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18 février 2013

DC PIERRE BOZ

L’exarque patriarcal des Melkites catholiques est décédé, samedi dernier. Invité de nombreuses fois par Denise Dumolin et Chantal Bally, il a aussi été l’une des voix de Radio Notre Dame avec « Grain d’espoir »

Père blanc à Fort national, assistant de Mgr Lacaste évêque d’Oran en 1962, chargé de mission par le cardinal Feltin en 1965, arabisant et islamologue, Mgr Boz connaissait bien la culture berbère.

Son expérience humaine de l’Oranie tragique d’après le 19 mars 1962, son vécu du massacre du 5 juillet 1962 à Oran l’ont amené à travailler jusqu’au bout dans le groupe de recherche des enlevés disparus civils français en Algérie.

Il est l’auteur de deux ouvrages :

Une fin des temps-fragments d’histoire des chrétiens en Algérie-

L’islam-découverte et rencontre –

Ses obsèques auront lieu, samedi 23 février matin, au Val de Grâce.

Monseigneur Pierre BOZ 11 mars 2011

Monseigneur Pierre BOZ honoré de la légion d'honneur en mars 2011.

Retour "IN MEMORIAM"

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4 février 2013

LE HERISSON FURIEUX

7 HERISSON étoile

 

 ON CROYAIT LE HERISSON MORT!!  Que nenni...

            Je rêve d'un État où le loup et l'agneau boiraient ensemble, en toute quiétude, l'eau du même ruisseau. Mais je ne me contente pas de rêver,  je construis.  (Samarcande)

            Beaucoup d’évènements journalistiques me rendent de plus en plus perplexe et finissent par me perturber. Je me pose un certain nombre de questions. Et je suis persuadé que ces questions sont elles aussi le quotidien de celles qui travaillent le subliminal des gens normaux car j’ai la faiblesse de penser que je suis moi-même normal avec mes colères, mes refoulements, mes contrariétés, mes joies parfois (mais rarement), et ma gueule toujours ouverte même si je me cache sous le pseudo de ce petit animal appelé « Hérisson ».
            Qu’est-ce le subliminal, me direz-vous ? De très bonnes définitions de ce terme existent dans « wikipédia » En voici probablement la meilleure :
            Un message subliminal est un stimulus incorporé dans un objet, conçu pour être perçu à un niveau au-dessous du niveau de conscience. Des techniques subliminales ont été utilisées dans la publicité ou la propagande. Il s'agissait en fait d'une anecdote qui a été dite en 1957 par James Vicary alors responsable marketing dans l'État du New Jersey (USA). Ce dernier affirmait que grâce à l'insertion d'images subliminales telles que « Buvez du Coca-Cola » ou « Mangez du pop-corn » les ventes avaient augmenté de 18% pour le Coca-Cola et de 50% pour le pop-corn. Cependant Vicary a avoué avoir inventé ces données. Depuis, ces résultats n'ont jamais été répliqués. Il a été prouvé de manière expérimentale que la présentation subliminale de messages publicitaires n’aurait des impacts que dans des conditions très limitées.
Nous allons, ensembles, passer en revue notre télévision et la série d’anomalies et de couleuvres en tous genres que l’on s’obstine à nous faire avaler, toutes les 20 minutes, en essayant de n’en oublier aucune.

En effet à quoi assistons-nous à la une de l’actualité ?

            Avec un acharnement consternant, ces chaînes de télévision (même les non gratuites) s’acharnent à nous faire un vrai lavage de cerveau, en nous bombardant avec des messages publicitaires aussi nuls les uns que les autres, qui envahissent notre espace public et privé.
            Ce n’est plus de la pub, c’est du matraquage avec des messages d’une nullité affligeante qui n’ont qu’un mérite, celui de nous permettre d’aller aux toilettes, vider nos vessies ou le reste , en attendant que çà passe.

            Les « pare-brises fissurés », les « machines à laver encrassées », les voitures françaises, allemandes, japonaises ou autres, le connard qui cherche à se garer avec des sifflements et des cris d’outarde, ou le couple d’abrutis aussi cons l’un que l’autre , assis à l’arrière d’un wagon, qui hurlent comme des chats en rut et cherche à nous faire croire qu’ils sont ensembles grâce à un site de rencontres réputé, les organismes de crédit….j’en passe et des plus mauvaises .

            Et l’actualité ? Celui qui ignore la disparition de Ben Laden, c’est qu’il est sourd, aveugle ou muet. Celui qui ignore que notre héros de 1998, Laurent Blanc, est un raciste jugé par des racistes de toutes couleurs, mais anti Français avant tout, est également sourd et aveugle. Heureusement que nous avons des Zinedine Zidane, des Desailly et des Lizarazu pour nous dire tout le bien qu’ils pensent de ce héros qui, lui avec eux, a su gagner une coupe du monde. Les autres, ceux de notre équipe Nationale actuelle, devraient apprendre à chanter « la Marseillaise » au lieu de garder les lèvres pincées et le regard haineux qui les distinguent de ceux qui s’époumonent à chanter avec cœur notre hymne national.

            Désolé, mais la racaille n’a qu’une issue : dégager de notre environnement et ceux qui les encouragent, aller se faire entuber par eux. Qui sait peut-être est-ce ce qu’ils attendent.

            Allez, dégagez et vite de notre environnement et donnez-nous des raisons de croire en vous, Messieurs les décisionnaires politiques ou apolitiques, administratifs ou placés à un endroit qui n’est pas le votre tant vous êtes indignes d’y figurer. Ouste !Du vent !

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

HERISSON_signature_BLOG

Retour chez le hérisson.

4 février 2013

"LA QUESTION"

            Les manuels scolaires d'histoire (1) dans les chapitres consacrés à Algérie réduisent toutes connaissances pour les élèves français à : la guerre d'Algérie, aux conflits entre les islamistes et l'armée algérienne après 1962, à la difficulté du travail des historiens compte tenu des différentes « mémoires de la guerre » lesquelles s'opposent entre elles.

            Ils définissent dans un paragraphe Pieds Noirs comme : le « nom donné aux Algériens d'origine européenne » et dans un autre paragraphe : « Pieds Noirs : d'origine inconnue, l'expression Pieds Noirs désigne les habitants d'Algérie nés en Europe ou descendants d'immigrés européens arrivés à partir de la conquête française en 1830. Après 1962, on tend à associer les juifs algériens aux pieds noirs, du fait de leur expérience commune de l'exil. C'est cependant contestable dans la mesure où les juifs sont présents en Algérie depuis bien plus longtemps et qu'ils ont entretenu des relations conflictuelles avec les pieds-noirs. Tout aussi contestable est l'usage du mot « rapatriés » pour désigner les pieds-noirs, la plupart d'entre eux n'étant jamais venus en France métropolitaine avant 1962 »

            Pour finir le chapitre : deux pages avec photographies et texte de chanson d'Enrico Macias et du rappeur Médine Zaouiche.

            Pensez-vous que les jeunes générations doivent rester dans l'ignorance sur l'histoire de l'Algérie depuis sa création et jusqu'en 1962 et dénier le travail que nous avons accompli pour l'évolution économique, sanitaire et éducative de ce pays ?

 

Nous attendons vos réactions.  

Le Collectif Enseignement de l'Histoire de l'Algérie (CEHA)

(1) Histoire 2012 - Terminale L et ES -éditeur Nathan (manuel le plus vendu)

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1 février 2013

LE HERISSON

 Pour commander le dernier recueil de hérissonnades "LE HERISSON' PAGES CHOISIES- LE LIVRE -

 

LETTRE OUVERTE AUX PARTISANS DE LA VÉRITÉ HISTORIQUE

LES FRANÇAIS D’ALGÉRIE "NOUVEAUX ROBINSONS"

LE MATRAQUAGE PUBLICITAIRE A LA TELEVISION

LE HERISSON EN COLERE

DISPARITION DE LA MISSION INTERMINISTÉRIELLE AUX RAPATRIES.

RÉFLEXIONS HERISSONIENNES - LE REVE

"LE HERISSON" FURIEUX.

"LE HERISSON" LE LOUP ET l'AGNEAU.

"LE HERISSON" VERS LES CINQUANTE ET UN AN APRES.

"LE HERISSON" JUIN 2012 CINQUANTE ANS APRES.

"LE HERISSON" L'ENNEMI N°1 DE l'ALGERIE FRANCAISE.

" LE HERISSON" TIEN VOILA DU BOUDIN.

"LE HERISSON" LETTRE OUVERTE A MES COMPATRIOTES.

"LE HERISSON" COUP D'OEIL SUR L'ACTUALITE DU MOMENT.

"LE HERISSON" PAUVRE FRANCE, QUO VADIS.

"LE HERISSON" LE DRAPEAU FRANCAIS EN BERNE.

"LE HERISSON" REGARD AU RETROVISEUR SUR 2011.

REGARD AU RETROVISEUR DE NOTRE HISTOIRE.

"LE HERISSON" LES CHRETIENS LIBANAIS.

"LE HERISSON" LA FACE CACHEE DE LA LUNE.

"LE HERISSON" JEUNES PIEDS-NOIRS AIDEZ-NOUS.

"LE HERISSON" PREVISIONS SUR LES ENVAHISSEURS DU 21 em SIECLE.

"LE HERISSON" LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

A PROPOS DES PIEDS-NOIRS.

"LE HERISSON" DE L’AUTOMNE 2011.

"LE HERISSON" NON COUPABLE.

"LE HERISSON" LETTRE OUVERTE A NOTRE FRANCE.

"LE HERISSON" PETIT A PETIT L’OISELLE FAIT SON NID.

"LE HERISSON" CONSTAT SUR LA FACON D’AGIR DE NOS POLITICIENS.

"LE HERISSON" A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

"LE HERISSON" REGARD SUR UN PRINTEMPS QUI NE CHANTE PAS.

"LE HERISSON" A CEUX QUI RENONCERAIENT SANS SE BATTRE.

"LE HERISSON" ESCROQUERIE, ARROGANCE ET SARCASMES.

"LE HERISSON" COUP D'OEIL SUR L'ACTUALITE.

"LE HERISSON" PIQURE DE RAPPEL.

"LE HERISSON" MON COUP DE GUEULE DU MOIS.

"LE HERISSON" A VOUS DE JUGER.

"LE HERISSON" UN DEMI SIECLE BIENTOT.

"LE HERISSON" SI J’OSAIS VOUS ECRIRE, MONSIEUR LE PRESIDENT.

"LE HERISSON" IMMIGRATION - EMIGRATION.

"LE HERISSON" DE L'AUTOMNE 2010.

"LE HERISSON" ESCROQUERIE EN TOUT GENRE.

"LE HERISSON" PAUVRE FRANCE.

"LE HERISSON" SECTARISME PRIMAIRE

"LE HERISSON" LA PESTE

"LE HERISSON" 48 ANS DEPUIS!!

"LE HERISSON" LE 13 MAI 2010.

"LE HERISSON" KHAJMA (LA HONTE).

"LE HERISSON" LES FRANCAIS PARLENT AUX FRANCAIS.

"LE HERISSON" BILLET D'HUMEUR.

"LE HERISSON" BURQA ET MINARETS.

"LE HERISSON" - PINCEZ MOI, JE REVE.

LE HERISSON - JE SUIS POUR.

LE HERISSON - PAUVRE FRANCE.

LA MEMOIRE QUI FLANCHE.

RETOUR SUR UN TRISTE ANNIVERSAIRE QUE CELUI DU 13 MAI 2009.

LE HERISSON PLUS QUE JAMAIS EN COLERE.

RETOUR NOS LECTURES.

 

28 janvier 2013

VIVE L'ALGERIE FRANCAISE

Collection « Coups de colère »

            Des petits pamphlets d’une trentaine de pages qui permettront d’entendre des paroles différentes, d’aller à contre-courant, de prendre l’opinion commune à rebrousse-poil.

            Pour défendre des opinions qui sont le plus souvent vilipendées par ceux qui règnent en maître dans nos médias et parmi nos élites.

            Pour alimenter de vrais débats, quitte à déranger, à bousculer, à exaspérer. Parce que les Français ne croient plus à la langue de bois.

            Assez ! Assez, à l’heure où nous commémorons le 50e anniversaire de la fin de la guerre et de l’indépendance de l’Algérie, de ces contrevérités sur les pieds-noirs, qui n’étaient pas tous des colons roulant en décapotables américaines.

            Assez des mensonges sur le bilan de la colonisation, largement positif en termes d’infrastructures, de santé, d’agriculture ou d’éducation, n’en déplaise à nos directeurs de conscience.

            Assez de ces historiens qui ne parlent que des membres du FLN torturés mais si peu de ceux qui ont été torturés par le FLN, des victimes de l’OAS mais jamais des milliers de pieds-noirs disparus.

            Assez de ces pétitionnaires professionnels toujours prêts à se mobiliser pour des sans-papiers mais avares de leur signature dès qu’il s’agit des harkis.

            Assez de cette presse qui continue de faire l’éloge des porteurs de valises mais s’offusque du transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides. Bref, assez de cette perpétuelle repentance.

Alors, oui, vive l’Algérie française !

Thierry Rolando Thierry Rolando Président du Cercle Algérianiste, la plus importante association culturelle et mémorielle de Français d’Algérie.

Robert Memard Robert Ménard

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25 janvier 2013

LE FLN ET L'ALLEMAGNE

 Ou et qui étaient nos alliès?

LE LONG CHEMIN VERS L'AMITIE (ARTE)

             Volker Foertsch, ancien chef de département au Bundesnachrichtendienst (BND), l'agence de renseignements ouest-allemande, l'avocat Serge Klarsfeld, les historiens Maurice Vaïsse et Alfred Grosser ainsi que des spécialistes français et allemands des services secrets dévoilent les coulisses de la réconciliation transrhénane. Pourquoi la France a-t-elle accepté si facilement le rattachement de la Sarre à l'Allemagne, décidé par référendum en octobre 1955 ? Les attaques contre des Algériens résidant en RFA, probablement membres de l'organisation indépendantiste FLN, dans les années 1950, étaient-elle pilotées par les services spéciaux français ? Quelles tractations ont présidé à la libération, sur ordre du président de Gaulle, de criminels nazis détenus en France ?

            Le documentaire remonte ainsi le fil de l'histoire jusqu'à la dernière étape de cette sourde lutte de pouvoir : la signature du traité de l'Élysée le 22 janvier 1963, avec l'ajout in extremis par le Bundestag d'un préambule atlantiste, au grand dam du président français...
La marche de l'Allemagne et de la France vers la réconciliation est inséparable des conflits et des intrigues qui ont jalonné la guerre froide, de la confrontation des deux puissances et des actions des services secrets de tous bords.

Écoutez cette vidéo de l'émission d'Arte qui doit repasser samedi 26 à 12h10. À partir de 24'26" guerre d'Algérie des textes et des images de propagande mais des passages intéressants ; Les services secrets allemands, avisés par leur agent Richard Christmann, ne préviennent pas de Gaulle des attentats FLN ! A 42'38", Arte affirme que la rupture du barrage de Malpasset à Fréjus (plus de 400 morts !) le 2 décembre 1959, est l’œuvre du FLN et que les Allemands le savaient !

Date de première diffusion :Mar., 22 janv. 2013, 22h00

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25 janvier 2013

C.N.R. Conseil national de la Résistance

24 janvier 2013

TERRORISME ISLAMIQUE... GUERRE A L'OCCIDENT !

Par José Castano

« Tout au long de l’Histoire, l’immense expansion musulmane s’est effectuée par la guerre sainte, les massacres, l’intolérance, la volonté de conquérir, de diriger, de s’imposer, par la colonisation… » (Jean-Paul Roux, historien français spécialiste du monde turc)

Malraux a écrit : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ».
Il serait grand temps que nous nous apercevions -enfin- qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire. Que ce soit en Asie, au Proche et au Moyen-Orient ou en Afrique, les Islamistes massacrent les chrétiens un peu partout dans l’indifférence générale. Et ces massacres, ce déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant voulant dominer le monde ont eu leur source, en Algérie, dès novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée et les massacres qui s’en suivirent durant près de huit années… dans une apathie méprisante de l’Occident.

« Les Français qui n’ont pas voulu de l’Algérie française auront un jour la France algérienne » a écrit dans son livre, « d’une Résistance à l’autre », Georges Bidault, l’ancien chef du Conseil National de la Résistance. Il reprenait là, en quelque sorte, cette déclaration du redoutable chef du FLN qu’était Larbi ben M’Hidi, déclaration lancée à la face des parachutistes français venus l’arrêter en 1957 lors de la « bataille d’Alger » : « Vous voulez la France de Dunkerque à Tamanrasset ? Je vous prédis, moi, que vous aurez l’Algérie de Tamanrasset à Dunkerque ».

Un an plus tôt, dans un tract du F.L.N. rédigé en Algérie en 1956, on pouvait lire en substance :

Rappelez-vous que, quand nous serons indépendants et dans un minimum de temps, nous combattrons les trois cents kilomètres que nos ancêtres ont envahis en France. Voici les limites, Poitiers, Saint-Etienne, Lyon, les environs des Alpes et les Pyrénées. Toutes ces terres et ces villes sont celles de nos ancêtres. Après la guerre d’Afrique du Nord, nous allons envahir les trois cents kilomètres qui nous appartiennent et les ports de Toulon, Marseille, Bordeaux. Nous sommes les fils de Mohamed, fils de l’Islam.

            Cinquante-sept ans après la diffusion de ce tract, la prophétie est en voie de se réaliser…

            Aujourd’hui, le monde arabe, sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par les souvenirs de grandeur, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus. A leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les millions d’hommes entassés dans les deltas des fleuves d’Asie, les fourmilières humaines qui grouillent aux confins du Gange, celles qui piétinent aux marches des déserts d’Arabie. Ils y ajoutent les peuples du Caucase et de l’Oural, ceux du Proche, du Moyen-Orient et du Maghreb, ceux du Soudan, du Sénégal, du Mali, du Niger, de Somalie, de Mauritanie... Et serrant l’Afrique et l’Asie dans leurs doigts, ils expliquent que rien désormais ne pourrait plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’Histoire est en marche, que nul ne saurait plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toute part les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

C’est ainsi que ces hommes ont imaginé de mobiliser au profit de leurs calculs, la force de bélier de ces masses en mouvement et, couvrant d’un faux sens les mots qui les fascinent, ils leur ont donné des étendards sur lesquels sont peints les symboles éblouissants, mais qui ne dissimulent, en réalité, que de sauvages appétits de conquête, et un goût du meurtre et du sang hérité des âges barbares.

On peut se demander comment ces faux prophètes que sont les Oulémas, les Imans et autres Mollahs –des religieux !- peuvent allier les commandements de Dieu et les crimes atroces que perpètrent en son nom de par le monde les terroristes islamiques. Eux s’étonnent que l’on ose compromettre ou ralentir la résurrection de l’Islam avec des scrupules de ce genre. La guerre révolutionnaire que ces fanatiques ont entreprise a des exigences… et la terreur qu’ils font peser sur le monde en a d’autres plus cruelles encore. Et pour mieux inculquer à leurs troupes fanatisées cette nécessaire terreur, ils ont recours au miracle du verbe, sacrifiant des foules, offrant des hommes au moloch dans le creux de leurs paumes ouvertes, brassant des vivants inutiles, balayant des millions de morts du revers de leurs mains, et reconstruisant dans les transes de l’extase, un avenir qui n’a plus de sens puisque ne se levant que sur des charniers et des déserts.

            En 1968, Abdallah Ghochach, juge suprême du Royaume hachémite de Jordanie s’exprimait en ces termes : « Le Djihad a été légiféré afin de devenir un moyen de propagation de l’Islam. En conséquence, les non-musulmans doivent venir à l’Islam soit de leur plein gré, soit de force par la lutte et le Djihad… La guerre est la base des relations entre les musulmans et leurs adversaires. »

Et voilà qu’aujourd’hui, la haine de l’Occident ramène les arabes vers l’Islam, un Islam farouche, fanatique comme aux premiers âges… Tous ces pays ont lancé en leur temps la guerre au nom de la « démocratie » et de la « liberté »… Nous avons connu cela en Algérie… Ils la prolongent dans cette croisade qui s’appelle la guerre sainte et que l’Occident aveuglé par l’obstination chrétienne, la conscience humaine et la morale ne perçoit même pas. Mais on ne la livre plus au nom des Évangiles ou des Philosophies, on se bat pour de chimériques recettes de bonheur, des fictions dangereuses, des illusions puériles… quand ce n’est pas pour tirer profit du commerce de la drogue, de la contrebande et des prises d’otages. On bourre la cartouchière des Aqmi, des Shebab et des terroristes en herbe de munitions mais on leur donne aussi une musette gonflée de mensonges qui entretiennent leur colère. On incite les peuples à la haine en indiquant aux uns qu’ils se battent toujours pour les mêmes misères et aux autres que les temps sont venus de recommencer l’épopée. Et du Gange à l’Atlantique, l’Islam renoue des forces irrésistibles… Il faut préparer la grande fête de la guerre pour chasser les infidèles et, fusil au poing et bombes dans les valises, bâtir de nouveaux empires plus étonnants encore que ceux de la légende. Reviennent ainsi les terribles conditions humaines préconisées par la charia –la loi islamique-celles que nous avons déjà connues en Algérie : Les hommes égorgés, émasculés, mutilés, pendus aux arbres des bois, les femmes lapidées et vitriolées. Les exactions récentes des Shebab au Mali, en sont un pâle reflet… Enfin, des stratèges diaboliques ont compris le parti que l’on pouvait tirer des colères allumées par les mensonges dans le cœur des naïfs et des crédules. Ils ont cessé de faire la guerre eux-mêmes. Ils y ont poussé les peuples abusés. Ils payent ces mercenaires d’un nouveau genre avec des mots et pour exciter leur ardeur au suicide, ils leur ont insufflé le pire des poisons : La haine.

Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre enfin la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khaybar… » Et pendant ce temps, pendant que s’accélère cette frénésie des peuples acharnés à assassiner l’Occident comme pour se venger d’avoir reçu de lui la vérité qui prête une force gigantesque à leur faiblesse millénaire, l’Occident se bat contre lui-même pour une définition puérile de la liberté.

Et voilà les barbares qui frappent aux frontières, les peuples loups qui grondent aux lisières des bois. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues. Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages, semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ! Et nous, pauvres occidentaux… pauvres Européens, timorés, craintifs et désunis (l’intervention esseulée de la France au Mali en est une preuve suffisante), sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

            Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

« L’Europe s’aperçoit en frémissant que par sa sombre indifférence une puissance destructrice a fait irruption chez elle, puissance qui paralysera ses forces pendant des siècles » (Stephan Zweig)

« Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d'un vieux Sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'Islam cette théologie absurde d'un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » ( Mustapha Kemal, dit Atatürk, Président de la République Turque en 1923, fondateur de la Turquie moderne)

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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QUAND LA RANCUNE EST TENACE !...

Alors que le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq OUBROU, au « passé islamiste » (sic), membre d’une des organisations les plus radicales de l’islam en France, l’UOIF, dont la devise est « Le Coran est notre Constitution » vient d’être promu Chevalier de la Légion d’Honneur par François Hollande, dans le même temps, sur proposition du Conseil de l'Ordre, le Président de la république vient de signer l'exclusion de Jean-François COLLIN, président de l’ADIMAD, de ce même ordre.

Jean-François COLLIN, ancien officier du Groupement de Commandos Parachutistes (GCP), grièvement blessé en Algérie, décoré de la Valeur militaire, avait été nommé Chevalier de la Légion  d’Honneur à titre militaire en 2011. Il n'a subi aucune condamnation de justice, ni commis aucun acte susceptible d'entrainer une telle exclusion. Il est sanctionné, simplement sur dénonciation du sieur GAVOURY, pour  avoir conservé sa liberté de pensée et exprimé son opinion sur De Gaulle, lors de la cérémonie de sa réception dans l'ordre, le 1er novembre 2011.

Mais, ce n’est pas fini !... Le gouvernement a décidé d’aller jusqu’au bout de sa démarche en sanctionnant notre ami pour « délit d’opinion » et lui retirer égalementla Croix de la Valeur Militaire qui lui avait été décernée, à titre définitif, en tant que grand mutilé de guerre. Cette sanction arbitraire, officialisée par le responsable du bureau des décorations du Ministère, lui sera signifiée par le Ministre de la Défense, LE DRIAN, en personne…

Le Gaulois

L’ADIMAD ou Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l'Algérie française est une association française visant à défendre « la mémoire de tous les martyrs et de toutes les victimes des ennemis de l’Algérie française ».

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13 janvier 2013

COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION DES ASSOCIATIONS DE RAPATRIES

  A L’INVITATION DU MINISTRE DES ANCIENS COMBATTANTS LE 3 Janvier 2013 à PARIS

 

ANFANOMA

 

Participaient à la réunion : Ph. Nouvion et G. Schettini (RECOURS), Y. Sainsot (ANFANOMA), N. Ferrandis (AFV 26 Mars et ANFANOMA), J.F. Vallat et J.P. Seroin (MAFA), M. Lévy (GNPI), G. Garcia (AAA et représentant  CESCO), Mgr Boz, J. Perez (CDHA), A. MonteroCl. Poli (FNR),  J.M. et A. Avelin (VERITAS)

Le ministre était accompagné de son Directeur de cabinet, M Maurice Brault, de son Chef de cabinet, M Guy  Bono, de sa Conseillère Rapatriés, Mme Kheira Drissi.

M KADER. ARIF a ouvert la séance à 19h par une longue intervention, sur un ton calme et pondéré, commençant par former des vœux personnels à l’intention des participants et les remerciant d’avoir répondu à son invitation malgré le choix de la date. Il a insisté sur sa forte aspiration à l’apaisement des mémoires et son souci de voir aborder l’Histoire avec « prudence, respect et délicatesse », sachant combien les consciences sont sensibles et les douleurs diverses.

Il a ensuite abordé les questions d’actualité :

19 mars - Revenant sur le vote récent au Sénat, il a souligné qu’il ne s’agissait pas d’un projet de loi, mais de la reprise d’une proposition à l’initiative d’un groupe de sénateurs et a souhaité dissiper les rumeurs : la célébration du 5 décembre est maintenue par le gouvernement et la liste des noms des Victimes civiles figurant sur la colonne centrale du Mémorial, quai Branly, ne sera pas remise en cause.

Voyage présidentiel en Algérie
Le ministre a précisé qu’au cours de ce voyage, l’ouverture des archives demandée par l’Algérie n’a pas été accordée, que la proposition de se rendre à Sétif n’avait pas été retenue et qu’il n’y avait pas eu de repentance.

Liberté de circulation : la demande de réciprocité et de liberté de circulation pour les Harkis a été formulée fermement et la question des visas a été maintenue en l’état.

Cimetières : il a dit avoir visité le cimetière de Saint-Eugène dans ses trois composantes et avoir pu constater son parfait état d’entretien.

Disparus : cette question préoccupe le gouvernement et les contacts locaux n’y semblent pas hostiles ; il s’est déclaré très sensible à cette question.

Mission Interministérielle : il reconnait s’interroger sur la gestion du budget de 14 millions d’euros et sur la faiblesse de la part « Harkis » dans ces dépenses (800 000 €), il procède à une analyse plus fouillée ; il n’est pas question dans son esprit de suppression mais de redéfinition de ses missions.

Désendettement : il n’ignore pas les difficultés résiduelles de ce dossier, se déclare prêt à s’efforcer de le régler humainement mais ne pense pas opportun de recourir à de nouvelles dispositions législatives en ce domaine.

Harkis : Le « plan emploi » sera reconduit, passant de 3 à 5 ans ; il s’inquiète du non-respect de la règle de 6% dans les recrutements administratifs, surtout dans les fonctions territoriales. Il ne croit pas à des mesures de discrimination positive en la matière mais à l’utilisation des dispositifs généraux existants et notamment pour les enfants aux contrats de génération (il propose aux participants de lui soumettre des propositions nominatives). Il rappelle enfin le projet de réalisation de « chemins mémoriels » en cours, destiné à pérenniser le souvenir des « camps ».
Il conclut sur sa conviction personnelle de ne pas se définir comme « fils de » ou « petit-fils de » mais entend permettre à chacun de recouvrer la plénitude de la citoyenneté. Il sait que nous ne pouvons pas tout partager mais que l’échange et le dialogue restent possibles et essentiels. Il invite les participants à nouer le contact avec ses collaborateurs, craignant de ne pouvoir tenir un agenda subordonné aux contraintes lourdes de sa fonction.

Les participants sont ensuite invités à prendre la parole.

Les interventions porteront dans l’ordre des prises de parole notamment sur l’importance de la mémoire, de la conservation des archives et de leur ouverture réciproque, la situation du Président de la MIR et de l’Institution, l’effet déplorable des déclarations du Président de la République en Algérie et la colère soulevée au sein de notre Communauté par une «pseudo- vérité » assénée « sans prudence, respect et délicatesse » , la référence au 17 octobre 1961 (manifestation FLN en pleine guerre) et l’hommage attendu de la part du Président envers les Victimes civiles européennes et Harkies et notamment celles du 26 mars 1962, l’attente d’indemnisation juste conditionnant la réconciliation des mémoires, le Monument aux Morts symbolique, la valorisation de l’Armée d’Afrique, les problèmes posés par le règlement de l’endettement des Rapatriés et la protection du toit familial ; la nécessité impérieuse du maintien de l’ANIFOM, le respect des cimetières, en Algérie bien sûr mais aussi en France même (exemple de Pujol de Bosc).

Le ministre apportera quelques précisions complémentaires en réponse aux interventions successives :

Il déclarera ainsi notamment : que le Président de la MIR a été convié à la présente réunion mais est en congé à ce moment, que l’ANIFOM n’est pas formellement dissoute (les avis semblant quelque peu divergents au sein de son équipe) mais que selon lui ses missions sont achevées et que son personnel a en effet été réduit à sa plus simple expression, faute de missions nouvelles ; qu’il n’a pour sa part été chargé des Rapatriés que dans la lettre de mission du deuxième gouvernement Ayrault mais qu’il ne dispose à ce titre d’aucun moyen financier (et doit recourir au bon vouloir de ses collègues) ; concernant le voyage présidentiel, il estime que ses effets devront être appréciés sur le long terme ; Il est ouvert à la demande de reconstitution d’un monument aux Morts symbolique en remplacement de ceux abandonnés et détruits en Algérie, retient l’idée de stèle pour les rapatriés, comme il se déclare favorable à la valorisation de l’engagement des populations d’Afrique du Nord et notamment de l’Armée d’Afrique dans la libération de la Patrie. Il dit enfin s’interroger sur les travaux de la Fondation pour la Mémoire qui dispose d’un budget conséquent.

La séance est levée à 21h. 
Yves SAINSOT
 

ADDITIF

  
A l’issue de la réunion, nous avons pu remettre en mains propres au Ministre le texte ci-après, accompagné d’un message adressé la veille par internet, dont vous trouverez ci-dessous l’essentiel :

«  Ce texte, non diffusé à ce jour et destiné à la préparation de mon éditorial dans notre prochain journal « France-Horizon » en cours d’élaboration, traduit aussi fidèlement que possible les sentiments que m’ont inspirés les différentes déclarations publiques du Président touchant au passé de nos relations entre les deux peuples et à leur histoire commune.
Je renouvèle à cette occasion les regrets que j’ai exprimés à différentes reprises que les contraintes des agendas et peut-être une volonté délibérée n’aient pas permis au Président et à tout le moins à vous-même de nous rencontrer dans le cadre de la préparation pourtant minutieuse de ce voyage important. »

Le texte suivant a désormais un caractère public

ASSOCIATION NATIONALE DES FRANÇAIS D’AFRIQUE DU NORD, D’OUTRE-MER ET LEURS AMIS
(A.N.F.A.N.O.M.) 23 rue Poliveau 75005 Paris (Tél. 0145740991)
 
LES SOUFFRANCES INFLIGEES PAR LA COLONISATION ET CELLES DE LA DECOLONISATION ?

Qu’à Paris, le Président de la République française ait reconnu la violence de la répression policière de la manifestation F.L.N., en pleine guerre, le 17 octobre 1961 était déjà grave et nous n’avons pas manqué de le dénoncer en son temps.

Qu’il ait choisi Alger

-        Pour dénoncer, devant les membres réunis des deux chambres du parlement réunis, la colonisation, ce « système profondément injuste, brutal et  destructeur» auquel la France aurait « soumis l’Algérie pendant 132 ans » et s’incliner devant « les souffrances infligées au peuple algérien » en insistant sur « les violences, les massacres et les tortures », est outrancier, réducteur et donc mensonger ;


-        Pour évoquer la répression du soulèvement du 8 mai 1945 en jugeant que par « les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata » la France aurait bafoué ses « valeurs universelles », oubliant sciemment la centaine de victimes, toutes innocentes et sacrifiées précisément ce jour-là par les rebelles et dans quelles conditions, insulte leur mémoire ;


-        Pour rendre un hommage public à Maurice Audin, ce jeune assistant à l’université d’Alger, membre du parti communiste algérien (P.C.A.) et militant indépendantiste actif, arrêté et disparu dans des conditions certes troubles et suspectes, est déplacé et provocateur.


Cette série de « reconnaissances », repentances et contritions déguisées, par leur déséquilibre même ne constitueront jamais le « socle de vérité » jugé indispensable à toute réconciliation avec l’ennemi d’hier. Ces déclarations sélectives et unilatérales, sans contrepartie,  cette réhabilitation d’un traître à sa Patrie en temps de guerre - affaire franco-française réglée dans la capitale algérienne (!) - ne visent qu’à légitimer les atrocités commises par le F.L.N. tout au long des huit années de guerre civile…

L’Histoire appartient aux historiens. Le Président de la République n’a pas cette compétence, il vient de le démontrer. Il n’a d’ailleurs pas été élu pour dire sa vérité mais pour diriger le pays et le faire respecter. Or, pour être respectable, une Nation doit-elle d’abord se respecter elle-même.
Quant à citer des faits, convient-il de les situer dans leur contexte, sans omission, commis de part et d’autre ! Nous savons bien alors de quel côté la balance penchera, sans hésitation… Nous, Français « rapatriés » ne craignons pas l’ouverture des archives, de toutes les archives et de chaque côté de la Méditerranée. Ce passé nous appartient, nous le connaissons hélas trop bien. Nous avons largement payé pour savoir !

Le Président
Yves SAINSOT

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12 janvier 2013

19 MARS 1962 ? WATERLOO !

 

19 mars 1962-waterloo  VERSO

Conséquences et interprétations des accords d'Evian

Préface du général Maurice Faivre

Le livre - L'auteur revient ici sur les "Déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 relatives à l'Algérie", au sujet desquelles certains entretiennent encore la confusion. L'emploi fréquent des référendums, le scrutin d'autodétermination, les disparitions, les enlèvements, les prisonniers et les massacres collectifs de civils et de militaires... tous les évènements qui ont précédé cet accord en expliquent le dénouement tragique. "Une véritable mine d'or pour les chercheurs", selon l'historien Maurice Faivre.

Le mot de l’auteur

Ce livre ouvert à «Monsieur le président de la République, Mmes. MM. Les Députés et Sénateurs, Maires et Citoyens de France.»,redonne toute sa place à l'Histoire car, comme le soulignait l'ancien président de la République, Jacques Chirac: «...le moment est venu pour nous tous, Français, de porter un regard de vérité sur une histoire méconnue, une histoire déformée, une histoire effacée...».

«L'accord de cessez-le-feu» devait mettre fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire en Algérie le 19.03.1962 à 12h00.». Il n'en fut rien. Le FLN poursuivra sa guerre révolutionnaire: les disparitions, enlèvements et les assassinats collectifs programmés vont se multiplier chez les civils comme chez les militaires jusqu'en juillet 1964. Au point même que l'ancien négociateur, Robert Buron, face à cette folie meurtrière, laissera tomber: «Le passage des Huns!». («l'Aurore» du 17.05.1962).

L'emploi fréquent du référendum pour l'Algérie est avéré anticonstitutionnel par les juristes comme par les parlementaires, comme le clame le député du Nord, Paul Reynaud, le 26.04.1962: «Toutes les grandes questions sont réglées en passant par-dessus la tête des représentants du peuple. On soumet à ce dernier, par la voie référendaire, des matières qu'on enlève au Parlement...Là où la Constitution n'est plus respectée, il n'y a plus de République.».

L'après 19 mars 1962 deviendra champ de bataille du présent et objet de marchandage: à l'Assemblée nationale, au Sénat, au sein des mouvements et associations pour ou contre la célébration du 19 mars. Mais les discours et les communiqués politiques comme la propagande n'occulteront pas les données historiques.

Cet ouvrage donne la parole aux Algériens comme aux Français qui se sont affrontés durant plus de sept ans. Le lecteur découvrira, au fil des chapitres: l'origine historique de l'Accord du 01.11.1954, la crise du FLN depuis 1961 et après le cessez-le-feu, les analyses et commentaires des journalistes, observateurs et juristes, les promesses et discours de tous bords, la chronologie des faits, l'utilisation des référendums et de l'autodétermination, les travaux et analyses des historiens pour comprendre la finalité des accords, les effectifs et pertes militaires et des harkis, les civils disparus, les actions en faveur des prisonniers français, le devenir des sépultures françaises, les gouvernements successifs durant la guerre de 1954 à 1962, etc.

Delenclos Michel Henri

ISBN : 978-2-296-99722-6 • novembre 2012 • 346 pages

Prix éditeur : 35,5 € 33,73 € / 221 FF avec la possibilité de commander la version numérique (PDF texte) 26,63 € | 10 738 Ko EAN Ebook format Pdf : 9782296509771

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