-DOCUMENTS -
Preuve de la disparition de certaines archives.
Seul JMO 5 juillet donnant des détails.
Communiqué du 5 juillet de l'EMG d' Oujda (non pris en compte par Jean Monneret).
ARTICLE DE PRESSE
Article qui avec d"autres a été négligé par les "historiens"
Document transmis par J. F. Paya
(en complément où a défaut d"archives)
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COMMUNIQUE DU 5 JUILLET DE L'EMG D'OUJDA
Communiqué du 5 juillet non pris en compte par Jean Monneret !
Document transmis par J. F. Paya
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RETRAIT DE LA STELE DE MARIGNANE ET L'AMNISTIE
Document transmis par J. F. Paya
Courrier à rédaction de "la Provence"
Suite aux articles que vous avez consacrés à la stèle de Marignane dédiée "aux combattants de l"Algérie Française" je vous signale une position d'Historien et de juriste /les faits étant amnistiés et même les protagonistes réhabilités de facto ( loi de 1982 ) pour ce qui fut une guerre civile dont toutes les "exactions" furent amnistiées réciproquement comme pour la commune où la Vendée où chacun peut honorer ses morts suivant ses convictions En se souvenant si vous reprenez les textes que chaque fois l"amnistie joue dans les deux sens y compris pour ceux qui se sont livrés à des exactions du coté des forces de l’ordre contre certains partisans de l’OAS.
Bien cordialement JF Paya secrétariat
Pièces jointes dont massacre d’Oran occulté et hors dates d’amnisties :
POUR UN DEBAT HISTORIQUE SEREIN
Avant de commencer une étude autant que possible sereine et objective sur un aspect de la guerre d’Algérie, il conviendrait avant d’employer des qualificatifs à base idéologique, de replacer toutes les diverses composantes de ce conflit dans leur contexte. L’OAS fut un des éléments inéluctable dirons certains, de ce conflit vu les atermoiements et les roueries du pouvoir gaulliste Français mais aussi la crainte qui se révélera justifiée, de se voir chassée de chez elle, de la part de la minorité Européenne.
Ici les sentiments rationnels n’ont plus de prises et l’action de l’OAS devient partie du contexte historique mais pas plus que celle du FLN et de ses diverses composantes et oppositions musulmanes, pas plus aussi que celle des forces armées Françaises ; Car la guerre d’Algérie, comme l’a démontré le professeur Pervillé, fut une triple guerre civile : Franco-algérienne, Algéro-Algérienne et Franco-Française en une sorte de guerre de sécession à l’envers. On estime le nombre global des victimes entre 350000 et 400000 dont 105000 après le « cessez le feu » du 19 Mars et l’indépendance (harkis et familles inclus) du fait du FLN et 2700 du fait de l’OAS, soit entre 0,77% et 0,66% du nombre total des victimes.
Certes toute victime est une victime de trop, surtout lorsqu’elle survient après la fin du conflit ; rappelons que ce dernier pris fin officiellement pour la France : le 2 Juillet 1962 à la suite d’un vote unanime du parlement de la loi du 10 Juin 99, qui reconnu l’état de « guerre » en Algérie et l’attribution de la carte du combattant jusqu'à la date précitée.
L’OAS, dernière venue dans le triptyque, pour une analyse objective, fut la résultante difficilement évitable du Sentiment de trahison ressenti par les partisans de l’Algérie Française et d’abandon par la majorité des Français D’Algérie, qui n’avaient aucune confiance quant aux « garanties » proposées par le pouvoir Gaulliste et le FLN. (la suite leur à donné tragiquement raison).
Tenant compte de tous ces préalables, les qualificatifs péjoratifs en histoire deviennent des catégories idéologiques utilisées indifféremment suivant le camp dans lequel on se trouve.
Mais sur le plan concret de la légalité, toutes les exactions de part et d’autre furent l’objet d’une amnistie réciproque incluse dans les « accords d’Evian » jusqu’au 19 Mars 1962. Les actions suivantes furent ensuite amnistiées jusqu’au 2 Juillet 1962 par la France et les protagonistes, même réhabilites par une loi votée en 1982 sous l’impulsion de François Mitterrand. Voilà tout simplement un rappel des faits utiles indispensables pour un débat historique serein .
Jean-François PAYA le 9 Janvier 2007
ABOLITION DE L'ESCLAVAGE EN ALGERIE
Reflexion par J. F. Paya
La constitution de 1848 art 109 précise que: "le territoire de l’Algérie est déclaré territoire Français et sera régit par des lois particulières jusqu’a ce que une loi spéciale le place sous le régime de la présente constitution" (II ièm République).
Peu évoqué l'abolition de l'esclavage en Avril 1848 s’appliqua aussi à l’Algérie ! Et oui certains musulmans de part leur statut personnel avaient des esclaves noirs (épisode d’Abdel Kader qui en fit décapiter une centaine qui s’étaient réfugiés chez les français et que ceux-ci lui remirent lâchement (déjà) à la faveur d'une trêve) alors que les esclaves "blancs " des barbaresques avaient été libérés et le statut de "Dhimis" obsolète pour les juifs dés 1830 (en attendant le décret Crémieux)
La mesure d'abolition fut appliquée avec réticence par les tribus qui espéraient une compensation mais l’application fut progressive dans le sud où la traite des noirs existait encore dans le Sersou en 1906. Il fallut un décret très coercitif du 15 juillet 1906 pour l’interdire.
(Sources histoire de l'Algérie Xavier Yacono)
Dans la "foulée" de l’élection Obama aux USA et du débat sur "la diversité" chez nous il y aurait lieu de se demander où sont les noirs d"Algérie? Du Maghreb? (Car il y en a !) Et dans les pays arabo-musulmans en général où il y eu des millions d"esclaves africains (bien plus nombreux selon certaines études que ceux de la traite vers l’ouest).
Il ne semble pas incongru de poser la question !
J. F. Paya