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16 octobre 2009

UN PEUPLE ASSASSINE

         Ma mémoire aujourd'hui doit faire de gros efforts pour éclaircir la vase des ragots et des chimères qui s'épaissit avec le temps et finit par semer le doute. On éructe sur notre passé avec la technique de l'amalgame, on parle à notre place et on raconte notre histoire avec une méthode qui a toujours fait ses preuves: la calomnie. Pourtant, celle que j'ai vécue à Bab el Oued avant 1962 me semble tellement proche et semblable à celle partagée avec tous mes voisins qui étaient nés et vivaient dans le quartier depuis des lustres que je me dis:" On est nombreux à connaître l'exactitude sur cette vie humble que nous avons affrontée côte à côte; alors que le temps nous est compté, le moment n'est-il pas venu de témoigner ? Ce sont nos descendants qui en auront grand besoin un jour."
         A Bab el Oued, l'arc en ciel qui a toujours fasciné le regard des enfants, n'avait pas beaucoup de chance d'apparaître dans le ciel de Sidi Benour ou les contreforts de la Bouzaréah; en revanche, tous les jours, il illuminait nos rues avec la beauté de ses différentes couleurs: italienne, kabyle, française, espagnole, mozabite, maltaise et arabe. Il suffisait d'entendre dans les classes chaque matin l'appel du nom des élèves pour se rendre compte que l'harmonie des différences se mettait en forme sur les bancs de l'école et que le destin commun à tous ne ressemblait en rien à celui des pays d'ailleurs; ici l'addition des pluralités cimentait de belles amitiés. Notre regretté Mohamed NEMMAS écrivait le 21 septembre 2005 sur ce site:" Nous sommes comme des Astérix quelques récalcitrants qui n'arrivent pas à en démordre de cette culture ( véritable patchwork d'italiens, espagnols, maltais, crétois) et la tchatche qui coule dans les veines des purs de BEO fait que nous sommes et seront toujours un "cru" très rare." Il voulait entendre par "cru très rare": un peuple unique en son genre.
         L'échelle des valeurs qui s'imposait à tous était le dénominateur commun de toutes les cultures; qu'elle soit d'origine ouvrière, d'influence religieuse ou d'inspiration coutumière, elle attribuait le rôle essentiel à la famille. Dans ce quartier de l'époque où les métiers manuels pénibles dominaient, on percevait une grande dignité dans l'accomplissement du travail, dans le nom de famille qui se portait avec orgueil, et dans cette affirmation:" Grâce à Dieu, à la maison on ne manque de rien." Impossible de transgresser les références à l'honneur, à l'honnêteté, à la fidélité, à la politesse, au travail bien fait, au respect des anciens et de la hiérarchie, à la solidarité et à l'amitié sans que l'on se fasse traité de "falso", "d'artaille", de"falampo", ou de " ch'mata ben ch'mata". Je revois le visage des personnes qui animaient les scènes de mon quotidien,des petites gens, rien que des petites gens j'entends leur voix et j'ai l'impression qu'elles me réclament une juste étincelle de fierté en rappelant l'oeuvre modeste accomplie au cours de leur laborieuse destinée. Le film tourne en boucle avec le son d'un tango de Carlos Gardel qui déverse sa mélancolie et rappelle la rencontre des amoureux de la danse sur la piste de Matarèse à côté des bains Padovani. Combien de nos pères ont revêtu le costume cintré du dimanche avec chemise en popeline à col cassé et noeud papillon, tandis que nos mères encore jeunes filles, sortaient dans le plus bel apparat, gantées et chapeautées dans une robe longue fabriquée par leur mère, avec un col de guipure arborant une broche en or ou un camélia. C'était, avec le cinéma, et les spectacles de revues parisiennes présentaient sur la scène du Majestic, la distraction préférée du dimanche en matinée. Ils adoraient glisser leurs pas sur le parquet enfariné bercé par un air cajoleur de rumba. La fête s'installait au rythme d'un banjo effréné qui accompagnait la danse à la mode: le charleston. Puis s'enchaînait la série de valses musettes enlacés dans l'harmonie d'un accordéon qui les soûlait de virevoltes infinies autour de la piste. Et, lorsque la marche cadencée d'un paso-doble euphorisait la salle toute enti8re, c'était, avant tout, parce qu'elle leur rappelait l'Espagne de leur origine. Ils reprenaient leur souffle sur la terrasse qui surplombait la plage déserte, grillaient une dernière cigarette, le temps semblait suspendu pour l'éternité, un dernier fox-trot endiablé sonnait l'heure de la rentrée, il fallait déjà penser au travail du lendemain qui les attendait sur les chantiers dès l'aube, et renouer avec la brûlure des crevasses qui ensanglantaient leurs mains. Mais en attendant, ces jeunes filles et ces jeunes garçons transportaient d'enthousiasme se quittaient au crépuscule de la nuit qui se posait sur Bab el Oued, heureux d'avoir assouvi leur passion pour la danse à Padovani où, durant quelques heures, ils avaient mis entre parenthèses la dureté de leur quotidien. Ils se promettaient de se retrouver le dimanche suivant.
         Tous nous avons eu une enfance entourée d'affection et choyée par des parents qui trimaient pour accorder un mieux à la condition ouvrière des années d'après guerre. Eux aussi n'avaient-ils pas été en leur temps de turbulents "dimoni" gâtés et aimés par nos grands-parents, des immigrés venus de la misère des quatre coins de notre "mare nostrum" pour espérer donner un avenir meilleur à leur famille ?
         Les jours de fête religieuse, à l'occasion de l'Aïd, de Kippour ou des Rameaux, une grande liesse s'emparait du quartier où toutes les attentions se portaient sur les enfants qui avaient le rôle principal. Ils étaient habillés sur leur "trente et un" et jouaient sans le savoir la plus belle parade de l'innocence qui aurait pu s'intitulait:" Amour et Fraternité ". Avec une mimique juvénile pleine de candeur, des rubans multicolores noués dans les cheveux des filles qui ressemblaient à des poupées de collection, elles parcouraient les rues du quartier en tenant la main de leur frère en veste et culotte courte avec mi-bas, le visage dégoulinant de brillantine et de gomina. Ainsi, les rues de Bab el Oued sentaient le jasmin, le "rêve d'or" ou l'eau de cologne de la parfumerie Zaoui. Etre juif, musulman ou chrétien, la joie venait de tous et tous s'appliquaient à la répandre. L'assiette de gâteaux traditionnels offerte à ses voisins symbolisait l'esprit de famille qui nous reliait les uns aux autres. Ces souvenirs encore vivaces en moi peuvent paraître puérils, il n'en demeure pas moins qu'ils m'ont guidé toute ma vie à rester un homme fier de ce passé que nous avons vécu ensemble. J'ai toujours porté respect et reconnaissance à tous ceux, sans distinction, qui ont engendré dans l'amour les générations qui se sont succédées avec le sentiment qu'ils avaient accompli du mieux qu'ils pouvaient leur dessein: bâtir une famille et donner à leurs enfants un avenir meilleur comme leurs grands-parents l'avaient fait en leur temps pour eux-mêmes. Dans toutes les époques, lorsqu'on voulait expliquer sociologiquement BAB EL OUED, la porte de l'oued M'kacel, on y précisait:" quartier populaire et ouvrier à l'ouest d'Alger où toutes les communautés vivent ensemble du manoeuvre au technicien, du fonctionnaire au petit commerçant". Pour tous ces manoeuvres, ces techniciens, ces fonctionnaires et ces petits commerçants, qui étaient nés dans le quartier et qui ne l'ont quitté que pour aller se reposer définitivement aux cimetières d'El Khettar et de Saint Eugène, j'éprouve une grande fierté de les remettre à l'honneur un demi siècle plus tard.
         Un peuple nouveau était né de ce magnifique arc en ciel, il était unique en son genre; il a été réduit au rang de souvenir qui inéluctablement disparaîtra avec la disparition des témoins que nous sommes.


André Trives de BEO 

RETOUR ANDRE TRIVES

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10 octobre 2009

GUERRE OU GUERRE CIVILE

Document transmis par J. F. Paya  

NATURE DE LA GUERRE D ALGERIE

RACINES DU TERRORISME ISLAMIQUE
         Toute la presse s'est interrogée sur les racines du terrorisme islamique dans le Figaro du 15 juillet certains vont les chercher dans la chute du mur de Berlin dans le Marianne n°430 on évoque plus opportunément des prémices Algériens avec le GIA des années 90.
         Allez ......encore un effort remontons plus avant, tout le monde oublie que le terrorisme pour la PREMIÈRE FOIS dans l'histoire fut "apparemment" vainqueur lors de la guerre d'Algérie, même s'il ne s'agissait surtout que d'une capitulation politique.
         A partir de ce fait, la Mythologie d'une victoire de l'action terroriste pris naissance dans le Monde Musulman, pour se perpétuer et se retourner aujourd'hui contre ses "sponsors" Russes, Américains, Anglais et même Espagnols (aide de tous au FLN).
         Mais personne à de rares exceptions ne s'est beaucoup préoccupé des victimes et des milliers de disparus européens et musulmans enlevés surtout après LA FIN DES HOSTILITES, exactions sanglantes que rien ne justifiait, alors qu'une amnistie réciproque (scrupuleusement respectée par la France) avait été entérinée par les accords d'Evian devenu de facto traité international (déposé à l'ONU).
         La duplicité fut patente, une des racines du mal aussi : REMEMBER

Auteur : JF Paya
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         Dans la tradition Française on ne commémore que la fin des guerres victorieuses et en même temps le souvenir des victimes surtout militaires ("morts pour la France") Le PCF à l'origine de la célébration du 19 Mars victoire de "la paix en Algérie" par associations interposées à voulu jouer sur ces sensibilités avec une antériorité à la loi (du 10 Juin 99) qui reconnaît la fin d'une guerre d'Algérie le 2 Juillet 62.
         En dépit de cette loi et du fait qu'il y ait 534 déclarés "Morts pour la France " du fait de la guerre d'Algérie jusqu'à décembre 1964 ! Des milliers de victimes civiles et ex supplétifs tués et disparus en dépit des accords violés du cessez le feu du 19 Mars; cette date rejetée par le président Mitterrand c'est ancrée dans la gauche parlementaire voir une partie de la droite alors que le PC est réduit à la portion congrue ! A part évidemment critiquer et combattre la célébration du 19 Mars faut il commémorer une "fin de guerre" pour l'Algérie ? S'incliner devant les victimes à des dates symboliques bien sur donner une signification tangible au mois de décembre ? Sur la base des derniers "Morts pour la France" de 1964 cités plus haut englobant les victimes civiles et harkies les précédent (récupération Loi sur le 5 Décembre).
         C'est la vie qui tranchera chacun agissant selon les circonstances et le terrain l'essentiel étant de contrer l'ignoble date de Mars 62!

Auteur : JF Paya
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POUR UN DEBAT HISTORIQUE SEREIN.
         Avant de commencer une étude autant que possible sereine et objective sur un aspect de la guerre d'Algérie, il conviendrait, avant d'employer des qualificatifs à base idéologique, de replacer toutes les diverses composantes de ce conflit dans leur contexte.
         L'OAS fut un des éléments inéluctables dirons certains, de ce conflit, vu les atermoiements et les roueries du pouvoir gaulliste Français mais aussi la crainte qui se révélera justifiée de se voir chassée de chez elle de la part de la minorité Européenne. Ici les sentiments rationnels n'ont plus de prises et l'action de l'OAS devient partie du contexte historique mais, pas plus que celle du FLN et de ses diverses composantes et oppositions musulmanes, pas plus aussi que celle des forces armées Françaises, car la guerre d'Algérie comme l'a démontré le professeur Pervillé fut une triple guerre civile : Franco-algérienne:/  Algéro-Algérienne/  Franco-française en une sorte de guerre de sécession à l'envers.
         On estime le nombre global des victimes entre 350.000 et 400.000 dont 105.000 après le ” cessez le feu ” du 19 Mars et l'indépendance (harkis et familles inclus) du fait du FLN et 2700 du fait de l'OAS soit entre 0,77% et 0,66% du nombre total des victimes. Certes toute victime est une victime de trop surtout lorsqu'elle survient après la fin du conflit.
         Rappelons que ce dernier prit fin officiellement pour la France le 2 Juillet 1962 à la suite d'un vote unanime du parlement de la loi du 10 Juin 1999 qui reconnu l'état de ”guerre” en Algérie et l'attribution de la carte du combattant jusqu'à la date précitée..
         L'OAS dernière venue dans le triptyque pour une analyse objective fut la résultante difficilement évitable du sentiment de trahison ressenti par les partisans de l'Algérie Française et d'abandon par la majorité des Français d'Algérie qui n'avaient aucune confiance quant aux ”garanties” proposées par le pouvoir Gaulliste et le FLN. La suite leur à donné tragiquement raison.
         Tenant compte de tous ces préalables, les qualificatifs péjoratifs en histoire deviennent des catégories idéologiques utilisées indifféremment suivant le camp dans lequel on se trouve. Mais sur le plan concret de la légalité, toutes les exactions de part et d'autre furent l'objet d'une amnistie réciproque incluse dans les ”accords d'Evian” jusqu'au 19 Mars 1962. Les actions suivantes furent ensuite amnistiées jusqu'au 2 Juillet 1962 par la France et les protagonistes même réhabilités par une loi votée en 1982 sous l'impulsion de François Mitterrand.
         Voilà tout simplement un rappel des faits utiles indispensables pour un débat historique serein .

Auteur : JF Paya le 20/12/09
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Réponse à Jean-Marie Bockel
                   En Mai 2009 le secrétaire d’état à la défense et aux anciens combattants Jean Marie Bockel avait fait une déclaration surprenante relative à la reconnaissance par la France de "la guerre d’Algérie" comme reconnaissance d’un Etat Algérien qui n’existait pas avant le 3 Juillet 62 ! " La Guerre d Algérie était selon lui une guerre entre 2 Nations et 2 Armées "
                   Il faudrait se demander qu’elle est cette notion de "guerre"qui admet que l’Armée d’un des deux belligérants se trouvait à l’abri de frontières voisines (Maroc Tunisie) pouvant intervenir alors que l’autre ne le pouvait pas ?  Y a t’il eu des situations similaires dans l’Histoire ? Hors cas de guerres civiles !
                   D autre part y a t’il eu en cas de guerre avec un Etat Etranger ? La tolérance de soutien ouvert à cet Etat comme ce fut le cas en France envers la rébellion Algérienne ?
En principe un "état de guerre" suppose des règles strictes et draconiennes avec la notion "d’intelligence avec l’ennemi" sévèrement réprimée !
         Dans ce cas le cessez le feu du 19 Mars 62 fut "un Armistice" avec similitudes de responsabilités  De Gaulle / Pétain sauf que ce dernier avait l’excuse de la défaite !

EN REALITE LA GUERRE DALGERIE FUT A MON AVIS MALGRE MA CARTE DU COMBATTANT UNE GUERRE CIVILE COMPLEXE A LA FOIS FRANCO/ALGERIENNE MAIS AUSSI ALGERO/ALGERIENNE ET DE PLUS FRANCO/ FRANCAISE. ON NE REFABRIQUE PAS L HISTOIRE A POSTERIORI MONSIEUR LE MINISTRE

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algerianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962  

Retour vers nos lectures. 

10 octobre 2009

LA MEMOIRE QUI FLANCHE

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LA MEMOIRE QUI FLANCHE.

Les menteurs ne gagnent qu'une chose, c'est de ne pas être crus, même lorsqu'ils disent la vérité. " Esope

-                     C’est celle aussi de nos gouvernants bien sûr qui oublient ce que l’armée d’Afrique a apporté à la libération de la France sous tutelle Germanique.

-                     La propagande  «engagez-vous, rengagez-vous ».avec de belles affiches montrant un beau Sénégalais sous chéchia drapé d’un drapeau Français flottant aux quatre vents. Se doutait-il que quelques 20 ans plus tard, il serait abandonné sur le bord de la route et livré à lui-même ?

-                     Nous ne nous attarderons pas sur le « De Dunkerque à Tamanrasset » cela n’en vaut pas la peine et son auteur ne mérite vraiment pas que nous lui fassions l’honneur de mentionner son nom.

-                     Mr Douste- Blazy qui affirme à qui veut l’entendre « Qu’il n’y a jamais eu en France d’histoire officielle et qu’il n’y en aura jamais ! »……..Si nous comprenons bien au lieu de l’histoire de France, on nous a enseigné les contes de Perrault sur les bancs de la communale que ce soit en France ou là-bas. Heureusement une douzaine d’élus de valeur s’inscrivent en faux et condamnent l’abrogation de l’Article 4, comme il y a quelque temps à St Laurent du Var. Ils appellent cela « une dérobade piteuse » de la part de la France.

-                     En effet, la nouvelle histoire veut faire l’impasse sur le sort des Européens d’Algérie, et sur celui de nos valeureux supplétifs au service de la France, Harkis ou militaires,  au nombre de 250.000 dont seulement 90.000 rentrèrent en Métropole grâce à des chefs de valeur qui les avaient bien pendues. Les autres furent abandonnés avec leurs familles au couteau des égorgeurs benbellesques. Ces Harkis dont le Président de la République, (qui s’appelait De Gaulle…. je crois !!!) craignait que par leur nombre à leur arrivée en France, le pays ne perde son identité en recevant trop de musulmans. Chacun peut constater comme c’est réussi en 2009, n’est ce pas ?

-                     Messieurs les politiciens encore au pouvoir, vous pouvez être fiers de vous. (Fiers et inquiets aussi car ce n’est plus pour longtemps) et vos électeurs et nous, qui avons cru en vos mensonges, allons faire de telle sorte que cesse le laxisme judiciaire à propos du désordre organisé dans les banlieues, les voitures brûlées, les fillettes violées, les rackets dans les R.E.R, les express régionaux, la drogue et la peur qui s’installent dans les écoles (incroyable mais vrai) parmi les professeurs et les élèves devant  d’autres élèves vauriens (ivres de haine et dignes du karcher) impunis sous couvert de leur jeune âge. Nous aussi nous avons eu le même âge que ces salopards, mais nos pères savaient manier le berbajo (cravache pour les non initiés) et nous comprenions très vite ce qu’il fallait faire pour ne pas avoir à tremper son cul dans l’eau tiède pendant une ou deux semaines, pour atténuer la cuisson des berbajasos. (série de coups de cravache toujours pour les non initiés). Ah, si seulement cela pouvait donner des idées à notre police et à nos gendarmes.

-                     Pour ces abus de pouvoir et de confiance, soyez certains que vous allez payer au propre et au figuré et que nous réussirons en plus à vous faire rendre gorge de ce que sous couvert des accords d’Evian, les signataires malhonnêtes dont vous faites partie intégrante et que vous êtes,  nous avez volé.

" Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses. "
G. de Lévis

"LE HERISSON AMANT DE LA VERITE" 

RETOUR COUPS DE COEUR 

3 octobre 2009

LES RANGERS DE PYRENEES ORIENTALES

Par PIERRE SALAS

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                 plaque_st_georges_771_apelles_fenosa                   

SAINT GEORGES, PATRON DES RANGERS

Les belles actions cachées sont souvent les plus  Estimables

Blaise Pascal

         Nous avons parfois des raisons de nous plaindre des dévoiements d’une partie de notre jeunesse, mais quand on constate qu’il existe une catégorie de jeunes gens avec un cœur gros comme çà, il est aussi de notre devoir de les mettre en exergue 

         Il est indispensable de les découvrir, de savoir ce qu’ils recherchent et les aider à nous faire partager et connaître leur amour de la nature, de leur prochain et de tout ce qui fait leur (notre) art de vivre tout simplement.

         Il existe dans notre beau Roussillon et dans une quinzaine d’autres  départements bénis des dieux par leurs reliefs montagneux et boisés de notre France éternelle, de merveilleux jeunes encadrés par d’autres merveilleux « moins jeunes » dont la vocation première est de préserver les cadeaux naturels que la nature a mis à notre disposition depuis la création de l’univers et des êtres vivants qui le composent.

L’association Départementale des rangers et des cavaliers de la nature des Pyrénées Orientales, est une association régie par la Loi du 1° Juillet 1901.

Ils ont en commun ce qui unit les « Texas rangers » aux Etats-Unis et la Police Montée, dite « les Mounties » au  Canada.

Ils en sont leurs dignes et valeureux héritiers et  les ont pris pour modèles.

procession_Paques

Procession Pâques 2009

         Ces jeunes gens, filles ou garçons, sont souvent des adolescents, cavaliers ou pas, au début. Ils nécessitent d’ailleurs l’autorisation et l’accord de leurs parents pour pouvoir apporter leur foi, leur enthousiasme, la folie de leur jeunesse, leur sens de la responsabilité qui leur incombe de s’adonner à cette noble cause qu’est la protection de notre patrimoine national.

         Ils ont souvent l’énorme avantage de connaître les lieux où ils règnent en anges gardiens. Et s’ils sont novices, leurs anciens sont présents à leurs côtés pour leur transmettre leur « savoir-faire » et les guider.

Leurs missions ?

-                      Protection des animaux de toutes espèces,

-                      Des arbres et des végétaux,

-                      Missions de recherche et de sauvetage des personnes égarées ou animaux  et des biens, en danger, malades ou blessés, mais toujours  à la demande et en liaison avec les autorités de tutelle et les services de secours concernés.(Mairies, Préfectures, Police, Gendarmerie, Protection civile, sapeurs Pompiers et autres)

-                      Secourisme

-                      Croix rouge

-                      Toutes opérations relevant de catastrophes ou cataclysmes naturels (séismes, inondations, tempêtes, incendies de forêts…etc.)

Au départ, ils seront « Aspirant rangers », mais pendant leur initiation ils suivront le même entraînement et le même rythme que les Rangers confirmés.

Ensuite, un comité de sélection décidera et tranchera pour chaque candidat, la clôture de son apprentissage et son passage au grade de « Ranger Confirmé »

Leurs récompenses ? La chance inouïe de vivre en contact étroit avec la nature, loin de la puanteur des villes.

Cette vocation ne leur apportera ni gloire, ni fortune, c’est du pur bénévolat, mais ils devront être imprégnés de leur sens du devoir et jouir d’une moralité à toute épreuve et sans failles.

En outre, ils doivent observer avec attention les déprédations des sites naturels.

On les voit souvent anonymes et discrets, quand une autorité leur demande de couvrir une manifestation sportive, lors de festivals de musique, de manifestations culturelles.

Voilà nos anges gardiens que Dieu a mis à notre disposition sur terre pour nous venir en aide en cas de besoin et dans tous les  cas d’ailleurs.

Qu’il les bénisse par l’intermédiaire de leur Saint Patron Saint Georges et qu’il les couvre à leur tour de son aile protectrice.

La chose difficile, nous la faisons immédiatement; l’impossible prend un peu plus de temps. Armée de l’Air des Etats-Unis d’Amérique

Leurs coordonnées ?

Mairie de CERET- BP 303- 66400

Président des Rangers : 06.15.20.42.08

Courriel RESPONSABLE :   lolapascal@live.fr                                                   

Courriels Secrétariat : georgia.lejaille@laposte.net

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Rangers_2009

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RETOUR PIERRE SALAS.

2 octobre 2009

JOSE CASTANO

BIBLIOGRAPHIE

 


Nous vous signalons la réédition de « La Princesse berbère » qui sera disponible fin septembre.

« Jeanne d’Arc berbère »

            “Un des caractères particuliers de nos romans, écrivaient les Goncourt en janvier 1861, ce sera d’être les romans les plus historiques de ce temps-ci, les romans qui fourniront le plus de faits et de vérité vraies à l’histoire morale du siècle ».

Ils ont affirmé, à maintes reprises, que leur roman était une œuvre d’observation et que « l’idéal du roman, c’est de donner avec l’art la plus vive impression du vrai humain quel qu’il soit ».

         C’est cette conception du roman qui m’a incité en 1982 avec « Les larmes de la passion » puis, en 1990 avec « Afin que nul n’oublie » à écrire, sous cette forme, l’Histoire de l’Algérie française en incorporant aux faits et aux événements, rigoureusement réels, des personnages de fiction.

            En 1984, j’avais également fait paraître un roman historique « La Princesse berbère » (La Kahéna) qui contait à travers des faits réels la fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa avec grandeur, au VIIème siècle, à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord. Cet ouvrage obtint le prix « Mare Nostrum » et connut un vif succès auprès de la communauté berbère de France et celle des Français originaires d’AFN, passionnés qu’ils sont par l’histoire de ce pays qu’ils ont aimé au-delà de la raison…

            Vite épuisé puis réédité à trois reprises, de nouvelles réalisations ne permirent pas de tirages supplémentaires… jusqu’en 2017.

            De nos jours, ce personnage hors du commun occulté par les livres d’histoire, vagabonde toujours dans les esprits rêveurs…

            Le sectarisme et l’exclusion à l’égard de la culture berbère dès l’indépendance des pays du Maghreb (les chaires universitaires ont disparu en 1956 à Rabat et en 1962 à Alger), la désinformation des livres scolaires, les atteintes perpétuelles au patrimoine et à la mémoire, la mise sous séquestre du potentiel culturel, artistique et intellectuel n’ont jamais permis aux Berbères de se réaliser… d’où certaines similitudes avec la diaspora des Français d’AFN toujours en quête de reconnaissance…

            Aujourd’hui, ils revendiquent leur appartenance à cette race fière, noble et libre « Imochagh » qui caractérisait leurs ancêtres et, en quête permanente de leurs racines, se penchent avec nostalgie sur leur histoire.

            Cet ouvrage consacré à la kahéna : « La Princesse berbère » est venu les réconforter. C’est un plaidoyer, une œuvre de mémoire qui répond à l’attente des uns et des autres... Et à travers ces lignes imprégnées de poésie, de couleur, de vérité et de vie, ensemble, ils s’imaginent participer à la fabuleuse aventure de cette reine qui marqua d’une empreinte indélébile la résistance berbère en AFN.

            Concernant la Kahéna, il ne s’agit pas là d’un personnage « virtuel » mais ayant bel et bien existé au VIIe siècle (époque de l’invasion arabe) et qu’Ibn-Khaldoun, grand historien arabe, a fait revivre dans ses prolégomènes : « Histoire des Berbères ».

LA  PRINCESSE  BERBERE

La Kaena

(La Kahéna) Roman historique -

        Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.

La Kahéna

 

        Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

           L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… C’est à travers des faits réels rapportés par les éminents historiens que furent Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais, que l’épopée de cette reine berbère est contée dans cet ouvrage selon la vision d’Ibn-Khaldoun : « Le but poursuivi est d’établir une règle sûre pour distinguer dans les récits la vérité de l’erreur… un instrument qui permette d’apprécier les faits avec exactitude ». Tel est, en effet, le but que je me suis proposé d’atteindre en respectant les faits, la chronologie des événements et jusqu’aux paysages de cette époque qui servent d’écrin à l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple. 

Aujourd’hui, l’épopée de la Kahéna est encore fréquemment le sujet des poèmes que psalmodient les rhapsodes indigènes dans les villages berbères. Une gloire, un vague nimbe, une auréole à peine esquissée flotte au-dessus de sa tête et les Aurésiens gardent au cœur son souvenir parce qu’elle est leur passé, parce qu’elle est et demeurera pour des siècles encore leur kahéna et qu’elle cesserait d’exister s’ils cessaient d’y penser et de l’aimer.

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19€, franco de port.

Règlement à la commande.

 


 

 "TERREUR ISLAMISTE"

Terreur islamique -José Castano

Table des matières TERREUR ISLAMIQUE

            De nos jours, le monde arabe sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par le souvenir des grandeurs, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus…

           À leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les fourmilières humaines d’Arabie, du Maghreb, d’Afrique et d’Asie. Ils expliquent que rien ne pourra plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’histoire est en marche, que nul ne saura plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toutes parts les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

            Et voilà les « fous de Dieu » qui partent à l’assaut du monde libre avec au bout du voyage, la mort qu’ils recherchent, car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles ».

            Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre, enfin, la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khyber »… Et c’est ainsi que le djihad s’impose naturellement à ces hommes comme une religion furieuse et dogmatique avec son appel aux sacrifices monstrueux, ses flots de sang, ses haines ininterrompues, avec aussi ses résignations, ses rêves et ses aspirations qui soulèvent les âmes.

PREFACE

«Terreur Islamiste » (214 pages)

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19€, franco de port.

Règlement à la commande.


« ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

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(De l’expédition punitive de 1830 à l’avènement de l’Algérie française)

          Souvenez-vous de cette image qui illustrait nos livres d’histoire : Ventripotent, barbu, enturbanné et en colère ; le poignard au côté, l’éventail haut levé ; entouré de janissaires ; dans un décor oriental, un potentat courroucé invite à quitter ses salons un diplomate occidental inquiet, abasourdi, portant bicorne et grand uniforme…

Cette scène a longtemps résumé un grand chapitre d’histoire. Pour plusieurs générations de Français, le coup d’éventail du dey Hussein au consul général de France, Pierre Deval, a symbolisé la conquête de l’Algérie, .

Si l’on s’en tient aux souvenirs illustrés par cette image d’Epinal, on a tendance à simplifier le problème comme s’il ne s’était agi que d’aller venger, là-bas, un geste de mauvaise humeur. La vérité n’est pas si simple.

Ce n’est certes pas pour un coup d’éventail que la France va engager tant d’hommes et d’argent dans une expédition hasardeuse. Mais alors, pourquoi donc ?

Dans un premier temps, cette expédition décidée par Charles X, avait un but essentiel : mettre fin à la terreur barbaresque en Méditerranée : arraisonnement des navires de commerce, pillage de leur cargaison, mise aux fers et esclavage de leurs personnels… la plupart chrétiens.

La mission remplie, qu’allait on désormais bien pouvoir faire de ce pays libéré de la tutelle turque ?

Si la France abandonnait le terrain, tout donnait à penser que d’autres pays lui succéderaient pour des motifs plus ou moins avoués, politiques ou stratégiques… particulièrement l’Espagne et l’Angleterre. A quoi auraient donc servi tant d’efforts ? De sacrifices humains ? D’argent dépensé ?

Alors, la conquête du pays fut décidée et avec elle, l’envoi des premiers colons. Tous, ils étaient des déportés de la misère et de la politique, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées. Puis ce fut la création de l’Armée d’Afrique et celle de la Légion étrangère qui, des terres inhospitalières de Kabylie aux confins sahariens, de l’expédition du Mexique à celle du Tonkin, verront ces hommes, Français par le sang versé, faire le don de leur vie parce que, tout simplement, la France le leur avait demandé.

Cet ouvrage, destiné aux générations nouvelles, nous fait revivre, au rythme haletant et effréné des sacrifices, des actes de bravoure et des batailles héroïques, les plus belles aventures humaines de la conquête. A faire lire absolument à tous les partisans de la repentance

 

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« QUAND  L’AMOUR  RENAÎTRA »

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Deux destins parallèles constituent la trame de ce roman, véritable message d’espoir envers ceux qui ont connu le malheur et ne croient plus en l’avenir.

Elle, jeune, jolie, cultivée, douce, romantique, passionnée…

Lui, beau, intelligent, fourbe, calculateur, opportuniste, aventurier…

Rien ne dispose ces deux êtres aussi différents à s’aimer. Pourtant, au fil des jours, ils vont, secrètement, développer un amour que les liens familiaux et la morale réprouvent. Ils vont s’aimer sans pouvoir se l’avouer jusqu’au jour ou le drame éclate.

De cette tragédie naîtront de cruels souvenirs propres à mener vers le naufrage… Seule la force de la vie permettra un retour vers le rivage car l’espoir est toujours vainqueur. Ce sera le miracle de l’amour.

C’est –comme il en a coutume- dans un décor féerique agrémenté de descriptions somptueuses servant d’écrin à cette belle et tragique histoire d’amour, que l’auteur, avec la passion qu’on lui connaît, exprime cet hymne à la vie comme un défi perpétuel aux souffrances du monde..

 

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22 septembre 2009

RETOUR SUR UN TRISTE ANNIVERSAIRE

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CELUI DU 13 MAI 2009

Il y a 51 ans, que chaque 13 Mai nous évoquons ce putain de 13 MAI 1958, qui fut le jour prévu pour l'investiture de Président du conseil Pierre Pflimlin

. Déjà, nous aurions du nous méfier du nom de ce premier ministre, dont certains humoristes de l’époque s’étaient emparés pour dire qu’il était imprononçable. Ils estimaient non sans bon sens qu’il pouvait tout juste…se pêter.

À Alger eut lieu une manifestation d'anciens combattants à la mémoire de trois militaires du contingent faits prisonniers par les fellaghas et fusillés en Tunisie.

Profitant de cette manifestation, les partisans de l'Algérie française donnèrent l'assaut au bâtiment du gouvernement général sous la conduite de Pierre Lagaillarde, un leader étudiant, (descendant du député Jean-Baptiste- Victor Baudin mort à Paris sur les barricades, le 3 décembre 1851).

Après la mise à sac du gouvernement général, les émeutiers nommèrent un Comité de salut public.   

les manifestations  pour s’opposer à la formation à Paris d’un gouvernement présidé par Pierre Pflimlin tournèrent à l’émeute.

Les Pieds-noirs en appelèrent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. L'insurrection eut raison de la IVe République et sa mise à bas.

L’armée fraternisa avec les manifestants.


Un Comité fut constitué sous la direction du général Massu qui adressa au président de la République, René Coty, un télégramme exigeant la création à Paris d’un gouvernement de salut public.

Investi des pleins pouvoirs civils et militaires par Félix Gaillard, leader du parti radical et président sortant, Massu en accepta la présidence. Il envoya à Paris un télégramme :

«... exigeons création à Paris d'un gouvernement de salut public, seul capable de conserver l'Algérie partie intégrante de la métropole». Les députés, qui n'apprécièrent pas cette intrusion, investirent comme prévu Pierre Pflimlin.

Ce fut la rupture avec Alger.

Le 14 mai, à 5 heures du matin, Massu lança un nouvel appel : «Le comité de salut public supplie le général de Gaulle de bien vouloir rompre le silence en vue de la constitution d'un gouvernement de salut public qui seul peut sauver l'Algérie de l'abandon».

Le lendemain, 15 mai 1958, le général Raoul Salan, qui commandait l'armée en Algérie, prononça une allocution devant le comité de salut public, à l'intérieur du Gouvernement général d'Alger : «Vive la France, vive l'Algérie française, vive le général de Gaulle !»

Puis il se rendit sur le balcon et s'adressa à la foule présente sur le Forum : «Nous gagnerons parce que nous l'avons mérité et que là est la voie sacrée pour la grandeur de la France. Mes amis, je crie : "Vive la France ! Vive l'Algérie française ! Vive de Gaulle !

La foule exulta. Elle  choisit son camp. Le même jour, de Gaulle se déclara prêt à « assumer les pouvoirs de la République ».

Le 29 mai, le président Coty le chargea de constituer un nouveau gouvernement. La IVe n’exista plus.

Les dés furent jetés avec cet appel public au Général, éjecté de l'activité politique en 1947 mais toujours à l’affût de donner à la France des institutions plus stables que la IVe République.

Nous fîmes la connerie du siècle, en introduisant le loup dans notre bergerie.

. Voici la suite :

-Aujourd’hui 13 MAI 2006, nous avons le triste privilège de nous dire que c’est le 48° anniversaire d’une débâcle annoncée par l’arrivée au pouvoir de l’homme du 18 Juin 1940 qui n’avait jamais cessé, dans ses appels au pays, d’affirmer qu’il n’y avait en Algérie que des Français à part entière et que la France était là pour toujours.

Il avait osé même dire que le FLN qui voulait l’Indépendance, allait mourir et que l’Algérie serait définitivement française.

Que de son vivant, jamais le drapeau vert et blanc ne flotterait sur Alger, car l’Algérie avait besoin de la France.

Comment aurions nous pu ne pas croire à ces serments ?

Le 19 mars 1962, ces promesses fallacieuses furent oubliées et ce furent les  représentants du FLN qui devinrent ses principaux interlocuteurs et signèrent les accords d’Evian, qui nous livraient nous Pieds-noirs et Harkis au couteau des bouchers ou nous jetaient à la mer avec nos mauvaises valises en carton ou en bois.

En plus et pour retourner le couteau dans la plaie, le 23 mars 1962, le président de la République, Charles de Gaulle, donnait l’ordre à son premier ministre, Michel Debré, d’écraser par tous les moyens les Européens d’Oran et d’Alger qui se battaient encore pour une Algérie Française.

Autrement dit, l’ennemi de l’armée française, n’était plus le FLN mais l’OAS et leurs partisans naturels, les Pieds noirs « terroristes à châtier d’une manière exemplaire» car cette politique faisait basculer l’ensemble des Européens dans le camp de l’OAS.

A partir de là, l’agonie de l’Algérie Française va commencer avec le siège de Bab-El-Oued et la fusillade de la rue d’Isly à ’Alger.

Il en sera de même à Oran, ou l’OAS contrôlait la majorité des 220.000 Européens. Cette ville ne possédait plus ni préfet ni Maire. Les pouvoirs civils étaient concentrés entre les mains du préfet de police Denizot, lequel par mesure de sécurité s’était réfugié dans la base de Mers-El-Kébir.

Les CRS, gendarmes mobiles et les «  barbouzes » une armée parallèle mixte, civile et militaire, sans existence officielle, recrutée parmi des détenus du petit et grand banditisme et mis en place (avec promesse de blanchiment de casier judiciaire et remise de peine) pour combattre les partisans de l'Algérie Française par De Gaulle et dirigée par Debré.

Bab-El-Oued et la fusillade de la rue d’Isly, annonça la triste fin de notre Algérie Française.

Notre ennemi juré fut le général KATZ qui s’était fixé d’avoir la peau des Pieds-noirs par tous les moyens. Il donna l’ordre de tirer à vue sur tout européen qui aurait l’audace de se montrer à une fenêtre ou sur son balcon, lors d’un bouclage.

Une des premières victimes de ces représailles, une fillette de 10 ans, dont le père était tombé sous les balles d’un terroriste FLN, aura les deux jambes coupées par une rafale de mitrailleuse française, la veille de sa première communion.

Là, chacun comprit que c’était le commencement de la fin de l’Algérie Française.

Les quais au port et l’aéroport de la Sénia furent envahis par une foule hétéroclite  apeurée et désespérée,chargée de ballots, de valises, de caisses ,tentant de gagner la France par n’importe quel moyen.

Ce fut alors le grand départ et le début de l’exode qui allait envoyer aux quatre coins du monde, 1.500.000 de Français d’Algérie et musulmans fidèles à la France, ventilés comme suit :

1.360.000 en France

     20.000 en Corse

     50.000 en Espagne

     12.000 au Canada

     10.000 en Israël

       1.550 en Argentine

Notre choix était simple, c’était la valise ou le cercueil.

30.000 Européens refusèrent de partir et de quitter cette terre qui était la leur et choisirent le cercueil.

6.000 d’entre eux tombèrent sous les balles et les couteaux de ces immondes assassins, le 5 Juillet 1962 à Oran. Leurs corps furent entassés les uns sur les autres au petit lac  à l’entrée de la ville.( sans même les cercueils que par respect de morts quels qu’il soient, nous leur devons)

Les survivants rentrèrent eux aussi par petits groupes. Seuls quelques irréductibles  restèrent sur place où ils sont acceptés maintenant en souvenir de ce que furent les années heureuses pour ces Algériens qui dans leur majorité nous regrettent beaucoup.

Lorsqu’en 1962 eut lieu l’indépendance Algérienne, les pieds-noirs restèrent dans l’esprit de quelques connards ignorants et même soi-disant…érudits, des fascistes, des OAS ou de riches colons que leur situation financière mettait à l’abri du besoin.

Chacun en France, avait oublié que l’Algérie avait envoyé des volontaires en nombre aux brigades internationales luttant contre Franco, en Espagne, et que nos journaux dont l’Echo d’Alger et Oran Républicain appuyaient la politique du Front Populaire.

Enfin depuis la fin de la dernière guerre de 1945, de grandes villes d’Algérie, avaient élu des municipalités de gauche contrôlées par des communistes, les nôtres (aucun lien de parenté idéologique avec ceux de métropole stanilisés jusqu’au bout de leurs testicules pour ceux qui en ont encore.

Nos députés socialistes et communistes furent nombreux à nous représenter à l’Assemblée Nationale.

Il est bon de rappeler à nos historiens modernes, révisionnistes et refaiseurs d’histoire, que nos ancêtres étaient des opposants au second empire, des déportés de la commune, des exilés d’Alsace et de Lorraine annexées en 1871.

Napoléon III en voulut beaucoup à la « colonie d’Algérie » de ses sentiments républicano- socialistes qui ne votèrent pas nombreux pour son plébiscite de 1851

Devenu empereur, il fit de l’Algérie une sorte de terre d’exil en y envoyant ses opposants.

C’étaient essentiellement des Alsaciens et des Lorrains voulant rester français malgré tout, qui, les premiers créèrent des centres de colonisation en Kabylie et en Oranie.

Arrivèrent ensuite les Espagnols chassés par la misère de leurs provinces andalouses et levantines qui s’établirent en Oranie Ils s’implantèrent dans la région de l’oued Mellah où ils créèrent la ville viticole de Rio- Salado, ainsi qu’à Saint Denis du Sig et à Perrégaux où ils développèrent la culture des orangers et des oliviers. Ils contribuèrent eux aussi au succès de cette première colonisation.

Dans les autres sites du pays, arrivèrent les Mahonnais, les Majorquins (la Mitidja) où leur expérience de l’irrigation intensifia la culture maraîchère (tomates, aubergines, piments …etc.)

Les Maltais et les Siciliens furent attirés par la contrée de Constantine où ils se consacrèrent au bétail.

A tous ces méditerranéens, dont les migrations furent commandées par la faim, vinrent se mêler des anciens légionnaires des anciens de l’Armée d’Afrique et des réfugiés de la guerre civile espagnole.

De ce creuset de nationalités naquit une race solide, courageuse impulsive et fière qui a quand même donné à la France quelques célébrités et non des moindres :

René Viviani qui devint Président du Conseil en 1913

Maréchal Franchet d’Esperey

Maréchal Alphonse JUIN

Charles de Foucauld

Gaston Julia, maître de conférences à la Sorbonne

Paul BELMONDO

Roger Frison-Roche

Pierre Blanchard

Colette Mars

Dominique Galouzeau de Villepin (ex 1° ministre en réserve de la République) né à Rabat le 14.11.53

Bertrand De Lanoë né en Tunisie le 30.05.1950

Bernard Henri Levy né à Béni-Saf Algérie) le 05.11.1948

Marcel Cerdan………et tant d’autres, aussi illustres

Ce court rappel historique est  destiné à nos enfants, et n’a pour seul but que de dénoncer la plus grosse escroquerie et le plus grand abus de confiance de notre belle Histoire de France, dont furent victimes des Français leurs parents, grand parents et eux-mêmes auxquels on apprend maintenant sur les bancs des lycées une histoire modifiée  et arrangée par des historiens ennemis de la vérité, peu ou pas du tout objectifs et sans la moindre parcelle d’ honneur puisqu’ils obéissent servilement à ceux qui dénient la vraie histoire de notre beau pays ( ne vous en déplaise) la France.

"LE HERISSON AMANT DE LA VERITE"

RETOUR COUPS DE COEUR

21 septembre 2009

"LIVRES EN HERBES" DE PRADES (66)

Document transmis par Pierre Salas 

                   J'ai l'honneur d'être invité le dimanche 18 octobre de 10h à 18h à l'hôtel de ville de PRADES (66) par Madame Anne-Marie BRUN au festival" livres en herbes". Je suis très heureux et flatté d'y être présent. J'y suis d'autant plus sensible qu'après avoir participé aux salons des auteurs pieds-noirs d'Antibes du mois de juin dernier, et au salon du savoir faire PN de Port Barcarès, mon modeste ouvrage a bénéficié d'un succès d'estime inespéré.

         Connaissant parfaitement notre pays Catalan et Languedoc-Roussillon, je suis persuadé que de nombreux gens de notre communauté et d'ailleurs seront présents. J’y présenterai mon livre "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS ou LE BEAU CIEL PERDU A JAMAIS", ci-dessus représenté.

003

         Pour ceux qui se sentent concernés par notre vraie histoire d'ALGÉRIE FRANCAISE, il deviendra vite votre livre de chevet.

Pierre Salas  www.aluform.skyrock.com

RETOUR RENDEZ VOUS 

18 septembre 2009

LES NEIGES ETERNELLES DU DJURDJURA

         Il y a une poignée de jours, je vivais un moment extraordinaire à la neige sur la station du Sauze-Super Sauze près de Barcelonnette dans les Alpes de Haute Provence. La matinée inondée de soleil s'annonçait magnifique. Le téléski du col de Fours me transportait de bonheur vers le sommet dans un silence de cathédrale ; seul le bruit feutré de mes skis glissant sur la poudreuse me ramenait à la réalité. Mon regard se remplissait d'émerveillement à la vue du col tout de blanc vêtu qui ciselait le bleu azur du ciel tandis qu'au même moment le soleil dans sa flemme matinale s'apprêtait à franchir la crête dans un halo aveuglant. La carte postale qui s'affichait à l'instant sur le présentoir de la beauté m'emportait dans des rêves vagabonds comme seule la montagne peut nous en donner. Est-ce le choc subit par cette vue éblouissante de lumière qui me bouleversa au point de supplanter le présent pour instantanément me retrouver un demi-siècle en arrière dans une mémoire intacte ? Comment arrivais-je à substituer à ce décor grandiose une image du passé qui venait de frapper comme un jaloux à la porte des souvenirs et me rappeler une émotion qui était enfouie depuis le 1° octobre 1961. C'était définitif, mon esprit était dominé par ce que j'avais enregistré dans le disque dur de ma mémoire et qui me revenait plus vrai que nature :
         Le 1° octobre 1961 à 8 h 30 précises, je venais de prendre en charge la classe du CM1 de l'école communale de Dra el Mizan, dans l'académie de Tizi Ouzou.La veille j'avais vécu une journée peu ordinaire pour rejoindre ce village de Kabylie perché tel un rapace sur un piton montagneux. Levé à cinq heures, j'avais quitté Bab el Oued et ma famille le coeur gros avec une valise en carton pour rejoindre la gare d'Alger. Le guichetier des C.F.R.A. m'avait délivré le billet pour Dra el Mizan en me précisant que la gare d'arrivée s'appelait "Aomar"; et pour moi qui venait d'avoir vingt ans, Aomar devait se situer au sein de Dra el Mizan, comme la gare de Lyon se trouve au coeur de Paris. Le train à banquettes s'ébranla lentement par les ports dans un vacarme de castagnettes que les roues martelaient en franchissant l'entrecroisement des rails. Curieusement, j'étais secoué en saccade avec mes voisins de compartiment par un mouvement latéral qui nous faisait dandiner de telle manière qu'on avait l'impression dans notre face à face obligé, de se dire "non" en permanence.

         La ville d'Alger disparue, c'est l'arrière pays qui se mit à serpenter au grès des champs cultivés, des vignes qui s'alignaient à l'infini, des collines arides et des oueds asséchés fidèles à leur réputation; seule la machine qui signalait son passage à grands coups d'avertisseur sonore perturbait la quiétude de la campagne encore assoupie. Quelques minutes d'arrêt à Ménerville entourée de verdure, puis la traversée des gorges de Palestro au relief agressif, et quelques éclipses assourdissantes dans des tunnels interminables, le contrôleur annonça au son d'une clochette d'église, l'arrivée imminente à destination. Aucune agitation particulière s'en suivie, sauf l'arrêt brusque qui occasionna une dernière bousculade avant de me retrouver seul avec mes bagages sur un quai désert entouré d'une végétation luxuriante où je crus un instant revivre le film qui avait ému tout le Plaza:" Le pont de la rivière Kwaï". J'entendis pendant quelques instants l'écho du tintamarre de castagnettes qui s'évaporait dans le lointain. J'étais sans réaction baigné d'inquiétude sur ce ciment zébré d'ornières, face à une bâtisse en ruine qui indiquait sous la forme d'un jeu de mots à compléter " G re d'A mar ".J'étais bien arrivé dans la bonne gare et le sentiment qui m'envahissait me rappelait que j'étais planté au milieu de nulle part.

         Un évènement soudain me fit penser que les miracles ne se font pas qu'à Lourdes: un enfant d'une douzaine d'années longeait le ballast les pieds nus en compagnie de trois moutons plutôt malingres; il vint à ma rencontre le regard espiègle vêtu d'un sarouel pas très propre qui couvrait ses jambes jusqu'aux chevilles. Il me questionna:" Msieur, t'y es le nouveau chir ?" J'acquiesçais avec soulagement car enfin je retrouvais une identité:" Oui petit, ana chir fil Dra el Mizan". Il me répondit:" Je suis Ali. Le taxi il n'est pas encore là, mais il va pas tarder". J'étais heureux d'avoir des informations mais surpris d'avoir un taxi à prendre. Devant mon étonnement, il compris la situation et rajouta:" Tu peux pas aller à pieds,Dra el Mizan c'est à quinze kilomètres dans la montagne". Enfin je venais de comprendre que la gare d'Aomar n'était pas ma destination finale. Après une heure d'attente, je pu m'introduire en force dans un taxi Panhard dont le pot d'échappement pétaradant indiquait bien à l'avance sa venue. J'étais comprimé en surplus sur le siège arrière avec d'autres passagers, des paysans qui rentraient après avoir vendu leur petit bétail et acheté des victuailles au marché d'Aomar. La galerie était à l'image du véhicule: pleine à craquer de couffins et de paquets ficelés d'où des caquètements de poules en souffrance me parvenaient comme des appels à l'aide. Ce n'était pas un voyage de plaisir dans ces lacets tortueux qui devaient nous mener tous à bon port; j'avais l'impression de revivre l'aventure de Charles Vanel dans "Le salaire de la peur"? Toute proportion gardée. Pour l'enfant de la ville que j'étais, la vie rurale me=2 0donnait ses premières leçons et en définitive ce qui dominaient principalement c'étaient le sourire et la fatalité de ces montagnards de kabylie qui préservaient une certaine sagesse de la vie:" Ne fabriques pas le mauvais sang, il se fabriquera tout seul". Mon arrivée à l'hôtel fut une grande joie et l'accueil digne d'un notable; une odeur de "cheurba" remplissait mes narines et je me délectais à l'avance du thé à la menthe que je n'allais pas tarder à savourer.
         Le 1° octobre 1961 donc, à 8h30, je venais de faire l'appel de la classe et j'eu la bonne idée d'aller ouvrir la fenêtre. Ce fut un éblouissement incomparable, un moment magique que la mémoire enregistre pour toujours, j'étais au balcon d'un spectacle de montagne que j'observais pour la première fois de ma vie. Face à moi, les neiges éternelles du Djurdjura scintillaient comme des diamants dans un écrin, le soleil s'apprêtait à franchir les crêtes dans un halo aveuglant, c'était ahurissant de beauté; comme j'aurais voulu partager cet instant avec ma famille et les amis de Bab el Oued. Le tableau mêlait toutes les couleurs de l'arc en ciel, et le Djurdjura dans sa majestueuse hauteur me donnait l'impression de trempait son pinceau dans le bleu azur du ciel comme un artiste peintre. Je me sentais attirer par cette féerie éternelle, et chaque matin désormais, j'ouvrais la fenêtre de ma classe à Dra el Mizan pour entrevoir le vrai bonheur.
        C'était il y a bien longtemps et le Sauze a contribué bien courtoisement à faire revivre pour un instant le Djurdjura. Entre montagnes c'était la moindre des choses.


André Trives de BEO 

RETOUR ANDRE TRIVES

15 septembre 2009

RENDEZ-VOUS

12 septembre 2009

ANDRE TRIVES

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