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15 mars 2021

J’AIMERAIS QUE LA LICRA CRITIQUE PLUS FERMEMENT LE MEPRIS DU SEPHARADE (1)

BENJAMIN STORA ENVERS LA COMMUNAUTE « HARKIE »

Licrastasi

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Suite à la parution du rapport de Benjamin STORA sur la question relative à l’Algérie française (2), une tribune libre paraissait dans le quotidien LE MONDE intitulée « Les harkis méritent mieux qu’un rapport mémoriel lacunaire et cynique à leur égard ».

Tout est fort justement dit dans cette phrase !

Ce qui l’emporte dans la prose en cause, c’est un profond cynisme qui entend évacuer un problème dérangeant pour la perpétuation des petites magouilles qui régentent les relations entre les mondialistes affairistes d’un côté de la Méditerranée et les escrocs et prébendiers criminels de l’autre.

En 1962, l’Algérie a été livrée à la violence aveugle du FLN.

Comment ne pas regretter qu’une une autre solution n’ait pas prévalue, ne serait-ce qu’au regard aujourd’hui, de deux réalités terribles :

-          « plus de 5000 responsables algériens nommés à des postes sensibles, par décrets publiés dans le journal officiel de la République Algérienne et populaire, détiennent aussi la nationalité française mais en cachette (3) ;

-          13500 médecins algériens exercent en France.

Les héritiers du FLN maudit règnent toujours et les continuateurs de ceux qui en France leur ont tout cédé s’accrochent toujours aux branches.

Le très servile Benjamin STORA est chargé de faciliter les contacts de part et d’autre, ceci sous l’angle qui présente le plus d’aspérité que l’on qualifie de « mémoriel ».

Quand Dalila KERCHOUCHE et Charles TAMAZOUNT appellent à se souvenir du combat sans faille des soldats musulmans pour défendre les valeurs françaises, en l’intégrant pleinement à notre récit national, savent-ils que cela n’est pas vraiment gagné d’avance et que les obstacles qui vont se dresser sur leur route ne seront pas minces, d’autant plus qu’ils ne se situent pas seulement du côté des islamistes et de leurs idiots utiles, les islamo-gauchistes.

Pour ma part, suite aux réactions consécutives à l’immersion dans l’actualité de ce trop fameux rapport dit STORA et compte tenu de l’accusation de cynisme (grave, mais au combien justifiée) à l’encontre d’une communauté très vulnérable, je m’imaginais benoitement qu’une association subventionnée par l’Etat, car honorablement et historiquement connue pour son soutien aux stigmatisés et persécutés, interviendrait aujourd’hui de façon ad’ hoc.

Cette association est intitulée « ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme » (LICRA).

Je me souviens, entre autres, qu’en novembre 1977 sous la  houlette du charismatique Jean PIERRE-BLOCH, la LICA, ancêtre de la LICRA, avait dénoncé l’incarcération dans les prisons algériennes de 500 harkis ! (4)

Plus récemment, j’ai relevé la ferme critique de « l’œuvrette » odieuse d’un incertain Pierre DAUM, journaliste, ce n’est pas un hasard au Monde Diplomatique du fils de Gisèle HALIMI (5), qui s’est livré heureusement en faisant un beau flop, à une démarche négationniste au sujet du massacre des harkis.

C’est le vice-président de l’actuelle LICRA, Alain DAVID, qui s’est collé à cette nécessaire tâche de correction de manière un tantinet discrète mais qui fut efficace !

J’espérais et j’espère encore que la LICRA ne s’en tiendra pas là ! Et qu’elle continuera et même intensifiera un indispensable soutien à nos compatriotes dans la fustigation d’une écriture très déséquilibrée, pour le moins de l’Histoire.

Il est indécent que se poursuive une démarche dont le seul but effectif est de flatter l’orgueil démesuré d’un certain nationalisme algérien, de ceux qui, un jour réclament une indemnisation (au fait combien de centaines de milliards d’euros, une centaine ou 7 ?), un autre, la « restitution » de la Tour Eiffel…

A défaut d’être rassuré dans les plus brefs délais, j’en viendrais bien vite à la conclusion qu’une récente agitation médiatique, destinée à poursuivre apparemment une égérie indigéniste comme par hasard franco-algérienne, constitue de la poudre aux yeux…

La LICRA obéit-elle à sa vocation affichée de défendre toutes les victimes sans aucune distinction ou constitue-t-elle une officine islamo-gauchiste comme hélas bien d’autres ?

Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 15  mars 2021

Renvois :

(1) C’est-à-dire de la même origine que les harkis.

(2) Appellation bien plus proche de la réalité que colonisation et guerre d’Algérie, car et d’une, l’Algérie était bien constituée de départements français, même s’il subsista trop longtemps une dimension inégalitaire, dont la partie non  « indigène » ne fut pas la seule responsable et de deux, la dite guerre d’Algérie, plus singulièrement dénuée de batailles meurtrières à l’opposé de la guerre d’Indochine, où s’illustrèrent tant de combattants musulmans.

(3) Voire l’excellent et très instructif ouvrage de l’enseignant à Sciences Po de Paris, Naoufel BRAHIMI EL MILI, « France et Algérie, 50 ans d’Histoire secrète, tome I 1962-1992 » p.402.

(4) « Le Livre des harkis » par Taoues TITRAOUI et Bernard COLL éd. Pieds-Noirs, p.223.

(5) Le Monde Diplomatique qui, bien évidemment n’ouvre guerre ses colonnes sur un sujet qui ne l’émeut pas et dont le directeur Serge HALIMI, s’abstient de répondre à l’interpellation de la mémoire de la trop célèbre porteuse de valise dont nombre de femmes et de filles de harkis s’opposent à la « panthéonisation » (le figaro, janvier 2021).

J’ai écrit personnellement avec AR à ce drôle de Serge, il y a 6 ans, pour l’interroger sur les vaticinations de son « collabo » pardon… collaborateur P.Daum. Pas de réponse bien sûr.

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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