer qu'il en est de mème pour les amnisties réciproques adoptées dans "les accords d'Évian" en 1962 devenues la loi constitutionnelle y compris pour des présidents de la République non parjures des deux bords qui en principe ne peuvent parler de crimes et encore moins de crime contre l'Humanité jusqu'au 2 juillet 1962 dans les textes ; veille de l'indépendance au grand désespoir parfois des victimes de chaque bord à éventuellement à indemniser par chacun comme prévu dans ces accords entérinés par des « Référendums Populaires » donc au-dessus des Lois dans chaque pays

Ainsi cette conclusion devrait apaiser une “chikaya” interminable relancée par les ultras de chaque bord et toute velléité de demande de repentance permettant d'envisager un avenir constructif pour les nouvelles générations dans les deux Pays reliés par tant de liens indélébiles.

Maintenant si la partie Algérienne veut dresser le bilan des griefs Historiques réciproques de deux entités Nationales et qu'elle considère légitime au sujet de “L ÉTAT ALGÉRIEN” son existence bien antérieure à l’Indépendance de 1962 en y incluant les 300 ans d'occupation Ottomane et mème avant à partir du XVème siècle et des dynasties berbères musulmanes comme les “Mérinides” plus tôt basés sur Fez et le nord Maroc et ici les rubriques parlent plutôt de « Maghreb central, !à propos des occupations côtières Espagnoles Indépendant et Souverain » en s’appuyant sur les traité passés entre la régence d’Alger et la France pour la libre circulation maritime et le commerce côtier mais toujours archivé à Istanbul avec son aval, nous pensons que cette histoire mythologique est constitutive de la Nation Algérienne et difficile si non inutile de remettre en cause sur le plan diplomatique (sinon historique) pour aborder le présent ! Avec l’Algérie actuelle rien ne sert de débattre là-dessus ci ça leur fait plaisir plutôt parler de l'avenir !
MAIS IL FAUT ALORS POUR RESTER ÉQUITABLES FAIRE L ADDITION DES GRIEFS DEPUIS CES LOINTAINES PÉRIODES !

Dans l'Historique des colonisations nous suggérons que celle de l'Algérie fut une des rares à être provoquée à l'origine (et pas le prétexte dérisoire évoqué) par une position défensive en l'occurrence contre des agressions continues de la piraterie dite “barbaresque” sur la navigation en Méditerranée pour preuve avec certains précédents de tentatives de neutralisation depuis le début du XVI ème siècle Espagnoles en 1516-1518, Charles Quint en 1541 ; Philippe III (zones de gardes Espagnoles comme Ceuta et Melilla et aussi Oran depuis 1505 avant le séisme jusqu'en 1790) en 1601 puis en 1775, 1783 et 1784 par les Américains en 1815 et les Anglais avec 1816 bombardements de représailles maritimes (tout ceci est consigné dans les archives Turques de la Présidence du Conseil à Istanbul sources liens cités) avec des commentaires qui montrent bien que la régence d'Alger n'était pas autonome et donnent des éclaircissements sur l'administration coloniale Turque exclusive du pays .
A origine cette occupation Française fut spécifique et non pas une vocation coloniale comme ailleurs dans le monde, cela tient plus du concours de circonstances que du projet pleinement mûri et planifié, le statut auquel sont soumises les populations autochtones du pays est resté longtemps incertain.
Mais indubitablement c'est la colonisation Française avec ses abus, ses déboires voir ces présumés crimes (à débattre par la commission) mais aussi ses enseignements et ses colons qui ont façonné et donné son nom à l'Algérie et ses frontières. On peut aussi présumer que si la France n'avait pas occupé ce Maghreb central en effet Alger et quelques ports auraient pu devenir des enclaves Françaises comme Melilla et Ceuta Espagnoles qui le sont restées aujourd'hui et le reste répartis entre les Tribus rivales de l'est et de l’ouest et certainement pas unifié comme aujourd'hui .et le Sahara avec ses richesses  accaparée par la France grâce à sa population Européenne émigrée quoique minoritaire et non pas réparti entre tous les pays riverains

Posté par JF PAYA,

GROUPE ÉTUDES HISTORIQUES PN

JF PAYA A/C Algérie classe 54/2 Cercle Algérianiste du Poitou

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