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15 août 2009

USINE DE CIGARETTES "BASTOS" D'ORAN

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CARTONS PUBLICITAIRES

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RETOUR PHOTOS A.F.N.

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14 août 2009

PRESENT AU SALON DU SAVOIR FAIRE PN

PIERRE SALAS

En plus de mon livre: IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS, Je vous présenterai mon coffrage aluminium, médaille d'or des techniques nouvelles à GENEVE.

PIERRE SALAS
18 Rue Edouard Bourdet
66100 .PERPIGNAN
TEL : 06 63 53 98 55
MAIL : salas-pierre@bbox.fr

Nouveau brevet          http://www.aluformwork.com


Ancien brevet             http://aluformwork.chez.com




                Ancien ingénieur et directeur de travaux et expert international (ORDINEX), habitant PERPIGNAN, je suis auteur et concepteur de deux brevets relatifs à un coffrage en aluminium polyvalent et destiné aux entreprises du BTP et du Génie civil.Son poids (20 kg/m2) le rend manu portable. De par sa conception et son orthogonalité, il se met automatiquement en place de niveau, d’équerre et d’aplomb et évite ou économise les engins de levage et de manutention. Argument essentiel en pays sinistrés par séismes ou cyclones. Il ne nécessite nullement de main d’œuvre spécialisée et son aspect, après décoffrage, élimine tous les ragréages ainsi que l’emploi d’enduits de rattrapage.
Il résiste à une pression en pied de plus de 7.00 T/m2.
        A la sortie du premier brevet, je l’avais protégé par un brevet Français et Européen PCT, en Espagne, aux USA et au Japon.

Ce brevet a obtenu la médaille de bronze de l’Innovation à BATIMAT PARIS et la médaille d’or des techniques nouvelles au salon des techniques nouvelles à GENEVE.

                L’ayant tout récemment amélioré et modifié, j’ai été contraint de déposer un nouveau brevet en 2002.
Je peux construire n'importe quels éléments en béton, tels que murs, refends, poteaux, poutraison, cloisons de 10 cm, planchers, toitures, mais surtout des moules pour maisons individuelles répétitives ou étages complets d’ appartements en élévation ( immeubles de toute hauteur), par bétonnage en continu en une journée et décoffrage le lendemain ( temps exécution par maison en RDC, après réalisation de l'infrastructure = 2 à 3 jours avec réservations d’ouvertures par mannequins et tuyauteries électrique ou plomberie en attente et noyées dans le béton).
Je peux aussi pour certains pays couler avec ces coffrages des murs en pisé ou en torchis.
                Je recherche des licenciés exclusifs pour tous pays avec de sérieuses références professionnelles ou un ou des partenaires actifs pour son exploitation, en tous pays et surtout là ou la main d’oeuvre n'est pas aguerrie ou inexpérimentée aux techniques du BTP et là où les engins de levage sont dans l'impossibilité de circuler après séismes ou calamités climatiques.

Mon adresse email est : salas-pierre@bbox.fr


Courtoise considération.
Je vous réserverai le chaleureux et amical accueil dont nous avons le secret chez nous.


RETOUR PIERRE SALAS.

8 août 2009

3e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

3ème SALON DU SAVOIR FAIRE PIED-NOIR

21, 22 et 23 Août 2009

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide)

66420 - PORT BARCARES

Organisé par l’USDIFRA – Tel. 06.82.22.75.65 – 06.09.78.58.92 –

04.94.33.68.38 – 04.68.86.13.62

e-mail : contact@pied-noir.eu  ou   gabriel.mene@wanadoo.fr

Programme complet en cliquant sur le lien : http://www.pied-noir.eu/

        Entrée gratuite.

CREATION « CELLULE DE VEILLE »

            Que tous ceux qui nous honoreront de leur présence au salon du savoir-faire, viennent en masse s'inscrire au stand de la coalition des rapatriés de toutes tendances ou organisations. Les harkis ou leurs descendants seront les bienvenus.

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dans le cadre du Salon 

Conférence sur la Légion étrangère :

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

qui sera donnée par José CASTANO, le Samedi 22 Août, 16h, Mas de l’îlle –

Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) - 66420 - PORT BARCARES –

http://www.nationspresse.info/?p=47070

RETOUR RENDEZ-VOUS.

8 août 2009

IL Y A 47 ANS L'EXIL

Document transmis par José Castano.

*

Une page d’histoire…

IL Y A 47 ANS… L’EXIL

         Il y a 47 ans, nous en étions à verser des larmes de sang… Le cessez-le-feu avait été proclamé le 19 mars, l’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’Etat français et ce fut la fin… une fin que nous ne pouvions imaginer ainsi… La fin d’une épopée, la fin d’une civilisation, la fin d’un mythe. C’était pour nous la fin du monde, mais c’était surtout la fin d’un monde… né dans la peine et la souffrance, qui avait vécu dans le bonheur et dans la joie et qui mourrait dans le désordre, la corruption et la haine.

         L’Algérie était devenue un pays sans foi ni loi, où la pitié n’existait plus. Elle était perdue, saccagée, agonisante. Son cœur avait beaucoup trop battu, souffert, espéré, désespéré, à travers des foules dont on réglait les houles, commandait les tempêtes pour des vertiges tricolores. Trop de larmes et trop de sang. Les jardins se taisaient, les rues se vidaient, des bateaux s’en allaient… L’heure de l’arrachement et de la greffe venait de sonner pour tous.

         Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené ; une nouvelle fois, l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

         Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont là des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de si tôt oublier…

         Ainsi, 132 ans après son épopée, l’Armée d’Afrique disparaissait avec l’Empire qui était sa raison d’être… L’Armée d’Afrique !… Le terme sonnait aujourd’hui comme une outre vide. Il était difficile de le prononcer sans rire… et sans pleurer. Tout s’était passé comme si son destin eût été accompli le jour où la métropole fut libéré par elle et q’elle n’eût plus qu’à disparaître.

         Que ce fut aux aérodromes ou aux ports, le spectacle était le même. Nous attendions des jours et des nuits dont nous ne savions plus le nombre, sous le soleil des midis et les silences de la nuit, parquées comme du bétail, sans ravitaillement, conscients de ce qu’il y avait d’intention de nous punir encore dans ces avions mesurés et ces bateaux refusés.

La Croix Rouge ? Aucune trace… En revanche, les transistors annonçaient qu’à la frontière Algéro Marocaine, près d’Oujda, des camions de la Croix-Rouge internationale avaient été pris en charge par le Croissant Rouge pour venir en aide aux « pauvres réfugiés algériens » qui s’apprêtaient à rentrer chez eux…

         Quand enfin un bateau accostait sur les quais, c’était aussitôt la panique… cependant, qu’à bord, nous ne demandions plus rien. Nous nous affalions, prostrés, et contemplions, silencieux et amers, une dernière fois les contours de notre terre. Nous pensions que nous avions regardé ce paysage maintes et maintes fois, animés d’une confuse espérance d’événements nouveaux, émouvants, romanesques dans notre vie… que nous allions nous en éloigner pour ne plus jamais revenir… qu’il ne s’était rien accompli de miraculeux et que, de cette indifférence de la destinée, notre cœur restait endolori.

         Nous voulions nous imprégner une dernière fois de cette vision qui avait été le cadre de notre enfance, nous souvenir de chaque mot, de chaque geste, pour être enfin dignes de nous envelopper du linceul immuable des choses définitives. Nous entrions en exil par de honteuses poternes, traînant derrière nous, comme un fardeau et un tourment, le manteau d’apparat de nos souvenirs rebrodés de mirages.

         L’Algérie, tant servie, tant chantée, tant aimée ; c’était le passé de bonheur, d’héroïsme et d’espérance, et ce n’était plus, en cet instant tragique, que le désespoir de milliers de cœurs calcinés au fond de milliers de poitrines humaines. Et nous étions seuls, face à l’échec, face au passé et à l’avenir, submergés par la peine et l’amertume, seuls au bord d’un gouffre, au bord du néant où finissent en fin de compte toutes les colères, les rêves et les révoltes des hommes… où se consument les noces stériles de l’amour et de la haine.

Nous attendions l’instant où serait levée l’ancre, celui où l’on sortirait du port, l’instant où, dans la brume et les larmes, s’évanouirait enfin la lumineuse vision de la terre d’Algérie.

         Un barrissement lugubre, le grincement d’une chaîne que l’on remonte et déjà le navire qui déhale lentement. Des femmes pleuraient en silence ; des hommes serraient les poings et les mâchoires… La déchirure de leur âme était profonde ; se cicatrisera-t-elle jamais ?

         Accoudés à la rambarde du navire qui s’éloignait, impassible, sous l’épreuve de la torture, nous dardions nos regards voilés de pleurs vers cette vision magique de l’Algérie, vers les cimes violettes des montagnes. L’horizon de notre beau pays reculait sans cesse au fond de l’espace et du temps et nous sentions approcher le chagrin qui déborde, éclate et se répand comme un fleuve qui a crevé ses digues.

C’était une sourde rumeur grossissante qui semblait nous monter de la poitrine à la gorge, et qui se portait aussi sur la vue qu’elle brouillait un peu plus. Car le fait lui-même n’est presque rien en comparaison de son retentissement : l’arrachement dans la douleur, l’adieu, et la côte qui disparaît… disparaît ; c’est à présent que cela pénètre et opère son ravage !

A la proue du navire, le nez dans la brise, un homme chantait. On entendait faiblement les paroles ; c’était un air lent, nostalgique, déchirant, qui se répétait toujours et qui se prolongeait en mourant, avec des ondulations traînantes : « Hay péna, pénita péna, péna… »    

         Cela s’en allait doux et triste sur la mer, comme dans une âme un souvenir confus qui passe… et les bateaux s’éloignèrent ainsi, accompagnés de sanglots qui leur faisaient la conduite et qu’on eût pris pour la cantilène des chameliers poussant leurs bêtes.

Que de larmes grossirent la Méditerranée ! Que de chagrin emportèrent ces navires !…

         Nous partîmes ainsi, chassés de notre terre, de nos maisons, le cœur broyé par le chagrin, retournant une dernière fois la tête, sur la route de l’exil et, regardant, les larmes aux yeux, pour un dernier adieu, ce qu’avait été notre bonheur, cet adieu qui allumait aux paupières des larmes de sang, cet adieu définitif qu’il nous fallait goûter amèrement et dont le souvenir nous poursuivrait toujours.

         Là-bas, déjà, le jour mourait en flammes au-dessus du cher pays de notre enfance. Un silence profond s’élevait emportant là-haut, tout là-haut, les souvenirs à jamais enfouis, dans la tranquillité des milliers de crépuscule d’été.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO.

31 juillet 2009

SOUTENONS L'ADJUDANT FONTAINE (SUITE)

Lire la lettre du commandant Constantin LIANOS de l’Amicale des Anciens de la Légion étrangère de Marseille à Monsieur Jean-Claude GAUDIN Maire de Marseille 

Une autre lettre au maire de Marseille

Monsieur le Maire,

        Vous avez publiquement, et sur toutes les chaînes des médias, accusé l’Armée qui a déclenché un feu de broussailles après avoir tiré, à balles traçantes, lors des exercices d’entraînement au camp de Carpiagne.

        Connaissant votre affection pour Marseille, vous avez dû avoir très peur en voyant le feu arriver aux portes de la Cité. Très en colère, vous avez demandé lors de ces interviews, une punition exemplaire pour le « contrevenant » qui avait commis « une stupide erreur » en entraînant ses hommes dans cette région à risques en cette période.

        Mais pourquoi crier si fort aujourd'hui contre notre Armée , alors que votre silence complaisant nous a atterrés lorsque, quelques jours plus tôt, le 14 juillet exactement, ce sont des bandes de vos cités dites défavorisées qui ont mis Marseille en feu créant des incendies - quatorze selon La Provence – tout près des habitations et simultanément aux quatre coins de la ville.

        Ces bandes de jeunes ou moins jeunes avaient volontairement mis en péril la vie de vos administrés puisqu’ils avaient jugé important d’allumer leurs incendies près des habitations et leur dessein, à n’en pas douter, était de tuer sans distinction d’âge ou de sexe.

Nous savons tous et vous aussi certainement, que, ce faisant, ils répondaient à un appel, sur Internet, de ces immigrés qui peuplent la France mais la haïssent autant qu’ils haïssent les français.

        Comment se fait-il, qu’après ces violences, autrement plus graves, le premier magistrat que vous êtes, ne se soit pas révolté contre ces hordes de dangereux pyromanes ? Vous aviez pourtant matière à demander aux Chef de l’Etat de sévir avec la plus grande fermeté et à l’Armée, Gardes mobiles et autre CRS, de les déloger manu-militari afin de les traduire devant la justice française.

Vous avez préféré passer sous silence les débordements qui s’étaient déroulés dans votre ville, et « vos médias » se sont contentés d’annoncer le nombre de voitures incendiées dans tout l’hexagone, précisant, comme s’il s’agissait d’une banalité, que le bilan avait été bien supérieur à l’année précédente pour la même occasion. Par contre, ayant trouvé un coupable tout désigné pour "noyer le poisson de la veille", en la personne d’un honnête soldat qui entraînait ses hommes, vous êtes apparu comme par enchantement, drapé dans votre indignation, réclamant réparation à la stupide Armée qui avait osé menacer Marseille. 

        A vous regarder piquer vos colères devant toutes ces caméras qui passaient près de vous, nous en avons eu le sang tout retourné comme on dit chez nous en Provence. Car nous, aussi, nous sommes très en colère ….. Contre vous Monsieur Gaudin. Car nous sommes marseillais et nous aimons Marseille autant, sinon plus, que vous. Et Marseille n'est pas seulement qu'un ramassis de voyous qui sèment la terreur dans Notre ville, Monsieur, elle nous appartient également. Mais il nous semble que vous êtes bien plus zélé à protéger vos délinquants, même s’ils sont des assassins en herbe, qu’à protéger et défendre tous vos administrés. Ne verriez-vous en eux que des voix électorales potentielles qui vous aideraient à préserver votre siège lors des futures consultations qui auront lieu dès les premiers mois de 2010 ?

        Nous vous rappelons que, nous aussi, nous votons. Et nous sommes nombreux à être fatigués de lutter contre cette délinquance qui a envahi notre ville. Nous vivons dans l’insécurité la plus totale à Marseille pendant que vous faites des effets de manches et poussez des coups de gueule pour attirer l’attention des marseillais et des pouvoirs publics contre un homme, un soldat de France, dont le courage et l’honneur ne sont plus à prouver.

        Votre théâtralisme, votre partialité, votre irresponsable attitude, nous font honte. Ces deux affaires ayant eu le même résultat : des incendies, l’un causé volontairement, l’autre accidentellement dans l’exercice d’une profession, il est encore temps que vous en appeliez à l’Etat, aux ministres et à tous les médias pour revenir sur vos déclarations tonitruantes et rétablir la vérité.

        L’adjudant Fontaine, de la Légion étrangère, en entraînant ses hommes aux futurs combats qu’ils livreront contre les ennemis de la France d’abord et de la paix dans le Monde en général n’est pas responsable, SEUL, de cet accident terrible, soit, mais non criminel. Vos protégés, eux, ont provoqué des incendies criminels et vous ne les avez, en aucune manière, condamnés ni poursuivis. Y aurait-il, pour la ville de Marseille que vous représentez, deux sortes d’administrés ? Deux poids, deux mesures ? Des blancs coupables et des immigrés innocents ?

        Nous attendons rapidement votre réponse, Monsieur le Maire.

Nobeline

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la Provence du 15 juillet 2009 

Un de nos compatriotes a eu l’insigne honneur de recevoir une réponse à la lettre ouverte qu’il avait envoyée à J.C Gaudin, suite à l’article paru dans Les Petits échos. Le maire, dans son e-mail, a pris le soin de joindre à son envoi le message qui lui était parvenu ce qui ne laisse pas de doute quant aux questions qui lui étaient posées. Il louvoie le maire de Marseille ! Il sait bien le faire, ça !

Et puisque vous avez décidé de stigmatiser ses immigrés, il vous répond qu’il ne veut pas stigmatiser votre armée, mais comprenez-le comme vous voudrez. Cette réponse est le reflet du personnage, un acteur dramaturge qui aurait eu son rôle dans une comédie de Pagnol s’il ne s’était piqué de politique. C’est à s’y méprendre, une véritable galéjade marseillaise.

En fait, la teneur de son message tient en peu de mots.

« Moi, je fais le canard, mais toi, ne touche pas à mes potes, s’il te plait ! Laisse payer l’Armée et, comme il nous faut un coupable, l’adjudant Fontaine nous fera l’affaire et sera poursuivien justice ! Je persiste et je signe.»

Ah ! Quelle douleur de voir Marseille si mal lotie, vraiment !

LA REPONSE DE GAUDIN

Madame, Monsieur,

        Je fais suite à votre mail concernant l'incendie des quartiers Sud Est de Marseille, par lequel vous m'avez fait part de votre douleur de voir disparaître toute une partie des espaces naturels Marseillais. Ce drame qui trouve sa source dans l'inobservation des plus élémentaires mesures de prévention des incendies nous a tous affecté et a motivé une légitime colère pour tous ceux qui comme moi ont vécu cette nouvelle nuit de cauchemar. La visite du Premier Ministre François FILLON, accompagné des ministres de l'intérieur et de la défense, témoigne de la solidarité nationale qui s'exprime en de pareilles circonstances.

        L'action combinée des Marins Pompiers de Marseille, des Services Municipaux, des Sapeurs Pompiers et des Services de l'Etat a permis d'éviter des pertes humaines ou la destruction de zones d'habitationsentières et je leur adresse toutes mes félicitations et mes remerciements. Au delà, de la mise en cause personnelle du ou des responsables, que la justice ne manquera pas de poursuivre, il faut dès à présent en tirer des leçons pour l'avenir et recréer ces espaces naturels auxquels nous sommes tant attachés.

        Comme l'a annoncé le Premier Ministre, l'armée participera aux travaux de reboisement et de protection de ces espaces meurtris. Sans remettre en cause la nécessité pour notre pays d'organiser sa défense et quelle qu'en soit l'origine, ce drame touche l'ensemble des Marseillais. Il ne doit pas servir à stigmatiser telle ou telle catégorie de personnes, mais plutôt à dénoncer les imprudences et négligences dont nous pouvons tous être les auteurs. La création de pistes DFCI, l'obligation de débroussailler, les respect des règles d'urbanisme et plus largement une prise de conscience générale doivent nous permettre de lutter contre ce fléau qu'est le feu dans la forêt méditerranéenne. Vous remerciant pour votre message et souhaitant ne plus avoir à connaître ce genre de drame, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs.

Jean-Claude GAUDIN

Maire de Marseille

Vice Président du Sénat 

Document transmis par José Castano.

« Coup de gueule »

Chers amis, chers contacts,

        Avec l’autorisation de l’intéressée, je vous transfère le « coup de gueule » d’une maman dont le fils, sous-officier dans la Légion, est un camarade de l’adjudant FONTAINE, mis en examen pour l’incendie involontaire causé lors d’une séance de tirs.

        L’ancien militaire d’active que je suis ne saurait demeurer indifférent à ce déchaînement de violences verbales proférées par le maire de Marseille à l’endroit de ce sous-officier de retour d’Afghanistan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations. Monsieur GAUDIN serait plus inspiré de réserver ses diatribes à la racaille qui sévit impunément dans sa ville et qui, non contente d’avoir transformé bon nombre de quartiers Nord de Marseille en zones de « non droit » où elle règne en maîtresse des lieux, tend désormais à imposer sa loi dans toute la Cité Phocéenne. Et tandis que certains, issus de l’immigration, se plaisent à cracher sur le drapeau tricolore et à conspuer la Marseillaise, d’autres hommes (des vrais, ceux-là), issus également de l’immigration, se préparent avec une réelle abnégation  à guerroyer en Afghanistan, conscients des sacrifices qu’ils devront consentir… et prêts à mourir si la Légion le leur demandait. Et cette déclaration du Colonel – Prince AMILAKVARI, héros de la Légion étrangère, tué à El-Alamein devrait tempérer l’ardeur belliqueuse de nos matamores : « Nous autres, étrangers, n’avons qu’une seule manière de remercier la France pour l’accueil qu’elle nous a réservé : mourir pour elle ! »

        Mesdames et Messieurs les politiques, de grâce, abrégez le tourment de ce sous-officier de Légion. Il serait injuste de le traiter en « paria » alors que ses qualités humaines font l’unanimité de ses pairs. Votre conscience devrait vous désolidariser du Maire de Marseille en refusant de vous corrompre dans ces mêmes contradictions, parce que, pardonnant ou tolérant là des actes de banditisme et condamnant ici une faute accidentelle, elle cesserait d’être conscience pour se faire complice.

        En vous remerciant – José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

        Je suis écœurée par les déclarations de GAUDIN (et la clique de ministres), beaucoup plus prompt à fustiger la Légion Etrangère dans l'éventuelle responsabilité d'un adjudant quant à l'incendie aux portes de Marseille, qu'à rétablir l'ordre parmi les bandes d'immigrés (des jeunes...) qui mettent sa bonne ville, comme bien d'autres partout en France, à feu et à sang au moindre prétexte : 500 voitures incendiées à Marseille, histoire de fêter le 14 juillet. Quotidiennement des bus, des écoles, des commissariats incendiés dans le plus grand silence des médias, et sans aucune sanction des coupables la plupart du temps. Mais quand il s'agit d'exercice d'entraînement dans un camp militaire, on ne perd pas de temps pour sanctionner l'adjudant aussitôt révoqué. Sans vouloir minimiser une éventuelle responsabilité que l'enquête devra déterminer, il convient de préciser que l'adjudant mis en cause est un courageux combattant ayant participé au conflit Afghan, titulaire de la Médaille Militaire avec 2 citations et de la médaille du Courage et du Dévouement pour acte de bravoure dans le civil. Il n'aura droit évidemment à aucune indulgence car il ne fait pas partie des hordes de nos banlieues.

        Quant aux responsabilités qui incombent aussi aux communes de veiller au débroussaillage, aux associations de soi-disant protection de la nature qui s'opposent au tracé de zones coupe-feu, aux mairies qui accordent des permis de construire de complaisance dans des zones à risques, là, l'enquête promet d'être longue… Enfin, petite précision supplémentaire, nos soldats s'entrainent "avec les moyens du bord", c'est à dire, avec un matériel souvent désuet et dépassé, faute de budget. Il faut savoir que nos hommes sont envoyés au casse-pipe sous-équipés, et font pitié, quand ils ne font pas rire les soldats d'autres nationalités engagés avec eux en Afghanistan, ou ailleurs.  FOUTU PAYS QUE CE PAYS DE FRANCE, PAR L'INCURIE DE DIRIGEANTS PRIVILĒGIĒS QUI TIENNENT LE HAUT DU PAVE ET MEPRISENT LES HEROS.

         Furieusement – Monique GAGEAN

Retour JOSEPH CASTANO. 

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12 juillet 2009

ORAN AVANT 1962

2 CARTES POSTALES DE CANASTEL

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ORAN 1960.

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ORAN la ville - Santa-Cruz

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ORAN le port vers 1900 vue du marabout.

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Notre Dame de Santa-Cruz, le port et la ville.

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Le front de mer.

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Un coin du jardin municipal.

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Le stade, la ville et Santa-Cruz

2 PHOTOS DE LA FETE DES FLEURS A ORAN LE 13 MAI 1928.

Oran_f_te_des_fleurs_1_13_mai_1928

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RETOUR PHOTOS A.F.N. 

 

 

 

9 juillet 2009

UNE PAGE D'HISTOIRE

Document transmis par José Castano.

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Une page d’histoire…

DE  L’ALGERIE  FRANCAISE…

à  LA  FRANCE  ALGERIENNE

« Vous avez voulu acheter la paix au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre » (Winston Churchill)

        Le dimanche 1er juillet 1962, la France vota sur la question de savoir si l’Algérie devait devenir un état indépendant. En répondant « Oui » à cette question, chaque électeur annulait pour sa part l’existence de l’Algérie française et ce fut la somme de ces « Oui » qui réduisit à néant cette Algérie là dont l’existence avait commencé le 5 juillet 1830 lorsque les troupes du général de Bourmont, après avoir débarqué à Sidi-Ferruch, occupèrent la capitale des deys. Le gouvernement français, tel Ponce Pilate se lavait les mains et tournait la page.

        Pays sans nom, sans frontière, sans unité, c’est par la France et dans la France que l’Algérie avait acquis une personnalité, pour la première fois dans l’histoire. C’est par la France qu’elle devint, ce jour, indépendante. A cet instant, elle était devenue celle que Joachim de Bernis dépeignait au compte de Choiseul après qu’elle eût cédé le Canada à l’Angleterre par le traité de Paris en 1763 : « La plus méprisable des nations est aujourd’hui la nôtre, parce qu’elle n’a nulle espèce d’honneur et qu’elle ne songe qu’à l’argent et au repos. Nous sommes à la dernière période de la décadence ».

        De Gaulle avait dit : « Il faut que la France, dans sa masse approuve ce qui vient d’être accompli en son nom » et son art fut de donner à une politique honteuse un caractère de victoire. Il rassura les consciences et trouva une explication pour sauver le prestige national. La France ayant gagné la guerre donnait aux « patriotes » algériens l’indépendance selon la Charte de l’Atlantique, les déclarations des Nations Unies, les droits de l’homme et la vocation généreuse de la France éternelle. La fuite devenait héroïque. La résistance à l’abandon se transformait en crime. Les bons citoyens respirèrent. Puisque « le plus illustre des Français » préconisait le repli sur l’Hexagone, on pouvait le suivre… et c’est ainsi que la France suivit son guide… elle approuva.

        Le peuple français, souvent indifférent, parfois hostile, abusé de surcroît par son gouvernement, venait de livrer une province française à l’ennemi, après que l’armée française eût, en réalité, largement triomphé sur le terrain. Après avoir accueilli avec soulagement et satisfaction la signature des accords d’Evian, la Métropole se réjouissait de cette indépendance de l’Algérie. On y voyait « enfin » la fin d’une guerre impopulaire. Le boulet algérien serait détaché de son corps, les dépenses militaires allaient diminuer considérablement, la prospérité irait croissante et le bien être du peuple serait amélioré de façon radicale !… Le pactole allait pouvoir couler !…

        Il n’y avait plus à cet instant que les ambitions à court terme d’un gouvernement veule, de chefs de partis aveuglés par de maigres illusions, de chefs militaires en quête de nouvelles promotions et d’usuriers aux aguets du bénéfice qu’ils entrevoyaient déjà avec cette masse de « richards » qui leur arrivait de l’autre côté de la Méditerranée … sans oublier que la France allait également être « nettoyée » de tous ces Nord-africains qui, désormais, allaient pouvoir rejoindre un pays « bien à eux ». Quel leurre que tout cela !…

        A cet instant ; qui pensait au propre destin de la France ? Qui voyait aussi loin ? Seul le présent comptait et ce présent reposait uniquement d’une part sur le mépris que nourrissaient les métropolitains vis à vis des Pieds-noirs, d’autre part sur l’intérêt immédiat de leur propre personne, de leur parti politique ou de leurs ambitions. Ils s’imaginaient avoir fait une bonne affaire en mettant fin à une guerre « onéreuse », mais quel avantage illusoire que cela !…

Qui pensait à l’avenir de ses enfants ; de la Nation ? Car en guise de pactole, c’est à un chômage croissant que les Français allaient être réduits et ils allaient également être très vite confrontés à ce que l’on appela dès cette période « La Crise » qui allait inexorablement s’amplifier d’année en année avec l’augmentation sans cesse croissante des matières premières dont la France est si pauvre et si friande, la dépendance vis à vis d’autres nations moins puissantes qu’elle et un flot migratoire de Nord-africains –principalement d’Algériens- qui allait déstabiliser complètement ses institutions.

        En effet, durant l’épisode sanglant de la guerre d’Algérie, le leitmotiv constant des responsables du FLN était que la rébellion se justifiait par le besoin de plus de justice, de bonheur et de liberté pour la « malheureuse » population musulmane… cette même population enivrée durant huit ans de promesses fallacieuses qui dansait –comme lors de ce 5 juillet 1962, à Oran- autour des cadavres éventrés et désarticulés des Européens et qui, quelques semaines plus tard, dansait déjà une toute autre danse en tournant en rond devant un buffet vide… Cette même population, qui, n’obtenant rien des promesses invoquées tout au long de la guerre et réduite  soudain à la famine, émigra avec une mine attristée et des yeux de douleurs, dans cette France qu’elle eût plaisir à humilier et dont elle persécuta avec délice ses enfants.

Dès lors, le destin de la « douce France » était tracé. Après l’Algérie, l’Islam conquérante abordait nos rivages rendant actuelles les menaces énoncées dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956 puis rediffusé en mars 1962, lors du « cessez-le-feu » :

        « Oh ! France de malheur, tout est fini pour toi. Mais la France ne fait qu’agrandir son histoire, mais elle ne peut que diminuer instantanément ses forces. C’est une grande armée forte avec des armes automatiques et lourdes. Toutes ses armées sont celles des « soldats femmes » de la maigre France.

Plus vous grandissez les renforts, plus nous vous piétinons. Je fais appel à Guy Mollet qu’il faut trois cents hommes de France pour combattre un vrai fellagha âgé de 17 ans seulement.

        Notre armée qui donne de puissants échecs aux armées de la blague de la faible petite France, écoutez population française, notre armée de la Libération nationale est composée de Marocains, Tunisiens et Algériens.

        Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Étienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports d e Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.

        Voici, l’amitié est finie entre la France et l’Afrique du Nord. Vous allez avoir le Diên Biên Phu, pas celui de notre amie l’Indochine, il est mille fois plus grand.

Adieu la France, c’est maintenant la dernière ordure du globe terrestre. L’Algérie est en lutte contre le colonialisme. Malheur à tous fils du diable.

Toi, Monsieur, tu es son moteur. Tu as facilité sa tâche. Tu es donc vomi par l’humanité, excommunié. Le peuple te condamne, parce que tu as agi contre ses intérêts.

        Traître à l’humanité, tu es vomi par l’humanité, tu es un collaborateur. Notre devoir est de t’abattre ! Nous sommes fiers d’agir selon les consignes du Tribunal du Peuple qui est la volonté de Dieu.

        Indigne à la nation, on t’exécute. Une nation pure est une nation forte. C’est elle qui élimine les traîtres ».

        Cinquante trois ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO.  

4 juillet 2009

4X4 SUR LA ROUTE DE SANTA-CRUZ

Photos de 1920 preuves s'il en est que:

"le 4x4 est bien né à Oran sur la piste de Santa-cruz"!!.

*

4X4_sur_le_route_de_Santa_cruz_1

Au centre de la photo on distingue l'église Saint-Louis.

A4X4_sur_le_route_de_Santa_cruz_2

Etudié pour le franchissement avec les chenilles.

4X4_sur_le_route_de_Santa_cruz_3

Franchissement périlleux.

RETOUR PHOTOS A.F.N.

3 juillet 2009

COMMEMORATIONS 5 JUILLET 2009

3 juillet 2009

OU ETAIS-TU LE 5 JUILLET 1962 ?

Poème de notre ami René qui est plus que jamais d’actualité à la veille du 5 juillet 2009.

*

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet ? 

Tout ce sang qui nous éclabousse 

Était-ce donc le prix à payer ? 

Dans ta chapelle ils ont prié 

A user les grains de chapelet 

Malgré tous les saints des églises 

Il nous fallu faire la valise. 

Tous les cierges se sont consumés 

Sous la statue de la Madone 

Cette ferveur qu’ils te donnent 

Ce jour tu les as oubliés 

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet ? 

*

Ils gravissaient la pente aride 

Souvent sous un soleil torride 

Ils ne mettaient pas les souliers 

Les pieds étaient ensanglantés 

Pour te prouver tout leur amour 

Ils y montaient même à genoux 

Mais tous les saints sont restés sourds 

Oh ! Notre mère entendez-vous 

Les cantiques de la procession 

Qui accompagnent cette Ascension ! 

Oran n’est plus qu’une prière 

En ton honneur oh ! Sainte mère 

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet ? 

Tout ce sang qui nous éclabousse 

Était-ce donc le prix à payer ? 

*

Depuis ton rocher tout là-haut 

Tu as vu toute cette misère 

Qui s’entassait sur les bateaux

Les dents serrées par la colère 

Les vieux eux ne comprenaient pas 

Depuis toujours ils étaient là. 

Il fallait donc quitter la terre 

Où étaient enterrés leurs pères ! 

Mais leur foi était bien trop forte 

Puisqu’on les mettait à la porte 

Ils emportèrent dans leurs bagages 

La bonne mère au doux visage. 

Oh! Notre Dame de Santa Cruz 

Où étais-tu le 5 juillet 

Tout ce sang qui nous éclabousse 

Était-ce donc le prix à payer ?

*

René http://oran1954.over-blog.com/

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962   

Retour vers nos lectures. 

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