Le choix d’un vote…
Document transmis par José Castano
« Entre le passé où sont nos souvenirs et l’avenir où sont nos espérances, il y a le présent où sont nos devoirs » (Antoine de Saint Exupery)
1962… 2012 ! 50 ans !… déjà… et nous en sommes toujours à regarder derrière nous comme si c’était hier… 50 ans de rêves évanouis, d’espérance trompées, de souffrances imméritées et de morts prématurées. Nous ne demandions pas grand-chose pourtant, seulement un peu de justice… et on nous l’a toujours refusée. Pendant 50 ans, nous avons attendu ; pendant 50 ans nous avons vu partir bien des nôtres écœurés de tant de mensonges et de lâcheté, désespérés d’un destin abominable qu’ils ne pouvaient prévoir parce qu’ils ne le méritaient pas. Et le temps passe… et nos rangs s’amenuisent…
Bientôt, il ne restera plus personne pour rappeler la honte de la France qui, un jour, laissa massacrer ses enfants pour on ne sait quelle satisfaction d’un mégalomane sanglant gangréné par la rancune. Car il ne suffisait pas de mettre fin à 132 années d’une histoire sublime, unique au monde, dont une France moins corrompue par le mensonge et la lâcheté pouvait tirer quelque fierté ; il ne suffisait pas de replonger un pays dans le chaos et dans la misère une population qui, pendant plus d’un siècle avait partagé nos joies et nos peines, il fallait que ce crime –car c’en était un- fut encore marqué du sang de Français.
Ah !… Le temps efface le passé avec une telle rigueur que l’on se demande, aujourd’hui encore, si ces crimes horribles, minutieusement préparés, ont bien été commis…
Notre malheur n’est pas un mythe. Nous ne nous y complaisons pas et durant 50 ans nous n’avons eu de cesse de vouloir nous en sortir ; mais, quel que soit le résultat de nos efforts, nous ne pouvons rien oublier… ni personne. Il est des responsabilités qui demeurent. Plongés dans notre désastre, nous n’avons cessé de nous débattre pendant toutes ces années et, bien souvent, c’est vrai, nous avons tendu nos bras vers de chimériques épaves. Les affamés rêvent toujours de brioches et les naufragés de sol ferme. Mais, de même qu’on pense toujours à ses parents disparus et qu’on parle d’eux très souvent sans, pour autant perdre de vue l’avenir de ses enfants et cesser d’œuvrer pour leur bonheur, de même nous évoquerons –jusqu’à ce que nos yeux ne se ferment- notre infortune et nous dénoncerons sans trêve nos bourreaux sans nous méprendre sur les responsabilités des hommes politiques français au pouvoir en 1962.
Jaurès s’est écrié un jour : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi la loi du mensonge triomphant qui passe. » Alors, au nom de ceux qui vivent toujours (pour les familles de disparus) dans le drame et pour d’autres dans la douleur du souvenir, nous nous devons de crier la vérité –principalement aux sourds et aux aveugles- et de nous investir totalement dans ces élections qui se présentent à nous et qui sont la dernière chance de voir aboutir nos revendication.
Voilà un demi-siècle que sous couvert de l’ignorance, on s’interdit en France d’affronter la réalité des faits. Ainsi, les fausses doctrines et les idées fantaisistes sur tout ce qui concerne la colonisation française en Algérie et la tragédie qui s’en suivit, se sont introduites dans les cœurs et combien nombreux sont, encore aujourd’hui, ceux qui continuent à écarter, l’un après l’autre, tous les principes de la vérité, et finissent par tomber dans l’incrédulité. Et cette vérité bafouée, tronquée, nous la retrouvons, au quotidien, dans cette France malade de la « crise », minée par le chômage, l’insécurité et l’immigration.
Descartes soutenait que « pour atteindre à la vérité, il fallait une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions que l’on avait reçues et reconstruire de nouveau et dès le fondement, tous les systèmes de ses connaissances » et Georges Bataille a écrit à ce sujet : « La vérité, je crois, n’a qu’un visage : celui d’un démenti violent ».
On ne peut espérer des Princes qui nous gouvernent depuis 50 ans qu’ils rétablissent la vérité ni qu’ils se fassent les avocats de la colère. Ce serait d’ailleurs inopérant et les promesses électorales non tenues du candidat Sarkozy en 2007 sont là pour nous le rappeler… Ce que nous attendons, ce que nous espérons, c’est la victoire, non seulement de Marine, mais aussi de Louis Aliot, N° 2 du FN dont la maman est native de Bab-el-Oued et de celle de nombreux autres candidats issus de notre communauté, dont votre serviteur.
Alors, mes chers compatriotes, une chance inespérée nous est offerte : A nous de la saisir ! L’épilogue de cette victoire, au-delà de l’impact qu’elle créera dans le concert des médias, sera le procès en révision devant le Haut-Tribunal de l’Avenir que nous engagerons, cela, afin que les Français connaissent « enfin » la vérité, que les victimes en gardent le souvenir vivace, et que les coupables ressentent à tout jamais l’aiguillon du remords.
D’autres vaincus du moment ont, avant nous, gagné leur procès en appel devant l’Histoire : les Chevaliers du Temple –en dépit de leurs excès-, les solitaires de Port-Royal et les émeutiers de 1871. Les tyrans passent, les martyrs succombent, les idées restent ; elles sont semées, elles germent, l’avenir s’enrichit de leurs fruits.
Mes chers compatriotes, les événements ont toujours été le fait d’une minorité agissante. A nous, Pieds-Noirs, qui avons été témoins et victimes en Algérie, qui avons connu les affres du terrorisme, de la guerre civile, l’exode et l’exil, échoit la responsabilité d’être, ou du moins d’étoffer la minorité qui peut et doit empêcher le fatal processus d’aboutir : Celui de l’oubli, de la falsification de notre Histoire et de l’effacement de notre Mémoire. Il y va de notre propre salut. Et à ceux qui doutent de leurs possibilités et de leur force, je leur rappelle tout simplement qu’il eut suffit de dix justes pour que Sodome fût sauvée.
Joseph CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
… Petit fils d’immigrés espagnols ; natif d’Oranie, candidat FN et « Rassemblement Bleu Marine » aux législatives dans la 9ème circonscription de l’Hérault.
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Pour une reconnaissance et pour en finir avec la repentance française à propos de l'Algérie...
Voilà près de 50 ans que la Droite et la Gauche françaises trimbalent, sans vergogne, les Pieds-noirs et les Harkis!...
Dans des discours clinquants et prometteurs, elles nous assurent reconnaître officiellement les crimes qui ont frappé ces communautés de Français d' Algérie, à partir du cessez-le feu du 19 mars 1962.
Elles nous promettent de rétablir la vérité historique quant à cette œuvre civilisatrice, humaine de la France qui transforma un pays inculte -dénommé la Barbarie en 1830, sous domination turque- en un pays moderne, exportateur, ayant accru sa population indigène, qui passa de 3 millions d'habitants (en 1830) à plus de 9 millions en 1962.
Marine Le Pen, dans le discours détaillé et argumenté, ci-joint, prononcé, le 27 août dernier, rappelle quelques éléments chiffrés de la participation patriotique des Pieds-noirs et des Harkis, parmi les troupes indigènes et les sacrifices auxquels ils ont été soumis, entre autres, durant les deux Grandes guerres et lors de la période, qui succéda au cessez-le-feu du 19 mars 1962.
Elle promet de réhabiliter, enfin, l'histoire de la France en Algérie : citant la déclaration d'un des chefs de la rébellion, Hocine Aït Ahmed (entre autres) elle tient à en finir avec cette repentance honteuse, que certains Français, de droite ou de gauche, continuent de manifester pour mieux justifier leurs trahisons durant le conflit algérien : car c'est bien de cela qu' il s'agit pour les gaullistes voulant minimiser les tromperies, les mensonges et l'ignoble abandon, par le général De Gaulle, d'un territoire français et de ses populations à une armée du FLN exsangue et avide de vengeance.
Quant aux socialo-communistes, leur repentance, toujours actuelle, n'est que le credo "larmoyant", visant à justifier leurs trahisons envers notre Patrie (celles des ''porteurs de valises'', des désertions, du refus de défendre des départements français)...
Que devons-nous penser de ces promesses nouvelles de Marine Le Pen, après tant de tromperies de la part de nos différents hommes politiques?... C'est une question, qui nous vient à l'esprit, nous qui n'avons cessé de croire aux beaux discours de nos hommes politiques...
Pour y répondre, je vous renverrai au texte du fameux "Pari de Pascal" s' adressant aux "incroyants", quant à l' existence ou non de Dieu : en résumé, après avoir pesé le pour et le contre, Pascal conclut que nous sommes « embarqués » pour croire en l'existence de Dieu, dans la logique de ce qu' on peut gagner ou perdre (en n' y croyant pas).
A ceux qui n'ont pas lu ce texte philosophique, je propose d'appliquer le même cheminement rationnel, à propos des engagements politiques de Marine Le Pen. Nous sommes « embarqués » :
« Nous n'avons rien à perdre en continuant de croire que la Vérité sur l'Algérie française sera rétablie par cette femme courageuse... Car après 50 années de tromperies politiques, nous pouvons logiquement déduire, que nous avons sûrement tout à perdre en espérant que les gaullistes et les socialo-communistes repentants reconnaîtront les parjures et trahisons de leur conduite passée...
Professeur Louis ALBERTELLI
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C’était le 27 août 2011, Marine Le Pen s’adressait, au Barcarès, à la communauté des Français d’Algérie.
- Pour lire le discours intégral, cliquez sur : http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/09/18/22074684.html
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