Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

popodoran

popodoran
Newsletter
10 février 2019

LA VALISE OU LE CERCUEIL

Publicité
Publicité
5 février 2019

COMMUNiQUÉ DU CERCLE ALGÉRIANISTE NATIONAL

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire des Français d'Algérie

Logo

Le Cercle algérianiste dénonce l'inacceptable hommage rendu par le Maire de Bordeaux, Alain JUPPE, à Frantz FANON, qui appela au meurtre des Français d'Algérie. 

Le Maire de Bordeaux, Alain JUPPÉ, est connu pour prôner une société apaisée.

Pourtant, c’est sous son autorité, que le Conseil municipal de Bordeaux, dans sa séance du 17 décembre 2018, à la quasi- unanimité, a décidé de baptiser une rue de la commune, du nom de Frantz FANON, psychiatre français passé au FLN en 1956, alors que dans le même temps, en pleine guerre d’Algérie, des milliers de soldats français se battaient et mouraient.

Cette décision provoque une émotion justifiée mais aussi une colère légitime des Français d’Algérie, comme du monde combattant.

Comment oublier que Frantz FANON fut l’auteur des Damnés de la Terre, paru en 1961, où il en appelait, avec Jean-Paul SARTRE, au meurtre des Européens d’Algérie ?

Comment ne pas se souvenir des mots terribles et nauséabonds de Jean-Paul SARTRE, préfacier de cet ouvrage ? « Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre ».

Comment accepter que l’auteur de cette abominable invitation à la suppression physique des Français d’Algérie, et de cette justification du terrorisme, mérite aujourd’hui un hommage de la ville de Bordeaux, alors que le drame de milliers d’Européens, enlevés, assassinés par le FLN, et disparus, n’a toujours pas fait l’objet d’une reconnaissance nationale ?

Le Cercle algérianiste appelle tous ceux épris de justice et d’équité, à réagir contre cette insoutenable provocation, et à interpeler le maire de Bordeaux pour lui demander de revenir sur cette décision qui blesse une partie de la communauté nationale.

Il appelle les associations du monde rapatrié, Harkis et Pieds-Noirs confondus, mais également les associations des anciens combattants, à s’unir face à cette provocation, première étape d’une mobilisation plus large.

Nous attendons du Maire de Bordeaux qu’il prenne en considération toutes les mémoires blessées et notamment celle des milliers de Français d’Algérie qui en 1962, à la suite de l’exode, ont fait de Bordeaux, leur seconde patrie.

Thierry ROLANDO
Président national du Cercle algérianiste

 

Réagissez ! Marquez votre indignation !

Alain JUPPÉ  : a.juppe@mairie-bordeaux.fr

Ludovic MARTINEZ (Directeur de Cabinet)  : l.martinez@mairie-bordeaux.fr / 05 56 10 21 06

Mairie de BORDEAUX : Place Pey-Berland - 33045 - Bordeaux Cedex.

Retour à tous les communiqués

-oooooooooooooooooooooooooooooooooooo-

  La mobilisation a payé

-oooooooooooooooooooooooooooooooooooo-

UNE BELLE RÉACTION

Toulon, le 4 février 2019

Monsieur le Maire de Bordeaux a.juppe@mairie-bordeaux.fr 

A L’ATTENTION DE MONSIEUR ALAIN JUPPÉ ET DES MEMBRES DU CONSEIL MUNICIPAL DE BORDEAUX

Monsieur le Maire, Mesdames, Messieurs,

J’apprends avec révulsion votre décision d’honorer un franz fanon, terroriste FLN, assassin de Français, en donnant son nom à l’une quelconque de vos artères bordelaises.

Quel déshonneur, Monsieur Juppé !

Comme les gaullistes - dont vous représentez les plus anciens - sont devenus abjects !  Eux qui vénèrent, au nom de leur attachement à un général de France, héros de la seconde guerre mondiale, les ennemis de la France.

En ce sens, je comprends mieux votre complicité affichée avec le président de la République le plus antifrançais que notre pays a connu. J’ai nommé Emmanuel Macron.

Nous ne lui pardonnerons jamais de s’être permis de salir la mémoire de nos valeureux guerriers et même nos Rois de France, en se livrant à la plus odieuse conspiration avec l’ennemi algérien. Dans le seul souci de s’assurer les voix des électeurs musulmans, il n’a pas hésité à jeter l’opprobre sur notre pays, l’accusant, de manière éhontée, d’avoir occasionné le crime de génocide.

Et vous avez fait pareillement, Monsieur Juppé.

A la dernière élection présidentielle vous vous êtes affiché, très lié, avec un de nos ennemis les plus notoires, le marocain Tareq Oubrou,  imam de la grande Mosquée de Bordeaux et partisan inconditionnel des Frères Musulmans.

Ce copinage vous a coûté votre élection.

Seriez-vous en train de recommencer la même erreur, Monsieur Juppé ?

Des élections approchant et pour vous assurer les votes des musulmans de votre ville ainsi que, bien entendu, ceux de tous les communistes de cette partie du Sud-Ouest très à gauche, vous oseriez, pour quelques voix, honorer dans votre ville, un terroriste du FLN algérien ?

Un terroriste qui, comme son mentor, l’odieux Sartre, a crié très haut et très fort qu’il fallait tuer des Européens pour laisser la place à des Arabes ?

A  l’heure où tous ceux de votre parti et du parti du président actuel acceptent que la France libère des centaines de terroristes islamiques emprisonnés ici et acceptent de recevoir ceux qui sont allés tuer au Moyen-Orient, avez-vous pensé à la protection des millions de Français que vous exposez à la mort ?

Êtes-vous prêt à abandonner les Français de métropole comme jadis le général De Gaulle a abandonné les Français d’Algérie aux couteaux et aux bombes des terroristes musulmans ?

Auriez-vous perdu la raison, Monsieur Juppé ?

Il n’est pas trop tard. Il serait judicieux que vous vous repreniez et que vous réfléchissiez à commettre une trahison envers vos compatriotes en entérinant ce projet.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur Juppé, à mes sentiments de profond désespoir quant à l’avenir français de notre jeunesse.

Danièle Lopez petitsechodoran@gmail.com 

Née à Oran en 1944 Exilée depuis 1962 en France métropolitaine pour mon plus grand malheur

-oooooooooooooooooooooooooooooooooooo-

INFO / Le 08-02-2019

Je vous informe de la décision du maire de Bordeaux - POUR L'INSTANT - Les propos de cette ordure de Fanon :

"Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre  en décomposition du colon"

sud ouest

 

5 février 2019

COMMÉMORATION 2019 DU 26 MARS 1962 A PARIS ET EN PROVINCE

Cérémonies et Messes en Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger auxquelles sont associés les  disparus, les harkis, les   victimes civiles et militaires tombées ou disparues notamment le 5 juillet à ORAN

 


LE MARDI 26 MARS A 11 heures

En Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 à Alger,

Une messe  sera célébrée  en l'Eglise Saint-Nicolas du Chardonnet,

23 rue des Bernardins  Paris 5ème (Métro Maubert-Mutualité)

10

Depuis le 26 mars 1999, dans cette paroisse la statue de Notre-Dame d’Afrique veille définitivement sur la plaque dédiée à nos morts

et à 14h30

cérémonie de recueillement

au Mémorial National de la guerre d'Algérie

Quai Branly, à Paris (7ème).  ( face à l’avenue de la Bourdonnais)

11

association des familles des victimes du 26 mars 1962

et à 17h45

avec l’association Souvenir du 26 mars

Ravivage de la flamme,  Arc de Triomphe

Rassemblement angle rue de Tilsit – Champs- Elysées (Place de L'Etoile -Paris).

12


COMMÉMORATIONS EN PROVINCE

ANGERS : 19h : Messe à la chapelle Noël Pinot 27 rue St Joseph contact  

AVIGNON : 16H45  Cimetière St Véran,  dépôt de gerbes devant la stèle.  

BOURGES : 11 heures : Dépôt de gerbes stèle anfanoma au cimetière Saint Lazare Supérieur

CAEN :      10h45, dépôt de gerbes stèle  anfanoma au cimetière St Gabriel

CLERMONT FERRAND :  11h 30  dépôt de gerbes à la stèle  au cimetière St Jacques  

 et à 18h30 messe en l’Eglise Saint-Pierre des Minimes (place de Jaude)

GRASSE :  10h messe en  la Cathédrale Notre Dame des Fleurs  suivie d’une cérémonie avec  dépôt de gerbes,  à la stèle anfanoma au cimetière Ste Brigitte.

MARSEILLE : 16h messe au Sacré Cœur, Ave du Prado

MONTELIMAR :  11h Dépôt de gerbes, sonnerie aux Morts au cimetière des Trappistines devant la stèle  anfanoma

PAU :   17h00,  dépôt de gerbes à la  stèle  au Cimetière de Pau,

              18h, Messe en l’Eglise Saint- Louis –de- Gonzague

PIERRELATTE :  11H dépôt de gerbes à la  stèle  anfanoma située au cimetière de la Roseraie

TOURS : 10H30, dépôt de gerbes à la  stèle anfanoma située au  cimetière La Salle de Tour

CÉRÉMONIES VUES SUR LE FLASH INFO JPN

 

Magnifique et poignant de vérité! Merci à Robert Ménard et bravo à son courage.

Honte à ceux qui travestissent l'Histoire !
"Mesdames, Messieurs,
Merci d’être là, d’être là pour tous ceux qui sont tombés, le 26 mars 1962, rue d'Isly, à Alger.
Que reste-t-il, aujourd’hui, de cette tuerie de la rue d'Isly ? Quelques témoignages, le son des balles, des figures qui courent sur un film en noir et blanc. Une mémoire éparpillée au vent de l'Histoire, des bribes de souffrances tues, cachées, une date quasi effacée, j’allais dire presque interdite de ce qu’on enseigne de cette Algérie qui fut française.
Tout juste une semaine après la signature des Accords d'Evian, les Français d'Algérie avaient voulu manifester. Un rassemblement empreint de désespoir pour tout le petit peuple pied-noir.
Le monde, leur monde, notre monde, mon monde venait de s'écrouler. Mais fallait-il encore se faire tuer par ses propres compatriotes ? Fallait-il que le destin s'acharne à ce point ?
Je ne vais pas polémiquer, je ne vais pas poser les questions qui dérangent, je voudrais juste dire l’horrible indifférence du pouvoir, les soldats la peur au ventre, l’air quasiment irrespirable.
L'Algérie était une Atlantide en sursis. L'Algérie coulait dans l'océan de l'inconnu.
Les semaines qui suivirent furent des pages barbares marquées d’horreur et d’effroi. Loin des ministères parisiens, loin des rédactions de la capitale, tout le monde en avait conscience au sud de la Méditerranée, ce qui était encore chez nous.
Je ne vais pas polémiquer, disais-je, mais rappeler quand même que ce 26 mars 1962 est un démenti, un démenti cinglant, sanglant à tous ces révisionnistes qui, commémorant le 19 mars, veulent nous faire croire que la signature des accords d’Evian marquait la fin de la guerre en Algérie. Des menteurs, des falsificateurs.
À ces pseudos historiens, à ces pseudos journalistes et, plus triste encore, à ces pseudos enseignants, je dis pour vous et pour moi : vos mensonges, nous les combattrons encore et toujours. Il en va de l'honneur de ceux qui sont morts après le 19 mars, il en va du respect de nos morts.
Tant que je serai maire de Béziers, je ne célébrerai pas le 19 mars, tant que je serai maire de cette ville, nos drapeaux seront en berne le 19 mars.
Falsificateurs, révisionnistes : sachez que les 80 morts, les 200 blessés de la rue d'Isly vous observent, ici et de là-haut.
Sachez que votre version mensongère de ce qui s’est passé ce jour-là en Algérie n'aura pas toujours valeur de vérité. Les dogmes, tous les dogmes officiels finissent par être abattus, à un moment ou à un autre.
Quand on réhabilitera l'Algérie de nos pères et des pères de nos pères, quand on reconnaîtra enfin l'épouvante de la rue d'Isly, les âmes de nos ancêtres retrouveront la paix.
C’est aujourd’hui la seule chose que j’espère. Pour ne pas être à jamais les perdants de l’histoire, qu’on caricature, qu’on offense, qu’on moque, qu’on méprise.
Je crois que les Français d’Algérie méritent mieux, que les victimes de la rue d’Isly méritent mieux ! Ils sont le sel de notre terre.
Pour nos morts ! Vive la France ! Vive la France en Algérie !"
Robert Ménard, maire de Béziers
26 mars 2019 - Hommage aux Français victimes du massacre de la rue d'Isly à Alger.

Retour aux commémorations

2 février 2019

LE RETOUR DES DJIHADISTES FRANÇAIS

Par José Castano

« Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ».(Dostoïevski - « La légende du Grand Inquisiteur »)

 

Depuis que les groupes armés de l’Etat Islamique ont été mis à mal en Irak et en Syrie, il est régulièrement question du retour des ressortissants « français » internés dans ces pays… jusqu’à ce que cette annonce soit officialisée avec le rapatriement prochain de quelque 200 hommes, femmes et enfants. Cependant, un critère essentiel semble ne pas retenir l’attention, tant de nos médias que des partisans de ce retour : l’extrême sauvagerie de leurs méfaits.

Profondément apatrides, ils n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares. Sur ce point, la chaîne d’information BFMTV nous avait livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.

Il y a aussi les femmes françaises converties à l’islam, parties se faire sauter –non à l’explosif !- mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. « C’est dur de les voir souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à Franceinfo en novembre 2017.

Aujourd’hui, sachant ce qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se souviennent subitement d’« être français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament d’être traduits devant une juridiction française.

Et puis, il y a les autres… tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays, attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage la mort qu’ils recherchent car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où « 70 vierges attendent chaque martyr »….

Pas étonnant que bon nombre de Musulmans veuillent mourir en « martyr » !... Seulement, comme disait Chateaubriand, « on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ».

Alors, que faire ?... Que faire de ces nouveaux « arrivants » shootés à l’islamisme et à la barbarie ?... Quelles sanctions infliger à ces irréductibles ennemis de tout humanisme ?... De toute civilisation ?...

Les juger ?... Les condamner, sachant qu’ils auront tôt fait de « contaminer » en prison leurs coreligionnaires ? Et après ? Libérés, qu’adviendra-t-il d’eux ?...

A la lumière des actions criminelles qui ont ensanglanté les principales villes  européennes, faute de solution appropriée, on est désormais en droit de se poser la question sur leur sort.

Que faire face à tant de cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?... Et les  partisans de la peine capitale, de se faire plus pressants après chaque attentat : « Il faut terroriser les criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la seule solution ! »

Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef  de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak : « Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? »

 Sa réponse :

 « Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...

Oui, mais voilà !... En France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la  « bien-pensance », le « politiquement correct », les « moralistes à la conscience pure », les « humanistes », qui, choqués par cette « inhumanité » que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation d’une telle « rencontre », réconfortés qu’ils sont par cette prise de position du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, pour qui « ce sont des Français avant d’être des djihadistes ».

Dès lors, la question revient avec plus d’acuité sur le devenir de ces « Français » : quel sort doit-on leur réserver ?…

Bon nombre de députés s’élèvent contre leur retour réclamant qu’ils soient jugés en Syrie et en Irak… le député LR Pierre-Henri Dumont appelant même à des « assassinats ciblés » : « Ce sont des éliminations ciblées pratiquées déjà par différents services (de renseignement) en Syrie, en Irak (...) c'est-à-dire tuer des personnes qui ont pris des armes contre la France, la France ne doit jamais les réaccueillir », a-t-il déclaré.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, suggère d’instaurer un « bagne démocratique » aux îles Kerguelen pour les djihadistes condamnés, tandis qu’au RN, on indique : « Ce sont des djihadistes, ils ne devraient donc plus être français »…

Mais, face à ce tollé qui n’en est qu’à ses prémices, le drame qui caractérise la Justice française réside en ce que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.

Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une riposte appropriée afin de les stopper dans leur  folie meurtrière ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».

Dès lors, la France -confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire- ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues…

Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Le retour d'Émilie König, djihadiste « française » – par Eugénie S.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Blog de l’abbé Guy PAGES, véritable soldat de la Foi !

 

10

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Revoir Mon blog    /   Mes ouvrages    /   Ma biographie

24 janvier 2019

L’ISLAMISATION DE L’ÉGLISE 1

Par José Castano

Première partie :Le rôle de l’Église dans la guerre d’Algérie

            « Les Algériens savent la part prise par les vrais chrétiens dans notre lutte libératrice. Certains nous ont aidés concrètement, n’hésitant pas à se trouver à nos côtés… » (Ahmed Ben Bella)

            Comme il se trouve aujourd’hui des représentants de l’Église pour encourager l’immigration et soutenir au nom de « l’amour de son prochain » toute une faune de dévoyés antifrançais, il s’est toujours trouvé, en Algérie et en France, de 1954 à 1962, des hommes d’Église pour couvrir les excès des égorgeurs du FLN, les héberger, les protéger et les soigner.

            L’identité idéologique de ce conflit algérien était avant tout antichrétienne. C’est d’une lutte entre la Croix et le Croissant qu’il s’agissait et aux yeux des responsables du FLN, c’est la Croix qui était l’objectif premier à abattre dans ce réduit chrétien sud méditerranéen. Comme Jeanne d'Arc l'avait fait pour la France, l'Eglise de France et celle d'Algérie auraient dû brandir à leur tour l'Etendard de la Délivrance contre ceux qui voulaient les soumettre au Croissant. De façon incompréhensible et difficilement explicable (à moins qu’il ne se fût agi que de « tendre l’autre joue »), elles allaient leur apporter leur soutien…

            Nos évêques « tiers-mondistes », aujourd’hui comme hier, si prompts à défendre les « droits de l’Homme » au détriment de la parole de l’Evangile, sont restés muets devant les crimes, les massacres, les viols et les égorgements du FLN. L’extermination de 150.000 harkis avec leur famille dans d’horribles tortures ne les a pas plus émus. Il est vrai que, probablement blasés par tant de crimes, ils ne pouvaient que demeurer insensibles à ces assassinats en séries que furent les massacres d’El-Halia et de Melouza, la tuerie du 26 mars 1962 à Alger et celle du 5 juillet 1962 à Oran. Dès lors, comment auraient-ils pu réagir à l’énoncé de cet ignominieux appel au meurtre du 14 février 1962 à 20h40 lancé par « La Voix des Arabes » en ces termes : « Frères combattants, combattez-les, luttez contre eux, ils sont tous nos ennemis. Transformez leur vie en enfer, ne les laissez pas échapper au châtiment mérité et contraignez-les à se mettre à genoux devant la volonté du peuple »… appel qui conduisit au pogrom anti-Français du 5 juillet 1962, à Oran, faisant  plusieurs milliers de victimes parmi la population civile européenne.

            Se sont-ils indignés davantage, ces honorables évêques –toujours prêts cependant à trouver une excuse aux « actes désespérés » des écorcheurs- quand ils ont pris connaissance de ces conseils donnés par « Aspect véritable de la rébellion algérienne » aux « frères » de l’Aurès, extraits du journal « El Zitouna » du 26 aout 1956, organe des étudiants de la Grande Mosquée du même nom de Tunis, une des plus réputées du monde islamique : « Mes frères, ne tuez pas seulement mais mutilez vos adversaires sur la voie publique… Crevez-leur les yeux… Coupez-leur les bras et pendez-les… Soyez certains, mes frères, que les soldats qui verront leurs camarades pendus à un arbre, avec un bras et une jambe en moins et un œil crevé, soyez certains, que ces soldats laisseront à l’avenir passer les caravanes d’armes et de provisions et se sauveront comme des rats ».

            Mais l’aide de l’Église ne s’arrêta pas à sa seule clémence envers les assassins. Sa participation active, en bien des cas, fut de notoriété publique…

            Si, a priori, l’Église n’a de pouvoir que celui de la parole du Christ, il en est autrement dans les faits. En effet, son influence demeure et nous ne pouvons oublier combien elle a marqué la scène politique de la guerre d’Algérie…

            Dès le début des événements, les nationalistes algériens disposaient de sérieuses connivences dans le milieu des intellectuels et ecclésiastiques français, qui s’étaient déjà fourvoyés durant le conflit indochinois en apportant leur aide au vietminh. Parmi ces « pères de l’Eglise », il était de notoriété publique que l’abbé Scotto (de Bab el Oued), l’abbé Desrousseau (d’El Biar), l’abbé Bérenguer (de Frenda),  favorisaient le travail d’un couple de professeurs, les Jeanson (de sinistre mémoire), qui aboutira à la parution en 1955, de « l’Algérie hors la loi », pamphlet qui entendait prouver la légitimité du FLN… puis à la mise sur pied des réseaux de « porteurs de valises » du même nom : les « réseaux Jeanson ».

            Dès 1956, les aides aux tueurs du FLN se multiplieront sous les formes les plus variées : protection, caches, approvisionnement en argent et en armes… Chez les progressistes chrétiens, journalistes et prêtres fourniront un contingent très important… Des femmes verseront également dans la collaboration en hébergeant des chefs rebelles, les transportant et distribuant les ordres. Les poseuses de bombes, musulmanes et européennes, feront tranquillement retraite chez les Sœurs blanches à Birmandreis ou chez les Clarisses à Notre Dame d'Afrique qui, pourtant, les savaient recherchées par la police. Chez les Pères Blancs, le Père Collet n'ignorait pas les activités de ses hôtes de passage… La police identifiera plusieurs prêtres de la « Mission de France » dont certains prêtres ouvriers, Jean Urvoas et Robert Davezies ainsi que l’abbé Boudouresque qui se feront particulièrement remarquer… Quant à l'abbé Bertal, de cette même mission, il donnera asile à Daniel Timsit et à Salah, alias Oussédik Souali, qui lui avoueront, pourtant, fabriquer des bombes. Ce réseau d’artificiers comprenait, en outre, Chafika Meslem, agent de liaison entre le FLN, le Parti Communiste Algérien et les libéraux, Denise Walbert et les époux Gautron, militants communistes. L’abbé Barthez sera l’hôte et le protecteur attitré de ce réseau, hébergeant de surcroît, en quasi-permanence, la fameuse Raymonde Peschard (la pasionaria communiste) qui avait placé une bombe dans un car de ramassage scolaire à Diar es-Saada.

            En 1957, le passage de terroristes clandestins à la frontière espagnole s’était amplifié. Il s’agissait de « spécialistes » de l’organisation spéciale du FLN, formés aux « actions ponctuelles » et à la manipulation des explosifs dans les camps du Maroc. L’abbé Davezies, Etienne Bolo, Jacques Vignes participeront activement au transport, à l’hébergement, à la mise en place des tueurs envoyés par le GPRA pour intervenir en France. En Algérie, une dizaine de prêtres dont les abbés Scotto, Bérenguer, Desrousseau, Barthez et Cortes, ainsi que des religieux de Notre Dame d’Afrique, seront impliqués dans les réseaux de soutien allant jusqu’à mettre leur presbytère à la disposition des égorgeurs. Assurés de trouver dans la maison du Seigneur l'abri et l'aide leur permettant de continuer leur œuvre criminelle, ces protégés pourront ainsi préparer attentats et exactions sans être inquiétés.

            Le 4 Avril 1957, 28 inculpations et 18 mandats de dépôt (préventive) interviendront à Alger dans l'affaire du soutien au FLN apporté par les « libéraux » (on ne dit plus « communistes »). Parmi eux, la poseuse de bombe, Raymonde Peschard… qui s’évadera et rejoindra le maquis. Elle sera tuée les armes à la main dans le Constantinois (ce qui n'empêche pas de la présenter, encore de nos jours, comme torturée et assassinée par les paras). L’abbé Barthez, deux conseillers municipaux et deux médecins feront partie de ces arrestations. Seule la protection papale et gouvernementale dont il est l’objet évitera à Monseigneur Duval, archevêque d’Alger, chef de file des soutiens du FLN, d’être lui-même inculpé…

            Pour ces « hommes d’église », les Français d’Algérie n’avaient pas le droit de se défendre contre les actes criminels des terroristes. Selon leur conception de la « charité chrétienne »,  le devoir de ces Français-là était, soit de fuir, soit de se laisser tuer, soit de ramper, soit de faciliter l’émergence de la nouvelle république algérienne. Leur argumentation était la suivante : « l’Église s'est toujours compromise avec les forces de la réaction ; il est temps qu'elle s'inscrive dans le camp de la révolution prolétarienne ». En réalité, ces traîtres à leur Patrie  s'identifiaient parfaitement à « l'anti-croisé » dont l’une des figures, l'abbé Scotto, n’avait de cesse de rassurer ceux qui pouvaient réprouver les attentats aveugles du FLN. Pour ce curieux directeur de conscience, la cause des terroristes demeurait juste quels que fussent les moyens utilisés...

            Concernant Monseigneur Duval, tout le monde, à Alger, police comprise, savait que les immeubles de l’Evêché abritaient les chefs du FLN en transit dans la capitale, et même certains terroristes recherchés par la police et l’armée. Arabophile déclaré, il refusera, officiellement, de célébrer un office à la mémoire de soldats français, prisonniers du FLN, assassinés par leurs geôliers « pour ne par heurter les Arabes », osera-t-il préciser de la manière la plus abjecte. Dans son livre « Au nom de la vérité », il s’enorgueillira d’avoir obtenu par les chefs du FLN un satisfecit lors du congrès de la Soummam qui soulignait « l’attitude réconfortante de l’archevêque se dressant courageusement et publiquement contre le courant et condamnant l’injustice coloniale ». A la proclamation de l’indépendance, il fut l’un des premiers chrétiens à prendre la nationalité algérienne (tout comme l’abbé Scotto et l’abbé Bérenguer), ce qui lui valut d’abord le surnom de Mohamed et ensuite la pourpre cardinalice…

            Parmi les progressistes chrétiens, les protestants ne furent pas en reste… En mars 1958, par exemple, le pasteur Mathiot fut inculpé avec une équipe de fidèles : responsables de boîtes aux lettres, dépôts d’armes, collectes de fonds, hébergement et de complicités diverses avec les terroristes du FLN. Cependant, à l’opposé, bon nombre de prêtres soutenaient l’action de l’Algérie française, mais quand ils n’étaient pas mis au ban de l’Eglise par leur hiérarchie, il arrivait qu’ils fussent purement et simplement éliminés… à l’instar de l’abbé Therrer, curé des Sources, à Birmandreis. Pourquoi donc n’avoir pas dit, dans son éloge funèbre, qu’il avait été assassiné par le FLN, protestèrent ses paroissiens ? Pourquoi donc n’avoir pas rappelé que les derniers mois de sa vie furent un véritable calvaire ? Il vit son église, à peine édifiée, profanée et pillée à deux reprises ; il vit aussi son presbytère entièrement dévalisé, sa voiture lapidée à plusieurs reprises… mais l’Evêché demeura de marbre… Enfin, le soir de son assassinat, son église fut incendiée et l’Eglise ne réagit point. Au cours des mois suivants, plus de quatre cents églises, sur les cinq cent soixante-sept que comptait la Chrétienté d’Algérie, furent désaffectées, profanées, parfois transformées en mosquées ou détruites, ce qui n’émut pas outre mesure ni Clergé, ni Episcopat…

            Dès la proclamation du « cessez-le-feu », les enlèvements d’Européens se multiplièrent. Des familles entières originaires du Bled voulant rejoindre les ports et les aérodromes disparurent. Les enfants en bas âge –voire les bébés-, quand ils ne furent pas éliminés avec leurs parents, furent élevés dans les écoles islamiques et arabisés par un nouvel état civil. Les femmes et les jeunes filles furent condamnées à vivre dans les maisons closes d’Algérie, ou d’autres pays musulmans ou encore en Amérique Latine. Plus de 5000 Européens disparurent ainsi en quelques mois sans que l’Église, qui était au courant de cette tragédie, n’élevât la moindre protestation.

            C’est au lendemain de cette guerre que l’on apprit par la bouche même des fellaghas la monstrueuse collusion de certains prêtres français avec les tueurs du FLN. A cet effet, un chef rebelle, Amar Ouzegane écrivit : « Partout des prêtres nous ont secourus, hébergés, soignés. L’Eglise catholique a rompu avec le passé colonialiste ». Et on pouvait lire encore dans « Révolution Africaine » : « Des prêtres catholiques ont prêté assistance aux militants du FLN poursuivis par la police colonialiste ».

            En 1950, dans son allocution en la cathédrale Saint Philippe (aujourd’hui devenue mosquée) à l’occasion du centenaire de la consécration de l’Algérie au Sacré-Cœur, Mgr Leynaux évoquait la grande et belle ville, « l’antique cité barbaresque, autrefois riche des dépouilles de la chrétienté… » et il disait au Nonce apostolique, Monseigneur Roncalli (futur Jean XXIII) : « Vous découvrirez avec joie les souvenirs émouvants de l’ancienne Église d’Afrique… Cette glorieuse Eglise, vous la retrouverez vraiment ressuscitée. Et si vous pleurez avec nous sur la dévastation séculaire de ses monuments sacrés, vous verrez partout, dans nos villes et dans nos villages, des chapelles et des églises qui attestent sa volonté de ne pas mourir et de continuer de rendre gloire à Dieu en travaillant au bien suprême, au salut de tous ses enfants, toujours indissolublement attachés et unis comme nos ancêtres, les premiers chrétiens, à la Chaire de Pierre ».

            Si Mgr Roncalli a pu voir l’ancienne Église d’Afrique ressuscitée, le délégué apostolique d’aujourd’hui, en Afrique du Nord, pourra pleurer sur sa ruine…

            Dans ces quelques lignes bien incomplètes, je voudrais éclairer les consciences sur le vrai drame de l’Église, d’une part en Algérie : effondrement d’une chrétienté dans les larmes et le sang, étouffement par l’erreur, le mensonge et les plus honteuses compromissions, et d’autre part en France, actuellement, où nous retrouvons les mêmes causes dans cette alarmante désertion face aux valeurs chrétiennes. C’est de cette façon que mourut, déjà, le christianisme en Algérie…

            Et maintenant, sur la terre de Saint-Augustin redevenue un moment chrétienne, les clochers s’écroulent à nouveau et les sables qu’apporte le Vent de l’Histoire recouvrent lentement jusqu’au nom même du Christ.

José CASTANO

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

« En politique, trahison, lâcheté et hypocrisie sont des religions. C’est pour cela que nous avons de si mauvais gouvernants » (Laurent DENANCY)

Prochainement, seconde partie : La démission de l’Église face à l’islam

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Revoir Mon blog    /   Ma biographie

 

 

Publicité
Publicité
17 décembre 2018

LETTRE OUVERTE A M. MACRON - PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Je doute fort que cette lettre reçoive une réponse mais elle est à l'image de l'état d'esprit de beaucoup d’électeurs actuels:

La Grande Motte, le 19 novembre 2018

Monsieur le Président,

            Née en février 1947, citoyenne Française, d’une mère originaire des Cévennes et d’un père immigré d’Espagne à 4 ans, fière de mes origines, respectant les Lois de mon pays, je me permets de vous adresser ce courrier pour vous faire part de mon mécontentement croissant face au devenir de notre belle France.

           Après l’obtention du B E P C en juin 1963, j’ai aussitôt travaillé sans pouvoir poursuivre mes études, car il fallait que j’aide financièrement mes parents ouvriers qui avaient eu la charge de 5 enfants.

           Mon premier emploi a été celui de dactylo ((car pendant mes années de scolarité de quatrième et troisième (15 et 16 ans), j’ai suivi des cours du soir et obtenu un CAP d’aide comptable, et un CAP de sténo dactylo)). Je ne traînais pas dans la rue pour brûler poubelles et voitures.

           Mon parcours professionnel s’est poursuivi de 1963 jusqu’en janvier 2005. J’ai validé mes acquis professionnels en 2005 et obtenu ainsi un BTS de secrétaire de direction. Pas pour retrouver un emploi mais pour mes filles et petits enfants.

           Pendant ses 42 années de labeur, j’ai eu trois arrêts de travail : deux pour maternité, un pour poignet cassé. (Lors de ce dernier arrêt, j’ai eu « le privilège » que l’on m’apporte du travail à domicile pour ne pas perdre de temps). 

           J’ai travaillé 39 heures, samedi matin compris et je n’ai jamais rechigné à la tâche. J’ai obtenu quatre médailles du travail : Bronze, Argent, Or, Grand or.

           Aujourd’hui je suis bénévole : secrétaire depuis 2008 d’un club sportif à la Grande Motte, et également Présidente depuis 2015 du Conseil Syndical de la résidence où j’habite. Je ne reçois ni salaire ni prime pour ce bénévolat.

           Ma retraite est correcte et je ne me plains pas quoique depuis quelques temps elle se réduise comme peau de chagrin. Mais il faut aider la France à se reconstruire !

ET C’EST LA OU LE BAT BLESSE.

           A la lecture des lignes précédentes, vous comprendrez que j’ai toute légitimité pour vous écrire. Sachez que le mouvement citoyen réussi « non politique » du 17 novembre n’est que les prémices de ce que vous allez avoir à supporter de vos concitoyens qui respectent leur pays et qui en ont assez d’être les vaches à lait du monde politique.

           Vous voulez trouver de l’argent ? Quelques suggestions :

           Pourquoi le monde politique garde t’il ses privilèges après la fin de sa fonction ? Président, Premier Ministre, Ministre, Député, Sénateur etc. Vous avez fini votre mission ? Vous redevenez simple citoyen. Pourquoi voiture de fonction, pourquoi secrétaire, pourquoi bureau, pourquoi chauffeur, pourquoi obsèques payées par les contribuables, pourquoi garde du corps (leur vie est en danger plus que la nôtre ?)

           Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse politique qui n’œuvre plus pour le pays. (Pour nous, employés du privé ou du public en fin de carrière : plus de prime, plus d’allocations vacances, plus de treizième mois, plus de tickets restaurants, plus de chèques vacances, nous ne gardons aucun privilège, alors pourquoi eux ?)

           Pourquoi les prisonniers qui ont commis des méfaits sont-ils mieux lotis que nos résidents de maison de retraite ? Douche journalière, salle de sport, bibliothèque et j’en passe. Et maintenant peut être la téléphonie et Internet. Pourquoi ne demande-t-on pas à leur famille de payer un loyer journalier ?

           Pourquoi le terroriste du 13 novembre a t’il quatre pièces à sa disposition alors que des familles entières n’en ont qu’une seule ? Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse de fainéants qui bafouent notre pays. Pourquoi donner et redonner sans cesse aux pays sous-développés ? Ne savez-vous pas que ce sont les dirigeants qui empochent « notre » argent, et que le peuple ne bénéficie que de miettes ?

           Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens ces dons, alors que tant de Français dorment à la rue et ne mangent pas à leur faim. Pourquoi accueillir tant de migrants qui rentrent chez nous illégalement ? Pourquoi ne pas les ramener à leurs frontières (sans prime!) et demander à leurs gouvernements respectifs de les prendre en charge. Nous avons besoin de cette immigration, c’est exact, mais qu’elle soit légale. Cette possibilité doit exister : faites là appliquer. Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse qui vient profiter des acquis sociaux durement gagnés pendant des décennies par les français de souche et qui sont redistribués à des inconnus qui ne viennent que pour récolter le fruit de notre labeur.

           Pourquoi faire bénéficier les migrants des soins de santé gratuits ? De versement mensuel alors qu’ils n’ont jamais travaillé et cotisé ? Pourquoi verser des retraites supérieures à celles de nos agriculteurs à des personnes étrangères qui sont arrivées en France illégalement puis nationalisées ? Pourquoi accepter qu’un homme puisse avoir plusieurs femmes qui se déclarent « personne isolée » et qui profitent de toutes les aides ; si une femme « pond » un enfant par an, elle ne peut pas le faire seule non ? (Certains diront que François MITTERRAND a fait pire, mais chut ! personnage politique donc tous les droits …) Pourquoi ne pas compenser toutes aides sociales par un travail d’utilité publique ? Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûte à vos concitoyens cette masse de profiteurs.

           Pourquoi emprunter encore et encore alors que notre PIB dépasse l’entendement. Mon budget est simple : j’ai X euros, je dépense X euros à valeur égale. Je peux vous donner l’adresse de mon banquier qui vous confirmera que je ne dépasse pas le montant de ma retraite et que j’évite ainsi les frais d’agios. Tant pis pour le restaurant, tant pis pour les vacances, tant pis pour les vêtements, tant pis pour les petits plaisirs …

           Alors pourquoi une piscine pour la résidence secondaire qui appartient à l’état, donc à nous, mais donc vous seul profitez ? Pourquoi une nouvelle vaisselle à l’Élysée ? Pourquoi chaque homme politique « veut–il marquer son passage » que ce soit vous, les ministres, les maires etc. La France doit arrêter de jouer à la « RICHE » alors qu’elle est pauvre !!!! Mettez les politiques au SMIC et dites-leur de faire fonctionner leur cervelle avant de dépenser sans compter. Ils doivent quand même savoir qu’un budget c’est d’un côté les RENTRÉES, de l’autre côté les SORTIES, et que les deux doivent s’équilibrer.

           Dites-leur que la fonction politique n’est pas un tremplin pour s’enrichir personnellement mais pour aider les citoyens de leur pays à vivre dignement à défaut de s’enrichir. Plus de pot de vin. Vous devez connaître le chiffre exact de ce que coûtent à vos concitoyens ces emprunts qui ne leur servent absolument pas à vivre correctement au jour le jour, mais juste à enrichir l’élite.

           La liste pourrait être doublée, triplée, quadruplée. Mais inutile. Ayez conscience que nous ne sommes plus sous un régime de monarchie et que l’une de vos principales tâches doit être de réduire les charges de l’État. Les politiques sont des hommes comme les autres et ils sont payés pour une mission ponctuelle. Ensuite basta. Vous demandez bien à votre peuple de France de réduire son train de vie à la retraite. Faites de même au plus haut niveau de l’état, et vous serez reconnu apte à nous diriger. Limogez les mille feuilles, allégez les services publics. Vous voulez réformer ? Réformez intelligemment par une meilleure gestion. Montrez l’exemple à toute votre équipe de politiques.

           Montrez-nous que vous, notre Président élu, vous aimez votre pays et son peuple avant de vouloir « aimer » les autres peuples (et peut être tout simplement vous-même). Prenez la direction du chemin de l’économie que vous nous demandez, respectez nous, et nous vous respecterons.

REDONNEZ NOUS LA FIERTÉ D’ÊTRE « FRANÇAIS ».

Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.

Recevez, Monsieur le Président, mes sincères salutations.

Madame ADAN Jacqueline

Retour COUPS DE COEUR.

 

14 décembre 2018

L'HISTORIEN JEAN SÉVILLA ET LES VÉRITÉS CACHÉES DE LA GUERRRE D'ALGÉRIE

TVL

SUR TV LIBERTÉ

A l’occasion de la parution de son ouvrage « Les vérités cachées de la guerre d’Algérie », Jean Sévillia étudie, avec la précision et la clarté qui sont les siennes, les causes réelles de la guerre dans ce pays conquis en 1830. Revenant sur les 130 ans de présence française, l’historien fournit un récit passionnant et n’hésite pas à prendre à bras le corps la question de l'avenir incertain de l’Algérie.

Remettre la vidéo au début!

Jean Sévilla

Plus d’un demi-siècle après l’indépendance de l’Algérie, est-il possible de raconter sans manichéisme et sans œillères la guerre au terme de laquelle un territoire ayant vécu cent trente ans sous le drapeau français est devenu un État souverain  ? La conquête et la colonisation au xixe  siècle, le statut des différentes communautés au xxe  siècle, le terrible conflit qui ensanglanta l’Algérie et parfois la métropole de 1954 à 1962, tout est matière, aujourd’hui, aux idées toutes faites et aux jugements réducteurs.
Avec ce livre, Jean Sévillia affronte cette histoire telle qu’elle fut  : celle d’une déchirure dramatique où aucun camp n’a eu le monopole de l’innocence ou de la culpabilité, et où Français et Algériens ont tous perdu quelque chose, même s’ils l’ignorent ou le nient.
 
Journaliste, essayiste et historien, auteur de nombreux ouvrages qui ont été des succès de librairie (Zita impératrice courage, Le Terrorisme intellectuel, Historiquement correct, Historiquement incorrect, Histoire passionnée de la France), Jean Sévillia est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire.

Retour nos lectures Algérie Française

12 décembre 2018

PACTE DE MARRAKECH SUR LES MIGRATIONS

Document transmis par José Castano

Lettre au Président de la République à l’initiative du général Martinez

Paris, le 07 décembre 2018

Monsieur le Président,

            Vous vous apprêtez à signer les 10 et 11 décembre prochains le "pacte mondial sur les migrations sûres, ordonnées et régulières" qui institue un véritable droit à la migration. Il pourra s'imposer à notre législation nationale par le biais de traités préexistants ou du principe de responsabilité commune fixé dans ce pacte.

            Il nous apparaît que la seule souveraineté qui restera à la France consistera à fixer librement la façon dont les objectifs du pacte devront être mis en œuvre. Vous ne pouvez pas céder ce nouveau pan de la souveraineté nationale sans un débat public alors que 80% de la population française considère qu'il faut stopper ou réguler drastiquement l'immigration. En décidant seul de signer ce pacte, vous ajouteriez un motif de révolte supplémentaire à la colère d'un peuple déjà malmené. Vous vous rendriez coupable d'un déni de démocratie, voire de trahison à l'égard de la nation.

            Par ailleurs, les finances de notre pays sont exsangues et notre endettement progresse. Vous ne pouvez donc pas prendre le risque d'un appel d'air migratoire coûteux sans avoir démontré préalablement que vous ne serez pas obligé de recourir à plus d'impôts pour répondre aux objectifs du pacte. D'autre part, vous devez être capable, en terme sécuritaire, de juguler les conséquences liées à l'arrivée de populations extra-européennes. Enfin, vous ne pouvez pas ignorer que l'essence même du politique c'est d'assurer la sécurité à l'extérieur et la concorde à l'intérieur. Or, cette concorde ne peut être obtenue qu'à la condition de maintenir une certaine cohérence interne de la société seule capable de permettre de vouloir faire ensemble, ce qui devient de plus en plus problématique aujourd'hui.

            En effet, l'Etat français réalise un peu tard l'impossibilité d'intégrer des populations trop nombreuses, de surcroît de culture totalement différente, qui se sont regroupées au cours de ces quarante dernières années dans des zones qui ne se soumettent plus aux lois de la République.

            Vous ne pouvez pas décider seul d'effacer nos repères civilisationnels et nous priver de notre patrie charnelle.

Nous vous demandons donc de surseoir à la signature de ce pacte et d'appeler par voie de référendum les Français à se prononcer sur ce document. Vous êtes comptable devant les Français de vos actions. Votre élection ne constitue pas un blanc-seing. 

            Nous soutenons l'initiative du Général MARTINEZ contre la signature de ce pacte qui doit être adopté par les États membres de l'ONU à la Conférence intergouvernementale de Marrakech.

Général Antoine MARTINEZ

M. Charles MILLON – Ancien Ministre de la Défense
Général Marc BERTUCCHI
Général Philippe CHATENOUD
Général André COUSTOU
Général Roland DUBOIS
Général Daniel GROSMAIRE
Général Christian HOUDET
Général Michel ISSAVERDENS
Amiral Patrick MARTIN
Général Christian PIQUEMAL
Général Daniel SCHAEFFER
Général Didier TAUZIN
Colonel Jean Louis CHANAS

PACTE DE MARRAKECH AU FORMAT PDF

Retour à tous les communiqués

12 décembre 2018

HAINE ENVERS LES HARKIS

Boudjedra et L’Huma imbattables !

Boudjedra

Rachid Boudjedra

Par JEAN MICHEL WEISSGERBER

Colmar, le 8 décembre 2018

            J’ai récemment ciblé Jérôme Fourquet et le site Causeur qui se sont permis de jeter la suspicion sur la communauté harkie sous prétexte que certains jeunes seraient perméables à la propagande islamiste, voire s’engageraient comme djihadistes. Rachid Boudjedra, un nabot et scribouillard, et L’Humanité, eux, ne s’encombrent d’aucune précaution pour vomir leur haine à la fois anti-française et anti-harkie et pour insinuer que les descendants de harkis participeraient en nombre à la geste djihadiste.

           Qu’on en juge par cet extrait du quotidien précité – édition du 7 novembre 2018 - où sous le titre « Rencontre », l’excité Rachid Boudjedra se déchaîne : « En France, il y a aussi ce sentiment d’avoir été trahi chez les descendants des immigrés qui ont participé à la reconstruction de ce pays (NDLR : la France)… et chez les descendants des harkis dont la « saga » lamentable et criminelle dans le pays d’origine s’est soldée par un accueil inhospitalier et raciste à leur arrivée en France. Eux aussi avaient à se venger de la France tutélaire : l’islamisme violent a été le lien nodal où ils allaient reprendre pied, retrouver leurs racines et s’accrocher à un texte, le Coran ».

           « Saga lamentable et criminelle », est-il possible d’être plus outrancier ? « Accueil inhospitalier et raciste à leur arrivée en France », de la part de qui ?, si ce n’est des pourfendeurs de l’Algérie française et en particulier parmi eux, les Staliniens en tête de la meute (voir ma contribution sur Riposte laïque du 25 octobre 2016 « Pro-migrants aujourd’hui, anti-rapatriés hier »).

           Cette prose sectaire et haineuse sous couvert d’indépendantisme, d’anticolonialisme et de soutien indéfectible au FLN, qui donne la nausée, est récurrent chez les adeptes de cette grande religion (politique) d’amour, de tolérance et d’ouverture constituée par l’Internationale communiste qui a abouti, entre autres, au goulag, au Longaï et à l’enfer khmer rouge.

           Je voudrais attirer l’attention de tous sur la perversité intrinsèque des rédacteurs de ce quotidien fort mensongèrement intitulé « L’humanité ». Si je ne dénie nullement aux communistes le droit de se proclamer anticolonialistes et progressistes, je pense qu’ils sont grandement coupables non seulement du fait qu’ils manient l’invective avec une morgue sans égale mais aussi qu’ils ne cèdent et ne cèderont jamais la parole à leurs contradicteurs. Pour ceux qui est de la question harkie, leur attitude est d’autant plus choquante qu’ils rejoignent et amplifient un mépris et une stigmatisation déjà très répandus.

           Aussi, j’aimerais citer en contrepoint deux organes de presse, aux antipodes l’un de l’autre : Lutte ouvrière et Rivarol, dans lesquels des sentiments peu amènes envers les harkis s’expriment plus ou moins périodiquement. A notre gauche, un peu  (c’est un euphémisme !) extrême même, Lutte ouvrière. Ce journal cède la parole à des défenseurs des harkis, par exemple dans son édition du 28 décembre 1984 où s’étalait sur une page entière l’argumentaire du Conseil National de Réflexion et de Coordination des Associations de Musulmans Français critiquant ce qu’il estimait être une complaisance d’Arlette Laguiller envers le général De Gaulle et sa politique algérienne. Lutte ouvrière reconnaissait d’une part le caractère peu démocratique du pouvoir algérien mais surtout le « droit des musulmans français à obtenir réparation des injustices commises à leur égard par le gouvernement français ». Même si L.O. s’égare passablement par la suite en évoquant un prétendu droit pour les harkis à « obtenir la nationalité algérienne » (1) et, je cite encore, « le droit de retourner en Algérie », il n’en demeure pas moins qu’elle exprime des sentiments favorables de compréhension d’un problème qu’elle a au moins le mérite de prendre en considération.

           Il en est de même pour Rivarol, hebdomadaire, à ma droite, un peu extrême également et quelque peu « racialiste ». Bien que les anciens de Rivarol fussent de tendance très Algérie française, au point pour l’un d’entre eux d’avoir prôné le transfert de la capitale française de Paris à Alger, au fil des ans, des avis d’une certaine animosité s’expriment envers la communauté harkie, « coupable » non seulement de ne pas être d’extraction métropolitaine mais au surplus de ne pas être chrétienne ou de ne pas se convertir suffisamment à cette religion (2). Dans l’édition du 13 septembre 1991, un certain Philippe Gautier souligne peu élégamment que les fils de harkis sont demeurés avant tout des Arabes et des musulmans. Cela m’a permis de lui répliquer dans l’édition du 20 septembre 1991 (3).

           Rivarol adopte une attitude encore plus tranchée à l’encontre d’autres Français musulmans, eux également suspects car trop marqués par leur « exogénéité » : les Mahorais. Non seulement l’hebdomadaire publie mes très nombreuses protestations mais encore bien mieux son édition du 29 avril 2011 n’hésite pas à céder la place au fougueux Marc Georges qui pourfend, je cite, « un racisme qui ne dit pas son nom », par un texte sans équivoque « Mayotte et l’extrême droite anti-française ». L’Humanité, elle, c’est  l’extrême gauche anti-française !!

           Dès que se profile une question mémorielle ayant trait à la colonisation, nos « cocos » de service entrent en transe. Faut-il seulement rappeler le rôle exécrable joué par les tenants du P.C. affublés d’un F également mensonger lors de la « béatification » du traître Maurice Audin par Jupiter.

           A la moindre occasion, des tombereaux d’injures s’abattent sur l’armée française et les accusations les plus graves sont proférées. Ainsi, selon la journaliste Rosa Moussaoui, les soldats français auraient commis en Algérie des viols en masse (sic !). Cf édition de L’Huma du 4 octobre 2018 (4). La souveraineté française est systématiquement remise en cause lorsqu’il s’agit du cent-unième département français ou de la Nouvelle Calédonie.

           Dans un éditorial des 17 et 18 novembre 2018 intitulé « Ne laissons pas étrangler L’Humanité », le député P.C. (F ?) Patrick Le Hyaric ose proclamer : « L’humanité est l’un des piliers du pluralisme des idées et de la presse. S’amputer de son existence revient à amputer la démocratie elle-même ». M. Le Hyaric ne manque pas de toupet en n’hésitant pas à écrire cela. C’est en fait un outil qui œuvre puissamment à l’abaissement de notre pays et même à son démembrement. Il est d’ailleurs scandaleux que ce journal ait obtenu et obtienne encore une subvention gouvernementale. Il faudrait que cessent également les abonnements souscrits par les collectivités locales qui constituent des encouragements à la sédition (sécession de Mayotte et de la Nouvelle Calédonie, et de départements largement sous l’emprise de l’islamisation comme la Seine-Saint-Denis). La mort largement prévisible de L’Humanité ne me fera pas verser une seule larme. Je lui souhaite tout au plus un sursaut de lucidité démocratique avec une bouffée d’air pluraliste tout en n’y croyant guère, par expérience, hélas.

Jean-Michel Weissgerber

(1)   Manifestement, le rédacteur de ce passage ne connait rien aux dispositions régissant le Code de la nationalité algérienne qui font que les harkis eux-mêmes n’ont jamais perdu la nationalité algérienne.

(2)   Evidemment, je ne mésestime pas la présence, comme dans tout groupe humain, de brebis galeuses parmi les jeunes de la communauté qui, par ailleurs, sont trop souvent apathiques dans la défense de l’honneur des harkis, mais reconnaissons que ce dernier point ne leur est pas particulièrement propre. Précisons par ailleurs que certains harkis et nombre de Kabyles se sont convertis au christianisme ou sont agnostiques.

(3)   Ma lettre est évoquée dans l’ouvrage de référence de Mohand Hamoumou « Et ils sont devenus harkis » (Fayard, 1993).

(4)   J’ai déjà pointé cette assertion particulièrement fourbe mais jusqu’à ce jour cela n’a guère semblé émouvoir grand monde.

Retour "Harkis"

Retour à tous les communiqués

9 décembre 2018

L’INDÉCENCE, L'ARROGANCE ET LE MÉPRIS !

Par José Castano

« Thor, fils d'Odin je t'accuse d'avoir trahi le commandement de ton roi, par ton arrogance et stupidité. Tu as livré ce paisible royaume et ces vies innocentes à l'horreur et à la désolation de la guerre. Tu es indigne de ces royaumes, tu es indigne de ton rang, indigne de la famille que tu viens de trahir. Je te retire ton pouvoir ! Au nom de mon père et de son père avant lui ! Moi Odin Père de toutes choses je te bannis ! » (THOR (film) Odin à Thor) - [THOR : Dieu du tonnerre dans la mythologie nordique]

            Alors que la colère gronde et enfle dans le pays, que la crise atteint son paroxysme, que le peuple pressuré, exsangue, hurle sa détresse et se révolte contre les bas salaires, la vie chère, la précarité, les taxes et les impôts, le couple Macron qui compte bien laisser sa trace à l’Elysée, a décidé de restaurer ce palais pour un montant estimé à plus de 100 millions d’euros par la Cour des comptes.

           Moquettes, rideaux, mobilier, ornements, rien ne sera omis afin de rénover dans le luxe les 365 pièces, la salle des fêtes, le salon Napoléon III et le jardin d'hiver.

Les travaux ayant débuté le 29 novembre 2018, ils dureront jusqu'au 15 janvier 2019. Pour les justifier, la première dame s’est ainsi expliquée : « On avait l’impression que l’Élysée était devenu une forteresse qui se protégeait de l’extérieur. On va alléger, épurer. Il faut que la lumière entre ».

           Quand on demande des sacrifices au bon peuple et qu’en contrepartie on dilapide son argent en futilités, il y a, effectivement, de quoi se révolter… Et le couple présidentiel n’en est pas à son coup d’essai… Qui se souvient de la « vaisselle de l’Elysée » ?…

Le 13 juin 2018, Le Canard enchaîné dévoilait que l’Elysée avait passé commande à la manufacture de Sèvres : 1200 pièces de vaisselle pour la coquette somme de 500.000 euros. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement,  justifiait alors cette dépense en ces termes : « Le président de la République procède à une commande publique qui permet de recevoir à la hauteur des personnalités qui défilent à l’Elysée […] Une commande a été faite pour changer le service dans sa totalité, cela n’avait pas été fait depuis le président René Coty »… sauf que, Jacques Chirac avait déjà procédé en son temps au remplacement de la faïence élyséenne…

Conclusion : Le couple présidentiel peut festoyer dans des assiettes à 400 euros pièce alors que ceux qui sont pauvres, restent pauvres… et mangent dans des assiettes souvent ébréchées.

Qui se souvient de la piscine du fort de Brégançon ?

           Fin juin 2018, le couple présidentiel préférant l’eau chlorée au sel de mer, a déboursé (par le biais du contribuable) 34 000 euros pour faire installer une piscine dans cette résidence estivale… L'idée étant d'éviter de s'exposer aux paparazzis lors de leurs baignades... Tout cela pour, qu’in fine, Emmanuel Macron sorte à un badaud quelques semaines plus tard : « Je n’aime pas les piscines, je préfère mille fois la mer ».

… Et ce n’est pas fini !...

           Dans son rapport annuel sur l'Élysée, les magistrats de la Cour des comptes viennent de dévoiler une estimation globale des coûts liés à Brigitte Macron en cette première année de quinquennat. Depuis son arrivée à l'Élysée, la Première dame de 65 ans (issue d’une des plus riches familles d’Amiens) qui, aux dires du personnel demeure toujours la « maîtresse d’école » du président (de 24 ans son cadet) a, à sa disposition, un directeur de cabinet et un chef de cabinet, tous deux aidés de deux secrétaires – notamment en charge de la préparation de ses rendez-vous et déplacements-. Une petite équipe à ses côtés au quotidien dont sept agents spécifiquement chargés de répondre au courrier (paraît-il important) : Masse salariale estimée à 278 750 euros par an.

           A l’exception de cette somme affichée officiellement, le rapport est avare de détails, au regret des magistrats : « La Cour s’est attachée à recenser les différentes dépenses qui sont plus particulièrement affectées à Brigitte Macron, sans toutefois pouvoir chiffrer la totalité de ces dépenses, en l’absence d’une comptabilité analytique suffisante ».

           À cela s'ajoute également les six bureaux dont Brigitte Macron dispose dans « l’aile Madame » de l’Hôtel d’Évreux. Outre les quatre collaborateurs précités, ils abritent aussi les membres du GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) qui se chargent de sa sécurité, ainsi que deux véhicules présidentiels, un pour ses déplacements et une voiture pour les agents du GSPR « précurseurs ».

           Bien qu'aucun budget de représentation ne lui soit attribué, la première dame  bénéficie, en sus, des services de la coiffeuse-maquilleuse de la Présidence. Celle-ci perçoit un forfait brut mensuel de 5 200 euros… chiffre moindre (reconnaissons-le) par rapport à celui de François Hollande dont les près de 10 000 euros de coiffeur avaient fait polémique…

           Question vestimentaire, Brigitte Macron n’est pas en reste… Souvent décriée pour le contenu exorbitant (voire, outrageant) de sa garde-robe, elle a essuyé les foudres de l’écrivain Yann Moix qui, le 24 novembre 2018, s’insurgeait de la sorte sur le plateau « Des Terriens du samedi » : « Lors des commémorations du 11 novembre, de sinistre mémoire, elle a porté un manteau Vuitton à 3 600 euros. La marque du manteau a supplanté la marque de l’Histoire ce jour-là. Mais c’est normal en fait, qu’elle aime Vuitton, parce qu’il y a des liens vraiment très forts entre Vuitton et Emmanuel Macron », a-t-il déclaré.

           À l’occasion de ces mêmes cérémonies, le magazine Closer qui assure la « promotion » de la première dame, se pâmait : « Brigitte Macron enchaîne 5 tenues différentes en deux jours ! » Les « gilets jaunes » apprécieront…

           Pour 2018, la dotation budgétaire de la présidence ayant été fixée à 103 millions d’euros par la loi de finances, le couple élyséen ne connaîtra certainement pas de marasme…

5_jose-decembre

           « Qui s'aime trop a aisément du mépris pour les autres », dit un proverbe danois. En ces jours de colère exprimée par le petit peuple lassé de tant de mépris et de cynisme, l’arrogance de Jupiter gagne en déchéance et précède sa ruine, son orgueil précède sa chute.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Revoir Mon blog    /   Mes ouvrages    /   Ma biographie

Publicité
Publicité
Publicité