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21 mars 2015

DE TERRORISME… ET DE MENTEURS DE L’ALGÉRIE ET DE LA FRANCE

Article transmis par Nobeline

NE LAISSEZ PLUS LES POLITIQUES QUI NOUS DIRIGENT NOUS MENTIR.

Depuis les assassinats chez Charlie hebdo, en plein cœur de Paris, l’équipe socialiste au pouvoir et le reste de la classe politique de toutes les couleurs - sauf bleu marine - se battent pour être horrifiés à qui mieux-mieux par les actes odieux, lâches et on en passe.

Ça a commencé par la marche tragi-comique du président français faisant appel, le 11 janvier à l’internationale offuscation de pays dits « amis », atterrés par ces attentats.

Comme si, eux aussi, pour la première fois, vivaient pareille situation. Même, les commanditaires de ces « terrorismes » y allaient de leur larme à l’œil et, s’ils n’étaient pas présents, envoyaient leur plus sincères condoléances à la France.

Si l’heure n’était pas si grave, nous pourrions rire de leurs mensonges.

Sauf que… Aujourd’hui, le mot terrorisme n’a plus sa place dans le vocabulaire employé par ces chefs ou ex-chefs d’État et, encore bien moins, dans celui de nos gouvernants actuels français.

Cette guerre, d’abord larvée et, aujourd’hui, ouvertement déclarée par l’islam, ne date pas des dernières pluies. Elle est menée par les ennemis de l’Occident en général et de la France, en premier lieu. Puisque c’est France qui nous intéresse et les mensonges éhontés des UMPS et consorts.

En France, donc, nous avons affaire à des ennemis et non plus à des terroristes. A l’instar de la Syrie, l’Irak ou la Lybie, ces gens-là, qu’ils s’appellent  l’IE ou le Djihad ou El Qaïda,  nous livrent une guerre sans merci. Encore faut-il que la classe politique, dite républicaine, ose le dire.

A la veille d’un scrutin où les socialistes et les autres s’en prennent frénétiquement au Front National qui ne cesse de nous mettre en garde contre le danger islamique,  ils veulent nous faire croire qu’une loi donnant plus de pouvoir aux services secrets - avec l’accord préalable de Sarkozy, interrogé par un media TV- mettra la France hors de danger des ennemis musulmans antifrançais.

Nous comprenons que, selon eux, les services secrets français n’auraient pas, correctement, accompli leur travail.

Il n’y a pas plus grand mensonge. Plus grand enfumage. Plus grande escroquerie.

Ce sont les chefs d’état qui se sont succédé depuis De Gaulle et, pour la période qui nous intéresse, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, aujourd’hui, qui décidaient et décident, encore, de l’action à mener. Avec un peu plus d’hypocrisie de la part de Mitterrand qui « ne voulait pas savoir » pour n’être pas impliqué – surtout après le scandale du Raimbow Warrior mais qui était, toujours, parfaitement informé des actions de ces services.

Pourquoi les mensonges de ces présidents sur les prétendus « actes de terrorisme » nous intéressent-ils, aujourd’hui ? Nous y venons.

Souvenez-vous des années 80/90. La France connaissait ses tous premiers attentats islamiques sur son sol.

En 1982, ils étaient attribués à un certain Abou Nidal qui avait assassiné, rue des Rosiers, les clients Juifs d’un restaurant parisien.

Cet Abou Nidal, n’était autre qu’un dissident de l’OLP de Yasser Arafat, chef historique du Fatah révolutionnaire. Mais… un Arafat qui avançait, main dans la main, avec la France et ses services secrets. Et la France se disait l’amie d’Israël !

En lieu et place d’éliminer cet assassin, par tous les moyens,  la France a préféré faire un « deal » avec lui : « Tu ne touches plus à la France et on arrête la traque contre toi ». Et oui. La France se couchait déjà.

C’est ce qui s’est passé. Abou Nidal n’a plus commis d’attentats en France. Ce sont, bien entendu, les services secrets français qui ont été chargés des tractations avec le « terroriste » par l’intermédiaire de l’autre « terroriste », Arafat.

Oui, en France « on » a des préférences en matière de terroristes. Vous l’allez voir. À cette époque, elle est loin d’en avoir fini avec ses ennemis musulmans en général et les algériens en particulier.

Alors que l’Algérie est en plein chaos, le FLN ayant annulé les élections donnant gagnant le FIS (Front Islamique du Salut), apparait un GIA (Groupe Islamique Armé) sur la scène « terroriste » ! Ce GIA dirigé, entre autre, par Djamel Zitouni, de triste mémoire pour les Français, qui n’oublient pas, eux, les attentats dont ils ont été victimes, en France.

Le GIA déclare la guerre à la France qu’il accuse de soutenir le régime algérien.

Tout commence, le 24 décembre, par le détournement de l’Airbus d’Air France à Alger et de l’issue que l’on connait sur l’aéroport de Marseille au cours duquel le GIGN tue quatre « terroristes » du GIA.  Lors de ce détournement, déjà, les services secrets français, s’aperçoivent que le gouvernement algérien ment à nos officiels et en informent Chirac. Si le gouvernement algérien ment, c’est qu’il veut protéger « ses » terroristes. Et, donc, les Français en déduisent que le GIA, le FLN (l’Etat algérien) et le DRS (Services secrets algériens) ne sont qu’une même et unique organisation. Le GIA c’est le gouvernement algérien. Mais ils n’en ont pas la preuve formelle.

Deux jours plus tard, le 28 décembre, en riposte à l’action du GIGN à Marseille, ce même GIA assassine, à Tizi-Ouzou, quatre prêtres dont trois sont français.

Mais le GIA déplace son terrain d’action en France et la valse des attentats qu’il commet ne va plus s’arrêter entre juillet et octobre 1995 dont le plus meurtrier reste celui du RER Saint Michel.

En mars 1996, le GIA frappe à nouveau la France, à Thibhirine, en assassinant les moines trappistes dont on ne retrouvera que les têtes.

Nos services secrets et nos diplomates sont interdits  d’enquête en Algérie. Ils sont priés de rester hors du territoire et n’ont que très peu d’information de la part des algériens, tant du DRS que des dirigeants. Pire, ils sont conduits vers une fausse piste.

Cette affaire algérienne vient confirmer les doutes de nos services secrets (2) .

Ils acquièrent, alors, la certitude que le GIA est protégé par les algériens. Mais Chirac ne veut pas affronter Zeroual et risquer de nuire aux « relations » franco-algériennes.

Ce n’est plus un secret pour personne et surtout pas pour nos chefs d’État. L’Algérie est impliquée dans les attentats qui sont imputés à un GIA que le DRS et l’Etat ont eux-mêmes dirigé en sous-main.

D’anciens agents du DRS algérien viendront, d’ailleurs, en témoigner dans un reportage diffusé en 2002, sur la chaine Canal+ (1).

Quel que soit le résultat des urnes en ce dimanche 22 mars 2015, vous aurez élu des menteurs. Qu’ils soient de droite ou de gauche. Qu’ils se disent plus-républicains-que-le-Front national. Ils nous mentent.

Il faudra bien, un jour, qu’ils expliquent aux Français moyens que nous sommes, pourquoi nos dirigeants passés et présents témoignent tant d’amour à l’Algérie de Bouteflika et sa noria FLN, depuis 53 ans et couvrent, sans vergogne, leurs attentats.

Ils devront nous dire pour quelles raisons, sachant que cet état antifrançais a fomenté les pires assassinats post-Algérie Française sur notre sol, ils continuent à favoriser l’immigration algérienne jusqu’à en héberger plus de huit millions (8.000.000) à ce jour.

Et, surtout, qu’ils arrêtent de seriner, qu’ils mettent tout en œuvre pour faire  la guerre aux terroristes, ces ennemis de la France, quand ils continuent de traiter avec les mêmes dirigeants algériens qui ont tué en France en leur offrant toujours plus de visas.

La gauche et la droite françaises (dites républicaines !) de toutes les couleurs de l’arc en ciel, sauf bleu marine, nous prennent pour des veaux. Ils nous mentent. Et ils ont le toupet de demander qu’on vote pour eux !

(1)    Voir le documentaire de Canal +

(2)     Les tueurs de la République de Vincent Nouzille – Fayard - 2015

Nobeline

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21 mars 2015

NOTRE DAME DE SANTA CRUZ EN FRANCE

(Quelques photos de pèlerinages ici)

C'est en 1965 que la statue de la Vierge de Santa Cruz a été "rapatriée" à Nîmes, au Mas de Mingue. Pour ce cinquantenaire  j'ai écrit un texte qui fait l'historique de la Sainte Patronne des Oraniens.

Jean-Paul Ruiz

     En mil-huit cent quarante-neuf, fin de l'automne,
     À Oran, le choléra fait d'atroces ravages,
     Décime la population, chaque jour le glas sonne
     Pour des défunts victimes d'un malheur d'un autre âge.
     Les autorités impuissantes devant ce fléau,
     Pétrifiées, ne savent plus à quel saint se vouer.
     Le Général Pélissier pose ses yeux là-haut
     Vers le fort de Santa Cruz et lance de plein fouet
     À l'Abbé Suchet* : "Foutez-moi une vierge 
     Au sommet de cette montagne, faites une procession".
     Alors une bonne  partie de la population,
     Le clergé en tête, avec icones et cierges,
     Arpente en priant les sommets de la colline.
     Sainte-Marie, très sensible à cette grande dévotion,
     Demande aux Cieux de déverser une pluie divine
     Sur cette malheureuse ville en pleine désolation.
     Cette eau tant attendue va nettoyer la ville
     Et éradiquer les miasmes de ce mal mortel
     Qui aura été le plus dangereux des périls
     Pour ceux qui viennent de vivre une période si cruelle.
     Notre-Dame du Salut, notre chère Mère salvatrice
     Devient Vierge de Santa Cruz depuis ce miracle.
     Après l'exode, elle reste notre Mère protectrice,
     Celle qui nous aide à franchir bon nombre d'obstacles.
     Bertrand Lacaste, l'Évêque du diocèse d'Oranie,
     Fut des nôtres, nous les factieux, rebelles forcenés.
     Il nous savait victimes d'une infâme tyrannie.
     Le pouvoir nous avait trahis puis condamnés.
     Il devient l'Évêque du "diocèse de la dispersion"
     Pour ses fidèles qui ont été disséminés
     Un peu partout en France, sans commisération.
     Ils sont déboussolés, brisés, déracinés.
     Orphelins de leur Vierge, ils sont un peu amers.
     La faire venir en France, bâtir un sanctuaire ...
     De pieux Oraniens, opiniâtres et volontaires
     Ont été exaucés de leur vœu le plus cher.
     Grâce à leur dévouement, depuis près de cinquante ans,
     Les Oraniens possèdent un lieu de pèlerinage.
     C'est inutile de dire combien ils sont contents.
     Tout comme là-bas à Oran, ils peuvent rendre hommage
     À leur Sainte Patronne, au Mas de Mingue, à Nîmes.
     Ce lieu de retrouvailles et de recueillement,
     C'est grâce aux donateurs, bienfaiteurs anonymes,
     Aux nombreux bénévoles, à leur acharnement,
     Que la vitalité de ce lieu se perpétue.
     Bien sûr, le point d'orgue c'est la fête de l'Ascension
     Où tant de pieds-noirs, pour ce jour tant attendu,
     Marquent leur dévotion et suivent la procession.
     Ce pèlerinage est l'un des plus important
     Qui existe en France et l'un des plus exaltant.
     Venus de tous horizons, cette foule de pieds-noirs,
     Avec une grande ferveur, célèbre cette fête chrétienne.
     Jour de vénération et aussi de la mémoire
     Pour nos morts restés là-bas en terre algérienne.
     Journée de retrouvailles, combien ils sont heureux
     De rencontrer des amis ou des connaissances,
     Certains perdus de vue depuis l'exode douloureux.
     Journée de l'amitié et de réjouissance.
 
Jean-Paul Ruiz le 21/03/2015
 
*Abbé Suchet, Vicaire général et aumônier militaire.
 
Avec mes plus vifs remerciements à tous ceux qui se sont investis sans compter pour que le vœu pieux des Oraniens, faire venir notre Vierge en France, bâtir un sanctuaire, se concrétise et se pérennise. Impossible de tous les nommer, mais je me dois de citer, d'abord à titre posthume, Monseigneur Bertrand Lacaste et le Chanoine Vincent Caparros, ensuite Antoine Candéla et Antoine Roca les précurseurs
de la création de l'Association Nationale des Amis de Notre-Dame de Santa Cruz dont le président actuel est Michel Pérez.
Je n'oublie pas Monsieur Denis qui a cédé généreusement le terrain sur lequel a été bâti le sanctuaire (acte de vente pour 1 franc symbolique).
J.P.R.

Retour Poèmes.

20 mars 2015

NOSTALGIE

Article transmis par Nobeline

Connaissez-vous des FSE nés en Algérie française, tristes, mélancoliques ou ayant le mal du pays (surtout, tel qu’il est devenu aujourd’hui) ? Non.

Connaissez-vous des FSE nés en Algérie Française en colère contre les gouvernants français ? Oui. Partout. Même ceux qui ont refusé la France comme terre d’exil et qui ne vivent pas le quotidien qui nous est imposé par ces gouvernements de gauche.

Nostalgie : définition dictionnaire français

(1) - tristesse due à l'éloignement de son pays natal, regret pour le passé  

(2) - regret, mélancolie, tristesse, spleen, mal de vivre, mal du pays  

Valls s’est, encore ce week-end, illustré par des paroles dangereuses – il n’en finit pas, on a eu l’apartheid, le ghetto et, maintenant, la nostalgie de l’Algérie française ! - À Valls, donc, nous répondrons que la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Il faudra en changer la définition ou alors reconnaître, une fois pour toutes, que les Français d’Algérie ne sont pas des nostalgiques. Mais qu’ils continuent, oui, d’être très en colère contre les dirigeants de ce pays depuis De gaulle et, surtout, contre ce dernier président et son premier ministre.

Parce qu’ils refusent de rétablir la vérité dans l’histoire de la guerre d’Algérie. Parce qu’ils veulent préserver, à tout prix, les immigrés musulmans et, en particulier, ceux venus d’Algérie.

Ainsi donc, nous, FSE de l’Algérie française, nous ne devons pas dire la vérité pour qu’ils puissent, eux, continuer de la transformer de la manière la plus mensongère.

Mais quelle mouche l’a piqué à Valls ?

C’est Robert Ménard, le maire de Béziers. FSE, né à Oran, Ménard n’a pas froid aux yeux et il a défié le Valls et toute sa clique de socialo-communistes en débaptisant une rue à la gloire des communistes et des algériens contre une autre dédiée à un valeureux soldat français. Et tout ça, devant une assemblée de deux mille personnes venues spécialement pour l’occasion.

Va y avoir une fatwa sur Robert Ménard, c’est sûr ! Mais ce ne seront pas les islamistes qui la lanceront, ils ont été devancés par nos gauchistes patentés, accrochés à leurs mensonges comme une arapède à son rocher.

En effet, les voies dans nos villes et nos villages peuvent se parer de la fausse information qui tend à imposer la fin de la guerre d’Algérie au 19 mars 1962 quand nous savons, pour l’avoir vécu et les militaires du contingent aussi, que, jusqu’en 1963, la France étant toujours là-bas, les assassinats et les enlèvements de Français par les algériens, ont redoublé pendant cette période.

Ce que ces gouvernants ne disent pas, par contre, c’est qu’ils ont refusé de protéger les vivants et ont refusé de rechercher les disparus – certainement vivants encore à ce moment-là et qu’ils refusent toujours de reconnaître qu’ils nous ont abandonnés aux terroristes algériens qui s’en sont donnés à cœur joie, massacrant tous ceux qui pouvaient avoir un quelconque rapport à la France, fut-ce seulement le teint de leur peau.

Donc, pour ces gens de gauche, que fleurissent, dans les villes et villages de France, des rues aux noms des terroristes FLN, ne les dérangent pas ; au contraire, ils encouragent les municipalités à le faire. Ce matin, encore, le ministre de Valls, Cazeneuve, ne vient-il pas de dire avec le plus grand sérieux : « Il faut rester dans la mémoire de ceux qui sont tombés sous le feu des terroristes ».

Mais pas nous ! Nous, on n’a pas le droit de rester dans la mémoire de ceux qui sont tombés en Algérie. Parce que nos morts n’ont pas de mémoire. Ils étaient vides, ils étaient creux. Ils sont morts, point final. Il est vrai que nos morts ne sont pas tous tombés sous le feu…, ils sont, plus souvent, tombés sous les couteaux des terroristes égorgeurs. Sous leurs bombes, aussi. Et ces terroristes-là, sont devenus des héros pour Valls et compagnie. Au point qu’on baptise même des rues de France à leur nom.

A l’inverse les combattants de l’armée française et les civils qui ont perdu la vie en Algérie française doivent tomber dans l’oubli. Ils dérangent ces messieurs, aujourd’hui, vous comprenez !

Et on ne devrait pas en ressentir de colère…  Pfff ! Nous ne sommes que d’odieux nostalgiques, dangereux fouteurs de merde, qu’ils disent.

De même, quand on entend le franco-espagnol, Valls, né en août 1962 dans sa Barcelone catalane, nous donner des leçons de patriotisme français, ça nous fait grincer des dents. Il a dit, lors de son déplacement très médiatique à Saint-Brieuc, que :

«La nostalgie de l'Algérie française n'apporte rien de bon». «Le FN n'aime pas la France, c'est rance, c'est triste ».

Parce que, selon lui, nous aurions eu besoin du Front National pour nous dicter ce que nous devons penser ou faire, depuis 53 ans ? À moins qu’il n’ait voulu dire que ce sont les FSE, Français d’Algérie de Souche Européenne, qui sont rances et tristes ?

Alors, on répond à ce catalan, qu’il était encore dans le ventre de sa mère quand nous étions en train de nous faire égorger et depuis huit ans, par les terroristes algériens du FLN et ses acolytes de gauche qui leur fournissaient armes, bombes et argent. On lui rappellera, aussi, que de l’Algérie et de la politique arabe de la France, il n’aura appris d’autre que ce que son mentor, Rocard, porteur de valises, lui aura enseigné. Et plus pro arabe que Rocard, tu meurs !

Quant à la nostalgie qu’il nous prête, on lui conseillera de se renseigner sur le nombre d’espagnols nostalgiques du régime du Caudillo, ils sont légion ; ou encore, la nostalgie de ses frères catalans entrés en rébellion et qui finiront par obtenir leur sortie de l’Espagne dont ils ne veulent plus.

Comment voulez-vous que les Français d’Algérie, fidèles à la France et patriotes au point de perdre la vie pour elle, puissent accepter les paroles de cet énergumène, devenu Français il y a, à peine, 30 ans, quand nous étions, depuis quatre à cinq générations, des Français vivant en Algérie ?

Au nom de quoi, cet immigré espagnol, devrait avoir le droit de dénigrer un valeureux soldat français, décoré de la plus haute distinction par un président de la République française ?

Parce que cette gauche arabisante et déjà soumise à l’islam, ne retiendrait, de Hélie Denoix de Saint Marc, qu’un partisan de l’OAS. OAS qui, d’ailleurs, combattit plus De gaulle et ses barbouzes que les arabes du FLN. Pour les lecteurs qui ne connaissent pas l’histoire de la guerre d’Algérie, l’OAS a vu le jour en avril 1961 quand les terroristes du FLN frappaient la France et les européens français, depuis 1954, c’est tout dire.

Hélie de Saint Marc, puisque c’est de lui dont il est question, fut un résistant de la première heure. C’était en 1941 dans la région bordelaise. Dénoncé à la frontière espagnole (tiens !) il est fait prisonnier et déporté au camp de Buchenwald où il fut retrouvé, mourant et amnésique, par les américains venus les délivrer.

Dans la Légion Étrangère, il s’est honoré sur tous les fronts où la France a livré bataille et principalement en Indochine et en Algérie. Il s’est couvert de gloire et, pour cette raison, a été fait Grand-Croix de la Légion d’honneur par Sarkozy à l’âge de 89 ans.

Mais, ces bienpensants de gauche tous unis, ne veulent voir en cet Homme courageux, que son ralliement au putsch des généraux, refusant les ordres de De Gaulle qui avait ordonné l’abandon des Harkis. Et c’est pour sauver ses hommes, tous musulmans, pour ne pas les laisser aux mains des tortionnaires égorgeurs du FLN à qui De Gaulle les livrait, qu’il a été condamné à la réclusion par le grand général, pour désobéissance.

Valls et consorts sont-ils, à ce point, antifrançais qu’ils renient ceux dont les faits d’armes les ont honorés au combat portant haut la bannière bleu blanc rouge contre l’ennemi ?

La gauche, communiste et socialiste, a toujours combattu la France. Ces gens ne cesseront que lorsqu’ils y auront mis les arabes au pouvoir.

Et nous les FSE, des arabes, nous avons eu notre content. Mais voilà, ce qui gêne considérablement ces politiques de gauche, c’est que nos compatriotes métropolitains en ont assez, eux aussi. Ce sont les sondages qui le disent. Croyez-le, ils nous ont largement dépassés dans le rejet de l’islamisme et de la dhimmitude de nos dirigeants.

Que voilà une belle campagne électorale ! Pour une fois, on n’appelle pas les rapatriés à la rescousse pour gonfler les urnes. Ils nous disent, sans détour : « on ne vous aime pas ! ». Bien reçu, 5/5.

À notre tour nous leur répondons : « vous n’aurez pas nos voix ».

Pour finir, nous dirons :

À Cazeneuve, que la mémoire de nos morts ne nous a jamais quittés. Et que nous continuerons de les honorer tant qu’il nous restera un souffle de vie ;

Au premier ministre, que sa politique ressemble plus à celle de Franco qu’à celle d’un bon citoyen français républicain ET démocrate. Au lieu de considérer tous les citoyens, comme des Français à part entière, il nous considère comme des Français entièrement à part.

Qu’il retourne donc en Espagne. Il pourra s’y illustrer en Catalogne. Ils ont sûrement besoin de gens comme lui puisqu’il a réussi l’exploit de diriger, un temps, estos cornudos de franceses comme nous appellent les Espagnols.

Nobeline.

17 mars 2015

POUR L’HONNEUR D’UN COMMANDANT

Article transmis par JC Castano

« L’Honneur est-il dans l’obéissance absolue au pouvoir légal, ou dans le refus d’abandonner des populations qui allaient être massacrées à cause de nous ? J’ai choisi selon ma conscience. J’ai accepté de tout perdre, et j’ai tout  perdu. (…) Je connais des réussites qui me font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié » (Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc - « L’aventure et l’espérance »)

De la Côte d’Azur à Grenoble, des Landes à Perpignan, ils étaient venus, nombreux, ces Français d’Algérie, en dépit de l’âge et de la fatigue, orphelins de leur terre natale, exilés sans retour, pour honorer la mémoire d’un soldat de légende et exprimer leur gratitude et leur soutien à un Maire courageux.

A leurs côtés, unis dans une même ardeur patriotique, un foisonnement de bérets rouges et verts et des panoplies de décorations « outrageantes » qu’arboraient fièrement parachutistes et légionnaires, héros d’Indochine et d’Algérie.

Comme jadis, « là-bas », ils s’étaient retrouvés, côte à côte, avec quelques rides en plus et une pointe de nostalgie. Ces hommes aux bérets vert et rouge, les Pieds-Noirs ne les avaient pas oubliés. Ils n’avaient pas oublié cette magnifique armée d’Afrique qui avait rayonné aux quatre coins du globe et que l’on avait sacrifiée pour satisfaire aux exigences d’un homme miné par la rancune et l’ambition.

On brandissait les banderoles, on exhibait les pancartes dénonçant l’ignominie du « cessez-le-feu » du 19 mars 1962 qui évoquait le malheur, la mort, les disparitions, le déracinement et la ruine. Ces Français lâchés dans la rue faisaient masse. C’étaient ces mêmes Français dont les aînés, en 1942, avaient rendu à la France sa fierté et son armée. Ils distillaient un patriotisme plein de faconde et de sincérité. Ils se sentaient plus Français que les Français vieillis de la Métropole. Les « Américains d’Afrique », si décriés durant la guerre d’Algérie, c’étaient eux !

A une centaine de mètres de là, encadrés de drapeaux communistes et algérien, toute honte bue, une centaine de braillards hurlaient leur désapprobation et leur haine de la France. En dépit des décibels de leur sono éructant un fiel nauséabond, à aucun moment ils ne furent en mesure de perturber le bon déroulement de la cérémonie que les filles du Commandant de Saint-Marc, par la dignité et la qualité de leurs témoignages, avaient  placé sur orbite. Pointant du doigt les agitateurs, Robert MENARD s’écria :

« Je le dis à l’adresse de ceux qui s’agitent là-bas, plein d’une haine titubante, enveloppés dans de vieux mensonges qui s’effilochent : Le communisme est mort et ses derniers militants sont des spectres errant dans le dédale de leur rancœur et de leur ignorance. Ils ont voulu hier l’Algérie algérienne, ils ne veulent pas aujourd’hui de la France française. La traîtrise est leur patrie. Nos victoires leur châtiment. »

A cet instant nous crûmes revivre cet épisode de la Révolution française quand dans un discours qui marqua l’Histoire, Alphonse de Lamartine s’était opposé, le 25 février 1848, à l’Hôte-de-Ville de Paris, à ceux qui ne voulaient pas du drapeau tricolore :

« Le drapeau rouge que vous nous rapportez n’a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, traîné dans le sang du peuple en 91 et 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! »

Dans un silence religieux que les cris d’orfraie n’arrivaient pas à perturber, Robert Menard poursuivit :

 « Faut-il le redire aux révisionnistes de tout poil, la présence française en Algérie, ce sont des ports, des aéroports, des routes, des écoles, des hôpitaux. Ce sont des marais asséchés, des maladies éradiquées. Mais aussi du soleil sur la peau, des éclats de rire sur les plages, des filles à la peau suave, un ciel comme il n’en existe nulle part ailleurs. L’Algérie, disait ma mère, c’est notre paradis à nous, ce paradis qu’on nous a enlevé, ce paradis qui hante, toujours, plus de cinquante ans plus tard, nos cœurs et nos mémoires. Après nous avoir pris notre pays, certains voudraient maintenant nous priver de nos souvenirs. Et nous faire croire que les combats ont cessé le jour où des traîtres signaient un cessez-le-feu qui n’était rien d’autre qu’un lâche abandon, un vil renoncement. Demandez aux Algérois de la rue d’Isly ! Demandez aux Oranais du 5 juillet ! Demandez aux milliers, aux dizaines de milliers de harkis ! Demandez à nos martyrs ! Demandez-leur ce que furent les jours, les semaines, les mois qui ont suivi cette véritable capitulation ! On voudrait les faire disparaître une seconde fois ! On voudrait les oublier, les nier. »

L’émotion, la colère et la foi précipitaient ses petites phrases qui arrachaient des larmes à l’assistance. Puis il lança son Credo :

« Il y a 50 ans, je m’en souviens, vous vous en souvenez, nous tapions sur des casseroles en scandant « Al-gé- rie fran-çaise ». Il faudrait aujourd’hui, avec la même ardeur, avec la même détermination, dire non à cette France métissée qu’on nous promet, qu’on nous annonce, qu’on nous vante. Dire non à cette France multiculturelle qu’on nous impose. Mais dire oui à une France fière d’elle-même, de son histoire, de ses racines judéo-chrétiennes. Cette France que pieds- noirs et harkis ont admirablement incarnée, cette France pour laquelle un Hélie de Saint Marc s’est battu pendant la résistance, en Indochine et en Algérie. Cette France que nous voulons transmettre, intacte, à nos enfants.  Alors, pour Hélie de Saint Marc, pour tous ceux qui sont morts en Algérie, persuadés que nous étions en France, que nous nous battions pour la France, pour tous ceux qui l’ont quittée, définitivement orphelins d’une partie d’eux-mêmes, je voudrais avant que nous entonnions « Le chant des Africains », je voudrais, en votre nom à tous, je le sais, dire, redire, répéter ce qui est notre viatique, notre credo, notre passé et, je l’espère, notre avenir : « Vive la France », « Vive la France française ! ».

      Un tonnerre d’applaudissements lui succéda et des cris de soutien et d’espérance fusèrent de la foule.

      Alors, les premières notes du « chant des Africains » s’égrenèrent et des milliers de voix la relayèrent. Des chœurs incohérents flottèrent au-dessus des têtes comme des oriflammes balancés par le vent et de la clameur émue et transcendée, s’élevait, poignant, superbe, l’hymne des Africains qui élève les héros jusqu’au cœur des dieux et les transmute en forces universelles gravées dans le pathétique comme une prière cadencée par un rythme solennel.

      Comme sur des ailes, portées par ces larges voix, il semblait que les âmes de tous ceux qui avaient payé de leur vie la rançon de cette guerre, quittaient leur tertre et s’élevaient jusqu’à Dieu, jusqu’à l’immortel esprit des choses.

      Un symbole, voilà ce qui demeurera… et des souvenirs plein les yeux. En quittant ces lieux, nous savions qu’ils resteraient à jamais vivants dans notre mémoire, que les vagues avec le temps murmureraient longtemps autour de ces souvenirs-là. Dans les tempêtes elles bondiraient comme pour venir lécher leurs pieds, ou les matins de printemps, quand les voiles blanches se déploieraient et que l’hirondelle arriverait d’au-delà des mers, longues et douces, elles leur apporteraient la volupté mélancolique des horizons et la caresse des larges brises. Et les jours ainsi s’écoulant, pendant que les flots de la grève natale iraient se balançant toujours entre leur berceau et leur tombeau, le cœur d’Elie Denoix de Saint-Marc, celui de ses fidèles soldats, de ces milliers de martyrs devenu froid, lentement, s’éparpillerait dans le néant, au rythme sans fin de cette musique éternelle.

 

José CASTANO

*Pour l’anecdote :

Une jeune femme d’une trentaine d’années, nullement au fait des signes distinctifs inhérents  aux unités régimentaires, demanda, curieuse à son voisin : « Que signifient les bérets rouges ? ». Celui-ci prit soin de combler cette lacune… Puis, elle réitéra : « Que signifient les bérets verts ? » De la même façon, son voisin s’exécuta. Et la jeune femme de formuler, alors, une nouvelle demande en promenant son regard dans toutes les directions : « Je cherche mon beau-père qui était dans l’OAS ; ils sont où ceux de l’OAS ? » Et son voisin, impassible, de répondre en pointant son doigt dans la direction des bérets vert et rouge : « Là ! »

Cette anecdote m’ayant été rapportée par la maman de cette jeune femme, je garantis sa véracité. JC

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*Discours prononcé lors de l’inauguration de la rue Commandant Denoix de Saint Marc par Rober MENARD

Cliquez sur : Choisir Béziers

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

Organisée par l’Association Culturelle des Français d’Algérie de MARSEILLE, elle sera donnée par José CASTANO, Samedi 21 Mars à 11h00,  au  Yachting Club de la Pointe Rouge - Port de la Pointe Rouge – 13000 MARSEILLE - Entrée gratuite – Parking -

Un repas (facultatif) –sur place- suivra la conférence

Renseignement et inscription : Andre MOLINES – Tel. 06 22 73 04 05 - 04 86 77 35 14

Courriel : daniellemolines@laposte.net

Compilation de Monsieur-Legionnaire : http://www.monsieur-legionnaire.org/

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Ma biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –

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23 février 2015

COMMEMORATIONS 2015 DU 26 MARS 1962 A PARIS ET EN PROVINCE

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* PARIS : 26 Mars à 14h30 ; Dépôt de gerbes Mémorial National de la guerre d’Algérie, Quai Branly ( face à l’avenue de la Bourdonnais)

26 mars à 18h30 : Messe Eglise Saint Nicolas du Chardonnet, rue des Bernardins Paris 5eme contact isly26mars@wanadoo.fr


* GRASSE : messe le 21 mars à 18 h chapelle saint-Claude. Dépot de gerbe le 26 mars 9h30 stèle de l'ANFANOMA cimetière Sainte-Brigitte.

* GRENOBLE : messe le 28 mars à 9h30 Eglise Saint-Pierre du Rondeau et dépot de gerbes à la stèle de l'ANFANOMA à 11h.

* PIERRELATTE : dépot de gerbe à la stèle de l'ANFANOMA le 26 mars à 18h.

* La GARDE : A.R.A.N.O.M Amicale des Rapatriés d’ Afrique du Nord et d’Outre mer (Gérard PASTOR) au cimetière à la stèle des Rapatriés  le jeudi 26 mars à 18h 15.

* CAEN : Stèle des Français Rapatriés, au cimetière St Gabriel le mercredi 25 mars 2015 à 11 heures. Nous avons anticipé cette date, nous rendant au Mémorial du Quai Brandly le 26 mars à 14.00 h..
N'oublions pas , Nos disparus ont besoin de nous!

* ARLES :26 mars à 18H : Messe célébrée par le Révérend Père Perez en l’Eglise des Saintes  Familles

* ANGERS : 27 mars à 18h : Messe célébrée par le Révérend père Le Pivain (chapelle Noël Pinot). Contact anfanoma49@orange.fr 

* AVIGNON: 26 Mars : 17h dépôt de gerbes, stèle ANFANOMA, cimetière Saint-Veran R.V à 16H45 devant l’entrée du cimetière   contact anfanoma.province@orange.fr

* BRIVE LA GAILLARDE : 26 mars 17 heures dépôt de gerbes stèle anfanoma, cimetières Estavel contact anfanoma.province@orange.fr

* CAEN: 25 MARS 11heures, dépôt de gerbes stèle anfanoma cimetière St Gabriel Contact anfanoma.nationale@wanadoo.fr

* CLERMONT-FERRAND : 26 mars 18h30 Messe en l’Eglise Saint-Pierre des Minimes (angle place de Jaude et rue Lamartine Contact alainfroment63@gmail.com 

* GRASSE: 21 MARS Messe à 18 Heures Chapelle St Claude et  26 MARS à 9H30 : Dépôt de gerbes, stèle de l’anfanoma, cimetière Ste Brigitte, à Grasse contact anfanoma.province@orange.fr

* GRENOBLE : 28 Mars à 9h3O Messe Eglise St Pierre du Rondeau 38000 Grenoble et à 11h00 Dépôt de gerbes Cimetière des Sablons stèle ANFANOMA

* PAU: 26 Mars à 9 heures messe à St Julien de Lons et  à 17H 30 ; dépôt de gerbes Monument aux Morts du Cimetière de Pau, contact   Marcel.ALONSO@wanadoo.fr

* PIERRELATTE: 26 mars à 18H dépôt de gerbes stèle ANFANOMA au cimetiere Contact : jean-michel.caponi@laposte.net

* TARBES :  24 Mars 18 heures Eglise St Pierre et Paul- quartier d’Urac   contact :  anfanoma.province@orange.fr  

* TOURS: 26 MARS :15H30 dépôt de gerbes, stèle ANFANOMA cimetière La Salle Contact pothierjules@gmail.com

* VICHY: 26 MARS 11 heures Messe chapelle des missionnaires , contact anfanoma.nationale@wanadoo.fr

* Paris : Rassemblement Champs Élysées - Arc De Triomphe Jeudi 26 mars 2015 à 18H (métro Étoile) dès 17h30

ARC DE TRIOMPHE.

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13 février 2015

BEZIERS - INAUGURATION DE LA RUE DU cdt HELIE DENOIX de SAINT MARC

COMMUNIQUE DE PRESSE DU CERCLE ALGERIANISTE NATIONAL DU 9 MARS 2015.

            J'ai le grand plaisir de vous transmettre l'invitation de Robert Ménard, à participer à l'émouvante et historique cérémonie patriotique du 14 Mars prochain sur Béziers avec votre drapeau si possible.

            L'inauguration de la rue du cdt DENOIX de SAINT MARC aura lieu le samedi 14 mars 2015 à 14 h 30 à Béziers. Vous trouverez en pièce jointe le flyer de l'inauguration.
            Je vous confirme également que les associations d'anciens combattants sont invitées à venir avec leur drapeau. Le service des relations publiques reste à votre disposition pour tous renseignement complémentaire.

Aurélie BERTEL
Service Relations Publiques et Jumelages
Ville de Béziers
Tél : 04 67 36 71 73
Fax : 04 67 36 73 67
Attention : Le service relations publiques a déménagé. Les nouveaux bureaux se trouvent à la Maison des Arts, 3 rue Paul Riquet à Béziers.

Robert Ménard à Béziers et l'innauguration de la rue Hélie de Saint Marc

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Ménard Béziers le 14 mars 2015

Robert Ménard maire de Béziers le 14 mars 2015

Biographie du cdt HELIE DENOIX de SAINT MARC

Hélie Denoix de Saint Marc ou Hélie de Saint Marc, né le 11 février 1922 à Bordeaux et mort le 26 août 2013 à La Garde-Adhémar (Drôme), est un ancien résistant et un ancien officier d'active de l'armée française, ayant servi à la Légion étrangère, en particulier au sein de ses unités parachutistes. Commandant par intérim du 1er régiment étranger de parachutistes, il prend part à la tête de son régiment au putsch des généraux en avril 1961.

Résistance et déportation

Hélie de Saint Marc entre dans la Résistance (réseau Jade-Amicol) en février 1941, à l'âge de dix-neuf ans après avoir assisté à Bordeaux à l'arrivée de l'armée et des autorités françaises d'un pays alors en pleine débâcle. Arrêté le 14 juillet 1943 à la frontière espagnole à la suite d'une dénonciation, il est déporté au camp de concentration nazi de Buchenwald.

Envoyé au camp satellite de Langenstein-Zwieberge où la mortalité dépasse les 90 %, il bénéficie de la protection d'un mineur letton qui le sauve d'une mort certaine. Ce dernier partage avec lui la nourriture qu'il vole et assume l'essentiel du travail auquel ils sont soumis tous les deux. Lorsque le camp est libéré par les Américains, Hélie de Saint Marc gît inconscient dans la baraque des mourants. Il a perdu la mémoire et oublié jusqu’à son propre nom. Il est parmi les trente survivants d'un convoi qui comportait plus de 1 000 déportés.

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, âgé de vingt-trois ans, il effectue sa scolarité à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, au sein de la promotion Veille au Drapeau (1943) .

La guerre d'Indochine

Hélie de Saint Marc part en Indochine française en 1948 avec la Légion étrangère au sein du 3e REI. Il vit comme les partisans vietnamiens, apprend leur langue et parle de longues heures avec les prisonniers Viêt-minh pour comprendre leur motivation et leur manière de se battre.

Affecté au poste de Talung, à la frontière de la Chine, au milieu du peuple minoritaire Tho, il voit le poste qui lui fait face, à la frontière, pris par les communistes chinois. En Chine, les troupes de Mao viennent de vaincre les nationalistes et vont bientôt ravitailler et dominer leurs voisins vietnamiens. La guerre est à un tournant majeur. La situation militaire est précaire, l'armée française connaît de lourdes pertes. Après dix-huit mois, Hélie de Saint Marc et les militaires français sont évacués, comme presque tous les partisans, mais pas les villageois. « Il y a un ordre, on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs », lui répond-on quand il interroge sur le sort des villageois.

Son groupe est obligé de donner des coups de crosse sur les doigts des villageois et partisans voulant monter dans les camions. « Nous les avons abandonnés ». Les survivants arrivant à les rejoindre leur racontent le massacre de ceux qui avaient aidé les Français. Il appelle ce souvenir des coups de crosse sur les doigts de leurs alliés sa blessure jaune et reste très marqué par l'abandon de ses partisans vietnamiens sur ordre du haut-commandement.

Il retourne une seconde fois en Indochine en 1951, au sein du 2e BEP (Bataillon étranger de parachutistes), peu de temps après le désastre de la RC4, en octobre 1950, qui voit l'anéantissement du 1er BEP. Il commande alors au sein de ce bataillon la 2e CIPLE (Compagnie indochinoise parachutiste de la Légion étrangère) constituée principalement de volontaires vietnamiens. Ce séjour en Indochine est l'occasion de rencontrer le chef de bataillon Raffalli, chef de corps du 2e BEP, l'adjudant Bonnin et le général de Lattre de Tassigny chef civil et militaire de l'Indochine, qui meurent à quelques mois d'intervalle.

Guerre d'Algérie et putsch des généraux

Recruté par le général Challe, Hélie de Saint Marc sert pendant la guerre d'Algérie, notamment aux côtés du général Massu. En avril 1961, il participe – avec le 1er Régiment étranger de parachutistes, qu'il commande par intérim – au putsch des généraux, dirigé par Challe à Alger. L'opération échoue après quelques jours et Hélie de Saint Marc décide de se constituer prisonnier.

Comme il l'explique devant le Haut Tribunal militaire, le 5 juin 1961, sa décision de basculer dans l'illégalité était essentiellement motivée par la volonté de ne pas abandonner les harkis, recrutés par l'armée française pour lutter contre le FLN, et ne pas revivre ainsi sa difficile expérience indochinoise. À l'issue de son procès, Hélie de Saint-Marc est condamné à dix ans de réclusion criminelle. Il passe cinq ans dans la prison de Tulle avant d'être gracié, le 25 décembre 1966.

Années 1960 à aujourd'hui

En 2002, il publie avec August von Kageneck — un officier allemand de sa génération —, son quatrième livre, Notre Histoire, 1922-1945, un récit tiré de conversations avec Étienne de Montety, qui relate les souvenirs de cette époque sous la forme d'entretiens, portant sur leur enfance et leur vision de la Seconde Guerre mondiale.

Après sa libération, il s'installe à Lyon avec l'aide d'André Laroche, le président de la Fédération des déportés et commence une carrière civile dans l'industrie. Jusqu'en 1988, il fut directeur du personnel dans une entreprise de métallurgie.

En 1978, il est réhabilité dans ses droits civils et militaires.

En 1988, l'un de ses petits-neveux, Laurent Beccaria, écrit sa biographie, qui est un grand succès

Il décide alors d'écrire son autobiographie qu'il publie en 1995 sous le titre de Les champs de braises. Mémoires et qui est couronnée par le Prix Fémina catégorie « Essai » en 1996. Puis, pendant dix ans, Hélie de Saint-Marc parcourt les États-Unis, l'Allemagne et la France pour y faire de nombreuses conférences. En 1998 et 2000, paraissent les traductions allemandes des Champs de braises (Asche und Glut) et des Sentinelles du soir (Die Wächter des Abends) aux éditions Atlantis.

En 2001, le Livre blanc de l’armée française en Algérie s'ouvre sur une interview de Saint Marc. D'après Gilles Manceron, c'est à cause de son passé de résistant déporté et d'une allure différente de l'archétype du « baroudeur » qu'ont beaucoup d'autres, que Saint Marc a été mis en avant dans ce livre

A89 ans il est fait grand-croix de la Légion d'honneur, le 28 novembre 2011, par le président de la République, Nicolas Sarkozy.

Il meurt le 26 août 2013. Ses obsèques sont célébrées le 30 août par Mgr Philippe Barbarin, cardinal-archevêque de Lyon, en la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Lyon, en présence du maire de Lyon Gérard Collomb. Les honneurs militaires lui sont rendus sur la place Saint-Jean durant lesquels le général Bruno Dary prononce son éloge funèbre. Il est inhumé au cimetière de la Garde-Adhémar (Drôme), le 30 août.

Décorations

  • Grand-croix de la Légion d'honneur, en date du 28 novembre 2011
  • Croix de guerre 1939-1945 avec 1 citation
  • Croix de guerre des TOE avec 8 citations
  • Croix de la valeur militaire avec 4 citations
  • Médaille des évadés
  • Médaille de la résistance
  • Croix du combattant volontaire de la Résistance
  • Croix du combattant
  • Médaille coloniale avec agrafe « Extrême-Orient »
  • Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
  • Médaille de la déportation et de l'internement pour faits de Résistance
  • Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
  • Médaille commémorative des opérations du Moyen-Orient (1956)
  • Médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique du Nord (1958) avec agrafes « Algérie » et « Tunisie »
  • Insigne des blessés militaires (2)
  • Officier dans l'ordre du mérite civil Taï Sip Hoc Chau

IMAGES DE L'INAUGURATION DE LA RUE.


Discours de Robert Ménard, Maire de Béziers, prononcé lors de l'inauguration de la rue Commandant Denoix de Saint Marc :


"Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames et Messieurs les présidents, Mesdames, Messieurs, Et surtout, chers, très chers amis, 
D'abord, merci ! Merci d'être là. Merci d'être venus au rendez-vous de la justice et de la fidélité. Honneur à vous qui, parfois, avez parcouru 500 kilomètres, 1000 kilomètres pour être ici. Votre présence, votre nombre, prouvent combien cette cérémonie répond à un impérieux besoin de réparation et de reconnaissance. Et puis, pourquoi ne pas le dire, votre présence me touche infiniment. Oui, merci d'être là. Pour nous, pour tous ceux qui nous ont quittés et, aussi, pour ceux qui viennent. Il y a des moments, il y a des gestes, il y a des paroles qui vous engagent totalement. Qui disent d’où vous venez. Qui disent ce qui est essentiel à vos yeux. Qui disent ce que vous êtes. Qui vous donnent l’occasion – rare, précieuse – de vous replacer dans une lignée, de rendre hommage aux vôtres, de saluer un père, une mère, une famille, de saluer votre famille.Il y a des moments où il faut se rassembler, se retrouver, se souvenir, se tenir chaud les uns les autres. Il y a des moments où il faut dire non aux mensonges, à l’histoire trafiquée, réécrite, bafouée. Il y a des moments où trop c’est trop, où nos plus âgés meurent sans que jamais l’on ait reconnu leur travail, leur mérite, en un mot, leur vie . Oser dire, oser laisser penser que la guerre, oui la guerre d’Algérie s’est terminée le 19 mars, le jour de la signature des accords d’Evian, n’est pas seulement un mensonge, c’est une ignominie, une insulte à la mémoire de tous ceux – pieds-noirs, harkis, jeunes du contingent – qui ont été torturés, qui ont été émasculés, qui ont été tués, qui ont disparu après cette date, après cette capitulation, après cet abandon, après ce renoncement à ce que fut la France, à ce que fut la grandeur de ce pays, de notre pays.

À cela, nous ne pouvons-nous résigner. À cela je ne peux me résigner. Parce que je pense à ma famille, à nos familles. Parce que je pense à mon père, à nos pères. Parce que je pense à ces cimetières abandonnés, saccagés, rayés de la carte, comme gommés de l’histoire officielle, expurgés des manuels scolaires qu’on impose à nos enfants, à nos petits- enfants. 
Voilà pourquoi je suis là aujourd’hui. Voilà pourquoi nous sommes là aujourd’hui. Pour rappeler à ceux qui nous ont trahis qu’ils ne pourront pas, éternellement, mentir, tromper, falsifier. L’Algérie de notre enfance, l’Algérie de nos aïeux, notre Algérie, ce n’est pas ce que certains veulent nous faire croire, ce n’est pas ce qu’un Benjamin Stora ne cesse d’écrire, ce n’est pas aux renégats, aux porteurs de valises d’en imposer l’image. De cela, nous ne voulons pas, nous ne voudrons jamais.

Je le dis à l'adresse de ceux qui s'agitent là-bas, plein d'une haine titubante, enveloppés dans de vieux mensonges qui s'effilochent : le communisme est mort et ses derniers militants sont des spectres errant dans le dédale de leur rancœur et de leur ignorance. Ils ont voulu hier l'Algérie algérienne, ils ne veulent pas aujourd'hui de la France française. La traîtrise est leur patrie. Nos victoires leur châtiment.« À lire une certaine presse, écrivait Albert Camus en 1955, il semblerait vraiment que l’Algérie soit peuplée d’un million de colons à cravache et à cigare, montés sur Cadillac... »60 ans plus tard, rien n’a vraiment changé. Alors, si nous sommes ici aujourd’hui, c’est pour dire« assez ! ». Assez de ces contre-vérités sur les pieds- noirs qui n’étaient pas tous des colons roulant en décapotables américaines. Assez des mensonges sur le bilan de la colonisation. Assez de cette perpétuelle repentance !

Oui, nous pataugeons dans une perpétuelle contrition. Honteux de ce que nous avons été. Honteux même, parfois, de ce que nous sommes. Quand la France intervient en 1830 en Algérie, elle mène une guerre de conquête longue et impitoyable, c’est vrai ! Mais, faut-il le rappeler, il s’agissait de mettre hors d’état de nuire les pirates qui sévissaient depuis la côte algéroise. Ces forbans n’étaient pas des pirates d’opérette : ils enlevaient, suppliciaient, réduisaient les chrétiens en esclavage. Le rappeler, est-ce se transformer en avocat inconditionnel de l’épopée coloniale ? Bien sûr que non !

Faut-il le redire aux révisionnistes de tout poil, la présence française en Algérie, ce sont des ports, des aéroports, des routes, des écoles, des hôpitaux. Ce sont des marais asséchés, des maladies éradiquées. Mais aussi du soleil sur la peau, des éclats de rire sur les plages, des filles à la peau suave, un ciel comme il n’en existe nulle part ailleurs. L’Algérie, disait ma mère, c’est notre paradis à nous, ce paradis qu’on nous a enlevé, ce paradis qui hante, toujours, plus de cinquante ans plus tard, nos cœurs et nos mémoires. Après nous avoir pris notre pays, certains voudraient maintenant nous priver de nos souvenirs. Et nous faire croire que les combats ont cessé le jour où des traîtres signaient un cessez-le-feu qui n’était rien d’autre qu’un lâche abandon, un vil renoncement. Demandez aux Algérois de la rue d’Isly ! Demandez aux Oranais du 5 juillet ! Demandez aux milliers, aux dizaines de milliers de harkis ! Demandez à nos martyrs ! Demandez-leur ce que furent les jours, les semaines, les mois qui ont suivi cette véritable capitulation ! On voudrait les faire disparaître une seconde fois ! On voudrait les oublier, les nier.

Les oublier ? C’est hors de question. Comment oublier ces Européens enlevés par le FLN afin de récupérer le sang dont il avait besoin pour soigner sescombattants ? Vidés, oui vidés de leur sang, au sens clinique du terme... Et dire que certains continuent de se vanter d’avoir été les « porteurs de valises » de ces terroristes qu’on applaudit dans la bonne presse. C’est raté. Nous sommes ici des milliers pour porter témoignage. Nous sommes ici pour dire haut et fort notre vérité, la vérité. Pour la jeter à la figure de tous ceux qui nous font la morale, qui nous parlent du sens de l’histoire, des accommodements auxquels nous devrions nous résigner. Nous sommes ici pour dire tout cela à ceux qui armaient le bras des assassins, des bourreaux des Français d’Algérie.

Des assassins, des bourreaux qui nourrissent encore aujourd’hui une haine à l’égard de la France, de ses valeurs, de son histoire, de ses combats, de sa civilisation. Une haine qui pousse certains à abattre des journalistes parce qu’ils sont journalistes, à abattre des policiers parce qu’ils sont policiers, à abattre des Juifs parce qu’ils sont juifs. Cette haine de la France est comme une insulte, comme une gifle pour d’autres musulmans, pour nos amis musulmans, pour nos frères harkis, eux qui ont choisi la France, qui sont morts pour la France. Eux qui ont été massacrés, certains écorchés vifs, ébouillantés. Eux qui ont été abandonnés sur ordre de l’État français, livrés à la vindicte du FLN.

Mais que s’est-il donc passé ? Que s’est-il passé pour qu’aujourd’hui, dans notre pays, on occulte à ce point la réalité de notre histoire ? Tout simplement que, alors qu’on obligeait un million de Français à quitter leur Algérie natale, on ouvrait la France - quasi simultanément - à des millions d’immigrés bien décidés pour certains à ne jamais se sentir, à ne jamais devenir des Français à part entière.

Colonisation de peuplement, disait-on de la présence française en Algérie. Il faut parler aujourd’hui, en France, d’immigration de peuplement, d’immigration de remplacement. Un chassé-croisé dont l’histoire a le tragique secret et dont je redoute que nous ne cessions de mesurer les funestes, les dramatiques conséquences. Je voudrais me tromper. Je crains d’avoir raison.

Face aux drames d’hier, il est des hommes qui ont su dire non. Des hommes qui n’ont pas hésité à tout risquer, à tout perdre pour des valeurs qui étaient, qui faisaient toute leur vie, au point d’être prêts à mourir pour elles. Hélie de Saint Marc était de ceux- là. On les appelle des héros. Un mot qui sonne comme un anachronisme à une époque, la nôtre, où l’on nous serine qu’on ne va quand même pas mourir pour des idées, où la vie, son confort, ses petites habitudes justifient tous les compromis, toutes les compromissions. Je ne vais pas avoir l’outrecuidance de rappeler les états de service, les engagements, le prix payé par Hélie de Saint Marc devant les membres de sa famille qui nous font l’immense honneur d’être aujourd’hui parmi nous.

« Se tenir à la pointe de soi-même. » Voilà une phrase du commandant de Saint Marc qui dit, avec la plus grande justesse, l'exigence de sa vie, de toute sa vie. De l'Occupation à la perte de l'Algérie, rien n'a pu anéantir ce cœur vif, ce cœur exemplaire. Né mille ans plus tôt, son histoire serait celle d'une chanson de geste. Hélie de Saint Marc est un preux, un orphelin d'un ordre spirituel et guerrier, tenant sa vie comme une lance.

Henry de Montherlant écrivait : « Il y a le réel et il y a l'irréel. Au-delà du réel et au-delà de l'irréel, il y a le profond ». La vie et les livres d'Hélie de Saint Marc sont un périple vers les profondeurs de l’être, dans le fond sans fond de son âme. Comme Ulysse, jamais les épreuves ne le détournèrent de sa destination, j’allais dire de sa destinée. Voyages des camps et des prisons, voyages des batailles et des carnages. Voyage vers ce qu'il appelait « le tremblement sacré des choses invisibles ».

Je citerai encore le commandant de Saint Marc, et il faut le citer souvent, car il ne fut pas seulement un chef mais aussi un remarquable éducateur. Non pas un donneur de leçons, ni un « coach de vie » comme l'on dit aujourd'hui, mais un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup vu, immensément ressenti. 
Le commandant écrivait, et son petit-fils nous l’a rappelé à l’instant : « La vie est un combat, le métier d’homme est un rude métier. Ceux qui vivent sont ceux qui se battent. » Et il ajoutait : « Vivre, ce n’est pas exister à n’importe quel prix. »

Dire comme lui que la vie est un combat n'est pas faire l’apologie de la guerre, n’est pas faire de la guerre sa profession de foi. C'est un simple constat : si une vie, c’est aimer, partager, éduquer, c’est aussi une somme d'épreuves, de contrariétés, d'oppositions, d'expériences et d'engendrements. C’est cette somme qui fait une vie. Et celui qui refuse ce combat ne vit pas. Dire que vie et combat sont de la même substance est une adresse d'espoir. Voilà ce que nous dit le rescapé de Buchenwald. Il faut espérer et faire de son espoir un bélier qui fracasse toutes les murailles. Il faut même espérer au-delà de toute raison. C'est Héraclite qui disait : « Qui n'espère pas l'inespérable ne le découvrira pas. »Ici, je le sais, nous espérons, nous n'avons jamais cessé d'espérer. Nos espoirs sont nos fidélités. Et nos fidélités comme nos espoirs trouvent en ce jour leur récompense, comme elles trouveront demain, en d'autres lieux et sur d'autres plans, des satisfactions encore plus décisives pour notre nation et notre peuple.

Le commandant de Saint Marc est l'homme d'une génération. Une génération qui, de septembre 1939 à juillet 62, ne connut jamais le répit et la paix. Une génération qui, entre la débâcle et l'abandon, connut cent victoires. Une génération qui nous a laissés seuls avec les souvenirs de sa gloire. C'est elle, aussi, qu'en ce jour nous célébrons. Gloire à eux ! Gloire aux compagnons du Commandant de Saint Marc, gloire à ceux d'Indochine, à ceux d'Algérie, gloire à ceux des prisons qui étaient alors les garnisons de l’honneur. Oui, comme vous, comme beaucoup d’entre vous, j’ai lu les livres de celui dont cette rue portera dorénavant le nom. Et je n’ai pas honte de vous le dire : j’en ai eu les larmes aux yeux, regrettant presque d’avoir été trop jeune pour être confronté à des choix qui forcent le destin et font de vous un homme.

Et puis, je me suis dit que j’avais tort. Que chacun, à son époque, est face à des engagements qui, sans avoir le caractère dramatique de ces années algériennes, n’en sont pas moins cruciaux, vitaux. Aujourd’hui, notre pays est face à une crise qui engage son avenir, sa vie, sa survie. Et face à ces dangers, Hélie de Saint Marc, son courage, son panache, sont d’une actualité brûlante, d’une force existentielle.

Allons-nous abandonner la France, laisser faire, nous réfugier dans des slogans aussi creux, aussi vides qu’une rengaine publicitaire, qu’un discours de politicien censés nous faire oublier les responsabilités des uns et des autres ?

Il y a 50 ans, je m’en souviens, vous vous en souvenez, nous tapions sur des casseroles en scandant « Al-gé-rie-fran-çaise ». Il faudrait aujourd’hui, avec la même ardeur, avec la même détermination, dire non à cette France métissée qu’on nous promet, qu’on nous annonce, qu’on nous vante. Dire non à cette France multiculturelle qu’on nous impose. Mais dire oui à une France fière d’elle-même, de son histoire, de ses racines judéo-chrétiennes. Cette France que pieds- noirs et harkis ont admirablement incarnée, cette France pour laquelle un Hélie de Saint Marc s’est battu pendant la résistance, en Indochine et en Algérie. Cette France que nous voulons transmettre, intacte, à nos enfants. Alors, pour Hélie de Saint Marc, pour tous ceux qui sont morts en Algérie, persuadés que nous étions en France, que nous nous battions pour la France, pour tous ceux qui l’ont quittée, définitivement orphelins d’une partie d’eux-mêmes, je voudrais avant que nous entonnions « Le chant des Africains », je voudrais, en votre nom à tous, je le sais, dire, redire, répéter ce qui est notre viatique, notre credo, notre passé et, je l’espère, notre avenir : « Vive la France », « Vive la France française ! » "

Retour rendez-vous.

 

28 janvier 2015

ISLAM… LE SOMBRE AVENIR

Article transmis par Joseph Castano

« Tout au long de l’Histoire, l’immense expansion musulmane s’est effectuée par la guerre sainte, les massacres, l’intolérance, la volonté de conquérir, de diriger, de s’imposer, par la colonisation… » (Jean-Paul Roux, historien français spécialiste du monde turc)

            C’est, en réalité, par la voix du cheik El Bachir el Ibrahimi, président de l’association des oulémas d’Algérie, que le 1 novembre 1954, au Caire, les islamistes ont déclaré, via la France, la guerre au monde occidental en ces termes : « Le combat est engagé sur le territoire algérien, contre la France, pour le triomphe de l’arabisme et de l’islam ». En clair, c’est le combat de l’arabisme universel et de l’islam qui fut engagé contre la France, l’Occident et la chrétienté, ce jour là, dans une totale incompréhension des analystes politiques et que l’Etat islamique (EI) ne fait que poursuivre aujourd’hui…

            « Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « d’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

            Il a fallu attendre un demi-siècle et les atrocités de l’EI –répliques de tant d’autres commises par le FLN- pour que cet aspect-là des choses, cette dimension ethno-religieuse, soit prise en compte par ceux qui travaillent sur les mouvements d'indépendance en Afrique du Nord et sur la guerre d'Algérie. Celle-là ne pouvait être que « juste et bonne » pour les rebelles algériens et c’est donc un regard idéologique bienveillant qui fut d'abord porté sur la guerre faite par le FLN à la France. Les crimes du FLN, le massacre au faciès des Européens (notamment le génocide du 5 juillet 1962 à Oran où près de 3000 d’entre eux furent massacrés dans des conditions effroyables et dans la plus méprisable indifférence de la Métropole) ont été oubliés dans les poubelles progressistes de l'histoire grâce aux bons conseils dispensés par Jean Paul Sartre dans sa préface aux « Damnés de la terre » de Franz Fanon : « Un bon européen est un colon mort, lui, sa femme et ses enfants », écrivait en l'occurrence l'auteur des « Mains sales ».

            En 1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »

            Et voilà qu’imprégnés de cette recommandation, de l'Océan Atlantique aux rivages de la Chine, les islamistes n'instaurent désormais plus que fureur, chaos et délires…

            Au sud du Sahel, cette même fureur sème la terreur au Mali et au Niger. Des centaines de jeunes filles, coupables de vouloir aller à l'école, ont été kidnappées au Nord du Nigéria par un illuminé qui s’est autoproclamé calife et se dit « envoyé de Dieu ». En cette région du monde, Boko Haram sème la terreur en toute impunité. Les églises flambent et les chrétiens sont massacrés sans que l’Occident ne réagisse le moins du monde…

            Un autre Calife autoproclamé, tout aussi délirant, menace au prix d’une épuration sanglante sans précédent, la Mésopotamie (nord-est de la Syrie et nord de l'Irak actuel) où le grotesque dispute à l'épouvante la scène de cette tragédie antique…

            En Afghanistan où l’on continue –par tradition- de porter la burka et de lapider les femmes accusées d’adultère après avoir été violées, les talibans attendent leur heure… Dès que les occidentaux auront évacué le pays, ils s’élanceront pour la curée et la vie sera alors terrible pour les Afghans, notamment les femmes…

            Le temps jouant en sa faveur, l’Iran se dote tranquillement d’un arsenal nucléaire complet, missiles balistiques compris. Depuis 2006, le risque d’un conflit armé entre Israël et l’Iran est en effet omniprésent. Pour préparer leur bombe atomique (la République islamique d’Iran n’a jamais caché son ambition nucléaire et surtout sa volonté d’utiliser l’arme atomique contre l’État hébreu), les mollahs font tourner sans discontinuer les centrifugeuses… L’agence internationale pour l’énergie nucléaire (AIEA) tente depuis des années, en vain, d’accéder aux installations nucléaires iraniennes. Des photos satellites montrent que l’Iran s’efforce d’effacer toute trace de ces installations dont la plupart sont cachées sous terre. 16 000 centrifugeuses fonctionnent, en effet, à plein régime dans le site de Natanz, tandis que 3 000 autres se trouvent dans le site de Fordo, enfoui sous la montagne et difficile à détruire.

            Le 24 septembre 2014, le ministre israélien du Renseignement, Youval Steinitz, a déclaré que l’Iran avait mené des expériences avec des armes nucléaires sur la base militaire de Parchin et que « chaque jour qui passe, les chances de pouvoir arrêter encore ce programme s’amenuisent ».

            En Arabie saoudite, on coupe, au sabre et en public, la tête de ceux qui contreviennent à la charia. Le royaume a perpétré en 2014 le troisième plus  grand  nombre d'exécutions au monde, derrière l'Iran et l'Irak. Et cette charia s'applique  également  à la presse quand elle contrevient aux règles édictées par l’oligarchie régnante. En témoigne le cas du blogueur et journaliste, Raif Badawi, condamné « avec clémence » pour avoir critiqué l’Islam et le gouvernement Saoudien, à 10 ans de prison, 1000 coups de fouet et 225 000 euros d’amende. La peine devant être appliquée tous les vendredis pendant 20 semaines, la première des 50 séances de flagellation eut lieu le 9 janvier 2015. Celle-ci ayant occasionné tant de lésions, que la seconde, prévue 7 jours plus tard, dut être reportée pour « raisons de santé ».

            La charia encadre arbitrairement la vie des Saoudiennes : Elles ont besoin d'un tuteur pour travailler, voyager, se marier et même pour pouvoir se faire ausculter par un médecin. Elles n'ont pas, non plus, le droit de conduire ou d'assister à des matchs de football. En termes d'égalité des sexes, le royaume se classe à la 130e place sur 142... Et quand Christine Lagarde, la puissante Présidente du FMI, se complait à faire l’éloge d’un vieux roi décédé : « Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite était un grand défenseur des femmes »… on se dit que, vraiment, la bêtise est tonitruante. En d’autres termes, « quand les ignares diplômés prolifèrent, la bêtise fleurit joyeusement »…

            Dans les Emirats, on lapide également les femmes considérées adultères après avoir été violées : L'honneur des tribus ne saurait souffrir une quelconque atteinte… tandis que notre « ami » le Qatar (1) approvisionne à coups de millions de dollars les terroristes islamistes que la haine de l’Occident transcende et a offert d’aider à reconstruire l’enclave palestinienne mise à mal par les bombardements israéliens…

            A Gaza, encouragé par l’Iran qui lui verse chaque mois plus de 20 millions de dollars, le Hamas a crié « victoire » au lendemain du « cessez-le-feu », utilisant ce dernier pour se réorganiser et construire de nouveaux tunnels dans le but de porter la mort en Israël… Sur ce point, les médias israéliens ont annoncé qu’une partie du ciment et d’autres matériaux livrés à l’autorité côtière du territoire palestinien dans le cadre d’un effort international de reconstruction, a été détournée pour la construction de tunnels.

            « Si le Hamas arrive à s’implanter en Cisjordanie, il sera en mesure d’anéantir Israël et d’établir un Etat islamique à sa place » a déclaré un haut responsable du Hamas, Mahmoud al-Zahar, au quotidien palestinien Al-Hayam.L’article traduit et publié par Palestinian Media Watch a également révélé que le Hamas lui avait secrètement attribué la responsabilité de la Judée-Samarie. « Certains pensent ou ont dit que nous allions établir un Etat islamique dans la bande de Gaza, mais ce n’est pas notre objectif, nous allons établir un Etat islamique sur toute la Palestine »

            Et partout, en terre d’Islam, ces mêmes visions apocalyptiques… Viol des femmes qui ne se voilent pas complètement… Viol de celles qui transgressent la charia en quittant leur domicile pour chercher de quoi nourrir leurs enfants… Lapidation de ces mêmes femmes considérées dès lors comme « adultères »… Flagellation pour les contrevenants à la prière obligatoire… Décapitation des blasphémateurs… Mutilation des voleurs… Et cela porte tout simplement un nom : Barbarie !

José CASTANO

(1) - LES NOUVEAUX MAÎTRES DU MONDE
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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

            « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans  les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil, dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

            … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par l’Association Culturelle des Français d’Algérie de MARSEILLE, sera donnée par José CASTANO, Samedi 21 Mars à 11h00,  au  Yachting Club de la Pointe Rouge - Port de la Pointe Rouge – 13000 MARSEILLE - Entrée gratuite – Parking -

Un repas (facultatif) –sur place- suivra la conférence

Renseignement et inscription : Andre MOLINES – Tel. 06 22 73 04 05 - 04 86 77 35 14

Courriel : daniellemolines@laposte.net

(Inscription repas, impérativement 3 jours avant)

Venir au YCPR : En métro / bus : Prendre la ligne 2 du métro jusqu'à la station « Métro rond point du Prado », puis prendre le bus N°19 jusqu'à l'arrêt « Pointe Rouge ».

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« Honneur à l’armée française en Algérie, NON à la repentance »

22 mars 2015, de 13h à 18h

Parrainé par Dominique BONELLI, Capitaine au 1er REP

Nombreux orateurs, dont Roger HOLEINDRE, Président du Cercle National des Combattants

Grande scène Watteau - 1, place du théâtre - 94130 – NOGENT-SUR-MARNE

(RER E – station Nogent – Le Perreux à 2 mn)

Renseignements : Courriel : efem@cegetel.net

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21 janvier 2015

DANS LES RUES DE MA JEUNESSE

            Un an et demi après les journées de mai 1958, où les Français d'Algérie de toutes confessions, en communion totale avec son Armée, ont montré à la France que l'Algérie française était une réalité et que les partisans de l'indépendance n'étaient qu'une minorité, il y eut les barricades à Alger. De Gaulle venait de muter le Général Massu qui s'était fait piéger par un journaliste allemand. Pour mâter les insurgés, la grande Zohra demanda au colonel Debrosse et à ses gardes mobiles de faire usage de leurs armes. Ce fut une hécatombe, des Français tirant sur des Français.

            Un an après les barricades, ce fut le "putsch" des généraux". Un an après, c'était le début de la fin : les "accords" d'Évian, les derniers sursauts de la résistance, la répression impitoyable et sanguinaire (blocus de Bâb-el-Oued et 26 mars rue d'Isly) les forces gaulliennes alliées au FLN, l'indépendance et la tuerie du 5 juillet à Oran.

            En repensant à ces péripéties tragiques qui ont marqué cette période mouvementée de notre histoire et de notre jeunesse, j'ai écrit le texte.

"DANS LES RUES DE MA JEUNESSE"

Dans les rues de ma jeunesse,
Les Driss, Cohen, Hernandez,
Main dans la main, cœur à cœur,
Pour un treize mai dans la ferveur.

Dans Alger de ma jeunesse,
Un certain mois de janvier,
Des barricades qui se dressent,
Contre ceux qui ont tout renié.

Dans Alger de ma jeunesse,
Ils avaient des "cojones",
Les officiers révoltés
Contre l'abandon projeté.

Sur les routes de ma jeunesse,
Gardes mobiles et C.R.S.,
En nous persécutant sans cesse,
Nous entrainaient vers l'O.A.S.

Dans les rues de ma jeunesse,
Les forces de la scélératesse,
Avec la plus grande des bassesses,
Nous contrôlaient avec rudesse.

Dans la maison de ma jeunesse,
Nous écoutions dans l'allégresse
Les émissions pirates du soir
Qui nous donnaient tant d'espoir.

Dans la ville de mon enfance,
Chaque nuit, grand branle-bas,
Des explosions d'une grande puissance,
C'était "la nuit bleue" des "stroungas".

Dans les journaux de ma jeunesse,
Il y avait la censure
Appliquée outre mesure,
Pour bien museler la presse.

Furieuse était notre jeunesse.
Notre province était en guerre.
Notre patrie devenue traîtresse,
Nous a fait connaître l'enfer.

Dans Alger de ma jeunesse,
Un satané vingt-six mars,
Le Grand Traître et ses comparses
Ont commis une tuerie express.

Dans Oran de ma jeunesse,
Un dramatique cinq juillet,
Des pieds-noirs furent zigouillés
Lors d'une boucherie au faciès.

Jean-Paul Ruiz - 24/01/2015

Texte écrit en écho à celui de la chanson de Gérard Darmon "Dans les rue de ma jeunesse".

Retour Poèmes.

 

18 janvier 2015

PRONOSTIC VITAL ENGAGÉ

Je suis Charlie, nous sommes tous Charlie... mais vous avez tué Charlie

Et, pour cela, vous tous, les politiques, vous vous êtes accordés à droite et à gauche et à l’extrême gauche et au centre et jusqu’aux dangereux écologistes, vous vous êtes ligués pour nous voler notre Liberté.

La Liberté de parler, de penser. La Liberté de vivre, tout simplement. Oui, aujourd’hui, les Français vous accusent de les avoir tués à petit feu depuis, au moins, quatre décennies.

Ils vous accusent d’avoir armé le bras de ces terroristes avec lesquels vous êtes si conciliants et, en même temps, si obséquieux. Au point d’accepter toutes leurs revendications qui font d'eux des Francais privilegies au detriment des francais de souche europeenne et non musulmane.

Quand je dis que vous avez tout accepté d’eux cela veut dire que vous nous avez interdit de faire et d’être tout ce qui ne leur convenait pas. Vous leur avez accordé tant d’importance, depuis plus de quarante ans, qu’il est malhonnête de vous étonner, aujourd’hui, des crimes par lesquels ils vous remercient, comme celui d’hier, à Paris, dans les bureaux de Charlie Hebdo.

Car tout ce qui arrive aujourd’hui est essentiellement de votre faute. Vous avez été aveuglés et vous avez volontairement aveuglé les Français de souche. Et ceux qui voyaient encore et le disaient, vous les avez condamnés -au propre et au figuré pour qu’ils cessent de reconnaitre qu’ils voyaient. Pendant que nous avions ces difficultés à exprimer notre clairvoyance, ils ont pris les commandes de cette France qu’ils convoitent depuis la fin de la guerre d’Algérie.

Et ça, aussi, vous le saviez ! Parce que nous vous avions prévenus.

Mais vous avez préféré condamner à mort ou embastiller ceux qui voulaient vous avertir des dangers que courait la France. Oui, politiques français, vous êtes tous responsables. Entièrement responsables. Il vous reste très peu de temps pour inverser la situation et nous faire gagner cette guerre (au demeurant pas si sainte que ça) qu’ils nous ont déclarée et à laquelle vous offrez NOS flancs. Les nôtres, bien sûr, pas les vôtres, bien gardés au chaud de vos maroquins à l’abri de vos demeures douillettes, excessivement gardées.

Rétablissez l’ordre. Rétablissez nos libertés. Rétablissez toutes ces libertés que vous nous avez ôtées au fil des ans au profit des us et coutumes mahométanes. Laissez-nous vivre notre culture comme nous le faisions avant l’avènement de l’islamisme radical qui vous dicte sa loi. Et à laquelle sont soumis ou vont être soumis tous les musulmans de France si vous persistez dans votre aveuglement.

Car, ceux que vous nommez modérés, existent vraiment. Ils sont très peu nombreux mais ils ont peur, eux aussi, de cet islam barbare. Ceux-là, ne seront plus modérés d’ici peu. Ils auront subi la loi de la soumission ou le cercueil. Et croyez-vous qu’ils choisiront le cercueil ? Ce sera de votre faute.

Inversez cette situation. Rétablissez les contrôles aux frontières. Refusez l’immigration de masse comme elle nous est imposée aujourd’hui par la caste bruxelloise. Et posez-vous cette question : Que sont devenus ces balseros, ces haragas qui mettaient leur vie en danger pour fuir, dans des coquilles de noix, la misère dans leur pays ?

Aujourd’hui, ceux qui les remplacent arrivent en cargo ou en ferry. Par quel miracle, dites-moi, ces gens si pauvres et malheureux ont trouvé les moyens de se payer une croisière vers l’Europe ?

Parce qu’ils sont envoyés par ceux qui dirigent leurs pays moyen-orientaux d’origine pour envahir le continent européen. Cela vous avait été annoncé dès le début des années 1960. Ne dites surtout pas que vous ne le saviez pas.

Inversez cette situation.

En vous rappelant, surtout, que la majorité des Français n’est pas musulmane. Ils sont Chrétiens, Juifs et athées, bouddhistes ou indouistes ou que sais-je, encore. Mais je veux bien que nous soyons tous Français. Des Français à qui les mots Liberté, Egalité, Fraternité, Ordre, République, Démocratie, Devoir citoyen, ont été enseignés depuis leur plus jeune âge.

Des mots qui n’ont plus de sens, aujourd’hui, par votre volonté de faire de la France un pays soumis au califat. Je ne pleurerai pas les victimes de Charlie hebdo. On ne pleure pas les vrais Patriotes morts au combat. On les vénère parce qu’on est fier de leur courage.

Et on enseigne à notre descendance, leurs actes de bravoure dans la Résistance a l'Islam pour que à jamais, ils soient le seul exemple a suivre.

nobeline

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11 janvier 2015

MONTANER RAYMOND

un homme d’Honneur nous a quitté.

            MONTANER Raymond Joseph  (19.10.1921-07.01.2015) né à Boufarik (Algérie française), mort à Villefranche d’Albigeois (Tarn).  Ses obsèques se dérouleront le 12.01.2015 à l’église de Villefranche d’Albigeois puis, suivie, selon sa volonté de la crémation et du dépôt des cendres dans le caveau de famille.

            -Etudes au lycée de Blida. Engagé volontaire à 18 ans, dès 1939, pour la durée de la guerre. Membre des «FFL». Campagnes d'AFN, d'Italie, débarquement de Provence puis en Allemagne, trois séjours en Indochine et puis la guerre d'Algérie. Capitaine de spahis en Algérie. En 1955-1956, il commande la «SAS» de Khemis, puis la «SAU» au Clos Salembier à Alger, en 1957-1958. Il participera avec un courage remarquable à toutes les actions de guerre dont le but était de défendre et protéger la France. En 1959, dans un rapport à Michel Debré, il traite de l'opportunité d'implanter en France une unité incorporant des volontaires musulmans, avec trois objectifs: 1. Combattre le «FLN». 2. Montrer que des jeunes français musulmans sont prêts à s'engager contre le «FLN». 3. Qu'il était possible ainsi de former de jeunes cadres pour une Algérie nouvelle.

            Venant d’Algérie, il débarquera à Marseille avec les 82 premiers harkis qu’il a sélectionnés ; il avait prévenu : «Je donne le droit à chacun de vous de me quitter. Si, au bout de 30 jours, à partir du moment où je vous parle, vous désirez retourner en Algérie, vous serez rapatriés par avion…Vous êtes croyants. Je le suis aussi. Alors, c’est devant Dieu que je vous fais ce serment.. ». Au bout d’un mois, Raymond Montaner remarquera : «Personne ne m’a quitté.». Devant la recrudescence des attentats en France, le gouvernement du Premier ministre, Michel Debré, renforce les moyens d’action. Le colonel Terce présentera R. Montaner au préfet de police de Paris, Maurice Papon. Responsable de la «FPA» à Nanterre, créée le 18.11.1959 à Paris –officialisée le 01.12.1959- et dépendant de la préfecture de police, avec sous ses ordres les lieutenants Loïc Le Bechu de Champsavin et de Pierre de Buxeuil de Roujoux, bras droit de R. Montaner. Des groupes organisés en 3 compagnies de 100 hommes, ont leur base au fort de Noisy à Romainville (Seine-Saint-Denis). Après une période d’instruction, la 1ère compagnie est opérationnelle à partir de mars 1960, la 2ème en avril 1960 et la 3ème en janvier 1961. Pour les 350 hommes de la «FPA», la « bataille de Paris » a commencé ; elle s’achèvera, à la fin de 1961, par une défaite totale du «FLN». Par la suite, ces groupe seront implantés dans des agglomérations à forte présence musulmane, afin de protéger cette population contre les exactions du «FLN», maître du jeu dans la plupart des quartiers et des banlieues qu’il «tenait», de s’opposer aux collectes de fonds, de désarmer ses militants et de neutraliser les filières d’approvisionnement. L’effectif total ne dépassera pas 400 hommes dont 304 seront intégrés dans la police en 1963 par le préfet M. Papon, sur les conseils du capitaine Montaner et de ses adjoints. Le colonel Terce dirigera l’état-major. Le lieutenant de Buxeuil de Roujoux, bras droit de Montaner, s’occupe de l’instruction, le commandant Roger Cunibile de l’administration, le commandant Bedinger du personnel et, le commandant Filleau des affaires politiques.

 

 

Stèle des 20 membres de la FPA tués en opération au carré militaire du cimetière parisien de Thiais

 

Stèle des 20 membres de la FPA tués en opération (carré militaire du cimetière parisien de Thiais)

 

            En 26 mois, la «FPA» perdra 47 hommes dont 19 morts égorgés ou sous la torture, 28 camarades morts au champ d’honneur et 82 blessés. Dans une lettre du 11.12.1961, le préfet Maurice Papon le félicite. Lors de ses adieux, R. Montaner donne une allocution au Fort de Noisy-le-Sec le 20.03.1967, remerciant notamment les «FPA» et rappelant les  camarades morts au Champ d'Honneur et les blessés, durant ces 26 mois. La «FPA» sera dissoute le 30.061962, et le capitaine R. Montaner et ses adjoints réussiront à intégrer l’essentiel de leurs hommes dans la Police nationale, 304, et, la plupart de ceux estimés pour cette intégration seront embauchés comme contractuels dans des tâches de «Services».

 

 Insigne Force de Police Auxiliaire

Insigne Force de Police Auxiliaire

 

            Par ailleurs, le capitaine Montaner consacrera toute son énergie et mobilisera ses relations pour faire venir en métropole les familles et les proches de ses hommes de la «FPA». Les Anciens de cette «FPA» créeront l’Association des Anciens de la Force de police auxiliaire «AAFPA», laquelle obtiendra le Prix Clara Lanzi (1), le 19.06.2014, et qui sera remis à leur président, Ahmed Goudjil ; ce jour-là, invité mais empêché, R. Montaner adressera cette lettre au président du «Secours de France» (2) : «J’ai bien connu Clara Lanzi alors que j’étais officier dans le secteur de Nanterre ; elle déployait une activité admirable auprès des gens spécialement défavorisés et m’a également très généreusement aidé à rapatrier des membres des familles de mes hommes, contraints de se réfugier en France en 1962…Je vous remercie très sincèrement d’un témoignage qui honore particulièrement la «FPA» et contribue à garder la fierté de notre combat…». Dans « Le Monde » du 13.12.2007, Bertrand Legendre souligne : «La «Bataille de Paris» ne fut pas la «Bataille d’Alger». Montaner n’est pas Massu. Contrairement à ceux d’Algérie, les «Harkis» de Paris ne furent pas non plus abandonnés à leur sort.».  Colonel. Titulaires de 11 citations. Directeur de société en fourniture et pose d'éoliennes. Officier de la Légion d’honneur le 31.12.1960 (Légifrance). Par décret du 11.05.2009 (JORF n° 0110 du 13.05.2009), lieutenant-colonel de l’armée blindée et cavalerie, il est fait Commandeur de la Légion d’honneur. Le 11.11.2009, à Castres, R. Montaner reçoit les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur des mains du général de Corps d’armée (2S), François Cann, en présence des troupes du 8ème RPIMa, du maire M. Chazottes. Croix de guerre 1939-1945. Croix des TOE. Croix de la Valeur militaire. Médaille militaire. Médaille d’Honneur de la police française.

DELENCLOS Michel – Chercheur en histoire. Biographe.

«Aucun regard, aucun écrit, aucun document n’est définitif sur l’Histoire».

(1)  Lanzi Clara (13.09.1915—22.10.1986) née à Ajaccio, décédée à Paris, inhumée au cimetière de Père Lachaise. Fondatrice du «Secours de France», le 15.08.1961.

(2) Schmitz Jean-Marie, né le 25.12.1943 à Paris XVIIème. Président actuel du «Secours de France», association qui contribuera à la rénovation des tombes des harkis, dans le carré du cimetière de Thiais qui leur est réservé.

Bibliographie :

De Jean-Paul Brunet «Police contre le FLN, le drame d’Octobre 1961», Ed. Flammarion, 25.06.1999. De Raymond Muelle «7 ans de guerre en France quand le «FLN» frappait en métropole », Ed. Grancher, 11.04.2001. De Rémy Valat «Les calots bleus et la bataille de Paris. Une force de police auxiliaire pendant la guerre d’Algérie», Ed. Michalon, 22.11.2007-

Références :

«Metamag» - Rémy Valat : «Plaidoyer en Défense pour les calots bleus. Rendre l’histoire aux historiens»: (http://www.metamag.fr/metamag-1429-PLAIDOYER-EN-DEFENSE-POUR-LES-CALOTS-BLEUS-Rendre-l’histoireaux-historiens.html ).

Faivre Maurice –«La bataille de Paris du 17.10.1961» : Etudes coloniales. 15.10.2011. (http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2011/10/15/22358457.html )

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