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11 mars 2014

OPERATION « 120 PARRAINS pour ZORAH et HAMID »

Non à la paix qui a tué

In memoriam lieutenant-Colonel Armand BENESIS de ROTROU

Collectif national « NON au 19 mars 1962 »

Siège social : 148, rue du Sénégal - 83000 - TOULON

Tél.  06 60 73 80 92 - Email : herve.cuesta@bbox.fr


OPERATION « 120 PARRAINS pour ZORAH et HAMID »

Le 27 février 2014

Madame, Monsieur, Cher(e)s Ami(e)s,

              Voilà un peu plus d’un an, Hamid GOURAI et Zorah BENGUERRAH, enfants de Harkis, alors âgés de 56 ans, habitaient un appartement loué par la Mairie, à Gorniès (34). Le Maire, M. Hans METTLER, les fit expulser sous prétexte de non paiement du loyer, ce qui fut jugé et condamné par la Justice !

              Sous la protection des gendarmes leurs meubles furent saisis. Ils se retrouvèrent dehors, avec quelques vêtements, couchèrent sur le trottoir, devant la Mairie, d’abord sous une tente puis dans un mobile-home et une caravane, fournis généreusement par l’association Entraide-Solidarité, présidée par François-Marie BOUDET et animée par l’infatigable Martial (merci à eux).

              Celle-ci organisa, grâce à des dons, la remise en état complète du Rez-de Chaussée de la maison de village en ruine qu’ils possédaient sans l’habiter !

              Après 6 mois de travaux Ils y vivent aujourd’hui, mais les 4 ouvertures dans les murs du 1er étage sont 4 trous béants qui laissent entrer le froid (….).

Pour financer l’achat des fermetures (2 fenêtres et 2 porte-fenêtres) 

c’est notre Collectif qui fait appel à votre générosité pour leur offrir !

20 € = 2 pizzas. 20 € x 120 parrains (240 pizzas) = devis payé (environ 2.400 €).

MERCI DE LES AIDER….NOUS COMPTONS SUR VOTRE PARTICIPATION !

Michel SALANON  Secrétaire Général

Retour "Harkis"


BULLETIN de PARTICIPATION

opération « 120 PARRAINS pour ZORAH et HAMID »

A imprimer, à remplir, à découper ou à recopier, à retourner à :

M. Hervé CUESTA - 148 rue du Sénégal - 83000 - TOULON

Nous attendons120 parrains-marraines pour une aide de 20 € chacun(e) !

Chèque à l’ordre de « Collectif national NON au 19 mars 1962 », avec ce talon.

Nom, prénom :

Adresse :

Tél :                                        / Email :

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11 mars 2014

11 MARS 1963 : JEAN-BASTIEN THIRY… FUSILLE POUR LA FRANCE

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Mardi 11 mars 2014.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

11 mars 1963 : Jean BASTIEN-THIRY….fusillé pour la France !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Nous connaissons la mention « mort pour la France » avec toute la tragédie qu’elle évoque. Qu’il me soit permis d’en édicter une autre : « fusillé pour la France ». Le martyr cité a été fusillé car il était pour la France !

         Elle convient parfaitement à un homme de parole, militaire de renom, animé d’une foi catholique exemplaire, patriote convaincu et ardent défenseur de l’Algérie Française. Car à cette époque l’Algérie….c’était la France !

         Cet homme d’honneur était le colonel Jean BASTIEN-THIRY.

         Jean-Marie BASTIEN-THIRY, dit Jean BASTIEN-THIRY, est né le 19 octobre 1927 à Lunéville (54), dans une famille de tradition militaire.

         Aîné de sept enfants, d’une famille lorraine de tradition militaire, il fait ses études à Nancy. Â vingt ans, en 1947, il est reçu à l’Ecole polytechnique.

         Diplômé de SUPAERO, Ecole d’ingénieurs qui forme sur les systèmes aéronautiques, il entre dans le corps des ingénieurs militaires de l’Air et se spécialise dans les engins dits air-air.

         Il conçoit le missile sol-sol Nord-Aviation SS.10 (puis le SS.11), qui sera utilisé par l’armée française (1955-62), l’armée américaine et l’armée israélienne (crise de Suez en 1956).

         Marié à Geneviève LAMIRAND, ils eurent trois filles : Hélène en 1955, Odile en 1957 et Agnès en 1960.  

         Alors qu’il est gaulliste, c’est en 1959, à l’occasion du discours de Charles-le-Félon sur l’autodétermination, que Jean BASTIEN-THIRY devient un opposant à la politique algérienne de celui qu’il perçoit alors comme : « …un dictateur, prêt à livrer l’Algérie sous la pression du mouvement arabo-communiste international ». Et il a raison !

         Il ne craint pas de déclarer : « la politique algérienne du général de Gaulle est un crime contre l’humanité, elle n’est qu’ignominie et déshonneur ». Quel visionnaire !

         L’échec de l’insurrection de la célèbre « semaine des barricades » à Alger, du 24 janvier au 1février 1960, dont Pierre LAGAILLARDE (qui avait 28 ans), député d’Alger et ex-parachutiste, fut l’instigateur, laissa au colonel BASTIEN-THIRY « une profonde amertume fondée sur l’attitude finale de l’armée ».

         Il confia à Maître Jean-Louis TIXIER-VIGNANCOURT (NB : lire « Des Républiques, des justices et des hommes », paru en 1976 chez Albin Michel) : « L’Algérie étant perdue, un attentat contre de Gaulle serait un acte de justice (...) ».

         Les reniements et les lâchetés politiques de Charles-le-Félon s’accumulant, dans un contexte d’abandon prémédité de l’Algérie Française, Jean BASTIEN-THIRY organise deux attentats contre le dictateur allié aux arabo-communistes : d’abord celui du Pont-sur-Seine à Biarritz, le 8 septembre 1961, puis celui du Petit-Clamart, près de Paris, le 22 août 1962, tous deux déjoués….malheureusement !

         Maître TIXIER-VIGNANCOURT, qui sera son avocat, rappelle dans son ouvrage précitéque Jean BASTIEN-THIRY se plaçait dans l’optique de Saint Thomas d’Aquin qui justifie, sous certaines conditions, le tyrannicide :

« nul n’a la droit d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ».

         Cet échange eut lieu à la prison de la Santé.

         Comme beaucoup de patriotes, il n’accepta pas la trahison de Charles-le-Félon, qui ne cessa de mentir honteusement sur le devenir de l’Algérie Française : mensonges à l’ensemble de notre armée, mensonges à des millions de Français, ceux de métropole et ceux d’Algérie (ceux-là même qui l’avaient accueilli à Alger, le 30 mai 1943, lors de la création du CFLN (Comité Français de la libération Nationale), mensonges à la population des Français musulmans d’Algérie, mensonges puants et indignes d’un dirigeant d’une Nation comme la France !

         Jean BASTIEN-THIRY fut arrêté le 17 septembre 1962, à son retour d’une mission scientifique en Grande-Bretagne, et inculpé devant la Cour militaire de justice présidée par le général Roger GARDET.

         Lors de son procès, Jean BASTIEN-THIRY déclara, notamment :

« c’est une vérité que l’homme contre lequel nous avons agi est, à tout moment, passible de la Haute Cour, et qu’il suffirait d’un minimum de clairvoyance et de courage de la part des parlementaires pour l’y traduire ; le dossier de ses forfaitures, de ses crimes et de ses trahisons existe, et des milliers d’hommes sont prêts à témoigner de la réalité de ces forfaitures, de ces crimes et de ces trahisons ». Tout est dit pour accuser Charles-le Félon !

         Avant d’être dirigé vers le poteau d’exécution, le Jean BASTIEN-THIRY, le chapelet à la main, récitait le rosaire. Maître TIXIER-VIGNANCOURT lui dit : « l’exemple donné par votre sacrifice sera fécond », Jean BASTIEN-THIRY répondit : « je le crois ».

         Puis il reprit sa lecture : « Ave Maria, gratia plena, dominus tecum… ». 

Jean BASTIEN-THIRY

a été fusillé au fort d’Ivry-sur-Seine le 11 mars 1963, très tôt.

         Il tomba sur le dos, écrit Maître TIXIER-VIGNANCOURT, son visage tourné vers le ciel, où l’aurore pointait.

         Et ce beau visage revêtit soudain un aspect d’adolescent.

HOMMAGE A L’UN DES MARTYRS DE L’ALGERIE FRANCAISE.

N’OUBLIONS JAMAIS !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

5 mars 2014

26 MARS 2014

28 février 2014

1 MARS 1962

Document transmis par José Castano

L’assassinat de la famille Ortéga

« Aucune cause ne justifie la mort de l’innocent. Si je peux comprendre le combattant d’une libération, je n’ai que dégoût devant le tueur d’enfants » (Albert CAMUS)

            Le printemps était revenu, avec ses éveils de sève, les gouttelettes vertes et les blanches éclosions des fleurs au bout des branches. C’était le retour des papillons, des oiseaux, de la vie. Tout reverdissait comme par enchantement ; les mimosas, fleuris à profusion, ressemblaient à d’énormes bouquets dans lesquels les colibris chantaient de leur toute petite voix douce, pareille à la voix des hirondelles qui jaseraient en sourdine. Et la nature s’était tant hâtée d’enfanter tout cela, qu’en huit jours elle avait tout donné…

Pourquoi tant de hâte ? Savait-elle alors que c’était là son dernier printemps ?… Voulait-elle offrir une ultime vision de Paradis à ceux pour qui le glas allait sonner ?

            Le 1er mars 1962, tombait un jeudi. Il faisait le temps même de la vie, le temps qu’on imagine pour le Paradis. Un air doux et léger, un ciel aux profondeurs bleues à qui le soleil réservait sa plus fastueuse débauche de lumière, une senteur subtile de jardin laissait supposer une journée radieuse…

            Il était 14h30, un groupe de Musulmans fit irruption dans la conciergerie du stade de La Marsa, à Mers El-Kébir, tout près de la base militaire. Dans une véritable crise de folie meurtrière collective, ces hommes s’emparèrent de la gardienne, une européenne de trente ans, Mme Josette Ortéga et, sans la moindre raison, à coups de hache, la massacrèrent. Couverte de plaies affreuses, dans un ultime effort, elle tenta de s’interposer entre les bourreaux déchaînés et son petit garçon, mais en vain. Les tortionnaires déments frappèrent encore sous les yeux horrifiés du petit André, quatre ans, puis quand il ne resta plus qu’une loque sanguinolente, ils se saisirent de l’enfant et lui broyèrent le crâne contre le mur.

            Alors que, leur forfait accompli, ils s’apprêtaient à partir, ils aperçurent la fillette, Sylvette, cinq ans, qui venait du jardin, les bras chargés de fleurs. Aussitôt l’un des hommes se jeta sur elle, la roua de coups puis, la saisissant par les pieds, lui fracassa la tête contre la muraille.

            Quand M. Jean Ortéga, employé à la direction des constructions navales, franchit la grille du stade, le silence qui régnait le fit frissonner. D’ordinaire, ses enfants accouraient, les bras tendus dans un geste d’amour. Une angoisse indéfinissable le submergea. Il approcha lentement, regarda autour de lui… puis, là, dans la cour, un petit corps désarticulé tenant encore dans ses mains crispées des géraniums, la tête réduite en bouillie, une large flaque de sang noirâtre tout autour.

            L’univers qui tourne comme une toupie : rouge, noir, blanc ; parler… crier… non… rien : l’effondrement enfin, salutaire, libérateur, mort et vie à la fois : le hurlement. Il se précipita, se figea devant le corps de son enfant, les yeux fixes, la bouche ouverte, semblant avoir été atteint par une soudaine paralysie. Puis son regard se porta à l’entrée de la maison… une mare de sang, un corps gisant, disloqué, mutilé par d’horribles blessures et près de lui, une petite forme qui n’avait plus de visage humain. Ce fut l’écroulement, la folie, la fin du monde…

            … Ce sont là des mots qui pleurent et des larmes qui parlent…

            Comme on pouvait s’y attendre, la funeste nouvelle se répandit comme un éclair. Le nom des victimes courut sur toutes les bouches ; les commentaires, les controverses violentes, les supplications lamentables, les récits décousus, les vociférations se fondèrent en une rumeur profonde d’ouragan prêt à se déchaîner.

            Les Kébiriens étaient anéantis. La famille Ortéga était connue et aimée de tous. Les supporters du club de football « La Marsa » la côtoyait chaque dimanche.  Après le choc, ce fut la révolte… Comment demeurer impassible après une telle monstruosité ? Comment prêcher la modération à un père qui découvre pareille horreur ? Quelles paroles de consolation pourrait-on lui apporter ? La lutte pour l’indépendance de son pays justifie-t-elle de semblables abominations ?

            Et la rumeur s’amplifia… et le tonnerre gronda…

-          Ils sont morts ? Comment sont-ils morts ? Qui a fait cela…

Il y avait dans ces questions un frémissement de colères, un foisonnement de fureurs, une tempête encore contenue de vengeances. L’amour patiemment cultivé depuis des générations s’était subitement transformé en une haine qui bouillonnait dans toutes les âmes.

            Les opinions s’échauffaient, s’exaspéraient, s’entrechoquaient et l’esprit de vengeance se réveilla en cette population assommée et exacerbée par tant d’années de terrorisme sordide. Sous les rougeurs tragiques du crépuscule, la cohue houleuse prit l’apparence d’une horde de sauvages mutinés. L’unique pensée qui talonnait tous ces gens, la pensée soudaine qui avait traversé tous les esprits comme un éclair, c’était d’empoigner le premier arabe venu pour frapper.

Sur la grande clarté fauve du soleil déclinant, une sorte de fatalité pesait sur toutes les consciences… et le tragique enchaînement de la violence se perpétua aux confins de la folie.

            Si l’on ne pouvait excuser tout à fait ce talion, on pouvait, tout au moins, essayer de le comprendre. Voilà sept années que l’on massacrait en Algérie, que l’on mutilait, que l’on violait et que l’on pillait. Aujourd’hui, les Européens répliquaient et versaient dans le désespoir. Voilà les causes des « ratonnades » et de la vengeance ! Voilà la raison de la création de l’OAS !

Si la France avait été vraiment à la hauteur de sa justice, elle n’aurait pas permis qu’un condamné à mort comme M. Chadli, avec cent-treize attentats sur la conscience, soit jugé le mardi et « évadé » le vendredi… Comment dans ce cas ne pas faire justice soit-même ?

            Comme de coutume, la presse métropolitaine –hormis le journal « L’Aurore »- se garda bien d’évoquer dans le détail l’assassinat de la famille Ortéga. A l’inverse, elle se déchaîna contre cette « nouvelle  ratonnade » en indiquant que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes » gaullistes ! »

            Ainsi ces vertueux journalistes au « coeur sur la main » oubliaient la terreur qu’imposait quotidiennement le FLN ; ils ne se souvenaient plus des charniers de Melouza et d’El-Halia, des soldats français torturés et dépecés encore vivants dans les gorges de Palestro, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche ; ils ne prêtaient aucune attention aux grenades qui explosaient chaque jour dans les écoles, les cafés, les arrêts d’autobus et qui déchiquetaient les jeunes enfants ; ils feignaient d’ignorer les enlèvements, les égorgements et les viols qui se multipliaient, mais ils stigmatisaient le « drame des ratonnades » qu’un journaliste, Yves Lavoquer, avait, sans gêne aucune, comparé aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis ». « Ce n’est pas de tuer l’innocent comme innocent qui perd la société, c’est de le tuer comme coupable » écrivait Chateaubriand.

            Ces atrocités ne révoltaient donc pas les consciences contre les criminels… mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servaient à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’était pas l’indignation devant la sauvagerie du crime… mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouvait toujours une excuse  à « leur acte désespéré ». Et si les survivants excédés ou terrorisés prenaient les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulevaient contre eux l’unanimité des censeurs.

            Un poète persan a écrit : « Si la douleur, comme le feu, produisait de la fumée, le monde entier en serait obscurci ».

Il y avait tellement de fumée en Algérie, en ce terrible mois de mars 1962, qu’on ne voyait plus clair et qu’on étouffait…

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

« Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

Le poids des mots… le choc des photos (cliquez)

http://pagesperso-orange.fr/guerredalgerie/photos.htm 

 Pour obtenir des photos relatifs à chaque lien présenté, cliquez sur le lien puis sur l’onglet en haut à gauche : « page de garde », puis sur « photos » et retournez sur le lien choisi : Les photos apparaîtront. Les photos de la famille Ortéga se trouvent sur la ligne « barbarie ordinaire en 1962 »

 

Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

-o-o-o-o-o-o-o- 

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme : "Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

17 février 2014

INFOS - COMMUNIQUES CIMETIERES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 25 JANVIER 2014

logo CS Cimetièresd'Oranie-

GENDARMERIE MOBILE A NÎMES OUVERTURE DE LA SÉANCE A 10 H 00

Antoine CANDELA ouvre la séance et remercie les participants pour cette 10ème assemblée générale qui représente les 10 ans d’existence de la création du C.S.C.O. Après un voyage en Oranie en 2004 on ne pouvait  pas  rester    indifférent  à  l’état catastrophique  des  cimetières.  C’est  ce  qui  a  motivé  les participants pour créer à leur retour le collectif.

Après ces quelques mots d’Antoine CANDELA, un diaporama conçu par Nadège DIAZ et Nicole BOTELLA est projeté à l’assistance très émue par cette présentation. Ce montage est prévu pour être mis sur le site officiel de notre association à la disposition de nos adhérents. Il pourra également servir de présentation aux différentes associations, qui le souhaiteraient, pour inciter leurs adhérents à prendre conscience du travail effectué   par le CSCO depuis une dizaine d’années et de ce qui reste à faire. Antoine CANDELA  confirme que tous les cimetières d’Oranie, sans exception, sont visités. Il précise que le dernier «DEVOIR DE MÉMOIRE» présente les cimetières visités par la mission en Mai 2013.

Antoine CANDELA annonce sa démission en tant que président du CSCO, mais reste au sein du conseil d’administration, et passe le flambeau à la nouvelle équipe présidée par Jean-Jacques LION.

Huguette TROUPEL enchaîne sur une rétrospective détaillée de l’implication du CSCO pendant les 10 ans qui viennent de s’écouler. Elle nous parle des nombreux contacts pris avec les autorités françaises pour être associé aux décisions ministérielles particulièrement pour les regroupements. Le CSCO estimant que, compte tenu de sa connaissance du terrain, il a son mot à dire mais, malheureusement, à ce jour aucune satisfaction ne lui a été donnée sur ce point.

Elle poursuit par les différentes réhabilitations des carrés de TAMASHOUET, du cimetière d’AIN TEMOUCHENT, grâce au CSCO, au Consulat d’Oran, aux   subventions reçues de différentes municipalités, du conseil régional de la région PACA, précisant que les cimetières de MERS EL KÉBIR «militaire»  et «civil» ont, eux, été réhabilités par le Ministère Français de la Défense suite à une intervention du CSCO.

Durant ces 10 années, le CSCO s’est évertué à sensibiliser les nombreuses amicales d’Oranie, avec très peu de résultat, pour l’entretien des cimetières.

Dans cet exposé, elle n’oublie pas nos délégués algériens qui assurent le relais entre l‘Oranie et le CSCO. Elle rappelle également le travail énorme accompli par Nadège DIAZ et Nicole BOTELLA, qui lors d’un séjour privé à Oran, ont photographié tous les livres et fiches qui se trouvaient dans les locaux du cimetière de TAMASHOUET.  La possession de ces documents permet d’assister au mieux de nombreuses familles PN soucieuses du devenir de leurs tombes en Oranie.

Une action très importante durant l’année 2013 a été la mise en place d’une plaque mémorielle au cimetière de TAMASHOUET portant l’inscription «A NOS CHERS DISPARUS SANS SÉPULTURES». Cette démarche a permis la reconnaissance d’un fait historique. Nous n’étions pas certains qu’il soit accepté par les autorités algériennes compte tenu de sa signification. Cette plaque, précise-t-elle,  a même été réalisée gratuitement par les Pompes Funèbres d’Oran.

Antoine CANDELA enchaine par le devoir de chacun de solliciter les élus quelle que soit leur étiquette, le Collectif étant une association apolitique. Il rebondit sur les éléments présentés par Huguette TROUPEL en rappelant que l’entretien des tombes appartient aux familles.

Huguette TROUPEL rappelle que, lors du dernier congrès du Cercle Algérianiste à PERPIGNAN, un rapprochement avec cette association a été tenté sans grand succès à ce jour. Par contre, l’ÉCHO DE L’ORANIE est un support important pour le CSCO.

Prise de parole de Louis de SANTA BARBARA qui lors de ses nombreux séjours, à titre privé en Oranie, rencontre régulièrement les différentes APC mais constate, à son grand regret, qu’en définitive toutes les promesses faites ne sont pas tenues. Même constat pour la mission qui s’est rendue en Oranie en  mai  2013.  Il  faut  rappeler que les accords bilatéraux entre la France et  l’Algérie ne sont pas appliqués. Si nos cimetières, poursuit-il,  sont dans un état lamentable, il en est de même des cimetières musulmans.

Les regroupements, poursuit Antoine CANDELA, sont du fait de l’état français et il nous est difficile de connaître en temps voulu les cimetières qui seront regroupés. Cette connaissance nous permettrait d’éviter des réhabilitations coûteuses et inutiles. Il est donc nécessaire de réhabiliter en priorité ceux devant recevoir les petits cimetières qui tendent à disparaître. Un état sur les prochains regroupements nous a été transmis par les autorités françaises. Il est un fait, même si ça ne plait pas à tout le monde, que le regroupement dans des caveaux collectifs est la solution la plus décente pour le repos de nos défunts. 

L’APC des 3 MARABOUTS souligne notre adhérent, M. NOIRET, souhaiterait conserver ce patrimoine national.

Antoine CANDELA nous lit une lettre adressée par Monsieur HERNANDEZ au consulat de France à Oran le 9 novembre 2013, courrier resté sans réponse à ce jour. (Voir copie en annexe)

INTERVENTION DE CHRISTIAN SANTIAGO.

VOTE DU RAPPORT MORAL

LE RAPPORT MORAL EST ADOPTE A L’UNANIMITÉ.

COMPTE RENDU FINANCIER.

Jean Louis NAEGELE nous détaille les différents postes du rapport financier qu’il tient à la disposition des personnes voulant le consulter.

Les comptes ont été vérifiés par P. CASTEX et P. GIMENEZ.  Constat est fait qu’ils sont exacts et bien suivis.

Il est envisagé de se renseigner sur la défiscalisation des dons versés au CSCO.

VOTE DU RAPPORT FINANCIER 

LE RAPPORT FINANCIER EST ADOPTE A L’UNANIMITÉ 

Jocelyne QUESSADA aborde la pétition internationale  qui a été lancée pour le 5 juillet 1962. Il est un fait, indique-t-elle, qu’on appose des plaques, qu’on donne des noms de rue  pour les évènements des 17 octobre 1961, 19 Mars 1962, rien pour cette journée tragique du 5 juillet 1962 à Oran. Elle incite l’assistance, qui ne l’aurait pas encore signée, à le faire. Des imprimés sont prévus à cet effet.

Arrivée des élus de la mairie de la mairie de Nîmes, M. BURGOA, M. le Docteur TAULELLE et Mme JUANICO qui nous font l’amitié de nous rejoindre nous confortant dans l’intérêt qu’ils portent au CSCO.

REPRISE 14 H 30 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

Cette année statutairement tous les membres du CA sont sortants et sollicitent leur réélection à l’exception  de  Marie-Pierre  NOURRY,  Dominique  SCOTTO  et  Jean-Louis  NAEGELE, démissionnaires. Tous les candidats sont élus ou réélus. (Liste des élus en annexe). Les membres du Conseil d’Administration élisent par un vote poste par poste et d’une manière unanime les membres du Bureau (Liste en Annexe).

Un vote unanime de l’Assemblée Générale autorise le transfert du Siège Social et de l’agence bancaire.

Jean-Jacques LION, qui a accepté la charge de Président, précise la façon dont il appréhende sa nouvelle fonction et avant de présenter chaque membre du nouveau Conseil d’Administration, demande une minute de silence à la mémoire de Roger QUESSADA.

Il reprend l’implication du CSCO depuis 10 ANS et rend un fervent hommage à Antoine CANDELA qui en restera avec Roger QUESSADA, président d’honneur.

Il projette sur écran sa philosophie de vie du CSCO et les modalités de la transition pendant les 6 mois à venir entre l’équipe de Nîmes et le nouveau bureau. Les axes de travail de la nouvelle équipe, en continuité avec la précédente, se résument en trois axes : « Résister, Améliorer, Attirer »… Cette devise est déclinée en actions précises dédiées à chacun des membres du Bureau, certes, mais qui est aussi et surtout l’affaire de chacun des adhérents du CSCO. (PPT de la présentation de Jean Jacques LION et de son Bureau en annexe).

Il sait qu’il est en parfaite continuité avec Antoine CANDELA avec ce qui a été créé depuis 10 ANS et souligne  «qu’il a allumé et maintenu une lumière qui est la mémoire de nos morts ».

Antoine CANDELA le remercie sur l’historique présenté. Il est conscient de ce qui reste à faire. Il souligne qu’on peut compter sur la collaboration de l’ancien bureau de NÎMES pour aider et assister la nouvelle équipe et son président.

Jean-Jacques LION nous indique sa prise de contact avec Monseigneur MOLINAS lui proposant de devenir le remplaçant du Père GARCIA en tant que référence morale. Il remercie le Père GARCIA pour son implication au sein du CSCO.

Après l’exposé de JJ LION, certaines questions lui sont posées : Pourquoi ne pas se rapprocher des députés européens, des médias ?

Les propos scandaleux d’Eva JOLY sont également évoqués. La plainte engagée à son encontre par la mairie de NICE et l’Écho de l’Oranie est soutenue par le CSCO.

PRÉSENTATION DU SITE OFFICIEL PAR JEAN PAUL GRAU

Le CSCO se dote d’un nouveau site INTERNET qui permettra de découvrir ce qu’est le COLLECTIF, d’informer sur les différents évènements passés et à venir.

Il fournira aux seuls adhérents les informations confidentielles provenant des fichiers photographiés par Nadège DIAZ et Nicole BOTELLA.

Jean Paul GRAU poursuit son exposé en nous précisant la façon de se connecter à ce site http://csco.e-monsite.com/

Il nous indique qu’il y mettra  pour le «faire vivre» tous les renseignements utiles qu’on voudra bien lui fournir.

FIN DE LA RÉUNION A 16 H.


Visite en Oranie du 12 au 17 mai 2013

Voici un article paru dans le Quotidien d'Oran de ce jour ! Cette nouvelle  visite du CSCO est donc une excellente occasion de faire le point à Oran et en Oranie. Dès la prochaine réunion de leur bureau nous vous rendrons compte de la réalité du terrain. Il est prévu un nouveau passage d'une délégation  du CSCO en Oranie du 20 au27 septembre dans le cadre d'un séjour commun avec l'Amicale des Oraniens de Marseille. Signalons que le stand du CSCO a été très visité lors de l'ascension à Nimes et que leurs responsables restent à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nimes : CSCO.... 04.66.67.42.82  -  courriel    : csconational.nimes@orange .fr Marseille :Délégation PACA ... Jocelyne Quessada ...04.91.68.34.26. Bonne lecture à tous ! et rejoignez nous au sein de ce collectif. Nous avons aussi besoin de vous ! Guy Montaner csco-aobr

Cimetières chrétiens : Nouvelles opérations de regroupement et de réhabilitation

par Houari Barti

Des membres du Collectif de sauvegarde des cimetières d'Oranie (CSCO) étaient en visite du 10 au 17 mai en cours en Algérie, dans le cadre d'une mission visant l'élaboration d'un état des lieux des ossuaires chrétiens de l'Oranie, et ce en perspective du lancement de nouvelles opérations de regroupement et de réhabilitation des cimetières de la région Ouest. Des opérations qui s'inscrivent dans le cadre d'un nouveau plan d'action qui s'étalera de 2013 à 2015.

La visite était également une occasion pour la délégation du CSCO, menée par son président, M. Antoine Candella, de rencontrer les élus locaux et des responsables des collectivités locales pour accorder leurs violons en perspective de ces actions. La visite du collectif algéro-français a également été mise à profit pour visiter l'ensemble des nécropoles de la région pour prendre des photographies et des vidéos dans le but de sensibiliser les autorités françaises et algériennes sur la situation de dégradation avancée de certains cimetières chrétiens en Algérie. M. Candella a souligné dans une déclaration au Quotidien d'Oran, «la nécessité de maintenir un contact permanent avec les élus locaux algériens afin d'articuler ensemble la mise en place de structures efficaces pour la sauvegarde des cimetières français». M. Candella et les membres de sa délégation n'ont pas manqué de rappeler, dans ce même ordre d'idées, l'accord signé en 1966 entre l'Etat algérien et son homologue français, conformément auquel les collectivités locales algériennes sont tenues «d'assurer le gardiennage, la mise en place de clôtures et l'entretien des allées principales.» Cette association est confortée dans sa démarche par le nouveau projet du ministère français des Affaires étrangères, qui a annoncé, récemment, un vaste programme pour le regroupement des cimetières chrétiens afin de rentabiliser les efforts visant à protéger ces lieux de sépulture.

Pour les cimetières les plus dégradés et souvent isolés, le choix du regroupement, solution plus durable assurant le respect dû aux morts, a été retenu par le gouvernement français. De nombreux cimetières chrétiens en Algérie font souvent l'objet de dégradations.

Il est à noter que la commune d'Oran, qui gère les cimetières chrétiens à travers sa régie des pompes funèbres, a déjà pris en charge la réfection de la voirie et de l'éclairage public au niveau de ces lieux de sépulture. Dans un récent communiqué du ministère des Affaires étrangères français, il est noté que «à ce jour, 120 cimetières ont été regroupés dans les circonscriptions consulaires d'Alger, Annaba et Oran, en plein accord avec les autorités algériennes. Une seconde phase portant sur le regroupement de 137 cimetières impliquera la poursuite d'un effort budgétaire important qui nécessitera de mobiliser collectivités territoriales, associations et particuliers».

Ainsi, rappelle-t-on, la première phase du plan d'action a été achevée en 2011. Elle a permis, outre l'entretien et la réhabilitation, de procéder au regroupement de 84 cimetières dont l'état de dégradation extrême ne permettait pas d'envisager leur restauration. Les restes mortels ont été regroupés individuellement dans des ossuaires édifiés dans des cimetières plus importants, situés dans les grandes villes. La seconde phase du plan élaborée en étroite concertation avec les autorités algériennes a prévu, selon l'arrêté paru au JORF le 23 juin 2011, une liste de 137 cimetières situés en zones rurales dont les sépultures devaient être regroupées au sein de 26 cimetières, pour lesquels l'entretien et l'intégrité seront plus aisément assurés.


2 novembre 2011 

Compte-rendu d’état des cimetières de la wilaya de Mostaganem

Transmis par notre délégué sur les cimetières.

CSCO-PACA

Mostaganem le : 24/10/2011

Monsieur : le délégué du CCSO de la wilaya De Mostaganem

A Monsieur le président du CCSO NIMES France 

Objet : compte rendu sur l’état des cimetières 

Monsieur le président ; Suite à votre correspondance du 26/08/2011 laquelle vous sollicitiez un compte rendu sur l’état actuel des cimetières à travers la wilaya de Mostaganem, je vous adresse ce présent compte rendu.

- Cimetière de Mostaganem (ancienne appellation Mostaganem) Celui-ci se trouve en bon état, il a été aménagé par une équipe du service technique de la mairie qui à procédée à l’enlèvement de plusieurs arbres qui défigurait l’endroit, ils ont procédé aussi au désherbage et  à l’entretien de la voirie etc.…

- Cimetière de Mazagran (ancienne appellation Mazagran). Bien entretenu par la mairie

Hassi Mameche (ancienne appellation Rivoli) La clôture a été refaite avec l’installation d’un nouveau portail, et la présence d’un gardien permanent a été installé par la mairie, il est bien entretenu.

Stidia (ancienne appellation Georges Clémenceau) ce cimetière qui a été délaissé auparavent maintenant a été pris en charge par la mairie qui a procédée à l’installation d’une porte avec gardiennage. Bien entretenu à l’intérieur comme à l’extérieur.

Fornaka (ancienne appellation Fornaka) Malgré mes nombreuses interventions pour ce lieu rien n’a été pris en considération, il est abandonné totalement.  la Totalité des sépultures sont profanées et lors d’un entretien avec Mr le maire de la commune ce  dernier n’a pas manqué de dire que faute d’un budget réservé à l’opération, l’entretien de ce cimetière fait défaut. Et que nous n’avons pas les moyens de procéder à la réhabilitation de ce lieu.

Ain nouissy (ancienne appellation Noisy Les Bains) Il est bien entretenu et ce, grâce à mes nombreuses interventions auprès du maire car très délabré il a finalement procédé a son aménagement.

Mesra (ancienne appellation Aboukir) Ce lieu se trouve au centre de la commune il est bien entretenu par la mairie et respecté par la population.

Bouguirat (ancienne appellation Bouguirat) est bien entretenu.

- Sirat (ancienne appellation Sirat) est bien entretenu.

Blad Touahria (ancienne appellation Blad Touahria) est bien aménagé avec la réalisation d’une nouvelle voirie qui mène vers le cimetière il est bien surveillé par la mairie.

Ain Sidi Cherif (ancienne appellation Ain Sidi Cherif) est bien entretenu.

Kheir Eddine   (ancienne appellation Tounine) est bien entretenu seulement il lui manque un gardien permanent pour assurer sa surveillance, ce, malgré mes nombreuses interventions auprès de la mairie faute au manque d’un budget réservé au recrutement des gardiens.

Ain Tedeles (ancienne appellation Ain Tedeles) est bien entretenu.

Sour (ancienne appellation Bellevue) est bien entretenu.

Sidi belatar (ancienne appellation Pont du Chélif) Ce cimetière est un bijou. Vu son entretien et son aménagement par la mairie il ne manque de rien.

Abdelmalek Ramdan (ancienne appellation Ouillis) manque un portail et malgré mes nombreuses interventions auprès de la mairie rien n’a été fait faute de moyen, le maire préfère que celui-ci doit être  installé au frais du CCSO, il est bien entretenu.

Hadjadj (ancienne appellation Bosquet) est bien entretenu.

Sidi Lakhdar (ancienne appellation Lapasset) La mairie à procédé à la réhabilitation du mur de clôture qui a été auparavant un peu endommagé, il est bien entretenu.

Sidi Ali (ancienne appellation Cassaigne) C’est en grand cimetière il est bien entretenu par la mairie.

- Khadra (ancienne appellation Picard)  Bien aménagé et entretenu. Il était totalement abandonné et grâce à mes nombreuses interventions, celui-ci a été pris la considération par la mairie.

Ain Boudinar (ancienne appellation Belle-Cote) est bien entretenu et aménagé.

Sayada (ancienne appellation Pellissier) est bien entretenu.

Mes sincères amitiés

Le délégué Tayeb Bey A


28 octobre 2011

Rapatriement de corps

Madame, Messieurs, 

          Compte tenu de la parution de l'arrêté relatif au regroupement de sépultures civiles en Algérie, en période estivale, et des difficultés rencontrées par les familles à pouvoir justifier parfois auprès des autorités locales de la sépulture de parents, le Ministère des Affaires étrangères et européennes a décidé, en accord avec la Mission Interministérielle aux Rapatriés, de prolonger, jusqu'au 31 janvier 2012, le délai permettant aux familles de prévenir le consulat général de France territorialement compétent de leur souhait de transférer vers la France les restes mortels de leurs défunts.

          C'est donc à cet effet qu'un nouvel arrêté est paru au JO du 27 octobre, modifiant l'art. 2 de l'arrêté du 23 juin dernier. Je vous demanderais de bien vouloir en assurer la plus large diffusion auprès de vos adhérents. Je vous en remercie par avance et me tiens à votre disposition pour répondre à vos questions éventuelles.

Cordialement.

Marie-Chantal Dumont Ministère des Affaires étrangères et européennes Sous-Direction de l'Administration des Français

Cliquer sur le lien suivant pour voir la copie de l'arrêté du 21 octobre dernier, paru au JO de ce jour, accordant aux familles, jusqu'au 31 janvier 2012, pour prévenir le consulat territorialement compétent de leur désir de transférer vers la France, les restes mortels de leurs défunts.

  Journal officiel du 27 octobre_2011

Lien service public : http://www.service-public.fr/actualites/002247.html?xtor=EPR-140


18 octobre 11

Collectif Sauvegarde des Cimetières d’Oranie

Information pour tous nos amis de la région de Perpignan avec le concours de Nadège Diaz et Nicole Botella

Jean-Pierre Vicente Correspondant régional du C.S.C.O Vous donne rendez-vous le Samedi 22 octobre  Salle des Libertés –rue Bartissol – Perpignan Entre 14 et 19 heures

Vous pourrez assister à la réunion d’information sur les cimetières d’Oranie ainsi qu’à la présentation des travaux entrepris par et pour le compte de notre Association..: photos, plans, documents, devis de réalisations, travaux réalisés, actions auprès des autorités locales….et connaître ainsi les premiers résultats. Nous serions honorés de votre visite et vous remercions par avance de l’intérêt que vous portez à nos actions. Merci de bien vouloir passer cette info à tous vos amis de cette région…Venez nombreux pour soutenir nos actions.

Information Mr Vicente : 04.66.88.52.65 CSCO –Nimes – Aix –Bordeaux – Grenoble – Marseille – Nice – Perpignan


27 septembre 2011

Nimes

Antoine CANDELA, Président du CSCO, nous transmet les informations suivantes en provenance des délégués de notre association en Oranie.

CIMETIERE TAMASHOUET

- Regroupement sur ce cimetière des cimetières de LA SENIA, ST CLOUD, RENAN, ASSI AMEUR, SIDI CHAMI

- Carrés 1, 5, 9, 13, 17, 21 réhabilités (CSCO, CONSEIL REGIONAL PACA, CONSULAT D’ORAN, VILLE DE NIMES) 

- Allée principale réaménagée avec éclairage, fontaine, bancs, poubelles : prise en charge Mairie d’Oran 

- Chapelles et fer forgé repeints 

- Mur de clôture rehaussé à 4 mètres 

- 4 gardiens recrutés et payés par le service des Pompes Funèbres d’Oran 

CIMETIERE DE RELIZANE

Regroupement terminé. Les carrés restants seront réhabilités. 

Le coordinateur oranais termine par ces mots :

Grâce à la bonne volonté de tous nous parviendrons à pallier à toutes les insuffisances « tant qu’il y aura des hommes ! » Si vous souhaitez aider le CSCO dans la mission qu’il poursuit depuis sa création en 2004 pour le respect de nos défunts restés en terre d’Oranie, apportez-lui votre soutien (20 €) :

CSCO - MAISON DIOCESAINE – 6 RUE SALOMON REINACH -- 30000 NIMES

 


20 octobre 2009

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*

COMMUNIQUE  OFFICIEL DU BUREAU DIRECTEUR

                    Des informations alarmantes nous arrivent de  l'Oranie, ou la dégradation de nos cimetières continue et ce, malgré nos actions et nos mises en garde.  

En effet un groupe d'amis oranais   s'est rendu en Algérie, tout récemment et  a constaté, notamment sur les cimetières de Tamasouhet (partie hors ossuaires), sur le cimetière chrétien de Sidi Bel Abbés, et celui de Lourmel de nouvelles déprédations.  

Nous avons immédiatement demandé à nos collègues du CSCO présents à ce voyage, de prendre dans la mesure du possible, des films et des photos, afin d'étayer nos actions en France.  

                   Le bureau directeur du CSCO se doit d'alerter toute la communauté "pieds noirs " sur ces nouveaux "incidents" qui corroborent  le sentiment de notre association portant sur le risque permanent de voir contrarié le travail de mémoire que nous entreprenons sur les 176 cimetières de l'Oranie.  

C'est pourquoi nous lançons un appel aux personnalités politiques engagées à nos côtés, à nos compatriotes et à nos associations "pieds noirs" pour qu'ils  se MOBILISENT,  afin d'affirmer notre détermination à poursuivre notre œuvre de devoir de mémoire qui passe  -  ne l'oublions pas - avant tout par le respect de nos morts et de nos cimetières, preuves intangibles de notre présence dans l'histoire de l'Algérie.  

                   MOBILISONS-NOUSpour que nos politiciens nous aident, pour que le gouvernement Français  entende notre voix notamment en nous invitant à la table des discussions. N'excluons pas de tendre nos efforts  vers un geste lancé, le plus tôt possible, à la communauté internationale pour obtenir qu'enfin l'Algérie "s'ouvre à son histoire" et referme les plaies de cette guerre qui en fait partie.  

                   A TOUS ET A TOUTES, ECOUTEZ LES TEMOIGNAGES - et il en est encore temps – DE CETTE DERNIERE GENERATION actrice souvent d'une douloureuse histoire, et ENSEMBLE retrouvons toute notre sérénité pour rappeler à tous le respect dû au repos de nos aïeux laissés en Algérie. Seul un immense élan de solidarité et d'amour pour ce qui fut notre terre natale peut encore donner tout son sens à notre mission et nous aider à tendre vers notre but. LE RESPECT DU REPOS DE NOS MORTS DANS LEURS SEPULTURES !!! 

 

Fait à Nîmes le 02/10/2009

LE BUREAU NATIONAL DU CSCO

 

Retour à tous les cimetières.

 

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5 février 2014

LETTRE OUVERTE AUX PARTISANS DE LA VÉRITÉ HISTORIQUE

7 HERISSON étoile
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

" Un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis est capable de changer le monde. D'ailleurs rien d'autre n'y est jamais parvenu. "
Margaret Mead

           Les interventions de quelques rares députés courageux à l’Assemblée, m’attirent quelques réflexions intimes, que je dédie à tous les Rapatriés, mes très chers compatriotes.

            Lorsque nous sommes rentrés D’Afrique Française du Nord, nous étions 1,5 million de miséreux, candidats forcés et malgré nous, à une immigration de masse sur un sol que l’on nous avait appris à considérer comme le notre et à aimer de toutes nos forces sur les bancs de l’école, puisqu’il s’agissait de la Mère Patrie.

           Mais, nous poussions l’incongruité d’arriver pour la plupart d’entre nous en pleine période estivale.

           Imaginez-vous ou vous rendez-vous compte de ce manque de savoir vivre, d’à propos de notre part et de ce sans gêne d’arriver ainsi intempestivement troubler les congés payés de la France des veaux (qualificatif gaulliste) !

           Les rares organisations humanitaires qui se  penchèrent  sur notre désarroi, méritent notre reconnaissance. Quant aux gouvernants et partis au pouvoir du moment, ils n’en avaient cure et rien à foutre de notre sort qui serait éventuellement évoqué sur les bancs de l’Assemblée à la rentrée.

           Leur seul souci consistait à éradiquer la maladie idéologiquement transmissible (une sorte de SIDA)  que nous pouvions  transmettre à leur électorat de base par notre seule présence embarrassante et intempestive.

           Cette attitude dure encore et quelques révisionnistes gauchisants voudraient pouvoir enfoncer d’avantage le clou en détournant notre si belle histoire de France, laquelle malgré leurs efforts mensongers se heurtera toujours à la réalité incontournable de la vérité.

           Certains d’entre nous ont disparu, minés par l’érosion du temps, mais nos jeunes pousses qui nous  succèdent sont là et bien là et disposent de moyens internautiques entre autres qu’à notre époque, nous ne soupçonnions même pas.

           Grâce à ces moyens de communication mondiale, ils sont notre relais devant l’Histoire, de notre combat pour nos légitimes revendications, pour notre réhabilitation comme si besoin était malgré les glapissements de hyènes de la gauche (qui ne mérite même pas de majuscule)  pour l’acquittement pour solde de tous comptes de nos indemnisations, de l’évaluation et du règlement de notre « pretium doloris » qui n’a pas de prix, pour la justice qui doit nous être enfin rendue pour qu’enfin tous ces politiques apprennent( car ou ils ne la connaissent pas ou plutôt ils ferment les yeux sur une réalité qui finira par les submerger) la vraie histoire de notre France telle qu’elle a été et  non pas telle qu’ils voudraient qu’elle fût, en la déformant malhonnêtement comme certains s’acharnent à le faire.

           De nos jours, beaucoup de nos contemporains bien-pensants, croient prôner la tolérance, (même au détriment de nos valeurs de base et même si  elle est contraire aux bonnes mœurs et aux religions) en  pratiquant sciemment ou inconsciemment une sorte de  racisme à rebours, (mais ils ne s’impliquent comme par hasard, que par médias interposées, là où ils peuvent parader en bombant le torse aux  cotés justement de nos anciens  ennemis qui osent proposer des traités d’amitié à leur seul profit, et ou hérisser leurs moustaches, dans les gay-prides par exemple  entre autres ).

           Mais, bon Dieu quel programme et quel avenir prônent ces soi-disant figures de proue de certains partis politiques bien connus mais  que nous n’oublierons pas au moment crucial de glisser notre bulletin de vote dans les urnes. Dans quel pays veulent-t-ils nous faire vivre ?

           Pleurer sélectivement sur les malheurs des autres et sur celui des minorités qui feraient rougir Jésus s’il était encore parmi nous, c’est bien, mais pour ces gens ils ne  signifient rien d’autre qu’un afflux de voies potentielles lors des prochaines élections.

           Ils ne se rendent pas compte qu’autour d’eux, au sein même de notre France, une minorité agissante et encore muette pour le moment, se  bat pour ses légitimes revendications et  uniquement par des moyens légaux  et  non pas à coups de manifestations  de masse, de heurts avec les forces de l’ordre, de voitures incendiées, de vitrines  brisées et de magasins saccagés et pillés ou  de malheureux tués par des balles perdues, éléments qui ne feront jamais partie de nos principes et de notre culture Pied-noir. CELA NOUS NE SAVONS PAS FAIRE.

           Mais si il y a cinquante ans, nous étions 1.500.000 de français venus de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, combien notre communauté comporte-t-elle maintenant de Français avec une éducation et un patriotisme que pourraient bien nous envier certaines nations. Notre capacité électorale a au moins doublé. Alors maintenant, il est bon de savoir où sont nos vrais amis ou ceux qui souhaiteraient le devenir ?

           Établissons un canevas des questions non exhaustives à leur poser, parmi lesquelles pourraient figurer entre autres, celles-ci après :

1°) Merci de nous dire à nous « Pieds-noirs » si nous avons une chance d’avoir une place dans votre programme.

2°) Faites-nous part, SVP, de vos interventions passées ou à venir à propos du rétablissement de la vérité historique de l’action de la vraie France, en Algérie, au Maroc ou en Tunisie.

3°) Dites- nous comment vous y prendrez- vous pour tenir et  prendre en compte notre action et  notre combat en faveur de notre drapeau en 14-18 et 40-45 et notre maintien sur notre sol natal non pas seulement des colons, mais des autres 90% de la population Pied-noir , composée d’ouvriers, d’ artisans, de petits patrons, de pécheurs, de harkis lesquels, grâce à des chefs couillus ont pu sauver leur peau et réussir à survivre.

4°) De notre désir ardent et non négociable, de connaître le devenu des pieds-noirs et harkis livrés à la férocité des fellaghas le 5 juillet 1962 avec la complicité aveugle et  reconnue de la France Gaullienne et de sa valetaille.

5°) De votre éventuelle action pour une juste indemnisation de nos biens volés et piratés sous la contrainte et la terreur par l’état Algérien avalisé par les autorités Françaises de l’époque

6°) Parlez haut et fort de tout cela avec la même conviction que vous paraissez avoir dans vos professions de foi en présentant votre candidature.

           OUI ! Répondez à ces questions sans langue de bois et avec votre cœur et peut-être arriverez-vous à vous aliéner une partie non négligeable d’un électorat dont personne ne semble se soucier encore, mais qui pourrait bien faire pencher la balance du côté que l’on n’attend pas. Surtout quand ces élections se gagnent à quelques milliers de voix prés.

Ce sera notre conclusion. Mais il serait bon dés maintenant de mieux connaître nos amis et laissez nous le soin de  nous charger de nos ennemis. CELA NOUS SAVONS LE FAIRE.

LE HÉRISSON RÉVULSÉ PAR LA LÂCHETÉ

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4 février 2014

DE GAULLE… MYTHE, IMPOSTURE et TRAHISON

« On peut se demander ce que connaîtront nos petits-enfants de l’Histoire de France, et surtout comment ils comprendront qu’un homme qui a signé, non pas la capitulation, mais un armistice devant une armée ennemie victorieuse, peut être un traître... et qu’un autre, tel De Gaulle, put accepter la défaite en Algérie, alors que son armée avait gagné la guerre, livrer aux couteaux des égorgeurs des dizaines de milliers de civils, près de cent mille de ses soldats, et être quand même placé au Panthéon des Héros ! » (Roger HOLEINDRE, 8ème RPC, Président du Cercle National des Combattants)

« Lorsque la pierre tombale de l’Algerie Française aura été scellée par la volonté acharnée d’un homme épaulé par la lâcheté de tout un peuple, je n’abandonnerai jamais l’idée de pouvoir débarrasser mon pays du personnage qui a corrompu l’âme de la France » (Colonel Antoine Argoud)

            Ces mots du brillant officier que fut le Colonel Argoud ne cessent, depuis des années, de résonner à ma mémoire et je console mon amertume en me disant que s’il existe vraiment une justice, de Gaulle devrait aujourd’hui s’y trouver. En effet, mon éducation chrétienne m’incite à penser que toute œuvre humaine passe en revue devant Dieu pour être classée comme acte de fidélité ou comme acte d’infidélité. En face de chaque nom, dans les registres du ciel, sont couchés avec une redoutable exactitude toute action mauvaise, tout despotisme, toute trahison, tout parjure et la loi de Dieu sera sans appel pour ceux qui auront contrevenu à ses commandements. Par conséquent, si le paradis est accordé à De Gaulle, alors il n’y a plus de raison de craindre la Justice Divine… tout le monde y aura accès… et cela ne se peut !

            Quand l’Histoire et la postérité jugeront Charles de Gaulle, elle dira : « Il a demandé son succès à l’astuce et au mensonge ; il l’a déshonoré par ces milliers de morts qui ont cru à ses paroles. Et ses crimes d’avoir appelé les Musulmans à servir la France pour ensuite les abandonner au massacre, d’avoir trompé ses soldats, d’avoir abusé de cette candeur sublime sans laquelle il n’y a pas de héros, d’avoir privé du rayonnement de leur Patrie plus d’un million d’êtres après les avoir livrés à la hache des bourreaux, d’avoir couvert les enlèvements et laissé mourir dans d’indescriptibles souffrances des milliers d’êtres humains innocents… sont inexpiables ». C’est cela que l’Histoire ne lui pardonnera pas ! C’est d’avoir souillé d’astuce, de mensonges et de cruauté la grande œuvre d’unité que des générations précédentes avaient entreprise ; d’avoir taché indélébilement l’histoire de la France. « Les mensonges écrits avec de l'encre ne sauraient obscurcir la vérité écrite avec du sang ».

            Dès 1944, il s’affirmait en fossoyeur de l’Algérie française en confiant à André Philip, ministre socialiste : « Tout cela finira par l’indépendance, mais il y aura de la casse, beaucoup de casse »et en 1957, bien avant sa prise de pouvoir, il laissait entrevoir à un autre ministre socialiste, Christian Pineau, sa conception de la politique algérienne basée essentiellement sur le mensonge, les palinodies et la trahison, qu’il comptait mener :

- Il n’y a qu’une solution en Algérie, c’est l’indépendance !

- Mais, mon général, pourquoi ne pas le dire maintenant ?

- Non, Pineau, ce n’est pas le moment !

            Elu Président, lors d’un entretien avec André Passeron, journaliste au quotidien « Le Monde », de Gaulle confirmera la préméditation de sa trahison en indiquant que ses intentions, avant 1958, étaient bel et bien d’abandonner l’Algérie. Dans son livre, « De Gaulle 1958–1969 », page 314, on peut lire : « Tenez, par exemple, pour l’Algérie de tout temps, avant que je revienne au pouvoir et lorsque j’y suis revenu, après avoir étudié le problème, j’ai toujours su et décidé qu’il faudrait donner à l’Algérie son indépendance. Mais imaginez qu’en 1958, quand je suis revenu au pouvoir et que je suis allé à Alger, que je dise sur le forum qu’il fallait que les Algériens prennent eux-mêmes leur gouvernement, mais il n’y aurait plus eu de De Gaulle dans la minute même. Alors il a fallu que je prenne des précautions, que j’y aille progressivement et, comme ça, on y est arrivé. Mais l’idée simple, l’idée conductrice, je l’avais depuis le début ».

            Ainsi, fit-il connaître au monde entier la duplicité à base de manipulations diverses dont il fit preuve tout au long de sa vie pour mener à bien ses ambitions politiques…

            Et pourtant. Pour la majorité de la presse française et pour le peuple français par trop naïf et crédule, de Gaulle, cet instrument de braderie qui jamais durant la guerre d’Algérie ne fit preuve d’amour, de générosité et de dignité humaine, fut un objet d’admiration et d’enthousiasme. « Il était grand ! » Et voilà, ici, cette notion de grandeur qui sauve tout : « De Gaulle, ce grand homme ! »… Grand par la taille, oui, (1m96) quant au reste !...

            Sous le vocable de grandeur on exclut tout d’un coup le critère du bien et du mal. Pour celui qui est grand il n’est pas de mal. Il n’est aucune horreur qui puisse être imputée à crime à celui qui est grand ! Ce qui est « grand » est bien ; ce qui n’est pas « grand » est mal. Et pourtant, parmi sa génération de soldats, il y eut de grands hommes, de vrais, ceux-là : Leclerc, De Lattre de Tassigny, Juin, Montsabert, Salan… mais lui, de Gaulle, était d’une autre race, brutal, cynique, ambitieux, assoiffé d’honneurs, hautain, méprisant, discourtois, cassant, sans rien d’aimable dans l’insolence… craint de ses propres ministres.

            Alain Peyrefitte, en évoquant l’Algérie, écrira dans ses mémoires : « Dans cette affaire, le général a fait preuve d'une inutile cruauté » et rapportera ces mots méprisants qu’il eut à l’égard des harkis lors du Conseil des Ministres du 4 mai 1962 : « Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre ! » Que de cynisme de la part d’un Chef d’Etat ! Et quand ce même Peyrefitte, pris de remords à la vue du désastre humain que représentait l’exode des Français d’Algérie exposera au « général Président », le 22 Octobre 1962, « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », De Gaulle répondra sèchement avec ce cynisme qu’on lui connaissait : « N’essayez pas de m’apitoyer ! »… On était bien loin du « C’est beau, c’est grand, c’est généreux la France ! »…

            Cependant, ce qui est incompréhensible, c’est que tout le monde connaissait le personnage ; tout le monde savait cela, oui, mais voila : « Il était grand ! »… C’était suffisant. Sur la « grandeur », de ce « général micro », Churchill –qui l’a bien connu- dira avec sévérité : « De Gaulle, un grand homme ! Il est arrogant, il est égoïste, il se considère comme le centre de l’univers… il est… vous avez raison, c’est un grand homme… »

            Pour bon nombre de journalistes et d’historiens, être grand c’est le propre de ces êtres d’exception qu’ils appellent des héros. Et de Gaulle se retranchant derrière l’Histoire, en abandonnant à leur perte non seulement ses anciens compagnons d’armes, ses soldats qu’il avait entraînés dans « son » aventure (que l’on se souvienne de Mai 1958 !) mais encore, plus d’un million de Français à qui il devait tout et autant de fidèles Musulmans engagés politiquement et militairement parlant… sentait « que c’était grand » et son âme était en paix. Et il ne vient à l’idée de personne que reconnaître pour grand ce qui échappe à la mesure du bien et du mal, c’est seulement reconnaître son propre néant et son incommensurable petitesse. Du sublime au ridicule, il n’y a qu’un pas. Aux yeux du monde, de Gaulle l’a franchi…

            Quelle responsabilité pour celui qui se déclarait le « sauveur de la France », pour celui qui avait « ramené la liberté », celui qui invoquait la grandeur morale, nationale et intellectuelle ! Rarement autant d’indifférence, d’immoralité politique et de vilénie furent mises au service d’une politique que l’on voulait faire passer pour pragmatique et généreuse. C’est là toute l’imposture gaulliste.

            Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, il les sidéra en déclarant d’une certaine hauteur : « L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » Et, toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : « Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ». Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de De Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’Etat allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : « Eh bien, vous souffrirez ! ».

            … Et c’est ainsi que la guerre continua encore durant deux ans et six mois, couverte par les mensonges, les palinodies, les reniements, la trahison et tant pis pour ceux qui se firent tuer durant ce laps de temps : Soldats du contingent, militaires d’active, civils Musulmans, Chrétiens et Juifs, enlevés, torturés, égorgés, émasculés, ébouillantés, découpés en morceaux, femmes livrées à la prostitution…

            Dans son livre « Les damnés de la terre », Alexis Arette (qui tenait l’information de Georges Bidault, l’ancien Président du Conseil National de la Résistance sous l’occupation allemande), rapporte l’anecdote suivante :

            « Lors de la conférence de Casablanca qui se tint du 14 au 24 janvier 1943 afin de préparer la stratégie des alliés après la guerre à l’égard de l’Europe, Churchill parvint à réunir non sans mal Giraud et De Gaulle en face de Roosevelt. Giraud était indispensable dans l’élaboration de cette stratégie. Général de grande valeur, à la tête de l'armée d'Afrique, il ne devait aucune de ses étoiles aux « arrangements politiques du temps » et jouissait d'un grand prestige aux yeux des Américains depuis son évasion, l'opération Torch et la prise d'Alger. Ces derniers le considérant, sans la moindre équivoque, comme le chef militaire de la France combattante envisageaient très sérieusement une coopération unifiée où tout naturellement sur le plan strictement militaire de Gaulle était placé hiérarchiquement sous ses ordres… ce que le « général micro » n’appréciait guère. Les deux hommes se détestaient... Tout les opposait : le sens du devoir, la fidélité à la parole et à l'Etat, la valeur militaire, etc... Mais les Américains comprenant que le ralliement de l'Afrique dans sa globalité était nécessaire et que dans ce contexte Giraud qui restait loyal à Pétain - mais qu'ils considéraient comme infiniment plus fiable et d’une envergure supérieure à De Gaulle- était absolument incontournable. Churchill allait donc œuvrer pour mettre les deux hommes en face de Roosevelt et obtenir la fameuse poignée de main de circonstance dont la photo fera le tour du monde... Cependant Roosevelt, toujours frileux pour entrer en guerre en Europe, posa clairement la question aux deux officiers Français : « Les Etats Unis seraient susceptibles de débarquer en France à la condition que la France accepte d'ouvrir son empire au commerce américain et prenne l'engagement de décoloniser dans les trente ans ». Giraud eut un haut de cœur et claqua la porte... De gaulle resta. On connaît la suite... »

            Peu de choses ont été dites officiellement sur le marchandage de cette entrevue et le refus de Giraud d'accepter les conditions honteuses du démantèlement de l'Empire Colonial Français, conditions auxquelles de Gaulle souscrivit sans le moindre scrupule...

            Si Roosevelt n’estimait pas De Gaulle, Winston Churchill ne l’estimait pas davantage et dira du personnage : « De toutes les croix que j’ai portées, la plus lourde a été la Croix de Lorraine ». Un jour, il fit à de Gaulle cette remarque qui le glaça : « Votre pire ennemi, c’est vous-même. Vous avez semé le désordre partout où vous êtes passé ! »

            Je me suis souvent demandé quel aurait été le sort de l’Algérie s’il n’y avait pas eu de Gaulle. L’Histoire aurait, assurément, été écrite différemment. A l’ordinaire, l’Histoire n’est qu’une résultante d’infiniment petites forces où chaque individu n’a que la part d’une composante élémentaire. Mais à certaines heures naissent des hommes qui résument en eux une force capable d’intégrer, d’orienter toutes les autres forces élémentaires de la nation. Ceux-là changent vraiment le destin des peuples et du monde. Ou plutôt ces hommes sont le destin… et de Gaulle en fait partie. Ainsi, concernant la guerre d’Algérie, l’Histoire, sous de Gaulle, nous a démontré qu’elle n’était jamais qu’un rocher imaginaire de gloire et de boue entraîné par des torrents de sang vers des absences de rivages… Et cette Histoire là, comme le sable, a bu les rêves et le sang de milliers d’hommes sans en être fécondée.

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano.

« La France a jeté les harkis dans les basses-fosses de l’Histoire. Il y a eu 80.000 morts. Paris a systématiquement entravé leur sauvetage. De Gaulle est bel et bien complice d’un crime contre l’humanité. » Georges-Marc BENAMOU (Paris-Match – N° 2841 – 30/10- 5/11/2003)

« De Gaulle a abandonné les harkis c’est son crime et le nôtre ». Jean DANIEL (Le Nouvel Observateur - 17 septembre 2009)

"L'acte de trahison le plus retentissant de la Ve: République ? Sans hésitation, celui du général De Gaulle vis-à-vis des Français d'Algérie." – Alain DUHAMEL dans HISTORIA,  nov-déc 2009 - page 54

            En 1962, pour faire aboutir sa nouvelle politique algérienne, radicalement opposée à celle qui lui avait permis de revenir au pouvoir en juin 1958, de Gaulle a-t-il été conduit à concevoir et mettre en œuvre un « crime d'Etat », c'est-à-dire une action préméditée conduisant au sacrifice de nationaux français qui n'entraient pas dans le cadre de sa nouvelle politique ou qui s'y opposaient ? Les archives officielles et privées, les témoignages des acteurs et des victimes permettent de démontrer scientifiquement que de Gaulle est bien l'auteur d'un crime contre l'humanité dont il porte la principale responsabilité. Si cette affirmation s’était avérée fausse, les personnalités qui ont publiquement relaté cette vérité historique auraient été poursuivies en diffamation par la famille, les proches ou les défenseurs de la mémoire de l’homme de Colombey. Plus de 10 ans se sont écoulés depuis la parution de cet article dans Paris-Match ; Georges-Marc Benhamou n'a jamais été inquiété en quoi que ce soit… et aucun intellectuel, aucun historien, aucun homme politique n'est venu démentir ses propos.

            Alors que les « gogos de service » commémorent toujours « l’appel du 18 juin », il est bon de rappeler les ordres criminels donnés par de Gaulle lors des séances du Comité des Affaires Algériennes, qu'il présida de 1959 à 1962. Ceux-ci furent rapportés par son conseiller, Raymond Aron, dans ses mémoires « 50 ans de réflexion politique » (p.388 – Julliard) : « les harkis, pour la plupart, furent livrés à la vengeance des vainqueurs sur l'ordre peut-être du général de Gaulle lui-même qui par, le verbe, transfigura la défaite et camoufla les horreurs... ». Cette action criminelle fut dénoncée au Parlement dès mai 1962 par le Bachaga Saïd Boualam, Vice-président de l'Assemblée Nationale, et par le Professeur Maurice Allais, Prix Nobel d'Economie, dans son ouvrage « L'Algérie d'Evian » (L'Esprit Nouveau - mai 1962). Le président algérien Abdelhaziz Bouteflika a reconnu ce massacre en déclarant sur Radio-Beur FM, en octobre 1999, parlant de la répression contre le GIA : « Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu’en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers ». (« La Croix » du 17 juin 2000).

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- Administrateur du site para (Jean-Pierre) : beajp08@sfr.fr

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 - Roger HOLEINDRE : Brahim

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« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger, cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes : la France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment » (Maréchal Alphonse JUIN – 2 Juillet 1962)

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Revoir l'article De Gaulle Mythe et imposture de juin 2010 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –  

4 février 2014

LA DOUBLE NATIONALITE EN ALGERIE DE 2016

DE Gabriel Robin

2016 L’Algérie en guerre contre ses binationaux ?

Binationnaux

Si l’Algérie est dans leur cœur, ils doivent renoncer à la nationalité française.

           Dimanche, l’Algérie votera sa nouvelle Constitution. Dernière œuvre politique majeure du président Abdelaziz Bouteflika, la révision de la Constitution a été approuvée le 11 janvier dernier en Conseil des ministres. Si certaines mesures ont été saluées par l’opinion publique, comme la reconnaissance officielle de la langue amazighe, d’autres agacent quelques opposants. C’est le cas de l’article 51 qui restreint fortement les droits des binationaux.

            Les fonctions politiques seront désormais réservées aux seuls nationaux algériens qui ne possèdent pas une autre nationalité. Idem pour la plupart des hautes responsabilités de l’État (gouverneur de la banque centrale, directeur général de la sûreté nationale ou président de la Cour suprême). Par ailleurs, l’accès à la fonction de président de la République ne sera rendu possible qu’aux candidats strictement algériens capables de prouver dix ans de résidence en Algérie. Cet article 51 dérange.

           Chafia Mentalecheta, députée binationale franco-algérienne, a ainsi poussé un coup de gueule sur les réseaux sociaux : « Au nom de la communauté nationale établie à l’étranger, composée de millions de binationaux attachés à l’Algérie comme peu savent le faire, jaloux de leur algérianité comme peu peuvent le comprendre, liés à la nation algérienne par le sang et par l’Histoire, je refuse que l’Algérie se mette au diapason constitutionnel de la France en instituant une variante de la déchéance de la nationalité. » Les deux réformes n’ont strictement rien à voir mais qu’importe l’exactitude quand critiquer la France est un véritable sport national.

           Les protestations contre l’article 51 se multiplient dans les pays à forte diaspora algérienne. C’est évidemment en France que la réforme suscite les réactions les plus passionnées. Chafia Mentalecheta a même lancé une pétition expliquant l’amour qu’elle porte à sa nationalité d’origine. Dans un élan lyrique, la députée parle amoureusement des « bi, tri et quadri nationaux », à l’identique de Jack Lang sur Canal+ récemment.

           La bi nationalité ne devrait être qu’une exception. Il est difficile d’avoir deux patries comme il est difficile d’avoir deux mères. L’Algérie dénonce cette hypocrisie et appelle les Algériens possédant une autre nationalité à choisir. Si ces derniers veulent être des acteurs politiques dans leur pays d’origine, ils doivent faire un choix clair pour la nationalité algérienne et non pas simplement en profiter des avantages.

           Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la présidence de la République, le dit clairement : « Ceux qui voudraient servir ou représenter l’Algérie à de très hauts niveaux de responsabilités ne doivent avoir de loyauté qu’envers elle et doivent être dégagés de tout lien avec une puissance étrangère. » Un discours de bon sens que je fais mien.

           Sous couvert d’anonymat, un ancien haut fonctionnaire déclarait : « Mes enfants, nés en Europe, qui sont rentrés avec moi, n’ont donc pas le droit de servir leur pays ? De quel droit ? » Ils en ont le droit mais ils doivent faire un choix. Les binationaux franco-algériens ont plus souvent des comportements de patriotes algériens lorsqu’ils vivent en France. Les événements de la dernière Coupe du monde de football en témoignent.

           Abdelaziz Bouteflika les enjoint désormais à traduire leurs déclarations en actes. Si l’Algérie est dans leur cœur, ils doivent renoncer à la nationalité française

 Gabriel Robin

Gabriel Robin

Retour "Paroles d'Algériens"  (Dernière phrase de l'article de Gabriel Robin)

 

4 février 2014

"MORT POUR LA FRANCE"

            On peut remarquer que les crimes et exactions commis après le 3 Juillet 62 ne sont pas couverts par les amnisties. Même si elles sont admises comme "suite directe de faits de guerre "et a fortiori si elles sont admises comme "crimes contre l'humanité"

Communication.

Le vendredi 24 janvier 2014.

Chers compatriotes, chers amis

            En date du 26 décembre 2013 suite au jugement de la Cour d’Appel de Rennes du 15 octobre 2013, le Parquet confirme la condamnation du Ministère de la Défense et ordonne l’adjonction de la mention « Mort pour la France »sur l’acte de décès de M. Paul, Hubert, Marie TEUMA né le 30 juillet 1918 à Carcès (Var) décédé le 5 juillet 1962 à Lartigues (Algérie).

            Voilà, après de nombreuses péripéties qui, durent depuis le 5 novembre 2009, les enlevés/disparus après l’indépendance de l’Algérie sont enfin reconnus comme victimes « d’acte de violence constituant une suite directe de faits de guerre » (Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre : Article L488 de la loi n°2005-1719 du 30 décembre 2005).

            J’espère que les familles de disparus Pieds Noirs et Harkis n’hésiteront pas à faire la demande de la mention « Mort pour la France » auprès de l’ONAC, pour honorer la mémoire de leurs disparus mais aussi pour que notre Histoire soit reconnue et respectée et que leur sacrifice au nom de « l’intérêt supérieur de l’Etat » soit célébré par tous, civils et militaires.

Marie-Claude TEUMA

COMMENTAIRE du Cercle de réflexion sur le 5 Juillet 62 à Oran.

            A  notre avis pas de problème si on accepte de porter la mention « Mort pour la France » en vertu du 9ème alinéa de l'Article L448 de la loi à propos  de « Toute personne décédée à la suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre »

            Ce qui parait gênant c'est que l'on dise sacrifice au nom de « l’intérêt supérieur de l’État (autre texte) car à notre avis aucun « intérêt supérieur de l'État » ne peut justifier que l'on laisse massacrer des citoyens innocents sans intervenir particulièrement dans le cas du 5 juillet à Oran où proximité immédiate de 18000 hommes de troupe avec la possibilité d'intervention « LÉGALES » en droit international (contrairement aux dires de certaines épigones Gaullistes) puisque les conditions du maintien de l'ordre prévu par les Accords d’Évian n'étaient pas remplies (l’ALN exclue du processus surtout en rupture avec l'exécutif provisoire d’Alger seul prévu par les dit accords et le référendum du 1er Juillet). Et puis c’est l’état Français qui avait pour devoir de défendre ses ressortissants en légitime défense, (même une circulaire du général Katz du 20 Juin 62 le prévoyait). Voilà quelques pistes de réflexion

 

            Surtout ne pas oublier notre pétition de masse essentielle pour faire reconnaitre le drame du 5 Juillet 62 que rien ne justifie. Les démarches judiciaires individuelles pouvant être longues, et fastidieuses (bien que des jurisprudences semblent possibles).

Voir le dossier des MILITAIRES ET ASSIMILES  déjà déclarés "Morts pour la France (Décédés en mission ou après blessures voir maladies en service) APRÈS LE CONFLIT ce qui n'a pas empêché le choix de l'odieux 19 Mars comme date commémorative.

 JF PAYA

D'après les archives du Service Historique du ministère de la Défense, il est constaté pour l’Algérie que la fin de la guerre est officielle le 2 juillet 62).

Mais :

- En 1962 : De juillet à décembre 1962, on compte 305 morts pour la France, 120 disparus et 75 blessés.

- En 1963 : 122 militaires morts pour la France. Avec pour le seul mois de juin 1963, 20 tués et 57 blessés (2 officiers et 55 hommes de troupe).

- En 1964 : 46 militaires morts pour la France. (Le dernier en Décembre ce qui pouvait justifier la date toujours en vigueur du 5 Décembre.


Rappel de la loi:

ART.  L. 488. - Doit, sur avis favorable de l'autorité visée ci-dessous, porter la mention «Mort pour la France» tout acte de décès :

1° d'un militaire des armées de terre, de mer ou de l'air tué à l'ennemi ou mort de blessures de guerre;

2° d'un militaire mort de maladie contractée en service commandé en temps de guerre;

3° d'un militaire mort d'accident survenu en service, ou à l'occasion du service en temps de guerre;

4° d'un marin du commerce, victime d'événements de guerre;

5° de tout médecin, ministre du culte, infirmier ou infirmière des hôpitaux militaires et des formations sanitaires, ainsi que de toute personne ayant succombé à des maladies contractées au cours de soins donnés aux malades et blessés de l'armée en temps de guerre;

6° de toute. personne décédée en combattant pour la libération de la France, ou en accomplissant des actes de résistance;

7° de toute Personne exécutée à la suite d'une condamnation résultant de mesures d'exception prises par l'autorité de fait se disant gouvernement de l'État français, notamment par application des actes dits lois des

24 avril 1941, 7 septembre 1941, 7 août 1942, 8 septembre 1942, 5 juin 1943 et 20 janvier 1944, en raison de leur attitude pour la cause de la libération;

8° de tout otage, tout prisonnier de guerre, toute personne requise par l'ennemi, tout déporté, exécutés par l'ennemi ou décédés en pays ennemi ou occupé par l'ennemi des suites de blessures, de mauvais traitements, de maladies contractées ou aggravées ou d'accidents du travail survenus du fait de leur captivité ou de leur déportation;

9° de toute personne décédée à la suite d'actes de violence constituant une suite directe de faits de guerre;

10° de tout militaire décédé dans les conditions visées aux 1er, 2e et 3e alinéas après avoir été incorporé de force ou après s'être engagé sous l'empire de la contrainte ou la menace de représailles dans les armées ennemies;

11° de tout réfractaire décédé des suites d'accident, maladie ou blessure consécutifs à sa position hors la loi et pour le service du pays.

12° (Loi no 55-356 du 3 avril 1955, art. 21), de tout membre des forces armées françaises, de la gendarmerie, de la garde mobile, des compagnies républicaines de sécurité, du service d'ordre, ou des éléments engagés ou requis, tombé en service commandé à l'occasion des mesures de maintien de l'ordre sur les territoires de l'Union française situés hors de la métropole et dans les États protégés par la France (1).

L'autorité compétente pour donner l'avis favorable susvisé est, suivant le cas :

- le ministre des anciens combattants et victimes de guerre,

- le ministre de la Marine marchande,

- le secrétaire d'État à la guerre,

- le secrétaire d'État à la marine, le secrétaire d'État à l'air. 

(Décret no 61-1196 du 31 octobre 1961, art. 2) (1). - Le droit là la mention «Mort pour la France» prévu par l'article L. 488 est ouvert :

- soit lorsque le décès des harkis, appelés à participer à des opérations de maintien de l'ordre et de pacification est survenu pour l'une des causes visées aux ler, 2e, 3e et 8e alinéas de l'article L. 488 sus rappelé;

- soit lorsque le décès résulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dûment établie avec les événements qui se déroulent en Algérie depuis le 31 octobre 1954.

(Ordonnance no 62-801 du 16 juillet 1962, art. 2) (1). - Le droit à la mention «Mort pour la France» prévu à l'article L. 488 est ouvert :

- soit lorsque le décès des mokhaznis est survenu pour l'une des causes visées aux premier, deuxième, troisième et huitième alinéas de l'article L. 488;

- soit lorsque ce décès résulte d'attentat ou de tout autre acte de violence en relation directe et dûment établie avec les événements qui se sont déroulés en Algérie depuis le 31 octobre 1954.

ART. L. 489. - Les présentes dispositions sont applicables également aux ressortissants français et aux engagés à titre étranger tués ou décédés dans les conditions fixées à l'article L. 488.

ART. L. 490.- Lorsque, pour un motif quelconque, la mention «Mort pour la France» n'a pu être inscrite sur l'acte de décès au moment de la rédaction de celui-ci, elle est ajoutée ultérieurement dès que les circonstances et les éléments nécessaires de justification le permettent.

ART. L. 491. - L'avis favorable ne peut être donné pour les personnes décédées en combattant librement au service de l'ennemi, ou en luttant contre les forces françaises de libération ou au cours d'un travail volontaire à l'étranger pour le compte de l'ennemi.

Toutefois, il peut être donné, dans les cas exceptionnels, notamment dans les pays d'outre-mer, s'il est démontré que les intéressés ont cru de bonne foi donner leur vie pour la défense de la patrie.

ART. L. 492. - Les présentes prescriptions sont applicables à tous les actes de l'état civil dressés ou transcrits depuis le 2 septembre 1939.

ART. L. 492 bis. - Un diplôme d'honneur portant en titre "Aux morts de la grande guerre, la patrie reconnaissante" est décerné à tous les officiers, sous-officiers et soldats des armées de terre et de mer décédés pendant la guerre 1914-1918 pour le service et la défense du pays, et remis à leurs familles. Les présentes dispositions sont étendues au titre de la guerre 1939-1945 :

- aux militaires des armées de terre, de mer et de l'air; aux FFL ou FFC ou FFI et aux membres de la résistance, dont l'acte de décès porte la mention «Mort pour la France».

Le ministre des anciens combattants et victimes de guerre est chargé de l'attribution de ce diplôme.

(1) Au titre des opérations de maintien de l'ordre voir :

Loi no 55-1074 du 6 août 1955 modifiée et no 59-900 du 31 juillet 1959, citées à l'article L. 149, ordonnance n° 59-66 du 7 janvier 1959, article 1, citée à l'article L. 207 et décret n° 66-607 du 12 août 1966, cité après l'article R. 169.

(1) Cf.  Décret n° 61-1196 du 31 octobre 1961, art. 1 et 3, et ordonnance n° 62-801 du 16 juillet 1962, art. 1 et 3, insérés après l'article L. 470.

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

30 janvier 2014

JOSÉ YVARS - BIBLIOGRAPHIE

Le 25-03-2019

Mon dernier opus, le huitième, que je vais présenter au salon d'Antibes le 4 mai prochain, "D'un Atlas à l'autre" C'est un récit de découvertes et de souvenirs entre l'Atlas Tellien d'Algérie et le Haut-Atlas du Maroc et en même temps un recueil des dernières nouvelles scientifiques sur l'espace et la géologie.

couverture Atlas

 

 


Le 30-01-2014

Dans la collection “Algérie Inoubliable”, voila le tome 3

Septième ouvrage

Prix littéraire NORBERT CEPI 2014, d'Antibes Juan Les Pins au 36e salon des écrivains et artistes rapatriés D'AFN.

couverture 3

Auteur de plusieurs essais sur l'Algérie dont ''Le cœur et la mémoire '' et ''les jardins d''ALGER'' José Yvars vient de terminer son ouvrage ''CAMUS et la survivance des Pieds-Noirs''.

Les Editions de la Ribassière ont le plaisir de nous informer de la sortie du livre

Éditions de la Ribassière Marseille - Tél. : 06 18 21 77 31 editions.ribassiere@gmail.com

4 de couverture 3

            Cet essai traite d'une façon minutieuse sur le drame et la grande injustice que dut subir le peuple Pied-Noir ainsi que les Harkis, en cette période encore douloureuse de la guerre d'Algérie et de sa fin tragique ainsi que sur les rudes épreuves qu'ils endurèrent lors de leur implantation en France. Mais à travers l'hommage dû à CAMUS, cet ouvrage engagé traite et dénonce également  les injustices doctrinales imposées par les différents gouvernements français qui se sont succédé en cinquante ans et qui tous, ont cédé et cèdent encore à la tentation de détruire la mémoire de ces peuples et celle de leurs pères en participant inexorablement à la gestion maîtrisée d'un abominable ethnocide des temps modernes.

            Ces peuples tyrannisés auront-ils droit à leur propre survivance ? L'auteur apporte dans sa quête de vérité, une réponse philosophique, équitable et lucide.

            Cet ouvrage n’est en aucune façon la biographie de Monsieur Albert Camus, l’auteur n’en a jamais eu ni l’intention ni la prétention. Cependant, pour illustrer son texte et rendre un hommage plus incisif au prix Nobel de littérature à l’occasion de la commémoration en novembre 2013 du centenaire de sa naissance, l’auteur utilise certaines de ses citations et évocations, tirées de ses “Chroniques Algériennes” ou de ses œuvres, “Noces” et ”le Premier homme”.

            Ces “Mémoires Françaises” se doivent d’être considérées avant tout comme un hommage respectueux, admiratif et fraternel à l’égard du grand écrivain disparu. L’auteur voit ces ’’Mémoires Françaises’’ comme un devoir de mémoire rendu et dû à sa terre natale arrachée ainsi qu’à ses aïeux catalans qui, pauvres et sans haine, poussés par la misère eurent le courage d’émigrer en Algérie au 19 e siècle.

Le monde est comme un homme, il naît, il grandit et il meurt ! Mais ne crains rien, ta jeunesse se renouvellera comme celle de l’aigle. (Saint-Augustin,Africain, Berbère, Chrétien, évêque d’Hippone)

Dans cette même collection “Algérie Inoubliable”

Tome 1

Le Coeur et la Mémoire ..........................................520 pages

 

(L’Algérie Française de 1830 à 1962)

 

 

1 de couverture

 

 

Tome 2 Les jardins d’Alger (Version courte du Coeur et la Mémoire)

 

Les Jardins d Alger

 

 

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