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19 avril 2016

LE GENERAL FRANCO ET LES PIEDS NOIRS

Par José Castano

Une page méconnue de notre Histoire ...

            Les 29 et 30 juin 1962 , l'Espagne du général Franco vint au secours des Oranais malmenés par les sbires du général Katz, en affrétant 2 ferrys, « le Victoria »  et « le Virgen de Africa ».

            Pour accoster le long des quais d'Oran, il fallut longuement parlementer avec les autorités françaises réticentes et même donner à la France un ultimatum, risquant un grave incident diplomatique…

            Le 30 juin, à 10 h du matin, malgré l'opposition de de Gaulle, le général Franco donna l'ordre à ses capitaines d'embarquer cette « misère humaine » qui attendait depuis des jours sous un soleil torride, sans la moindre assistance, un hypothétique embarquement vers la France.

            Franco prévint de Gaulle qu'il était prêt à l'affrontement militaire pour sauver ces pauvres gens sans défense abandonnés sur les quais d'Oran et menacés d’être exécutés à tout moment par les barbares du FLN. Joignant le geste à la parole, il ordonna à son aviation et sa marine de guerre de faire immédiatement route vers Oran.

            Finalement, face à la détermination du général Franco et craignant un conflit armé, de Gaulle céda et le samedi 30 juin, à 13 h, deux ferrys espagnols accostèrent et embarquèrent 2 200 passagers hagards, 85 voitures et un camion.

            Lors de l'embarquement, les courageux capitaines espagnols durent, cependant, s'opposer à la montée d'une compagnie de CRS sur leur bateau (propriété de l’Espagne) dans le but de lister tous les passagers et interpeller les membres de l’OAS fichés.

Ces capitaines expliqueront n'avoir jamais compris l'attitude arrogante et inhumaine des autorités françaises dans une situation aussi dramatique qui relevait essentiellement d’« assistance à personne en danger de mort »…

            Contre vents et marées, finalement à 15 h 30, les quais d'Oran, noirs de monde se vidèrent et les bateaux espagnols prirent enfin la mer malgré une importante surcharge, à destination du port d’Alicante.

Durant toute la traversée, se mêlèrent les larmes de détresse, de chagrin… et de joie de ces pauvres gens en route vers leur nouvel exil, conscients d’avoir échappé au pire… Quand, enfin, la côte espagnole fut en vue, une liesse générale s’empara de ces « réfugiés » qui s’époumonèrent à crier avec des sanglots dans la voie « Viva España ! » … « Viva Franco ! ». Ils avaient, pour bon nombre d’entre eux, échappé à une mort programmée par les autorités françaises. Jamais ils ne l’oublieront !

            En mémoire de Jean LOPEZ, coiffeur à Aïn-El-Turck (Oran) qui devait assurer mon embarquement et mon accompagnement jusqu’en Métropole (j’avais 15 ans). Jean fut enlevé précisément au port d’Oran par des ATO (auxiliaires de police du FLN). On ne le revit jamais…

A sa veuve et à ses deux filles, avec toute mon affection.

  José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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Qui est Roger HOLEINDRE ?

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Le dernier grognard

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18 avril 2016

BULLETIN D'HUMEUR N°198

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 18 avril 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Les députés européens Ripoux-blicains trahissent les Français !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Une fois de plus… la Presse écrite française, dans son ensemble et sous perfusion financière du pouvoir socialiste pro-islamiste (comment appeler ça autrement ?) actuellement en place, ne nous dit pas tout !

Les dernières nouvelles en provenance du parlement européen sont carrément affligeantes, à savoir :

les députés européens Ripoux-blicains, toujours aussi soumis au mondialisme pro-islamiste ont presque tous voté favorablement pour la poursuite des négociations sur l’entrée de la Turquie dans l’UE et pour le maintien de l’immigration massive.

Puisqu’ils n’ont pas honte, moi non plus :

leur conduite irresponsable est dégueulasse !  

         Il n’a échappé à personne que la France est littéralement saignée par des facteurs sociaux, économiques et politiques, dont tout le monde admet qu’ils sont très préoccupants, à savoir :

- la dette abyssale de l’Etat,

- la gestion déficitaire alarmante des finances publiques,

- la participation excessive au financement de l’U.E. qui lui coûte plus de milliards d’euros qu’elle n’en reçoit,

- le fameux « espace Schengen » qui s’avère être une fumisterie de politicien(ne)s mondialistes en mal d’idée novatrice, 

- l’abandon des agriculteurs français à leur mort lente organisée par les lobbies anti-France, qui gravitent autour du Parlement européen,

- un niveau de chômage jamais atteint, malgré les promesses mensongères de Moi-Président, avec à la clé un appauvrissement    grandissant des Français,

- les PME étouffées par les papiers, coûts d’exploitation et taxes,

- un envahissement jamais vu de produits étrangers fabriqués dans des pays où les normes techniques et sociales sont bafouées,

- une invasion migratoire dévastatrice, provoquée par un abus de pouvoir des dirigeants allemands et français en mal de communication, qui coûte terriblement cher aux pays européens.

Il est bon de rappeler quelques tartufferies des Ripoux-blicains, qui osent encore se prétendre « de droite » :

cette fois ils ont compris, c’est juré ils savent, croyons-les ils ont changé, ils ont entendu le message de toutes les élections dites intermédiaires, ils ont promis de ne pas refaire les mêmes erreurs (…).

Et pour nous le prouver :

A STRASBOURG, ILS VOTENT FAVORABLEMENT POUR CONTINUER A NEGOCIER L’ENTREE DE LA TURQUIE DANS l’U.E.,

ET POUR CONTINUER A ACCEPTER L’INVASION MIGRATOIRE !

Quelques un(e)s d’entre vous ont pu penser qu’ils avaient compris et qu’ils allaient changer, eh bien…

NON SEULEMENT ILS N’ONT PAS CHANGE MAIS ILS MENTENT ET NOUS PRENNENT POUR DES CONS !

Ils ont même « oublié » que certains membres de leur parti sont en délicatesse (terme faible) avec la Justice française.

Dans une démocratie républicaine qui se respecte la liberté d’opinion et d’expression doit régner. Je peux donc penser et écrire que ces députés trahissent la volonté de la majorité des Français.

Et puisque la Presse-aux-ordres ne fait pas son travail, qu’elle désinforme et intoxique, le FN nous informe clairement par un communiqué de presse du 16 avril, du comportement lamentable des Ripoux-blicains, qui veulent laver plus blanc en 2017 !

Voici ce communiqué du FN, du 16 avril, mot pour mot, extrêmement révélateur… sauf pour les sourds et les aveugles en politique, fort nombreux à notre époque :

Au parlement européen, les Républicains prennent position pour l’entrée de la Turquie et pour l’immigration de masse

Communiqués / 16 avril 2016 / Étiquettes : ImmigrationTurquie 

Communiqué de presse du Front National

Lors de la session parlementaire de cette semaine à Strasbourg, les députés européens des Républicains se sont prononcés pour l’immigration de masse vers l’Europe et pour la poursuite des négociations devant mener à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

Les députés des Républicains, à quelques exceptions près, ont voté en faveur du rapport Metsola-Kyenge sur « la situation en Méditerranée et nécessité d’une approche globale de la question des migrations de la part de l’Union européenne », rapport immigrationniste à l’extrême.

Les élus LR ont notamment voté contre l’amendement 1 du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) qui souligne l’efficacité de la politique australienne en matière d’immigration illégale.

Ils ont voté contre l’amendement 2 du groupe ENL qui dénonce les frontières ouvertes de l’Union européenne.

Ils ont voté pour le paragraphe 23 du texte, en faveur de la participation obligatoire des États membres à la réinstallation de réfugiés. Idem pour le paragraphe 46, qui souligne le « droit » des bénéficiaires d’une protection internationale de s’installer dans l’État membre de leur choix.

Ils ont voté contre l’amendement 6 ENL qui souligne la souveraineté des États membres en matière de mesures contre l’immigration illégale (sauf Arnaud Muselier qui a voté pour, et Nadine Morano qui s’est abstenue).

L’amendement 7 ENL vise à arrêter les négociations en vue de l’adhésion de la Turquie à l’UE. Les Républicains ont voté contre.

Les élus LR ont également voté contre l’amendement 8 ENL qui souligne que l’immigration de masse n’est pas une solution aux problèmes démographiques.

Quant au rapport annuel sur la Turquie, les députés LR (à l’exception d’Alain Cadec) ont voté contre l’amendement 1 du groupe ENL qui rejette la reprise des négociations en vue de l’adhésion de la Turquie.

Ils ont voté contre l’amendement 10 ENL exigeant la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie (encore à l’exception de Cadec), alors que certains élus de gauche et d’extrême gauche ont soutenu cet amendement, comme Jean-Luc Mélenchon, José Bové et Eva Joly.

Ils ont voté contre l’amendement 15 ENL qui s’oppose à la libéralisation des visas pour les 80 millions de citoyens turcs. Ils ont voté contre l’amendement 17 ENL qui s’oppose à ce que le turc devienne une des langues officielles de l’Union européenne.

Sur des thèmes fondamentaux comme l’immigration et l’adhésion de la Turquie, les députés européens LR votent avec la gauche de façon quasi-systématique. Ils trompent les Français en leur faisant croire qu’ils offrent une alternative au gouvernement socialiste.

Le Front National est la seule force d’opposition réelle au service des Français, à l’Assemblée nationale comme au Parlement européen.

Mes lecteurs/trices ne pourront pas dire « je ne savais pas ».

A ne pas oublier en 2017, car il faudra nettoyer les écuries politiques : dehors les menteurs et les incapables.

MARINE VITE, TRES VITE !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

5 avril 2016

COMPTE-RENDU ET PHOTOS CÉRÉMONIE 26 MARS 2016

 MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE - QUAI BRANLY

Par Nicole Ferrandis

Samedi 26 mars 2016, 14H35,

Les Porte-drapeaux se pressaient de part et d’autre du Mémorial.. Ils étaient douze, représentant l’Union national des Parachutiste, l’Union  national des Combattants,

le Cercle National des Combattants,, les E.M.S.I., les Médaillés militaires du Calvados   et les deux Porte-étendard du Commando Georges.

Les membres de l’UNP accompagnés de  M. Mercier, Président de l’U.N.P. Paris, arborant fièrement leur béret rouge, formaient une haie d’honneur.

Face au Mémorial, les familles de victimes  Cazayous, Ferrandis, Mesquida, Puigcerqver, Torres et Van den Broeck étaient enrouées de nombreux adhérents de l’association des familles des victimes, de la directrice de l’Office National des anciens combattants et victimes de guerre, des représentants du monde associatif.

Pour

- l’UNC : M Gérard Colliot, Vice-Président national, et M Bugeja, Porte-drapeau départemental,

- le C.N.C : Roger Holeindre.

- le SECOURS DE France, Roger Saboureau,

- le Carrefour des acteurs sociaux. M J. Broquet

 

Pour les associations de Harkis

- Mme Z. Bourroughat,

- M. Guerfi   (U.N.H. et A.A.F.P.A.),

- L. Bellifa (ANFONAA),

- J.C. Kaddour (Harkis 54-Soldats de France),

 

Pour les associations « pieds-noirs

- G. Bonnier (CLAN),

- J.F. Vallat et M. Chavrondier (MAFA),

- M Larmande    (Cercle Algérianiste de Neuilly),

- M. Lévy (GNPI),

- Roig et Ducrocq (Amicale des Anciens de Ben Aknoun)

- R. Soriano, Président de l’ANFANOMA à Caen.

- Y Sainsot, président national de l’ANFANOMA.

A 14h40  Mme Nicole Ferrandis prononçait un bref mot d’accueil et de remerciement, expliquant les difficultés rencontrées dans la sonorisation de la cérémonie, du fait de l’importance de la circulation, et conseillait aux Participants de lire le document qui venait de leur être remis « Comment les Victimes civiles sont arrivées au Mémorial et Pourquoi elles doivent y rester ». Elle rappelait également qu’était associé à cette cérémonie les victimes du 5 juillet, les disparus, les harkis, les civils et miliaires tombés au lendemain du 19 mars.

Puis à  14h45,  les associations  ANFANOMA, U.N.H., A.A.F.P.A., U.N.P., U.N.C., et celle des  Familles des Victimes déposaient des gerbes devant la colonne centrale.

Puis la  lecture de la liste des Morts était lue  par Yves Sainsot..

A 14H50, heure précise de la fusillade, la sonnerie aux Morts retentissait, suivie de la minute de silence

Puis éclatait la Marseillaise, suivie du Chant des Africains, entonné par la foule.

Pour terminer cette émouvante cérémonie,  chaque participant déposait une fleur bleue, blanche ou rouge devant la colonne centrale du monument.

Des touristes, se dirigeant vers la tour Eiffel située à deux pas, venaient se renseigner sur le pourquoi de cette cérémonie.

Reportage photographique de la cérémonie au mémorial quai Branly

aux Morts du 26 mars

Aux Morts du 26 mars

chant (2)

Chant "c'est nous les Africains"

chant c'est nous les Africains

Chant "c'est nous les Africains"

chant

Chant "c'est nous les Africains"

dépot de fleurs par les participants

Dépôt de fleurs par les participants

drapeaux

Drapeaux

familles cazayous, mesquida, ferrandis, torres

Familles Cazayous, Mesquida, Ferrandis, Torres

familles de victimes

Familles de victimes

fleurs familles victimes

Fleurs familles victimes

gerbe par association de harkis

Gerbe par "association de harkis"

lecture de la liste des victimes par président anfanoma

Lecture de la liste des victimes par président "A.N.FA.N.O.M.A."

les paras

Les paras

les participants

Les participants

les remerciements

Les remerciements

remerciements (4)

Les remerciements aux deux Porte-étendard du Commando Georges

reMerciements (8)

Les remerciements aux deux Porte-étendard du Commando Georges

remerciements (7)

Les remerciements

remerciements aux paras par nicole Ferrandis

Les remerciements aux Paras par Nicole Ferradis

sonnerie aux morts (2)

"Sonnerie aux Morts"

sonnerie aux morts (3)

"Sonnerie aux Morts"

sonnerie aux morts (4)

"Sonnerie aux Morts"

sonnerie aux Morts

"Sonnerie aux Morts"

sonnerie

"Sonnerie"

SORIANO ANFANOMA CAEN

SORIANO ANFANOMA CAEN

unc (2)

U.N.C.

UNP

U.N.P.

Retour commémorations 2016

5 avril 2016

MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE

Comment nous y sommes parvenus et pourquoi devons-nous y rester

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Y arriver ne fut pas facile

            On ne nous a pas fait de cadeau, comme certains voudraient le croire : une sucette que l’on tend à un enfant pour le récompenser de sa docilité ou « un os que l’on jette au chien pour le faire taire » comme d’autres l’ont écrit… C’est bien mal nous connaître !

            Un brin d’histoire. Pour nous, Familles de Victimes, la quête d’un lieu de recueillement et de mémoire spécifique à Paris a été l’un de nos tout premiers objectifs. Nous avions déposé plusieurs projets pour un monument dans un lieu majeur de la capitale, mais d’année en année, il était repoussé faute de trouver un emplacement pour l’accueillir.

            En attendant notre  lieu de Mémoire, pendant des années, nous avons dû lancer nos gerbes dans la Seine. En 2003 par exemple, avec le « Bateau  de la Mémoire », en  2005 avec le « Cimetière des Innocents ».

            En 2002, l’inauguration du Mémorial national de la Guerre d’Algérie, dédié à la mémoire des Morts pour la France en Algérie, Tunisie, Maroc (1952-1962) satisfaisait à la demande des Anciens Combattants d’Algérie. Dans la foulée, se posait la question du choix d’une date de commémoration spécifique. Les associations d’Anciens combattants réunies au sein de la commission Favier (2003) écartaient la proposition du 19 mars défendue par la FNACA et retenaient à la quasi-unanimité la date du 5 décembre, celle de l’inauguration par le président Chirac, jugée plus neutre et moins polémique, l’U.N.C. retirant dans un esprit de conciliation sa propre proposition du 16 octobre.

            L’implantation de ce Mémorial en un tel lieu prestigieux, à deux pas de la Tour Eiffel, en face du Trocadéro guidait notre choix et orientait dès lors notre demande de monument spécifique dédié aux Victimes civiles, à proximité immédiate de ce Mémorial militaire. Notre projet, présenté auprès du président de la Mission Interministérielle fut accueilli avec compréhension mais estimé prématuré et « la propriété intellectuelle interdit d’installer sur le site, un autre monument. » nous disait-on.

            La maquette présentée depuis des années réintégra ses cartons et la suite, brièvement résumée, allait être la suivante. Nous proposions qu’une plaque soit apposée auprès du Mémorial; d’échanges en échanges, de discussions en discussions, la question fut soumise à l’avis de Haut Conseil des Rapatriés qui retint, non sans mal mais tout de même à l’unanimité, le texte qui serait proposé pour la gravure de cette plaque à la mémoire des Victimes civiles. Il rappelait notamment les dates du 26 mars et du 5 juillet 1962. Ce projet, soumis au Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants, allait être dénaturé au profit du rappel du texte de la loi votée entre temps, en 2005, associant les Rapatriés et les victimes civiles à l’hommage rendu le 5 décembre aux Morts pour la France… Les dates du 26 mars et du 5 juillet 1962, jugées gênantes, avaient  disparu…

            Nous ne nous sommes pas démobilisés pour autant, bien au contraire. La cruelle déception causée par l’exclusion du drame du 26 mars 1962 nous conduisit à revenir avec une conviction décuplée au projet de monument, avec cette fois un argument fort, celui de la Loi de 2005  associant les Victimes civiles à l’hommage rendu chaque 5 décembre aux Morts pour la France. Car comment la loi pouvait-elle être respectée dès lors que les noms des victimes civiles n’étaient pas inscrits sur le mémorial national ?  Forts de cette argumentation, nous déposions un nouveau dossier, suivi de plusieurs  réunions à l’office national des anciens combattants. Notre demande portait sur l’inscription sur la colonne centrale « Aux victimes de la fusillade, rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 » suivie de la liste nominative. Au fil des mois, la perspective d’aboutir se profila.

            En novembre 2009, l’Association était reçue et informée de la décision prise.  Au cours d’une réunion qui suivit avec les principaux responsables rapatriés, le Ministre des Anciens Combattants annonçait que les noms des Victimes civiles seraient accueillis sur la colonne centrale du Mémorial national et que, pour le 26 mars 2010, l’inscription « Aux victimes de la rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 », suivie de la liste nominative serait inscrite en priorité. Enfin, nos efforts portaient leurs fruits : victoire partielle certes, modeste peut-être aux yeux de ceux qui ne se sentent pas concernés, mais seule victoire récente remportée au nom de notre Communauté. Depuis cette date, nous nous recueillons enfin devant ce Mémorial national chaque 26 mars, à l’heure précise de la fusillade. Nos victimes ont été rejointes en 2012 par les Disparus, après validation de la liste par l’historien J.J. Jordi. Les victimes d’attentats y sont inscrites après instruction, trop lente à notre gré, sur demande des Familles que nous nous efforçons d’aider dans leur démarche.

            Dès ce moment, la FNACA s’est insurgée contre la présence de civils sur ce qu’elle persiste à revendiquer comme « son » (!) monument, oubliant que des civils y figurent déjà en qualité de Morts pour la France et que la guerre d’Algérie a surtout été une guerre civile, où la population a été la cible privilégiée du F.L.N.. Elle invoque le prétexte que la manifestation du 26 mars 1962 aurait été une manifestation de l’O.A.S. L’anathème était lancé, l’amalgame fonctionnait à plein… Ces Algérois, ces factieux, ces putschistes, ces fascistes, après tout l’avaient bien cherché, ils n’avaient eu que ce qu’ils méritaient… Chaque congrès, chaque rencontre avec le Ministre chargé des Anciens Combattants est pour les dirigeants de cette association l’occasion d’un rappel de l’exigence du retrait de ces noms, voués aux gémonies ; chaque commémoration locale est prétexte à revenir sur cette demande pressante… Technique bien huilée… Relayée à l’assemblée nationale par des députés complices lors des questions écrites au gouvernement, par la presse algérienne, la ligue des droits de l’Homme etc… 

            Pourquoi tant de haine ? La vérité est toute simple : une semaine à peine sépare le 26 mars du 19 mars… La seule présence des Victimes de la rue d’Isly dément la fiction d’un cessez le feu, rompu de surcroît par les tirs d’une troupe française sur une foule pacifique encore confiante. Cela ne nous surprend pas et nous veillons à réagir chaque fois que possible face à ces adversaires clairement affichés.

            Après le choix de l’actuel président de la République de privilégier par sa présence même la journée du 19 mars, sous le coup de l’émotion, quelques voix se sont élevées au sein même de notre communauté pour proposer le retrait des noms des civils… A Dieu ne plaise ! Nos Victimes sont là et bien là En ce lieu central, au cœur de la Capitale,  les noms de nos Victimes sortent de terre pour se perdre dans le ciel, le symbole est fort. L’Artiste entendait, écrivait-il « interpeller un public où se mêlent les promeneurs, les passants réguliers, les touristes ». Il s’agissait pour lui, « par ce projet, d’être là pour les personnes concernées, mais aussi de happer tout passant, engoncé dans ses pensées quotidiennes, et de provoquer une émotion lui rappelant le sacrifice de ces jeunes vies à des fins patriotiques ». C’est bien ainsi que nous, Familles de Victimes, l’avons ressenti et le ressentons toujours.

Reculer ? Jamais ! Abandonner la place serait déserter et trahir les nôtres.

Très peu pour nous ! A Paris, Quai Branly, le 26 mars 2016

Les familles des victimes Berton-Hugues, Cazayous, Ferrandis, Gerby, Loretti, Mesquida, Puigcerver, Santacreu, Torres, Van den Broeck

Retour communiqués du 26 mars

1 avril 2016

LES SEIGNEURS DE LA GUERRE

Par J. Castano

«  L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié »(Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc - « L’aventure et l’espérance »)

22 Avril 1961

            Une agitation anormale prenait naissance. On signalait des mouvements imprévus des véhicules de groupes de transport. Il était une heure du matin et les légionnaires du 1er REP, commandés par le Commandant, Elie Denoix de Saint-Marc, fonçaient sur Alger.

            Pouvait-on vivre chargés de honte? La France s’enfonçait dans les égouts, la France n’existait plus. A son secours volaient les légionnaires, prêts à verser leur sang si la légion le leur demandait, marchant de leurs pas d’éternité vers la vie, vers la mort, fidèles à eux-mêmes, aux pierres tombales qui jonchaient leur route, fidèles à l’honneur.

            Au même moment, d’autres « Seigneurs de la guerre » investissaient les grandes villes d’Algérie : le 1er Régiment Étranger de Cavalerie du Colonel de la Chapelle, le 5ème Régiment Étranger d’Infanterie du Commandant Camelin, le 2ème Régiment Étranger de Parachutistes entraîné par ses capitaines et le Commandant  Cabiro, dès lors que son chef, le Colonel Darmuzai s’était lâchement désisté, les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes des Colonels Lecomte et Masselot, le groupement des commandos de parachutistes du Commandant Robin, les commandos de l’air du Lieutenant-Colonel Emery… Les fleurons de la 10ème et de la 25ème Division de Parachutistes.

            Et puis d’autres unités se rallient au mouvement : le 27ème Dragons du Colonel Puga, le 7ème Régiment de Tirailleurs Algériens, le 1er Régiment d’Infanterie de Marine du Commandant Lousteau, le 6ème RPIMA du Lieutenant-Colonel Balbin etle 8ème RPIMA du Colonel Lenoir, le 94ème RI du Colonel Parizot,  le 1er RCP du Colonel Plassard, le 9ème RCP du Colonel Bréchignac… À noter aussi le ralliement immédiat des harkis du Commandant Guizien, basés à Edgar-Quinet, village situé au pied de l’Aurès. Au lendemain du cessez-le-feu, ils paieront très cher leur fidélité : Un millier de ces supplétifs, avec femmes et enfants, seront massacrés dans des conditions effroyables…

            Néanmoins quelque chose avait filtré du projet. Il n’est pas de secret que puissent garder tant d’hommes en marche vers leur mystérieux rendez-vous. De confuses alertes chuchotées de bouche à oreille avaient couru d’un bout à l’autre de l’Algérie, affolant par l’imminence d’un événement qu’ils pressentaient, de « courageux » officiers qui s’étaient ainsi rués dans l’une de ces échappatoires qui leur permettrait, plus tard, de pouvoir se disculper tant auprès des vaincus que des vainqueurs : Ils s’étaient fait mettre en permission pour éluder le choix et des quatre coins d’Algérie, des chefs étaient partis pour ne pas être présents quand se lèveraient les aurores difficiles… Pourtant, des années durant, sur les tombes des officiers tués au combat, ces mêmes chefs avaient limité leur oraison funèbre à un serment prêté sur les cercueils drapés de tricolore : « Nous n’abandonnerons jamais l’Algérie ! ». Qu’en était-il aujourd’hui ?

            Fallait-il dans ce cas employer la force? C’est dans de tels moments que bascule le destin des hommes… et c’est à ce moment-là que bascula celui de l’Algérie française…

            Parce que la fraction de l’armée qui s’était révoltée refusait de mener le même combat que celui du FLN, la bataille allait être perdue. Parce que les généraux (notamment le général Challe), avaient eu la naïveté de croire qu’une révolution se faisait sans effusion de sang et pouvait se gagner uniquement avec le cœur et de nobles sentiments, ils allaient entraîner avec eux dans leur perte les meilleurs soldats que la France ait jamais eus… et tout un peuple crédule et soumis.

            A l’évidence, ils négligèrent les recommandations d’un célèbre révolutionnaire : Fidel Castro, dont la doctrine était la suivante : « Pour faire une révolution, il vaut mieux un chef méchant que plusieurs chefs gentils ».

25 Avril 1961

           Le général Challe prend la décision de mettre fin au soulèvement et de se livrer au bon vouloir de Paris. Ce faisant, il va consacrer la défaite des plus belles unités, livrer 20 ans de sacrifices et d’expérience. Ce qu’il remet à l’état gaulliste, c’est la force morale d’une armée qui retrouvait le goût de vaincre, c’est tout un capital jeune et révolutionnaire qu’elle avait amassé avec tant de souffrance pour la nation.

            … Et ce fut la fin… Les camions défilèrent un à un avec leur chargement de généraux, de colonels, de paras et de légionnaires. Les hommes chantaient une rengaine d’Edith Piaf : « Non, rien de rien… Non, je ne regrette rien »…

           Ainsi durant quatre jours et cinq nuits, des hommes valeureux avaient tenté de sauver l’Algérie. Son corps se vidait de son sang, tout sombrait. Leur dignité imposait de se  conduire en Seigneurs, même s’ils étaient chargés de tout le désespoir du monde. Ne rien regretter ? Si ! D’avoir perdu. Et des camions qui roulaient maintenant dans la nuit profonde, toujours ce chant qui s’élevait encore plus vibrant : « Non, rien de rien Non, je ne regrette rien… »

Je ne regrette rien ! Ce cri allait désormais devenir l’hymne de ceux qui avaient osé et qui avaient tout sacrifié… sauf leur honneur.

            C’étaient des hommes vaincus –provisoirement-, courageux et généreux qui connaissaient l’adversité. Les légionnaires se souvenaient pour la plupart de leurs combats pour la liberté en Pologne ou en Hongrie, pour d’autres, ceux des rizières du Tonkin, pour d’autres encore, de ceux de That-Khé, Dong-Khé, Cao-Bang, Diên Biên Phu qui furent les tombeaux d’unités prestigieuses telles que les 2ème et 3ème Régiments Étrangers et du 1er BEP -Bataillon Étranger de Parachutistes-, celui-là même dont les légionnaires du 1er REP étaient les fiers héritiers…

            Les appelés des 14ème, 18ème RCP et des commandos, trop jeunes pour avoir connu tant de gloire, demeuraient traumatisés par ces visions apocalyptiques qui les hantaient et qui représentaient ces visages lacérés où les yeux manquaient, ces nez et ces lèvres tranchés, ces gorges béantes, ces corps mutilés, ces alignements de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé. Mais tous à ce moment ignoraient le désespoir et savaient que demain la lumière brillerait à nouveau. C’étaient des révoltés à la conscience pure, des soldats fidèles, des Hommes… des vrais !

            Quel contraste étonnant cependant entre ces Seigneurs de la guerre que l’on montrait aujourd’hui du doigt sous le vocable fallacieux de « mercenaires » et de « factieux », ces soldats-loups à la démarche souple de félins accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, soldats perdus dont l’uniforme collait comme une peau de bête, acceptant le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants… et ces hommes flasques qui entonnaient de plus belle leurs incantations à la quille !…

            Au lendemain de la reddition des généraux, le général de Gaulle s’empressa d’épurer l’armée française. L’occasion était trop belle d’en finir avec les contestataires trop fidèles à leur idéal et à leur parole. C’est ainsi, qu’outre les centaines d’arrestations opérées dans les milieux militaires, policiers et civils, les régiments qui avaient constitué le « fer de lance » du putsch : 1er REP, 14ème et 18ème RCP, Groupement des commandos Parachutistes et Commandos de l’air, allaient être dissous. Le 2ème RPIMA quant à lui, allait être expulsé de ses cantonnements. Dissoutes également, la 10ème et la 25ème Division de Parachutistes. Ne pouvant  éliminer toutes les unités compromises sous peine de réduire à néant la force opérationnelle, seul leur encadrement serait sanctionné…

            C’est ainsi qu’au cantonnement du 1er REP, l’ordre vint, sec et cruel. Le régiment était aux arrêts ! Tous les officiers de cette prestigieuse unité devaient sur le champ se constituer prisonniers. Beaucoup de légionnaires refusaient de s’incliner ; ils voulaient livrer un ultime baroud d’honneur. Leur « Camerone » à eux, ils le souhaitaient, ils le désiraient. Mais toute résistance devenait désormais inutile. Leur sacrifice aurait été vain, l’État était trop puissant, la France entière était contre eux, elle les avait reniés et l’Algérie était d’ores et déjà condamnée. Les blindés de la gendarmerie mobile cernaient le cantonnement, prêts à leur donner l’assaut. La flotte était là à quelques encablures, ses canons pointés vers eux. Allons ! Il faut céder. C’en est fini du 1er REP…

            La population européenne tout entière se dirigea vers le camp de Zéralda où les légionnaires étaient cantonnés. Elle voulait dire adieu à « son » régiment, le saluer une dernière fois, lui dire encore et toujours : Merci ! Merci à « leurs » légionnaires. Les commerçants baissaient leurs rideaux, les jeunes filles portaient des brassées de fleurs. A eux, les portes du camp s’ouvrirent. Les journalistes furent interdits. « Vous ne verrez pas pleurer les légionnaires ! » leur lança un officier. Même les cinéastes du service cinématographique des armées furent refoulés. Pas question de filmer la mort du REP!

            Le silence se fit. Une ultime et bouleversante cérémonie aux couleurs, réunit autour du grand mât blanc, la population et ces valeureux baroudeurs, jeunes d’Algérie et vétérans d’Indochine.

            Soudain, de la foule en larmes, surgit  une petite fille. Tel un ange de blanc vêtu, elle s’avança vers les rangs des légionnaires, une feuille à la main. D’une voix douce et faible elle en fit la lecture. C’était l’ultime hommage du petit peuple de Zéralda à « ses » enfants en reconnaissance de leurs sacrifices, leur courage et leur fidélité. Puis elle éleva sa petite main jusqu’à sa bouche et dans un geste empreint d’une infinie tendresse, leur adressa un baiser. A ce moment, les applaudissements crépitèrent et une pluie de pétales de rose tournoya dans les airs.

           Gagnés par l’émotion et la rancœur, des légionnaires parachutistes, le visage tendu, les yeux rougis, sortirent des rangs, ôtèrent leurs décorations couvertes d’étoiles, de palmes et de gloire et les jetèrent devant eux. L’assistance  regardait avec une sorte d’effroi ces médailles qui jonchaient le sol. Des femmes les ramassaient et en les embrassant, les rendaient aux paras : « Si, si, reprenez-les ! » Des officiers pleuraient.

            Puis ce fut l’embarquement dans les camions. Certains criaient : « De Gaulle au poteau ! », d’autres « Algérie française quand même ! ». Sur leurs joues, des larmes coulaient. D’autres s’efforçaient de sourire à la foule venue en masse pour les saluer et qui s’époumonait à hurler sur leur passage : « Vive la légion ! », tandis qu’à la vue des képis blancs, les gendarmes mobiles s’effaçaient.

            La colonne traversa la petite ville où les Européens qui n’avaient pu se rendre au camp couraient sur les trottoirs, leur lançant un ultime adieu. Des mains jetaient des fleurs sous les roues des camions.

            Un à un, les lourds véhicules passèrent au milieu des cris, des larmes, des baisers envoyés à la volée. Alors, de la colonne, couvrant le grondement des moteurs, 1200 légionnaires, partagés entre la colère et le chagrin, entonnèrent un refrain aux lentes cadences, pathétique, triste, entrecoupé de sanglots : « Non, rien de rien, Non, je ne regrette rien… »

            Le convoi du 1er REP roulait sur un tapis de roses, de lilas et de pensées. Voie triomphale et triste. Et sous les baisers, les acclamations, les larmes et les fleurs, il disparut dans un dernier nuage de poussière, convoi de mariniers halé par une complainte grave, emportant avec lui les plus folles espérances…

Pauvre régiment ! Si glorieux ! Que triste est ton sort aujourd’hui ! Et dans son sillage se traînait déjà, lamentablement, le fantôme déguenillé de l’Algérie française…

            Et tandis que les légionnaires roulaient vers leur destin, d’autres hommes, d’autres « Seigneurs de la guerre », braves et courageux, parachutistes et commandos des unités putschistes dissoutes assistaient, la rage au cœur, à l’amené du drapeau, de ce même drapeau qu’ils avaient eux aussi défendu au prix du sang dans les rizières d’Indochine et sur les pentes des djebels. La 10ème et la 25ème Division de Parachutistes avaient fini d’exister !…

19 Mars 1962

            … Puis le « cessez- le- feu » fut proclamé. L’ennemi d’hier devint l’interlocuteur privilégié de l’état français… et ce fut la fin. Une nouvelle fois le drapeau tricolore fut amené. Une nouvelle fois l’armée française plia bagages poursuivie par les regards de douleur et de mépris et les cris de tous ceux qu’elle abandonnait. Le génocide des harkis commençait…

            Dans le bled –comme en Indochine- les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont, là, des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de sitôt oublier…

            Et c’est de cette façon que mourut l’Algérie française… dans la honte, les larmes et le sang… Oui, c’était bien la fin!… la fin d’un monde… la fin d’une génération de soldats… la fin d’une épopée… la fin d’un mythe… la fin d’une race d’hommes… de vrais… celle des Seigneurs de la guerre !

            Et si ces hommes avaient choisi de se battre jusqu’au bout, s’ils avaient vomi le renoncement, c’était encore pour une certaine idée qu’ils se faisaient de la France, c’était pour l’Algérie française leur seul idéal, c’était pour le sacrifice de leurs camarades qu’ils ne voulaient pas vain, c’était pour ces milliers de musulmans qui avaient uni leur destin au leur, c’était pour ces « petits Français de là-bas » qui étaient les seuls à les comprendre et à les aimer et c’était aussi parce qu’ils avaient choisi de se fondre dans un grand corps aux réflexes collectifs, noués dans la somme des renoncements individuels et que par ce chemin, ils atteignaient à une hautaine dimension de la liberté.

            Mais le peuple d’Algérie, lui, n’exprimera jamais assez sa gratitude à ces « soldats perdus », à tous ceux qui, par sentiment profond, ont risqué leur vie, ont abandonné leurs uniformes, ont sacrifié leur carrière, ont été séparés de leurs familles –parfois durant de longues années- ont connu la prison, l’exil, le sarcasme de leurs vainqueurs et de ceux qui n’avaient pas osé, des lâches, des poltrons et des traîtres pour être restés fidèles à leurs serments et à leur idéal.

Le temps passera, l’oubli viendra, les légendes fleuriront, mais jamais assez l’Histoire ne mesurera la grandeur de leur sacrifice.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

« J’ai choisi la discipline, mais choisissant la discipline, j’ai également choisi avec mes concitoyens et la nation française, la honte d’un abandon, et pour ceux qui, n’ayant pas supporté cette honte, se sont révoltés contre elle, l’Histoire dira peut-être que leur crime est moins grand que le nôtre » (Général De Pouilly)

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           Concernant l’histoire du 22 avril 1961, il appartiendra aux historiens de l’écrire, un jour, avec honnêteté et clairvoyance. Avant toute chose, ils devront établir une liste des colonels et des généraux permissionnaires. Ils découvriront alors que ce « putsch » ne fut rien d’autre, en réalité, que l’épreuve de force entre une élite qui s’engagea, qui jeta tout dans l’aventure jusqu’aux soldes, jusqu’au prestige hérité du passé, jusqu’à la vie… et un troupeau qui éluda l’engagement et l’abandonna aux sergents, parce qu’il avait depuis longtemps choisi entre l’auge et le sacrifice à une idée.

            La politique et l’histoire offrent à chaque instant le spectacle de retournements qui, quelques mois, quelques jours, quelques heures auparavant avaient encore paru incroyables. Il semble que le cœur des hommes et leurs intérêts rivalisent d’inconséquence et nourrissent le même goût pour l’imprévu et pour l’imprévisible. La logique et la raison ne s’emparent de leur imagination que pour mettre un semblant d’apparence d’ordre et de nécessité dans le foisonnement de leurs scrupules, de leur indécision, de leurs regrets et de leur versatilité.  J.C

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LES SEIGNEURS DE LA GUERRE

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

            « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

            … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

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30 mars 2016

COMMUNIQUE HARKIS DORDOGNE - MARS 2016

NON AU 19 MARS , COMMÉMORATION DE LA HONTE

asso

Communiqué conjoint de L’ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE HARKIS DORDOGNE, VEUVES ET ORPHELINS ET LEURS AMIS ET L’AMICALE DES PIEDS-NOIRS DE LA DORDOGNE.

            Les Français d'Algérie, Harkis, Pieds-Noirs et sympathisants, continuent à condamner les commémorations du 19 mars qui font suite aux accords d'Évian. Les massacres, atrocités commises après cette date justifient sa condamnation.

            Nos communautés, en fait, NOTRE communauté, car nous sommes unis fraternellement et à jamais par notre passé au sein de l’Algérie Française. Par le présent aussi, dans la lutte pour la reconnaissance du lâche abandon sur notre terre natale et de notre accueil indigne en métropole.  Notre destin est commun à jamais.

            Nous sommes outrés de voir pour la première fois un Président de la République participer à cette cérémonie. Après ses promesses non tenues ce nouvel acte nous révolte et nous afflige profondément.

            Sans vouloir polémiquer sur le calcul stratégique, avec en vue les futures élections présidentielles. Notre Président, Président de tous les Français… sait pertinemment que notre électorat, Harkis et Pieds Noirs confondus, n’a pas un vote homogène. Ce qui en soi ne représente pas un capital à courtiser. Nous ne sommes pas dupes.

Ceci expliquant cela, la participation à cette cérémonie honteuse et la non-tenue de ses engagements de pré campagne du 12 avril 2012 qui stipulaient qu’il reconnaîtrait l’abandon, le massacre et l’accueil honteux dans les camps en France des Harkis et de leurs familles.

            À vous d’en déduire qui est à attirer ? Pourquoi sommes-nous corps et âme contre les cérémonies tenues à cette date ? À la date du cessez le feu, la guerre d’Algérie était gagnée militairement. Ce n’est que par une politique délibérée d’abandon au mépris des garanties données aux populations fidèles à la France que nos gouvernants de l’époque, avec à sa tête le général de Gaulle, ont bradé l’indépendance de ce qui fut notre pays.

Que déclarait « l’homme de Londres «  sur les harkis et Pieds Noirs… »

Le 3 mars 1962 : « Il faut se débarrasser sans délai de ce magma d’auxiliaires qui n’ont jamais servi à rien »

Le 4 mai 1962 : « L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des Pieds Noirs »

Les uns et les autres font partie du « boulet » dont il avait avoué à Alain Peyrefitte* le 20 octobre 1959 qu’il faudrait s’en « délester »

*Alain Peyrefitte a été secrétaire d'État à l’information, en avril 1962 puis ministre des rapatriés jusqu’en décembre 1962 (du gouvernement Gaulliste).

Le cessez le feu, quel cessez le feu.

Place

            Il faut savoir ceci ; les chiffres parlent d’eux-mêmes, pertes civiles puis militaires après le 19 mars 1962, nos dirigeants et les dirigeants de la F.N.A.C.A font mine de les ignorer... Mais ils savent eux, contrairement à bon nombre de nos compatriotes qui ont été et sont encore tenus dans l’ignorance.

            Les Politiques soit, mais pourquoi, une fédération d’anciens combattants feint elle d’ignorer ces chiffres … Politique quand tu nous tiens. Pour les fidèles à notre pays « La France » il y a eu plus de morts, civils et militaires confondus, après le cessez le feu  du 19 mars 1962 que pendant toute la guerre d’Algérie…

Pertes militaires du 19 mars au 30 juin 1962. 122 tués (+ 208 décès par accident et maladie). 349 blessés et 36 disparus.

Pertes militaires au 2e semestre 1962 : 30 tués, 73 blessés, 126 disparus.

Pour information de 1954 au 19 mars 1962.

Européens de 1954 au 19 mars 1962 : 2.788 tués. 375 disparus. 7541 blessés.

Musulmans de 1954 au 19 mars 1962 : 16 378 tués. 13 296 disparus.

Victimes civiles après le 19 mars 1962 :

            Européens après le 19 mars et avant le premier juillet: 3018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 nov. 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994).

            En 2005, la commission d'historien chargée de faire toute la lumière sur ce douloureux problème a retrouvé à Nantes 600 autres disparitions ; d'autres découvertes sont possibles.

            Après le premier juillet 1962, les statistiques sont censées être tenues par le F.L.N. Dans le livre "Disparus en Algérie" M.L. Leclair chiffrent à 6500 les enlèvements.

            On aboutit ainsi à un total d'au moins 6 000 morts ou disparus européens sur une population d'un million. Si un même cataclysme s'abattait sur la métropole, 60 millions, on aurait 360.000 morts, plus que pendant la seconde guerre mondiale.

             Massacre du 5 juillet 1962 à Oran Un T.O du Commandant en chef. du 14 juillet 1962 indique un minimum de 218 disparus le 5 juillet 1962 à Oran (Shat 1 R 274). La croix rouge enregistre 450 dossiers. Jean-Marie Huile, conseiller militaire de De-Broglie, puis de Joxe, ayant accès à tous les dossiers, chiffre à 671 les "victimes françaises".

            Les oranais chiffrent à 3 000 les morts et disparus ce seul jour-là.

Nota : Disparus, un enlevé n'est pas disparu s'il est rendu, vivant ou mort, ou si son corps est retrouvé. Les disparus sont chiffrés par JJ. Jordi à 1753, il en donne la liste dans son livre.

HARKIS :

            Le chiffre de 150 000 morts assassinés après le 19 mars 1962 sont contestés par l'historien Xavier Yacono, qui en se fondant sur les données démographiques, évalue entre 256 000 et 290 000 le nombre total des Algériens disparus. Par différence avec les pertes connues, on obtient une fourchette de 50.000 à 70.000 supplétifs massacrés.

            Une note du service historique des armées qui confirme le  chiffre de150.000 morts. Une autre analyse, conduit à considérer que 150.000 morts est un chiffre minimum.

            En effet, ces chiffres parlent d’eux-mêmes et vous comprendrez aisément pourquoi cet article a été écrit. Nous, Harkis, Pieds Noirs et sympathisants disons NON, NON et NON AU19 MARS, COMMÉMORATION DE LA HONTE.

            Arrêtez de bafouer notre honneur et notre dignité au détriment de calculs bassement électoraux ou autres. Harkamicalement et Piedsnoirement votre.

Sources : Ministère des Armées, archives des armées, ambassade de France en Algérie, Croix rouge Française et livres d’auteurs.

Guy REGAZZACCI, secrétaire de l'Association Harkis Dordogne.

Retour "Harkis"

25 mars 2016

ALGER 26 MARS 1962-LE PIÈGE MACHIAVÉLIQUE

Les principaux responsables de ce crime d'État : En premier lieu : Charles De Gaulle, président de la République. Ses complices à Paris : Michel Debré, premier ministre, Roger Frey, ministre de l'intérieur, Pierre Messmer, ministre de la défense.

Ses complices à Alger : Christian Fouchet, haut-commissaire de la République, Vitalis Cros, préfet de police de la place d'Alger, les généraux Ailleret et De Menditte.

Jean-Paul RUIZ le 24/03/2015.

Quartier attaqué par des avions en piqué,

Appartements dévastés par des tirs de grenade

Et d'armes lourdes, de pauvres gens paniqués,

C'est bien pire que s'ils avaient subi une tornade.

 

Depuis trois jours, le quartier de Bâb-el-Oued

Fait l'objet d'un blocus car il est assiégé

Par les forces de l'ordre et n'obtient aucune aide.

En manque crucial de vivres, les familles sont piégées.

 

Par solidarité, de nombreux Algérois

Veulent se rendre dans ce quartier pour y apporter

Leur cordial soutien à ce peuple en désarroi

Qui doit être secouru et bien réconforté.

 

Une manifestation est donc organisée.

Mais les Algérois ignorent qu'un horrible traquenard

A été ourdi par le monstre de l'Élysée

Qui veut anéantir ces "pieds-noirs braillards".

 

Une foule pacifique, brandissant des drapeaux,

Portant des paniers de vivres et médicaments,

Est bloquée rue d'Isly et tombe dans le panneau.

Elle va être victime du pire des châtiments.

 

Posté devant Havas, sans aucune sommation,

Un tirailleur ouvre le feu sans qu'au préalable 

Il y ait eu menaces ou vociférations.

C'est le point de départ d'une tuerie effroyable.

 

Pendant près d'un quart d'heure, les fusils mitrailleurs

Des tirailleurs musulmans, sans discontinuer,

Vont assassiner, avec avec un sadisme rageur,

Des civils innocents, touchés de plein fouet.

 

Hommes, femmes, enfants, vieillards, s'écroulent sur le pavé.

Vidant chargeur sur chargeur, ces soldats sanguinaires

Sont de vrais barbares : des blessés sont achevés.

Ils tirent à bout à bout portant, ces monstrueux sicaires.

 

Cette tuerie préméditée, c'est de l'abattage.

Plus de deux cents blessés et des dizaines de morts.

Le premier responsable de cet infâme carnage

Est l'immonde De Gaulle qui n'éprouve aucun remords.

 

À la hâte, par camions, les cadavres sont enlevés.

Les familles ne peuvent pas récupérer les corps.

On veut cacher que des blessés ont été achevés.

Les cercueils sont enterrés en un temps record.

 

Jusqu'à aujourd'hui, cet authentique crime d'État

N'a pas été reconnu par les gouvernements

Successifs depuis qu'on est parti de là-bas.

C'est une chape de plomb qui empêche tout jugement.

 

Elle n'est pas intervenue, la justice humaine.

Je suis certain que Là-Haut, le Justice divine

A sévèrement jugé tous ceux qui, avec haine,

Ont fait triompher leurs convictions assassines.

Retour Poèmes de Jean-Paul.

22 mars 2016

COMBATTRE LE TERRORISME !

Par José Castano

« La croyance superstitieuse en la force historique des complots (quand bien même ils existeraient, de type individuel ou collectif) laisse complètement de côté la cause principale des échecs subis aussi bien par les individus que par les Etats : les faiblesses humaines » - Alexandre Soljenitsyne

            Qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car « vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit ». Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.

            Le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France (et désormais de la Belgique) l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires… d’autant plus que ces actions terroristes impliquent nécessairement une chaine de connivence et d’appui logistique sur notre sol et une préparation minutieuse…

            A la guerre révolutionnaire ou « guerre sainte » prônée par les islamistes, nous devons opposer la guerre populaire totale ou guerre de libération nationale. Face à une menace terroriste, il faut faire le choix majeur qui s’impose et en tirer toutes les conséquences ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ». La France est aux yeux de l’islam une aire de guerre, « dâr al-harb », et elle se doit de traiter ce dernier de la même manière qu’il la traite.

            Nous n’arriverons probablement jamais, en dépit de toute fermeté, à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter le nombre par l’instauration d’une juridiction et de tribunaux d’exception identiques à ceux créés par le régime gaulliste durant la guerre d’Algérie afin d’éradiquer l’OAS… et qui menèrent sans le moindre état d’âme au poteau d’exécution quatre soldats français dont deux officiers.

            Puisque cela fut accompli contre des patriotes dont le seul crime fut de vouloir conserver l’Algérie française, pourquoi cette juridiction ne serait-elle pas reconduite contre les ennemis de la France reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes ? Dès lors, le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort seraient prononcés à leur endroit. Qui a tué doit être tué !L’horreur du mal est le principe même de la justice. Elle doit s’imposer comme une règle impérative, car elle est notre propre raison. « La loi, en général, est la raison humaine –disait Montesquieu- en tant qu’elle gouverne tous les peuples de la terre »

            Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, les condamner à mort ou leur infliger une sanction à la hauteur de leurs crimes, ne ferait -dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice- que révolter les consciences de la « bien-pensance », des associations « humanistes » et provoquer la colère des islamo-compatibles issus de la gauche bobo-caviar et de la droite capitularde et louvoyante toujours prompts à brandir le carton rouge au nom de leur angélisme républicain.

            Dostoïevski écrivait déjà, dans la "légende du Grand Inquisiteur" :« Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.

            Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de simples lois. On doit adopter une riposte appropriée afin de les arrêter dans leur élan velléitaire et agressif. « Plus l’Etat est corrompu, plus les lois se multiplient » clamait Tacite, cet historien et sénateur de l’antique Rome.

            La France vit sous des menaces de plus en plus récurrentes que l’on ne peut contenir par la seule force de la loi. « Les français vont devoir s’habituer non à la menace des attentats, mais à la réalité des attentats qui vont, à mes yeux, immanquablement survenir. Nous sommes désormais dans l’œil du cyclone, le pire et devant nous » a déclaré dans « Ouest France », le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris, le juge Marc Trévidic.

            Bruxelles vient à son tour d’en subir les affres… et les terroristes vont de nouveau frapper. La France, confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

            Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent, qui ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance, qui répandent leur terreur en voulant tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues… Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : « Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».

            Et nous, pauvres occidentaux, sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler… au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

            Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

           Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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21 mars 2016

26 MARS 2016 - COMMEMORATIONS A PARIS ET EN PROVINCE

COMPTE-RENDU ET PHOTOS CÉRÉMONIE 26 MARS 2016 - MÉMORIAL NATIONAL DE LA GUERRE D’ALGÉRIE QUAI BRANLY

Fusillade de la rue d'Isly - Alger 26 mars 1962

26 MARS 1962

Un grand merci à toutes celles et ceux qui nous communiquent des informations. Maudit soit ce mois de mars qui nous hante de tant de douloureux  souvenirs...

En raison de la semaine Sainte c'est exceptionnellement que les dates sont un peu chamboulées

A PARIS

Association des familles des Victimes du 26 mars 1962  - BP 20 027 –  95321 st leu-la-forêt cedex 

Hommage aux Victimes de la fusillade du 26 mars 1962 rue d'Isly à Alger

Samedi  26 MARS 2016 à 14H30 Cérémonie de recueillement au Mémorial  National  de la guerre d'Algérie, quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel)(face à l’avenue de la Bourdonnais

Merci de prévoir une fleur qui sera déposée devant la colonne centrale où défile la liste de nos victimes.

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Mémorial Quai Branly

Mémorial National  de la guerre d'Algérie, quai Branly Paris 7eme (Métro tour Eiffel face à l’avenue de la Bourdonnais)

Nd d'Afrique église du Chardonnet

(En raison de la semaine pascale la messe à la mémoire des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 et pour tous les martyrs de l’Algérie Française, est repoussée)

La messe sera célébrée le jeudi 7 avril à 18H30 en l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet, 23 rue des Bernardins  Paris 5eme (75005) (Métro Maubert-Mutualité)

EN PROVINCE

ANFANOMA d’ANGERS : 29 MARS à 18h : Messe célébrée par le Révérend père Le Pivain (chapelle Noël Pinot). 

ANFANOMA  d’AVIGNON : samedi 26 MARS à 10H45  Cimetière St Veran,  dépôt de gerbes devant la stèle.

ANFANOMA de BOURGES : samedi 26 MARS à 11 heures : Dépôt de gerbes stèle  au cimetière Saint Lazare Supérieur.

ANFANOMA  de BRIVE LA GAILLARDE : Cérémonie le 26 MARS à 11 h devant la stèle   située au cimetière d’Estavel,

ANFANOMA  de CAEN : samedi 26 MARS à 11heures, dépôt de gerbes stèle au cimetière St Gabriel

ANFANOMA  de CLERMONT FERRAND  samedi 26 MARS 2016 à 11h à la stèle  au cimetière St Jacques  et messe mardi 29 MARS à 18h30 en l’église SAINT-PIERRE des Minimes (place de Jaude)

ANFANOMA  de GRASSE : samedi 26 MARS à 9H30 : Dépôt de gerbes à la stèle, cimetière Ste Brigitte et le  3 avril à 11 heures, messe en la Cathédrale de Grasse 

ANFANOMA  de PAU, AAAOM, APNPB, Asso Harkis, Cercle algérianiste : dépôt de gerbes à la  stèle  au Cimetière de Pau, samedi 26 MARS à 17h30

ANFANOMA  de PIERRELATTE : dépôt de gerbes à la  stèle située au cimetière le samedi 26 MARS à 11H

ANFANOMA de TARBES : messe église st Pierre et Paul à Tarbes le 29 mars à 18H

ANFANOMA  de TOURS : samedi 26 MARS à10H30, dépôt de gerbes à la stèle située au cimetière La Salle de Tour

Retour aux commémorations

21 mars 2016

MEMOIRE-LES RAMEAUX

Photos d'hier transmises par Georges Viéville

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Oran- SDV- 1153h- Rameaux Paule Sola

Oran- SDV- 1153i- Rameaux Sylviane Chaffanel

Oran- SDV- 1153j- Rameaux Lucien Carillo

Oran- SDV- 1153k- Rameaux Serge BETETA

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Oran- SDV- 5136- Rodulfo

Rameaux

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Sydney Serra-Reich 019

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