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popodoran

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1 novembre 2010

IMMIGRATION & EMIGRATION

HERISSON__toile

         

         Comment commence l'invasion d'un continent ? Très simple, vous avez  « ma »réponse ci-après:

         Petite explication préalable. J'ai cherché et trouvé la différence qui existe entre le qualificatif d'immigré et celui d'émigré. Un « immigré » est celui qui fuit son pays par tous les moyens et un émigré est celui qui arrive dans un autre pays qui l'accueillera comme « émigré » Les deux termes sont très proches l'un de l'autre. 

         Peut-être ignorez-vous le terme de Harraga? Pourtant il n'a jamais été autant d'actualité.          

         En fait c'est l'histoire de clandestins traversant la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.

         Cette histoire est tragique pour bon nombre d'entre eux. Depuis une dizaine d'années  15.000 immigrés sont morts, dont 6.500  disparus en mer en tentant sur des embarcations de fortune ou d'infortune de rejoindre l'Europe en accostant sur les côtes Italiennes ou Espagnoles.

         Mais on ne traverse pas la mer seulement à bord de pirogues.

         En naviguant cachés à bord de navires de cargaison régulièrement enregistrés, au moins 146 hommes sont morts asphyxiés ou noyés.

        Bref rappel (relevé sur des sources officielles): Pendant la traversée de la Méditerranée, ont perdu la vie 8 315 migrants.  2 511 personnes sont mortes, entre la Libye, l'Égypte, la Tunisie, Malte et l'Italie, dont 1 549 disparus, et 70 autres ont perdu la vie le long des nouvelles routes entre l'Algérie et l'île de Sardaigne; 4 091 personnes sont mortes au large des îles Canaries et du détroit de Gibraltar entre le Maroc et l'Espagne, dont 1 986 disparus; 895 personnes sont mortes en mer Égée, entre la Turquie et la Grèce, dont 461 disparus; 603 personnes sont mortes en mer Adriatique, entre l'Albanie, le Monténégro et l'Italie, dont 220 disparus.

         Récemment sur ses plages de Grenade, l'Espagne a subi le 16 septembre dernier une nouvelle vague de  de clandestins  avec l'interception de 152 personnes à bord de huit embarcations différentes. 115 immigrés en provenance d'Afrique du Nord, ont été interceptés jeudi soir 28.10 en mer alors qu'ils étaient à bord de sept bateaux différents, dans la région de Murcia.

         En ce qui concerne la France, un émigré peut de trouver en situation de clandestinité aprés être entré  de façon légale avec un visa d'étudiant valable un an et se mettre en situation irrégulière en restant dans ce pays après la date d'expiration de son visa.

         D'autres nés en France de parents émigrés, peuvent de ce fait revendiquer notre nationalité par « le droit du sol »      

         Aujourd'hui membre du Haut Conseil a I'intégration, Malika Sorel fille d'émigrés, publie en 2007 « Ie Puzzle de I'intégration , les pièces qui vous manquent » Elle y explique (je cite) que la question de I'immigration - intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française a des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, a I'assumer et à s'appliquer, en revanche, a faire respecter cette francisation.  Elle rajoute :Ies Français sont bâillonnés ; et quand ils osent s'exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité. Mes origines, dit-elle, me permettaient, de dire que la véritable victime de I'immigration est Ie peuple français.(fin de citation).

         Il existe quand même des gens d'en face, lucides, qui montrent à leurs voisins d'ici comment doivent réagir ceux qui souhaitent devenir (comme disait le grand escogriffe) des Français à part entière.

         Et elle conclue: C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !, avertit-elle.

         Merci, Madame de votre franchise et de votre livre que je vous promets de lire.

         C'est vraiment dommage que la majorité des émigrés ne raisonnent pas comme le suggère cette dame de façon loyale et claire.

         Ils préfèrent insulter, mépriser, crier « Je nique la France ! » Ils écrivent des livres et des chansons sur ce thème.

         « Nique la France », de Saïd Bouamama & Zep (Zone d'expression populaire) vient de sortir en librairie. La haine suinte de leurs pores de khaloufs vis-à-vis de leurs hôtes et ces façons de s'exprimer sont pratiquement un appel à la guerre civile.

        Chose curieuse on n'entends pas protester les Mélenchon, Cohn-Bendit, Besancenot, Aubry et autres  Mrap, Licra, SOS racisme et divers faux humanistes. Il est indispensable d'en finir avec ces officines faussement « antiracistes » qui font  la loi en France  et aimeraient nous ringardiser et nous  pérenniser dans cet état.

         Elles sont en réalité des ligues racistes et des allumeurs de feux au service du fanatisme et de l'intégrisme.

         Pauvres d'eux si les Français dont nous faisons partie intégrale, se réveillent. Ils essaieraient par tous les moyens de battre des records de course à pied.

         Mais grâce quand même à ces enfoirés qui n'en font jamais assez selon leurs critères, ils reçoivent le choc en retour.

          Nous constatons tous et remarquons que nous nous acheminons vers l'islamisation de la France; A cause de ces prémices, un changement commence à poindre. A la lecture de certains sondages, des évolutions politiques surprises, pointent le bout de leur nez.... sans burka.

         Certains parlent déjà de préférence nationale, d’autres de rétablissement de la peine de mort et de surveillance stricte des frontières Italienne et Espagnoles. Seront nous obligés d’en arriver là ? Pourquoi pas si le salut de la France et de l’Europe le nécessite.

         Quelqu'un a dit avant moi « Etre Français, çà se mérite » Que chacun en fasse son   credo suivant sa religion.

Le destin ne relève pas du hasard, mais d'un choix: on ne le subit pas, on le poursuit. (W.J.Bryan)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur. 

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31 octobre 2010

BERTHELOT

Créé le 30 Novembre 1910 dans le département Oran d'abord rattaché à la Commune mixte du Télagh, le Centre est érigé en Commune de plein exercice le 7 Avril 1925 rattachée à l'Arrondissement de Sidi-Bel-Abbès.

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Michelin_Berthelot

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Carte_Postale_de_Berthelot_

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Berthelot

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Berthelot_Inauguration_Eglise_1936

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Entr_e_du_village_route_de_Sa_da

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Vue_Sud_Ouest_Place

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Berthelot_vue_sud_Gendarmerie_et_march_

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Berthelot_vue_Nord_Ouest

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Berthelot_vue_Nord_du_Village

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Berthelot_vue_est_du_village_depuis_Mairie

Retour Villes et Villages d'Oranie.

26 octobre 2010

L’EXÉCUTION DU LIEUTENANT-COLONEL JEAN- BASTIEN THIRY

                   Le 11 mars 1963 était fusillé au fort d’Ivry Jean-Marie Bastien-Thiry – dit Jean Bastien-Thiry -, ingénieur militaire français, lieutenant-colonel de l’armée de l’air et organisateur, en 1962, de l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, alors président de la République.

Colonel_Jean_Marie_Bastien_Thiry

Aîné des sept enfants d’une famille de tradition militaire, Jean-Marie Bastien-Thiry étudie à Nancy puis au Lycée privé Sainte-Geneviève avant d’être reçu en 1947 à l’École polytechnique. Diplômé de Supaéro, il choisit d’entrer dans le corps des ingénieurs de l’armement et se spécialise dans les engins air-air. Il devient ingénieur militaire principal de l’Air en 1957.

                   Partisan de l’Algérie française, il perçoit la séparation d’avec l’Algérie comme « plus grave encore que celle d’avec l’Alsace-Lorraine ». C’est pour tenter de mettre fin à ce qu’il considère comme l’immobilisme de la France face à la persécution des Harkis et des Français d’Algérie qu’il organise contre le général de Gaulle l’attentat du Petit Clamart, le 22 août 1962. Arrêté en septembre 1962, il est inculpé devant la Cour militaire de justice. Son procès se déroule du 28 janvier au 4 mars 1963 au Fort de Vincennes. il déclare à ses juges : « Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »

 

                   Jean Bastien-Thiry est condamné à mort en tant que commanditaire de l’opération, tout comme les tireurs du commando et est emprisonné à la prison de Fresnes au quartier des condamnés à mort. Son recours en grâce ayant été rejeté par le général de Gaulle, il est fusillé au fort d’Ivry le 11 mars 1963 à 6 h 39, une semaine après que le verdict ait été rendu. Il sera le dernier condamné à mort par une cour militaire, et donc le dernier à être fusillé en France.

 

                   La phrase suivante, extraite de la déclaration faite devant ses juges le 2 février 1963, est souvent considérée comme son testament politique : « Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

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JB_Thiry

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            Le Colonel Jean BASTIEN-THIRY aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour que vive la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre. 

         Alors que les tireurs du Petit Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce à BASTIEN-THIRY. De Gaulle n’aimait pas les héros, n’en ayant jamais été un lui-même.

         Jean BASTIEN-THIRY est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie envers la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française.

         Homme de Foi, grand Catholique, il mourra comme un Saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle.

         Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de la Nation.

         Que Jean BASTIEN-THIRY repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats.

 

http://fr.novopress.info/133990/jean-bastien-thiry-il-y-a-cinquante-ans/

Retour "C.N.R."

25 octobre 2010

COMMENTAIRE DE TIFFANY SUR ORAN LE 5 JUILLET 1962

Document transmis par J. F. Paya

Commentaire de Tiffany du lundi 18 octobre 2010, 16:32:40
A Oran sans connaitre les réactions de la France ? D’autre part il fallait éviter une trop grande concentration d’Européens à Oran !
Réponse à Tiffany
Vous justifiez donc la thèse du complot mais il faut aller plus loin et se demander pourquoi les troupes Françaises sont restées consignées la veille du 5 Juillet à ce sujet l’enquête de JF Paya va plus loin que les propos de Gilbert Meynier dans son livre “histoire intérieure du FLN”

Gilbert_Meynier_histoire_interieure_du_FLN

Quant à J Monneret il ne donne aucune cause valable pour ce massacre Le journaliste qu’il cite avait émis aussi une hypothèse du complot mais sans donner de sources ni d’archives comme l’a fait Paya

Posté par Marcel, jeudi 22 juillet 2010 à 17:06
Pouvait on prévoir les massacres du 5 Juillet à Oran ?

         Supputations découlant de la situation stratégique d’Oran mais non fondées à priori à moins de bien connaitre les luttes internes du FLN et le fait que l’armée Française ne protégerait pas ses ressortissants Or se souvenir
         Note aux chefs de Corps n
°99 /saor/3/ope du 20 juin signée général Katz qui prévoit l’usage de la ” légitime défense ” y compris pour les ressortissants Français après le 3 juillet (non appliquée sur l’ordre du pouvoir central la veille de l’indépendance, avec l’ordre strict de consigner les troupes) Ordre d’autant plus criminel sur le plan local si on avait su à l’avance mais rien ne l’indique dans les rapports du 2em Bureau même favorables aux PN ni dans ceux de la partie du FLN locale vite débordée par l’extérieur Pour moi la question reste posée d’un “deal” au plus haut niveau avec ceux qui allaient réellement prendre le pouvoir en Algérie! Deal de facto; Non pour le massacre bien sur ; Mais pour ne pas intervenir

         Se souvenir de la note (doc 64 M Harbi) du groupe FLN de l’exécutif provisoire au GPRA du 27 Juin 62 qui faute de directives se plaint de ne pouvoir signer le protocole prévu sur le maintien de l’ordre D’où “Porte ouverte aux risques d’interventions de l’Armée Française après le 2 Juillet en cas de débordements” Dicit (ce protocole ne fut jamais signé)

A la demande de certains J’explicite “le Deal” possible en marge des “accords d’Evian” non signés par ceux de l’ALN du Maroc qui allaient prendre le pouvoir c’est à dire conservation des bases militaires et surtout d’essais Atomiques Françaises contre appuis tacites pour prise de pouvoir ,ouverture des frontières et non possibilité d”enclave Européenne à Oran Kébir en sachant que “la charte de Tripoli”du FLN du 27 Mai 62 prévoyait dans une clause secrète “qu’il fallait encourager les Français d’Algérie à partir” et qu’il faudrait progressivement “liquider les accords d ‘Evian”
         En tout cas c”est ce qui s”est bien passé! L’objectif de De Gaulle était avant tout de terminer les essais de sa Bombe le sort des PN et des Harkis lui était indifférent ;Si on réfléchis bien jamais un mot de compassion ne fut prononcé par lui !

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

16 octobre 2010

DEUX POIDS DEUX MESURES

Madame, Monsieur,

Élus de la nation : sénateurs, députés, maires, conseillers… …

         Le Collectif des Rapatriés Internautes souhaite attirer votre bienveillante attention sur un des problèmes majeurs qui taraude les rapatriés d’Algérie depuis bientôt un demi-siècle. Il s’agit de l’inégalité de traitement de deux évènements particulièrement similaires de notre histoire nationale.

         Alors que le pèlerinage annuel pour le 1er mai du Grand Orient aux Murs des Fédérés, et la présence d'une plaque aux fusillés « pour l'exemple » du cimetière du Père Lachaise ne posent aucun problème et ne "font pas débat", les Français d’Algérie se voient interdire d’honorer leurs morts pour la défense de leur terre.

         Alors que les « bien-pensants » actuels trouvent une excuse à ces « malheureux » qui, en 1871, ont exécuté un archevêque de Paris, 2 généraux, un Président de Cour de Cassation, onze religieux, 35 gendarmes, en refusant la capitulation de Thiers et du gouvernement légal face aux Prussiens, ils n’éprouvent pas la même "compassion", 47 ans après les faits, pour ceux qui ont refusé une capitulation sans défaite qui livrait, non plus des canons et quelques fortifications mais 15 départements, 4 territoires et le Sahara français à l'ennemi de la veille.

         En quoi le Colonel Louis Rossel est-il plus estimable qu’un Lieutenant Roger Degueldre ?

         Est-ce une question de grade ou de lieux où ils ont été fusillés, Satory pour l'un et Ivry pour l'autre ? Pourquoi De Gaulle lui-même et J-P Chevènement, ministre de la défense nationale, s'inclinaient-ils sur la tombe de l'un à Nîmes et méprisaient-ils la tombe de l'autre ?

         Parce que le premier était un officier supérieur d'état-major et l'autre un simple lieutenant, cependant héros reconnu de ses pairs, décoré sur le terrain, et ancien FTPF, de surcroît ?

         Le massacre de la rue du Faubourg Saint-Antoine par les Versaillais serait-il monstrueux et, par  contre, le sac de Bab-el-Oued par l'Armée française, suivi de la fusillade de la foule à la Grande poste d’Alger, le 26 mars 1962 par des troupes françaises seraient, eux, justifiés ?

         En un mot, quel intérêt ont les "séparatistes’’, comme  De Gaulle lui-même qualifiait les Communistes, à continuer à raviver cette plaie qui entretient la division entre Français ? Dans quel but se glorifient-ils d’une « victoire » qu'ils auraient obtenue le 19 mars 1962 en Algérie en s’alliant au FLN, ennemi de la France ? N’oublions pas que leurs prédécesseurs ont approuvés et contresignés la répression de Sétif, organisée par leurs ministres en 1945, ainsi que le rapport du Général Tubert, député communiste et maire d'Alger...

         Les Communards s’insurgeaient contre l’abandon par les Versaillais de l’Alsace-Lorraine aux Prussiens et, de la même façon, les tenants de l’Algérie française, parmi lesquels l’Organisation Armée Secrète, se dressaient contre l’amputation et l’abandon d’une partie de la population et du territoire national français au mépris de la parole donnée !

         « L’Égalité Républicaine » est-elle respectée dans le traitement de ces deux évènements tellement similaires ?

            N’est-il pas temps de renoncer à opposer les Français à d’autres Français et à les dresser les uns contre les autres ? N’est-il pas temps de cesser jeter de l‘huile sur le feu pour sacrifier à une idéologie obsolète et, ainsi, faire marcher le fonds de commerce d’officines aux intentions obscures ?

            N’est-il pas temps de mettre au musée les rancunes et les rancoeurs partisanes et subjectives ?

            Ne serait-ce pas du DEVOIR de notre Ligue de Défense des Droits de l’Homme de traiter à égalité tous les Hommes victimes des actions d’autres Hommes ?

            Pourquoi faire des différences entre des actions, « mauvaises » selon certains, mais mises « à la mode » et d’autres, « mauvaises » selon d’autres, mais tout aussi dignes de voir leur valeur historique commémorée ?

         Où est, dans tout cela, l’honnêteté intellectuelle ?

            N’est-il pas temps de ranger ces deux évènements côte à côte dans notre Histoire ?

            Serait-il injuste que vous souteniez toute initiative et particulièrement un projet de loi permettant la construction de monuments commémoratifs ainsi que les cérémonies visant à rappeler à la postérité que des femmes et des hommes, français de toutes origines, étaient tellement attachés à leur terre de naissance et aux valeurs de la France éternelle qu’on leur avait inculquées qu’ils se sont dressés contre le pouvoir politique qui trahissait ses engagements solennels et que certains d’entre eux ont sacrifié leur vie à leur idéal ?

            Croyez bien que la communauté des Français rapatriés - qui pâtit encore de trop nombreux préjugés et qui souhaite voir disparaître enfin toute discrimination à son encontre vous en serait reconnaissante.

Pour le CRI, Jacques TORRES, président.

www.lecri.net

LE CRI le 03/09/2010.

Collectif des Rapatriés Internautes

Le PORT,

50480 CARQUEBUT

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         Est il besoin d'un projet de loi ? Ces faits historiques ayant été amnistiés ce que la loi n'interdit pas est autorisé dans un Pays de Droits il en fut de même pour la commune de Paris et aussi les guerres civiles de Vendée ....

A votre Avis ?   JF Paya A redaccion del periodico http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article1808 

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Droit de Réponse:

Réponse d un légiste

"Très juste en outre si le texte était repoussé cela créerait de facto une interdiction qui n'existe pas dans l'état actuel des choses donc texte inutile voir dangereux!" Jean Louis

Retour coups de cœur. 

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14 octobre 2010

3 JOURS DE REVE

Le passé retrouvé un instant

         Un des grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié; et l'un des bonheurs de l'amitié, c'est d’avoir à qui confier un secret.

         Ce séminaire de trois jours vécu à Rosas, sur la rive nord de notre mère Méditerranée, a été reconstitué sur le modèle de ce qu'était notre vie de tous les jours « là-bas ».

         Là-bas, sur la rive opposée de cette mer dont la ligne d'horizon, mélangeait le bleu de son eau avec l'azur du ciel.

         Ce séminaire a réveillé en nous notre « vrai » nous, déjà chanté tristement et avec passion par notre Édith Piaf nationale qui s’adressant à Dieu lui demandait pour notre Marcel Cerdan «  Laissez-le moi, mon Dieu, encore un peu... ».

         Nous, aurions modifié le « LE » par le « LA » en remplaçant notre grand Marcel, qui ne nous en aurait pas voulu le moins du monde par NOTRE ALGÉRIE.

         Trois jours de rêve que nous aurions volontiers prolongés pour goûter pleinement cette reconstitution de notre ambiance et de notre art de vivre, que nous avions oubliés.

Le retour au quotidien de la réalité est pénible.

         Il nous faut aujourd'hui, étaler au grand jour nos problèmes, les quantifier et les appeler par leurs noms, sans crainte de choquer nos adversaires d'en face, car nous subissons en temps trop longtemps, l'inertie, le « j'm'en foutisme » et le « demain, on rasera gratis ».

C'est fini (N,I= NI) maintenant. Place à l'action de masse car nous ne disposons plus que de quelques mois pour étaler nos revendications et nos aspirations.

         Il nous faut négocier le plus rigoureusement et le plus judiciairement possible, notre puissance de feu élective et sélective. Devenons, tout comme eux, des marchands de tapis dans le souk de l'Assemblée.

         Encore, nous faut-il aller en rangs serrés à l'affrontement et mettre au dessus de nos têtes des boucliers assemblés tout comme le faisaient les légionnaires Romains qui emboîtaient les leurs pour former une carapace de tortue les mettant ainsi à l'abri des projectiles de toutes sortes, lancés par leurs ennemis.

         Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre du temps à nous battre comme Don Quichotte, contre des moulins à vent... et à paroles,

         Maintenant, il nous faut passer aux actes, et dans les impératifs du moment en suivant le planning rigoureux que nous auront établi nos juristes. En voici dans le désordre et en vrac nos priorités:

1- INDEMNISATIONS: Selon l'ANIFOM, nous aurions perçu 56% de l'estimation faite par ses soins lors de notre arrivée en 1962.

Nos spécialistes financiers USDIFRA, disent que nous n'avons reçu que 36% de la dite estimation. Soit une différence de 20%.

2- RASSEMBLEMENT unifié et total de toutes les associations encore trop dispersées pour des raisons de prédominance qui échappent au commun des repliés dont je fais partie intégrale. (Voir la liste non exhaustive des associations de repliés ou rapatriés sur GOOGLE et les aiguillonner dans le sens de la réalité, par un tsunami de lettres)

3- RENOUVELLEMENT des vieux dont je fais partie, par adhésions en masse à nos associations réunifiées de nos enfants et petits enfants dont la mémoire est savamment entretenue par les authentiques historiens que nous sommes pour eux, (pas les faux jetons menteurs et falsificateurs actuels de nos livres d'histoire ou ceux qui se reconnaîtront d'eux-mêmes, suivez mon regard).

4- CRÉATION d'une commission d'organisation de nos remémorations (Massacre de la rue d'Isly à Alger, des harkis fidèles, assassinat de nos icônes martyres de notre résistance et du 5 Juillet 1962 à Oran ….entre autres

5- RECOURS contre la FRANCE: Chacun d'entre nous a des revendications relatives à la dépossession, au vol de nos biens là-bas par un état voleur et un état complice et avaliste du premier par son silence assourdissant, et aussi pour tous et ceux qui n'avaient pas grand chose, le PRETIUM DOLORIS pour l'abandon et le saccage de nos cimetières, la perte de nos parents, morts de tristesse et de peine de leur déracinement et leur immersion dans la misère ici en France et pour la perte de tout ce qui faisait notre joie de vivre et...de mourir lorsque nous étions chez nous, LA-BAS sur notre terre, dans notre mer et sous notre soleil.

         Ce qui suit, n'engage que moi et beaucoup pensent comme votre serviteur. Bon nombre de certaines associations bien connues, se pavane en croyant au leurre des décorations, autour de leurs chimériques aspirations.

         Nous ne croyons plus en ces associations-là, lesquelles ne retrouveront leur crédibilité à nos yeux que le jour où elles prôneront le rassemblement pour... « la lutte finale » .

Le 14 octobre 2010

salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS.

         La nature est une œuvre d'art, mais Dieu est le seul artiste qui existe, et l'homme n'est qu'un arrangeur de mauvais goût.

14 octobre 2010

LE HERISSON - DE L'AUTOMNE 2010

HERISSON_3    HERISSON__toile

Mieux vaut essuyer la larme du paysan que d'obtenir cent sourires du ministre.

         Votre HERISSON est un animal peu farouche, il est bien connu, Attendrissant quand il est apprivoisé mais redoutable quand il hérisse ses piquants et se met en boule. Ce magnifique et paisible petit animal ne demande rien de plus que de se nourrir des insectes nuisibles dans votre jardin. Il peut même s'apprivoiser dans certains cas...Mais ne lui cassez pas les c.........! Car comme on dit : Qui s' y frotte s' y pique!

Il vit le jour ou la nuit et se repose là où il se sent bien.

         

         Mais la vie de ce hérisson-là, n'est pas facile. En effet il est allergique à la bêtise humaine, au sectarisme, aux idées toutes faites, aux tentatives d'escroqueries en tous genres qui pullulent sur la toile, mais surtout aux partis politiques de tous bords qui se déchirent en proposant toujours le contraire du choix de l'adversaire, pourvu qu'ils se singularisent soi-disant, par leurs divergences politicardes.

         En effet et tous autant qu'ils soient, ils ne savent plus respecter les lois de la parole donnée au moment de leur cour assidue aux électeurs Français auxquels ils leur promettent la lune. Un célèbre proverbe espagnol traduit en français, dit ceci : « Prometer hasta el meter ou Promettre pour mieux te le mettre! »

Les capacités d'écoute, d'humanité, de gentillesse, de disponibilité et de courtoisie, sont des qualités qui ne font plus partie du vocabulaire d'un élu de la Nation de quelque bord qu'il soit.Le seul langage où ils excellent autant soient-ils, c'est la langue de bois.

         On arrive parfois à regretter les tribunaux du peuple et la justice expéditive de 1789.

         Un exemple ? Faites comme moi et rendez-vous à cette cour du roi Pétaud, (Cette expression qualifie une collectivité où règne le désordre, le plus complet) qu'est devenue l'assemblée Nationale sensée représenter nos aspirations, avec 577 membres, dits députés, élus au suffrage universel avec nos voix, dont le rôle principal : discuter et voter les lois françaises, passe souvent au second plan.

         On se croirait dans une basse-cour , où caquètent toutes sortes de volailles, certaines font même la roue comme des paons, les unes font semblant d'écouter en dissimulant mal leur ennui et leurs bâillements agacés cachés derrière leur main, Les autres invectivent les orateurs impuissants à se faire entendre et s'exprimer. D'autres encore chahutent et font claquer leurs pupitres pour perturber la séance de cette assemblée, au grand dam du président Accoyer qui ne cesse de les rappeler à l'ordre. C'est cela la France, Notre France? C'est cela, nos représentants ?

         Seule la presse « people » les intéresse et les font rêver d ' y figurer un jour. Mais il faut bien trouver quelque part de quoi payer aussi ces gugusses , leurs appartements de fonction, leurs voitures avec chauffeurs de maîtres, et leur train de vie, non ?

         Alors, on fouille dans la boite à Pandore d'où l'on nous sort de nouveaux impôts aussi injustes les uns que les autres en espérant ainsi combler le trou de la Sécu et autres organisme soit disant humanitaires, se prélassant aux dépens des pauvres cons que nous sommes.

         Est-ce pour cette France- là, que nous nous faisons tabasser dans les cités sensibles? Est-ce pour cette France-là, que nous nous laissons massacrer ou caillasser sans réagir? Est-ce pour cette France-là, que nos forces de l'ordre, se font tirer comme des lapins, sans avoir le droit de se défendre même sous couvert de la légitime défense, laquelle pour le coup, deviendrait « illégitime défense » pour les MRAP, LICRA, SOS RACISME (Anti BLANCS et anti Eric Zemmour, un vrai journaliste, lui! ) ou autres organismes salopards» Pauvre France et pauvres de nous, où allons-nous?

         Peut-être suis-je une bestiole rêveuse ou idéaliste « Vieille France », mais voyez-vous cet irrespect à notre égard et ce dédain que nous manifestent ces gens de peu, me révulsent et me hérissent et là, voyez-vous je deviens haineux et agressif.

         Alors comme il n'est pas encore interdit de rêver et si devenant subitement ambitieux je décidais me présenter à l'une de nos élections nationales (députés, maires, présidents de région ou Président de la république) je crois que mon programme se déroulerait à peu prés comme suit:

         Je commencerai par étudier les propositions de l'éventail des candidats depuis l'extrême gauche, jusqu’à l'extrême droite, en passant par le centre. 

Probablement qu'il y aurait quelques bonnes idées, au sein de ce galimatias, à glaner chez ces différents partis concurrents, et en sélectionnant les meilleures, nous obtiendrions ainsi un éventail idéal d' aspirations des Français de toutes races et de toutes religions,et de toutes tendances, pour vivre dans un monde... irréel peut-être, mais merveilleux sans doute.

Contrairement à certaines idées diffusées, les portes de l’immigration ne seraient pas fermées, ni aux gens du voyage, ni à personne, mais les aspirants à l'honneur de devenir « Français » devraient subir un permis de « bonne conduite et de respect des traditions de leur pays d'accueil ». Ce serait le prix à acquitter pour devenir Français à part entière et bénéficier des droits et des devoirs se rattachant à cette noble appellation contrôlée.

         Plus besoin de ces MRAP, LICRA, SOS RACISME et autres aspirants aux subventions et aux dons. Le respect de chaque religion serait assuré, les signes ostentatoires supprimés et tous ceux qui refuseraient de se soumettre à cet examen facile en soi, seraient impitoyablement refoulés vers leur pays d'origine sans possibilité d'appel et avec un grand coup de pied de (coup franc de réparation) rugbyman tiré entre les poteaux fessiers.

         Ceux qui par la suite, enfreindraient les règles de bonne conduite préconisées par la Bible, le Coran ou la Thora, subiraient la peine appropriée et préconisée par leur propre religion: oeil pour oeil, dent pour dent. Vous verriez à quelle vitesse, tout rentrerait dans l'ordre et combien nous serions fiers d'être cités en exemple dans le monde au lieu de provoquer des sourires ironiques sur notre incapacité réactive.

         Mais en attendant, le surendettement s'aggrave et les ménages surendettés sont de jour en jour plus nombreux. Ce surendettement touche maintenant des personnes âgées fragilisées et insolvables. La plupart des rapatriés d'Algérie sont la cible privilégiée des banques, des organismes financiers et des sociétés de recouvrement, peu recommandables. En l'absence de ressources et à des âges avancés, seul un geste de la Banque de France pourrait effacer ces dettes de cette catégorie de surendettés, eux-mêmes créanciers d'état de la France.

         Nous reviendrons bientôt à nouveau sur cette situation. En attendant, fourbissez les seules armes dont nous disposons: nos bulletins de vote et notre union tous syndicats de repliés confondus derrière l'étendard de notre renouveau.

Pour bien gouverner un État, il faut éloigner les beaux parleurs. Ils sont dangereux. CONFUCIUS

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur.

11 octobre 2010

LES BARBOUZES

« Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune. » (Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, officier putschiste du 1er REP)

            La lutte contre l’OAS s’intensifiant et se confondant désormais avec celle contre la population européenne toute entière, le gouvernement gaulliste décida, à l’appui  d’innombrables escadrons de gendarmerie mobile (gendarmerie rouge) et  de Compagnies Républicaines de Sécurité, d’envoyer en Algérie une nouvelle race de « policiers ».

            Leur mission était claire : noyauter l’organisation afin d’obtenir les renseignements indispensables  qui mèneraient à l’arrestation des cadres du mouvement « subversif ».

Ces nouveaux « policiers » avaient rejoint en novembre 1961 les rangs du « Mouvement pour la Communauté » (MPC) qui deviendra, pour les besoins de la cause, « Mouvement pour la Coopération », organisme de lutte anti-OAS.

Pour eux, « l’Algérie française » n’existait plus depuis que s’étaient ouverts les  pourparlers de Melun (25/29 juin 1960) et il importait désormais qu’ils débouchassent rapidement sur un « cessez-le-feu » et une indépendance inéluctable…

De Gaulle avait nommé le sinistre Jean Morin à la Délégation Générale et confié le commandement des troupes à Alger, Oran et Constantine à « ses hommes à lui » Ces généraux d'opérette, s'ils n'étaient point brillants sur le plan professionnel, avaient l'avantage d'être sûrs. Une étoile supplémentaire avait converti Massu à la discipline et une brillante promotion l'attendait en Allemagne...            

A Alger, le colonel Debrosse, responsable du maintien de l'ordre, faisait merveille. Acharné à réduire, « par tous les moyens » la résistance des Européens, il s'était spécialisé dans la torture contre les membres de l'O.A.S. et n'hésitait pas à participer en personne aux interrogatoires et aux sévices en tous genres, y compris sur les femmes. Il était secondé admirablement, dans cette entreprise de destruction des volontés et des corps par son acolyte, le commandant Laporte, ainsi que par quelques civils sans scrupules, alléchés par les primes et le « profil de carrière sécurisant » que leur avait assuré le Chef de l'Etat.

            Le président du MPC s’appelait Jacques Dauer ; la délégation d’Alger était présidée par Yves Le Tac (qui échappera à trois attentats de l’OAS), secondé par un secrétaire général actif : Lucien Bitterlin. D’autres responsables avaient pour nom : Jacques Focart, André Goulay… et le Ministre Frey, en personne.

Dauer, aux ordres directs du Ministre de l’Intérieur, Louis Joxe,  avait toute latitude pour organiser, sur place, une « troisième force » pro-française, dont le but  était de promouvoir, après l’indépendance, une coopération franco-musulmane. A cette fin, d’importants fonds, directement versés par la Délégation Générale, lui étaient alloués…

            Pour obtenir cette « troisième force », il fallait créer dans les grandes villes d’Algérie un sentiment de peur et d’extrême confusion au sein de la population européenne en fomentant des attentats contre les intérêts français, les biens et les personnes et en attribuant à la seule OAS la responsabilité de ces actes terroristes… Le but avoué : détourner la masse des « criminels » de l’OAS.

Cependant, ces opérations -notamment de plastiquage- devant se dérouler de nuit et l’instauration du couvre-feu de minuit à cinq heures du matin, ne permettant pas de se déplacer sans risque dans les villes, armes et laissez-passer mentionnant de fausses identités allaient être fournies par la Sécurité militaire. Les barbouzes étaient nés.

            Sans mandat officiel, ces nouveaux « policiers » étaient recrutés dans les milieux les plus divers. C’était pour la plupart un ramassis de repris de justice, d’hommes de main en chômage, de Vietnamiens attirés par les primes, de marginaux et de truands comme Jean Augé et le proxénète Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française. Tous ces gens avaient été attirés par des primes alléchantes, confortés de surcroît dans cette mission par un sentiment de puissance et d’invulnérabilité que cette « marginalité républicaine » leur conférait et possédant, comme l’avait indiqué « France-Soir » du 30 novembre 1961, « carte blanche pour liquider l’OAS ». C’était des gens « décidés à en découdre », capables de résister aux coups de l’OAS mais aussi de lui livrer bataille par les armes et, surtout, par la récolte de renseignements qui étaient, sois, immédiatement exploités, sois, transmis à la Sécurité militaire…

            D’autres chefs viendront renforcer, sur place, les effectifs : l’avocat Pierre Lemarchand et l’écrivain Dominique Ponchardier ainsi qu’une bande de truands auxquels on donnera une carte du SAC (Service d’Action Civique).

            Dans « France-Soir » du 2 décembre 1961, sous le titre « Les « barbouzes » arrivent », Lucien Bodard, définissait leur mission :

« Très prochainement, les autorités vont employer les principes de la guerre secrète contre l’organisation de l’Armée Secrète (OAS)… L’objectif c’est de décapiter l’OAS en arrivant à détecter et à capturer les 10 hommes qui, à eux seuls, l’ont crée et l’animent… En réalité, les événements de ces derniers mois ont prouvé que le gouvernement était trahi dès qu’il voulait faire procéder à l’arrestation des chefs de l’OAS en se servant des moyens normaux… Cette force de choc sera indépendante. Les nouvelles formations anti-OAS ne feront partie d’aucune hiérarchie classique. Ce seront des organismes autonomes, sans sujétion à l’égard des autorités normales, agissant par leurs propres moyens et ne dépendant que des instances les plus hautes. Ils agissent largement en dehors de l’armée et de la police.

Avant tout, cette nouvelle force sera secrète. Un secret absolu couvrira les activités et surtout l’identité des membres des formations anti-OAS. Cette force appliquera les méthodes des commandos et de la guerre secrète. Il s’agira non seulement pour elle d’avoir des « tuyaux » mais de les exploiter immédiatement et de façon décisive. Tout se passera sans papiers, sans rien. Les transmissions et les communications seront réduites au minimum, de façon à ne pas donner l’alerte. »

            Cet article qui souleva l’indignation et l’inquiétude de la population européenne d’Algérie sous-entendait, en réalité, qu’il ne s’agissait pas, là, des barbouzes déjà en place et que les « Delta » du Lieutenant Degueldre, à Alger, traquaient sans répit,  mais d’une nouvelle vague d’arrivants bien plus redoutables : la « force C », préparée en grand secret par Michel Hacq, directeur de la Police Judiciaire au ministère de l’Intérieur. Assimilés aux barbouzes en raison de leur objectif et de leurs méthodes, c’étaient des fonctionnaires (200 commissaires et officiers de police soigneusement choisis) agissant en secret mais dans la légalité, exactement comme ceux de la Sécurité militaire. Quatre mois plus tard, ils devaient « décapiter » l’OAS.

            Ces hommes étaient chargés de faire du contre-terrorisme, c'est-à-dire des plasticages, de réaliser des interrogatoires musclés au cours desquels la torture sera utilisée contre les Français d’Algérie soupçonnés d’appartenance à l’Organisation et de transmettre les renseignements recueillis par le FLN (désormais devenu allié) sur l’OAS.

            Tout sentiment de clémence et de pitié leur était étranger, et ils n’étaient sensibles qu’à l’intensité des sévices de toutes sortes dont ils excellaient et de la torture, celle qui faisait vibrer les nerfs les plus éloignés, qui enserrait dans son réseau toutes les régions du corps, qui se perpétuait, enfin, régulière et égale, avec une sensation d’éternité comme celle qui dût accabler les damnés précipités dans les flammes sans fin.

            Dès lors la répression s’abattit sur les Français d’Algérie, déclenchant indignation, colère, terreur même… Coupables, suspects et innocents étaient soumis aux mêmes interrogatoires, aux mêmes sévices…

         Les fiches médicales que les médecins établissaient auprès des victimes –quand ils réussissaient à les approcher !- signalaient à peu près toutes ceci : « Etat absolument catastrophique et impressionnant ! Couvert de plaies, traces rouges aux poignets, ongles boursouflés, brûlures électriques. Le sujet est très « asthénié », marche difficilement, présente des troubles auditifs et urine du sang. Il est constaté chez lui des plaies rectales qui n’ont ni le siège, ni l’aspect de fissures spontanées. » 

Les tortures n’épargneront ni les adolescents, ni les femmes, telle Mme Salasc, mère de cinq enfants, femme d’un chirurgien estimé. Elle fut arrêtée (et sa mère avec elle) dans la nuit du 8 au 9 septembre 1961 sous prétexte d’avoir hébergé des membres de l’OAS dont le colonel Godard. Des sévices affreux furent pratiqués sur elle par les sbires du colonel Debrosse. Face au « sanguinaire » en personne (c’est ainsi que les algérois avaient surnommé Debrosse), elle fit preuve d’un digne courage, soutenant son regard de fauve et ne livra pas son secret.

         Pour limiter l’effet du scandale, Mme Salasc fut transportée à la clinique Lavernhe afin d’y recevoir des soins appropriés à l’état où elle avait été mise, tout en restant sous surveillance policière. Debrosse se livra alors à un chantage : l’affaire sera close sans suite, si le Professeur Salasc accepte de signer un certificat médical attestant « d’une affection chronique » pour justifier le séjour en clinique, et s’il ne porte pas plainte. Le Professeur refusa. Rentré en France, Debrosse obtint aussitôt ses étoiles de général. Tout comme son compère Katz, surnommé « le boucher d’Oran », promu général d’Armée (5 étoiles). De Gaulle savait payer ses séides…

« Il y a des hontes à côté desquelles mourir n’est rien ».

         L’OAS ne pouvait demeurer inerte face à ces exactions. C’est ainsi que le 29 janvier 1962, une bombe de très forte puissance, particulièrement soignée par le Lieutenant Degueldre, explosa dans la villa « Andréa » qui abritait l’équipe d’Alcheik, la plus dangereuse avec ses Vietnamiens, en tuant dix neuf et amenant le rapatriement des survivants en métropole.

         La presse progressiste et de nombreuses organisations « humanitaires » s’étaient élevées, en France, contre les interrogatoires pratiqués en Algérie par l’armée sur les terroristes du FLN. Elles avaient alors obtenu la création d’une commission de sauvegarde et un droit d’enquête à leur sujet. Dès lors, le FLN était devenu la victime et les parachutistes, les assassins ! … Par contre, elles s’étaient généralement abstenues de critiquer ou de révéler au public les affreuses tortures pratiquées sur une vaste échelle par le FLN, tant sur les Européens que sur la population musulmane pour la soumettre à sa volonté.

Aujourd’hui, elle demeurait muette sur les tortures infligées par une certaine police contre les membres et les sympathisants de l’OAS qui se battaient uniquement pour demeurer Français sur une terre française.

         Où étaient les articles tonitruants de l’Humanité, La Croix, Témoignage Chrétien, l’Express, le Monde… qui s’étaient découverts des dons de « défenseurs de la morale » ?

Que faisait Jules Roy, lui qui fut l’un des plus virulents proscripteurs des méthodes employées par l’armée contre les « pauvres petits fellagha » ? Il ne s’agissait pourtant pas d’égorgeurs, d’écorcheurs et de violeurs d’enfants qui se trouvaient en ce moment entre les mains des bourreaux, mais de ses compatriotes, d’hommes de sa race, qui avaient, eux, le tort de trop aimer leur pays !

Aucune voix, alors ne s’était élevée pour demander à nouveau la création d’une commission de sauvegarde et un droit d’enquête. Leur silence ne fut, en fait, qu’une vile approbation.

« Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants : c’est l’indifférence des bon »  (Martin Luther King)

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

Retour JOSEPH CASTANO.

« L’art de gouverner n’a produit que des monstres » (Louis Antoine de Saint-Just)

- Protestation du corps médical d’Oranie :

http://www.algerie-francaise.org/katz/compte-rendu.shtml

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Année 2010 : 10e CEREMONIE NATIONALE EN HOMMAGE AUX HARKIS

« Si je suis élu Président de la République, je veux reconnaître la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre des Harkis et d’autres milliers de « musulmans français » qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois. » (Nicolas SARKOZY aux représentants harkis réunis au siège du candidat de l’UMP – 31 mars 2007)

Cependant, en 2010, rien n’a été accompli, sous sa présidence envers les harkis et, pour la 4e FOIS depuis son élection à la Présidence de la République, Nicolas SARKOZY ne s’est pas associé à la 10e cérémonie en « Hommage aux Harkis »

Un hommage de la Nation auquel il n’a jamais assisté depuis sa création en 2001 !

-                      Cliquez sur ce titre : - LE  MASSACRE  DES  HARKIS –

Et sur cette vidéo réalisée par Roger Holeindre et présentée par Jean-Pax Mefret :

03:21

- Le calvaire de Zohra et Hamid des enfants de Harkis qui campent devant l'assemblée nationale depuis 18 mois – Cliquez sur : | Lire la suite |

- Le rendez-vous de l’honneur : http://www.rnfaa.com/page24.php

- Manifestation de soutien aux 2 enfants de Harkis qui campent près de l'assemblée nationale : Mardi 16 novembre, de 10 heures à 19 heures, place Edouard-Herriot. Patriotes, pieds-noirs, harkis, anciens combattants, soyez solidaires !

Vous pouvez joindre Zohra au : 06 09 31 60 17.

- Manifestation Harki, Pied-noir  devant la préfecture de Montpellier.
Rushs du film de Charly CASSAN "50 ANS L'EXODE" (En cours de réalisation)

Albert PELICAN, en compagnie de harkis, s’enchaîne aux grilles de la Préfecture de Montpellier.

http://www.facebook.com/l/0ccf18QSXg3jFUBZ0TDYndj-v9A;www.youtube.com/watch?v=8qiY36PBhXo

Albert PELICAN. Tel. 06 63 43 24 72 ou 06 84 91 19 81

e-mail : albertpelican@orange.fr

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- Les harkis rendent hommages aux officiers qui les ont aidés.

http://monharki.com.over-blog.com/article-les-harkis-rendent-hommages-aux-officiers-qui-les-ont-aides-49688486.html

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- La vidéo qu’il faut absolument visionner et transférer – Cliquez sur le lien : EXCLUSIF – « Hors la loi » : la vidéo qui rétablit la seule « vérité historique »

- http://echodupays.kazeo.com/ACTUALITE/HORS-LA-LOI-ET-FAUSSAIRES,a2011230.html

- Ne pas subir...... (cliquer ici)

Et sur : www.piedsnoirs-aujourdhui.com

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Un journal d’informations très complet – Cliquez sur : Notre Journal

e-mail : info@notrejournal.info

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- Abonnez-vous à la newsletter du Site Rassemblement National des Français d’Algérie : http://www.rnfaa.com/       

- La Charte du RNFAA : http://www.rnfaa.com/page3.php

 

- L’engagement solennel : http://www.rnfaa.com/page15.php

 

- Qui sommes-nous ? : http://www.rnfaa.com/page4.php

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 octobre 2010, 17653 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

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Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles -

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –

Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie -

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1 octobre 2010

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Embouchure TAFNA

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Retour Villes et Villages d'Oranie. 

1 octobre 2010

BELLE-COTE

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