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30 mai 2011

ORAN - UNE CITE INFREQUENTABLE

Les souvenirs m’assaillent en lisant, dans El Watan du 29 mai 2011, l’article de Mahroug Houari, décrivant, dans une longue succession de détails sordides et repoussants, la ville où je suis née et dont le nom persiste doux à mon oreille.

Cet Oran où, malgré une guerre sans nom, il faisait, encore, bon vivre… dans notre souvenir. Dans notre souvenir, seulement. Celui que nous imposons à notre mémoire devenue sélective. Parce que, en lisant sa condamnation sans appel d’Oran et des oranais d’aujourd’hui, ce journaliste exilé depuis l’âge de 18 ans, me renvoie à Oran de ma jeunesse d’où je suis partie, au même âge.

Cette ville où, le moindre coin sombre approché, prenait l’aspect d’un coupe-gorge dans la peur de voir surgir un arabe embusqué. Celle où, dans le pâté de maisons devenu notre univers, nous étions consignés par crainte de rencontrer, une rue plus loin, l’arabe qui nous enlèverait, nous agresserait ou nous tuerait. Celle, encore, où, dans le simple « trajet-travail », on affrontait un danger de mort permanent, selon qu’on devait approcher de M’dina Jdida ou des quartiers périphériques.

Ces craintes, ces angoisses des oranais d’aujourd’hui, soyons honnêtes, nous les avons vécues pendant des années. Seule, l’inconscience de notre jeune âge nous autorisait à rejeter obstinément la crainte de nous voir agressés ou même tués, non pas pour un portable mais parce que nous étions « blancs, français, roumis ». Combien d’entre nous ont laissé leur vie en allant à l’école, au travail ou au marché ? Ils sont des milliers. Des milliers d’honnêtes gens innocents qui se sont, un jour, trouvé sur la route de ces assassins.

Dans ce sens, Oran comme les autres villes d’Algérie de l’époque française, nous les avons connues, pareillement, infréquentables. Et Oran, particulièrement. Oran dont les rues garderont, à jamais, l’empreinte du sang des milliers de victimes européennes assassinées par les mêmes qui, aujourd’hui, terrorisent sa population.

Contrairement à ce journaliste oranais, d’origine algérienne, né avec l’indépendance, cela fait cinquante ans que nous gardons, au fond de notre mémoire, la violence qui habitait ces oranais algériens. Et cela fait 50 ans que nous voyons (en photo) le pays tout entier se délabrer et les algériens s’entretuer. La seule différence est que les bandes de délinquants ont remplacé les groupes d'activistes indépendantistes et que toute la ville a été envahie par la crasse et la vermine alors que, seuls les quartiers essentiellement arabes, l'étaient, à notre époque. Mais les us et coutumes des arabes oranais n'ont pas changé, eux. A quelques exceptions près, il faut le dire.

Comme tout exilé, comme nous aussi, il a dû entretenir dans son souvenir, les années qui virent son départ d’Oran, quand, encore, la saleté de ses rues n’avait pas atteint son paroxysme. Quand, encore jeune, il pouvait affronter les « loubards » de sa génération qui auraient menacé sa vie. Trente-cinq ans plus tard, revenant sur les pas de son enfance, il est surpris de voir que ses congénères n’ont aucunement changé, sans éducation, sans aucuns scrupules à voler ou à tuer pour un maigre butin. Ne sait-il pas que, chez nous, en France, transportés par la grâce des regroupements, ils tuent pour un regard mal interprété, pour une cigarette refusée ?

Il n’y a rien de nouveau, pour nous, dans le regard qu’il porte à sa ville et ses habitants. Mais cela ne nous empêche pas - et à lui et à nous - de regretter la splendeur passée de la ville d’Oran lorsqu’elle était, encore, en Algérie française.

DL

 

 

ORAN, UNE CITE INFREQUENTABLE

 

Jadis, elle s’appelait El Bahia comme Alger la Blanche et Annaba la Coquette, il ne reste de ces appellations que les noms. Ces trois cités les plus importantes du pays croulent sous les ordures et toutes sortes d’immondices, sans oublier les façades décrépies des immeubles infestés de rats et de cafards, et où les jeunes délinquants, organisés en véritable bandes, sont devenus les maîtres de la ville. Les raisons qui ont donné naissance à ces appellations n’existent plus aujourd’hui, à l’image d’Oran que je viens de redécouvrir après 35 ans d’absence. Forcé à vivre sous d’autres cieux plus cléments, je n’ai pas cessé, durant cette période, de m’informer grâce à des amis, restés en Algérie et m’enquérir sur tout ce qui touche Oran, de près ou de loin, la ville qui m’a vu naître, il y a de cela 53 ans.

 

Après avoir réglé l’épineux problème du service national, j’ai décidé, après 35 ans d’éloignement, de rentrer au pays, non pour passer des vacances (il n’en existe plus en Algérie), mais pour des raisons familiales strictes. Le premier contact, c’était à l’aéroport d’Es Senia, d’abord un personnel (douaniers et policiers, mis à part quelques-uns) pas très accueillant et n’hésitant pas d’ailleurs à vous poser des questions insidieuses et malveillantes, peu respectueux et scrupuleux de l’éthique professionnelle, et des règles les plus élémentaires de la morale. Le fait le plus marquant au sein de cette infrastructure, c’est le manque flagrant d’organisation et l’anarchie qui y règne. Arrivé au centre-ville, je découvre celle qu’on nomme hypocritement et cyniquement El Bahia, une piètre copie de son homonyme Salavador de Bahia, une ville brésilienne sur la côte atlantique. Je découvre une ville où pullulent, le long des rues et routes, les décharges, les dépotoirs et autres sacs en plastique aux différentes couleurs.

 

Le marché de poisson se fait au milieu des rues, en plein soleil et sans aucune mesure d’hygiène. Il s’agit d’un crime contre notre terre. Si la situation ne change pas, notre pays entier sera une décharge à ciel ouvert. Il est évident que la population n’a jamais été sensibilisée correctement sur ce problème. Si des sanctions (grosses amendes par exemple) étaient prises à l’égard des populations, ce problème disparaîtrait. Le manque d’hygiène au niveau des plages et des restaurants, à titre d’exemple, est flagrant et répugnant. Force est de constater aujourd’hui que notre pays n’est pas du tout prêt à accueillir les touristes, il n’est même pas capable d’accueillir les Algériens résidant à l’étranger. Nous avons donc beaucoup de chemin à faire. Il n’y a pas d’infrastructures, pas d’hôtels répondant aux normes internationales, pas de personnel qualifié. Après les retrouvailles familiales et des promenades en ville, j’ai vite constaté que la ville d’Oran était devenue l’incarnation par excellence de l’insécurité en tout genre, une ville où tous les moyens sont bons pour vous chiper votre sac, votre portable, votre porte-monnaie, vos bijoux et même des voitures.

 

Des informations rapportées par les différents journaux de la presse nationale font état de vols commis par des voyous sur des personnes même à l’intérieur de leur véhicule, surtout au niveau de l’axe qui mène du port vers la localité d’Aïn Turk, particulièrement durant la période estivale. Une ville où, me semble-t-il, le dispositif sécuritaire mis en place s’avère peu efficace à côté des bandes organisées qui sèment la panique et la terreur dans la ville. Des événements douloureux et tristes, des actes d’une rare atrocité, des crimes parfois en plein jour sont commis dans des quartiers tels que Saint Pierre, Maraval, les Planteurs, M’dina J’dida, Gambetta, Choupot et autres. Ces épisodes tragiques surviennent, toutes proportions gardées, dans d’autres villes du pays, mais à Oran, c’est démesuré.

 

Parfois, je me dis qu’il y a une sorte d’impunité, un laisser-faire de la part des pouvoirs publics chargés de faire régner l’ordre et la sécurité. Ou alors, le nombre de bandits et de réseaux criminels sont tellement nombreux que les dispositifs mis en place s’avèrent insuffisants et inefficaces. Oser s’aventurer dans les dédales de M’dina J’dida ou El Hamri, c’est courir de gros risques, pouvant être parfois fatals, c’est-à-dire jusqu’à causer la mort. Se promener en famille, de jour comme de nuit, s’avère une entreprise périlleuse et aléatoire et on continue d’appeler cette ville El Bahia, qu’elle impudence, c’est une honte innommable ! Devenu nostalgique malgré moi, à cause d’un présent morose et lugubre, je me rappelle que durant les années 1970, des amis à moi, venant de tous les coins du pays passer des vacances à Oran, trouvaient cette ville gaie, joyeuse et tranquille. Les balades nocturnes, dans les rues de la ville ou du côté du Front de mer, étaient réellement un immense plaisir.

 

L’étranger, quand il se rendait à Oran pour une visite, était protégé et n’avait pas besoin d’être escorté pour être sécurisé. Où en est-on actuellement ? Même les Oranais respectables, ou ceux qui en restent, ne se sentent plus en sécurité. Un ami d’enfance me confia qu’il n’osait pas sortir tôt le matin pour voyager de peur d’être agressé. Récemment, deux jeunes originaires de la ville d’El Amria (une localité pas loin d’Oran), allaient perdre la vie pour une histoire banale de portables, ils n’ont dû leur salut qu’à l’intervention de quelques braves gens. Même les forces de l’ordre en faction, dans les différents axes de la ville, ne vous sont pratiquement d’aucun secours, c’est tout juste s’ils arrivent à se défendre eux-mêmes.

 

Des amis oranais de souche n’ont pas caché le fait qu’ils sont armés de couteaux et d’outils tranchants, afin qu’ils puissent faire face, le cas échéant, à toute agression ou atteinte à leur personne. Jusqu’à quand pourra durer cette impunité et cet état de jungle qui caractérise la ville d’Oran. Permettez-moi cette réflexion, moi qui suis d’Oran, ce ne sont pas les bandes de voyous et délinquants qui sont aussi puissants et invincibles, mais c’est le dispositif sécuritaire mis en place qui présente des failles et des lacunes et semble être très dérisoire face à la montée fulgurante et foudroyante de la criminalité et du banditisme. Beaucoup de personnes, interrogées sur le sujet et son impact sur une ville comme Oran, nous révèlent fatalement et avec résignation que l’échec scolaire et l’arrêt précoce du processus scolaire sont les responsables majeurs de ce fléau et cette violence.

 

A mon humble avis, c’est un schéma réducteur de la réalité, c’est un argument qui ne tient pas la route. Si être chômeur c’est se permettre de commettre des actes odieux et abjects envers de paisibles citoyens, juste pour le prétexte qu’un chômeur est démuni de moyens financiers et qu’il doit vivre, et bien la réponse à ce genre de raisonnement, c’est ridicule, absurde et grotesque. J’étais chômeur pendant de longues années, mais cela ne m’a jamais incité à m’attaquer aux biens d’autrui. Il s’agit d’un problème d’éducation et de morale. Une autre histoire qui vous confirme que l’insécurité à Oran a de beaux et longs jours devant elle. Un policier, voulant appliquer la loi à M’dina J’dida s’est fait tabasser par des voyous et des malfrats, presque à mort en 2007. Quelle a été la réaction des pouvoirs publics (la sûreté d’Oran) ? Ils ont trouvé la plus simple !

 

Ne plus envoyer de flic dans cet endroit. C’est ainsi que M’dina J’dida appartient, de jour comme de nuit, aux multiples groupes de malfrats et de délinquants qui sillonnent les lieux et n’hésitent pas à commettre leur forfait en toute impunité en semant la terreur parmi les citoyens, impuissants et désarmés. La montée ou la croissance de la délinquance et la criminalité placent la ville d’Oran en pole position, à l’échelle nationale, c’est triste et décevant comme distinction, une ville qui possède pourtant des atouts géographiques et humains pour faire figure d’une cité moderne et fréquentable. Beaucoup de gens qui vont me lire s’étonneront de cette description, de ce récit, ils diront peut-être que c’est exagéré et démesuré, que ce portrait est digne d’un village du far west, à la différence qu’au far west, les citoyens sont armés tandis qu’à Oran il n’y a que les criminels et les délinquants qui le sont. Pour ceux qui doutent encore ou traduisent mes propos de fantaisistes ou d’extravagants, je les invite, seuls ou en famille, à aller passer quelques jours à Oran, après ils pourront eux-mêmes juger l’étendue des dégâts.

 

Le tableau noir que je viens de dresser sur la ville d’Oran n’est pas le résultat d’une fiction ou d’un roman policier, mais c’est malheureusement la réalité devenue un aspect inéluctable vécu telle une fatalité par les pauvres citoyens de cette cité. Aussi, c’est une vérité que seuls les hypocrites et les aveugles refusent de voir. Les déclarations des autorités cloîtrées dans leurs bureaux depuis leurs salons veloutés sont loin du compte et de la réalité que seul le citoyen d’Oran peut rendre compte et apprécier, puisqu’il la vit tous les jours. Etant Oranais, je suis très triste et affligé pour le devenir de la ville qui m’a vu naître et où j’ai passé l’essentiel de ma jeunesse. Jadis, une ville de villégiature et de tourisme, Oran est devenue, par les temps qui courent, une ville infréquentable et triste, les visiteurs étrangers ne se bousculent plus au portillon, ils viennent beaucoup plus par nécessité.

 

Le plaisir et l’évasion ne sont pas inscrits au menu, du moins pour l’instant. Que les gens sages et respectueux de leur ville fassent preuve d’orgueil et de fierté afin que cette ville retrouve son charme d’antan et ses lettres de noblesse afin qu’elle puisse être fréquentable de nouveau. Tout le monde est concerné par cette renaissance : pouvoirs publics et citoyens. La situation dans laquelle se trouve la ville mérite un débat, c’est urgent. Il va de la survie de la ville et de ses habitants. Faire preuve de civisme, c’est donner une raison à son existence, ne pas le faire, c’est renier cette raison et s’inviter à vivre une vie indigne des êtres humains.

 

Je rentre en Suisse, le cœur serré et triste, je ne vous cache pas mon pessimisme. Des lendemains heureux et prometteurs ne sont pas inscrits dans l’agenda actuel, on est encore au stade du rêve et du désir. Nous aimons l’Algérie et notre souhait le plus cher est de la voir en tête des pays développés. C’est en mettant sur la table tous les problèmes que l’on peut faire avancer les choses.

Le 29.05.11 | 01h00 par Mahroug Houari


Fin de citation

 

Retour "Paroles d'Algériens"

 

Source: El Watan

 

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29 mai 2011

PAROLES D'ALGERIENS

26 mai 2011

5èm SALON DU SAVOIR FAIRE PN

José CASTANO                                                                                                        

« Les Flots du Sud »

37, bd Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Tel. 04.67.17.15.58

       06.84.66.80.07

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr

 

Palavas, le 25 Mai 2011

 

 

5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

- Port Barcares – 26, 27, 28 Août 2011

 

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français D’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/index.php/salon-du-savoir-faire-pied-noir/salonsfpn

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président pour la journée du :

Samedi 27 août 2011

Programme :

- 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

Retour JOSEPH CASTANO

 

21 mai 2011

BOULET

Le hameau de Mouley-AbdelKader du département d'Oran est devenu Boulet en 1874 sur l'emplacement de Sfisef avec un territoire de 2332 ha de plaines et de montagnes.


A une altitude de 550 m, des températures de 10 °C au-dessus de zéro en hiver et des 40° C en été le village est situé dans une cuvette à l'est du djebel Oulad-Slirnan et au sud du djebel Guétarnia sur la route de Relizane au Maroc en passant par Mascara et Sidi-Bel-Abbès. Des sources abondantes y donnaient des eaux d'excellente qualité.

*

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Complément d'infos intéressantes

Retour Villes et Villages d'Oranie.

12 mai 2011

PETIT A PETIT L'OISELLE FAIT SON NID

2  HERISSON__toile

Si tu veux que ton sillon soit droit, accroche ton cœur à une étoile(Proverbe chinois)

 

         Un être normalement constitué et conscient des trois valeurs de notre République Française, ne voudra, n’écoutera et ne laissera jamais personne le gonfler d’idéologies révolues et malsaines basées sur la différence religieuse, ethnique, et ou politique, telles que l’intégrisme, le nazisme ou le fascisme.

Dans l’esprit de cet être-là, son idéologie est et restera la résultante basée sur la manière de penser, de vivre et même de mourir, selon les lois divines du Christianisme, du Judaïsme, de l’Islam, du Bouddhisme ou de l’Hindouisme, mais jamais de l’intégrisme.

 

Mais actuellement pour survivre, seul compte à nos yeux  le retour à nos  vraies valeurs historiques, celles des chevaliers Bayard, Du Guesclin, Jeanne d’Arc, et ces valeurs, voyez-vous, sont foulées aux pieds, surannées ou démodées, si vous préférez.

 

On arrive à plaindre un voleur tué par sa victime qui refusait de se laisser voler, et la dite victime est mise en examen et écrouée. C’est le monde à l’envers et pourtant devant la passivité et le laxisme qui nous entoure, c’est à cette réaction à laquelle devront s’attendre désormais ces truands qui s’attaquant aux biens des personnes trouvent anormal que les « caves se rebiffent ».

Ces « caves » qui  gagnent honnêtement leur vie en trimant, en suant, en souffrant et en payant normalement des impôts, comme tout être digne de ce nom et qui se respecte. Aussi, ne vous étonnez pas que la « Voix du peuple, soit la voix de Dieu » La voix de la raison est toujours celle du bon peuple (qui n’est pas une race moutonnière comme le prétendait le « De Gaulle de 1962 » ) avec le bon sens bourgeois ou paysan qui le caractérise. Bon sens qui n’appartiendra jamais aux bonimenteurs, diseurs de bonne aventure et autres danseurs de ballet. La preuve ? Les ouvriers, malgré leurs consignes syndicales, votent « La Marine » à 36%. Les sondages la placent au 2° tour quel que soit le candidat en face. Qui l’eut cru il y a quelques années. Et pourtant, les faits sont là. Serait-elle le havre de grâce, auquel on pourrait s’accrocher ?

 

         Même le classement du « Times magazine » y va de sa surprise dans le classement  des personnalités les plus influentes en 2011. La « Marine » figure à la 71e place, devant le président américain Barak Obama, classé à la 86e place. Nicolas Sarkozy est lui à la 32e place. Il est baptisé "Interventionniste" par le magazine en raison de son engagement en Libye.

     DSK ne figure pas dans ce classement. Mais je pense que cela ne veut encore rien dire.

 

           L’institut de sondages Louis Harris, de son côté, est assez révélateur sur « La Marine ». Jugez-en :

 - 25.11.2010…..12% de votes favorables,

 - 13.01.2011…..16.5%, »

 - 18.02.2011…..20%,

 - 06.03.2011…..23% (A suivre).

Soit une augmentation de 11% en 2.5 mois d’où une moyenne mensuelle de 4.6%....

 

      Toujours selon l’institut de sondages Louis Harris, la «  Marine » serait présente au second tour de la présidentielle de 2012, quel que soit le candidat PS,  et Nicolas Sarkozy serait éliminé dès le 1er tour dans 3 cas sur 4.  Seul le candidat socialiste, DSK, paraît être  la meilleure ou la moins mauvaise alternative politique face à elle.

 

       Pourtant, cet homme  ne s’est pas encore et ouvertement prononcé sur ses intentions réelles car il se sent terriblement menacé dans son propre camp, du fait de la division des Aubry, Hollande, Mélanchons et autres divers centristes ou verts, qui se pourlèchent à l’avance les babines sur leurs dents vampiriques mais depuis que ces sondages sont connus, les politiciens de tous bords ont mis un bémol à leurs ambitions et affichent une tronche qui les montre tels qu’ils sont et non pas tels qu’ils voudraient être ou paraître aux yeux des Français. Ils se pétrifient et se transforment en statues de sel à l’avance comme la femme de Loth pour avoir désobéi aux ordres du Seigneur qui allait détruire la ville de Sodome.

 

Ce qui paraît étonnant, c’est que par définition, le prolétariat vote à gauche. Les médias ne comprennent plus rien à rien, s’instillent des gouttes dans les yeux pour tenter de voir plus clair ou se masturbent vigoureusement le creux de l’oreille, des fois qu’ils n’entendraient plus très bien. Nous, pendant ce temps, on se gausse amusés par ce cinéma qu’ils nous servent en avant-première du festival de Cannes.

Pourquoi, cette catégorie de votants est-elle sensible a « La demoiselle non pas d’Avignon mais de…Neuilly-sur-Seine » Tout simplement parce qu’elle ne craint pas de dire tout haut ce que bon nombre de Français pensent tout bas. Elle parle moderne, simple et sans langue de bois et sait faire attraper la galopante sans laxatifs à ses opposants. A mon humble avis, ses principales qualités, sont : D’abord, son talent naturel de débatteur puisé dans la noble profession d’avocat qu’est la sienne. Par définition (hélas, ce n’est actuellement pas le cas pour d’autres et des plus notoires, suivez mon regard…), l'avocat est un applicateur de la justice, ensuite  ses  43 ans, servis par une joliesse et un allure de star montante, sa détermination et  sa propre prise de conscience idéologique personnelle (ne devant rien à ses gênes) reposant sur les valeurs précitées en préambule, du moins j’aime à le penser. Quand j’évoquais le bon sens paysan ou bourgeois, hein ? Les futures élections présidentielles auront lieu les 22 Avril et 6 Mai 2012, soit dans un an. Je vous laisse le soin de juger de  l’incroyable surprise qui risquerait bien de se produire. Pour peu qu’elle s’engage à:

 

-        Se pencher sur les petits salaires et sur les retraites les plus modestes.

-        A supprimer les avantages consentis aux suceurs de roue, aux bons à rien et aux fainéants professionnels (deux des promesses fortes non tenues lors de la dernière campagne présidentielle de 2007) arguments auxquels les milieux ouvriers et bourgeois sont sensibles car basé sur le travail et ses valeurs avec un salaire permettant de vivre correctement.

-        A rendre enfin justice (encore, toujours et jusqu’au bout) aux Rapatriés extirpés de force, manu militari, de départements bien Français, volés et détroussés d’une vie de dur labeur.

-        Refuser une repentance nationale à des salopards enturbannés, voleurs et bandits de grand chemin qui eux, par contre, la doivent d’abord à leurs propres ressortissants, aux pieds noirs qui leur manquent plus qu’ils n’osent le reconnaître.

-        A fermer les frontières à double tour à l’intégrisme et non pas aux vrais travailleurs.

-        A supprimer les prières dans la rue et réduire les mosquées à une portion congrue au nombre de ses vrais fidèles (devenus Français et acceptant les lois de leur pays d’accueil).

-        A supprimer les LICRA et autres organismes similaires qui ne fonctionnent qu’à sens unique et sucent avidement des subventions

-        A mettre un bon coup de pied au cul à ces petits cons de banlieues qui jouent les durs…à se lever le matin et qui foutent la merde, en volant, incendiant, tabassant de pauvres gens sans défense, en s’y mettant à 4 ou 5 enfoirés contre un, avec leurs capuchons sur les yeux  et qu’elle leur donne 2 possibilités, dégager chez eux vite fait ou s’engager à la Légion , seul endroit où les voyous se transforment en êtres humains et deviennent des hommes qu’ils ne seront jamais si on continue à verser dans ce laxisme faussement humanitaire envers eux.  Alors là, c’est le succès assuré. Mais attention, il ne lui faudra pas dévier de la route tracée, car cela le bon sens ne le pardonnerait pas, car comme dit le proverbe : On peut se tromper ou être trompé une fois, pas deux.

 

Lors de  la précédente campagne présidentielle, le principal candidat à la plus haute fonction dignitaire de l’état, nous avait fait miroiter un immense espoir, la main sur le cœur et la voix tremblotante d’émotion contenue.

 

Obéissant à une logique qui semblait s’imposer d’elle-même, c'est tout naturellement vers ce candidat-là, que nous avions porté majoritairement nos suffrages, car jamais, à ce jour, un candidat à la Présidence de notre pays, ne s'était engagé avec cette clarté. C’est surement nos votes en sa faveur qui ont fait pencher la balance en sa faveur ; Le montant des voix le séparant de l’autre candidat étant inférieur au nombre de votants des Rapatriés d’Algérie en sa faveur.

 

La constitution de son gouvernement, nous avait déjà inspiré une sorte d’inquiétude latente et nous nous sentions frustrés de constater, une fois de plus, que les Rapatriés d'AFN restent toujours une quantité négligeable. Quelle grossière erreur impardonnable et quel manque de psychologie évident. Cette quantité négligeable se rappellera à son bon souvenir en 2012, où tout se jouera vraisemblablement à quelques centaines de milliers de voix.

 

Toutes les communautés et tendances étaient présentes ou représentées au sein de son premier gouvernement, sauf la notre (prés de 3.000.000 d'âmes). Ses conseillers politiques et lui, ont commis, là, un manque de psychologie monumental et impardonnable. Jusqu’à présent, jamais personne ne s’était préoccupé des ouvriers, des Français moyens (on ne prête qu’aux riches, c’est bien connu !), et bien entendu de la communauté Rapatriée (sauf François Mitterrand en 1990 qui avait versé une kemia aux Français d’Algérie).Jamais jusqu’à ce jour, la France ne s’était sentie aussi fatiguée et déçue par la gauche, la droite, le centre qui passent leur temps à s’entre déchirer et à se faire des crocs en jambe. Alors, ne soyez pas étonnés de la présence de « La Marine » à ce niveau car elle, exceptée, personne ne s’était jamais adressé de cette manière aux Français.

 

Le jugement populaire est le jugement de Dieu, car il garantit que le candidat choisi est le meilleur ou …le moins mauvais. Seul l’avenir jugera de la mention à accorder à ce septennat.

 Le pouvoir est aveugle, les détresses les plus accablantes sont muettes...

 

Comment faire se rejoindre ceux qui savent et ceux qui peuvent ? (Abbé Pierre)

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

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30 avril 2011

REGARD AU RETROVISEUR DE NOTRE HISTOIRE

Logo Le_samoura__couleur

On est en droit de se poser la question de savoir si un parti au pouvoir adopte la même attitude que lorsqu’il n’y est pas (Ben Gourian)

 

Un bien triste épisode en 1942, s’est déroulé ici en France, chez nous,  à l’époque où les nazis hégémoniques écrasaient l’Europe, sous les chenilles de leurs blindés. Souvenir impérissable dû à la cruauté des hommes et de l’attitude de  certains Français du gouvernement de Vichy, envers une catégorie d’êtres humains, qui mérite notre plus grand respect et un grand coup de chapeau pour sa volonté à se reconstruire dans un trou perdu du Moyen-Orient qu’ils défendent bec et ongles contre le siège que leur imposent depuis plus de 70 ans, les pays hostiles riverains,  de cette terre désertique qu’ils ont façonnée de leurs mains meurtries et calleuses. Ils ont même réussi à régler leur compte à certains de leurs bourreaux nazis qui se cachaient en Amérique du Sud ou ailleurs. Chapeau !

 

Ils ont créé un état respecté et craint et sont devenus la sentinelle du monde occidental au moyen orient. Quelle revanche ! Leur tort en 1942, celui d’être des Juifs. Ils furent regroupés au Vélodrome d’hiver (Vel d’Hiv) de Paris, malmenés, insultés, battus, par la police gestapo-pétainiste de cette époque. Leur direction : les camps d’extermination d’Auschwitz, de Dachau, de Belzec et Chemillé (Pologne), de Maly Trostenets, de Sobibor, de Treblinka de sinistre mémoire, de Drancy et de Royallieu (France, la honte), Ravensbrück, Buchenwald et même un camp en Afrique du Nord à Hajerat M’Guillbien où de nombreux juifs moururent de faim, de maladie ou de torture.  Il y en eut bien d’autres en Russie, en Pologne, mais leurs noms m’échappent.

 

En 1942, la police pétainiste et ses collaborateurs, s’en sont pris aux Juifs qui avaient la réputation d’être âpres au gain, exploiteurs, avides d’argent, bref conformes aux images stéréotypées antisémites de la propagande nazie. Je n’étais pas encore né, mais j’ai bien retenu et apprécié les souvenirs de mes anciens, de mes proches et surtout de mon père qui m’a tout raconté des évènements qui ont secoué le monde entre 1942 et 1965.

 

Lorsque l’on nous a mis à la porte sans ménagements de nos trois départements Français de là-bas en 1962, je n’avais que six ans et mon jeune frère trois ans, mais mon père témoin vivant et passionné de ces évènements, nous a fait part de ce qui précède et de ce qui suit.

 

De ce que j’ai retenu, je ne puis m’empêcher d’établir un parallèle entre ces pauvres Juifs tant haïs et nos propres parents pied-noir. En 1962, soit vingt ans après, la police gaulliste et les Métropolitains, agissant comme les crétins de Vichy, s’en sont pris aux pieds noirs qui avaient la réputation d’être également âpres au gain, exploiteurs des Algériens, colonialistes, bref conformes aux mêmes images stéréotypées anticoloniales de la propagande marxiste et gaulliste.

 

Certes, nous n’avons pas été envoyés dans des camps de concentration pour y être exterminés ; la comparaison entre Juifs et Pieds noirs (que ces derniers soient, Juifs ou Chrétiens) s’arrête là. Mais que de drames avant le funeste départ de 1962 :

- Signature des accords d’Evian dans notre dos, le 19 Mars 1962.

- Le massacre de la rue d’Isly du 26 Mars 1962 par l’armée gaulliste (la force locale) qui tire sur des Français sans défense.

- Tir à  vue à Oran, sur des Français organisant un concert de casseroles, blessant ainsi une fillette de 10 ans aux jambes, lui infligeant par la suite une amputation de ses deux membres. (les média serviles de l’époque avaient exclusivement mis en exergue auparavant, la mutilation accidentelle par l’O.A.S de la malheureuse petite Delphine Renard,  âgée de quatre ans).

- Le massacre du 5 Juillet 1962 à Oran où selon certaines statistiques, trois mille innocents disparurent ce jour-là sous l’œil impavide du général Katz (le diable ait son âme) et de sa soldatesque.

- L’abandon des harkis livrés à la folie meurtrière du « F.L. HAINE » avec la complicité du pouvoir gaulliste et la passivité de l’armée française. Heureusement et merci à eux, certains chefs courageux prirent la responsabilité d’en sauver un maximum.

- Et enfin le départ forcé pour un ailleurs que nos parents espéraient plus accueillant.

 

Mon père nous amena à Oran pour nous faire partir, ma mère, mon jeune frère et moi, par un bateau en partance pour n’importe où, pourvu qu’il nous sache à l’abri et où il nous saurait en sureté, (en l’occurrence sur Alicante où par coïncidence, ma mère avait un reste de famille). Sitôt  arrivés à l’embarcadère au pied du bateau de l’exil, chargés de nos pauvres bagages, mon père tenta de nous aider à monter sur le pont du bateau. Sa tentative fut vouée à l’échec, car immédiatement un garde mobile s’interposa, menaçant, entre mon père et nous. Le visage haineux, il le  braqua avec son P.M, le canon posé contre son ventre, avec l’intention évidente de s’en servir, en cas de tentative de rébellion de sa part, lui intimant l’ordre de lever les bras, lui interdisant ainsi de vouloir  nous aider.

 

La mort dans l’âme et les larmes aux yeux, mon père nous regarda gravir cette passerelle interminable conduisant sur le pont de ce bateau,  ma mère chargée de ses deux valises, mon petit frère et moi la tenant par les pans de sa robe. Arrivés sur le pont, nous nous retournâmes vers le quai pour regarder une dernière fois notre père décomposé, les mâchoires serrées et le visage baigné de larmes.

 

C’est cet instant-là, que choisit un quidam, arrivé je ne sais d’où, mais  chargé de l’organisation (sans doute)  des passagers malgré eux, pour nous arracher à notre mère en prenant mon jeune frère sous son bras et moi par la main, fila en disant à ma mère que les enfants étaient réunis et parqués en un lieu réservé à leur intention, pour la durée de la traversée.

 

Ma mère, telle une furie, lâcha ses valises et lui courut après, le rattrapa et nous arracha à son emprise et s’interposa courageusement entre lui et nous. Voyant sa détermination, il fit demi- tour et avec un haussement d’épaules s’en alla, nous laissant ensemble, livrés à nous-mêmes.

 

Inutile de vous dire, car vous aussi l’avez vécu, que  la traversée fut un calvaire, surtout pour ma mère, avec nos mauvaises chaises longues « généreusement » prêtées (C’était grand, c’était beau, c’était généreux la France !) par la compagnie maritime pour les pauvres êtres que nous étions devenus, mais la situation échappait à notre compréhension enfantine et à l’insouciance de notre jeune âge.

 

Par la suite, quelques jours plus tard, à notre grand soulagement et à notre grande joie, nous vîmes arriver mon père et quelques jours après, mon grand-père maternel, lequel avait réussi à faire partir sa Simca avec lui.

 

Nous rejoignîmes la France par la route et la suite et l’accueil qui nous fut réservé à notre arrivée dans ce que l’on croyait être notre mère Patrie, vous la connaissez certainement mieux que moi.

 

Ce qui précède n’a pour but que d’établir un parallèle entre le comportement des pétainistes en 1942 et celui des gaullistes en 1962. A toutes les époques et quel que soit le degré d’évolution d’une nation, d’un état, d’un pays, dans les périodes sombres et troubles, les forces armées obéissent aveuglément aux ordres du pouvoir en place.

 

Si ce dernier donne l’ordre d’ouvrir le feu sur des civils sans défense, elles le feront sans «  hésitation ni murmures »  Me voici un homme maintenant. J’ai beaucoup étudié aidé par un environnement familial propice à l’épanouissement de mon frère et de votre serviteur.

 

De par la profession de mon père, nous avons beaucoup voyagé et je me suis  consacré à l’étude des philosophies bien entendu occidentales, asiatiques et orientales et aussi aux arts dits martiaux.            J’aurai honneur et plaisir à venir de temps à autre parmi vous pour échanger des idées, des points de vue sur tout ce qui nous entoure, nous rassemble et pourrait même nous diviser. (J’espère que non !)

On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite  (Proverbe japonais)

Le Samouraï

 

Retour coups de cœur.

23 avril 2011

CONSTAT SUR LA FACON D’AGIR DES POLITICIENS DE NOTRE ENTOURAGE

3 HERISSON__toile

 

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme  "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"  

 « VITAM IMPENDERE VERO »Donner sa vie à la vérité (expression latine empruntée à une fidèle amie de Popodoran, que je salue respectueusement au passage)

« Vive Le Pen ! » clament Robert Ménard, l’ancien patron de Reporters sans frontières, et son épouse, Emmanuelle Duverger, sur la couverture grise d’un livre paraissant édité le 21.04.2011.

Coïncidence ou fait exprès ! Cette date ne vous rappelle-t-elle pas un autre 21 Avril 2002, marqué par un évènement donnant « le chant du départ » à une nouvelle politique, laquelle à force de jouer des coudes, fait lentement, surement et inévitablement  sa place dans l’esprit national Franco-français, mis à mal en cet instant par des prises de décision fâcheuses et totalement inadaptées et inappropriées à notre façon de voir et de penser.

Je ne veux, surtout pas, faire une pub quelconque à cet ouvrage sans l’avoir lu et l’avoir pesé. Je me réserve ce soin pour incessamment, sous peu.

Je me contente (comme le p’tit mammifère sans importance que je suis), d’écouter ou de lire comme tout un chacun, les sondages du « Parisien » qui placent la « Marine » Nationale avec 26% d’opinions favorables, au dernier tour des présidentielles de 2012.

D’ici, l’an prochain, avec tous les efforts que font nos politiques du moment pour démolir ces sondages de plus en plus évidents puisque représentatifs de l’opinion publique, je suis prêt à parier qu’ils lui feront franchir la barre des 32%.

Du coup, se sentant les fesses tremblotantes, les différents partis cherchent à réaliser l’union de la Gauche, du Centre, de la Droite. Bravo, mais ne devraient-ils pas chercher à réaliser d’abord et avant tout, l’union des FRANÇAIS que nous sommes en nous mobilisant autour d’un projet dans lequel nous nous sentirions concernés, et sur lequel seul notre pouvoir de décision, en sortirait finalement vainqueur. (Comme permet de l’interpréter ce sondage précité).

Aller vers le peuple serait un trait de génie et…d’originalité. Mais c’est trop demander aux têtes (de nœud) soi-disant pensantes. Un projet réaliste et tangible immédiatement, venant d’où qu’il vienne, s’inscrirait dans le cerveau des JUGES que nous sommes et restons et notre bon sens décisionnel dans la confidentialité des urnes serait « sans appel ».

Tout le reste, ne sont que : magouilles, sordides marchandages et alliances politico-politicardes contre nature, qui ne peuvent intéresser que les supporters aveugles des uns ou des autres. Seul le bon sens gagnera, la bassesse de leurs projets glissant comme toujours sur la hauteur de notre indifférence.

Que tous les partis se le disent et en fassent leur credo.

Mais malheur au candidat que nous choisirions, s’il ne s’acquittait pas des promesses faites pour  nous séduire.

La dernière « rodomontade » des actuels guides nationaux? Ne voilà-t-il pas que la France va envoyer 350 millions d’euros à la Tunisie pour aider à la reconstruction du pays. Cette manne généreuse pour des gens qui n’ont plus voulu des Français depuis le 20 mars 1956, est un mirage non volant. Cela ne les empêchera pas et ne les empêche déjà pas de frapper aux portes de nos frontières, pour venir s’y installer au nom des droits de l’homme dont usent avec délices les ONG qui les favorisent. Comme si la conscience humaine nécessitait de pareilles Organisations (Non Gratuites) pour se faire valoir.

Une France qui est détentrice d’un record de dette extérieure. Des spécialistes parlent d’un montant dépassant les 4.000 milliards d’euros et d’une dette qui s’alourdit journellement et on vient jouer les pères Noël alors qu’elle n’a même pas un euro pour faire chanter un aveugle.

La dégradation des mœurs devient chaque jour plus évidente, les gens finissent par perdre le sens des valeurs. Un malheureux et sinistre exemple entre autres visibles sur nos antennes : Le massacre à Nantes de la famille Dupont- Ligonnès( Agnès la maman, deux fils aînés, Arthur, 21 ans, Thomas, 18 ans,  Anne, 16 ans, et enfin de Benoît, 13 ans. Ces meurtres dont l’horreur dépasse l’imagination sont l’œuvre de l’enfoiré de père armé d’un 22 long rifle probablement équipé d’un silencieux, car toutes dormaient et aucune ne s’est réveillée au bruit des détonations.

Aller jouer dans la cour des grands, ne s’improvise pas, même avec des talonnettes.

Depuis ½ siècle, des Français (expulsés d’Algérie) attendent qu’on les dédommage de leur créance d’état sur un pays phare qui joue les Don Quichotte sur la scène internationale : la France. Vous connaissez, peut-être? Aucune organisation, sauf celles que nous avons crée, ne s’est porté à notre secours et cela, voyez-vous, vous allez tôt ou tard nous le payer. Croyez-nous sur parole.

Notre chorale électorale (pas loin de 2.000.000 de votants), obéissant à la baguette de nos maestros, jouera et chantera pour vous « La chanson d’Adieu » de l’un de nos enfants : François Valéry (à écouter sur You tube).

Il ya cinq ans, j’avais tiré la sonnette d’alarme dans un article invoquant la renaissance de la 5° colonne. J’avais joué les Cassandre (laquelle d’après la mythologie Grecque, avait été condamnée par les dieux à prédire l’avenir sans être jamais prise au sérieux.

Face à Madame Claire Chazal sur TF1, cette semaine écoulée, Monsieur Guéant s’est empêtré dans des explications vaseuses  avec un air faussement choqué à propos du nombre des émigrés autorisés à rentrer en France, chiffrés à 180.000 pour l’année écoulée et se fixant ce chiffre pour les années à venir. Mais sans avoir, nous Français, inventé les maths, nous savons quand même compter et multiplier. 180.000 émigrés sur 10 ans, cela fera 1.800.000 lesquels se reproduisant à la vitesse des lapins de garenne donneront raison à La grande sauterelle de Colombey, qui disait que dans 20 ou 30 ans, seraient dix ou quinze millions. On voudrait introniser l’introduction de l’islam dans nos mœurs, que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Que n’entendons-pas ? Les islamo-intégristes veulent des mosquées ou bien ils continueront à étaler leur tapis dans les rues des grandes villes pour faire leurs prières et faire chier le monde entier.

            Puisqu’ils sont pour l’égalité du culte, une mosquée = une église ou un temple chez eux. Quand ce principe sera reconnu et adopté, alors pourra-t-on entrevoir un soupçon de laïcité réciproque et non pas à sens unique.

Mais non, c’est trop exiger. Avec eux c’est la loi de l’entonnoir, l’entrée pour leur religion, la sortie pour la notre.

            Les islamo-intégristes (n’ayons pas peur d’appeler un chat : un chat), voudraient nous niquer, (acte banal entre pédérastes chez eux, qu’ils ne s’y prendraient pas autrement). Je vois d’ici le visage indigné et choqué de mes propos de certains politicards notoirement connus pour leur amour immodéré de la jaquette réversible, et se drapant derrière leur pauvre vertu.

            Et on discutaille d’un air gêné, cherchant à  paraître convaincants. Mais ils ne réussiront jamais à convaincre un seul Français,(fier de l’être), si ces aspirants venus d’ailleurs, n’adoptent pas notre art de vivre  et ne tentent pas de nous imposer le leur, synonyme de malheurs, de chômage, d’asservissement de la femme reléguée au dernier rang de leur égoïsme islamo-intégriste, d’ assurance-chômage, d’allocations familiales. Ceux-là méritent que nous reprenions les croisades anti-sarrasines. On trouvera bien un Charles Martel pour ce faire.

C’est le début d’une guerre psychologique avec l’instauration d’un climat de suspicion propice aux débordements que l’on note déjà dans les banlieues.

Ils se comportent comme les nazis, convaincus que la démolition d’un pays quelconque par l’intérieur n’est qu’une question d’argent et d’organisation. Et pour cela, essaient d’influencer en leur faveur une partie de la presse et de l’opinion publique Française.

               Donc la cinquième colonne est un groupe de sympathisants secrets ou les partisans d'un ennemi qui s'engagent dans l'espionnage ou le sabotage dans les lignes de défense ou les frontières nationales. En effet que constatons-nous depuis quelques années ?

Cette comparaison de la situation que nous vivons actuellement en France et la 5° colonne n’a pour seul but que celui de mettre en évidence une situation qui fait tache d’huile dans notre pays : l’intégrisme sous couvert de  l’Islam.

       Une statistique dévoilée il y a 5 ans par une chaîne nationale, faisait déjà état de mariages entre 60.000 Françaises d’origine et Maghrébins. A mon modeste avis cette statistique a du augmenter de 10 à 15% ; Faites le calcul vous-même, avec des mœurs les incitant aux multi mariages, ou concubinages et au moins 3 enfants par couple d’où l’évolution de l’intégrisme Français, en toute légalité dans un futur proche. Pauvres de nous et au secours vraie France !

            Nous n’avons rien contre ces unions, si ce n’est que ces mariages se déroulent à la Mairie, les futures épousées entièrement voilées (certains édiles se refusent d’ailleurs à célébrer ces unions et se font remplacer par des conseillères municipales, les femmes étant seules autorisées à voir le visage de la mariée) et ensuite à la mosquée, car les épousées sont obligées d’adopter la religion de l’époux.

       La langue de bois quand tout va bien peut satisfaire un temps. Quand tout va mal, c’est impossible Le gouvernement est sans doute l’endroit le moins propice à la réflexion. Tout ce qui n’a pas été pensé, réfléchi, imaginé, préparé avant l’arrivée au pouvoir a finalement assez peu de chances de l’être dans de bonnes conditions, après. Nicolas Sarkozy (c’est lui qui le dit)

 

 

A la prochaine

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

Retour coups de cœur.

 

 

22 avril 2011

JEANNE... AU-SECOURS! LA FRANCE SE MEURT

Par JOSEPH CASTANO

« Grand-pitié ! Jamais personne ne secourut la France si à propos et si heureusement que cette Pucelle, et jamais mémoire de femme ne fut si déchirée » (Etienne Pasquier)

L’élection présidentielle approchant, nos ténors de la politique, ceux qui n’ont eu de cesse de défrayer la chronique depuis l’ère mitterrandiste ont enfourché leurs vieilles haridelles pour monter à l’assaut du bastion élyséen. Face au Seigneur des lieux, les DSK, Hollande, Aubry, Royal, Villepin, Bayrou, Borloo… les « vieilles occasions » du Pouvoir, ceux qui sont à l’origine de la faillite du pays regroupent leur force. A leur actif, une France ruinée par les gaspillages, malade de l’insécurité, convulsée, congestionnée, minée par les grèves, le chômage et la flambée des prix. Un Etat Providence aux caisses vides dont la dette extérieure ne cesse de s’aggraver atteignant 2 500 milliards d'euros si l'on ajoute aux 1 600 milliards de la dette classique qui s'alourdit d'heure en heure, les emprunts hors bilan avec les provisions à constituer pour payer les retraites des fonctionnaires.

Face à cet échec, que voit-on ? Une gauche et une droite qui n’ont de cesse de se vilipender en termes peu flatteurs tout au long de l’année… mais qui, une élection survenant, font aussitôt « ami-ami » en scellant un pacte consacrant l’union sacrée contre le Front National. C’est inepte, grotesque, honteux et digne d’Ubu Roi !

A l’automne de ma vie, pour n’avoir connu que ces magouilles et conflits d’intérêts sans fin, je suis las, aujourd’hui, de ces hommes au pouvoir qui sont incapables de prendre une décision sans être « couverts » par une consultation ; de ces ministres qu’un mouvement de rue fait reculer et plier ; de cette « culture » soumise au pire goût du plus grand nombre, comme si la masse devait faire progresser la civilisation. Je suis fatigué par cet agenouillement devant le troupeau, par ces grèves sans fin qui paralysent systématiquement le pays, par ces syndicats qui maintiennent sans discontinuer une population amorphe en otage, par cette conspiration sournoise qui désagrège inexorablement le pays, par ces associations « au cœur sur la main » qui ont fait de « l’anti racisme » et des « droits de l’homme » leur fond de commerce en n’ayant de cesse de choisir soigneusement les accidents « racistes », ignorant les attentats dont sont victimes les citoyens à peau trop pâle et ne retenant que les « horreurs » concernant les peaux brunes ; ceux qui, ayant une place dans le monde grouillant de la politique, veulent l’élargir en exploitant un mouvement dont ils n’ignorent pas les artifices et même en l’accélérant ; ceux qui, bornés par une conception nationale ridiculement étriquée, n’admettent aucune différence. Je suis fatigué d’assister, impuissant, à la dilapidation de l’argent des Français en faveur de ces associations là, de ces millions d’euros de subventions qui leur sont régulièrement alloués alors que l’on sait pertinemment qu’elles sont des tirelires du PS, du PC et des Verts. Je suis fatigué par ces récriminations permanentes portées à l’encontre des défenseurs de l’identité nationale, comme si vouloir sauvegarder l’identité de sa Patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset était du racisme… Je suis fatigué par ces querelles qui opposent les prétendants au trône et qui, du reste, ne quittent jamais le niveau du sol. On se demande parfois si on rêve en lisant les déclarations des hommes politiques. Plus ils sont parvenus en altitude, plus ils étonnent ; non, hélas, par la qualité de leurs propos, mais par leur inconscience, leur cynisme, leur défaut de bon sens, leur maladresse, leur outrecuidance et leur vanité. Je suis fatigué, enfin, par les mensonges et les promesses jamais tenues de nos dirigeants lors de leur campagne électorale… Sur ce point, de de Gaulle à Sarkozy, tous nos chefs d’Etat ont promis… tous ont menti. « Le mensonge est l’arme des forts » écrivait Michel Zevaco dans « Les Pardaillons »… Oui, mais point trop n’en faut !...

            Quand en entendons-nous un qui nous propose, comme Jeanne d’Arc, l’ardeur, l’action, l’honneur, l’élan, le sacrifice, la gloire, la patrie ? Mais non, il n’est question que de combinaisons, de petites alliances qui permettent de prendre les petites places et, par-dessus tout, de réchauffer sans cesse, pour en tirer son profit et y gagner sa croûte, l’opposition et presque la haine, entre Français. Depuis fort longtemps nous manquons d’hommes politiques d’envergure capables d’affronter les pires situations sans craindre d’être mis en « minorité », d’être « sanctionné » lors d’une consultation électorale, de se voir opposé une « sanction économique » ou un chantage quelconque.

            Il y a cinq siècles, la France était dans le même piteux état qu’elle se trouve aujourd’hui. Une jeune femme de 19 ans, choisie par la destinée, se porta à son secours. Quand elle intervint en 1429, la situation était des plus critiques… La guerre civile ravageait le pays et les Français (rien n’a changé depuis) étaient divisés en deux camps : Les Bourguignons et les Armagnacs.

           Jeanne d’Arc ne connaissait d’adversaire que les ennemis de la France et n’avait de cesse de s’inquiéter de « la grande pitié du Royaume de France ». Ce qui lui importait, c’était que l’étendard national flottât haut et fièrement dans un ciel libre. C’était que le pouvoir suprême fût entre des mains dignes, celles d’un homme sans autre parti que celui de la patrie et jugeant de toutes choses en raison du seul intérêt du pays. Dans ce monde où Isabeau de Bavière avait signé à Troyes la mort de la France, dans ce monde où le dauphin doutait d'être dauphin, la France d'être la France, l'armée d'être une armée, elle refit l'armée, le roi, la France... « En tenant compte des circonstances de ses origines, de sa jeunesse, de son sexe, de l'analphabétisme et de la pauvreté de son environnement, des conditions hostiles dans lesquelles elle dut exercer ses fabuleux talents et remporter ses victoires, tant sur le champ de bataille que dans le prétoire face à ces juges iniques qui l'ont condamnée à mort, Jeanne d'Arc demeure, aisément, de très loin, la personnalité la plus extraordinaire jamais produite par la race humaine » a écritMark Twain, écrivain américain.

Jeanne d'Arc n'est donc pas une héroïne légendaire ou mythique, comme on le lit trop souvent, mais l'une des figures les mieux connues de notre histoire de France, celle que l'on surnomme souvent et à juste titre « la mère de la nation ».

            Imaginons le suffrage universel au XVème siècle et tout cela devient impossible. A l’intérieur piteux du royaume de Bourges, ce n’auraient été que zizanies, niaises querelles et jalousies stupides. Au lieu de songer à l’Anglais et à le bouter hors, on se serait battu entre factions, entre clans, entre mafias pour les lambeaux d’un pouvoir en quenouille. Aujourd’hui, on sait bien ce qui se passerait si, par extraordinaire miracle et que nous ne méritons probablement pas, Jeanne était de retour. Les laquais de télévision et les scribouillards la taxeraient de « racisme », du moment qu’elle voudrait libérer la France. On tendrait à sa sincérité tous les pièges possibles ; au lieu de l’aider et admirer, on ne s’occuperait qu’à la faire trébucher, à la déconsidérer, à l’écœurer. Hélas ! On y parviendrait sans doute, car quel cœur propre peut survivre aux ignominies de la « politicaille » ? Pauvre Jeanne ! Trahie par les siens, oubliée par la postérité, que triste fut ton sort !... même l’Histoire n’a pas été clémente…

            La Nation, aujourd’hui (les sondages la plébiscitent), a choisi Marine comme naguère elle reconnut Jeanne pour sauver la France. Quel destin sera le sien ? Que décidera l’Histoire ? Connaîtra-t-elle le sort qui fut réservé à sa glorieuse devancière ? Les Français commettront-ils les mêmes erreurs que leurs ancêtres ? Les mêmes lâchetés ? La France est en danger comme le fut le royaume de Bourges. Une jeune femme a brandi l’étendard de la reconquête face à l’invasion immigration qui frappe toutes les régences d’Europe et qui les vouent à une fin inéluctable. Les peuples découragés par l’incapacité de leurs élites à les maintenir à la hauteur de leur destin décideront bientôt de porter au pouvoir les hommes et les femmes de la Reconquête et, l’espoir retrouvé, lutteront de toutes leurs forces contre ceux qui n’ont de cesse d’abattre la puissance de la France et de l’Europe.

Alors, Français, patriotes de toutes origines et de toutes confessions, « haut les cœurs ! », regroupez-vous sous la bannière « bleu marine » ! « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! », clamait Georges Bernanos.

            L’adversité purifie les cœurs, trempe les âmes, exalte la ferveur de ceux qui souffrent pour une noble cause et auréole leur mémoire du nimbe du martyr aux yeux de la postérité. Car s’il est deux formes de la souffrance : la douleur de la chair et celle de l’esprit, il existe aussi deux manières de courage : l’héroïsme de ceux qui, sans ambition ni préméditation, brutalement arrachés à une existence de quiétude et précipités par la fatalité dans un abîme de calamité, acceptent avec résignation et désintéressement les pires sacrifices en faveur d’une cause pure. Il y a aussi le courage prémédité des volontaires, de ceux qui, de tout temps, à l’appel des voix intérieures chères aux natures prédestinées, ont accepté de se battre et de souffrir pour la conquête de la justice, pour le triomphe d’un idéal, pour le redressement d’une erreur et qui ont encouru la haine des tyrans et l’ingratitude des foules, les tortures, la geôle et l’exil.

C’est l’héroïsme conscient des martyrs de l’idéal, dont les larmes et le sang ont lavé de tout temps le monde d’une part de ses turpitudes et préparé aux générations futures un avenir toujours meilleur. « Je n’aime que ma patrie ;  je ne crains que les dieux ;  je n’espère que la vertu » (Montesquieu)

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr)

« Ô Jeanne sans sépulcre et sans portrait, toi qui savais que le tombeau des héros est le cœur des vivants, peu importent tes vingt mille statues, sans compter celles des églises : à tout ce pour quoi la France fut aimée tu as donné ton visage inconnu... Au nom de tous ceux qui sont ou qui seront ici, qu'elles te saluent sur la mer, toi qui a donné au monde la seule figure de victoire qui soit une figure de pitié ! »(André Malraux).

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- La préférence de la France… Toujours pour les pays arabes (cliquez) :http://echodupays.kazeo.com/L-OEIL-DE-CAIN/LA-PREFERENCE-DE-LA-FRANCE-TOUJOURS-POUR-LES-PAYS-ARABES,a2201454.html

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 « La diabolisation est une technique de manipulation des esprits. Elle vise à interdire la description des faits ou l’expression de certaines idées en disqualifiant celui qui les rapporte, en l’accusant d’ « extrémisme », de « dérapage » ou de « provocation ». La diabolisation est l’arme majeure du terrorisme intellectuel. Arme régulièrement utilisée en France depuis quarante ans mais qui a aussi été employée avec succès ailleurs. » (Polémia)

 « L'homme s'habitue à tout, le lâche », écrivait Dostoïevski dans son chef d'œuvre de 1866. Et l'accoutumance, en effet, est, pour le meilleur et pour le pire, un trait essentiel de l'esprit humain. Le meilleur en ce qu'il permet de supporter temporairement les pires privations et les pires servitudes. Le pire en ce qu'il permet, également, de se résigner à les accepter. Aujourd'hui, seuls les bien-pensants, champions des « droits de l’homme », peuvent se permettre de nier l'étendue de la pénétration islamique en Europe en général, et en France en particulier, pénétration « pacifique » tout à fait inédite dans notre histoire.

- Article de Jean Raspail :http://echodupays.kazeo.com/TRIBUNE/LA-PATRIE-TRAHIE-PAR-LA-REPUBLIQUE,a2022492.html

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14 avril 2011

DE LA HONTE A LA NAUSEE

Nous, les "ultras"....

         ... c'est ainsi que nous a catalogués l'organisateur de ce colloque-bis de la honte,  n'entendons pas cautionner les manoeuvres collaboratrices de certains présidents d'associations de Français d'Algérie, soucieux de leurs intérêts avant ceux de notre communauté.

         Notre action, avec le CLAN-R, le RNFAA et bien d'autres encore, dès le mois d'octobre dernier, contre ce colloque "vers la paix des mémoires", avait permis de faire reculer les instigateurs de cette odieuse proposition. Aujourd'hui, ils récidivent. Ils tentent par tous les moyens de faire le jeu de l'Etat.

Le RNFAA monte au créneau.


VERS_LA_PAIX_DES_MEMOIRES

 

 

         L’entreprise de dénigrement de la France et de sa compromission n’est pas nouvelle. Mise à la poubelle il y a quelques mois, à peine, elle resurgit après ravalement de façades.

Les Maîtres d’œuvre de cette sinistre mise en scène sont les mêmes, ils ont seulement manipulé l’affichage afin que la réputation des acteurs renégats de la première distribution soient camouflés dans les ombres de cette nouvelle présentation de dernière minute.

 

         Que des historiens ou des histrions hémiplégiques libèrent leurs idéologies lénifiantes relèvent des finalités de l’enseignement de la matière en université.

Mais que des associations de Français d’Algérie, essentiellement préoccupées de l’indemnisation de leurs seuls adhérents depuis 1962 - non sans un certain succès appréciable - prétendent apporter une contribution « intellectuelle » à la recherche de cette « Paix des mémoires », au nom de la globalité des Français d’Algérie, est absolument inacceptable.

Certains prospecteurs infatigables des couloirs de ministères espèrent encore en une repentance, si honteuse soit elle, pour glaner quelques compléments de réparations.

 

         Faut-il rappeler, qu’en dehors de quelques habiles privilégiés, l’indemnisation des personnes possédant des biens en Algérie en 1962, a lésé de leurs justes droits, plus de 90% d’entre eux. Et que 90% de la population non propriétaire de biens agricoles, industriels, commerciaux ou artisanaux n’auront eu droit qu’entre 4 et 6 mois de subsistance, sans remboursement de leurs frais de « rapatriements », sans aucune aide au logement ou au rééquipement ménager.

 

         Ainsi 90% de la population native d’Algérie, avant 1962,  n’attendent aujourd’hui que la réparation des droits moraux qui leurs sont dus et de la reconnaissance des vérités historiques et de leurs responsabilités que la complicité gaullo-communiste cache depuis 50 ans.

C’est dire que la M.A.FA, que préside Jean Pierre SEROIN, ou que   l’A.R.M.R., que préside Mr Jean Félix VALAT et les compagnons qui les assistent, ne représentent qu’eux-mêmes ou leurs intérêts.

 

         Experts des affaires d’indemnisations et tout particulièrement silencieux quant à nos droits moraux, ils n’ont aucune compétence pour évoquer les drames de l’Algérie Française mais, surtout, aucune habilitation à représenter notre communauté.

 

         C’est dire, qu’au nom d’un COLLOQUE BIDON qui ne sert que leurs propres intérêts, ils compromettent les Français d’Algérie dans leur entreprise marchande dont la repentance honteuse de la France serait la monnaie d’échange.

 


        
Quand Jean Félix VALAT qualifie les opposants à ces indignes stratagèmes d’ultras , il faut lui rendre qu’il n’en a que la connaissance que la clique gaullo gauchiste en donne, étant bien entendu qu’il n’a jamais excellé que dans les lamentations qui accompagnent depuis 50 ans la réparation financière de son état. A ce sujet, il est choquant de voir Renaud BACHY, Président de la Mission Interministérielle aux Rapatriés, patronner une pareille entreprise de compromission.


         Parfaitement initié aux problèmes des Français d’Algérie, il est aujourd’hui le grand vizir chargé par le « grand » Mamamouchi de l élimination des témoins gênants que nous sommes.Après 4 ans d’exercice calamiteux du Pouvoir et la perspective du naufrage de la Méduse, il retrouve, comme à chaque période pré électorale, la haute main sur la manipulation du troupeau Pieds Noirs. Sans gêne, à l’invitation de présidents complaisants et subventionnés, il va de réunion de bistrots en réunion de cabines téléphoniques pour faire oublier les promesses non tenues par son employeur et annoncer, une fois de plus, un complément virtuel d’une indemnisation hypothétique prochaine. Pour autant,  il reste un adversaire déclaré de la reconnaissance des vérités historiques de l’Algérie Française et un négationniste des forfaitures et des impostures du gourou Charles De Gaulle.


         Il était un promoteur du premier colloque passé à la poubelle, le revoilà de la seconde affiche. Il conviendra de le rappeler le moment venu.

         Eu égard aux rapports privilégiés que le Député Elie ABOUD entretient avec Jean Félix VALAT, son absence du deuxième affichage du même exercice n’est pas de nature à laisser penser qu’il s’en serait retiré.

 

         Le Directoire du RNFAAMontpellier 12 Avril 2011


Source :  http://www.rnfaa.com/page164.php
ou
http://echodupays.kazeo.com/NOS-ACTIONS-EN-2011/COMMUNIQUE-URGENT-DU-RNFAA,a2199816.html

 

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13 avril 2011

A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

HERISSON__toile

Tu es le maître des paroles que tu n'as pas prononcées; tu es l'esclave de celles que tu laisses échapper. (Proverbe arabe)

 

LIBERTE D’EXPRESSION : Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU ratifié par la France le 29 janvier 1981 (décret n°81-76):

1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.

2. Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, ou imprimée.

 

26 mars 1962, Rue d'Isly à Alger et 26 mars 2011.

                                                                                                                                                    

         Je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots, et mes amis me reprochent souvent mon impulsivité qui m’incite à écrire comme je parle. Mais ils ont raison, à quoi serviraient des amis si parfois ils n’essayaient pas de modérer les propos d’un autre, sur une réflexion ou des évènements qui le hérissent au moment où il s’attend le moins. Alors je décide de faire mienne ma dédicace à Nicolas Sarkozy et contrairement à lui, de devenir l’esclave de ce que j’écris.

 

         Car je sens pourtant que presque un demi siècle ( 49 ans) après et qu’à l’évocation de ce qui va suivre, je ne vais pas toujours savoir me maitriser et garder mon sang froid. D’ailleurs, l’exemple venant de haut, que ne voyons-nous pas ?

 

         On assiste actuellement à un ballet de girouettes et à un retour de flamme dus à la dislocation d’un septennat par la faute d’un aréopage politique qui cherche toujours ses marques (sans les trouver) et des alliances (même contre nature). Aréopage que nous avions pourtant aidé à accéder au pouvoir en 2007 par l’apport massif et à tort de notre appui électoral. Comment avons-nous pu être aussi cons et aussi naïfs ?

 

         A tort ? Oui, alléchés et séduits que nous l’avions été par des promesses fallacieuses et éhontées qui déshonorent celui qui les a faites et a oublié de les tenir.

 

         Alors, au plus haut niveau de l’état, on mise sur les évènements d’actualité, tels qu’entre autres : laïcité,  Lybie, Tunisie, Egypte, côte d’ivoire ou création d’un nouveau département français islamo-intégriste dans l’océan Indien (encore d’autres chômeurs en perspective, candidats désignés aux allocations de chômage, familiales et autres avantages sans travailler, tels que assistance médicale gratuite,  regroupement familial, hausse (dont tout vrai Français se… gausse) de la natalité…arabo-française (Mais chut, on va encore nous traiter de racistes islamophobes, mais les LICRA, MRAP et autres ONG(organisations non gratuites) de même acabit, savent comme on s’en bat les khlaouis de leurs prises de position). J’en passe et des meilleures, car ce sont des électeurs en puissance et seul ce critère compte au sommet de la pyramide de l’état.

 

         Alors, on gesticule, on dodeline et on s’agite dans tous les sens en  essayant de jouer les têtes de pont de l’Europe (j’ai été sur le point de remplacer « pont » par un autre mot à même consonance et plus proche de la réalité, mais un ami m’a fait les gros yeux.

 

         En ce moment les puces changent d’âne.. Avec le flux migratoire qui nous attend en provenance des pays du sud de la Méditerranée, ce serait une aubaine et une planche de salut inespérée  pour les présidentielles de 2012. Diable, il faudra bien palier à l’absence des voix des Rapatriés, qui n’ont pas oublié les promesses non tenues du candidat Sarkozy de 2007, lesquelles suivant « Jeunes Pieds-noirs » et de nombreuses autres associations de Rapatriés, étaient (pour mémoire) :

 

La réparation des préjudices de tous ordres subis en Algérie, au Maroc, en Tunisie ou ailleurs Outre-mer puis, après le repli, en Métropole :
- une indemnisation loyale et définitive des biens spoliés ou perdus,
- des mesures complémentaires pour les Harkis et leurs familles,
- le règlement du contentieux immobilier franco-tunisien,
- le règlement des dossiers d'endettement,
- le règlement des dossiers de retraite de différentes catégorie

 

         On oublie par exemple et trop facilement qu’il y a 49 ans, le 26 Mars 1962 à Alger pour être précis, sur ordre du diabolique et satanique Président de la République du moment, d’innocentes victimes désarmées furent victimes de sa haine et subirent une nouvelle« Saint Barthélemy » préméditée non pas envers et seulement des protestants mais sur des Français de tous âges, toutes races et de toutes confessions, dont l’attachement à leurs racines et à leurs trois couleurs, gênait ses ambitions de revanche à prendre sur l’histoire de notre pays.

 

         Histoire  qui, l’avait oublié par la volonté des  Churchill, Staline et Roosevelt (se concertant sur le sort futur de l'Allemagne) lors de  la conférence de Yalta en février 1945) lesquels avaient tout fait pour se passer de son inutile et encombrante  présence. Quelle putain de gifle à ses yeux !

 

         Ils l’ignorèrent et le laissèrent continuer à se prélasser à Londres, sous couvert et prétexte de résistance à l’occupant nazi en… France, non  pas aux côtés des Jean Moulin, des Cécile Aubrac et autres FFI héros anonymes,  mais depuis son palace Londonien. C’était moins risqué de dire à longueur d’émissions : Les français parlent aux français, non ?

 

         De cette date, de ce coup de pied reçu sur ses fesses cagneuses et de cet os en travers de sa glotte, le mec en question  en avait, non seulement gardé un douloureux souvenir qui avait mis à mal sa superbe, son orgueil et sa suffisance légendaire, mais surtout attisé sa haine et sa soif inextinguible de revanche qu’il souhaitait prendre, à sa façon un jour ou l’autre, sur l’histoire de France  qui l’avait oublié... Quel dommage que le 22 Août 1962, l'opération « Charlotte Corday » ait échoué au Petit-Clamart.

 

         Mais revenons à nos moutons. On oublie encore que cette portion Française d’Algérie, faisait partie du territoire de la dite république, pour laquelle Wikipédia nous apprend )que  L'Algérie, officiellement annexée par la France en 1848, fut partagée le 9 décembre de la même année, en trois départements : Oran, Alger et Constantine, correspondant aux zones civiles des trois territoires ottomans récemment conquis, dont la loi du 24 décembre 1902 fixa les limites définitives…La marque de ces départements apparaît dans les documents administratifs et dans le traitement du courrier. En 1955, le département de Bône fut créé à partir du redécoupage du département de Constantine. Les autres départements persistèrent jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.

 

         Les pieds-noirs (comme ils disaient) n’étions que quantité négligeable que l’on pouvait offrir en holocauste  au couteau des bouchers fellaghas par notre France, qui ne voulait plus de nous et nous infligea, à son tour, cette nouvelle shoah honnie par toutes les religions en général et Israélite en particulier.

 

         Une quantité négligeable, que nous Français d’Algérie  concernés au premier plan depuis le 13  Mai 1958, représentions à leurs yeux « lagañosos et chuchuritos ». Car nous  étions coupables envers ces traîtres de vouloir conserver à tout prix,  4  de ses plus beaux départements sur les 15 que comptait cette Algérie de 1962(numérotés 91, 92, 93,94 à la suite de la numérotation des départements métropolitains existants, depuis  1848).

 

         Les animaux se caractérisent par leur sens de la protection et de l’amour qu’ils portent instinctivement à leurs petits.

 

         La France d’alors que nous considérions comme notre mère, NON !

 

         Aussi, comment pourrions-nous oublier ces  dates des 18 et 19 Mars 1962, qui virent se dérouler à Evian, le plus vil marché de dupes qu’avaient pu mettre au point des larrons en foire à l’instigation d’ un esprit vindicatif, haineux, malade  et bouffi d’orgueil , secondé en cela par  trois de ses séides , Joxe, Buron et de Broglie.

 Belle brochette de diplomates barbouzes  élevés probablement au rang de chevaliers de la Légion d’Honneur par leur voyou en chef qui déclarait à Joxe (je cite)« Au soir des accords d’Evian : Alors. Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots? » (Cité dans Le Petit De Gaulle illustré, op.cit.)


Le processus d’indépendance, avalisé par les accords d’Evian, fut marqué par une recrudescence de violence des camps opposés et quelques jours plus tard, l’armée Française apportant son aide aux nouveaux patrons de l’Algérie ex-Française,  bombarda Bâb-El-Oued, quartier d’Alger, ultime bastion de résistance des FFI pieds-noirs. (Lisez sur Google, l’exposé de cet ignoble  massacre, rapporté avec l’objectivité coutumière et l’art émouvant de la narration des évènements de notre magnifique « Alain Decaux », j’ai nommé José Castano, notre seul et vrai historien).

 

         En résumé, un blocus de ce quartier se créa et le 26 Mars, malgré l’interdiction des autorités, plus de 4.000 personnes composées de vieillards, adultes, femmes et enfants, se rassemblèrent et se dirigèrent en cortège pacifiquement, drapeaux Français en tête, et chantant la Marseillaise, vers Bâb-El-Oued dans l’intention évidente d’apporter de la nourriture et des vivres à ce nouveau « Camerone » non pas au Mexique mais chez nous en France Française d’Algérie.

 

         Vers 14 heure le cortège se heurta à un barrage militaire de la « force locale » composée entre autres, du 4eme Régiment de Tirailleurs Algériens, 23 hommes sous les ordres du sous-lieutenant Ouchène Daoud (Nom bizarre, vous avez dit bizarre ?  Comme c’est bizarre (Louis Jouvet).

 

         Des coups de feu partis  d'une terrasse, (on ne saura jamais quel provocateur  les avait tiré) déclenchent la réplique des tirailleurs, qui tirent à bout portant sur la foule désarmée. C’est immédiatement la panique, les corps tombent, fauchés par les balles malgré les « halte au feu » hurlés par un jeune officier de la dite « force locale », On comptera près  de 90  morts et plus de 200 blessés civils, dont vingt décèderont des suites de leurs blessures. Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main et la Marseillaise à la bouche. Ils n’étaient sûrement pas une menace pour cette armée-là,  Fellagho- Française !

 

         Âgé seulement de 14 ans en 1962, L’un de ces malheureux, mon ami (Billou01) accompagné de sa mère et de sa sœur, m’a raconté que se trouvant au premier rang, derrière des pompiers, ils avaient été arrêté par un barrage de soldats, tous musulmans, le visage convulsé et tordu par la haine avec leurs armes pointées sur eux.

 

         A force de pousser, le barrage avait cédé et cette portion de manifestants avait pu s’engager dans la rue d’Isly, ce qui probablement les sauva du massacre qui s’ensuivit.

 

         Arrivé à mi-chemin de cette artère, ils entendirent les premiers coups de feu et comprirent aussitôt qu’un drame se jouait à l’instant même à l’arrière,  sur le reste du cortège.

 

         Plus tard, ils découvrirent l’horreur de cette boucherie exercée par la « force locale Fellago-Française » sur des Franco-français désarmés et manifestant pacifiquement.


         Selon Yves Courrière qui était présent : ........ Des manifestants qui tentaient de se réfugier dans un magasin furent hachés par les rafales de 12,7 des gendarmes mobiles. Visages arrachés, poitrines explosées, hurlements. Un cri: «Mon lieutenant, halte au feu! Je vous en prie, dites halte au feu!» La voix du soldat est presque un sanglot. Mais les forces de l'ordre continuaient de tirer, l'arme à la hanche. La fusillade dura douze minutes interminables.

Je n’ai personnellement pas vécu ces instants-là, mais il existe tant d’informations émouvantes sur « Google, wikipedia » tant de récits hallucinants d’authenticité provenant d’amis dignes de foi et témoins encore vivants de cet évènement déshonorant, qu’il n’y a plus grand-chose à rajouter si ce n’est pour parler du dégoût que nous inspirent ½ siècle après, ces « Eunuques » sans courage  qui ont osé nous considérer comme du bétail dans un souk,  et  probablement adeptes, eux aussi,  du  QBC (pour la plupart).

         L’an dernier « la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 a été enfin inscrite sur un monument national aux Morts, érigé à Paris Quai Branly, au grand dam de la FNACA, farouche partisane (elle aussi du QBC) de la célébration d’une défaite et de la… datte du 19.03.62 (pardon pour l’orthographe, je pensais à la datte de Biskra qui leur a été mise ce jour-là) qu’ils voudraient assimiler à la date du 14 Juillet 1789… »

          L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés par la voix de Madame Nicole Ferrandis, dénonce leur virulente agression contre ces malheureuses victimes.

          Ce serait, toujours selon la FNACA, une insulte (je cite) : à l'Armée Française restée loyale (Une bande de fayots et de TrouDuC, plutôt) à l'égard des Institutions Républicaines. Institutions elles-mêmes,  traîtresses devant l’histoire et aux yeux de vrais Français, à l’égard d’autres vrais Français qui n’aspiraient du fond de leurs entrailles, qu’à le rester.

        

         Allez, Messieurs les diseurs de bonne aventure allez raconter vos ragots et vos fausses promesses aux bénéficiaires du hobby à la mode et qui vous fait bander sans viagra «  l’identité nationale »

 

Ironiquement, mais du fond du cœur, Marseillaise…ment, tricolore….ment et Franchouillard…ment votre

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

 

Autre citation gaullienne, demeurée célèbre : « Des Français, ces gens-là! Avec leurs turbans et leurs djellabas!» (Cité par A. Peyrefitte : C’était De Gaulle. Ed Gallimard, 2000) « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-Mosquées!» (Cité par Benjamin Stora, Le Transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999). « Je cite ce dernier un peu à contre cœur »

 

A bientôt très chers compatriotes, mes amis.

Retour coups de cœur.

 



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