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13 février 2022

L’ALGÉRIE ET DE GAULLE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 13 février 2022

Excellentissime FOG mais Catherine Nay deviendrait-elle Nayfaste ?

            L’hebdomadaire Valeurs actuelles serait-il plus miséricordieux envers les vaincus de l’histoire que sont les patriotes français de toutes confessions de l’Algérie française (1) que Le point, d’obédience –pour faire court- plus centriste que son concurrent ? A lire les éditoriaux respectifs parus le 3 février 2022 dans les deux magazines cela ne semble pas vraiment évident.

           Commençons par le judicieux Frantz-Olivier Giesbert avec son édito intitulé « La France a toujours mal à l’Algérie ». L’ami Frantz tape dans le mille : il n’y a rien à redire à sa prose qui au surplus balaie quasi-exhaustivement le sujet.

           Il y a un problème, écrit-il, la guerre d’Algérie n’est pas terminée soixante ans après les Accords d’Evian (2) qui devaient y mettre fin. Fort pertinemment, FOG relève qu’après « L’Algérie c’est la France », l’inverse est en train de devenir réalité.

           La France se retrouve continuellement en position d’accusée et la cible privilégiée ce sont évidemment les colonisateurs, prédateurs par excellence de la nation colonisée. Frantz-Olivier Giesbert porte le fer là où ça fait mal, avec des termes on ne peut plus appropriés. Les coupables sont les prévaricateurs du FLN qui depuis 1962, au nom de l’islamo-marxisme, ont mis dans leurs poches l’argent du pétrole et du gaz. Et il ajoute très pertinemment que la « mafia du FLN et sa descendance, propriétaire de nombreux biens immobiliers à Paris (n’est pas) inquiétée par la procédure des biens mal acquis.

           Giesbert nomme les coupables et dit les choses : « Les historiens qui ne tartinent que sur les tortures abjectes des militaires français », ceux qui ne voient des coupables que d’un côté. « N’est-il pas temps de rétablir les vérités que tant de cerveaux hémiplégiques ne peuvent pas concevoir ? ».     

           Il ne faut surtout pas déboulonner le Guide de sa statue car cela remettrait en cause tant de lâchetés et contribuerait à remettre en cause les rentiers et prédateurs de la Vème république du nom. FOG nous oblige à réfléchir et surtout à faire en sorte qu’après être sortis du manichéisme qui prévaut encore et toujours, nous soyons en mesure d’avancer.

           Une de ses phrases en dit beaucoup et parait particulièrement utile pour s’en sortir autrement qu’en se rabibochant avec le pouvoir algérien : « Pressé de réaliser l’indépendance, De Gaulle a bâclé la paix en laissant l’Algérie aux véreux du FLN ».

           Venons-en maintenant au Droit de regard de la peu froufroutante Catherine, qui en réalité pour ce qui concerne une quelconque vision ne nous invite nullement à scruter les problèmes.

           Le titre de son éditorial dit tout : « Macron s’adresse aux pieds-noirs d’Algérie ». Autrement dit, la question est circonscrite à une population bien déterminée, les « partisans de l’OAS ». Elle ose écrire que les victimes de la rue d’Isly du 26 mars 1962 c’étaient 70 Français (quand même !) partisans de l’OAS. Ben voyons ! Circulez, il n’y a rien à voir ! Et surtout, elle ne désigne pas l’acteur principal de la tragédie, vaguement suggéré par un anodin « pouvoir gaulliste ». Dame ! Madame Nay, dans le civil Madame Albin Chalandon, n’a pas vraiment intérêt à soulever le couvercle d’une casserole susceptible de laisser échapper des odeurs nauséabondes (3)

           Plutôt que de remettre en cause une certaine perception de l’histoire qui édulcore totalement le rôle néfaste du Grand Charles, la peu dérangeante Catherine s’ingénie à noyer le poisson : Oran le 5 juillet 1962 ? « L’Algérie était indépendante. L’armée française ne pouvait pas riposter (4). C’eût été relancer la guerre. Sale période ».

           Ne comptez surtout pas sur Mme Chalendon pour poser sur la table les problèmes en suspens qui en réalité ne font qu’empirer.

           En fait, Catherine Nay révèle son impuissance à accomplir un vrai devoir d’analyse. Elle constate in fine « la répression », l’inexistence d’un Etat de droit et la corruption du pouvoir, d’où l’impatience d’une foule de dizaines de milliers de jeunes qui ont défilé pacifiquement pendant deux ans.

           Au fait, Catherine, les manifestants du 26 mars 1962 étaient-ils moins « pacifiques » ?

           En fin de compte, cet éditorial de Valeurs actuelles du 2 février apparait insignifiant et inutile. Espérons donc que Valeurs actuelles aura à cœur de rectifier prochainement le tir…

(1)   Le vainqueur Qui-vous-savez, les vaincus Soustelle et Bidault. Voir entre autres ma contribution à Riposte laïque Giesbert et Valeurs actuelles posent les bonnes questions.

(2)   Accords d’Evian –ou déviants ?- que l’on s’apprête à commémorer avec une grande dignité, toute honte bue !

(3)   Qui ne semblent pas être l’apanage de la seule extrême droite.

(4)   L’armée française pourrait intervenir allègrement par la suite dans toute l’Afrique mais surtout pas en Algérie FLN !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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12 février 2022

COMMUNIQUÉ DU G.R.F.D.A. / M.A.F.A.

10 février 2022

APRÈS LA RECONNAISSANCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

DÉDIÉ AUX VICTIMES DU 5 JUILLET 1962 à ORAN           

OUVRAGES SIGNALES  SUR LE MASSACRE DU 5 JUILLET 1962 A ORAN PAR LIBRAIRIE Pied-Noir

https://www.librairie-pied-noir.com/content/25-massacre-oran-5-juillet-1962

            En cette année 2022 du 60em Anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie où toute une littérature opportuniste où pas va éclore vu un premier livre "Algérie 1962 : une histoire populaire " de Malika Rahal Chargée de recherches au CNRS cet ouvrage traitant du passage à l'indépendance de l'Algérie en 1962 nous ne pouvons pas ne pas nous exprimer sur la présentation partisane qu'en fait cette écrivaine TOUJOURS PAR OMISSION des autres travaux ouvrages et recherches effectués DEPUIS BIENTÔT 60 ANS !(comme l'a si bien indiqué son ex professeur l'historien Guy Pervillé) surtout lorsqu'elle dit à propos du drame du 5 Juillet 62 "Si l’on se fie au décompte (isolé!) de Fouad Soufi,(archiviste Algérien )« le plus solide que nous ayons ; "l’explosion de violence vengeresse aurait fait plus de victimes “musulmanes” que de victimes “européennes” écrit sans sourciller Malika Rahal en éludant tous les travaux et enquêtes précédents.

           Les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir l 'ALN D’Oujda c'est le résultat de notre enquête de terrain, mais l'écrivaine n'a cure des recherches antérieures (non seulement la nôtre bien sûr) précédent son irruption dans ce dossier 60 ans après mais c’est son droit!

           D'autant plus que F Soufi fonctionnaire Compatriote Oranais que nous connaissons bien venu plusieurs fois en conférence à Paris si il a minoré le nombre des victimes n'a jamais prétendu cela tout,en ayant eu le mérite de reconnaitre le drame alors que toujours nié officiellement en Algérie !

           Emmanuel Macron qui a quelques sources vient également d'exhorter à reconnaître et « regarder en face » le massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français ». Dont Acte sur la bonne voie.

           Mais je dois préciser aussi  il n'est pas juste de dire comme l'écrit G Pervillé que "Jean-François PAYA (qui était sur le terrain en activité à Oran en 1962,) ne reconnaît aucune importance à la violence qui s’était développée entre les quartiers européens et musulmans d’Oran durant les cinq mois précédents" au contraire j'ai toujours dit que cette violence réciproque et notamment des perdants sur les gagnants déterminait une situation explosive  à Oran connue de nos supérieurs paralysés par les ordres et les responsables FLN des 2 factions rivales facilement utilisée par l'une pour provoquer une "explosion de violence vengeresse" comme le dit l'auteure Malika Rahal qui absurdement n'envisage qu'une majorité de victimes musulmanes !


« Livres de la librairie PN sur le Massacre du 5 juillet à Oran :

"Oran 1961-1962, journal d'un prêtre en Algérie" du Père Michel de Laparre de Saint Sernin

"Oran, 5 juillet 1962. Leçon d'histoire sur un massacre" de Guy Pervillé

"Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié" de Guillaume Zeller

"La tragédie dissimulée. Oran, le 5 juillet 1962" de Jean Monneret

"Le MOI du Général" de Jean-Pierre Brun

"Lettre à un père disparu" de Maurice Calmein »

http://popodoran.canalblog.com/archives/2011/08/10/11250833.html 

"Le Serment de l'Orane" pièce de théâtre de Claude NAL (2012) dont le second acte présente cette terrible journée du 5 juillet 1962 à Oran, vécue par des étudiants de l'oubliée université d'Oran


https://histoirecoloniale.net/le-5-juillet-1962-a-Oran-par-Jean.html  Seul article (de 1998 ) sur ce site en "caution démocratique"(et encore épinglé) parmi une vingtaine écrits après 2002 favorables au FLN sur le méme sujet *

 Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'AFN de René Mayer.Préface P 161 

 http://p.calameoassets.com/090820151910-01ca29cc78b0482f461c213c8e27f7aa/p161.jpg

Groupe d'Études Historiques3 JF PAYA AC/Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

Calaméo – Dictionnaire biographique des Français d'A.F.N de René Mayer. Préface P 161

JEAN FRANCOIS PAYA  AC/Algérie classe 1954/2 (SR Marine Nationale) Témoin ;Acteur et Auteur (juqsu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir)

ÉTUDES COLONIALES

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

Retour listes de tous les dossiers 5 juillet 1962

3 février 2022

BINATIONALITÉ

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avec le « En même temps » la problématique de la double nationalité reviendra en force

Colmar, le 1 février 2022

            On se souvient du rassemblement à Marseille il y a cinq ans d’une foule bigarrée et composite destinée à soutenir un certain candidat à la présidence pour le quinquennat 2017-2022… Le discours bisounours d’alors pourrait-il être repris « Arméniens, Italiens, Comoriens, Sénégalais, Algériens, Marocains …tous Français ! »

           Le mot d’ordre « En même temps » par excellence de notre président jupitérien n’apparaît plus de mise et la dure réalité du délitement de la société française s’impose de plus en plus !

           En jeu, l’unité nationale, voire l’existence même de la Nation française.

           Incontestablement celui qui a le mieux soulevé l’acuité de la situation est, à ce jour, un certain Z. et désormais, on ne pourra plus éluder la question de la double nationalité.

           Rappelons qu’en mai 2011, Marine le Pen se déclarait en faveur de la suppression de la binationalité. Cris d’horreur et d’effroi quasi-unanimes, à commencer par ceux de la majorité bismuthienne (Paul BISMUTH), pardon sarkozyste de l’époque. D’Eric BESSON à Jeannette BOUGRAB (ce qui pour une fille de harki apparaît une aberration), ce ne fut qu’un hurlement : surtout n’abordons pas la question !

           Pour ce qui est de la gauche et de l’extrême-gauche, c’était agiter un chiffon rouge !

           Rendez-vous compte : ajouter un malaise supplémentaire et pénaliser encore davantage ces charmants bambins en quête d’identité ! Il est grand temps d’ouvrir les yeux !!!

Il y a en Afrique même :

           A. Pour l’Afrique subsaharienne au bas mot trois millions d’individus titulaires de la nationalité française. Impactés tout particulièrement les classes dirigeantes, les chefs d’Etat, les ministres et les hauts fonctionnaires. Or les temps sont très incertains et l’islamisme, que dis-je, le djihadisme, gagne du terrain partout (au Mali, au Burkina Faso, et ailleurs le sentiment anti-français monte).

           C’est à juste titre que bien des internautes se sont émus de constater qu’un aimable chanteur d’origine congolaise, Maître GIMS, adulé par la candidate Valérie PECRESSE, affiche désormais ses penchants pour le salafisme. Cela dénote, hélas ! une influence toxique qui déborde partout !

           B. Pour l’Algérie et le Maroc

a. En Algérie même, résident au minimum trois millions de Français (probablement le double !). Il y a d’abord les descendants des couples mixtes (on serait étonné en particulier d’apprendre le nombre d’Alsaciennes qui ont convolé dans les années 1970 à 80 avec des « indigènes »).

b. Ensuite les Français nés en France métropolitaine après le 1er janvier 1963 et bénéficiant du droit dit du double sol, et qui d’une façon ou d’une autre, sont retournés en Algérie, mais qui sont susceptibles de revenir en France en cas d’effondrement du régime algérien.

c. Enfin, les descendants d’Algériens français dits de droit commun qui ont gardé la nationalité française au moment de l’indépendance de l’Algérie.

           De nombreux articles de presse ont révélé l’ampleur du problème comme L’Express du 5 septembre 2001 sous la plume de Besna LAHOURI (1). Sont concernés à l’époque cent cinquante mille personnes. Trois générations après, il n’est pas exagéré de penser que plus d’un million et demi de personnes sont concernées. En France, il faut compter quatre millions de Franco-Algériens (dont les plus en vue : Camélia JORDANA qui affiche sa proximité tant avec CASTANER qu’avec Aïssa TRAORE, Samia GHALI, sénatrice au parcours étatique, le multi-séducteur Arnaud MONTEBOURG issu de la famille de notables des OUD CADI, piliers de la colonisation française) se gargarisant d’être les petits-enfants des terroristes des réseaux du FLN.

           Alors il est plus que temps de réagir, non seulement pour la présidentielle, mais pour les élections qui vont suivre.

Planchons au plus vite et au mieux sur le sujet !

           A. Une commission d’enquête doit statuer très rapidement en tenant compte d’une vérité incontournable (voir ma lettre ouverte à Patrick WEIL dans une édition du périodique Action française en 2011) : « les binationaux des années 2000 et 2010 dans leur majorité sont bien différents de ceux des années trente du siècle précédent, de par leurs origines et de par leur soubassement idéologique et culturel ».

           B. Un Algérien ou un Marocain candidat à la nationalité française ne doit pas bénéficier d’un traitement privilégié par rapport à un Français candidat à l’attribution de la nationalité algérienne ou marocaine.

           C. Autrement dit, appliquons strictement le principe de la réciprocité.

Pour ce qui est du regroupement familial, il devra concerner uniquement les Français titulaires de la seule nationalité française. Il conviendra donc impérativement pour tous ceux qui souhaitent en bénéficier, d’obtenir la libération des liens d’allégeance envers le pays d’origine. Ceci nonobstant la position éventuellement ultra-rigide du pays d’origine en particulier le Maroc qui impose l’allégeance perpétuelle à ce pays à tous ses ressortissants.

Jean-Michel WEISSGERBER

Renvoi :

(1)              Certains articles évoquent jusqu’à 15 (quinze !) millions d’Algériens possédant la nationalité française en Algérie, la fourchette serait ainsi de 1,5 à 15 millions !

Post-scriptum :

           Une mention particulière doit être faite au sujet des hauts-fonctionnaires algériens binationaux. Un certain Naoufel BRAHIMI EL MILI (un binational lui-même ?) fait savoir page 402 de son ouvrage France-Algérie 50 ans d’histoires secrètes, tome 1, que « plus de 5000 (cinq mille) responsables algériens nommés à des postes sensibles par décrets publiés dans le J.O. de la République algérienne démocratique et populaire, détiennent aussi la nationalité française, mais en cachette ».

Sans commentaire, pour l’instant !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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