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23 juillet 2011

CONSTANTINE

Constantine la Bréche

Constantine la Bréche

Constantine_Lyc_e_Laveran

Constantine Lycée Laveran

Constantine_passerelle_Sidi_M_Cid

Constantine passerelle Sidi M'Cid

Constantine_pont_sidi_M_Cid

Constantine pont sidi M'Cid

Constantine_pont_Sidi_Rached

Constantine pont Sidi-Rached

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16 juillet 2011

CLAUDE NAL-LE SERMENT DE L'ORANE

 

Marseille, février 2017

Madame, Monsieur, Chers Amis, nous avons le plaisir de vous annoncer l'ouverture des réservations pour la onzième représentation de la pièce "Le Serment de l'Orane" qui aura lieu à Menton.

Nous serons très heureux de vous y accueillir.

 

Inscription Menton

 


 Claude_f_vrier

Marseille, le 20 octobre 2016

Madame, Monsieur,

à l'approche de Noël, nous sommes tous à la recherche d'idées de cadeaux !

Pour cette belle occasion, je vous propose mes ouvrages, ci-dessous, exonérés de frais d'expédition.

Les deux romans et le DVD de la pièce peuvent intéresser tout le monde, mais leurs caractéristiques historiques et pédagogiques s'adaptent plus particulièrement aux enfants et petits-enfants des familles Pieds-Noirs.

Ils seront enfin passionnés par la découverte sereine de leurs origines et par l'histoire de leurs parents ou grands-parents.

Notez que l'achat des trois ouvrages vous coûterait 50€ au lieu de 56€.

Vous pourrez passer de bonnes fêtes en Piednoirie.

Cadeau de noël 2016

Quelques avis de spectateurs et de lecteurs: 

pour "Un jeune homme d'honneur"

pour "Le Serment de l'Orane"

pour "Voyage en Piednoirie"

Merci de me faire part de vos propres commentaires, à l'adresse ci-dessous, si vous avez lu l'un ou l'autre des livres, ou si vous avez assisté à une représentation de la pièce. Merci également d'en parler à vos proches si vous avez apprécié ces ouvrages.

Claude Nal 04 91 82 01 37

Nouvelle adresse: c.nal@orange.fr

Ensemble du site: www.jh-dhonneur.fr

Bande annonce sur Youtube: "Le Serment de l'Orane"

Page Facebook : "Le Serment de l'Orane"

Claude Nal


 

LE SERMENT DE L'ORANE - 2012 

 

  Claude_2011

 

 

CouvertureJHH_1ere_1

Madame, Monsieur, Chers amis,

Depuis janvier, j'ai eu le plaisir de vous proposer quelques extraits, de mon livre  " Un  jeune homme d'honneur " en quelques lignes, et de nouvelles appréciations de lecteurs.J'espère que ces six extraits et les commentaires de lecteurs qui les ont accompagnés vous auront plu et que ce livre aura désormais une place de choix dans votre bibliothèque. Je vous remercie pour les recommandations que vous en ferez auprès de vos amis.

Merci de m'avoir suivi tout au long du semestre.

Pour l'avenir, l'écriture et le témoignage continuent. Je termine la mise en forme d'une pièce de théâtre en trois actes dont le titre - provisoire - est "Le serment de l'Orane" qui a pour thème l'Algérie et son histoire à travers le vécu de jeunes étudiants Pieds-Noirs. D'ores et déjà, je recherche des éditeurs et des gens de théâtre, amateurs ou professionnels, qui seraient intéressés par la mise en œuvre de cette pièce. Je vous propose un premier contact par courriel claude.nal@numericable.fr .

 

Extrait choisi pour juin 2011:

 

"Isabelle et le jeune homme d'Abidjan"

"Ils s’allongent un instant sur le sable et les souvenirs assaillent Nicolas. Il change de visage. Il pâlit en essayant de retenir deux larmes qui humidifient ses yeux. Isabelle, émue et inquiète, ne sait pas à quoi elles sont dues mais ces larmes, infimes, déclenchent une réaction presque maternelle. Elle se penche, passe ses bras autour des épaules de Nicolas, le couvre de baisers et enfin lui demande : 

« Qu’est-ce que tu as mon lieutenant ? »

Il sourit, s’excuse de sa légère faiblesse et explique que leur situation sur cette plage lui en rappelle bien d’autres d’une époque heureuse où il avait un « chez lui », des amis et de l’eau et du sable qui lui appartenaient. Il lui décrit la pêche avec son oncle, les levers de soleil sur la mer, les parties de ballon sur la plage avec ses copains et les filles avec lesquelles il se promenait les pieds dans l’eau comme ils viennent de le faire. Il lui dit combien il est sensible à ce bruit d’amour et de douceur que fait la mer en caressant le sable. Autant de choses qu’il ne connaîtra plus que sous d’autres cieux comme c’est le cas aujourd’hui.

C’est un grand moment d’émotion que Nicolas vient de faire partager à son amie. Elle sent combien il est proche d’elle pour lui faire ces confidences et elle en ressent un frisson profond qui lui donne la chair de poule. Après cet instant de communion, il ne peut y avoir que le silence pour le magnifier. Isabelle vient de comprendre en quelques mots et avec deux larmes minuscules, ce qu’est l’indépendance de l’Algérie pour tous ceux qui ont leur âge, pour tous ceux qui ont été arrachés à leur première vie et qui devront en construire une autre à partir de rien, à partir d’un autre sable que le leur, avec une autre eau que la leur."

"Du passé à demain avec Françoise"

"Au petit  matin leurs mains sont encore jointes et l’aube les surprend sur la corniche à contempler la mer et à regarder ensemble vers le sud comme si de leurs regards, juvéniles et amoureux, ils pouvaient espérer voir cette terre où ils sont nés et où ils ont vécu sans se connaître. Leur destin était de s’aimer ici et maintenant à l’endroit et au moment où doit commencer leur deuxième vie."

Extrait choisi pour mai 2011 :

 

" Le rêve est si beau !" 

"Isabelle est absolument splendide. Elle s’avance vers lui lentement, très lentement, avec un sourire radieux. Elle écarte les bras, fait tourner sa robe pour adresser à Nicolas un message muet mais très clair : 

« Je me suis faite belle pour toi ! Comment me trouves-tu ? » 

Encore une fois Nicolas se dit que les femmes ont l’art de donner de l’éclat à leur beauté. Sa robe virevolte autour d’elle, légère, colorée, mettant en valeur son corps de jeune fille dont les formes suscitent chez Nicolas d’indescriptibles émotions. Il regarde sa taille dont il pourrait faire le tour avec ses deux mains, ses hanches arrondies à souhait, ses jambes fines et galbées, son corsage rempli de vie. Elle continue à avancer alors qu’il ne bouge pas. Ils ont visiblement envie, tous les deux, que cette approche de leurs corps dure le plus longtemps possible. Il détaille son visage. Il aime les brunes c’est sûr, mais les cheveux d’Isabelle sont les plus beaux qu’il ait vu depuis longtemps ; depuis Oran sûrement. Elle les a relevés en chignon. Son cou est dégagé.

« Quelle belle allure ! », pense-t-il.

Il plonge maintenant dans ses yeux foncés, souriants, qui l’attirent tout autant que ses lèvres. Elle est à peine maquillée et les bijoux dont elle s’est parée sont simples. Ils ne font que souligner sa beauté. Ils n’y participent pas. Ce sont de petits ensembles métalliques auxquels sont accrochées des pierres colorées, comme on les fait beaucoup en Afrique : un collier, deux boucles d’oreilles et un bracelet ; le tout en argent. Les pierres sont azurées.

Elle aussi le détaille : il a mis les vêtements civils qu’ils ont achetés ensemble. Le pull qu’elle lui a offert  est posé sur ses épaules et les manches sont entrelacées sur sa poitrine. Il a de beaux cheveux blonds coupés courts, comme il se doit pour un officier. Son visage bronzé par le soleil du Ténéré est à la fois mâle et juvénile. Il est rasé de près, souriant, attirant.

Elle est tout proche maintenant. Il tend ses bras et prend ses deux mains pour la conduire jusqu’à lui très lentement « Je suis ébloui ! lui dit-il. Tu es radieuse, resplendissante, je suis plein de fierté à la seule idée de t’avoir à mon bras cet après-midi » 

Ils se retrouvent enfin dans les bras l’un de l’autre et ils peuvent alors échanger un baiser empreint de tendresse qui semble avoir commencé dès qu’ils se sont vus, avant même d’être l’un contre l’autre."

Extrait choisi pour avril 2011:

 

" Le désert de l'honneur"

Après le vent de sable : "Aux premières lueurs de l’aube, on aperçoit dans ce coin du désert des tas de sable qui bougent et qui commencent même à parler. Chaque homme est recouvert d’une épaisse couche de roche finement moulue. Une mouture constituée de grains brillants descendant lentement des couvertures qui collent à ces bipèdes maladroits dans leur tentative de retrouver un équilibre vertical. Ils se soulèvent lentement, l’un après l’autre, comme le feraient des méharis après avoir barraqué pour la nuit.

Le vent s’est tu. Le vent s’est couché à son tour, probablement las de ses jeux nocturnes. Grandval le premier levé, après Laouel bien sûr, commence à remuer ses couvertures … et son petit monde:

« Tout le monde debout ! Départ dans une demi-heure ! »

On secoue son sable, on s’étire, mais surtout on ne rouspète pas. Nous ne sommes pas dans une chambrée de caserne de la région parisienne. Nous sommes entre « gens du désert », presque entre nomades. Et dans le désert, les nomades ça ne discute pas, ça nomadise !"

 

Coucher de soleil sur le Ténéré : "Le soleil glisse à l’Ouest en faisant rougir le sable de l’horizon. C’est alors un spectacle grandiose que tous se mettent à admirer dans un silence de cathédrale. Le soleil est maintenant un immense cercle allant du carmin à l’orange. Il descend lentement, comme pour se faire mieux admirer. Au loin, tout le long de l’horizon, une bande brunâtre pailletée d’or absorbe l’astre comme pour lui éviter de se brûler au contact de ce sable qu’il a lui-même embrasé. Le soleil ne touche pas le sol mais il cache petit à petit sa splendeur dans cette couche où, semble-t-il, il va passer la nuit. Les couleurs s’estompent, l’or devient argent et le noir s’étend pour tout recouvrir. Les points de lumière parsèment le ciel du Ténéré et tous les regards se tournent maintenant vers un nouveau point lumineux bien plus modeste mais combien attirant. Le feu que le goumier vient d’allumer crépite et appelle au regroupement. C’est l’heure bénie du repos, du calme et de la convivialité. Laouel, heureux d’avoir pu respecter la ichâ, heure de la cinquième prière, celle du soir, a commencé sereinement les préparatifs du thé. Le repas est pris autour du feu. Tous, assis en tailleur à même le sol, évoquent la journée passée avec ses difficultés et les découvertes surprenantes qu’ont pu faire les uns et les autres, jusqu’à cet étonnant coucher de soleil."

Extrait choisi pour mars 2011:

 

" Amour et guerre" 

La plage est déserte. La lune est au rendez-vous. Le sable est encore chaud et la mer toujours tiède. Quel bonheur pour ces deux jeunes gens qui sont en train de découvrir ce que signifie l’expression « battre la chamade ». Leurs cœurs s’affolent. Ils n’en sont pas à leur premier émoi, mais à ce moment là ils découvrent des sensations nouvelles, profondes, presque effrayantes tellement elles sont nouvelles et profondes. Ils marchent dans l’eau. De nouveau leurs mains se rencontrent et leurs doigts s’entrelacent, mais avec plus de force que la première fois. Une grande attirance et une infinie pudeur les enveloppent. Ils ne parlent plus. Ils marchent dans l’eau. Nicolas, lentement attire son amie vers le sable sec et l’invite à s’étendre ; pour écouter la mer, lui dit-il. Et c’est vrai que ce bruit de l’eau sur le sable est la musique préférée de Nicolas. S’il existe une mélodie qu’il souhaite faire partager à Michèle, c’est bien celle-là.

«Écoute  comme c’est doux. Il n’y a rien de plus doux dans la nature que le bruit de l’amour de l’eau et du sable»

Sacré Nicolas, en quelques gestes tendres et en quelques mots, il a réussi à attirer sa charmante compagne contre lui. Cette mer Méditerranée et son sable ont toujours été ses complices, depuis son premier château de sable. Aujourd’hui encore, il sent combien il leur est attaché, combien il les aime. Michèle blottie dans le creux des bras de son jeune amoureux soulève son visage. Leurs yeux se rencontrent dans un rayon de lune. Leurs lèvres aussi. Un long baiser va ponctuer ce moment de bonheur juvénile mais déjà si mûr. Tout à coup Michèle se dresse.

«Tu entends ?  Ce sont des explosions. Regarde, il y a des lueurs qui apparaissent sur Oran. Ce sont des plastiquages ou des tirs de mortier.

C’est une nuit bleue, reprend Nicolas tout en serrant Michèle contre lui.»

Extrait choisi pour février 2011:

 

" D'eau et de sable "

         Le soleil est encore très bas au levant et ses premières lueurs caressent la peau et le sable qui restitue la chaleur douce de la nuit. Les premiers rayons donnent à la surface de l’eau des reflets dont les teintes vont du blanc argenté au mauve, en passant par tous les bleus et les verts d’une divine palette. La mer sort langoureusement d’un sommeil plein de douceur. On entend sa respiration ; le bruit léger de l’eau qui vient se frotter sur le sable, doucement, longuement, puis se retire en soupirant. Câlineries amoureuses que partagent, au réveil, des divinités cachées.

 

         La jeune femme, belle comme le jour qui naît, est allongée à même le sol. Sa tête repose sur une serviette en forme d’oreiller et sa respiration légère est au rythme de la vague. La vague qui pénètre le sable pour ne faire qu’un avec lui. La nature, d’eau et de sable, accompagne dans ses rêves celle qui est venue à sa rencontre pour lui confier ses pensées et peut-être ses espoirs d’un matin radieux. Le flirt de la vague légère et du sable fait entendre un bruissement d’une infinie douceur. La mer couvre le bord de plage, s’y mélange et se retire avec des soupirs qui invitent à tout oublier de la vie qui ne soit pas beauté, douceur, espoir. Les yeux fermés, la dame solitaire, sur son lit de sable, s’imprègne des odeurs, des bruits et de la tiédeur qui l’entourent.

Extrait choisi pour janvier 2011:

 

"Des chemins vers la vie"

Un dimanche de juin 1941, le père Dorval est sur le chemin qui mène au signal d’Apt, dans le Vaucluse. Il s’est levé avant le soleil. Il aime bien gagner cette petite course du premier levé qu’il a inventée entre le soleil et lui. Si la lumière du jour a pénétré sa chambre avant qu’il n’ouvre les yeux, il peste contre tout ce qui lui passe par la tête : sa femme bien sûr, le coup de gnôle qu’il a pris avant d’aller au lit, ce fainéant de coq qui dort au milieu de ses poules sans se soucier de la brièveté de la vie, … Aujourd’hui, rien de  cela : il a eu le temps d’enfiler son pantalon, sa chemise et son gilet dans le noir, et même son café a été avalé à la lueur d’une bougie. Il roulait sa première cigarette sur le pas de la porte, quand de timides lueurs ont commencé à descendre sur le village endormi.

Sa musette sur le dos et son fusil à l’épaule, il avance maintenant d’un pas décidé sur le chemin de terre, qui commence à grimper vers le ciel d’un bleu limpide. Les oliviers et les chênes laissent frémir leurs feuilles dans un mélange de verts très provençaux.

Il est au milieu de sa terre, au cœur de son pays, de sa Provence. Au lever du soleil, il n’y a pas d’endroit aussi merveilleux ! Aucune terre ne peut exhaler de pareilles senteurs. Il connaît chacune des plantes qui produisent ces parfums : le thym en premier, mais aussi les différentes sauges, le romarin, la sarriette et cette merveille que la nature a offerte à la Provence, et croit-il, seulement à la Provence : la lavande. Imprégné de ces odeurs qui embaument son pays, il se mettrait à croire que Dieu est venu sur place pour installer lui-même le décor, tellement il ressent de la perfection sur son chemin pourtant caillouteux, sec et pentu."

 

Appréciations de lecteurs (extraits parmi une centaine de commentaires):

 

Après une seconde lecture très satisfaisante, je considère qu'un "Jeune homme d'honneur" est bien davantage qu'un roman, c'est aussi le récit d'événements dramatiques de notre Histoire relativement récente. Ses belles illustrations et son site internet en font un ouvrage à caractère encyclopédique et interactif.

  Pierre D.

Bonsoir ! C'est entre mer et sable, au Portugal que j'ai emmené le roman. je l'ai dévoré. Bravo ! J'y ai retrouvé des ressentis et des odeurs de ma petite enfance ... enfouis. J'ai même pleuré.

  Jocelyne N-D.
 

Il existe de nombreux livres sur l'Algérie, mais c'est la première fois que j'en vois un sous forme de roman, et vous avez écrit un roman magnifique. Je le relirai en vacance.

  Daniel A.

Monsieur Nal bonjour,
Je tenais à vous dire que c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu votre roman. J'ai pu à travers le récit de Nicolas revivre l'histoire de mes grands-parents ayant eux aussi vécu en Algérie. J'ai pu rêver, voyager, découvrir la vie et la beauté de certains lieux grâce aux descriptions si parfaites contées dans ce bel ouvrage. J'ai apprécié le vrai sens des valeurs si précieuses dans la vie dont vous avez si bien parlé. Félicitations et merci pour ce roman.

  Magalie M.

Toutes mes félicitations pour cette œuvre. Après près d'un demi-siècle, les passions laissent petit à petit la place à l'histoire. J'ai toujours été attiré par cette tragédie et ce dès le début. De plus, ma fille ayant épousé un pied-noir d'Oran, j'ai été plongé en plein dedans. Ma conclusion rapide : avec un peu plus d'intelligence de la part de nos dirigeants politiques de l'époque, nous devrions être toujours là-bas.
  Francis P.


... Je vous charge d'adresser à l'auteur mes félicitations pour son travail " de Mémoire " Amicalement.

  Monique C.

Roman agréable à lire. L'histoire est attrayante et l'atmosphère bien rendue. Roman qui m'a donné envie de découvrir certains lieux décrits.

Françoise G.

 

Bonjour Claude, Je viens de terminer votre livre que vous m’avez  gentiment dédicacé dimanche dernier à Antibes, vous avez réveillé en moi des souvenirs que je croyais avoir rangé définitivement ! Je dois vous dire que j’ai eu un immense plaisir à redécouvrir l’ambiance de l’Algérie de cette époque que vous avez su décrire avec une grande précision. Votre histoire est très intéressante, sa lecture est prenante et avec de nombreux rebondissements qui nous font voyager bien loin de la France et de l’Algérie. Les paysages, les hommes, les sentiments tout y est , pour un premier livre c’est une réussite. Bravo.
Merci pour ce bon moment passé avec cet officier de talent. Amicalement.

  Bernard B.

 

Félicitations à mon ami Oranais pour ce magnifique roman. Un texte qui fait Honneur à notre communauté. Des images, des sensations, un vécu qui nous rappelle tant de souvenirs, un hymne à nos convictions et à notre terre ... Bravo.

  Yves J.

 

"Ce roman relate avec précision tout un passé. Une enfance, une jeunesse, des moments de vie incomparables, privilégiés. Le style concis, sans fioritures, réussit à faire passer chez le lecteur de véritables émotions. A travers ce récit, autobiographique, des souvenirs rejaillissent, même ceux qu'on avait cru enfouis. Paysages, bruits, senteurs, inoubliables, instants vécus dans le bonheur ou la tristesse. La nostalgie est ce qu'elle est ! Claude Nal s'est inspiré de sa vie riche en aventures, débordante de bons sentiments . Il parvient par le biais de Nicolas Dorval à nous faire partager les étapes d'une existence hors du commun.

Odette P.

 

Votre livre m'a beaucoup plu. J'ai souvent été émue. Les sentiments sont bien rendus, y compris l'amour pour la Provence. On ressent aussi pleinement la dureté de la guerre d'Algérie et l'atrocité de ses conséquences. J'ai du mal à trouver les mots pour exprimer ce que j'ai ressenti. J'ai aimé l'ensemble. Je le relirai pour bien comprendre ce qui a pu m'échapper en première lecture.

  Marie P.

Nous refermons votre livre avec regret. Ce fut un beau voyage entre Oran et le Ténéré. Un passage en Provence, que nous venions de découvrir, avec un petit air de Pagnol "La gloire de mon père".
En lisant ce "Jeune homme d'honneur" nous n'étions plus dans l'ouest de la France mais voyagions avec vous. Mille merci ... Continuez de nous conter de belles aventures avec des personnages ayant le sens de l'honneur. Il en existe toujours, mais on n'en parle plus guère...

Catherine et Claude A.

         Bonjour Monsieur Nal.
Je me permets de vous faire part , de mes sentiments , après la lecture d’UN JEUNE HOMME D’HONNEUR ... C’est votre premier roman ? eh bien dites donc ! Je me suis régalé. Quant au sous-lieutenant Dorval, c’est un plaisir que de le suivre, de comprendre ses états d’âme , deviner ses interrogations . Le courage qu’il lui a fallu, la personnalité qu’il dégage à 21 ans, commandant une section, sachant que les soldats ne lui pardonneraient pas la moindre faiblesse en tant que chef. Nous vivons tout cela dans votre roman. Nicolas a aussi rencontré l’amour à Abidjan, sans lequel il ne peut y avoir de héros romantique. A Abidjan, où j’ai fait également escale dans la lagune. Nous y retrouvons l’ambiance coloniale de la société européenne . Le lecteur entend presque la musique de l’orchestre. Bref, pendant toute cette lecture , on est avec Nicolas , ressentant les mêmes émotions pour peu qu’on ait goûté de près à cette vie.

  J.P.C.


... pour mes amis du site du 3ème GT via notre journal interactif. J’avais prévu de parcourir au mieux ce roman que Claude NAL vient de me dédicacer, avant de vous le présenter sur le journal …
Mais ce serait trop vous faire attendre ! Et les premières pages m’ont de suite décidé. En effet, ce roman qui s’appuie sur des faits bien réels m’a paru d’entrée, d’un style libre agréable, coulé des plus sympathiques, un livre avec des senteurs ! Bref ce livre délecté avec le plus grand plaisir, nous laisse sur notre faim car le voyage de la vie du jeune Nicolas bien que déjà très remplie, n'en est qu'à ses débuts! Il est vrai que ''feu'' l'Algérie que le goût amer d'avoir perdu son pays ne s'oublie pas aussi facilement!!

  Alain B.

Le livre de Claude Nal, je l'ai bien apprécié, et plus particulièrement pour sa partie saharienne (même si je connais mieux les Touareg que les Toubou, ma géographie n'ignorait ni le Tibesti, ni l'Aïr). Yves S.

Claude, j'ai lu ton bouquin, je le trouve très bien écrit, beaucoup de "littéraires " de formation en sont bien incapables.

Il m’a donné en fait la sensation de lire deux œuvres:

- la première, un reportage sur une enfance et une adolescence à Oran qui par simple translation aurait pu être la mienne.( les pièces du pitchac s'étaient transformées en bouts de chambres à air, le twist avait succédé au rock, le Lycée quelques années avant..)

- la deuxième, du Frison Roche avec un clin d'œil vers le Désert des Tartares...

L'ensemble passionnant. Amitiés.

  Jean F.

 

Bonjour CLAUDE, j'étais dans les cent premières pages du livre "Un Jeune Homme d'Honneur" et déjà j'étais impatient de connaitre la suite. Les premières pages ont fait ressortir de ma pensée tous ces souvenirs depuis le cours préparatoire jusqu'au C.M.2 de l'école annexe d'instituteurs. Le paragraphe d'ORAN LA BELLE où tu énumères tous les jeux que nous avions dans le quartier. Dans la deuxième partie de ton roman le Sous-Lieutenant NICOLAS chef de section à 21 ans nous montre le sérieux et le patriotisme que nous avions dans cette belle ALGERIE. Ne pas être classé B.S.A. au recrutement était pour un garçon un déshonneur. Bravo pour toutes les missions effectuées dans cette partie d'Afrique, le fameux désert du TENERE. Tes explications et les détails sur les sorties en missions nous les vivons à tes côtés.

Encore un grand BRAVO pour ce merveilleux roman et au prochain. Félicitations sincères et chaleureuses.

  Joseph A.

 

Quand Nicolas embarque à MARSEILLE pour son autre vie (comme il dit) en AFRIQUE OCCIDENTALE et qu’il est nommé officier, tout cela est bien narré. Quant à ses flirts sans lendemain, quoi de plus naturel pour un jeune homme voyageant loin de tout. D’ailleurs, j’ai été très émue par cette fille “ BINTI“, fille du chef d’un village qui se donne à lui, afin de le remercier de l’avoir menée auprès de sa grand’mère mourante, au prix de la désobéissance militaire. C’est un geste humanitaire qui fait de lui un jeune d’honneur. En conclusion, je dirais que ce livre est une réussite ; en plus il nous fait comprendre qu’il ne faut pas oublier ces soldats français d’ALGERIE qui se sont battus et sacrifiés pour sauver notre pays. Félicitations.

  Nadine F.

 

Salut Claude,

Bien sûr, j'ai lu ton livre et j'ai été impressionné par ta capacité de mémoire et la précision de ton récit. Quant à la partie consacrée à notre Algérie, tous ceux qui ont vécu là-bas et ont connu, comme moi, l'exode, se reconnaîtront. C'est un beau livre, qui laisse échapper, dans la main qui le referme, quelques grains de sable du Désert. Bien amicalement.

  Roland B.

 

Félicitations Claude ... Je me suis régalée de tes descriptions sur la Provence. Je lisais avec l'accent, les odeurs, les bruits, les couleurs, comme si j'y étais. J'ai beaucoup aimé les séjours et les descriptions dans le désert : le sable et ces magnifiques couchers de soleil que tu décris. La vie militaire, eh oui l'honneur ... l'armée, les hommes d'honneur ... Mais, l'Oranie, "Oran la belle", je la gardais pour la fin ! Elle était belle notre ville ! beau notre pays perdu ... Les rues, les monuments dont tu parles, le balcon sur la mer " Boulevard Front de Mer" et La Corniche, Santa Cruz ... J'ai tout revisité avec émotion grâce à ton livre. C'est une belle réussite. Bravo !

  Rose Marie S-P.

 

Claude Nal a su mettre dans l’écrin de ce premier essai, tous ces parfums que l’on délecte comme un rayon de miel dont on ne voudrait pas perdre une goutte, pour nous amener de la Provence jusqu’aux confins de ces déserts que nous avons foulés nous faisant découvrir celui qu’il a appelé : « UN JEUNE HOMME D’HONNEUR »

  Alain B.

 

Bonsoir Claude. Je viens de terminer ton livre, je l'ai lu d'une traite et avec plaisir: grâce à Nicolas, de nouveau je me suis baigné à la cueva del agua, j'ai parcouru les préaux de l'annexe et du lycée Lamoricière, manifesté place des Victoires, avenue Loubet, et roulé dans le sable de nos plages. Si le vent du désert ne m'a pas emporté, l'aventure saharienne de Nicolas m'a rappelé avoir lu avec délectation Frison-Roche. Ton roman m'a offert une petite cure de jouvence. Merci" Nicolas".

  Jean-Luc M.

 

" Un mot pour vous dire combien j'ai apprécié le livre. J'en ai aimé le style, j'y ai retrouvé l'ambiance de ces années d'enfance et d'adolescence, années de bonheur, dans les mêmes paysages, " sur l'autre rive", dans l'insouciance entre famille et amis. De part et d'autre de la Méditerranée, nous partagions les mêmes valeurs. J'ai eu la chance de ne pas avoir eu à subir ces aléas de l'histoire où on est obligé de tout quitter, j'ai aimé le récit, avec les rappels historiques concis mais précis, de ces années difficiles qui ont bouleversé votre vie, et en même temps c'est un livre optimiste. Bref, je me suis régalée ! J'ai suivi Nicolas comme un ami tout au long du livre.

  Jacqueline P.

 

"essai romancé destiné à transmettre la période d'apprentissage d'une vie avec des détails techniques, historiques et géographiques, philosophique aussi. Les personnages, attachants et pittoresques, tous particulièrement positifs ... La lecture agréable se fait sans effort, les ambiances bien rendues ont parfois une petite connotation de Pagnol ou de Camus ... En refermant ce livre, on a envie de retrouver dans une suite le monde de Nicolas où l'on ne s'attarde pas sur les épreuves mais plutôt sur les moments magiques qui passent trop vite dans la vraie vie ... "

  Marie-Noëlle M.

 

" N'ayant pas les qualités littéraires de Claude Nal, je n'ai pas su trouver les mots pour traduire l'émotion et les divers sentiments que j'ai éprouvés en lisant son livre. Je saurai peut-être exprimer tout cela de vive voix...Encore bravo et félicitations à ce "Jeune homme d'honneur".

  Rose F. 

 

"J'ai lu le livre de Claude Nal. J'ai beaucoup aimé, surtout le passage sur Oran et sa découverte de la Provence lorsqu'il est enfant. Je ne sais pas si c'est sa biographie. Va-t-il faire un deuxième tome sur sa lancée ? Il a du mérite d'avoir écrit un si beau livre."

  Chantal M.

 

"Bonsoir. Je l'ai aussi beaucoup aimé et je garde sous la main pour relire également quelques passages. Mon seul regret : qu'il ne soit pas dédicacé parce que je n'ai pu vous rencontrer. Merci pour ces agréables moments. Cordialement."

  Jackie A.

 

"Un jeune homme d'honneur" a trouvé une place de choix dans mes lectures. J'ai lu ce roman certainement très autobiographique avec grand plaisir . Il était important pour moi d'avoir le regard d'un homme de mon âge, né sur cette terre d'Algérie . Nos chemins se sont croisés à Oran, dans cette période tragique d'avril 1961 à avril 1962. Je comprends le déchirement de la population "pieds noirs" mais quel prix aurait-il fallu payer pour garder français ce territoire ? Jeune sous-officier de l'armée de l'air j'ai cependant gardé d'Oran de bons souvenirs. Après une première lecture de ce roman, si peu roman mais historique, je vais analyser plus complètement certains passages. Belle écriture, belle construction, je voudrais bien avoir ce talent pour écrire moi aussi sur ma jeunesse et le séjour qui a sonné la fin de l'Algérie française.

  Jean-Claude C.

 

"Merci pour ce merveilleux livre... je me suis régalée !! Merci pour ce beau voyage dans les souvenirs. "LE SABLE ET L’EAU" : c’est toute ma jeunesse... Bien sur que la plage de Bouisseville est irremplaçable pour moi !... "

  Arlette B.

"A la lecture du roman je me suis promené dans mon enfance et pleins de souvenirs me sont revenus : j'ai fait le boulevard à St Eugène, dansé aux castors de Dar Beida et flirté sur la musique des platters. Nostalgie quand tu nous tiens.... "

 Jean-Paul D.
 

"Au début de ce récit, c’est une belle description des paysages de Provence et de la ville d’ORAN avec tout ce qui l’entoure (vie courante, mer, sable, etc…). On s’imprègne bien de l’atmosphère. Il n’en faut pas plus pour rentrer dans le livre et se mettre dans la peau de l’auteur. Et dès les premières lignes, on voyage, on s’évade ! Evidemment, les passages sur les affrontements sont terribles et on imagine bien cette existence effrayante, enfin l’horreur. Comme tout cela est bien décrit, cela passe tout seul et se lit très facilement. Toute cette histoire n’est pas ennuyante, car voyez-vous, dans les livres relatant des guerres ou des attentats que j’ai eu l’occasion de lire, je dois l’avouer, c’était un peu ennuyeux. Je peux vous le dire franchement, je me suis régalée en lisant ces lignes."

  Nadine F.

"Bonjour Claude. Merci pour ce beau roman qui est un peu le roman de notre vie. Nous avons le même âge que Nicolas et avons vécu en parallèle son épopée Oranaise : mêmes émotions, même ciel, même mer, mêmes jeux, mêmes odeurs, mêmes événements etc... Et la Provence : notre terre d’accueil que nous affectionnons particulièrement. Je souhaite à Françoise et Nicolas un bel avenir. Amicalement."

  Jocelyne E.
 

"Bonjour Monsieur Nal ! j'ai eu le grand plaisir et une vive émotion en lisant votre roman, d'autant plus que maman était Oranaise. Merci pour cette lecture pleine de fraîcheur et de tendresse."

  Annita S.

"Aux rythmes des vagues de la Méditerranée, je me suis laissée porter par le vent de la jeunesse, les souvenirs, à la découverte du Niger et d'une région, un véritable bijou que je demande à connaître : "La Provence". Un seul mot Merci ! "

  Ghislaine G.

" Le roman de Claude Nal est un hymne à l’Amour qu’il dit si proche de l’Amitié ! Ce Nicolas qui lui ressemble tant est un « Jeune homme d’honneur » … car dans l’Amour …il faut honorer : Ses racines … ses Amis … sa famille … l’être aimé ! Dans le joli château de Suze la Rousse, en Drôme Provençale, il y a un blason dans la Cour d’Honneur où il est inscrit : « Que l’Honneur, pas les honneurs »."

  Gérard D.

 

AVIS D'UN JOURNALISTE : "Un jeune homme d’honneur, oscille avec talent entre roman initiatique, roman historique et biographie romancée… le tout se mêlant pour une histoire vraie dans une fiction réaliste, et pour cause, la vie de Nicolas Dorval est très proche de celle de son créateur. Né sous la plume légère, précise et sensible de Claude Nal, son héros lui ressemble et vit de souvenirs qui nous plongent dans cette page de l’Histoire de France, sans pour autant porter de jugement. Un jeune homme d’honneur se lit avec curiosité et passion, sur les pas d’un héros ordinaire, sur les pas de l’auteur, sur les pas d’un Homme parmi tant d’autres, d’un Homme dans l’Histoire, d’un Homme dans sa vie, d’un Homme tout simplement avec ses forces, et ses faiblesses. Un jeune homme d’honneur, de Claude Nal, ne ravira pas seulement les amateurs d’Histoire, il ravira aussi les amateurs de belles histoires"

  Mickaël Tardu du Carrefour Des Cultures

 

"J'ai fini le livre et j'ai beaucoup apprécié. J'ai même relu les passages sur la Provence. "

  Brigitte B.

 

"Lorsque tu nous décris la Provence de tes ancêtres j'ai l'impression de sentir à travers les mots de ton livre les parfums de la lavande et autres plantes. "

  Odette A.

 

" ... il se lit avec bonheur, les mots provençaux lui donnent une saveur particulière (quels veinards, ces gens du midi, pour les odeurs, les couleurs, les paysages - enfin, ceux qui n'ont pas encore été massacrés, c'était sûrement mieux à cette époque-là), en bref, je conseille vivement sa lecture."

  Marie E.

 

Quel talent ! Merci Monsieur Nal pour votre "œuvre". Chers Amies et Amis, …  je vous recommande particulièrement « Un jeune homme d'Honneur » de Claude NAL.
C'est avec un pincement au cœur que je viens de refermer ce livre. En  effet, dés la première page, on est comme happé, pris en haleine et ce, jusqu'à la fin du roman. Une véritable  Histoire d'amour entre le narrateur et Oran. On est replongé dans cette ambiance Oranaise, où se mélangeaient ces senteurs, ces odeurs qui ont tant chatouillé nos narines autrefois.  BRAVO, encore BRAVO. Un livre, où l’on partage avec l’auteur passion et ferveur, et qui a tellement de relief, qu’un non voyant pourrait le lire comme du braille. Ce roman deviendra vite votre livre de chevet. J’en ai acheté deux pour des amis. Mes Félicitations à l'Auteur.

  Jack T.

 

"J'ai acheté et lu le livre de Claude un mot : MAGNIFIQUE ! Félicitations Claude Qu'il est doux de se replonger dans ses racines ..."

  Marie-Pierre C.

 

"... Je l'ai lu et je vous le recommande car il "PARLE VRAI". Il s'intitule: UN JEUNE HOMME D'HONNEUR. Il vous permettra de mieux connaître ce pied-noir de haut niveau."

  Pierre Salas - auteur de "Le beau ciel perdu à jamais"

 

                 

"Après la lecture de votre roman « un jeune homme d’honneur » nous vous adressons nos félicitations pour cette œuvre si agréable à lire. Nous en avons apprécié l’aspect « voyage et dépaysement» mais aussi son point de vue historique si particulier et intéressant car, et ce n’est pas le plus répandu, vue de « l’intérieur », par quelqu’un qui l’a vécu au quotidien et qui en parle en toute simplicité, avec ses joies et ses peines, ses espoirs et ses regrets. Ce témoignage sincère, sans haine et au contraire empreint de beaucoup d’amour, à travers une écriture laissant apparaître le plus modestement du monde, une grande noblesse d’esprit et un sens de l’Honneur qui nous a touchés. Très cordialement."

  Pascale C. et Sauveur B.


            Claude Nal habitait Oran Saint Charles ou son père tenait la ‘Brasserie Nal’ de Saint-Eugène, fréquentant l'annexe de Gambetta avant de rejoindre le Lycée Lamoricière nous présente son livre ‘Un jeune homme d’honneur’

N'attendez pas pour lire cette histoire  "D'eau et de sable"

                   Le temps passe ! Les souvenirs, malgré leur contour flou, sont toujours vivaces. Par période, ils deviennent envahissants avec leurs paysages, leurs bruits, leurs parfums. On se souvient des visages, des propos échangés, des sentiments éprouvés. La dimension du passé augmente et occupe un espace de plus en plus important dans le présent, mais aussi dans l’imaginaire.

                   Des questions nombreuses et préoccupantes engendrent des réflexions sur les événements vécus : était-il possible de modifier le cours des choses ? le « vent de l’histoire » était-il une réalité, ou un concept imaginaire, issu d’un esprit tortueux et vieillissant, pour en finir au plus vite avec un problème qui risquait de devenir insoluble : maintenir l’Algérie dans la France ou l’abandonner ?

                   Tout ceci est obsédant ! Il devient indispensable de « matérialiser », pour que ce vécu ne se déforme pas trop avec le temps, et ne disparaisse pas dans l’oubli définitif. Il faut en parler, mais cela ne suffit pas, car les paroles ne fixent pas les souvenirs. Alors, l’écriture s’impose. Les paysages et les portraits sont reconstruits par des mots, puis des phrases. La réflexion s’extériorise, comme mue par une pulsion, de la même manière que le fruit, arrivé à maturité, tombe soudainement de l’arbre. Ecrire, oui ! mais quoi ? et comment ?

                   J’ai décidé d’écrire vrai … dans une fiction ! La réalité d’antan et le fantasme s’entremêlent pour mieux passer du souvenir, plein de beauté et de douleur, à une nouvelle vie enrichie par les faits de jadis, mais aussi gonflée d’espérance, de créations et de joies nouvelles. Il n’était pas question d’écrire, avec aigreur, un nième livre sur l’Algérie en guerre civile, mais bien de parler de la beauté d’un peuple, et de sa jeunesse en particulier, avec sa grandeur d’âme et son sens de l’honneur. Les événements douloureux, la souffrance et le désarroi d’hommes et de femmes trahis et vilipendés, ne sont pas occultés, mais c’est à travers leur courage, leur esprit de résistants et de bâtisseurs que l’histoire est évoquée.

                   J’ai créé un jeune pied-noir : Nicolas Dorval, pour témoigner, et transmettre une période d’apprentissage d’une vie où les épreuves importantes sont supplantées par les moments magiques, et où la clarté domine. L’âme de Nicolas est imprégnée de la lumière du ciel : lumière éblouissante des jours d’Oran ou de Provence, mais aussi lumière de la croix du sud dans la nuit profonde du désert nigérien.

                   Nicolas vit, et évolue, dans des lieux réels. Il ressent des émotions que d’autres ont ressenties. Il s’exprime librement, avec conviction, douceur et poésie selon les sites et les personnages rencontrés. Seule la haine lui est interdite, et ses colères légitimes sont légères, compte tenu des douleurs endurées.

                   Il plonge intensément dans de merveilleux paysages, comme ceux du désert sableux et caillouteux du Niger, où il vit une aventure calme et excitante comme peut l’être un voyage en mer, avec ses moments d’enchantement et sa houle aux creux impressionnants. Il apprécie la noblesse des hommes et la beauté des femmes qu’il rencontre, et qui participent à la réalisation de son idéal de vie, car il sait leur prêter attention et partager avec eux l’amitié, ou l’amour … sur le sable ou sur l’eau.

                   Lentement, Nicolas sort de la tristesse et de l’isolement dans lesquels l’ont plongé "l’indépendance" et le "plan simoun" pour remonter la pente d’une vie bouleversée, surmonter les difficultés et atteindre sereinement le seuil d’une deuxième vie. Il est enhardi par l’amour d’une femme auprès de laquelle il retrouve le besoin de construire. Mais l’avait-il vraiment perdu ?

                   Au bout de tout, et malgré sa rancœur, son sens de l'honneur va le maintenir dans la fidélité à son pays, le pays où ses ancêtres ont tracé le sillon de son avenir ...

Visiter son site pour plus de renseignements et pour acquérir le livre. http://www.jh-dhonneur.fr 

Retour nos lectures.

5 juillet 2011

LES RANÇONS D’OTAGES FRANÇAIS

 

MENSONGES  D’ETAT

 

« La première de toutes les forces qui mènent le monde est le mensonge. La civilisation du XXème siècle a reposé , plus que toute autre avant elle, sur l'information (......) le public tend à considérer la mauvaise foi presque comme une seconde nature chez la plupart des individus dont la mission est d'informer, de diriger, de penser, de parler (....) Se pourrait-il que l'approche de la vérité déchaînât le ressentiment plus que la satisfaction, la sensation d'un péril plus que celui d'un pouvoir ? Comment expliquer la rareté de l'information exacte dans les sociétés libres ? (....) Pourtant ceux qui collectent l'information semblent y avoir pour souci dominant de la falsifier, et ceux qui la reçoivent de l'éluder. » La connaissance inutile » de Jean-François REVEL, Grasset, 1988).

            Les récentes actualités sur les prises d’otages de Français à l’étranger, au-delà des indignations et des polémiques qu’elles suscitent généralement, ont ceci de particulier qu’elles divisent les citoyens plus qu’elles ne les solidarisent… A cela, deux raisons essentielles sous forme de questions posées invariablement :

- Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

- Combien cela va-t-il nous coûter ?

 

La réponse à la première question est vaste, complexe et différente selon la nature des otages et leur mission. Il est évident que l’on ne peut comparer l’enlèvement d’un soldat pris sur un théâtre d’opération par l’ennemi et celui d’un citoyen français en vacances ou en voyage d’affaires dans un quelconque endroit de la planète… Si dans les deux cas le processus de rançon demandé par les ravisseurs est identique, l’impact créé dans l’opinion et le règlement apporté à l’affaire sont différents selon le cas précité. Il en va de même du journaliste/reporter en « mission commandée » par opposition à celui qui, de son propre chef, décide un « coup médiatique » en se plaçant lui-même dans une situation de danger extrême. A cet effet, la récente actualité nous apporte un éclairage particulier.

 

1) - Qu’allaient-ils faire dans cette galère ?

 

            Le 30 décembre 2009, deux journalistes à FR3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier se rendent sans le moindre ordre de mission et sans protection dans une zone à risque contrôlée par les talibans, pour « les assurer de la compréhension et du soutien de la presse et de la gauche française dans leur lutte ». Dans le milieu militaire, du simple soldat confronté au risque permanent, au général, c’est la levée de boucliers. « Les deux journalistes n’étaient pas en reportage quand ils ont été enlevés. Leur avion les attendait, le reportage était terminé ! » déclare avec force colère le  général  de  division  D.  Roudeillac au micro d’Europe 1. « Nous avons déjà dépensé plus de 10 millions d'euros dans cette affaire (Il s’agit du coût des recherches). Je donne le chiffre parce que j'appelle la responsabilité des uns et des autres »… « Je crois que cet incident mériterait d'être porté à la connaissance du plus grand nombre. Malheur à celui qui montre du doigt la partialité des médias ! »

Ulcérée par la censure de ces déclarations qu’opposent les médias, « la grande muette » réagit brutalement et, la solidarité aidant, le Président de l’Amicale Nationale du 22ème Bataillon de Chasseurs Alpins et des Troupes de Montagne, Gérard Liebenguth, de renchérir sans mâcher ses mots : « Les deux « touristes » farfelus irresponsables sont partis faire du militantisme politique à titre personnel dans les montagnes Afghanes, de leur propre initiative, une fois leur reportage avec l’armée terminé et non dans l'exercice de leur travail comme le déclarent abusivement leurs collègues de FR3 et des JT en toute désinformation délibérée ». Nicolas Sarkozy, lui-même, avait été scandalisé par la conduite de ces journalistes par trop zélés et ne manqua pas d’exprimer, selon Europe 1, sa colère au Conseil des ministres du mardi 5 janvier 2010, après l'exposé du ministre de la Défense, Hervé Morin, sur le sujet. « Nicolas Sarkozy (a) piqué [...] une grosse colère contre l'inconscience des journalistes enlevés en Afghanistan ». « C'est insupportable de voir qu'on fait courir des risques à des militaires pour aller les chercher dans une zone dangereuse où ils avaient l'interdiction de se rendre, aurait déclaré le Président. Il faut que les Français sachent le coût de cette histoire. »

 

2) -  Combien leur libération va nous coûter ?

 

            A la surprise générale, le 28 juin 2011, les deux journalistes sont libérés par les Talibans et les rituelles questions sur les conditions de cette libération se posent alors...

En contradiction avec la déclaration précédente du Chef de l’Etat, François Baroin, porte-parole du Gouvernement, dément formellement qu’il y ait eu la moindre « transaction » ou « compensation »… A la question de savoir s’il y a eu une contrepartie, si une rançon a été versée, Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères, répond solennellement au JT de 20h, sur France 2,  que « la France ne verse pas de rançon »... Pourtant, quelques heures plus tôt sur BFMTV, Frédéric Helbert, journaliste et grand-reporter, assurait que plusieurs millions d’euros avaient été payés par la France via les intermédiaires afghans, argent transformé en monnaie locale et transporté dans des sacs qui ont traversé la frontière afghane parce que les patrons de la négociation, au nombre desquels se trouvait Qari Baryal activement traqué par la coalition, se trouvaient au Pakistan. L’affirmation de Juppé sera également démentie par le journaliste Michel Peyrard, envoyé spécial de Paris Match en Afghanistan qui décrit le déroulement des négociations et démontre la monnaie d'échange particulière et très lucrative que constituent les journalistes otages.

Et ce n’est pas fini car d’autres Français sont actuellement détenus dans des zones islamiques… D’après une source nigérienne proche de la médiation, rencontrée dans le nord du Mali par l’AFP, Al Qaeda au Maghreb Islamique réclame la somme de 90 millions d’euros pour libérer Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret enlevés le 16 septembre 2010 dans le nord du Niger… ainsi que la libération de prisonniers d’AQMI arrêtés dans plusieurs pays dont la France. Pour l’instant, celle-ci rejette ces demandes… mais les négociations vont bon train.

            Dès lors, pourquoi mentir de la sorte à l’opinion ? Où se trouve cette transparence que n’ont de cesse de prôner, en toutes occasions, nos gouvernants ? Pourquoi tous ces mensonges qui accompagnent systématiquement chaque libération d’otages ? « Bien informés, les hommes sont des citoyens ; mal informés ils deviennent des sujets » écrivait Alfred Sauvy.

En novembre 2008, déjà, interrogé par Canal+ sur l'enlèvement en Afghanistan d'un humanitaire français, Dany Egreteau, libéré en décembre 2008, Bernard Kouchner, alors Ministre des Affaires Etrangères,  avait assuré qu'il n'y avait pas de doctrine française en matière de paiement de rançon. « S'il y en avait une, je ne vous la donnerais pas, mais il n'y en a pas ! » Pourtant, ce n’est pas un secret, la France a la réputation de verser assez facilement des rançons aux ravisseurs contrairement aux Américains (entre autres) qui disent même ne pas prendre part aux négociations quand il s'agit de journalistes.

Quelques rappels de faits…

- En Irak, la France a versé 15 millions de dollars  pour la libération des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot, survenue en décembre 2004 et 10 millions de dollars pour celle de Florence Aubenas, en juin 2005. (Source, journal « Times »). 
- En avril 2009, Hervé Morin alors Ministre de la défense déclarait que la France avait « proposé une rançon » aux pirates somaliens qui retenaient le voilier Tanit. 
- Que l’on se souvienne aussi de cette jeune étudiante française, Clotilde Reiss, emprisonnée en Iran pour « espionnage » et de l’engagement ferme de Nicolas Sarkozy, le 23 septembre 2009 concernant cette affaire. A la question du journaliste d’Antenne 2 sur l’éventuel échange de prisonniers réclamé par le Président Iranien, le chef de l’Etat avait répondu de façon ferme et sans la moindre ambigüité : « NON ! C’est du chantage ! Est-ce que vous croyez que je suis un homme à aller échanger l’assassin de Shapour Bakhtiar contre une jeune étudiante française dont le seul crime est de parler la langue de l’Iran ? » Or, le 17 Mai 2010 Clotilde Reiss rentrait en France et, pure coïncidence,  le lendemain, Ali Vakili Rad, s’envolait pour l’Iran.

            Qui aurait la naïveté de croire, qu’en dépit des affirmations du chef de l’Etat Français, il n’y eut, là, la moindre transaction ? La libération d’une jeune étudiante (qui aurait mieux fait de choisir une autre destination pour sa formation linguistique) justifiait-elle celle d’un assassin notoire ? Et pourtant Mr Sarkozy avait promis ! Mensonge que tout cela ! « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !... Cependant, notre Président ne faisait là qu’entériner une conduite et une continuité dans la politique française de soumission face au monde islamique et particulièrement à l’Iran. En 1987, déjà, sous la présidence de Mitterrand, Wahid Gordji, impliqué dans  les attentats de la rue de Rennes, avait été autorisé à retourner en Iran et en 1990, Anis Naccache, condamné à perpétuité pour une première tentative de meurtre sur Chapour Bakhtiar, avait, également, été libéré. Libérés, tous ces assassins… mais en échange de quoi ? Et la déclaration d’Alain Juppé se fard alors d’une hypocrite indécence quand il déclare sans la moindre retenue : « la France ne verse pas de rançon ! »… Sauf, qu’avec le temps tout fini par se savoir, même si on ne le presse pas.

 

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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« Quant je cesserai de m’indigner, j’aurai commencé ma  vieillesse »(André Gide)

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Rançon des otages français en Afghanistan : le mensonge de Juppé ...

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Otages : Payer une rançon ou donner l'assaut ? (reportage) | Les ...

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Le traitement médiatique de la libération des otages suscite une vive émotion chez les militaires – Cliquez sur :

Secret défense

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- Pour eux, les médias ne se sont pas mobilisés et aucune rançon n’a été versée pour les sauver.

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- (Suite) - LES DISPARUS D'ALGERIE – Cliquez sur : Lire la suite

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LA VERITE SUR L’AVANCEMENT DU PROJET DE FILM « LE RAVIN ROUGE » D’ANNE CAZAL.

 

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http://echodupays.kazeo.com/CAP-SUR-2012/LA-POLITIQUE-FRANCO-ALGERIENNE-MET-SES-HABITS-DE-FETE,a2217482.html

 

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

-               

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 (1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de ces deux journalistes en Afghanistan et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 juillet 2011, 18031 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas - Par ailleurs,61jeunes soldats français sont morts en Afghanistan ; d’autres, affreusement mutilés, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… La grossesse de « Carla » et « l’heureux évènement » programmé en pleine campagne électorale, feront la une de la presse people…  « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants : c’est l’indifférence des bons » écrivait  Marc Bloch dans « l'étrange défaite », septembre 1940.

Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces jeunes garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions ? Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale du monde et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que ne rapatriez-vous ces braves avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous êtes incapable de « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues que nous avons désormais besoin de nos soldas ; ne seraient-ils pas plus utiles dans cette mission urgente de sauvegarde ? Il s’agirait là, simplement, d’une œuvre de salubrité publique…

Cependant, en vous alignant sur la politique américaine, vous avez décidé de « Retirer d'ici la fin de l'été 2012 les hommes en renfort. (...) Le processus de transition des responsabilités de sécurité au profit des autorités afghanes se poursuivra jusqu'en 2014 ». En clair, sur un contingent de 4000 soldats français, 1300 rentreront en France d’ici la fin de l’été 2012… et le reste en 2014. D’ici là, bon nombre de nos garçons vont encore tomber sous les balles des Talibans et la question qui se posera alors avec plus d’acuité sera : Pourquoi et pour qui seront-ils morts ?

- Le Conseil de Paris a voté, mardi 8 février 2011, à l'unanimité, l'attribution à un lieu parisien du nom de "Mohamed Bouazizi", en hommage au jeune Tunisien dont l'immolation a déclenché la vague de manifestations qui a abouti à la chute du régime Ben Ali.
63 de nos jeunes sont morts en Afghanistan !Eux sont morts pour la FRANCE
Est ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces jeunes ?

 « Prends garde de ne point oublier ce que tes yeux ont vu et tu les enseigneras à tes enfants et petits enfants » (ancien testament, deutéronome 4,9)

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Pour revoir:

 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles -

 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie –

 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –

 

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie –

 

Son blog, cliquer sur : - Mon Combat -

 

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

 

 

 

 

 

4 juillet 2011

SALON DU SAVOIR FAIRE PN 2011

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Logo du salon savoir-faire PN GM

5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

-               

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 - 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 

 (1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

 


         Ce 5° salon aura lieu à PORT BARCARES, comme le veut maintenant la tradition. Ainsi chacun d'entre vous connaîtra par cette manifestation, quels sont les objectifs de notre USDIFRA, objectifs qui sont uniquement le défense des intérêts des FRANCAIS D'ALGERIE ET D'AFN et pas autres choses, le rappel des engagements pris à notre égard par certains Politiques sourds, aveugles et muets
(Comme les 3 singes, mais pas de la sagesse, mais de la vilénie).

         J'ose espérer que nos vaillants PN plus jeunes que nous mais imprégnés de l'esprit de leurs non moins vaillants ascendants, auront à coeur de montrer au su et au vu de la France entière ce que nous savons faire sans argent et ce que nous pourrions faire si l'on songeait à nous rembourser notre créance d'honneur. Aussi, ARTISANS, FERRONNIERS, ARTISTES PEINTRES, ECRIVAINS, FLEURISTES, FABRICANTS DE SPECIALITES GASTRONOMIQUES ou CURATIVES, , DIRIGEANTS D'AUTRES MOUVEMENTS DE CHEZ NOUS ANIMES DU MEME BUT, WEBMASTERS DE SITES PIEDS-NOIRS désireux de promouvoir leurs sites tant appréciés, enfin tout ce qui bouge dans notre communauté ("de gens du voyage" forcés par une volonté politicarde), est capable de faire quand elle est animée de l'énergie du désespoir.

 

 VOTRE SERVITEUR ET AMI

PIERRE SALAS

salas-pierre@bbox.com

RETOUR PIERRE SALAS.

 

18 juin 2011

L’USDIFRA communique

Le 18 juin 2011

 

L’USDIFRA communique :

 

Le 15 juin 2011 se sont tenus à Paris des entretiens entre les représentants de plusieurs associations de rapatriés dont l’USDIFRA et M. Christian FREMONT, Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.

M. Eli ABOUD, Député de l’Hérault et Président du groupe parlementaire d’études aux rapatriés et M. Renaud BACHY, Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, et depuis peu Président de l’ANIFOM, assistaient également à cette réunion.

 

Les représentants des associations de rapatriés ont été très surpris de constater qu’aucune mesure nouvelle n’était envisagée par le Chef de l’Etat et le Gouvernement tant en ce qui concerne le domaine mémoriel et moral qu’en ce qui concerne le domaine matériel. Ceci alors que lors d’entretiens préliminaires tenus le 22 novembre 2010, les graves insuffisances de la politique suivie ces dernières années à l’égard des rapatriés avaient été soulignées et des directions précises de travail avaient été indiquées.

 

Il devient maintenant très probable que le mandat Présidentiel du Président Nicolas SARKOZY se terminera sans que ses engagements à l’égard de la communauté rapatriée ne soient tenus.

 

L’USDIFRA et les associations présentes lors de ces entretiens ainsi que toutes les associations représentatives de la communauté des français d’Afrique du Nord doivent se rencontrer prochainement pour apporter une réponse politique au non respect des engagements pris par le Chef de l’Etat.

 

L’USDIFRA a été créée en  août 1965  quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.

Depuis sa création, elle s’est fixée  pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines des difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui, 49 ans après le rapatriement.

 

L’USDIFRA a été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU ainsi que de diverses actions judiciaires ayant pour but de réparer les préjudices subis par la communauté rapatriée.

 

L’USDIFRA a proposé en 2010 à toutes les associations, amicales et syndicats de rapatriés de s’unir en vue d’assurer de meilleures conditions de représentation de la communauté rapatriée.

Ceci a conduit à la création du Conseil National Supérieur de l’Union des Rapatriés (CNSUR)

 

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13 juin 2011

COMMEMORATION 2011 DU 5 JUILLET 1962

 

Compte rendu de la commémoration du 5 juillet QUAI BRANLY

 

Ce 5 juillet à 11 H30 environ 60 personnes étaient réunies devant le mémorial national de la guerre d'Algérie  pour rendre hommage aux Ornais enlevés, massacrés le 5 juillet 1962 Sur la colonne centrale  quelques noms  de victimes oranaises défilent. Les inscriptions ont été faites à la demande des familles concernées.

 

Les anciens combattants de l'Union Nationale des Parachutistes, de l'UNC, avec leur président Hugues Dalleau,  du CNC  avec Roger Holleindre sont présents.

 

Monsieur Renaud BACHY, président de la mission interministérielle aux rapatriés, Monsieur Yves Sainsot, président de l'ANFANOMA,  Monsieur Jean-Pierre Seroin  président de la MAFA, Madame Montero qui a eu son mari et son frère enlevés le 5 juillet , Mlle TUYERAS  de l'ANIFOM, la présidente de l' association contre le terrorisme, Nicole Ferrandis, présidente de l' association des familles des victimes du 26 mars sont également présents.

 

A 11H30, Gérard Garcia, président des Amis d'Algérianie et organisateur de la cérémonie prend la parole et   rappelle les circonstances  de ce massacre. Puis des fleurs sont déposées par les participants puis tout à tour les gerbes des amis de l'Algérianie par G. GARCIA  et celle  et de la mission interministérielle  par le Président Renaud BACHY et Hugues DALLEAU, président de l'UNC Une minute de silence, les drapeaux s'inclinent, chacun se souvient. La Marseillaise, puis le chant des Africains clôturent cette émouvante cérémonie Rendez-vous est pris pour l'année prochaine, le 5 juillet 2012 à 11H30.

 

Le monument du quai Branly. Voilà l’ennemi, il ne faut pas en parler, pendant ce temps, les sénateurs et les députés  de gauche s’activent pour faire enlever les noms. La droite  ne fait rien, elle sait que certaines associations de rapatriés sont hostiles à ce monument. Bientôt beaucoup seront contents, sauf les familles de victimes. Mais qui pense à elles ?

 

Enlever le nom des victimes serait les tuer une deuxième fois, mais qui s'en soucie?

*

 5 JUILLET 2011 QUAI BRANLY MEMORIAL GUERRE D ALGERIE.

gérard garcia président des amis de l algérianie pendant l'hommage aux victimes du 5 JUILLET

Gérard Garcia président "Des Amis de l'Algérianie" pendant l'hommage aux victimes.

*

 gerbes 5 juillet PARIS le président de la mission interministérielle et le président de l'unc pour l'une et l'autre par le président de l'association organisatrice les amis d'algérianie

Les 2 gerbes déposées

par Le Président de la Mission Interministérielle et le Président de l'U.N.C. pour l'une

et par le Président de l'Association organisatrice "Les Amis d'Algérianie" pour l'autre.

*

3

Les anciens combattants l'UNP, l 'UNC et CNC.

*

4

Le président de la mission  interministérielle  aux rapatriés et le président de l'unc s' inclinent devant la colonne centrale du mémorial de la guerre d'algérie,le début de la liste des personnes enlevées dont notamment celles du 5 juillet figure sur cette colonne. 

*

5

Sonnerie aux morts.

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RAPPEL DU DEROULEMENT DE LA COMMEMORATION

Association des Amis d’Algérianie.

EN MEMOIRE DES ORANAIS MASSACRES

LE 5 JUILLET 1962

 Une messe sera célébrée le Dimanche 3 juillet 2011 à 10 h 30

 Chapelle Saint Mathieu, 30 rue Vanneau, 75007 PARIS, Métro Vanneau

 Par Son excellence Monseigneur Pierre BOZ, Exarque Patriarcal des Melchites Catholiques, Seront associées à cette cérémonie toutes les victimes françaises civiles et militaires de la bataille d’Algérie Française

 La Cérémonie du Souvenir le Mardi 5 juillet 2011 à 11h30, heure du début du massacre.

 Au Mémorial National de la guerre d'Algérie Quai Branly, Paris 7ème

 (Allocution, recueillement, dépôt de gerbes, chants patriotiques)

 

Seront associées à cet hommage les populations civiles et militaires victimes de massacres ou d’exactions commis pendant la bataille d’Algérie Française et après le 19 mars 1962, dont les premiers noms sont déjà inscrits sur la colonne centrale du mémorial.

 quaibranly

 

Nous vous espérons très nombreux afin que nul n’oublie.

 

Nous remercions les associations d’Anciens Combattants de venir accompagnés de leurs drapeaux. Les fleurs sont bienvenues.

 

ENFIN

La Fédération

Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés (CLAN-R)

Membre du Comité de la Flamme

Ravivera la Flamme sous l’Arc de Triomphe

Le 5 juillet à 18h30.

En hommage aux victimes civiles d’AFN et aux Harkis, et particulièrement

En hommage aux victimes des massacres du 5 juillet 1962 à Oran et aux disparus

Des gerbes seront déposées par le CLAN-R

L’association Nationale des Rapatriés Oranais - A.N.R.O, membre du Clan

L’Union Nationale des Combattants Supplétifs d’Afrique du Nord- U.N.C.S.A.F.N, membre du Clan

Pour la première fois, au nom de l’Etat, une gerbe sera déposée par M.Renaud Bachy, Président de la Mission interministérielle aux Rapatriés

 

Arc

Rendez-vous à 17H30 en haut des Champs Elysées

 D’autres Cérémonies du Souvenir

*

PEROLS (34)

 

En présence de nombreuses Associations

dont

 

ADIMAD - RNFAA

Dépôt de gerbe

5 juillet 2011

11 h 00

Cimetière de Pérols Hérault
*

PERPIGNAN

MUR DES DISPARUS

Messe et dépôt de gerbe

5 juillet 2011

15 heures

*

RIS ORANGIS

Dépôt de gerbe

5 Juillet 2011

11 heures

CIMETIERE Entrée Principale

*

ANTIBES

Messe

5 juillet 2011

18 heures

Eglise du Sacré Cœur

Rue Chaudon Antibes
*

D'autres rendez-vous

 

AMIENS - 3 JUILLET 11 HEURES CIMETIERE Saint Pierre

AIX EN PROVENCE - 5 JUILLET 11 HEURES CIMETIERE SAINT PIERRE

HYERES - 5 JUILLET 9 H 30 CIMETIERE ch. de la Ritorte

LYON - 5 JUILLET 18 H 30 MONUMENT AUX MORTS D’ORAN

MARIGNANE - 5 JUILLET 10 HEURES CHAPELLE ST JOSEPH

MARIGNANE - 5 JUILLET 11 H CIMETIERE SAINT NICOLAS

MARIGNANE - 5 JUILLET 11 H 15 STELE DES FUSILLES CIMETIERE SAINT LAURENT IMBERT

MARSEILLE - 5 JUILLET 17 H MONUMENT DES MOBILES HAUT CANEBIERE

MARSEILLE - 5 JUILLET 19 H BASILIQUE DU SACRE CŒUR AVENUE PRADO

NICE - 5 JUILLET 10H30 STELE DES REFUGIES SQUARE A. LORRAINE

NICE - 5 JUILLET 11 HEURES EGLISE ST PIERRE D ARENE RUE DE France

PAU - 5 JUILLET 18 HEURES CIMETIERE URBAIN

TOULON - 5 JUILLET 17 HEURES PORTE DITALIE

TOULON - 5 JUILLET 18 HEURES CATHEDRALE DE TOULON

AJACCIO - 9 JUILLET 11 HEURES STELE DES FRANCAIS D’ALGERIE LA PARATA LES SANGUINAIRES

 

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

 

 

 

 

 

 

 

 

13 juin 2011

COMMEMORATIONS

11 juin 2011

A CEUX DE TAMASHOUET

Couverture beaussart-defaye

« Pieds Noirs » : cette expression imagée qui pourrait être attribuée à une tribu indienne renvoie à des origines non clairement élucidées. Le Trésor de la langue française la fait remonter à 1917 pour désigner les Arabes d’Algérie lesquels, comme chauffeurs de bateaux à vapeur algériens, travaillaient pieds nus dans les soutes à charbon.

 

La lignée des Pieds Noirs d’Algérie va s’éteindre progressivement et leurs mémoires sont déjà prises en otage par des historiens, des politiques et quelques romanciers ou cinéastes qui racontent à leur manière des événements que la plupart n’ont pas connus.

 

Je ne suis pas de ceux qui ont vécu l’exode et auxquels a été associée l’expression « la valise ou le cercueil ». Je fais cependant corps et âme avec chacun d’eux, habitée par le sentiment d’appartenir à la même famille, celle des Pieds Noirs, lesquels ont en commun d’avoir écrit un chapitre de la grande Histoire de son début à sa fin.

 

Je voudrais à partir de souvenirs petits et grands ancrés dans ma mémoire redonner vie à ceux qui ont accompagné mon enfance et ma jeunesse, décrire et raconter comment, au fil du temps, notre histoire s’est construite et s’est arrêtée. J’essayerai simplement de retranscrire avec des mots et en quelques tableaux, nos émotions, nos joies, nos bonheurs, nos peurs, nos combats et nos doutes.

Jacqueline Beaussart-Defaye

 

ISBN: 9782303003636

16.00 €

Vous pouvez commander l’ouvrage aux éditions Thélès en ligne

 http://www.theles.fr/livre/a-ceux-de-tamashouet

Ou chez votre librairehabituel.


Autre ouvrage de Jacqueline Beaussart-Defaye sur l'Algérie Française


Retour nos lectures.

11 juin 2011

LA MORALE PUBLIQUE

Document transmis par José Castano

« Dire la vérité est utile à celui à qui on la dit, mais désavantageux à ceux qui la disent, parce qu'ils se font haïr »(Pascal)

- 1) « Quand le citoyen méprise le gouvernant, l'un et l'autre se placent déjà en situation de dictature, car la démocratie ne tient que sur le respect réciproque des gouvernés et des gouvernants

Aussi le vote ne doit-il pas chercher seulement la compétence mais aussi la probité. »

Ces quelques mots de Chantal Delsol, servaient de conclusion à mon point de vue sur la tragédie DSK.

Si je reprends ces mêmes mots pour introduire mon propos, c'est pout évoquer par des exemples récents ce que, dans une démocratie de respect réciproque, on appelle La Morale, qui est le fondement de toute réelle probité.

Je laisse pour le moment, et jusqu'au 6 Juin, la tragédie DSK aller son bonhomme de chemin. Le 6 Juin, à la face du monde, en répondant, "je plaide non coupable" ou bien " je plaide coupable", l'homme en aura fini de ses ambitions politiques. Mais notre Peuple et notre Nation, longtemps encore, devront assumer la honte d'un tel comportement.

Je laisse aussi de côté le Secrétaire d'Etat à la Fonction Publique, Georges Tron, accusé par deux employées municipales de Draveil, dont il est aussi le Maire, de faits aussi répréhensibles que ceux reprochés à DSK. Mais lui a la chance de sévir en France, accusé par deux françaises, sa "réflexologie plantaire" avec ses attouchements débordants, lui causera de moins gros soucis judiciaires, sauf s'il s'avise d'introduire le Front National dans le débat!

La Morale dans notre système Politique, je l'évoquerai en parlant de mesdames Christine Lagarde et Martine Aubry.

- Pour Mme Lagarde, trois dates, mises en perspective, permettront de jauger le degré de la Morale dans le comportement politique de Nicolas Sarkozy.

27 Mai, il annonce que Mme Lagarde sera bien la candidate de l'Europe pour le choix du directeur du FMI.

17 Juin, le FMI choisira son directeur, Mme Lagarde y postulant avec l'aval du Président de la République.

Entre ces deux dates, soit le 10 Juin, la Cour de Justice de la République aura la possibilité d'inculper Mme Lagarde de" délit d'abus d'autorité" dans le cadre de l'affaire Tapie contre Crédit Lyonnais.

La Cour aura la possibilité mais s'y refusera, sachant, depuis le 27 Mai, qu'elle inculperait la candidate déclarée de l'Europe au FMI le 17 Juin.

Sarkozy, et lui seul, par son annonce du 27 Mai a fait comprendre à la Justice en France, qu'elle devait se soumettre au pouvoir politique.

Dans cette décision, La Morale en Politique de N. Sarkozy, se situe dans les culs de basses fosses de l'Elysée.

- Pour Martine Aubry, dont tout indique qu'elle sera victorieuse des primaires du Parti Socialiste (et donc susceptible d'entrer à l'Elysée) la Morale exige que des réponses soient apportées aux questions suivantes:

Elle est la fille de Jacques Delors, elle a acquis par mariage le droit de s'appeler Aubry.

Question : Ce M. Aubry, que l'on ne voit jamais, est-il décédé? En a-t-elle divorcé ?

Les ragots de couloirs politico-journalistiques laissent entendre qu'elle vivrait maritalement avec un avocat spécialisé dans la défense des terroristes islamistes.

Question : le peuple n'est-il pas en droit d'exiger, dès le résultat des primaires connu, que cet inconnu du grand public sorte de l'ombre avant de pouvoir entrer dans le lit de la future présidente de la République?

J'ai la conviction que ces débats divers et multiples, basés sur la notion de Morale en Politique, fleuriront dans les jours à venir et perdureront jusqu'au printemps 2012.

                                                                                                                            

- 2) Rapide comme " Guy L'Eclair de notre jeunesse " Sarkozy (par ailleurs faux-cul comme pas un, voir plus loin) a tranché dans le vif : Exit Georges TRON, Secrétaire d'Etat à la Fonction Publique!

Entre Samedi 28 et Dimanche 29 Mai, il a été démissionné!

 Il faut dire que, le vendredi 27, interrogée aux 4 Vérités de France2, Marine Le Pen, une fois de plus, n'a pas hésité. A la question : G. Tron doit-il démissionner, elle a répondu avec son franc parler, OUI! Car, Ministre de la Fonction Publique, il est le supérieur hiérarchique des fonctionnaires qui, dans le cadre de la double plainte dont il est l'objet, auront mission de l'interroger.

Argument d'une avocate, entendu et mis en application par un autre avocat!

 Mais surtout, ne pleurons pas dans les chaumières! Nous sommes en France, pas en Amérique!

La Justice Française, laxiste et lente à souhait, lui évitera d'avoir à coucher à la prison de la Santé et de plus, locataire d'un luxueux HLM de la ville de Paris, s'il est astreint à résidence surveillée, il n'aura, comparé à Anne Sinclair / DSK, rien à payer de sa poche!

            En parlant de DSK, avez vous entendu la réponse de Sarkozy, interrogé lors de la conférence de presse du G 8, sur les conséquences de cette sordide affaire pour l'image de la France ? « Je ne savais pas que M. DSK représentait la France! Il représentait le FMI! » C'est la réponse immorale d'un Président de la République qui, après l'avoir chaudement recommandé et soutenu, l'abandonne comme il abandonnerait son chien  blessé, au lieu de le soigner!

            Encore Ministre de l'Economie, Mme Lagarde, face aux Pétroliers qui ne répercutent pas rapidement et correctement, la baisse des cours du pétrole, a eu des paroles très, très dures! « J'attends qu'ils m'expliquent les raisons de cette situation  et, après si je suis insatisfaite, je prendrai des mesures! »

 La seule question qui vaille pour l'automobiliste est : Quand ces mesures ? En effetnous sommes le 30 Mai, dix jours pour rédiger les explications des pétroliers et dix jours pour les analyser et nous voilà au 20 Juin!  ZUT alors, Mme Lagarde n'est plus ministre depuis trois jours! Nous verrons bien si je suis mauvaise langue!...

De tout cela, nous aurons l'occasion de reparler dans les mois à venir, ne serait-ce que pour confirmer ou infirmer mes analyses de la crise de moralité qui s'abat sur la France, bien plus virulente que le nuage islandais ou le concombre espagnol.

Marc TERRU e-mail : marcterru@free.fr

 

« Se taire, c’est trahir »(Martin Luther King)

 

- En complément de cet article, cliquez sur : TRANPARENCE ET CORRUPTION.

 

- Un communiqué pathétique du Ministre de la Défense : Pour lire la suite cliquez ici

 

 - Décryptage : pourquoi l’affaire DSK se retourne maintenant pour Marine Le Pen : Pour lire la suite cliquez ici

 

- UMP, PS : ils craignent « une opération mains propres » - Pour lire la suite cliquez ici

 

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- Le coup de gueule de Roger Holeindre, président du Cercle National des Combattants :« Les indignations programmées »

Cliquez sur :http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/04/12/20880391.html

 

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- Le CERCLE  NATIONAL DES COMBATTANTS, organise le dimanche 19 juin, une grande fête patriotique. Cliquez sur : Fête du C.N.C.

e-mail : cerclenationalcombattants@orange.fr

 

- Une pure merveille à écouter – Cliquez sur :

 Roger Holeindre accuse violemment Jack Lang !

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- Et ça continue !... L’ancien Ministre, Luc Ferry a annoncé sur le plateau du Grand Journal de Canal + lundi soir qu’un des es ex-confrères s’était fait « poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. » Pour lire la suite, cliquez sur :

Nouveau scandale en perspective : Luc Ferry accuse un ex-ministre de pédomanie

o    Et aussi sur : Luc Ferry dénonce les pédophiles de l’UMPS

o    Et encore sur : LA FRANCE LIBERTINE

Afin que la Vérité éclate sur : QUE S’EST-IL VRAIMENT PASSE CE SOIR-LA A MAMOUNIA?

 

« La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages » (Jack Lang, le 31 janvier 1991 à Gay Pied)

 

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- L’indignation de J.P MOCCKY : http://www.dailymotion.com/video/xh5zis_jean-pierre-mocky-parle-de-pedophilie-institutionnalisee_news

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Sur Antenne 2, Laurent RUQUIER insulte les Français

 

A une heure de grande écoute, sur une chaîne publique, l’animateur de télé qui émarge à 40.000 € par mois, s’est autorisé, lors de son émission débile : « On n’est pas couché », à déclarer : « Les Musulmans, quand ils prient, se tournent vers la Mecque et Marine Le Pen, quand elle parle, se tourne vers les cons ».

Bien que ces mots aient choqué bon nombre de Français, bien que les protestations aient afflué auprès de la direction de la chaîne, aucune sanction à l’encontre de ce vil individu n’a été prononcée, ce qui tendrait à considérer qu’Antenne 2 est complice de cette insulte.

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- Afin que nul n’oublie – Cliquez sur : Cérémonies du Souvenir des Combattants de l'Organisation

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Association des Amis d’Algérianie

Maison des Associations - 4 rue Amélie, 75007 PARIS

http://lesamisdalgerianie.unblog.fr.e-mail : algerianie@live.fr  -  tel. 07 86 77 97 08

 

Communiqué :

 

Son excellence Monseigneur Pierre BOZ, Exarque Patriarcal des Melchites Catholiques, serait heureuse si vous vouliez honorer de votre présence l’hommage aux victimes françaises du 5 juillet 1962 à Oran lors de la messe qu’il célèbrera, Dimanche 3 juillet 2011 à 10 h 30 - Chapelle Saint Mathieu, 30 rue Vanneau, 75007 PARIS, Métro Vanneau.

Seront associées toutes les victimes françaises civiles de la bataille d’Algérie Française

 

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5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

 - Port Barcares – 26, 27, 28 Août 2011

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

 

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 

(1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

 

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Cliquez sur :   Oran, juin 62 (François Valéry)

 

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« LA VALISE OU LE CERCUEIL » 

 

- Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=oMZZSyoPob4   – e-mail : reportage34@yahoo.fr - Ce film sera projeté :

- Samedi 18 juin, 15h, Maison des Rapatriés du Mas Drevon – MONTPELLIER -  Contacts : 04.67.42.52.75 ou 04.67.27.84.85

 

- 2 Septembre 2011, 16h, Palais de la mer – 34350 VALRAS PLAGE - Contact : Charles Morera – 06.28.20.27.93 –

 e-mail :Charley_morera@yahoo.fr

 

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- A propos du film « Le Ravin Rouge » – Cliquez sur : Lire la suite

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Important !
Aidez le magazine Pieds Noirs d'Hier et d'Aujourd'hui… La disparition de cette revue est le malheureux signe de l'inévitable disparition de la communauté Pieds Noirs… Ne laissez pas mourir ce magazine, et laisser encore quelques traces des Pieds Noirs dans le temps.
Lire l'article : http://www.piedsnoirs-aujourdhui.com/solid1.html

 

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- La vérité sur les deux journalistes français enlevés en Afghanistan. Cliquez sur :  http://infodiv.canalblog.com/archives/2011/04/11/20872420.html

 

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- Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de ces deux journalistes et qu’un comité de soutien a été créé pour leur libération, nous rappelons également que depuis le 19 mars 1962, cela fera, au 31 mai 2011, 17999 jours que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans la plus grande indifférence sans que les « bonnes consciences » de ce monde n’élèvent la moindre protestation. Ne les oublions pas.

 

Par ailleurs, 59 jeunes soldats français sont morts en Afghanistan ; d’autres, affreusement mutilés, souffrent quotidiennement dans leur chair et dans leur âme, cela dans l’indifférence des médias… La grossesse de « Carla » et « l’heureux évènement » programmé pour la campagne électorale, feront la une de la presse people…  « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants : c’est l’indifférence des bons » (Marc Bloch, « l'étrange défaite », septembre 1940)

 

Monsieur le Président, au nom de quel droit, de quelle morale, de quelle éthique avez-vous sacrifié ces jeunes garçons ? Combien d’autres comptez-vous encore immoler sur l’autel de vos chimères et de vos ambitions ? Combien de cœurs de mères comptez-vous encore briser ?  Que n’envoyez-vous dans cette région tribale du monde et en première ligne vos trois garçons pour « l’exemple » ? Que ne rapatriez-vous ces braves avec la mission essentielle d’éradiquer la racaille de nos cités, celle que vous êtes incapable de « kärchériser » ? C’est dans nos banlieues que nous avons désormais besoin de nos soldas ; ne seraient-ils pas plus utiles dans cette mission urgente de sauvegarde ?

- Le Conseil de Paris a voté, mardi 8 février 2011, à l'unanimité, l'attribution à un lieu parisien du nom de "Mohamed Bouazizi", en hommage au jeune Tunisien dont l'immolation a déclenché la vague de manifestations qui a abouti à la chute du régime Ben Ali."


59 de nos jeunes sont morts en Afghanistan ! Eux sont morts pour la France. Est ce qu'un lieu de Paris porte le nom d'un seul de ces jeunes ?

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Pour revoir:

 

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10 juin 2011

PELERINAGE NIMES 2011

Rien que des bâches, des parapluies et des imperméables... Ironie du sort, le ciel a longuement pleuré, sur le traditionnel pèlerinage de Santa-Cruz, organisé autour de la Vierge d’Oran, en souvenir du miracle de la pluie. Et si, comme le disent les fidèles "cette pluie lave nos péchés", il faut croire que Notre Dame du Salut avait fort à faire. On n’y voyait goutte, et la sono donnait des signes de défaillance, à l’heure de la procession guidée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes

 

Seul le carillon, composé des six cloches de Relizane dominant une cloche de Mostaganem, et retentissant pour saluer l’entrée de la vierge au sanctuaire, sonnait comme là-bas sur la colline du Mas de Mingue. Sur la grande esplanade, c’est devant un parterre clairsemé (les fidèles avaient trouvé refuge sous les préaux) que les pères Garcia, Bellegarde et Bruno, ce dernier ayant été ordonné ici même, concélèbrent la messe. Alors, avec une ferveur inoxydable, les enfants de l’Oranie ont prié comme au premier jour

 Procession sous la pluie

Article de José Bueno dans La Provence du 6 juin 2011

 Article pèlerinage Ascension 20110001

Quelques photos du pèlerinage 2011.

 Vierge 2011

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Annie Joubert

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LES GARDIENS

 

Là-bas, on montait en pèlerinage, parfois pieds nus en pénitence, sur la montagne de Santa Cruz. Ici, nous vivons dans la continuité", sourit Georges Massonie, au souvenir de son premier pèlerinage à Oran. Enfant, il était alors juché sur les épaules de son père. Aujourd’hui, c’est auprès de cette Vierge du salut qu’il passe son existence. "Je ne suis qu’un bénévole, le mari de la concierge." Avec Annie, donc, ils sont, depuis cinq ans, les gardiens vigilants du sanctuaire de Notre-Dame-de-Santa-Cruz. Plus bénévoles que salariés d’une association qui reconnaît les bonnes volontés.

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Lui, né à Oran, dans la rue de la Mina, est "tombé dans un bénitier" quand il était petit. En ce temps-là, elle vivait à côté de la commune d’Arzew. Mais tous deux partagent la même ferveur et vivent Santa Cruz au quotidien. Pour cela, ils ont quitté Bordeaux où, depuis 1962, la vie était devenue facile. Ils se sont éloignés de leurs enfants. À regret, mais portés par un attachement indéfectible. Georges, responsable d’une paroisse, n’avait pas résisté au besoin de faire venir Notre Dame de Santa Cruz en terre bordelaise. Avant de décider de venir à elle.

 

En charge de l’entretien des lieux (chapelle, musée, magasin, maison des visiteurs, bureaux, esplanade, parkings), 5 000 m 2 au total, ils sont surtout aux petits soins des pèlerins. Nombreux ! Car Santa-Cruz ne vibre pas seulement le jour du pèlerinage national de l’Ascension. Le sanctuaire, second site de pèlerinages de France après Lourdes, n’est pas réservé à la seule communauté des pieds-noirs. Ouverts à tous, ces lieux bénis reçoivent les scouts, les parachutistes, les séminaristes, les premiers communiants et autres centaines de fidèles qui y convergent à longueur d’année.

"À la belle saison, tous les dimanches, 150 à 200 personnes viennent passer la journée ici. Nous appelons cette démarche les pèlerinages d’un jour", explique le couple qui, à l’occasion, fait office d’hôtes de ces lieux.

"Les gens ont besoin de témoigner"

 

Annie Massonie, gardienne "Il faut savoir être à l’écoute, confie Annie, dont le regard chaleureux incite souvent aux confidences. Les gens ont besoin de se raconter et parfois de témoigner." Besoin de dire que Notre Dame qui, en 1849, chassa le choléra à la mer, continue de noyer les misères du monde. Annie et Georges sont toujours très émus à l’évocation de cette famille parisienne qui a laissé en ex-voto, dans la chapelle, le corset de cuir de sa petite fille malade des os. "Ils disent qu’elle a été guérie, ici, par la Vierge d’Oran", répète le couple, heureux d’accueillir chaque année la fillette débordante de vie.

Pour cette nouvelle Ascension, Georges aimerait réaliser un rêve : "À Santa-Cruz, où je suis venu dès l’origine, où je vis à demeure, je n’ai jamais rencontré une connaissance de mon enfance." Annie a eu plus de chance : elle attend aujourd’hui une foule de cousins.

 

Pour l’avenir, tous deux formulent le même espoir : "En voyant arriver des jeunes, on se dit qu’après nous, Santa-Cruz continuera." Nul doute que la Vierge d’Oran entendra leur prière.

 Claude sicsic.

 

Et puis c'est aussi les retrouvailles:

 Santa cruz Nîmes 2011

Retour à tous les pèlerinages de Santa-Cruz à Nîmes.

 

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