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23 septembre 2016

BULLETIN D'HUMEUR N° 225

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 2 décembre 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Normal 1er jette l’éponge… seule décision efficace depuis son élection !

Normal 1er jette l’éponge… seule décision efficace depuis son élection !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Comme pour beaucoup d’entre vous Normal 1er n’a jamais été « mon Président » mais j’ai dû faire avec puisque les barricades d’Alger ne sont plus à la mode, hélas !

         Oui, hélas, car je pense que si nous avions un peu plus pratiqué cet art de la construction spontanée beaucoup de responsables politiques auraient vite cessé de nous prendre pour des imbéciles.

         Après les drames engendrés par le terrorisme islamique les responsables politiques ont vu le peuple de France allumer des bougies et se mettre autour en pleurant…. au lieu de prendre d’assaut l’Assemblée Nationale !

         Ils ont alors compris qu’ils pourraient continuer à prendre les Français pour des crétins car non invités dans les loges maçonniques où se préparent les lois (dans l’ignorance générale du fait) de notre régime déguisé en République.

         Après le rejet de Nicolas-du-Fouquet’s, voici la chute -attendue- de Normal 1er, élu malgré lui pour occuper un fauteuil de Président alors qu’il n’aurait jamais dû quitter son tabouret à la tête de la région de Corrèze en perpétuel déficit sous sa présidence.

         Je me demande souvent, avec une émotion certaine, comment notre peuple, supposé mâture, a élu un tel incapable en 2012 !

Peuple aveugle ? Elu très malin ? Les deux bien- sûr.

         Normal 1er a donc fini par avouer piteusement qu’il jetait l’éponge.... pour ne pas nuire au rassemblement de la Gauche ! Sortons nos mouchoirs à l’écoute de ce parfait aveu d’un cinglant échec politique, doublé d’un retentissant échec personnel.

9

François Hollande annonçant, jeudi 1er décembre, sa non candidature.

On se souviendra que le quinquennat de ce Président aura été comme la déclaration de sa non candidature à la prochaine élection présidentielle…. minable jusqu’au bout !

         L’incapacité totale du personnage à exercer sa fonction restera marquante, au moins pour les raisons suivantes :

- le matraquage fiscal a été le résultat d’un intolérable abus de pouvoir, un peuple n’élit pas un Président pour se faire tondre,

- le fiasco de l’écotaxe qui a soulevé la vague de protestation légitime des « bonnets rouges », poussés à l’affrontement,

- le lâche abandon programmé des agriculteurs ne pouvant plus vivre de leur travail alors qu’ils nourrissent les Français,

- les rues livrées aux casseurs gauchistes, en présence d’une Police muselée et rendue inefficace par l’interdiction officielle de réagir,

- le scandale de la loi sur le mariage homosexuel qui a mis en miettes les valeurs familiales, salissant un peu plus la loi naturelle pour un enfant d’avoir un père et une mère, au nom d’une jouissance sexuelle dévoyée,

- l’immigration clandestine légalisée et imposée aux Français sans consultation nationale (de quel droit ???), avec un coût extrême pour le budget de l’Etat et des risques sociaux aggravés par ces étrangers,  musulmans

pour la plupart, si mal disposés envers leur pays d’accueil une fois installés en France aux frais des contribuables,

- les tragédies occasionnées par les attentats islamistes en France, qui n’auraient jamais dû prendre cette ampleur si les terroristes potentiels « fichés S » avaient été arrêtés et traités comme il se doit, par un Joe ARPAIO français (« Joe » est le Sheriff du comté de Maricopa en Arizona, réélu année après année pour ses méthodes dissuasives à l’égard de tous les délinquants emprisonnés),

- l’absence de courage politique au regard de la déchéance de nationalité qui aurait dû être appliquée à grande échelle, à tout « Francisé » parti faire le Jihad dans la zone lybio-syrienne et revenu en France pour déstabiliser notre Nation au nom de l’Islam, et attaquer notre population avec des armes ! C’est incroyable. 

- l’impossibilité de réduire le chômage durablement, malgré un engagement solennel pris devant la Nation (un mensonge de plus),

- l’absence de crédibilité d’un chef de l’Etat ne représentant que lui-même (7 % de popularité après 4 ans et demi de présidence !),

- l’incapacité de rassembler les Français, état de fait insupportable car un chef de l’Etat se doit d’être au service du peuple et non au service de son image de marque, surtout en cette période de perte d’identité provoquée par la dégradation accélérée de nos valeurs,

- enfin, le rejet de ses théories mondialistes par les Français qui ouvrent enfin les yeux sur les dégradations multiples et réellement dangereuses de ce concept gauchiste qui consiste à tout permettre et tout autoriser sous prétexte d’une « vie sans frontières ».

         Ces dysfonctionnements particulièrement dommageables ont provoqué le recul de la France sur l’échiquier mondial et le malheur des Français, tondus comme des moutons par la gôche-caviar !

         Ce Président inconsistant aura divisé notre peuple, en dressant même certains Français contre d’autres en légiférant contre l’intérêt de tous, au nom d’un progressisme ringard, contraire aux traditions politiques

dae la gauche française.

         Bref, pour faire court :

Normal 1er est le plus mauvais Président de la Ve République !

         Les attitudes particulièrement ridicules de ce personnage sans envergure, sont une preuve supplémentaire d’un mauvais goût et d’une absurdité sans limites :

- dos tourné à Nicolas-du-Fouquet’s après la poignée de main sur le perron de l’Élysée, 

- costume mal taillé et cravate de travers,

- poignée de chemise blanche dépassant d’une seule manche,

- prises de parole minées par les silences et la recherche des mots,

- démarche hésitante sur les tapis rouges des cérémonies,

- réaction saugrenue pendant la déplorable « affaire Léonarda »,

- discours sous la pluie avec le visage ruisselant et les lunettes embuées,

- air ahuri sous un casque, après une certaine virée en scooter (…),

- vocabulaire insolant pour évoquer les « sans-dents » (les petites gens), du jamais entendu de la bouche d’un Président,

- un livre de confidences à ne pas dire, laissant apparaître un problème narcissique très préoccupant au regard de son devoir de réserve,

- une annonce de non candidature à la prochaine élection présidentielle avec un regard vide et des mots creux, en guise d’aveu de ses multiples échecs personnels et politiques.

         En souvenir des victimes innocentes assassinées par des « djihadistes français fichés S » laissés en libre circulation dans nos rues, et des commerçants, artisans, agriculteurs, dirigeants de PME, qui ont été ruinés et poussés au suicide à cause du matraquage fiscal imposé par la Gauche au pouvoir, pendant le quinquennat vide de sens de François HOLLANDE, je n’hésite pas une seconde à diffuser cette photo.

10

François HOLLANDE aura abaissé la fonction présidentielle et la Gauche aura abaissé la France comme jamais depuis des décennies.

Il faut les balayer à l’occasion du grand nettoyage des écuries d’Augias…. en 2017, et pour très longtemps !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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20 septembre 2016

POINT DE VUE SUR L'OUVRAGE DE PERVILLE "ORAN 5 JUILLET 62"

Courrier qui réhabilite le livre de Pervillé non mentionné ni dans la presse gauchiste et encore moins dans la presse Algérienne.

Leçon d'Histoire pour un massacre de Guy Pervillé.

Message au Groupe de recherches sur Oran 5 Juillet 62

Chers amis je pense que vous avez été pour certains très injustes avec les conclusions de l'auteur.

            C'est vrai il dit «le harcèlement des quartiers musulmans d’Oran par l’OAS durant la période allant de la mi-février au 28 juin 1962 paraît bien être, sinon la cause directe, au moins la cause profonde du massacre du 5 juillet». Évidemment cette phrase sortie de son contexte qui rejoint les conclusions du Général Katz peut prêter à confusion mais remarquez que l'auteur dit «parait» et qu'il a aussi écrit «une autre hypothèse est à prendre en considération est celle d’un lien entre le massacre d’Oran et la stratégie tortueuse du colonel Boumédiène, chef d’état-major général de l’ALN qui s’était allié à Ben Bella dans la lutte contre le GPRA signataire des accords d’Évian, et qui aurait provoqué ce massacre en tant que prétexte pour s’emparer d’Oran en y rétablissant l’ordre.

            Mais elle ne peut pas être retenue sans preuves car la seule archive connue que vous avez donné est l'ordre du jour de l'ALN d'Oujda daté du 5 juillet qui accable le GPRA qui se propose de « protéger la minorité européenne » comme si on savait au matin du 5 juillet qu'elle allait être agressée, aussi il paraît important de disséquer ce document snobé par certains et qui est évident pour JF Paya (présent sur le terrain au service de la marine nationale) qui l'a fourni. Le temps passant il nous parait important de lui demander son avis. (R=réponse).

Provenance de ce document?

R: l’original est remis par le colonel (r) S*** alors capitaine au 2em bureau d'Oran adjoint du chef de ce service (Réf EM 2emB N:1266 /B2/GAOR/Sec)

Nb: ce document classifié SECRET CONFIDENTIEL n'a jamais été retrouvé ni produit dans leurs ouvrages par aucun des auteurs qui ont eu accès aux archives: dans l’ordre J Monneret, Jean-Jacques Jordi et Guillaume Zeller ?

Raisons présumées et commentaires ?

: D’après certains informateurs (secrétaires ALN d'Oujda) diffusé sous forme de document confidentiel de 3 pages expliquant aux cadres de l'ALN pourquoi l'État-Major (Boumédiène) dissous et démis par le GPRA d'Alger s'opposait à ce dernier (Étant entre autre « incapable de maintenir l'ordre ») alors qu'ils allaient entrer en Algérie en rupture avec les directives du GPRA.

Nb : Ce document fut diffusé par erreur en tract par un chef local de l'unité ALN dans la zone de Bou-Sfer, Ain-el-Turc et Mers-el-Kébir le 22 Juillet et capté par nos services classifié SECRET CONFIDENTIEL mention «Ne pas s'immiscer» et non exploité pour une enquête INTERDITE sur les événements du 5 Juillet. (Aucune archive d'enquête immédiate n’existe?)

AUTRES CONSIDÉRATIONS ENREGISTRÉES

            Aucune recherche sur la prise de pouvoir et le "maintien de l'ordre" par l'ALN extérieure (non prévue par les accords d'Évian). Après la provocation qui suscita les massacres et les enlèvements, seuls certains journalistes "de terrain", dont celui de «La Dépêche de Saint-Étienne» du 10 juillet 1962, impliquent certains civils musulmans armés provocateurs (cité par Guy Pervillé). Il était pourtant facile de savoir à qui profitait le crime et de développer une recherche selon Paya (les services Français avaient de nombreux informateurs musulmans).

            Le communiqué du 5 juillet 1962 de l'état-major de l'ALN extérieur est diffusé intégralement dans le troisième volume de L'agonie d'Oran (édition Gandini de Nice) avec de curieuses conclusions du 2e Bureau disant « affaire d'ordre intérieure et problème interne purement algérien ne pas s'immiscer».

            G Pervillé et J Monneret interprétant ce document au 1er degré en concluent qu'il ne donne pas de directives pour un massacre à Oran au contraire évidemment!

            Les seuls dossiers mentionnés du 2e Bureau du livre de J Monneret cité par Guy Pervillé n’analysent pas les causes ni les responsabilités mais sont relatifs à un recensement non exhaustif (manque les tués sur place, les disparus et  certains «vus enlevés» et signalés à différentes unités mais dans le désordre d’une population affolée qui quittait le territoire.

            453 signalements ramenés à 365 après soustraction de gens retrouvés en faisant abstraction de très nombreuses personnes isolées surtout de sexe masculin dont les familles sont déjà parties et qui de ce fait n’ont pas pu être signalées sur place ou plus tard en France. Elles n’ont pu être ciblées pour le 5 juillet (déclarations d’absence sur les lieux de résidence familiale). On est à plus de 700 victimes minimum aujourd’hui. (Total des enlevés. Des disparus et des tués).

            JF Paya arrive à 1000 signalement avec une estimation des "non déclarés".

            Pour conclure il faut remarquer que Guy Pervillé ne met plus dans sa conclusion un passage qui vous avait choqué «Il n’y a pas eu de responsabilité directe du gouvernement français dans ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran, même si l’on peut lui reprocher à bon droit son inconscience. Interview de Roger Vétillard qui cite par ailleurs un autre point positif «Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran et que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens». Et il ajoute dans sa conclusion «De ce fait, nous devons aussi constater que le massacre du 5 juillet 1962 à Oran a été probablement l’événement le plus sanglant de toute la guerre d’Algérie, et que l’escamotage complet de sa mémoire par les gouvernements français qui se sont succédé pendant près d’un demi-siècle représente l’exemple le plus parfait de censure mémorielle en France, très loin devant le 17 octobre 1961 (répression de la manif FLN à Paris en temps de guerre) qui est aujourd’hui infiniment plus connu (ou tout au moins plus souvent mentionné) Alors non satisfaisant?

R: "Assurément et nous aurions aimé que cet éminent historien nous confirme au-delà des causes présumées de ce drame le fait «qu'il s'agit d'un cas quasi unique dans l'histoire où une armée invaincue et présente sur les lieux laisse massacrer ses ressortissants sans pratiquement intervenir et ce en temps de paix» C'est là selon nous une des causes principale de l'occultation de ce massacre du moins en France.

            Mais il est très important de ne pas négliger Guy Pervillé qui précise en préambule de ses conclusions «Nous pouvons penser que désormais la plus grande partie des progrès nouveaux que nous pouvons encore espérer viendra de la révélation de sources algériennes (orales ou écrites) pour le moment secrètes et c'est pourquoi pour les conclusions, je prends le risque de les présenter ici comme étant considérées "approximatives et provisoires".

            Dont acte il faudrait en tenir compte au crédit de l'historien qui a présenté honnêtement toutes les thèses en présence.

Bien  cordialement

Ginés Delga membre du groupe de recherches contributeur "Histoire de l'Algérie".

Retour ORAN LE 5 JUILLET 62 - CONCLUSIONS DU GROUPE DE RECHERCHES

18 septembre 2016

HOMMAGE 2016 AU BACHAGA BOUALAM

Entête MRAF ADIMAD

GIENS 25 Septembre 2016 – 17 heures

Chers Camarades

Hyères, le 10 Septembre 2016

Comme tous les ans l’Adimad.MRAF va rendre hommage au Bachaga BOUALAM, et à travers lui, aux dizaines de milliers de Harkis laissés à la vindicte de sordides assassins par un Gouvernement félon.

Nous ne les oublions pas, eux qui furent Français non par le sang reçu mais par le sang versé.

image 1

Cette cérémonie se déroulera à Giens dans cet endroit de havre et de paix dédié au Bachaga BOUALAM, le dimanche 25 Septembre 2016 à 17 heures.

Faites-en part à vos amis et venez nombreux pour partager avec nous cet instant d’émotion et de recueillement.

Et, coutume oblige ; après cette cérémonie nous nous rendrons chez Marie-Laure et Jean-François COLLIN pour poursuivre l’évocation de nos souvenirs autour d’une table dressée de collations et amuse-bouche. L’occasion pour certains de revoir Jean-François qui a tant œuvré pour l’ADIMAD.

Je vous adresse à toutes et tous mes sentiments les plus Nationalistes.

Régis Guillem Président

Si certains souhaitent déposer une gerbe qui sera la bienvenue, je vous remercie de m’en aviser dans le seul souci d’organisation .

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17 septembre 2016

EL ANCOR

14 septembre 2016

BULLETIN D'HUMEUR N° 218

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Vendredi 14 octobre 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

 

Primaire de la droite molle et du centre : 1er tour, 7 candidats au trône de calife !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Voilà longtemps qu’ils piaffaient dans leur écurie respective, anticipant les senteurs des foins nouveaux de l’alternance et rêvant de contempler à nouveau les dorures des bureaux somptueux desquels ils furent lamentablement chassés en 2012 par les socialistes pourtant incompétents.

         Premier tour, hier, 13 octobre. Tous bien mis de leur personne, un air sérieux mais pas trop, un sourire crispé pour certains, une allure décontractée pour d’autres, un regard déjà dans les urnes, des intonations de voix très BCBG et une gestuelle mesurée sauf pour le calife déchu, toujours très excité !

         Avec un titre de chanson pour chacun, je n’évoquerai pas leurs programmes mais plutôt leurs expressions comportementales révélatrices et certaines omissions (volontaires). Point commun : les sept étaient sur le registre on a changé, maintenant on sait faire !

Nicolas SARKOZY, alias Nicolas-du-Fouquet’s, intervint sur l’air de j’aurais voulu être un artiste. Toujours aussi sûr de lui, il avait réponse à tout -comme d’habitude- et savait ce qu’il fallait faire pour….sauver la France ! Il parla pour faire oublier qu’il fut éjecté de la présidence de la République en 2012, avec une voix cachant mal l’excès d’autorité qu’on lui connaît, le regard dur, les sourcils froncés à en avoir des crampes, quelques tics habituels et une gestuelle toujours spectaculaire.

Oubliés le dépassement des comptes de sa campagne présidentielle, son pote feu Mouammar KHADAFI, le Karcher introuvable, la promesse de vérifier automatiquement les papiers de tout véhicule occupé par des petites frappes, la réduction des fonctionnaires de Police, l’immigration absolument pas maîtrisée, son arrogance néfaste à l’image de marque de son camp.

Oublié le discours de Constantine prononcé le 5 décembre 2007, à l’Université de Mentouri, à l’occasion duquel il déclara avec emphase : « Le système colonial était injuste par nature et il ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d’asservissement de d’exploitation ». Circulez, il n’y a rien à voir.

Je laisse les Pieds-Noirs et les Harkis apprécier ce léchage des babouches d’Abdelaziz BOUTEFLIKA !

Oubliée la reconnaissance de l’abandon des Harkis par la France, évoquée quelques jours avant la fin de son quinquennat. Mais…. le Nicolas-nouveau -comme le Beaujolais- était arrivé !

Alain JUPPE, m’a rappelé le titre non, rien de rien, non je ne regrette rien! Ancien Premier Ministre de Jacques CHIRAC (de mai 1997 à décembre 2004), il était selon ce dernier « le meilleur d’entre nous ». Il fut plusieurs fois ministre. Toujours aussi figé avec un sourire calculé, Il afficha une décontraction de circonstance, avec même un air de joueur de golf satisfait (syndrome OBAMA).

Avec un aplomb à couper le souffle il évoqua l’absence de prise d’intérêt dans l’occupation d’appartements pour son fils et pour lui-même, dans des conditions financières anormalement privilégiées ce qui constitue une évidente forme de prise d’intérêt.

La rosette au revers de sa veste pour bien rappeler qu’il a été un homme digne malgré son implication dans le financement occulte d’emplois au sein du RPR (Rassemblement Pour la République), financés par la mairie de Paris, à l’époque où il était secrétaire général du RPR et Adjoint aux Finances à la mairie de Paris !

Rappel : cette lamentable affaire se termina par un arrêt de la Cour d’appel de Versailles, le 1er décembre 2004, statuant d’une peine réduite à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité !!!

Question : comment ose-t-il être candidat à l’élection présidentielle ? S’il gagne le 2e tour des présidentielles la France sera dirigée par un repris de Justice ! Une nouvelle élite en somme. Avec une diction de professeur, il n’oublia pas d’affirmer que malgré son âge (71 ans), il était rejoint par les jeunes (bien sûr, pardi). Pas un mot sur la remise de la Légion d’honneur à son copain Tareq OUBROU, imam de la mosquée de Bordeaux et membre de l’U.O.I.F. (Union des Organisations Islamiques de France). Anecdotique !

On se souvient que lors d’un entretien télévisé avec le philosophe Michel ONFRAY, il lui promit de lire le Coran, qu’il n’avait jamais lu car « c’est illisible » déclara-t-il (si vous croisez Tarek, pas un mot) !

François FILLON, qui veut « tout casser pour reconstruire » m’a fait penser au titre si j’avais un marteau. Affable, posé, rassurant dans ses propositions, catholique avéré, raisonnablement libéral, son programme est fiable.

Certes, sous Nicolas-du-Fouquet’s il a avoué, en tant que Premier Ministre, avoir gouverné « un pays en faillite », mais il n’était que l’exécutant nécessairement aux ordres du Président en place. On s’en  souvient d’autant plus qu’après la faillite avancée survenue sous le règne de Nicolas, la France est carrément menacée de dépôt de bilan après un quinquennat socialiste littéralement destructeur.

Beaucoup de propositions sérieuses, réfléchies, crédibles, dont un gouvernement composé de 15 ministres. Si j’avais été un adhérent LR, c’est pour lui que j’aurais voté.

Bruno LEMAIRE, sans cravate (!), m’a fait penser au refrain ce soir nous allons danser sans chemise et sans pantalon. Il commença très bien son intervention en affirmant quelque chose comme « il y a sur ce plateau (les représentants de) tout ce qu’il ne   faut pas faire »…. voilà du panache ou je ne m’y connais pas !

Mais son timbre de voix monocorde le priva de toute envolée pertinente, hélas pour ceux qui espéraient qu’une nouvelle tête émergerait du groupe des éléphants du parti LR (Les Républicains). Sincère et même sympathique mais doit mieux faire. Cela dit je le verrais bien ministre de François FILLON.

Jean-François COPE, décomplexé, nous a chanté allo maman bobo. Après s’être tiré une balle dans le pied avec l’affaire Bygmalion dont il ne savait rien (encore une victime du syndrome CAHUZAC), « on lui a fait du mal » mais il s’est refait une santé. Vertement remis en place par Nicolas-du-Fouquet’s il ne se sentit pas très bien pendant de lourdes secondes.

On retiendra qu’il souhaite une « droite décomplexée », intention louable mais tardive : on va choisir l’original…. incarné par Marine !

Nathalie KOCIUSKO-MORIZET, attendrissante par son sourire angélique et ses doigts de pianiste, me fit penser au titre pauvre petite fille riche. Trop tendre (?), un sourire à faire pâlir une marque de dentifrice, elle tenta de se faire une place au milieu des 6 machos en recherche d’emploi mais ne la trouva pas vraiment.

Jean-Frédéric POISSON, ne me fit penser à aucun refrain! Représentant du Parti Chrétien Démocrate, inconnu pour une grande majorité de Français, il essaya de formuler ses intentions mais ne se montra pas assez convaincant. C’est bien dommage car, sans l’avoir dit à cette occasion, il n’exclut pas de voter Marine LE PEN au 2e tour. Respect !

En fin de débat, un rapide sondage (organisme ?) effectué sur un échantillon d’environ 900 téléspectateurs, donna les résultats suivants :

                       Le meilleur                             Le plus convaincant

                   JUPPE        34 %                            JUPPE        32 %

                   SARKOZY   32 %                            SARKOZY   27 %

                   LEMAIRE    15 %                            FILLON       17 %

                   FILLON       13 %                            LEMAIRE    14 %

L’échantillon des sondés semble réduit mais il permet de constater qu’à la suite de ce premier tour, deux candidats font la course en tête : Alain et Nicolas-du-Fouquet’s.

Vrai dilemme : si Alain arrive en tête de cette primaire de la droite molle et du centre, il n’aura aucune peine à bénéficier des votes de gauche et tout particulièrement ceux du PS. Ainsi le front Herpès (LR+PS) se reformerait beaucoup plus facilement car ce célèbre repris de Justice est un pur « gaulliste de gauche ». Il faut qu’il soit battu.

Par ailleurs si les adhérents LR veulent changer leurs dirigeants, il faut battre Alain et Nicolas-du-Fouquet’s. Votez François FILLON !

Alors Marine LE PEN garderait toutes ses chances pour gagner au 2e tour de l’élection présidentielle !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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31 août 2016

TERREUR ISLAMISTE

Par José Castano

Terreur islamique -José Castano

Table des matières TERREUR ISLAMIQUE

Madame, Monsieur,

            J’ai le plaisir de porter à votre connaissance la parution de mon nouvel ouvrage intitulé : « TERREUR ISLAMISTE » qui analyse la place qu’occupent désormais l’islam et l’islamisme dans le cadre de nos institutions. Il apporte aussi un éclairage particulier sur le rôle de nos médias, des associations « humanistes », des partis politiques et de l’église dans la montée du fondamentalisme.

            Dans cette nouvelle guerre de religion basée sur le fanatisme, le terrorisme et la terreur, les « fous d’Allah » partent désormais à la conquête du monde libre avec au bout du voyage la mort qu’ils recherchent. Leur objectif est clair : Rétablir le califat en usant d’un argument de poids : La charia !

            En vous priant de bien vouloir prendre connaissance de la préface de cet ouvrage.

            Bien cordialement

            José CASTANO


Note de lecture


PRÉFACE

            « Continuez à allumer des bougies, à faire des dessins, à vous câliner, à fanfaronner avec des « même pas peur ! », à creuser le gouffre de la niaiserie avec des « Je suis Charlie », « Je suis Paris », « Je suis Bruxelles »…

            Non ! Je ne suis pas une ville ! Je suis en guerre !... Et quand on est en guerre, on ne fait pas des bisous et des câlins devant la caméra de BFM TV en guise de réaction aux attentats… Quand je vois la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, pleurnicher lors d’une conférence de presse, j’ai envie de hurler : « Virez-moi cette conasse et mettez-moi une Margaret Thatcher ou une Golda Meir ! »… Quand allez-vous cesser d’être dans le pathos dégoulinant, pour réagir en véritables guerriers impitoyables ?... Continuez à chouiner, en attendant, les islamistes creusent vos tombes. » (Myriam Ibn Arabi, professeur de français à Arcachon, franco-marocaine, de culture musulmane, qui lutte contre l'obscurantisme islamique)

            On a prêté, à tort, à Malraux la phrase suivante : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ». Si l’on ne connaît le véritable auteur de ces mots, ils reflètent cependant avec une acuité saisissante, le changement brutal qui s’est opéré depuis un demi-siècle dans les mentalités et les modes de vie du monde oriental.

            Durant toutes ces années, s’est substituée, subrepticement, à une idéologie usée et corrompue : Le communisme, une idéologie tout aussi délétère : L’islamisme… comme si un vide devait être comblé. C’est ainsi que par analogie, une nouvelle guerre de religion (surnommée « le communisme du 21ème siècle), a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire.

            « Nous avons construit des outils pour dénoncer le  soviétisme et le nazisme, mais on peine à analyser le phénomène de l’islamisme alors qu’il n’est pas si différent ». Cette voix qui crie dans le désert est celle de l’auteur algérien de best-sellers, Boualem Sansal.

            Un peu partout sur la planète -notamment au Moyen-Orient- les Islamistes massacrent les peuples avides de liberté dans une orgie de violence...

            Que ce soit en France, en Angleterre, en Espagne en Belgique ou aux USA -là où le terrorisme a frappé le plus ignoblement- on retrouve également ces mêmes scènes d’horreur visant à foudroyer le monde occidental. Et ces tueries à grande échelle, ce déchaînement sans pitié d'un islam renaissant voulant dominer le monde ont eu leur source, en Algérie, dès le 1er Novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée et les massacres qui s’ensuivirent durant près de huit années dans une apathie méprisante du peuple français et de l’Occident.

            Si d'aucuns -réfractaires aux bienfaits de la colonisation française- persistent à ne vouloir considérer que cette « guerre sainte » a réellement pris naissance à cette date en Algérie, depuis un demi siècle elle se déroule désormais (naturellement) en France ou contre la France, partout où flottent ses couleurs...

            L'histoire n'est pas une éprouvette où il faudrait mettre les mêmes corps en présence, les mêmes catalyseurs et où il faudrait reproduire les mêmes conditions physico-chimiques pour avoir la même réaction et les mêmes produits. Son étude permet toutefois d'avertir les chefs politiques et militaires sur la tournure que peuvent prendre les événements lorsque certaines conditions sont réunies.

            Une évidence s’impose : Le terrorisme islamiste et son cortège de barbarie inhumaine auxquels nous sommes confrontés depuis une trentaine d’années ressemblent à s’y méprendre à ceux du FLN algérien. Et bien que ces attentats se soient toujours réclamés du « djihad », il était de bon ton de ne pas le remarquer parce qu’il était impensable pour nos bien-pensants d’en dire la provenance…

            Ce n’était qu’une « petite guéguerre » où les protagonistes « exprimaient leur mal être »… Pas de quoi s’inquiéter !… Il ne fallait surtout pas affoler l’opinion ! Au besoin, la chloroformer et la faire se tromper de cible… sauf qu’aujourd’hui, nous mesurons avec stupéfaction le prix humain de cette mauvaise vision politico-médiatique qui a livré les Français en pâture à l’islamisme et à son fanatisme.

            D’un monde judéo-chrétien, nous passons à un monde musulman qui est à l’opposé de l’esprit français, de ses mœurs, de ses coutumes, mais qui veut par la force et le crime imposer son idéologie religieuse.

            Tout cela porte un nom : djihad!... guerre sainte!... guerre révolutionnaire, odieuse, cruelle, qui n'en est qu'à ses prémices, visant à disloquer le monde libre.

            L'objectif des islamistes : la victoire d’un totalitarisme qui ne diffère en rien du communisme et du nazisme en imposant par la terreur, la charia -la loi islamique- son cortège d'intolérance, de fanatisme et de barbarie.

            Pour la seule année 2015, 250 morts, victimes du terrorisme, ont été dénombrés en France et entre 2000 et 2015, 28 146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde. Et le pire est à venir... 2016 battra tous les records !

            Un constat s’impose… Après chaque tuerie, il y a d’abord eu la stupeur, l’émotion, le chagrin, les larmes, la compassion, la solidarité, la nausée, la colère…

            Après le massacre du Bataclan, les Français ont allumé des bougies, déposé des fleurs et ont pleuré sans pour autant réclamer de compte à leurs gouvernants qui, à l’instar du « plus illustre d’entre eux », se félicitent de leur bilan dans un optimisme béat dénué de réalité…

            Après le carnage de Nice, les Français, soumis, ont recommencé à allumer des bougies, déposer des fleurs, pleurer, refouler leur rage… sans, pour autant, réclamer de comptes à ceux qui, dans le même temps, après nous avoir imposé de légitimer l’islam, religion de « paix et d’amour », déversaient à profusion devant les caméras, leurs larmoyantes jérémiades et leurs discours lénifiants d’une fadeur à donner la nausée…

            Pourtant, cette colère des Français ne s’est jamais véritablement exprimée… hormis l’accueil houleux réservé, à Nice, à Manuel Valls. Face à tant de barbarie mais aussi à tant d’inertie, d’incurie et de médiocrité de la part de gouvernants frileux, gavés  aux « droits de l’homme » et imprégnés d’idéologie antiraciste, cette colère aurait dû se manifester au niveau national... non pas la colère aveugle, mais la juste colère…

            Mais combien d’autres massacres devrons-nous encore subir, combien d’autres morts devrons-nous encore pleurer avant de prendre réellement conscience que nous sommes en guerre ?... Avant que l’on désigne clairement l’ennemi ? Refuser de répondre à une guerre ouvertement déclarée équivaut à une capitulation !

            Nos gouvernants sont-ils insensibles à ce point à la douleur humaine pour se complaire dans leur déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie islamiste ? Pour taire ce qui apparaît comme une évidence ? N’y a-t-il pas là une sorte de mépris à l’égard des victimes et de leurs familles ?

            « Nous sommes en guerre ! » clament à tout va Hollande, Valls et Cazeneuve… Dans ce cas, que ne désignent-ils pas clairement l’ennemi ?… Et celui-ci, c’est l’islam ! C’est lui –et lui seul- qui légitime les terroristes qui égorgent, décapitent, massacrent et se font exploser parmi les innocents.

            Il est temps que le peuple français prenne en main son destin et exprime sa colère… Il est temps de sanctionner ceux qui –au gré des mandatures- ont mené la France au chaos… Il est temps de se révolter contre cet islam, là, et retrouver pleinement son âme, son identité, ses libertés et cet amour sacré de la Patrie !

            « Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront » (Luc 19:40).

            Puis… Oh miracle ! Est-ce ce verset de l’Evangile selon Saint Luc ou les voix de ces centaines de martyrs qui ont rendu plus prolixe François Hollande ? Après avoir inlassablement répété durant des années que « l’islam est compatible avec la démocratie »… que « l’islam est une religion de tolérance, d’amour et de paix » et qu’il ne « faut pas faire d’amalgame », voilà que le 15 juillet 2016, dans une allocution télévisée depuis l’Elysée, le Chef de l’Etat déclare pour la première fois : « C’est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste ! »

            Ce n’est pas en versant des larmes, en déposant des fleurs, en allumant des bougies, en multipliant les « cellules de crise »… et en mettant en place des N° verts et des clips « contre le racisme », qu’on combattra le terrorisme islamiste… Ce n’est pas en célébrant des offices religieux et en écrivant « Je suis Paris »… « Je suis Nice »… ou, plus affligeant encore : « Vous n’aurez pas ma haine ! », qu’on vaincra le monstre… mais en le traquant et en lui assénant les coups les plus meurtriers.

            De la haine, il en faut !... de cette haine que les soldats entretiennent pour pouvoir continuer à être des soldats ! Il faut monter en première ligne, il faut que la peur change de camp afin que le monstre retourne et s’enterre dans les sables du désert…

            La France est aux yeux de l’islam une aire de guerre, « dâr al-harb », et elle se doit de traiter ce dernier de la même manière qu’il la traite. Tout le reste n’est que discussion stérile et vaine logomachie !

            Et c’est encore Boualem Sansal qui nous avertit et dicte la conduite à tenir : « Les rassemblements officiels où l’on vient se lamenter et pleurnicher donnent de la France officielle une image déplorable qui encourage les islamistes. La France devrait, à travers ses chefs, donner l’image d’un pays DEBOUT et capable d’affronter le pire ! »

            Mais, une fois encore, le temps fait son œuvre… Il laisse inexorablement la place à un scepticisme désenchanté, une relativisation des choses, un détachement pervers de nos opinions fatiguées et, le pire, une mémoire qui s'estompe et qui n'est que trop voisine de l'égoïsme, de l'indifférence et de la lâcheté.

            Après s’être réveillés brutalement de leur sommeil, les Français se replongent dans leur amnésie habituelle et reprennent leur morne sommeil...

            Brave peuple résigné, continue à ne rien vouloir entendre, à ne rien vouloir voir… Persiste dans ta léthargie mais, combien dur sera le réveil !...

            Dans « Crime et Châtiment », Dostoïevski écrivait : « L'homme est une ordure, il s'habitue à tout ». Il rejoignait, là, Voltaire qui, dans son chapitre 30 de Candide ironisait : « Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures… »

            Combien faudra-t-il donc ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour qu’ils n’aient pas honte de leurs aînés ?...

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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«Terreur Islamiste » (214 pages)

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Prix : 19 euros, franco de port.

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29 août 2016

BULLETIN D'HUMEUR N°217

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mardi 11 octobre 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Renaud CAMUS, discours du 8 octobre à Montpellier.

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         La manifestation « Sauvons notre pays », organisée samedi 8 octobre au parc municipal du Peyrou à Montpellier, par Richard ROUDIER, Président de la Ligue du Midi, contre l’immigration, a rassemblé entre 200 et 250 patriotes. Ils ont été empêchés de sortir du parc pour manifester en ville, après que les grilles du parc aient été cadenassées sur ordre des autorités locales....un grand moment de démocratie ! Lire le Phare n° 216.

         Le Midi-Libre, torchon qui nous sert de quotidien local, a prétendu qu’il y avait seulement 150 personnes présentes à l’intérieur du parc, et à l’extérieur 300 anarcho-communistes excités qui se sont opposés à ce rassemblement. Fidèles à leurs habitudes, ils braillaient le poing levé et agitaient des drapeaux du PC (Parti communiste) et du NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), partis éminemment démocratiques comme chacun sait.

         Preuve supplémentaire que la Presse de gauche est un outil de désinformation à la solde des islamo-collabos qui nous gouvernent !

         Plusieurs intervenants de notre rassemblement ont dénoncé les méfaits de l’immigration-invasion pendant près de deux heures. Ces milliers de soit-disant réfugiés, ainsi présentés par le pouvoir socialiste aux abois, sont en réalité de véritables clandestins hors la loi, invités à vivre en France….aux frais des contribuables !

         La population française est meurtrie par le chômage, la crise économique, les menaces qui pèsent chaque jour davantage sur le secteur ravagé de l’agriculture, les difficultés grandissantes des artisans et des PME (Petites et Moyennes Entreprises), l’insécurité engendrée par le terrorisme islamiste, un choc financier d’environ 50 milliards d’euros d’impôts et taxes, depuis l’arrivée au pouvoir de Normal 1er, etc.

         A croire que ce n’était pas suffisant : il fallait en plus accueillir ces milliers de clandestins musulmans pour la plupart, anciens jihadistes pour certains. La France n’en a pas assez avec ceux qui refusent l’assimilation et le respect de nos valeurs séculaires….il en fallait d’autres venus grandir la 5e colonne !

         En privilégiant cette forme d’immigration illégale et dangereuse, l’actuel gouvernement a prouvé, une fois de plus, son irresponsabilité et son incompétence. Il faudra s’en rappeler devant les urnes en 2017 !

         A l’occasion du rassemblement précité, le discours de Renaud CAMUS, écrivain, romancier, essayiste notoire, philosophe, fondateur en 2002 du parti de l’In-nocence qu’il préside, adhérent du SIEL (Souveraineté, Identité Et Libertés) et membre du RBM (Rassemblement Bleu Marine), a retenu toute mon attention. Mieux encore : il m’a littéralement subjugué !

         Il m’importe de vous faire partager la teneur de ce discours d’un exceptionnel réalisme. Le voici, mot pour mot. Les mots en gras et/ou en couleur le sont à mon initiative.

« Mes chers compatriotes,

Cambronne est arrivé à inscrire un mot dans l’histoire de France. Plus heureux, je suis arrivé à en placer deux : Grand Remplacement. Dans l’un est l’autre cas la chose désignée n’est pas très savoureuse. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle fût presque la même, car ce qu’exige le remplacisme — l’idéologie qui promeut le Grand Remplacement —, c’est la matière humaine indifférenciée, désoriginée, déculturée, décivilisée, dénationalisée, industrialisée, chimique, interchangeable à merci.

J’avais parlé de l’ “homme-Nutella”, pour désigner cet homme remplaçable, qu’on peut étaler n’importe où. Mal m’en a pris : tous les noirs de France me sont tombés dessus, se croyant bien à tort visés.

J’avais oublié que le Nutella était plus ou moins noir, ou plutôt ce n’était pas du tout cette qualité-là qui me l’avait désigné. Mais pour une fois j’ai pu m’expliquer, et mes opposants, chose bien rare, ont bien voulu reconnaître qu’ils m’avaient mal interprété. L’homme remplaçable, l’homme industriel, l’homme Nutella c’est plutôt l’homme blanc, à vrai dire, soigneusement préparé qu’il est par l’enseignement de l’oubli et par l’imbécillisation de masse à perdre toutes ses caractéristiques, à s’oublier lui-même, à disparaître.

Nos remplaçants ne sont pas du tout remplaçables, eux. Au contraire, ils arrivent avec leur culture, leur civilisation, leurs coutumes, leurs costumes, leurs façons d’habiter la terre et d’habiter la ville, le quartier, l’immeuble, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elles ne sont pas les nôtres, mais qu’ils n’ont aucune intention d’abandonner. Ce sont de farouches identitaires.

Les remplacistes vont à leur perte : ils remplacent des veaux par des chacals. Ils seront mangés. Mais c’est une maigre consolation pour les veaux.

Le remplacisme est né des amours tardives du vieil et sympathique antiracisme et de la haute finance internationale. Ces deux-là ont découvert sur le tard qu’ils avaient beaucoup d’intérêts communs : l’antiracisme apportait  au patronat financiarisé la respectabilité idéologique, la finance apportait à l’antiracisme la puissance politique et l’argent. Unis ils étaient invincibles. Ils sont le pouvoir qui s’occupe en ce moment même, et depuis des lustres, à changer le peuple.

Personne n’est assez bête pour croire une seule seconde à cette histoire de “réfugiés”. Les réfugiés sont l’alouette de ce pâté étouffe-chrétien que le pouvoir remplaciste veut nous faire avaler à toute force, pour en finir une bonne fois avec nous.

Est-ce que des réfugiés violeraient les femmes en masse, brûleraient les voitures, attaqueraient les camions, se mêleraient de faire la police dès qu’ils sont assez forts et nombreux pour cela, affronteraient les forces de l’ordre, saccageraient tout sur leur passage ? Quelle sorte de réfugiés est-ce là ?

Il n’y a pas, ou presque pas, de réfugiés. Il y a des envahisseurs et des traîtres. Il n’y a pas de migrants secourus en mer. On n’est pas secouru lorsqu’on embarque à seule fin de l’être. On est réceptionné, plutôt, comme la matière première d’une industrie, le remplacisme global, la fabrique de l’homme remplaçable.

Le naufrage est devenu un moyen de transport comme un autre. Mieux, il est le plus efficace des moyens de conquête et d’invasion, dès lors que les naufragés sont assurés de la coopération de l’autre bord. Certes il y a des pertes, mais pour le remplacisme elles sont peu de choses au regard des profits. La preuve en est qu’il pourrait y mettre fin en un tournemain. Il lui suffirait de mettre un terme aux prétendus “sauvetages”, cette contrebande humaine voulue et exploitée par les États, et par les diverses instances inter ou supranationales, Union européenne ou Nations Unies. Ni au large du Japon ni au large de l’Australie, qui refusent le changement de peuple, il n’y a de naufragés.

Aucun gouvernement n’a le droit de changer de peuple. C’est le contraire exact de sa raison d’être. Celui qui le fait perd toute légitimité.

Le nôtre déclare se livrer à une politique de peuplement, comme si déjà nous n’existions plus. Autochtones français et européens ont en fait une attitude démographique parfaitement raisonnable qui tendrait, si n’intervenait pas la submersion migratoire, à une légère décroissance de population, tout à fait conforme aux exigences de la situation actuelle de la planète, dont tous les maux écologiques ont une source unique, le développement démographique inconsidéré.

Les Nations Unies, l’Union européenne, tous les pouvoirs remplacistes et notre gouvernement, considèrent que les taux de natalité démentiels des pays sources de l’invasion leur donnent des droits à la conquête. C’est encourager le vice et punir la vertu. Or tel est bien le principe opératoire du remplacisme global, dont la règle première est le chiffre, les chiffres, ceux-là mêmes qui ont été parmi nous depuis trente ans l’instrument par excellence du mensonge.

Ce sont les chiffres, une avalanche de chiffres, qui ont voulu faire croire au peuple qu’à l’École « le niveau montait », moyennant quoi il se retrouve avec un système scolaire en ruine. Ce sont les chiffres qui ont prétendu convaincre le public que la délinquance décroissait et qu’elle n’avait rien à voir avec la délinquance ; moyennant quoi nous vivons tous dans la méfiance perpétuelle, les codes d’accès, les systèmes de défense personnelle, avec l’exaltant projet d’une multiplication des prisons et des caméras de surveillance.

Ce sont les chiffres, les statistiques, les experts, les prétendues “sciences humaines, la sociologie et les sociologues de cour du régime remplaciste qui nous ont prouvé par a plus b que l’immigration il y en avait de moins en moins, que d’ailleurs la France avait toujours été un pays d’immigration, que les étrangers étaient de plus en plus rares dans notre pays ; moyennant quoi nous nous retrouvons avec un peuple changé, nous sommes nous-mêmes remplacés et, si nous faisons mine de protester un peu, les mêmes experts ou leurs remplaçants nous expliquent qu’il est trop tard, que le Grand Remplacement a déjà eu lieu, que tous ce que nous pouvons faire est de nous en accommoder, d’apprendre à l’aimer.

La morale n’est pas de leur côté, comment pourrait-elle l’être ? Elle n’est pas de leur côté parce qu’ils mentent comme des arracheurs de dents, et d’abord au moyen des chiffres, des statistiques, de la sociologie de cour. Mais surtout elle n’est pas de leur côté parce que l’homme remplaçable est une monstruosité éthique.

La morale n’est pas de leur côté, elle est du nôtre. Le pouvoir aura beau envoyer contre nous ses juges, ses préfets, ses prétendus “antifas” qui sont en fait ses nervis, ses SA, la Milice de cette Deuxième Collaboration, il n’ôtera rien à la légitimité de notre révolte. Elle est pour nous une affaire de vie ou de mort : en effet ces gens-là veulent notre peau, qu’ils haïssent même quand elle est la leur, car ils se haïssent eux-mêmes, à bon droit.

Révoltez-vous ! Révoltez-vous ! Révoltez-vous ! Multiplions les manifestations comme celle-ci, soyons-y de plus en plus nombreux. Quelqu’un parlait tout à l’heure de guerre civile, mais la guerre qui vient, si elle vient, et j’en suis à presque l’espérer, car je la préfère à la soumission, n’aura rien d’une guerre civile. Ce serait bien plutôt une guerre de libération nationale, une guerre d’indépendance, une guerre de décolonisation.

Je ne tiens certes pas à l’affrontement physique et militaire, si nous pouvons l’éviter, mais je tiens passionnément à la révolte, au grand refus, à la décolonisation et à la remigration, qui en est à la fois la condition absolue, le moyen unique et la fin suprême.

Révoltez-vous !

Renaud Camus 

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Renaud Camus discours au parc du Peyrou. Photo MS.

         Force, lucidité, hauteur de vue, sauvegarde de la Nation, tout est dit avec clarté et détermination…ça fait du bien ! Le torchon qui nous sert de quotidien local s’est bien gardé de reproduire cet époustouflant discours pertinent et prophétique.

         Quant aux candidats à l’élection présidentielle, je les invite à s’en inspirer pour élever le débat à l’occasion de leurs prochaines prestations télévisuelles.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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27 août 2016

COMMUNIQUE DU C.F.M.R.A.A. -Août 2016-

DE HOCINE LOUANCHI Président National DU C.F.M.R.A.A.

hocine louanchi

Hocine Louanchi, milite depuis 1975 pour la cause Harki (Photo Thierry Allard/Objectif Gard).

La Confédération des Français Musulmans Rapatries Algérie et leurs Amis demandent à Monsieur François HOLLANDE, Président de la République, de tenir sa promesse électorale :

"Si le peuple Français m'accorde sa confiance, je m'engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des Harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées de nuit dans des camps en France". François Hollande le 5 avril 2012.

Devant le mutisme du chef de l'État François HOLLANDE qui refuse de tenir son engagement, les harkis et leurs amis organiseront un rassemblement pacifique le 17 Septembre 2016 à 14h devant la Sous-Préfecture 16 rue de la bastille, 13200 ARLES.

« Dans notre lutte, il faut l'union, la dignité et le respect » POUR OBTENIR LA RECONNAISSANCE OFFICIELLE DE LA RESPONSABILITÉ DE LA FRANCE DANS NOTRE "ABANDON" ET UNE LOI DE RÉPARATION. SORTONS DE NOS DIVISIONS STÉRILES, LE TEMPS EST A L'UNION POUR NOTRE DERNIER COMBAT ET AFIN D'OBTENIR NOS DROITS.

Hocine LOUANCHI, Président National C.F.M.R.A.A Porte-parole de la Révolte du camp de Saint Maurice l'Ardoise 1975.


Le 4 juillet 2016

Empêché d'entrer par certains membres d'associations, Hocine Louanchi, président national de la "Confédération des Français Musulmans Rapatriés d'Algérie et Leurs Amis" qui vécut dans le camp où il fut l'un des principaux artisans du mouvement de révolte des années 70, a clamé toute sa colère au ministre.

Bagnols : un harki en colère interpelle un secrétaire d'Etat de la Défense

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Voir la vidéo sur le site du Midi-Libre

Retour communiqués"Harkis"

18 août 2016

SUITE DE NOS TRAVAUX ET RECHERCHES SUR LE 5 JUILLET 1962

Au 24/02/2016

SUITE DE NOS TRAVAUX ET RECHERCHES SUR LE LIVRE DE GUY PERVILLÉ   "ORAN 5 JUILLET Leçon d'Histoire sur un Massacre"

Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche  sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits  souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.

Cordialement  Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet)

le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya

le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran 

Oran, juillet 1962

ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

            Guy Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

            Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)

            C’est pour cela que les différentes  hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).

            Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).

            D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS»  à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d’Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).

            Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/ GAOR  signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3). Document ALN du 5 juillet 1962

            Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.

            Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher ! 

            Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était  le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d’écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.

            Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d’Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !

            Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION  initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés  contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

            Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN)  en sachant que la partie du FLN  d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)

CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle  qui n'en conviendrait pas ?

DÉBAT SUR CE LIVRE

            Message reçu de Marie Garcia (du groupe de recherches sur le 5 juillet 62) Plusieurs de nos amis Algérianistes où autres (voir dans VÉRITAS) Encensent et louent sans aucune critique le dernier livre de Pervillé mais il semblent bien qu'il l'ont mal lu où qu'ils ont occulté des parties dérangeantes et péremptoires de son jugement :
Très bien que G Pervillé popularise le drame du 5 Juillet 62 mais in fine pour populariser aussi de facto les conclusions du rapport du général Katz quand il écrit : " Le harcèlement des quartiers musulman par l’OAS est LA CAUSE PROFONDE du massacre du 5 juillet." (Donc pas l’OAS mais à cause de l’OAS)

            Et aussi " Il n’y a donc pas eu de RESPONSABILITÉ DIRECTE du gouvernement français dans ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran, même si l’on peut lui reprocher à bon droit son inconscience. " qu'est-ce à dire ? LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS CA DIRE DE GAULLE INCONSCIENT ! On croit rêver pourquoi pas irresponsable.

            Voilà une hypothèse tout à fait Gaullienne, qui rejoint celles de certains FLNistes et Gauchistes Français (voir le site de la LDH Toulon) Pourquoi G Pervillé après ce laborieux travail d'historiographie saborde ses conclusions ? il pouvait comme il le fait souvent rester interrogatif en présentant les différentes thèses faute de certitudes ?

            Ou alors c'est bien une position personnelle (et c sont droit);qui relève de l'intime conviction et plus de l'Histoire et ceci aussi il fallait le dire .Mais hors de son livre il fait bien dans une réponse à Viviane Ezagouri qui donne à penser qu'il penche aussi pour "un coup monté" par une faction FLN à Oran! Contradiction en évolution tant mieux !

            Mais la « controverse» est bonne et pas "dérisoire" car la différence est de taille entre une explosion spontanée sans responsabilité bien définie (plus de crime contre l'humanité) et l'affaire organisée et provoquée ! Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas ? Nous avions dit "Cas unique dans l'Histoire (si non nous signale où une armée invaincue, laisse massacrer à proximité ses ressortissants sans intervenir " G Pervillé ne le mentionne pas (sauf erreur).

RETROUVEZ TOUS CES ÉLÉMENTS SUR « ÉTUDES COLONIALES » ET SUR « POPODORAN » pour Donner un Avis!

Pervillé et la provocation :

            Guy Pervillé dit après avoir mis en doute la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (Ben Bella étant un comparse) dit et écrit plusieurs fois (Et on est d'accord!)
" Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens" PUIS Message suivant à Viviane Ezagouri (familles de disparus).

            "D'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient ORGANISES LA PROVOCATION initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

            BON ET ALORS on est aussi dans la théorie du "complot"(CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN) abhorrée par J Monneret en sachant que la partie du FLN d' Oran "légaliste" c’est-à-dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle . L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit historiens Algériens) sachant qu'à l'origine cet EM dans son communiqué ne parle que de la «date historique » 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date ; voir nos archives photos à Aïn-Témouchent et Tlemcen) CQFD.  C'est cette tendance "complotarde" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des Musulmans Oranais pour enflammer les foules ! La boucle est bouclée.
Pour les complots internes lire entre autres les écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle  à "l'exécutif provisoire" d'Alger, quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas? Nous avions dit "Cas unique dans l'Histoire (sinon nous le signaler) où une armée invaincue, laisse massacrer à proximité ses ressortissants sans intervenir "

"DEAL" ALN pouvoir Gaulliste plus problématique!

            Une provocation semblant finalement être admise par G Pervillé il reste dubitatif sur un "DEAL" ALN extérieur / Pouvoir Gaulliste mais nous avions précisé "de Facto" Difficile de prouver le "deal" mais tout se passe comme si les effets justifiant la cause ! il n'y aura jamais d'archives pas de contrat signé bien sûr ! (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité) ce qui paraissait élémentaire pour une armée sur place.
            Besoin de l 'accord des putschistes d 'Oujda opposés a certaines clauses d’ Évian mais présumés "plus à l'ouest" moins influencés par les soviétiques pour garder les bases militaires et d 'essais. Jean Monneret et d'autres ne donnent aucune raisons spécifiques pour Oran, si non des généralités valables pour toute  l'Algérie pour un massacre "spontané" (alors que le film de JP Lledo et les études du docteur Vétillard nous apprennent qu'aucun ne le fut !) Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas, aucun texte valable dans ses annexes sauf un du 17/5/61 antérieur au 5 juillet (il avait avance une quantité d 'archives, même pas les références des fameux JMO sur "les enlèvements « (donc vus) signalés a certaines unités et pas des "disparus" ce qui est plus large signalés à Oran et en France à date indéterminée pour les isolés ;(familles parties avant le 5 juillet). Page 111 pas clair car il suggère responsabilités des Oranais provoqués par des musulmans qui posent leurs drapeaux et qui bruleraient des drapeaux Français et qui à leur tour les provoqueraient ! Le serpent se mord la queue !et on est hors sujet du moment.

CONTACTS AVEC MOSCOU  EN 1956

            Décidément la guerre d’Algérie fait encore recette, après le n° spécial de l’Express sur les Pieds-Noirs numéro spécial du Figaro sur «Algérie : la guerre sans nom» Expression connue comme celle «de braises mal éteintes» mais pour rester lapidaire de très bons articles par des auteurs connus « valeurs sures » les universitaires Historiens Olivier Dard et Guy Pervillé et des journalistes spécialistes en histoire comme Guillaume Zeller, Pierre Pélissier, Thibaud Dary, Abane Piot et Henri-Christian Giraud, ce qui est une découverte pour nous ce sont les précisions que donne HC Giraud sur le fait que « les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie « précisant »  le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski, auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris, Serge Vinogradov pour lui tenir le propos suivant «De Gaulle n’est pas loin d’accéder au pouvoir » La dégradation de la situation en Algérie et les actes terroristes des rebelles Algériens vont amener la chute de Guy Mollet. Le président Coty est d’accord avec De Gaulle. De Gaulle sera le premier à s’occuper du règlement problème Algérien. Dès qu’il sera au pouvoir le général sera prêt à entamer des négociations avec les représentants des Algériens » Lire la suite sur la mise en garde de Soustelle à Edgard Faure sur le mot dévastateur "négociations" et la conclusion de l’auteur « instruit de cette nouvelle disposition le FLN pourra se montrer intraitable sur la question du cessez le feu comme préalable à toute négociation et qu’il finira par l’emporter par KO sur tous les points qui faisaient débat » Les exégètes pourrons en tirer toutes les conclusions sur les conséquences sur le terrain où nos soldats se battent avec les Algériens fidèles et où les victimes tombent !
    JF Paya seul "écrivant" sur le terrain en Oranie 5 Juillet 62 jusqu'en fin 1964.

CONFIRMATION

        Ironie de l'histoire dans cette guerre civile aussi Algéro/Algérienne (avec ses victimes FLN / MNA Pros Français ) déclenchée en toute connaissance de cause le 1er Novembre 54 on pourrait débattre pendant des heures sur l'origine et la cause des victimes civiles Musulmanes (TOUTES PRISES EN COMPTE par l'historiographie FLN en essayant de les comptabiliser, le fait est, qu'après le 3 Juillet 1962 limite de l’amnistie réciproque référendaire le registre est différent et la RESPONSABILITÉ des victimes UNIQUE venant des présumés vainqueurs. Pour en revenir à nos moutons alors que les Aussaresse, Massu et compagnie anciens combattants Gaullistes chassent" l'épouvantail communiste" (dixit docteur Perez) en Algérie dans un article du "Figaro Histoire" QUE VOUS CITEZ les précisions que donne le journaliste HC Giraud sur le flou «les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie »  précisant que le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris Serge Vinogradov pour lui tenir le propos suivant «sur l’indépendance de l’Algérie / voir texte ci-dessus) cela veut dire que dès 1956 De Gaulle qui n'est pas encore au pouvoir fait savoir au FLN par l'intermédiaire de leurs amis Soviétiques qu'il serait prêt à négocier s'il revenait aux affaires de la France. (Qualifié de trahison par le docteur Perez et d'autres).

        Depuis étrange silence radio sur cette présumée révélation des archives Soviétiques qui apporteraient " une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie dès Octobre 1956 en pleine guerre d'Algérie alors que l'Armée Française se bat sur le terrain.

Par le Groupe de recherche Histoire  Posté par Aresky, sur popodoran jeudi 05 mars


AU 27/02/2016

NOUVEAUX TÉMOIGNAGES  ET INTERVENTIONS

            Dans son article du dernier "Algérianiste" Gerard Rosenzweig fait justement remarquer que G Pervillé en semblant privilégier comme cause principale du massacre d'Oran les actions de guerre de l'OAS fait comme si on avait justifié le massacre d'Oradour par les actions de la résistance en soulignant pour nous que dans le cas d'Oran la guerre était terminée et des accords d'amnistie adoptés !
Mais nous ajouterons que de nombreux cas en Histoire peuvent être signalés pouvant imputer la cause d'un événement tragique à l'attitude présumée des victimes et non à la responsabilité des hommes, du massacre des Juifs, des Arméniens à la saint Barthélemy en passant par la guerre de Vendée !

MISE AU POINT D’HISTOIRE

            Nous faisons remarquer que le début de l'enquête sur la provocation d'Oran fut diffusée dès Octobre 1996 (livre II Agonie d'Oran "la guerre des chefs") et critiquée ensuite 10 ans après par certains auteurs ("La Tragédie dissimulée") et approuvée par d'autres .Donc, fait positif dont nous ne faisons depuis que répondre et enrichir notre démonstration de témoignages et faits nouveaux. À vous de juger! (Mais ne pas s'affoler car on débat encore sur la Bataille de Poitiers !

UNE RÉUNION PRÉPARATOIRE

            Nous avons eu un témoignage sur les conditions de la préparation le Mercredi 4 Juillet de la manifestation et défilé du 5 où s'affrontèrent sur les principes, mots d'ordres etc…  Les partisans "légalistes" du GPRA et ceux de l'État-Major d'Oujda Ainsi qu'un groupe dit "neutre" syndicalistes UGTA, scouts Musulmans SMA, anciens détenus; Pas question de massacres bien sûr mais au contraire de réussir une démonstration d'unité et d'adhésion dans l'ordre au pouvoir provisoire central sans "culte de la personnalité "slogan "un seul Héros le Peuple" le nom de Ben Bella ni d'autre responsable ne semble prononcé. On nous indique cette "commission préparatoire" consciente de la présence de la presse internationale à Oran et formellement indépendante de la Willaya V qui a interdit ces manifestations à l'intérieur de l'Oranie mais qui ne peut l'empêcher à Oran vu les annonces de Radio Alger ! Ce témoignage qui recoupe les dires de nos informateurs (à l'époque) présume que globalement la direction du FLN d'Oran malgré ses divergences internes voulait que la manifestation du 5 juillet soit à priori un succès (peut être induisant à un certain niveau un manque de vigilance ?)et que la provocation ne fut pas ouvertement localement de son fait à propos de l'émeute provoquée conduisant au massacre un des objectifs est d’éviter une enclave et pousser les Européens à partir. Jean MONNERET dit " Paya interprète le document de l’ALN extérieure d’une façon très surprenante. En effet, il est à première vue étonnant qu’un document, qui recommande de protéger les Européens, soit présenté comme la preuve qu’on va les massacrer. Pas très cartésien. Bien sur l'ALN d'Oujda justifie à l'avance son déplacement rapide sur Oran dans cette course au pouvoir alors qu'elle a reçu l'ordre du GPRA de se dissoudre et de rallier progressivement les Willayas de l'intérieur;
Jean MONNERET ajoute "Mais, aux yeux de Paya il n’y a pas de contradiction et l’explication en est très simple car si l’EMG parle de protéger les Européens, c’est tout simplement qu’il sait d’avance qu’ils vont être massacrés puisque c’est ce qu’il a projeté" CQFD. Il suffisait en effet d’y penser. Jean MONNERET A TOUT COMPRIS PUISQUE L’EMG D’OUJDA DIT QUE LE GPRA N’EST PAS CAPABLE DE MAINTENIR L’ORDRE IL FAUT CRÉER LE DÉSORDRE ET L’ÉMEUTE EN PROVOQUANT LES FOULES A ORAN EN FAISANT CROIRE QUE L’OAS EXISTE ENCORE CE QUI CONDUIRA AU MASSACRE D’EUROPÉENS AVEC DOUBLE AVANTAGE LEUR FAIRE PEUR ET EN FAIRE PARTIR UN MAXIMUM (ÉVITER L’ENCLAVE), SE FAIRE VALOIR ET AVANCER VERS LE POUVOIR SUR LE PLAN INTERNATIONAL, ALORS QUE L’ALN N’EST PAS PRÉVUE POUR JOUER CE RÔLE PAR LES ACCORDS D’ÉVIAN. TOUT CELA FACILITÉ PAR LA PASSIVITÉ DE L’ARMÉE FRANÇAISE CONGELÉE POUR RAISONS QUE NOUS ÉVOQUONS DANS NOTRE ENQUÊTE. Ceci reste la spécificité profonde de ce drame.

TÉMOIGNAGE D'UN VACATAIRE DE  LA PRÉFECTURE D’ORAN LE 5 JUILLET 62

            Merci pour vos bons vœux et votre message et recevez les nôtres. Santé et longévité pour continuer de témoigner ! Puisque vous demandez des points de vue sur ce dossier du 5 juillet 62 en tant qu'Oranais vacataire à la sous-préfecture d'Aïn-Témouchent parti en fin d'année après mutation régulière en métropole (eh oui!) que puis-je vous dire sinon que dans mes souvenirs fête et défilé de l'Indépendance le 3 juillet 62 se passent sans incidents avec changement des couleurs dans la dignité. Notre patron le sous-préfet Roger Mas nommé par « l’Exécutif provisoire »notre sommet hiérarchique à Alger, lui est resté en poste pendant au moins un an en coopération. Mais en Oranie dès la fin Juin le poids de l'ALN du Maroc se fait sentir par ses émissaires qui ont infiltré la fantomatique Willaya V (l'Oranaise) et qui exige le veille de l'indépendance la réquisition de tous moyens de transport (camions agricoles, bus civils etc...) en dépit de la réticence d'Alger qui au téléphone nous adjure de n'en rien faire ! Mais nous sommes plus proches d'Oujda et du manche!
            Le jeudi 5 Juillet je suis en mission à Oran pour chercher des documents à la préfecture. Conduit dans la traction de service par notre chauffeur musulman, arrivés vers 10 Heures nous passons par les boulevards extérieurs, le centre étant nous dit la police (ATO) à l'entrée d'Oran envahit par la foule et un défilé est prévu de la ville nouvelle (musulmane) vers le centre-ville.
Rien de semblable à « l'intérieur » l'état-major d'Oujda y étant soit disant opposé ! La consigne venant par radio Alger la veille du GPRA « qui veut se faire mousser » nous ne comprenons pas bien leurs manigances et divergences.
            Après des conciliabules avec des congénères à la Préfecture où le nouveau préfet n'est pas encore nommé (normalement par Alger), le chauffeur me dit en arabe « émchi fissa » tirons nous vite ça va barder! Retournons au bled par la route d'Ain-el- Arba par derrière la grande sebkha pour éviter la route de Tlemcen, heureusement à 11 Heures nous n'étions plus là mais à la sortie d'Oran vers Tafaraoui.

INCIDENTS D'ORAN !

            Le lendemain nous apprenons très édulcorés les « incidents » d'Oran avec comme cause prétendue des tirs de l'OAS (sic) sur le défilé pacifique des petits scouts SMA et sur les manifestants Algériens
Bon vous connaissez la suite mais après mures réflexions et les recoupements avec mes souvenirs suivants et vos arguments, témoignages et documents produits, je penche aussi fermement pour un coup monté et une provocation facile à faire dans ce bouillon de culture de juillet 62 (pas seulement à Oran) pour créer le désordre, une sorte d'émeute produisant voulu ou non le massacre avec en plus l'inertie « calculée » de l'armée Française qui chaque rare fois qu'elle est apparue en dépit des directives à rapidement rétablis la situation selon des témoins consultés qui se trouvaient à Oran ce jour-là.
           Et comme vous dites « certains expliquent l'événement par ce qui s’est passé avant les combats de l’OAS (le vaincu a toujours tort) mais aussi du FLN mais c’est toujours ainsi en histoire, après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler «et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait le camp le plus militairement fort «le gros bataillon de l'ALN du Maroc) qu'on verra déferler venant de la frontière les jours suivants vers Oran à 70 Km passant par chez nous. Pour la petite histoire le lundi matin le GPRA à Alger à gobé une "attaque de l'OAS" à Oran et condamne l'action de ses résidus criminels fascistes.

            Le témoignage posté par Rolland le mercredi 30 décembre 2015 nous dit : à 10 H que le nouveau préfet d’Oran n'est pas encore nommé (normalement par Alger). Étonnant que le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'ait pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya 5 (Oranie) inféodé à l’EMG d'Oujda (lettre au Préfet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages (dixit JP Chevènement). Le chef ALN de la willaya 5 lui signifie son remplaçant (sources archives et historien algérien Omar Carlier) dès les premiers incidents! Procédure en rupture des accords d'Évian alors que sa nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 62 DONC SCOOP LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PRÉFET ALGÉRIEN à ORAN. Donc pas responsable et le 6 alors que dans un communiqué de presse le GPRA désinformé la nuit par Oran condamne une "attaque de l'OAS et l'action de ses résidus criminels fascistes" le pseudo préfet Houari Souiah imposé de facto à Alger tente de calmer le jeu à Oran en rejetant la responsabilité des émeutes et débordements sur des "éléments incontrôlés" TIREZ LES CONCLUSIONS DE LA MANIP…

PRÉFET  NOMMÉ PAR L'ALN D'OUJDA

            Houari Souiah Oranais ancien employé de librairie (Manesse) bien connu à Oran ex-conseiller municipal M.T.L.D et même adjoint au Maire d’Oran, libéré il y a peu de prison pour connivence avec la rébellion condamné à 20 ans de prison en 1957 par le tribunal des forces armées Françaises (ce qui lui sauva certainement la vie) se trouve projeté à ce poste un peu malgré lui. Il faut un préfet à Oran. Ce sera Souiah, imposé de manière originale, dans le contexte de l'époque par la rencontre entre la décision des vainqueurs et les vœux de la ville. Le commandement local et régional de l'ALN s'est en effet prononcé sur son nom, selon un choix entériné au plus haut niveau, par le Bureau politique et Ben Bella lui-même. La lettre explicite adressée au Préfet en place, le 5 juillet 1962, par le colonel Othmane commandant la Wilaya 5.

            "Monsieur le Préfet,

            Comme suite à l'entretien que vous avez eu avec le capitaine Bakhti, commandant de la zone autonome d'Oran, j'ai l'honneur de vous informer des dispositions prises en vue de la prise en charge des services de la préfecture. J'ai décidé la nomination provisoire au poste de Préfet de Mr Souiah Houari qui a reçu toutes les instructions pour la passation des pouvoirs. Veuillez agréer... On est loin des codes d’Évian avec un contact d'une autorité non encore officielle le BP de Ben Bella!

            "Il s'agit d'un poste clef, aussi le nouveau pouvoir ne laisse-t-il même pas à son candidat la possibilité de discuter. Souiah ayant soutenu le groupe dit de Tlemcen sera préfet fut-ce contre son gré. Le 11 septembre 1962, un arrêté de l'exécutif provisoire signé Abderrazak Chentouf le délègue officiellement dans ses nouvelles fonctions, avec effet rétroactif au 6 juillet. Loin de déplaire, cette décision rencontre au contraire l'assentiment d'une large partie de la population qui d'ailleurs ne connaît que lui ou presque. Souiah avait acquis le statut de maire pendant près de huit ans. Au moment de prendre enfin possession symboliquement à travers lui, du lieu même où se manifeste la souveraineté de l'État indépendant. La ville porte sur ses épaules jusqu'à la préfecture celui qui est sorti de ses rangs. "Omar Carlier historien algérien, un homme symbole".

            Donc cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voie signifier son remplacement par Souiah par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet, normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'exécutif provisoire d'Alger et c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger! MAIS BOUMÉDIÈNE EST ARRIVÉ A SES FINS PRÉFETS EN PRINCIPE NOMMES PAR ALGER.

            Donc préfets et sous-préfets représentants l'autorité civile sont soumis à l'exécutif provisoire même après l'indépendance (comme celui d'Aïn-Témouchent fonctionnaire Français qui restera en place jusqu'en 63) à Oran. Comme nous l'a fait remarquer le général Faivre le 5 Juillet le préfet est en poste et selon nous il devrait être l'interlocuteur du général Katz pour intervenir et non l'ALN d'Oujda via willaya V qui nomme Souiah Houari (partisan de Ben-Bella ) qui ne sera régularisé que le 11 Septembre par arrêté de l'Ex provisoire avec effet rétroactif au 6 Juillet (subtilité car le 5 n'est pas sous sa responsabilité et la suite n'est pas entérinée par le GPRA mais après l'entrée des «putschistes» d'Oujda à Alger!

            Sachant que l'essentiel des unités de la «Force Locale» furent phagocytées où «neutralisées» par des éléments avancés de l'ALN du Maroc (témoignages du 4 juillet à Oran) il était prévu que l'autorité civile pouvait demander assistance aux FAF (forces françaises) ce qui n'eut pas lieu à Oran si non bien tard par le mandaté de l'ALN le Capitaine Bakhti qui arguant de la faiblesse de ses moyens appela à la rescousse les gros bataillons de l'ALN d'Oujda pour rétablir l'ordre à Oran (CQFD) alors qu'on avait fait croire primitivement à Alger à une agression de l'OAS à Oran !

            Donc validité des témoignages et commentaires ci-dessus exprimés. Questions sur l'attitude des autorités Françaises et leur présumée «neutralité» Problématiques de la présentation des événements historiques fatalement «à posteriori» une fois que les enjeux et les «gagnants» sont connus, apparences et réalités des phénomènes.

            Ce commentaire permet de tenter de faire le point sur les responsabilités d'autorité au jour de l'Indépendance et particulièrement à Oran en principe depuis le 7 Avril 62 (au 25 octobre 62) en vertu des «accords d'Évian» présumés entérinés par référendums en France et en Algérie c'est un «exécutif provisoire (ex provisoire)» qui dirige l'Algérie jusqu'à la remise de ses pouvoirs «à un gouvernement désigné par une assemblée nationale élue au suffrage universel» réalisé le 27 Sept 62. Cet exécutif provisoire dispose pour maintien de l'ordre en principe d'une force armée appelée Force Locale (FL) et d'agents auxiliaires (ATO) soutenus par l'Armée Française.

            NB : pas question d'ALN ni de GPRA dans ce processus en sachant que exécutif provisoire remet ses pouvoirs au GPRA dès le jour officiel de l'indépendance le 3 Juillet 62 le jour de son arrivée à Alger lequel le maintien en fonction sous son autorité de fait la responsabilité du « maintien de l'ordre » revient de facto au GPRA qui est important pour l'affaire d'Oran où le "désordre" qui doit mettre en valeur l'ALN extérieure sera provoqué.

ACCORDS SECRETS D’ÉVIAN

            Accords secrets d'Évian strictement respectés résultante du "DEAL" possible signalé par JF Paya  pour favoriser la prise de pouvoir  Ben-Bella / Boumédiène en Juillet 62 dito "Une seule chose importait pour De Gaulle était de pouvoir terminer les essais Atomiques et d'armement" au Sahara !

            Tout a commencé au début des années 1950, quand l’armée Française  procède dans ce centre de tirs d’essais installé sur un plateau calcaire dominé par les falaises d’Oued Namous, à des manœuvres de tir d’armes chimiques et bactériologiques. Après sept ans de guerre de libération, les indépendantistes du FLN et l’ex-métropole entament des négociations à Évian qui déboucheront sur un accord de cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Mais les accords d’Évian contenaient une annexe secrète : la France conservera durant une période de cinq ans quatre centres d’essais au Sahara, Reggane et In Ekker pour le nucléaire, Colomb-Béchar (futur B2-Namous) pour les armes chimiques et bactériologiques et enfin Hammaguir pour la balistique et les fusées spatiales. À l’échéance du délai convenu, Alger et Paris confirment officiellement la fermeture de tous les sites sahariens de l’armée française. Sauf celle de B2-Namous.

            Guerre froide et course aux armements incitent Charles de Gaulle à obtenir de Boumédiène la prorogation de l’accord pour le maintien du centre de Beni Ounif. Contre toute attente (pour les profanes) le leader algérien concède une période supplémentaire de cinq ans. Il impose cependant une condition : B2-Namous sera exclusivement une affaire militaire. En d’autres termes, pas question d’y associer ou d’en informer les circuits diplomatiques, donc Bouteflika. Un accord-cadre est secrètement signé, le 27 mai 1967, entre l’ambassadeur de France et le commandant Abdelkader Chabou secrétaire général du ministère de la défense et homme fort de l’armée Algérienne. Ainsi Jusqu'en 1978, l'armée française a conservé un site d'essais d'armes chimiques (à décontaminer) en Algérie dans le Sahara avec la bénédiction de Boumédiène selon  cet accord secret.
Source presse Jeune Afrique  après la visite de F Hollande en Algérie Mars 2013.


Au 24/07/2016

            ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES non mentionnés pour tous les ouvrages sur la journée du 5 juillet 1962 A ORAN, tendant a démontrer la confusion extrême qui existait au niveau des responsabilités formelles d'autorité ce jour-là à Oran y compris la priorité de l'autorité Française qui semble s'être aussi "dégagée" sommairement des procédures prévues par Évian.

            Un témoignage très intéressant nous disait "à 10 H le nouveau préfet d Oran n'est pas encore nommé (normalement par Alger) Singulier que le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'a pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya V (Oranie) inféodé à l’EMG d'Oujda. Lettre au Préfet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages dixit JP Chevènement) le chef ALN de la W5 lui signifiant son remplaçant (sources archives et historien algérien Omar Carlier) dès les premiers incidents la procédure est en rupture des accords d'Évian alors que sa nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 1962.

            DONC LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PRÉFET ALGÉRIEN A ORAN donc pas de responsable et le 6 alors que dans un communiqué de presse le GPRA désinformé la nuit par Oran condamne une "attaque de l'OAS et l'action de ses résidus criminels fascistes" le pseudo préfet Houari Souiah imposé de facto par Alger tente de calmer le jeu à Oran en rejetant la responsabilité des émeutes et des "débordements" sur des "éléments incontrôlés.

TIREZ LES CONCLUSIONS DE LA MANIPULATION.

           Houari Souiah Oranais ancien employé de librairie (Manesse) bien connu à Oran ex Conseiller municipal MTL et même adjoint au Maire d’Oran libéré il y a peu de prison pour connivence avec la rébellion condamné à 20 ans de prison en 1957 par tribunal de forces armées Française (ce qui lui sauva certainement la vie ) se trouve projeté à ce poste un peu malgré lui car il faut un préfet à Oran. Ce sera Souiah, imposé de manière originale dans le contexte de l'époque par la rencontre entre la décision des vainqueurs et les vœux de la ville. Le commandement local et régional de l'ALN s'est en effet prononcé sur son nom selon un choix entériné au plus haut niveau par le Bureau politique et Ben Bella lui-même.
            La lettre (illégitime) adressée au Préfet en place le 5 juillet 1962 par le colonel Othmane commandant la Wilaya 5 est des plus explicite : "Monsieur le Préfet, comme suite à l'entretien que vous avez eu avec le capitaine Bakhti, commandant de la zone autonome d'Oran, j'ai l'honneur de vous informer des dispositions prises en vue de la prise en charge des services de la préfecture. J'ai décidé la nomination provisoire au poste de Préfet de Mr Souiah Houari qui a reçu toutes les instructions pour la passation des pouvoirs. Veuillez agréer...."
            On est loin des codes d’Évian avec un contact d'une autorité non encore officielle le BP de Ben Bella! (pseudo neutralité) "Il s'agit d'un poste clef, aussi le nouveau pouvoir ne laisse-t-il même pas à son candidat la possibilité de discuter. Souiah ayant soutenu le groupe dit de Tlemcen il sera préfet fut-ce contre son gré. Le 11 septembre 1962, un arrêté de l'exécutif provisoire signé Abderrazak Chentouf le délègue officiellement dans ses nouvelles fonctions avec effet rétroactif du 6 juillet. Loin de déplaire, cette décision rencontre au contraire l'assentiment d'une large partie de la population qui, d'ailleurs, ne connaît que lui, ou presque. Houari Souiah avait acquis le statut de maire pendant près de huit ans. Au moment de prendre enfin possession symboliquement, du lieu même où se manifeste la souveraineté de l'État indépendant, la ville porte sur ses épaules jusqu'à la préfecture celui qui est sorti de ses rangs." (Citation Omar Carlier historien algérien "un homme symbole")

            Ce commentaire nous permet de tenter de faire le point les responsabilités formelles d'autorité au jour de l'Indépendance et particulièrement à Oran en principe depuis le 7 Avril 62 (au 25 octobre 62 durée de cet "exécutif") en vertu des «accords d'Évian » présumés entérinés par référendums en France et en Algérie c'est un «exécutif provisoire» qui dirige l'Algérie jusqu'à la remise de ses pouvoirs à un gouvernement désigné par une assemblée Nationale élue au suffrage universel réalisé le 27 Septembre 1962. Cet «exécutif provisoire» dispose pour maintien de l'ordre en principe d'une force armée appelée Force Locale (FL) et d'agents auxiliaires (ATO) soutenus par l'armée Française.

            NB : pas question d'ALN ni de GPRA dans ce processus en sachant que «l’exécutif provisoire» remet ses pouvoirs au GPRA dès le jour officiel de l'indépendance le 3 Juillet 62 le jour de son arrivée à Alger, lequel le maintien en fonction sous son autorité de fait la responsabilité du « maintien de l'ordre » revient de facto au GPRA (important pour l'affaire d'Oran) .avec la "neutralité" présumée  des forces Française

Garnisons présentes en ville

            Les préfets et sous-préfets représentants l'autorité civile sont soumis à "«l’exécutif provisoire»" même après l'indépendance (comme celui d'Aïn-Témouchent fonctionnaire Français qui restera en place jusqu'en 63) à Oran. Comme nous l'a fait remarquer le général Faivre le 5 Juillet le préfet français est en poste et selon nous, devait être l'interlocuteur du général Katz pour intervenir et non l'ALN d'Oujda via willaya V qui nomme Houari Souiah (partisan de Ben-Bella) qui ne sera régularisé que le 11 Septembre par arrêté de l’exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet (subtilité car le 5 juillet n'est pas sous sa responsabilité et la suite n'est pas entérinée par le GPRA mais après l'entrée des « putschistes » d'Oujda à Alger !
            Sachant que l'essentiel des unités de la »Force Locale » furent phagocytées où « neutralisées » par des éléments avancés de l'ALN du Maroc (témoignages du 4 juillet à Oran) il était prévu que l'autorité civile pouvait demander assistance aux FAF (forces françaises) ce qui n'eut pas lieu à Oran si non bien tard par le mandaté de l'ALN le Capitaine Bakhti qui, arguant de la faiblesse de ses moyens appela à la rescousse les gros bataillons de l'ALN d'Oujda pour rétablir l'ordre à Oran (CQFD) alors qu'on avait fait croire primitivement à Alger à une agression de l'OAS! (communiqué de presse du 6 juillet du GPRA).

            Donc validité des témoignages et commentaires exprimés à propos des questions sur l'attitude des autorités Françaises et leur présumée neutralité et respect des accords d'Évian bafoués. Validité de la problématique présentation des événements historiques fatalement à posteriori une fois que les enjeux et les gagnants sont connus d’où la différence entre les apparences et la réalité des phénomènes!

            Donc cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voit signifier illégitimement par le chef de la Willaya V son remplacement par Houari Souiah en date du 5 juillet alors que normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian, une directive de l'exécutif provisoire d'Alger et c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera le 11 Septembre avec effet rétroactif qu'à la date du 6juillet après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger. CONSÉQUENCES LOURDES car le Préfet Français représentant selon les accords d'Évian l'exécutif provisoire (autorité qui en Algérie aurait pu devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants. Cette action aurait sauvé des centaines de compatriotes à Oran.

Jean François Paya

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

29 juillet 2016

LE ROBOT QUI SE FOUT DE LA FRANCE

Libre propos citoyen par NOBELINE

Le robot qui s’en fout de la France

            Décidément, nono, le petit robot socialiste, n’a pas évolué. Il est resté tel qu’il avait été programmé à sa naissance. Sa politique essaie de se fondre dans la situation mais, surtout, elle n’a jamais cherché à l’anticiper. C’est pas son boulot. C’est pas sa conviction. On se demande, même ce qu’il fout en France.

            Il a commencé par nous balancer que « prôner le djihad n’était pas un délit ». Ben, non ! On s’en est aperçu, quand même, depuis un an et demi ! Faire la guerre au nom de Dieu, c’est ce que font tous les curés, moines, bonnes sœurs qui vont dans les zones déshéritées de la planète pour apporter des soins, du réconfort, l’enseignement, l’amour de Dieu pour leur prochain.

            Oui, ce doit être ça qu’il voulait nous expliquer. Le Djihad, c’est la même chose que la mission chrétienne mais version mission musulmane. Sauf que, dans cette version, ceux qui ne  comprennent pas bien ce qu’on veut leur dire, on les tue et on passe aux suivants. C’est plus efficace.

            Et puis, dix mois après sa nomination, ont commencé les barbaries barbaresques en France. Là, on a eu droit aux « padamalgame », à « l’islamc’estpasça », « lislamcestlareligiondepaix » et tout le chapelet de l’amour que nous dispensent ces adeptes qui souffrent de notre désamour pour eux.

            Mouais ! En attendant, nous avons constaté que l’amour si fort qu’ils ont pour nous les oblige à nous décimer… Pour nous faire comprendre qu’on n’a pas compris, peut-être ?

            Quoi qu’il en soit, depuis le mois de janvier 2015, se sont multipliés les arrestations, les mises en examen, les procès, en un mot : la traque, de tous ceux qui ne pensaient pas comme lui. Patriote, c’est un mot qu’il faut éradiquer du dictionnaire français.

            Autrement dit, l’islam, c’est l’amour, c’est tout. Les autres, c’est la peste bubonique. Ça nous ramène à une époque de quelque moins 1400 ans. Quand on vous dit qu’il est antérieur !

            D'ailleurs, pour nous prouver qu’il est à ce point dépassé par notre civilisation, vous avez remarqué qu’il se déplace à la vitesse de l’éclair sur les lieux de drames. Tous les drames. Les inondations, la sècheresse, les accidents d’automobiles, l’appendicite de nos voisins. C’est le seul moyen qu’il a trouvé pour essayer de comprendre dans quelle époque nous vivons. Il nous étudie. Il nous scanne.

            Le 14 juillet dernier, on l’a vu, pris en sandwich entre les autres ministres, dans la tribune présidentielle. Comme les caméras nous montraient les zautorités françaises plus ou moins attentives, on ne voyait de lui, à chaque passage de la caméra, qu’un peu de son crâne et le haut de ses lunettes. C’est dire s’il est dépassé !

            D’ailleurs, le défilé de ce 14 juillet a été pour le moins surprenant. Outre ces militaires qui font notre honneur, le ministre de l’Antérieur a vu défiler sa police nationale, ses brigades de gendarmerie et ses policiers municipaux.

            Ben quoi ? C’est la défense du pays, eux aussi, non ! Ils nous défendent de rouler sans ceinture, de nous garer n’importe où, de téléphoner au volant… toutes ces choses importantes dans la vie des Français qui peuvent mettre nos vies en danger.

            Et puis il y a eu Nice, quelques heures plus tard. Hollande a dû lui dire, prends le Falcon, le train ou les patins à roulettes mais tu files là-bas, illico ! Il aura pas dormi beaucoup, cette nuit-là, R2D2, mais un robot c’est programmé pour ça, n’est-ce pas.

            A Nice, c’est l’Horreur. L’horreur qui réveille le chagrin. Le chagrin qui réveille la colère. La Colère des Français. Tout à leur  effarement, à leur douleur, les rescapés du massacre n’ont pensé qu’à sauver ce qui, encore, leur était possible de sauver. Seuls, ils se sont substitués à l’Etat. Ils se sont substitués au manquement total des magistrats de la ville et de la Région. Les Niçois, cette nuit-là, ont agi et réagi comme des orphelins face à un cataclysme.

            Lui, le fusible, serait  arrivé à Nice, sur le coup des deux heures du matin. Mais, sur nos écrans de télé, seul miroir de l’Horreur à cette heure-là et même jusqu’au petit matin, nous n’avons pas vu, un poil du nez du représentant de l’Etat et du peuple.

            Il s’est fait encore plus petit pendant cette nuit-là. Les journalistes n’ont même pas pu lui poser de questions, le peuple lui réclamer des comptes. Rien. C’était l’acte de présence d’un ministre absent. Il a dû rester calfeutré dans ses appartements par crainte de la vindicte populaire.

            Ce n’est que le lendemain au soir, qu’il s’est manifesté. Et, là, il a révélé aux Français toute l’ampleur de son incompétence, celle de ce gouvernement et de son président de la république.

            En lançant un appel aux Français qui le souhaitent de devenir réservistes, nous voilà replongés 62 ans en arrière. Pour un ministre de l’Antérieur, quoi de plus normal, direz-vous ?

            Ce faisant, il propose aux Français qui ont effectué leur service militaire et qui le souhaiteraient, de former ce que l’on appelait à l’époque, les Unités Territoriales.

            Pour tous ceux qui n’ont pas connu cette période, les UT, ont été créées en 1955 après les massacres de Français par les terroristes algériens dans le département français du Constantinois.

            Les UT comptaient 200 000 réservistes territoriaux, composées exclusivement d’Européens. Elles sont définies dans les textes officiels comme « unités d’infanterie renforcées de personnels d’autres armes ». Elles seront dissoutes en 1960 par De Gaulle après que les UT eurent pris part à la semaine des barricades à Alger.

            Quel était leur rôle ? Les Unités Territoriales étaient principalement formées pour patrouiller dans les rues, dans les quartiers arabes – les zones de non-droit d’aujourd’hui – nuit et jour, afin de protéger les populations des actes de terrorisme islamique. De nombreux attentats ont été déjoués grâce à elles. Ces hommes faisaient « le travail » des militaires qui, eux, étaient envoyés dans les djebels pour combattre d’autres terroristes.

            Faire appel, aujourd’hui, à des volontaires pour devenir réservistes veut dire, exactement, recréer des Unités Territoriales en France métropolitaine. C’est reconnaître que les forces de l’ordre ne sont plus en mesure d’assurer notre protection sur le territoire.

            C’est reconnaître, surtout, que l’islamisation allant de pair avec la radicalisation a pris une telle ampleur, en France métropolitaine, que les forces de l’ordre ne sont plus en mesure de la contenir.

            Parce que, aujourd’hui, les plus gros contingents de l’armée française étant envoyés hors du territoire, il ne reste plus assez d’effectifs pour protéger la population française métropolitaine des attaques barbares des terroristes islamiques.

            L’avantage du Territorial, comme on l’appelait à l’époque, c’est de connaître les moindres recoins de l’endroit où il habite. Il connait les rues, les cités, les populations à risque, il parle leur langue, il connait plus ou moins ceux qui sont capables de passer à l’acte.

            Parce que, ces UT ne font pas que patrouiller. Ils continuent de travailler dans le « civil » après leurs tours de garde. Ils vivent au sein même de ces villes qu’ils protègent, à tour de rôle. Ils sont à la fois, le renseignement et l’action. Alors, vivant toujours dans son passé antérieur, ce ministre a eu « l’idée géniale » de demander aux Français de se porter volontaires pour effectuer les gardes, les patrouilles, la surveillance de leur territoire, de leurs villes.

            Samedi soir, en lançant cet appel, le ministre de l’intérieur nous a fait faire un grand bond en arrière. Il nous a transportés dans une Algérie en guerre comme s’il prenait tout à coup conscience que nous vivions la même époque…. A l’envers !

            Mais, car il y a toujours un mais avec ces gens-là, il était hors de question de nous laisser penser que nous étions face à des milliers de terroristes en attente d’action. On ne peut pas demander aux Hommes de bonne volonté de surveiller les populations si on leur laisse penser qu’ils vont risquer leur vie à chaque détour de rue.

            Il faut impérativement minimiser l’alerte. En réaffirmant que les terroristes sont très peu nombreux. Que ce passage à l’acte ne peut venir que de ceux qui se sont radicalisés et qui ne vivent pas en permanence sur notre territoire. Ce sont forcément des gens venus de Syrie, de Libye ou d’ailleurs.

            Il a dû plancher sérieusement, avec l’aide des autres, pour nous sortir un discours plausible avant de nous asséner que : « ce terroriste de Nice, s’était radicalisé rapidement ». Si nos renseignements n’ont rien vu c’est que, forcément, il ne l’était pas encore hier ! Ben oui ! Il s’est radicalisé dans le camion, ce mec  !

            Hors, sur un site journalistique tunisien, pays du terroriste de Nice, il est prouvé qu’il a été élevé dans une famille d’extrémistes tunisiens dont le père est, depuis toujours, un islamiste de l’Ennahdha, satellite des Frères musulmans. Donc, ce terroriste radicalisé rapidement, qui a vécu jusqu’à il y a cinq ans dans cette famille d’islamistes, ne pouvait absolument pas être dangereux ! Sinon, comment expliqueriez-vous que, je cite Tunisie Secret (1) : « La France de François Hollande [ait] reçu en grande pompe, il y a à peine un mois, le chef des Frères musulmans tunisiens, Rachid Ghannouchi ? »

            Ça aurait fait tache qu’on apprenne que Hollande et toute sa clique, en plus de soutenir et d’armer, ailleurs, « certains terroristes », les recevaient en France à peine quelques jours plus tôt avant le massacre de Nice par un ressortissant Tunisien dont le père est un adepte de ces frères-là.

            Mais, surtout, ça aurait dédoublé, multiplié, extrémisé la colère du peuple Niçois et de la France entière. Eh bien, il est temps que les Français sachent ce dont sont capables ces incapables gens qui nous gouvernent.

            Quand un ministre de l’intérieur, commandé, dirigé par son premier ministre, lui-même commandé, dirigé par son président de la République, lance un appel de détresse au Peuple de France, c’est qu’il y a péril en la demeure. Ils ont voulu, jusqu’à l’Horreur de Nice, nier la réalité du terrain. Ils ont voulu nous faire croire qu’ils maîtrisaient la situation en France.

            Il y a longtemps qu’ils ne maitrisent plus rien. Nous avons les terroristes chez nous. Ils sont peut-être vos voisins. Vos collègues de travail. Votre épicier. Ils sont là, soyez-en persuadés.

Le ministre de "l’antérieur" vient de vous l’avouer.

Danièle Lopez sur

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