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19 février 2010

23 MARS 1962

LE  SIEGE  DE  BAB-EL-OUED 

Document transmis par José Castano.

« Rien n’est jamais acquis. Tout est bataille. On nous le fait bien voir. Nous sommes gênants. On nous efface. On a bâti une théorie du monde où nous n’avons pas de place. On nous verse dans le néant avec nos morts, nos espérances et nos souvenirs. » (Jean Brune) 

         Vendredi 23 Mars 1962, le général de Gaulle écrit à son premier ministre, Michel Debré, une brève missive : 

         "Mon cher Premier Ministre, 

         Tout doit être fait sur-le-champ pour briser et châtier l'action criminelle des bandes terroristes d'Alger et d'Oran. Pour cela, j'ai, sachez-le, entièrement confiance dans le gouvernement, dans le haut-commissaire de la République et dans les forces de l'ordre. Veuillez le dire aux intéressés. 

         Bien cordialement. Charles de Gaulle."

Le jour même, la transmission et l'exécution de cet ordre sera chose faite.

         Ce matin là, un camion militaire pénétra, à Alger, dans le quartier de Bab-el-Oued. Un commando de l'OAS arrêta le véhicule et demanda aux soldats de leur remettre leurs armes. Soudain, parmi eux, un appelé musulman fit claquer sa culasse en armant son pistolet mitrailleur... et ce fut le drame. La fusillade éclata et pour la première fois dans cette guerre d'Algérie, des militaires et des civils allaient s'affronter directement. L'irréparable était commis annihilant par là même tous les espoirs de voir l'armée se soulever à nouveau... 

Aussitôt -et durant toute la journée- les forces militaires et de police affluèrent. Des milliers de soldats, gendarmes et C.R.S. encerclèrent le quartier. Des barrages de fils de fer barbelés furent dressés. Bab-el-Oued était isolée du reste du monde... 

La Délégation Générale était en liesse. Le quartier serait privé de renforts et de ravitaillements. Enfin! le règlement de compte allait pouvoir avoir lieu! Bab-el-Oued, le symbole de la résistance en Algérie, allait recevoir le châtiment qu'elle méritait depuis longtemps déjà!... 

         Très vite cependant, les visages des responsables allaient changer d'expression. Loin d'être impressionnés par ce gigantesque déploiement de force, les commandos de l'OAS réagirent énergiquement. Ils se savaient pris au piège et leur résistance allait être farouche... 

         Face à 20.000 hommes, décidés à mettre au pas ce noyau rebelle, 150 hommes munis d'un armement hétéroclite mais connaissant admirablement chaque pouce de terrain et sachant pouvoir compter sur la complicité de l'habitant, allaient faire mieux que se défendre, à tel point qu'ils allaient prendre l'initiative des opérations et faire reculer sous leurs coups de boutoir les forces de l'ordre. 

         Ailleret -qui depuis Juillet 1961, avait été nommé en remplacement de Gambiez- fulminait. Pour l'encourager dans sa fermeté, l'Elysée lui avait offert sa quatrième étoile. Son prestige était en jeu ainsi que celui de tous ses acolytes : Fouchet -haut commissaire en Algérie, Morin -délégué général-, Vitalis Cros -préfet d'Alger-, Debrosse -commandant la gendarmerie mobile- et l'on décida alors de faire appel aux blindés et à l'aviation. Cette fois c'était l'engagement total. 

Bab-el-Oued, la citadelle du patahouët, le quartier de la joie méditerranéenne et de la douceur de vivre, allait subir un terrible châtiment par le fer et par le feu. Les premiers chars qui se présentèrent, tirèrent sans discontinuer sur les façades tandis que deux hélicoptères et quatre chasseurs T6 menèrent une vie d'enfer aux tireurs retranchés sur les toits. 

La puissance de feu était telle que les quelques officiers aguerris qui se trouvaient là, se croyaient revenus à la seconde guerre mondiale. Les habitants se jetaient sous les lits alors que leurs vitres volaient en éclats et que les balles de mitrailleuses 12/7 et les obus occasionnaient dans les murs des trous énormes. 

         De toute part les blindés affluaient vomissant leurs nappes de feu et d'acier. Ils écrasaient les voitures en stationnement, montaient sur les trottoirs et éventraient les devantures des magasins. Derrière eux, suivaient les forces de l'ordre qui, aussitôt, investissaient maison après maison, se livrant à de sauvages perquisitions : meubles brisés, matelas éventrés et à l'arrestation systématique de tous les hommes en âge de porter une arme. Des milliers d'Européens étaient ainsi arrêtés et regroupés dans les quartiers musulmans, sous les quolibets et les insultes. 

         Pour compléter l'isolement, on coupa les 8000 téléphones qui reliaient encore les assiégés au reste du monde, ainsi que la lumière. Les habitants furent privés de ravitaillement et le couvre-feu permanent établi sur le champ. Les forces de l'ordre reçurent la consigne de tirer à vue sur "tout ce qui bougeait » et on interdit l'accès du quartier aux médecins. 

         A 20h, il ne restait plus que 20 hommes qui menaient un héroïque combat d'arrière garde pour permettre à leurs camarades rescapés de prendre la fuite par les égouts. A 21h, des ambulances quittèrent le ghetto avec, à leur bord, les derniers résistants. La bataille était finie. Comme la légion à Camerone, l'OAS venait d'écrire là sa plus belle page d'histoire. 

         Dans les appartements dévastés, on pleurait les morts et on s'efforçait de soigner les blessés. Qui saura jamais le nombre des victimes? Car à Bab-el-Oued, on soigne ses blessés et on enterre ses cadavres soi-même... 

Beaucoup de ces victimes n’avaient en rien participé au combat. Un gamin de quinze ans, Serge Garcia, fut tué dans son appartement ; une enfant de dix ans, Ghislaine Grès, fut abattue d’une rafale à l’intérieur de sa maison… C’était la litanie du désespoir : Blessés et malades manquant de soins, jeunes enfants saisis de convulsion, femmes enceintes prises par les douleurs… et puis, ce bébé de quarante-cinq jours intoxiqué par la fumée dans son berceau en flammes et cette petite fille blessée à la jambe que la gangrène menace…

         Nicolas Loffredo, Maire de Bab-el-Oued témoignera à ce sujet : « Nous sommes intervenus auprès des autorités en faisant remarquer que des bébés étaient en train de mourir. Un officier de gendarmerie me répondit : « Tant mieux ! Plus il en crèvera, mieux ça vaudra ! Il y en aura moins pour nous tirer dessus ». Et comme nous demandions qu’on enlève au moins les morts, il a éclaté : « Vos cadavres, mangez-les ! »

         Un goût âcre persistait au fond des gorges, l'odeur de la poudre et du sang stagnait dans les ruelles, des débris de toute sorte donnaient aux ombres habituelles de la rue des contours mystérieux, c'était un monde inconnu qui s'étendait sur chacun. Mais pour autant, le calvaire des habitants européens n'était pas fini et la fouille systématique se poursuivait avec une hargne et une haine inqualifiable. Après le passage des "forces de l'ordre", il ne restait plus rien d'utilisable : à la place des écrans de téléviseur, apparaissait un grand trou noir comme une image fixe de la mort. Les divans, les fauteuils et les matelas étaient crevés comme des sacs de son. Les meubles n'avaient plus de porte, plus de tiroirs, les gravures et les photographies familiales étaient arrachées des murs et piétinées, les bibelots s'entassaient, le linge traînait de-ci de-là, les réfrigérateurs étaient renversés et le ravitaillement détruit. Les familles étaient abattues, toutes leurs "richesses" étaient là, réduites en détritus et en poussières. Tout le sacrifice d'une vie!...

         En Métropole cependant, on ignorait ce qu'était réellement Bab-el-Oued. On ignorait que ses habitants étaient tous des ouvriers et de surcroît, les plus pauvres de la terre algérienne. On ignorait que quatre vingt pour cent d'entre eux étaient communistes inscrits au parti et, qu'écœurés par l'attitude du P.C.F, ils avaient tous déchiré leur carte. Pourtant ce sont eux qui fourniront la majeure partie des commandos Delta de l'OAS et c'est parmi eux que se trouveront les plus courageux et les plus tenaces. Pouvait-on, sans faire sourire, les qualifier de nantis et de fascistes?... 

         Pendant quatre jours, Bab-el-Oued allait vivre un véritable cauchemar. Pendant quatre jours elle sera isolée du reste du monde, sans ravitaillement et sans soin. Alors, la foule algéroise se pressa devant les fils de fer barbelés qui ceinturaient le quartier et implora le service d'ordre de mettre fin au blocus. Devant le refus systématique des autorités qui tenaient à aller jusqu'au bout de leur vengeance, la solidarité Pied-noir allait prendre un acte bien méridional. On collecta des vivres pour les assiégés qui les hissaient à l'aide de couffins tirés par des cordes jusqu'aux étages. Mais bien vite, la préfecture de police interdira les collectes, le couvre-feu intégral sera maintenu et Christian Fouchet, la voix hautaine, auto satisfaite, adjura sur les ondes de la télévision les Français d'Algérie, de faire confiance à la France (!) et de refuser de suivre les assassins de l'OAS!!!... 

         Lundi 26 mars. Bab-el-Oued avait pris le tragique visage de Budapest. Mais, le blocus était maintenu ; la faim tenaillait les ventres, les perquisitions et les arrestations se poursuivaient et lorsqu'un blessé était découvert, on le traînait par les pieds jusqu'aux camions et là, on le "balançait" par dessus bord. 

Tout autour du réduit, la population était toujours amassée tentant l'ultime offensive du cœur : "Nous voulons rester Français... Vous n'avez pas le droit de nous combattre et de nous livrer... Notre crime le plus grave c'est de trop aimer notre pays..." 

         Alors des tracts firent leur apparition conviant la population du Grand Alger à se rendre, dès 15h, drapeaux en tête et sans armes à Bab-el-Oued dans le but de tenter d'infléchir le traitement inhumain infligé aux 50.000 habitants de ce quartier. Le drame couvait… 

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO. 

Prochainement : 19 Mars 1962… Le cessez-le-feu en Algérie (photos chocs)

Puis :  Alger : 26 Mars 1962… Le massacre de la rue d’Isly

Sites et vidéos sur cette tragédie accompagneront cet article

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment en faisant « répondre », puis en tapant « NON »

- La FNACA s’oppose à l’inscription des noms des victimes civiles et du 26 Mars 1962 sur le monument du Quai Branly 

Cliquez sur : 1. Actualités de la MAFA

Et sur : http://www.clan-r.org/portail/Communique-du-CLAN-R-Morts-pour-la

- www.defense.gouv.fr/defense/webtv/memoire_et_patrimoine/afn_512

Des sites remarquables à visiter (Cliquez)

                        www.youtube.com/user/71257 

« Les petits échos de l’Echo d’Oran »

http://echodupays.kazeo.com/VIDEO-ACTUALITES-ALGERIE-1956,a709959.html

http://echodupays.kazeo.com/VIDEO-2EME-PARTIE-ACTUALITES-ALGER,a711247.html

e-mail : daniele.lopez@free.fr 

-         Nos cimetières en Algérie : Tristesse et désolation ! Cliquez : http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article35689.php 

-         24 Janvier 1960 : « Les barricades » (Cliquez) : http://www.valeursactuelles.com/print/histoire/actualit%C3%A9s/tragiques-barricades.html 

Et : http://www.dailymotion.com/relevance/search/PHIBERSTE, puis sur le titre de la vidéo

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C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France !

         Alors que les apparatchiks du FLN poursuivent leur éternelle politique de haine anti-française en déposant, le 13 janvier dernier au bureau de l’Assemblée Nationale algérienne une proposition de loi criminalisant le colonialisme français et demandant que soient traduits devant les instances internationales les « criminels de guerre » français (thème qui sera développé dans mon prochain article sur le 19 Mars),  il est choquant qu’une ancienne égérie et pasionaria de ce même FLN, la moudjahida Djamila Bouhired se trouve actuellement dans la capitale française pour y suivre des soins. Elle loge à l'hôtel George-V, un établissement digne de sa stature et bénéficie de l’assistance d’une voiture avec chauffeur pour les besoins de ses déplacements. Selon notre source, Djamila Bouhired a bénéficié d’une prise en charge pour se faire soigner à Paris. C’est la moindre des gratitudes de la part de l’État algérien à l’égard de celle qui est qualifiée d’icône de la Révolution algérienne.

            Djamila Bouhired fut, lors de la guerre d’Algérie, une terroriste patentée, poseuse de bombes, assistante personnelle de Yacef Saadi, chef de la cellule terroriste d’Alger, de sinistre mémoire. En avril 1957, elle est blessée dans une fusillade et capturée par les parachutistes. Elle est soupçonnée d’être une poseuse de bombe auteur de plusieurs attentats et, inculpée pour ses actes, est condamnée à mort. Son exécution est stoppée par une campagne médiatique menée par son avocat, Jacques Vergès (qu’elle épousera en 1965 selon le rite musulman) et Georges Arnaud.  Elle est finalement graciée et libérée en 1962.

Après sa libération, elle travaille avec Jacques Vergès à « Révolution africaine », un magazine centré sur les révolutions nationalistes africaines. De son union avec son avocat, elle a eu deux enfants, Meriem et Liess Vergès.

         Après Bouteflika, après tant d’autres responsables du FLN, voilà que notre Djamila, à son tour, s’en remet, sans le moindre scrupule, aux bons soins de la médecine française… c’est à dire, de l’ex « colonialiste »… Et pendant que son peuple crève de faim, elle a choisi un palace parisien et non des moindres : le George-V !

Voilà qui devrait faire réfléchir les quelques imbéciles patentés qui ne cessent de prétendre encore que l’Algérie a fait, en 47 ans, plus que la France en 132 années de présence… Seulement voilà ! Les pauvres (la majorité) se soignent comme ils le peuvent dans des centres de soins datant de « l’ère coloniale », désormais vétustes car jamais entretenus, tandis que les riches viennent chercher leur salut en France. Par ailleurs, peut-on imaginer que le régime algérien accepterait de recevoir aujourd’hui d’anciens membres de l’OAS ou de harkis pour les héberger et les soigner ?

            Et oui ! : « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France !... »

            En complément, cliquez sur ce lien : http://popodoran.canalblog.com/archives/w_essai/index.html

         Et aussi : http://www.libertyvox.com/article.php?id=424 

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-         Depuis neuf mois, et malgré le froid glacial, des fils et filles de harkis campent, face à l’Assemblée Nationale, pour demander que le Président de la République les entende, les reçoive, et s’engage à respecter leurs droits de Français éprouvés. (Cliquez) : http://www.comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=338 

- … Et toujours ces « Places du 19 Mars 1962 » que l’on baptise (Cliquez) : http://www.comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=339

      Et aussi : http://www.comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=341 

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"Le coin du popodoran"  vous est ouvert. Vous pouvez retrouver tous les commentaires regroupés sur cette page : http://popodoran.canalblog.com/archives/2009/01/23/12196363.html 

Si vous souhaitez laisser votre message, écrivez à : rp.fr@free.fr 

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Cher amis lecteurs,

            Compte tenu du nombre élevé de mes contacts, c’est 100 à 150 mails que je reçois chaque jour (quadruplés le week-end)… qu’il m’est impossible de traiter. Je suis sensible à ces marques de sympathie et d’amitié mais je vous demande de limiter au maximum vos envois afin de ne pas encombrer inutilement ma messagerie.

         Je vous remercie pour votre compréhension - Bien cordialement  - José CASTANO

Si d’aventure cet article comportait des parasites tels que : de l’extrême gauche à la droite libérale), l’ensemble des médias aux ordres, l’ensemble des pseudo élites autoproclamées, l’ensemble des églises, veuillez me le faire savoir. Merci

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18 février 2010

CETTE PAGE EST DEDIEE AUX DISPARUS

A ORAN APRES LE 5 JUILLET 1962.

Antoine_Rubio_disparu_Oran_05_07_1962

ANTOINE  RUBIO  disparu comme tant d'autres le 6 Juillet entre Ain-Témouchent et Oran   suite aux exactions non réprimées du 5 Juillet à Oran. Instituteur et  Chef Scout  à Ain-Témouchent homme de Paix  il pensait  continuer d’enseigner à ses élèves Algériens du douar Guérraba à la coopération en Algérie.

(consulter les témoignages de ses amis dans la partie commentaires)


Ma cousine

De lisan Jacqueline Date de publication : 01/07/12 - 17:12

Commentaire :
           Je n'ai jamais plus revu, ma tante (soeur de mon père) et sa petite fille aprés le 5 juillet. Gilberte lucas, avait un an de plus que moi. Pendant cette triste pèriode, nous avions cessés de nous voir.La traversé de la ville était devenue dangeureuse. Petites filles, nous passions de longs moments ensembles.Cette interruption imposée,me rendait triste, elle me manquait déjà.
Aprés le 5 juillet, mon père,a tenu à rendre visite à sa soeur. A son retour,l'expression de son visage avait changé. Il ne savait comment nous l'annoncer. Elles n'étaient plus chez elle, l'appartement vidé de ses meubles.
            Je refusais de l'entendre, ce n'était pas possible qu'elles soient parties, sans même nous dire aurevoir.
Le lendemain en début d'aprés-midi, sous une chaleur à coupé le souffle, je décide d'aller les voir. Mon frère se trouvant prés de moi, veut me suivre. Il est plus jeune, et celà me gène, car je savais que je prenais des risques. Il fallait traverser toute l'avenue Sidi Chami, et j'avais peur pour lui.J'ai finalement accepté.
           Une traversée, en rasant les mures. On entendait aucun bruit, parfois, on sursautait, le vent venait de déplacer, un papier. On s'arrêtait pour reprendre notre souffle et repartir, tout en observant autour de nous. 
           Enfin, nous voilà auprés de l'appartement.Pendant toute cette traversée, nous n'avons croisés personne. Et dans la rue de ma tante, même désolation,en me rapprochant, je sentais qu'il n'y avait pas de vie. Ce calme, qu'on trouvait partout dans la ville, était là aussi, mais pour moi, c'était encore plus pire que je l'imaginais. Au fond de moi, je veux chasser ses mauvaises pensés. La porte était entre-ouverte. Je commencais à paniquer. A peine j'avais franchie l'entrée, la porte de leur appartement était ouverte. Nous sommes rentrés. Je ne savais plus ce que je devais dire ou faire. J'étais terrorisée. Des images ce sont imposées à moi, celle de mon grand-père,ma tante, ma cousine, au temps ou nous étions heureux. Je réalise enfin, qu'elles ne sont plus là. Et à ce moment, je réalise, que personne ne pourra rien pour nous. Je prends conscience du danger. Cette fois, nous regagnons notre maison en courant. J'ai peur, pour mon frère, je veux qu'il court le plus rapidement possible. Je le suis derrière. Nous voilà dans notre maison. Sous la veranda, nous nous laissons tomber pour reprendre notre respiration. Mon frère me regarde, mes yeux sont larmoyants. J'ai envie de pleurer à chaude larme. Elles me manques...mais pourquoi, il faut qu'on parte pour les retrouver. Il y a 50 ans maintenant...

RETOUR AU 5 décembre hommage aux victimes. 

 RETOUR AUX DISPARUS - ENLEVÉS - ASSASSINÉS

15 février 2010

QUAND LE RIDICULE SUPPLANTE LHISTOIRE

Lettre ouverte à Georges Frêche à propos de Djamel Debbouze

         Dans le n° 1058 du 9 octobre, p. 14, rubrique « Pipaule » de l’hebdomadaire « la Gazette de Montpellier », il est indiqué que Georges Frêche compte inviter l’humoriste Djamel Debbouze, acteur dans le film Indigènes, à l’inauguration du Musée de la présence française en Algérie… « Histoire de chanter ensemble le Chant des Africains ! », commente-t-Il…

         D’abord, la décence voudrait que Debbouze apprenne les paroles de cet hymne patriotique cher aux Africains et l’interprète plus respectueusement qu’il ne l’a fait lors de la remise de l’oscar récompensant le dit film. Ensuite, cet acteur, s’est cru autorisé à asséner des contrevérités lors de ses différentes interviews en diffamant l’armée française. C’est ainsi qu’il résuma le film à la presse : « C’est l’histoire de tirailleurs qui se sont battus pour la mère patrie mais qui, le jour de la victoire, n’ont pas eu le droit de défiler sur les Champs Elysées. »

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         C’est faux ! Les tirailleurs comme les autres composantes de l’armée d’Afrique ont défilé sur les Champs Elysées dès le onze novembre 1944 et encore le 14 juillet 1945. Les photos sont là pour en témoigner. DJamel Debbouze devrait s’en inspirer…Par ailleurs, le réalisateur Rachid Boucharel (qui a bénéficié d’un soutien médiatique (et chiraco-élyséen) peu ordinaire et d’une distribution exceptionnelle de 500 salles dès la sortie du film), a laissé entendre en la personne de Debbouze que l’incorporation des indigènes s’est faite anarchiquement en recrutant même des infirmes que l’on envoyait en première ligne.

         C’est faux ! Comment un soldat manchot (représenté par ce dernier) aurait-il pu manœuvrer un fusil de 5kg, l’approvisionner, l’armer, l’épauler, viser et tirer ? C’est grotesque et insultant ! Ce faisant, la super médiatisation de ce film a poussé l’éducation nationale a rédiger un dossier pédagogique diffusé dans les lycées, indiquant que les combattants nord-Africains avaient été ignorés, méprisés et cyniquement utilisés comme « chair à canon », alors qu’ils auraient libéré le territoire nationale à eux seuls.

         C’est faux ! De novembre 1942 à mai 1945, la France métropolitaine a fourni 580 000 hommes (1,7% de la population) aux armées de la libération, contre 134 000 Algériens (1,2% de la population indigène) et 120 000 Pieds-noirs (12% de la population française d’Algérie).

         Le taux de mobilisation des Français d’Algérie fut donc dix fois supérieur à celui des indigènes. Quant aux pertes par rapport aux effectifs, elles furent de 8% chez les Pieds-noirs et de 5% chez les Algériens. Ce sont les Français d’Algérie qui ont payé de très loin le plus lourd impôt du sang pour la libération de la France. Le film « Indigènes » n’en souffle mot. Georges Frêche rétablira-t-il la vérité lors de cette inauguration ?

         José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

Retour coups de cœur. 

Retour à tous les articles de JOSEPH CASTANO 

14 février 2010

IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS

BELLE POIGNEE DE SOLEIL 

"Le beau ciel perdu à jamais" ou "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS".

         J’évoque notre vécu LA-BAS et notre devenu ici.

En toute modestie je crois que c’est une belle leçon de notre vraie histoire vécue par nous, Repliés de trois départements et français (de gré et de force), car nous n’avions que deux choix possibles: la valise (souvent même pas en carton) un simple linceul et…encore ou un mauvais cercueil en planches de coffrage. N’oubliez pas ce que sont devenus beaucoup des nôtres dés le 26 Mars 1962 à Alger et le 5 Juillet 1962 à Oran.

         Un nombre considérable d’entre nos parents, frères, sœurs, enfants, reposent (si l’on peut dire) au fond du petit lac à Oran.

Nos enfants apprécieront que leurs ascendants leur racontent une belle et vraie histoire: LA NOTRE ! Celle qui malheureusement est souvent tronquée et falsifiée sur ordres par des historiens complaisants et de mauvaise foi  à la solde d’une politique girouette rattachée à l’OPEP et accommodée aux besoins de cette politique politicienne basée sur une repentance que nous devrions à Dieu sait qui.

         Notre combat pour la vérité ne doit pas cesser, faute de combattants (comme l’a écrit Corneille dans le Cid). Notre descendance doit s’imprégner de ce que fut notre magnifique épopée et se doit de poursuivre notre action même et surtout si nous les regardons agir de là haut. Car ils auront notre soutien au moins spirituel. Et quand l’heure de faire nos comptes viendra, nous verrons bien de quel côté penchera la balance du jugement de Dieu! 

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         C’est un ouvrage sur lequel je planche depuis plus de huit ans.
Son titre? "Il était une fois notre "là- bas" ou le " beau ciel bleu et voilé, perdu à jamais" avec un peu plus de 250 pages.
Notre beau ciel est perdu et « voilé » à jamais : Nos cœurs sont en berne depuis le 19 Mars 1962.
         
Ce récit est le mien, le votre ou le sien. Bien sur je parle de ma vie depuis mon enfance jusqu'à nos jours, pourquoi ? Simplement parce que c'est ma vie que je connais le mieux. Mais lorsque au cours des réunions ou assemblées syndicales ou réunion publiques de Repliés auxquelles je participe à plusieurs titres, je rencontre ou croise des amis compatriotes connus ou inconnus encore, je constate que notre art d'être et de vivre est tout simplement identique et commun à nous tous. C'est notre label d'authenticité.
N'est ce pas fabuleux ce mimétisme linguistique, gestuel, émotionnel qui nous unit et qui fait que nous sommes des Pieds-noirs avec toute la noblesse contenue dans cette appellation qui longtemps nous a gêné par le mépris et la condescendance avec lesquels elle était employé en nous désignant et qui maintenant, fait notre fierté!
         
Et ces évènements que je décris avec mes tripes, que je croyais être les miens en exclusivité, force est de constater qu'ils appartiennent aussi à tous ceux, venus de Bône, de Constantine, d'Alger, d'Oran, lesquels, comme moi, ont servi la France, ont combattu dans le djebel, ont souffert dans leur chair, souvent dans leur honneur, mais toujours debout au grand dam des déviationnistes , des falsificateurs et des faussaires de notre magnifique histoire « IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS »
         
Je dédie cet ouvrage à tous les Pieds-noirs de quelque origine ou de quelque religion qu'ils soient et à tous leurs amis.
Et que Dieu, Allah ou Yaweh leur prêtent vie longtemps.
PIERRE SALAS

Pour commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr 

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

Retour à tous les articles de Pierre SALAS. 

12 février 2010

IL ETAIT UNE FOIS,

LES SPORTS LA-BAS

Document transmis par Pierre Salas 12/02/10 

Il ne faut pas toucher aux idoles: la dorure en reste aux mains. (Gustave Flaubert)

         Cet article, je l’avais rédigé, il y a quelques années, mais les évènements sportifs se succédant rapidement au fil des ans et la vie modifiant toujours les prévisions, j’ai tenté de réactualiser cet article qui avait bénéficié d’un succès d’estime, il n’y a pas longtemps encore. C’est ce que je fais pour vous mes estimés compatriotes.

En Afrique du Nord, la boxe a toujours drainé les passions et notre creuset a toujours été de qualité.

         Lorsque l’on évoque le souvenir de notre Marcel Cerdan, les anciens se souviennent avec émotion, qu’en ce temps-là, la télévision était encore balbutiante en France et seulement un rêve chez nous, en Piednoirdie.

         Alors, on s’agglutinait autour de la TSF pour les privilégiés qui la possédait, ou on allait chez le voisin plus fortuné qui voulait bien organiser une veillée chez lui pour écouter l’évènement.

         C’était une réunion entre supporters acharnés du grand marcel, entre amis et parents, entre initiés, malgré l’heure tardive (souvent 4 heures du matin, à cause du décalage horaire, avec les Etats- Unis).

         Mais quels instants magiques on vivait ! On buvait les paroles du talentueux Georges Briquet qui était généralement l’envoyé spécial de la radiodiffusion Française pour décrire et faire vivre en direct les évènements sportifs.

         C’est ainsi que l’on vécut toute la campagne Américaine de Marcel Cerdan, et après son tragique accident des Açores qui lui coûta la vie, celles de  Laurent Dauthuille, de Robert Villemain et surtout du grand Ray Sugar Robinson, ses vaillants vengeurs et successeurs dans nos cœurs.

        Un peu plus tard  notre Jean-Claude Bouttier qui fit une magnifique carrière devint champion d’Europe et Challenger du grandissime mais truqueur Carlos Monzon, l’Argentin.

Jean Claude ne gagna pas son combat mais, Dieu que ce fut dur pour Monzon qui fut déclaré vainqueur en usant de tous les subterfuges possibles et imaginables pour venir à bout de notre petit Français.

         Effet notre Bouttier National, l’allongea au tapis au 9° round et ce pour la première fois de la carrière de l’Argentin qui n’en revenait pas. On eut même l’impression que Carlos asphyxié par les coups reçus n’était pas loin de l’abandon. Mais ce vicelard usa de coups de pouces dans les yeux, de rabbit punches (coups derrière la tête) pour blesser volontairement notre champion qui fut obligé d’abandonner sur blessure. Mais aux yeux de ses fans dont je fais  encore partie (lorsque je l’entends commenter les grands évents sur canal +), il en sorti grandi de ce combat de titans.

        Pour en revenir  à Ray Sugar Robinson ( le digne successeur de Marcel), il infligea une telle raclée au mafioso et tricheur Jake La Motta ( qui se félicitait de ne pas avoir  donné sa revanche à notre Marcel) que ce dernier disparût à jamais du monde de la boxe.

         Mais en Afrique du Nord, nous avions aussi des pugilistes de qualité :

                   * Omar Kouidri d’Alger, combattant valeureux et loyal s’il en fût, qui ne craignit pas d’affronter à quatre reprises notre grand Marcel, à l’apothéose de sa carrière, pour ne s’incliner à chaque fois, qu’aux points au grand dam de la presse spécialisée ; celle-ci, en effet, se plantait avec un vrai bonheur dans ses pronostics en lui prédisant une rapide défaite par KO.

                   * Kid Marcel (Bouaziz) l’Oranais, le maître à boxer, rival malheureux lui aussi de Marcel, vainqueur aux points.

                   * Gaëtan Annaloro, Le poids coq de Tunis, magnifique et élégant puncheur, grand rival du gitan Théo Médina, l’autre vedette Franco- Européenne de la catégorie , tous deux battus par Peter Keenan , l’Ecossais.

                   * Jo Ventaja, l’agent de police de Casablanca, bourré de qualités mais manquant d’ambition, avec aussi une grande carrière internationale.

                   * Robert Cohen de Bône, poids coq de qualité lequel après une brillante carrière amateur, devint champion du monde chez les pros, en battant aux points, chez lui à Bangkok, le Thaïlandais Songkitrat. Il conserva son titre pendant un ou deux ans  en faisant match nul contre Willie Toweel, puis le perdit par arrêt de l'arbitre à la 7e reprise contre le sourd-muet Italien Mario d’Agata en 1956

         Qui ne se souvient pas du regretté  Alphonse Halimi, poids coq de haut niveau, et de sa déclaration « J’ai vengé Jeanne d’Arc » en redevenant champion d’Europe à Londres en 1960 en battant un anglais, dont le nom m’échappe. En 1957, il avait battu à Los Angeles, la petite terreur qu’était à cette époque Raul Raton Macias devant des milliers de supporters Méxicains, hostiles au petit frenchie. En 1959, il perdit son titre face à l’hispanique José Becerra et il faudra attendre 1989 pour avoir un autre boxeur français champion du monde de boxe, René Jacquot.

                   * De Hocine Khalfi, grand combattant sur tous les rings internationaux, vit toujours (Dieu Merci) une retraite bien méritée quelque part sur la côte Pacifique des Etats- Unis.,du côté de la Californie (USA).

                   * Du malheureux Mokfhi, mort à l’issue d’un combat malheureux contre... ?

                   * Du valeureux et élégant regretté Chérif HAMIA, combattant vaillant et émérite, qui mena une campagne glorieuse sur tous les rings internationaux.

         En Oranie, nous avions aussi de bons boxeurs. Les terreurs du ring qu’étaient Bachir Cherraka, (le démolisseur) Lahouari Godih ( la liane), Abdesselem (le pit-bull), Boleda Francis (la castagne, hélas décédé en pleine gloire et trop jeune), Madani (le puncheur), RobertTerrones d’Aïn Témouchent (champion du monde militaire), l’élégant et redoutable puncheur Soriano., Bruno Spataro le roc., les frères Porcel (la classe). Etc... !

         Lorsque des réunions étaient organisées à Bel-Abbès par Enrique Salas (manager de la Bel-Abbésienne), au foyer du Légionnaire ou à la piscine Cerdan, on se battait pour avoir des places autour du ring et voir à l’oeuvre ces grandes vedettes amateurs qui venaient se mesurer à nos Bel-Abbésiens, les vaillants Ernesto (tchato) Diaz (un ami intime perdu de vue), Hamzaoui, Manou Jorge, rival tenace et malheureux de Cheraka, son frère Elie (expatrié en Espagne à Alicante), Allouche, le rugueux Caparros, l’élégant Galliana, Reiffenberg le vaillant et courageux légionnaire, Molina Jeannot ( ce dernier est l’un des plus grands managers en activité en France). Il a été le manager-entraineur de Bénichou, ex champion du Monde et dirige une belle écurie à Marseille.

         En France, justement, de bons pugilistes issus de l’immigration ont fait les beaux jours du noble Art, il y a peu encore.

                   * Hakim Tafer, redoutable et vaillant poids lourd, qui perdit son titre contre Anaclet Wamba.

                   * Laurent Boudouani, médaillé d’argent aux jeux olympiques, qui n’a pas confirmé en pro les promesses "Cerdaniennes" qu’il possédait.

                   * Khalid Rahilou, ex double champion du monde de boxe professionnelle et de Kick Boxing. Un phénomène !

                   * Mehdi Sahnoun, champion du monde après sa victoire par arrêt de l’arbitre sur Bruno Girard. Il perdit, malheureusement son titre contre l’Italien BRANCO vieillissant et truqueur, et ne récupéra plus son titre malgré son avidité de revanche et les qualités qu’étaient les siennes.

         Le dernier en date, est le blond peroxydé Brahim Asloum, beau champion d’Europe des poids mouches depuis le 14 Novembre 2003, qui vient de quitter la boxe en pleine gloire. Il a été champion olympique de sa catégorie aux derniers jeux de Melbourne .Il était drivé par les frères Louis et Michel Acariès d’ Alger, dont l’aîné, Louis, arriva au championnat du monde, battu de justesse par le Portoricain Santos.

         Non seulement sportif mais homme d’affaire avisé et ami de feu Robert Louis Dreyfus, Louis Acariès fut chargé du vivant de RLD, de faire un audit du mauvais fonctionnement  de  l’Olympique de Marseille et de proposer une organisation curative. Ce dont il ne se prive pas restant fidèlement aux côtés de madame Dreyfus, encore propriétaire de l’O.M,  pour la protéger des « dents de la mer ».

         Ce modeste récit n’a pour but que de tenter de hisser la mémoire de notre boxe au niveau de celle de notre foot (notre SCBA par exemple, meilleur club d’AFN, en deuil de quelques-uns de ses plus beaux fleurons :

                   * Lapeyrie le canonnier (lequel d’un shoot dont il avait le secret, brisa le montant vertical des buts d’un gardien)

                   * Pepe Domingo (le renard à moustaches, terreur de l’excellent goal Carrisio du Gallia Club Oranais),

                   * Maillol (son capitaine courage), notre vaillant arrière Marion et tenter de raviver des souvenirs qui me sont chers en les partageant avec tous les amateurs de boxe et de foot et ceux dont j’ai mentionné les noms, lesquels pour la plupart, hélas, ne sont plus de ce monde. Dieu les ai tous en sa sainte garde.

         A propos de la descendance des sportifs, l’une qui mérite d’être portée à votre connaissance est celle de Pepe Domingo (Oncle de mon épouse), ses deux petits fils Thomas et Fabien sont deux gloires du rugby en France. L’aîné, Fabien, fut il y a peu, sacré meilleur joueur de l’année de division 2 et Thomas, son cadet, est international en titre de l’équipe de France dont il est l’un des plus beaux fleurons, malgré ses 1.72m, et ses 110 kgs de muscles. Un authentique pit-bull. Comme quoi « bon sang ne saurait mentir » et les chiens n’ont jamais fait des chats.

         D’autres sportifs Nord Africains de valeur se sont distingués dans d’autres disciplines, car personne n’a oublié le grand Alain Mimoun, Alex Jany, Ben Barek, (la perle noire), Damitio (saut en hauteur) , nos nageurs Alfred Nakache de Constantine (Le "nageur d'Auschwitz), Alain Gotwallès…etc. J’en oublie et des meilleurs, mais personne ne m’en voudra de cela, ma mémoire me lâchant de temps à autre. J’espère et souhaite que d’autres amateurs de noble art me contactent et me fassent partager à leur tour cette belle épopée.

En conclusion, nous avons vécu une belle épopée sportive, LA-BAS, tant pugilistique, footballistique et dans bien d’autres disciplines.

Notre temps nous est en partie dérobé, en partie subtilisé et ce qui reste se perd sans qu’on y prenne garde. (SENEQUE)

Piednoirement votre.

Le 12 Février 2010

salas-pierre@bbox.com

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9 février 2010

PIERRE SALAS

7 février 2010

LES CAUSES HISTORIQUE DES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 A ORAN

         Chers compatriotes il ne s’agit pas de focaliser toute la guerre d Algérie sur sa conclusion c'est "un créneau" qu'il faut bien étudier pour certains (peu nombreux) de plus motivés pour l'avoir vécu dans ses dessous et ses causes d'autant plus remarquable qu'il est occulté en Algérie (normal) mais aussi en France : exemple unique dans l'histoire où en présence de leur armée (nombreuse et invaincue) des citoyens désarmés pacifiques résignés non manifestants se font massacrer. D'autre part ce fut aussi sûrement ponctuellement le jour le plus sanglant de ce conflit (hors guerre) et l'origine du nouveau pouvoir Algérien. Tout ceci mérite attention et difficile d'en parler dans les médias (pas une seule émission télé)  même en Espagne pour les raisons diplomatiques que j'ai indiqué.

         Maintenant pour les conditions relire les écrits de Mo Harbi, G Meynier et d'autres spécialistes du FLN à priori  "les carottes n'étaient pas cuites" pour l'ALN extérieure et l'Oranie était plus prés qu'Alger ! Avec ses willayas 3 et 4 regonflées hostiles à Boumediene (3 mois et des combats pour entrer à Alger). Donc 1er étape prise du pouvoir à Oran avec prétexte rétablir l'ordre, pas prévu par Evian donc nécessité feu vert des autorités Françaises contrepartie possible l’accord pour les bases d’essais militaires  et pas d'enclave Européenne autour d'Oran (Mers El Kébir) cette éventualité inexistante à Alger (évoquée il est vrai par l'OAS d’Oranie) était crainte par l'état major ALN d'Oujda. Oran avec les environs était la région la plus "européenne d'Algérie" évidemment la question reste posée?

         Mais les effets furent bien cela ! Maintenant difficile de refaire l'histoire avec plus où moins d'OAS elle fut la résultante inéluctable de la trahison Gaulliste venue trop tardivement pour certains mais c'est un autre débat !

         Des provocations par massacres organisés eurent lieu en d'autres circonstances comme en Août 55 à El Halia sans OAS. Et rien ne les justifie surtout quand la guerre est terminée, que la situation est connue des autorités Françaises et qu'elles ont les moyens, le pouvoir et le droit  de maintenir l'ordre (des exemples pratiques à Oran l'on démontré) devant la carence de "la force locale" prévue par la déclaration d'Evian qui venait d'être plébiscitée le 1er Juillet en Algérie!

         Enfin pour conclure provisoirement la fraction FLN qui dirigeait à Alger avec le GPRA avait tout intérêt à démontrer devant les observateurs internationaux sa capacité de gouverner ce fut bien ce qu'il fallait ruiner pour la fraction extérieure à Oran en se souvenant que des Défilés "pacifiques"du 5 Juillet furent commandités à l'origine par Alger suite a la décision des wilayas de l'intérieur (sauf la V d’Oujda ) à Zémorra en Juin 62 et qu'ils furent transformés en émeute provoquée à Oran et chasse aux Européens .

         NB : Pas trop se faire d'illusions sur les Archives  dans ce dossier déjà celles du consulat d'Oran et de la gendarmerie locale il faudrait avoir les authentiques !  Celles de l'armée Française qui selon témoins aurait ramassé et enseveli des cadavres? A moins qu'il n'y ai pas de traces écrites ce qui est possible dans le contexte du moment, dans ce cas cela sort de l'Histoire? Comme pour les internés du stade municipal! C’est tout le débat sur la fiabilité des archives par omissions surtout lorsque l'on sait qu'il n'y a pas eu volontairement d'enquête! Sous le faux prétexte de Katz que l'ALN n'en voulait pas! lui qui avait dans le passé travaillé dans les services de renseignements et avec de nombreux informateurs musulmans en Oranie !

JF Paya   le 28 Janvier 2010

C’EST LA REPONSE à la QUESTION DE CORRESPONDANTS dont voici la teneur : 

   Jean François Paya puis je avouer que si le 5 juillet a été une journée horrible, il en faut pas  tout focaliser sur elle. Il est normal de demander que des archives jusque là réservées soient ouvertes aux historiens en priorité. Mais pourquoi ces massacres ont eu lieu à Oran et non à Alger ? J’ai non pas la mais une réponse. A Alger dés la mi juin l'OAS avait cessé  ses activités. On sait pourquoi. A Oran aussi mais trop tardivement. L'extérieur (Tlemcen) a pu alimenter le feu. Mais il était intérieur.

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962  

Retour vers nos lectures. 

7 février 2010

FAITS MARQUANTS - DOCUMENTS

1 février 2010

DB

30 janvier 2010

NEIGE EN ORANIE

Oran sous la neige en 1935

Oran_sous_la_neige_04

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Oran_sous_la_neige_03

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Oran_sous_la_neige_02

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Oran_sous_la_neige_01

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Oran_sous_la_neige_05

        A noter le panneau sens interdit pas commun financé à l’époque certainement par Citroën. A l’époque, constructeurs, garagiste et municipalités "sponsorisent" les premiers signaux, en n’oubliant pas d’y mentionner leur nom.

         Celui que devaient produire les rares automobiles de la fin du 19e siècle, qui n'avaient que six panneaux à connaître. Cette pratique est inaugurée en 1910 par Michelin (avec ses fameuses plaques émaillées), suivi par Renault, Citroën, Peugeot Depuis 1946, l’Etat se charge lui-même du financement et de la réalisation des panneaux.

20 ans plus tard le 1er février 1954 avec les coupures de journaux relatant les difficultés de circulation en Oranie.

ORAN_Neige_en_1954_1

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1954_Oran__Rue_Phillipe_sous_la_neige__1954__J

1954 Oran rue phillipe.

Retour photos A.F.N.

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