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7 novembre 2021

HOMMAGE AU COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

Le 11 novembre 2021 au cimetière de Bourg-la-Reine

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Retour "C.N.R."

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7 novembre 2021

LA HAINE ANTI PIED-NOIRE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 4 novembre 2021

Du Sud-africain Eisenberg à l’Africain du nord Benjamin S. (1)

Faudra-t-il encore et toujours rappeler les morts de la rue d’Isly, le 26 mars 1962 à Alger, crier partout notre douleur à cause des sacrifiés du 5 juillet 1962 à Oran où périrent plus de 800 pieds-noirs et musulmans pro-français (2), marteler tous azimuts le martyre de dizaines de milliers de harkis, de leurs femmes et enfants abandonnés par l’armée française (qui avait des ordres pour ce faire) ?

Comparons la place accordée par les organes de presse de la bienpensance (Le Monde, Libération, le Nouvel Obs, sans compter l’indécrottable quotidien communiste L’Humanité) à certains événements (la torture exercée par l’armée française ou la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris) à celle faite aux événements susvisés (3).

Il y a bien deux sortes de victimes… Vae victis ! Plus que jamais s’applique cette devise du chef gaulois Brennus. Les parias par excellence ne sont-ils pas les Français d’Algérie ?

Votre serviteur se doit donc de dénoncer encore aujourd’hui les cris de haine à tout va. Au début des années soixante, un livre odieux intitulé « Fascistes et nazis d’aujourd’hui », signé Denis Eisenberg et produit par les Editions Albin Michel (1963), attirait mon attention chez un bouquiniste des quais de Seine, à un prix dérisoire mais encore exorbitant au vu de sa valeur réelle.

Qui connait aujourd’hui Eisenberg, né dans le Transvaal en 1929, marié à une Française ayant quitté une Afrique du sud de l’apartheid où il est né et a grandi (4), qui affirme avoir parcouru l’Afrique et gagné la Turquie pour aboutir à Paris ? Il prétend dans son introduction, bâclée comme l’ensemble des seize chapitres, vouloir dénoncer « l’évangile de la violence » se répandant selon lui dans le monde. Qui mieux, à ce qu’il écrit, sont les propagandistes de la haine si ce ne sont les SS, les encartés SS et les anciens ultra-collaborateurs à l’instar du Français Maurice Bardèche ? Cependant, à y regarder de près, la cible réelle, ce ne sont pas vraiment eux mais les Français d’Algérie, ces fichus pieds-noirs ! C’est bien connu : OAS = SS ! Un des passages les plus significatifs, page 50 (lisez bien, amis lecteurs, vous n’en croirez pas vos yeux) : « On peut affirmer (5), nous l’avons vu, que l’OAS compte parmi ses sympathisants les 3000 fascistes avérés qui militent en France, anciens volontaires de la LVF ou anciens SS de la Division Charlemagne » (6). C’est évidemment plus que grotesque et ne repose sur aucun fait avéré. Ce qui, par contre, est incontestable c’est que parmi les adversaires les plus acharnés de la politique algérienne gaulliste figuraient deux authentiques héros de la Résistance, Georges Bidault et Jacques Soustelle, ce que Denis Eisenberg est bien obligé de reconnaître ! N’empêche que de la page 35 à la page 51, l’OAS, couplée parfois avec le CNR (Comité National de la Résistance), est citée vingt-six fois en tant que protagoniste des « fascistes et nazis d’aujourd’hui » ! Ils défendent qui, ces OAS-SS ? Ben voyons « l’Algérie française », ce slogan de qui ? Des COLONS PIEDS-NOIRS ! Et puis, voyez-vous, partout en Europe et dans le monde, les OAS et leurs frères SS s’activent et s’agitent.

Au chapitre Belgique, la patrie de Léon Degrelle, chef des Rexistes et ancien officier SS, on relèvera entre autres, page 69, le nom de Pierre Joly « après avoir un temps été porte-parole d’Ortiz, réfugié aux Baléares au lendemain des barricades d’Alger » … Et au chapitre Canada, pages 179,180, on peut lire : « le Front de libération québécois, mouvement séparatiste qui comprendrait (admirez le conditionnel !) des pieds-noirs arrivés récemment d’Algérie et sans doute anciens membres de l’OAS » … Et pour enfoncer un peu plus le clou : « Dans un tract diffusé à Québec après l’attaque systématique des casernes et sur un ton qui rappelle étrangement celui de l’OAS, le FLQ annonce dans un style militaire… ».

Et comme personne n’a pu freiner ce sinistre Eisenberg, il n’hésite pas à surenchérir dans son discours des plus haineux : « Si certaines organisations d’extrême droite sont à ce point imprégnées d’idéologie nazie, c’est que dès avant-guerre, le Parti National de l’Unité groupait plus de mille chemises bleues. Ils étaient les précurseurs de l’actuel fascisme canadien où se fait sentir en outre aujourd’hui l’influence des réfugiés hongrois et des pieds-noirs ».

On ne saurait être plus clair… et moins convaincant, et surtout ridicule lorsque l’on sait que ce n’est tout de même pas un dirigeant de l’OAS-CNR, ni Bidault, ni Soustelle, qui s’écria avec des trémolos dans la voix « Vive le Québec libre » !

Pourquoi citer longuement aujourd’hui ces passages grotesques ? C’est que justement, à l’époque, cette littérature assez répandue n’était pas dénoncée pour ce qu’elle était : un épouvantable cri de haine envers une partie de la population française éprouvée et vulnérable. C’est grave et même trop grave ! L’OAS, un ramassis de nostalgiques hitlériens ? C’est dans ses rangs que l’on trouvait les (trop) rares ennemis de la politique absurde et déshonorante de Qui-vous-savez, dont beaucoup étaient en réalité d’authentiques héros de la Résistance ou des libérateurs de la France occupée, tels Gardes, Godard, Holeindre ou Château-Jobert, entre autres.

En 1963 donc, le Sud-africain Eisenberg et en 1999, un autre Africain, du nord celui-là, le prénommé Benjamin, traître absolu, dirait Zemmour, fait paraître un bouquin qui a priori peut sembler qui peut sembler plus subtil que le précédent et un tant soit peu plus documenté. Mais ce n’est qu’une apparence car en l’analysant on s’aperçoit qu’il est tout à fait dans la lignée de celui de son prédécesseur breveté es-injures et invectives garanties pur porc car le mal absolu ne peut surgir que de l’extrême droite. Voyons d’un peu plus près : Le titre invoque la mémoire et les éditions s’intitulent La découverte ! Une découverte dont on s’aperçoit très vite qu’elle est bien faussement qualifiée ainsi ! Le sous-titre : « De l’Algérie française au fascisme anti-arabe » ! Pour reprendre l’humour d’un palmipède, « C’est du réchauffé » … Dès l’introduction, on flaire l’imposture et l’entourloupe : « Avec le passage des générations, les enfants d’immigrés s’intègrent pleinement à la société française ». Il est vrai que les Mohamed Merah, les frères Kouachi et autres aimables enfants d’immigrés n’avaient pas encore fait parler d’eux ! Quoi que Khaled Kelkal…

Très rapidement, on n’est plus dans l’omission, voire le mensonge, mais bien dans l’imposture la plus totale ! Benjamin S. entend démontrer (pages 33 et 34) que sur « un faux modèle de la République, en Algérie peut se développer un racisme particulier ». Et d’où vient ce fichu racisme ? Evidemment, du refus des Français d’Algérie ! Ce sont donc les pieds-noirs qui sont et restent coupables ! L’exigence était l’exclusion de l’autre. Cette exclusion a-t-elle été imparable ? Bien sûr que non ! Car ce que ne dit pas Benjamin, ce qu’il occulte totalement, c’est que l’indigène pouvait parfaitement s’assimiler sans pour autant abandonner sa religion, ses particularités. L’autre n’était nullement astreint à se convertir au christianisme, ce que d’ailleurs d’autant plus d’Algériens font aujourd’hui et pas seulement des Kabyles. Ahmed Djebbour (cité page 44) était bien Français musulman de droit commun et les prétendus Accords d’Evian n’ont pu changer quoi que ce soit à cette réalité qu’ils ont singulièrement oblitérée !

Je pourrais citer d’innombrables Français musulmans de droit commun que Benjamin S. et son ami Mohamed Harbi, autre imposteur de taille, n’évoquent jamais. Tiens, il y a parmi eux une amie intime de la passionaria hystérique pro-FLN, Gisèle Halimi. Notre très contemporain enragé dénonciateur des OAS-SS n’en démord pas (page 34) : « Les partisans de l’Algérie française, regroupés dans l’OAS, se recrutent exclusivement (sic !) dans les rangs de l’extrême droite, en France ». Que dirait le menteur, bonimenteur par excellence, si l’on osait l’assertion suivante : Les partisans du FLN, quasi-exclusivement anciens hitlériens (7), se recrutèrent exclusivement parmi les vichystes, les fascistes, les ultra-collaborationnistes et leurs héritiers. Et pourtant, regardons d’un peu plus près quelques pédigrées :

Maurice Duverger, plastiqué à deux reprises par les méchants hommes noirs de l’OAS, était avant-guerre à la pointe du combat des jeunes Doriotistes ;

Jean-Paul Sartre, avant de rejoindre in extremis Combat, fricotait avec Radio Vichy (8). Il fut aussi plastiqué à deux reprises.

Paul Ricoeur, ardent dénonciateur des colons et ancien pétainiste, en pinçait pour les nationalistes algériens.

Je n’insisterai pas sur le cas de Maurice Blanchot, vaillant rédacteur du Manifeste des 121, pour ne pas chagriner un de mes anciens professeurs…

Bon, accordons quand même pour être juste un petit satisfecit à notre Benjamin. Page 35, il reconnait une facette bien peu ragoûtante du Grand Charles, aussi surnommé la Grande Zohra par ces ô combien détestables pieds-noirs : C’était un raciste hors pair. « Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français » ou encore « Mon village ne s’appellerait plus Colombey- les-Deux-Églises mais Colombey les deux mosquées » !

Relevons, une fois n’est pas coutume, que Benjamin S s’accorde parfaitement avec l’hebdomadaire Rivarol (édition du 7 juillet 2006) : « Le Grand Charles ? Un grand raciste. » (9). Ajoutons à cela, s’il faut en croire un témoignage repris à l’occasion d’une émission sur Gaston Monnerville diffusée à deux reprises par LCP, notamment le 24 octobre 2021, cette remarque de la plus parfaite goujaterie gaullienne à propos de Madame Monnerville lors d’une réception officielle : « Je ne comprends pas qu’une blanche épouse un noir » !

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

Retour aux articles JM. Weissgerber

Renvois:

(1)   S comme servile, soumis ou stipendié ?

(2)   Ce jour-là, l’officier Rabah Khélif sauva l’honneur de l’armée française en désobéissant aux ordres.

(3)   Cela fait 60 ans que l’on peut mesurer la signification de l’expression Deux poids et deux mesures…

(4)   Dans les pays anglo-saxons, apartheid et discriminations ; sous la souveraineté française, rien de cela au moins officiellement. En 1921, le plus prestigieux des prix littéraires décerné à un noir. Quid des USA qui ne cessent, un comble, de nous faire la leçon aujourd’hui ?

(5)   Cela me rappelle Pierre Dac et Francis Blanche : « Pouvez-vous nous dire… ? », « Vous pouvez le dire ? », « Il peut le dire, bravo ! ».

(6)   Christian de la Mazière, ancien SS de la Division Charlemagne, tombeur de Dalida, Brigitte Bardot et Juliette Gréco, avait bien autre chose à faire que de s’enquiquiner avec la politique !

(7)   Plusieurs cas avérés de personnalités du FLN qui débutèrent leur carrière politique à l’ombre de la Croix gammée. J’ai évoqué à plusieurs reprises la figure emblématique du SS Mohamed Saïd dans Riposte laïque et Jeune Afrique.

(8)   Voir ma contribution du 7 septembre 2019 publiée par Riposte laïque.

(9)   Un de mes anciens amis qui a milité dans le Mouvement Jeune Révolution m’a assuré que De Gaulle était bien le plus illustre des Français car il était une grande canaille au milieu d’une multitude de petites…

 

                     

 

11 octobre 2021

INKERMAN

11 octobre 2021

LETTRE A Monsieur LOUIS MAPOU PRÉSIDENT DE NOUVELLE CALÉDONIE

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Avenir du Caillou

Joignez-vous tous à moi pour l’annulation du décret du 30 juin 2021

Lettre à l’attention personnelle de M. Louis Mapou

Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie

Nouméa

 

Monsieur le Président et très cher compatriote,

Avant toute chose, permettez-moi, à vous personnalité très éminente en tant que président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, de vous faire savoir que je m’incline très respectueusement devant la mémoire de nos très nombreux compatriotes (185 à l’heure où j’écris), fauchés par l’épouvantable pandémie qui sévit actuellement et de m’associer au chagrin des familles frappées par le malheur.

Je suis obligé de poursuivre après cette entrée bien triste. Pour l’instant, je me vois contraint de m’en tenir à l’essentiel, ne serait-ce qu’afin de ne pas trop accaparer votre attention qui est très sollicitée sans aucun doute, les circonstances y aidant.

Je me dois de vous de vous informer, car fort probablement le ministère des Outre-Mer ne vous en a pas avisé, que j’ai fait déposer en temps utile, un pourvoi auprès de la section du contentieux du Conseil d’Etat aux fins d’annulation du « décret n° 2021-866 du 30 juin 2021 portant convocation des électeurs et organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ».

Avant de revenir ultérieurement sur l’ensemble du dossier, j’ai l’honneur d’insister tout particulièrement sur un point qui fait bien davantage honneur à l’amateurisme des services juridiques du Ministère de l’Outre-Mer qu’à leur capacité à approfondir les dossiers dont ils ont la charge, si lourds soient-ils.

Le décret susvisé comporte, entre autres, les visas suivants :

« Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 22 juin 2021… ».

« Vu l’urgence… ». Pour ce qui est de l’urgence, elle n’est évidemment nullement justifiée et Maître Trichet qui s’est chargée de porter contestation de la validité en mon nom du décret devant la Haute Instance, précise fort judicieusement : « l’urgence visée dans le décret attaqué ne repose sur aucune justification ni n’est relayée par des circonstances du contexte.

Plus grave encore :

L’avis dont il est question deux lignes au-dessus : « Vu l’avis du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en date du 22 juin 2021 » le décret ne peut en aucun cas être valide car le gouvernement d’alors - celui de Thierry Santa - n’était habilité qu’à expédier les affaires courantes ! En aucun cas, le gouvernement en question ne pouvait statuer sur une question aussi grave et lourde de conséquence que celle de la date du troisième (?) référendum.

Vous le savez d’autant mieux que cette question de date fait aujourd’hui encore et plus que jamais, l’objet de controverses. D’ailleurs, Maître Trichet dans son mémoire a fort justement relevé que, vous-même, avez déclaré : « Ce timing nous est imposé par le ministre des Outre-Mer, et il n’est pas bon du tout ». Je suis donc, à mil pour cent, en phase avec vous, Monsieur le chef du gouvernement et cher M. Mapou. Au surplus, je n’hésite pas à affirmer, qu’en l’occurrence, le gouvernement de Paris (direction rue Oudinot, de surcroît épinglé par la Cour des Comptes), affiche un total mépris envers la population calédonienne, toutes composantes incluses, à travers votre personne.

Les termes de « décret scélérat » ne me paraissent ainsi pas très excessifs. Je n’épiloguerai pas davantage afin de ne pas emprunter le terrain de la polémique.

Soyez assuré, Monsieur le Chef du Gouvernement, que la bataille que je mène a pour finalité essentielle l’avenir le plus serein possible pour l’ensemble des populations du « Caillou » et en particulier pour la jeunesse canaque, fort bien représentée, je puis vous l’assurer, en Alsace (étudiants, militaires et sportifs entre autres).

Dernière chose quand même avec la séquence meurtrière qui nous a tous éprouvés : la sagesse ne nous incite-t-elle pas à la patience d’autant que cette patience (et longueur de temps), jusqu’à présent, a été tout compte fait, bénéfique à tous.

En vous présentant mes salutations très distinguées,

Bien cordialement

Jean Michel Weeissgerber

Article transmis par Maurice Calmein

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3 octobre 2021

HERVÉ CUESTA

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Hervé Cuesta 1943-2O21

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Notre ancien Secrétaire Général, puis trésorier et responsable de notre site, Hervé Cuesta, est décédé ce 2 octobre 2021, dans sa 79ème année.

Hervé, bien que diminué par la maladie qui devait l’emporter consacrait beaucoup de temps à l’ADIMAD-MRAF. Il faisait vivre et évoluer notre site internet et était encore présent à chacune de nos commémorations.

Hervé était par ailleurs très impliqué dans nombre d’activités mémorielles concernant l’Algérie Française…

Président de l’association « Non au 19 mars », il animait aussi une revue de presse destinée aux anciens d’Algérie et était invité dans nombre de débats.

On lui doit aussi les deux tomes d’un livre sur un quartier d’Alger : « Les Tournants Rovigo » publié en 2006 aux éditions Sutton.

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LE CLAN-R

Objet : Décès Hervé Cuesta
Mes amis, que de souvenirs de combats avec Hervé cet acharné pour la défense de nos "vérités" !
Inscrit dans ma mémoire celui de la grande manifestation (mai 2010), que nous avions préparée et organisée pendant plus d'une semaine à Cannes, contre les autorités du festival où le film "Hors la loi" de Rachid Bouchareb devait être primé. Ce film avait bénéficié des soutiens hypocrites de Sarkozy, Falco, Fréderic Mitterand, Marc Laffineur et B. Brochand, le maire très hostile de Cannes qui, lors de nos négociations, disait qu'"on allait lui pourrir son festival". 
Notre action avait débuté par un tract retentissant "Croisades sur la Croisette" pour mobiliser nos soutiens. Pendant une semaine, Hervé est venu me chercher en moto au Cannet pour nous rendre, dans des embouteillages monstres, aux réunions à la mairie, où nous retrouvions souvent Lionel Luca, Michèle et Philippe Tabarot et deux agents des RG, autour d'âpres négociations pour arrêter l'itinéraire‌ de notre manifestation.

Le matin de la 1ère projection du film, et devant notre détermination exprimée lors de la dernière réunion à la mairie, nous avons pu obtenir du Président du festival que le film ne représente que l'Algérie (et non franco-algérien, alors qu'il avait été fortement financé par la France et la région PACA socialiste).
L'itinéraire que nous voulions, qui nous faisait défiler devant le palais du festival, sous toutes les caméras, et la place de la mairie, nous avait été autorisé. Le soir de la clôture, nous demandions à exprimer nos "désaccords" si le film était primé !! Frémaux, le Président du festival, nous "rassura", mais nos menaces avaient entrainé de sérieux renforts de CRS...

Adieu HervéIl y a quelques jours, je lui écrivais : "Tiens bon, Hervé, en 2022 nous aurons peut-être la chance de voir "nos vérités reconnues"....
Repose en paix et inspire nous de ton courage.
Jean-Paul Spina

 Retour "IN MEMORIAM"

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14 août 2021

L'AVENIR DU "CAILLOU"

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 08 août 2021

Le décret du 30 juin 2021 relatif à la date de la troisième consultation de l’électorat (« restreint ») de la Nouvelle Calédonie doit être annulé !

 

A Monsieur le Pasteur Rodenstein, fondateur de l’association Espoir,

            Il n’y a pas un mois où je n’ai l’occasion de rencontrer à Colmar, l’un de nos compatriotes canaques (ou métissés de canaques). Immanquablement, je pose la question : savez-vous qu’il existe ici un foyer Jean-Marie Tjibaou ? Las ! La réponse est toujours négative.

           Je regrette encore d’avantage l’indifférence de la classe politique, des médias, et de l’ensemble de mes compatriotes quant au sort futur de la population néocalédonienne.

           Souvent les réflexions à ce sujet ne volent pas très haut : « Bon débarras ! » ; « La Nouvelle-Calédonie nous coûte plus chère qu’elle ne nous rapporte ! » Air connu ! Cela rappelle beaucoup l’Algérie de 1962, avec le piteux résultat que l’on connait (il y a aujourd’hui plus d’« Algériens » binationaux qu’alors d’Algériens français – 1 –) !

           Passons sur le cas de l’archipel dit des Comores – plus des 2/3 des originaires des quatre Îles sont français.

Une indépendance de la Nouvelle-Calédonie se profile-t-elle à l’horizon ?

           Après tout – cela du-t-il me déplaire – pourquoi pas ?

           Seulement voilà, que l’on m’explique sincèrement, comment dans les conditions présentes, l’on ne se dirige pas tout droit vers une République bananière – alors justement que les jeunes générations canaques s’ancrent de plus en plus dans la République française – !

           Vous connaissez, comme moi, Emmanuel Tjibaou, qui est venu, il y a quelques années déjà, tout comme sa mère, honorer de sa présence le foyer dédié à la mémoire de Jean-Marie.

           Le 17 septembre 2020, avec trois autres personnalités calédoniennes, il a quelque peu « chambré » un certain Edwy Plenel, « conscience » intellectuelle et morale, pas trop Charlie et proche, entre autres, d’un incertain « frère » Tariq.

           Emmanuel a osé évoquer une posture anticoloniale venue de la métropole. Que n’a-t-il écrit ?

           Pour ma part, je ne crains pas d’affirmer qu’avec quelques autres joyeux drilles de son espèce, Plenel va continuer à s’activer. Il espère enfin l’avènement de la Kanaky mono-ethnique comme son appellation l’indique bien. Le processus devra s’opérer implacablement, quitte à (on me passera l’expression) « saloper » les étapes.

           Hélas ! Le risque de voir se dérouler un tel scénario n’est plus seulement du domaine du rêve (ou plutôt en l’occurrence du cauchemar).

           Si encore, ce qu’on appelle pudiquement la pleine souveraineté des habitants du « Caillou » s’avérait réaliste.

           Pour faire court, posons quelques questions qui bien sûr sembleront incongrues à ceux qui sont habités par des certitudes muries depuis des décennies :

-          Quid des magistrats ? Il y en aura-t-il d’avantage que ceux que j’ai pu repérer à la fin des années 90 sur la malheureuse Île d’Anjouan ?

-          Et les avocats d’affaires locaux, s’ils existent, pourront-ils tenir tête aux requins, aux appétits bien plus féroces que ceux de la Baleine tricolore, qui nagent dans le pacifique ?

-          Quid de la coexistence de la justice de droit commun avec la justice coutumière, de surcroit pas toujours clémente à l’égard du beau sexe ?

-          Quid du personnel de sécurité intérieure ?

-          Quid de l’armée de Kanaky ?

-          Verra-t-on ressurgir le fantôme de Bob Denard ?

-          Et la question de la double nationalité ? Sera-t-elle réservée aux apparatchiks du nouvel État Kanaky et à leurs familles ? Où en est la réflexion à ce sujet, a-t-elle commencé un seul instant ?

           Le chef de l’actuel gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, qui est certainement au moins partiellement conscient de ces problèmes, vient de déclarer que la date prévue de la consultation « n’est pas bonne du tout ».

           La cheffe de file du camp dit loyaliste, Sonia Backes, adopte une position passablement incohérente, entre la tenue du référendum le plus vite possible et pas de référendum du tout…

           Et l’actuel gouvernement français, conscient des limites du résultat de la session d’échanges et de travail, tenue à Paris du 26 mai au 1er juin 2021, que dit-il ? Il prône l’organisation d’un nouveau… référendum avant le 30 juin 2023, pour l’approbation des nouvelles institutions calédoniennes, aujourd’hui des plus nébuleuses…

           Tout cela relève de la plus sinistre farce ! Arrêtons les dégâts et œuvrons à l’annulation du décret paru au JO le 30 juin 2021.

           Ce décret n°2021-866 porte « convocation des électeurs et organisation de la consultation sur l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie ».

Déjà, l’intitulé en lui-même doit être sanctionné :

-          Il omet de préciser qu’il s’agit de la troisième et en principe dernière consultation en l’espèce. Il est bien évidemment gênant de le mentionner et le gouvernement s’ingénie publiquement à le cacher.

-          Il est question unilatéralement de l’accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, autrement dit de l’adhésion à la Kanaky – République Kanaque Socialiste – à base mono-ethnique ! (2)

           Un intitulé à caractère neutre aurait dû plus judicieusement faire état de l’organisation d’un troisième et dernier référendum sur la question de l’indépendance éventuelle de la Nouvelle-Calédonie.

           En fait, l’Etat français en vient à tancer les Calédoniens : Comment donc, vous ne voulez toujours pas saisir la perche de la « pleine souveraineté » qui vous est si généreusement tendue ?

           Ajoutons, nonobstant toute autre considération, qu’on ne voit pas comment les Sages du Conseil d’Etat ne pourront pas annuler ce décret, car il contrevient à une des dispositions de l’accord de Nouméa de 1998. Cet accord prévoit expressément un délai de 2 ans entre chacune des consultations référendaires d’autodétermination. 

           Je termine en vous faisant part de mon extrême préoccupation ainsi que de ma détermination à me battre pour une cause noble.

           Je sollicite aussi votre appui, ainsi que celui de toute personne de bonne volonté, pour ne pas laisser en déshérence un dossier qui, je le sais, vous tient à cœur.

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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Renvois:

(1) Un petit détail, révélateur entre des centaines d’autres, la porte-drapeau de l’équipe d’Algérie aux JO de Tokyo était française, de Lyon. Va-t-on vers la prolifération de T-Shirts DZ69 comme j’en ai vu récemment en Seine-Saint-Denis DZ93 ?

(2) D’ores et déjà le Ministère des Outre-Mer, chiffre à 70 000 les départs possibles. Très probablement le double avec certainement des camps de « harkis canaques » (originaires de Bélep et Maré notamment).

30 juillet 2021

LETTRE A madame Nadine VEOUTE HEO

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 29 juillet 2021

A madame Nadine VEOUTE HEO

Membre du Congrès de la Nouvelle-Calédonie

1 Boulevard Vauban

 NOUMEA

Territoire français de la Nouvelle-Calédonie

UNION EUROPEENNE

 

Objet : Lettre urgente avec accusé de réception

 

Madame la Présidente et très chère compatriote,

Je m’adresse à vous en tant que coprésidente depuis le 22 mars 2013 de la commission spéciale du Congrès chargée de rechercher en commun le drapeau du pays (la Nouvelle-Calédonie bien sûr !).

Pouvez-vous m’indiquer si, depuis la création de cette commission par délibération du Congrès du 27 décembre 2012, les travaux ont permis d’aboutir à une solution relative à cette question, et de façon plus précise quelle est la teneur des discussions s’étant déroulées à cet effet.

Par ailleurs, permettez-moi d’exprimer ma totale approbation au président de votre mouvement l’Union Nationale pour l’Indépendance, depuis peu Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sur au moins deux points :

1) Il a tout à fait raison de faire savoir (La Croix du 23 juin 2021), pour la tenue de ce troisième (ouf !) référendum d’autodétermination, que la date retenue « n’est pas bonne du tout ».

2) Je partage également sa très grande inquiétude sur le package décidé à Paris, début juin, qui prévoit la tenue d’un nouveau référendum en juin 2023 (La Croix du même jour).

Je vous saurais infiniment gré de bien vouloir faire connaître le contenu de la présente autour de vous, et plus particulièrement à M. Louis MAPOU.

Sachez également qu’avec quelques amis inquiets de l’avenir de notre pays, Nouvelle-Calédonie incluse, j’envisage très sérieusement d’introduire un recours contre le décret du 30 juin 2021, fixant la date du référendum cette année, ce qui constitue une violation flagrante des accords de Nouméa, exigeant un délai de deux années entre deux consultations référendaires.

MIT BRENENDER SORGE.

Respectueusement,

Votre fidèle serviteur

Jean-Michel WEISSGERBER

Transmis par Maurice Calmein

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28 juillet 2021

AVEC LE VARIANT KANAKY LE RÉSULTAT EST GARANTI !

(Sollicitons donc l’annulation du décret la date du troisième référendum auprès du Conseil d’État !

Par Jean-Michel WEISSGERBER

Colmar, le 26 juillet 2021

La perspective de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie doit faire réagir tout citoyen censé et conscient.

Premier rappel : l’avènement d’un Etat intitulé KANAKY, à prééminence monoethnique, c’est la promotion d’un racisme anti-blanc et anti-européen (la création d’un prétendu Eveil Océanien, des plus récentes, s’intitulant indépendantiste et rameutant les voix des Wallisiens et Futuniens établis sur le Caillou, est une bonne indication en ce sens !).

Disons-le carrément, le premier responsable de ce lamentable état de fait est le gouvernement MAUROY, qui par la déclaration de Nainville-les-Roches du 12 juillet 1983, s’est abaissé à déclarer « le peuple kanak, premier occupant du territoire » et qui se voit reconnaitre « en tant que tel, un droit inné et actif à l’indépendance ».

Tout ce qui s’en est suivi, résulte de ce postulat stupide, raciste, anticonstitutionnel, et destructeur de la France, du moins celle que nous admirons et aimons !

N’oublions pas que la restriction du corps électoral (qui touche une bagatelle entre quarante mille et cinquante mille Calédoniens, citoyens français) s’inscrit totalement dans un terrible déni de démocratie, qui, s’il affectait en France métropolitaine des citoyens extra-européens, en quantités comparables, provoquerait un scandale épouvantable !

Une voix, juridiquement bien plus autorisée que la mienne, qui émane du professeur Olivier GOHIN, de l’Université Panthéon Assas Paris II, le démontre magistralement, dans une contribution remarquable de l’éminente revue de l’Actualité Juridique du Droit Administratif, édition du 16 avril 2007 :

« Quand la République marche sur la tête : le gel de l’électorat restreint en Nouvelle-Calédonie ». 

Retenons-en pour l’heure l’essentiel ainsi résumé :

« Dans l’indifférence à peu près générale de la doctrine publiciste, la loi du 23 février 2007 a ‘‘gelé’’ le corps électoral de Nouvelle-Calédonie. Par une réinterprétation de l’accord de Nouméa de 1998, qui confine au mensonge d’Etat, des citoyens français sont privés indéfiniment du droit de vote, qui devient héréditaire sur une partie du territoire de la République ».

Il serait fastidieux d’opérer la longue chronologie de toutes les reptations et lâchetés dont se sont rendus coupables deux des principaux protagonistes de cette déjà longue affaire, à savoir l’Etat français, mais aussi hélas ! les « anti-indépendantistes » ou décrétés tels.

Mon regretté ami Ahmed KABERSELI (1) s’insurgeait, dans le N° 117 de son bulletin Le clin d’œil de septembre 1998 : « Ils charrient (2) ou quoi ? ».

« C’est un raisonnement pour le moins surprenant, cela consiste à dire « comme on va gagner, la minorité va prendre les armes, les règles de la démocratie cesseront de s’appliquer et ce sera la guerre civile ». Donc dès lors, lorsqu’il y a une minorité prête à prendre les armes, il ne faut pas appliquer la démocratie ».

Mon vaillant et parfois vitupérant ami KABERSELI avait touché du doigt un point précis des accords de Nouméa, l’organisation des référendums successifs (chapitre 5 desdits accords) :

« Si la réponse des électeurs à ces dispositions est négative, le tiers des membres du congrès pourra provoquer l’organisation d’une consultation, qui interviendra dans la deuxième année suivant la première consultation et  (je souligne la suite) : si la réponse est à nouveau négative, une nouvelle consultation pourra être organisée selon la même procédure et cela dans les mêmes délais ».

Cela signifie ipso-facto que le troisième référendum doit obligatoirement être organisé durant l’année 2022 et non le 12 décembre 2021.

Compte tenu en outre du resserrement des pourcentages respectifs des non et des oui à l’indépendance, cette question de la date de l’organisation du référendum pour ou contre l’indépendance s’avère fondamentale ! Le flou juridique qui entoure l’organisation effective de l’Etat de KANAKY (formation des magistrats (3), forces de sécurité intérieure…), est une raison de plus pour retarder l’organisation de ce référendum, voire même pour l’annuler totalement. Un report pourrait être mis à profit pour bâtir d’autant mieux l’avenir.

2022 ? Que nenni, avançons cette date à 2021 !!!!

Non seulement les piteux acteurs de cette sinistre comédie s’accordent à organiser un simulacre de processus démocratique, mais en plus ils se mettent au diapason pour enfreindre les règles totalement illégales qu’ils avaient antérieurement gravées dans le marbre de ces fameux accords « jospinisés » de Nouméa.

Un véritable avant-goût de la République bananière de KANAKY, qui sera, on l’espère, moins cruelle que la République proclamée démocratique et populaire d’Algérie !

Cerise sur le gâteau : quoiqu’on puisse reprocher à Jean-Marie TJIBAOU, il avait fort judicieusement insisté pour que les accords de 1988 fassent l’objet d’une consultation nationale.

Respect pour sa mémoire et son sacrifice, donc !

Faisons-en sorte que la sortie des accords de Nouméa et ceux de Matignon fassent eux-mêmes l’objet d’une procédure référendaire nationale.

Sans quoi nous aurons trois consultations pour les habitants du Caillou et aucune pour l’ensemble de la population de la République !

 (1) Un des trop rares militants harkis à s’intéresser à l’Outre-mer français ! Il serait bon qu’une place ou une rue d’une localité du Caillou lui soit dédiée !

(2) Pour être précis, il avait employé un terme encore plus cru !

(3) Cela me fait penser que l’Ile des rattachistes à la France en l’an 2000, Anjouan, ne disposait en tout et pour une population supérieure que d’un seul magistrat.

(Lettre à madame Nadine VEOUTE HEO)

Jean-Michel WEISSGERBER

Article transmis par Maurice Calmein

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16 juillet 2021

LARGAGE MAISON DU CAILLOU

Par Jean-Michel WEISSGERBER

 Colmar le 12 juillet 2021,

Perspective d’avenir biscornue pour le « Caillou » en voie de « largage – maison » par la classe politique française.

Je me pose une question depuis des années : est-il possible de faire pire qu’à Évian, dont on va bientôt célébrer, toute honte bue, l’anniversaire des « accords » ?

Hélas oui ! Avec la nouvelle Calédonie !

Après une prétendue session d’échange et de travail, tenue à Paris fin mai et début juin 2021, Sébastien LECORNU, actuel ministre des Outre-Mer, s’évertue à nous mentir et à nous endormir :

1) Il prétend qu’une période de convergence et de stabilité, prévue du 13 décembre 2021 au 30 juin 2023, va permettre à la France de sécuriser la fin de l’accord de Nouméa ! Afin d’asseoir l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, seront traités (excusez du peu !) les inégalités sociales et économiques, le système éducatif, le bilan de la décolonisation (un nouveau torrent de repentance en perspective !), un travail collectif de mémoire et de réconciliation (et re-repentance heureuse !).

Pourquoi cela n’a-t-il pas été accompli depuis la poignée de main LAFLEUR-TJIBAOU ?  (chef canaque mort français !).

Au fait, si l’indépendance l’emporte avec une seule voix, la France n’a plus rien à dire…

 

2) Personne ne tique concernant une question cardinale : qui bénéficiera de la double nationalité ?

C’est clair : resteront Français les Caldoches et assimilés, et deviendront citoyens Kanakes d’office tous ceux qui relèvent du droit coutumier !

Pas très constitutionnel et égalitaire, mais nos antiracistes et anticolonialistes indécrottables ne protesteront pas !...

Et puis, bon courage à la jeunesse Canaque, qui avec un passeport flambant neuf, avec le label Kanaki, fabriqué en Chine (c’est moins cher), affrontera les difficultés du monde moderne et les requins qui s’abattront sur le « Caillou » !

Voilà où l’on en sera après le voyage éclair de Rock VAMYTAN, tenu secret au lendemain des résultats du deuxième référendum, ayant vu se rétrécir la masse des voix loyalistes, déjà passablement malmenée avec la scandaleuse restriction du corps électoral.

Alors, avec moi dites NON à la forfaiture et à la trahison !

Jean-Michel WEISSGERBER , Patriote français au combat depuis un bon demi-siècle.

Article transmis par Maurice Calmein

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26 juin 2021

NATURE DE LA GUERRE DALGÉRIE

Par Jean François PAYA

DÉBAT TOUJOURS ACTUEL / POINT DE VUE

            Dans la tradition Française on ne commémore que la fin des guerres victorieuses et en même temps le souvenir des victimes surtout militaires (“morts pour la France”) Le PCF à l'origine de la célébration du 19 Mars victoire de "la paix en Algérie"( célébrée en Algérie "fête de la victoire" ) par associations interposées à voulu jouer sur cette sensibilités avec une antériorité à la loi du 10 Juin 99qui reconnaît une fin de guerre d'Algérie le 2 Juillet 62.
           En dépit de cette loi et du fait qu'il y ait 534 déclarés “Morts pour la France ” par la guerre d'Algérie jusqu'à décembre 1964 ! Des milliers de victimes civiles et ex supplétifs tués et disparus en dépit des accords violés du cessez le feu du 19 Mars; cette date rejetée par le président Mitterrand c'est ancrée dans la gauche parlementaire voir une partie de la droite et le parti Présidentiel alors que le PC est réduit à la portion congrue ! A part évidemment critiquer et combattre la célébration du 19 Mars faut il commémorer une “fin de guerre” pour l'Algérie ? S'incliner devant les victimes à des dates symboliques bien sur donner une signification tangible au mois de décembre ? Sur la base des derniers “Morts pour la France” de 1964 cités plus haut englobant les victimes civiles et harkies les précédent (récupération Loi commémorative du 5 Décembre).
C'est la vie qui tranchera chacun agissant selon les circonstances et le terrain l'essentiel étant de contrer la date incongrue du 19 Mars 62 !

POUR UN DÉBAT HISTORIQUE SEREIN.

           Avant de commencer une étude autant que possible sereine et objective sur un aspect de la guerre d'Algérie, il conviendrait, avant d'employer des qualificatifs à base idéologique, de replacer toutes les diverses composantes de ce conflit dans leur contexte.
L'OAS fut un des éléments inéluctables dirons certains, de ce conflit, vu les atermoiements et les roueries du pouvoir gaulliste Français mais aussi la crainte qui se révélera justifiée de se voir chassée de chez elle de la part de la minorité Européenne. Ici les sentiments rationnels n'ont plus de prises et l'action de l'OAS devient partie du contexte historique mais, aussi bien que celle du FLN et de ses diverses composantes et oppositions musulmanes, pas plus aussi que celle des forces armées Françaises, car la guerre d'Algérie comme l'a démontré le professeur Pervillé fut une triple guerre civile : Franco-algérienne:/ Algéro-Algérienne/ Franco-française en une sorte de guerre de sécession à l'envers.
           On estime le nombre global des victimes entre 350.000 et 400.000 dont 105.000 après le ” cessez le feu ” du 19 Mars et l'indépendance (harkis et familles inclus) du fait du FLN et 2700 du fait de l'OAS soit entre 0,77% et 0,66% du nombre total des victimes. Certes toute victime est une victime de trop surtout lorsqu'elle survient après la fin du conflit.
Rappelons que ce dernier prit fin officiellement pour la France le 2 Juillet 1962 à la suite d'un vote unanime du parlement de la loi du 10 Juin 1999 qui reconnut l'état de ”guerre” en Algérie et l'attribution de la carte du combattant jusqu'à la date précitée.
           L'OAS dernière venue dans le triptyque pour une analyse objective fut la résultante difficilement évitable du sentiment de trahison ressenti par les partisans de l'Algérie Française et d'abandon par la majorité des Français d'Algérie qui n'avaient aucune confiance quant aux ”garanties” proposées par le pouvoir Gaulliste et le FLN. La suite leur ayant donné tragiquement raison.
           Tenant compte de tous ces préalables, les qualificatifs péjoratifs en histoire deviennent des catégories idéologiques utilisées indifféremment suivant le camp dans lequel on se trouve. Mais sur le plan concret de la légalité, toutes les exactions de part et d'autre furent l'objet d'une amnistie réciproque incluse dans les ”accords d'Évian” jusqu'au 19 Mars 1962. Les actions suivantes furent ensuite amnistiées jusqu'au 2 Juillet 1962 par la France et les protagonistes même réhabilités par une loi votée en 1982 sous l'impulsion de François Mitterrand.
Voilà tout simplement un rappel des faits utiles indispensables pour un débat historique serein.

           En Mai 2009 un responsable Français aux anciens combattants saurait fait une déclaration surprenante relative à la reconnaissance par la France de "la guerre d’Algérie" comme reconnaissance d’un État Algérien qui n’existait pas avant le 3 Juillet 62 ! " La Guerre d’Algérie étant alors une guerre entre 2 Nations et 2 Armées "
Il faudrait se demander si cette notion de guerre qui admet que l’Armée d’un des deux belligérants se trouvait à l’abri de frontières voisines (Maroc Tunisie) pouvant intervenir alors que l’autre ne le pouvait pas ? Y a-t-il eu des situations similaires dans l’Histoire ?
D 'autre part y a-t-il eu en cas de guerre avec un état étranger ? La tolérance de soutien ouvert à cet état comme ce fut le cas en France envers la nommée rébellion en Algérie ?
           En principe un "état de guerre" suppose des règles strictes et draconiennes avec la notion "d’intelligence avec l’ennemi" sévèrement réprimée ! Dans tous les cas le cessez le feu du 19 Mars 62 fut un Armistice avec des similitudes de responsabilités comme celle de De Gaulle / Pétain sauf que ce dernier avait l’excuse présumée de la défaite.

           Maintenant une des caractéristiques de cette guerre d'Algérie fut l'utilisation des méthodes terroristes. Ce terrorisme qu'il faut distinguer des actions de francs-tireurs légitimes où pas contre des forces armées où des opposants et adversaires civils ciblés (le plus souvent non ciblé employé par le FLN) il a comme objectifs soit de provoquer la répression contre une catégorie de population avec parfois des signaux de cruauté militairement inutiles ! (Amorcer le processus) faire peur / faire infléchir la politique de l'adversaire / faire fuir (nettoyage ethnique).

           Toutes ces propositions furent appliquées en Algérie avec une victoire apparente qui fit recette dans le Monde accompagnée d’un changement qualitatif l’apparition de plus en plus de “volontaires de la mort” fanatisés improprement nommés “kamikazes” du nom de combattants Japonais qui ne s’attaquaient qu’a des objectifs militaires ! EN RÉALITÉ LA GUERRE D'ALGÉRIE FUT A NOTRE AVIS MALGRÉ LA CARTE DU COMBATTANT UNE GUERRE CIVILE COMPLEXE A LA FOIS FRANCO/ALGÉRIENNE MAIS AUSSI ALGÉRO/ALGÉRIENNE ET DE PLUS FRANCO/ FRANÇAISE EN UNE GUERRE DE SÉCESSION INVERSÉE” comme l'exprimait justement dans un article le professeur Pervillé *

PAR JEAN FRANÇOIS PAYA AC / Algérie classe 54/2 membre du cercle Algérianiste du Poitou

JF PAYA AC /Algérie Classe 54/2 jusqu’à la fin 64 Service Marine Nationale Base de Mers-el-Kébir.

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2010/11/13/19596242.html

COLLECTIF ÉTUDES HISTORIQUES PN JF PAYA A/C

Pour info  Nationalisme et Islam durant la guerre d'Algérie

            La force locale après les accords d’Évian (mars-juillet 1962)

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