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29 juillet 2016

LE ROBOT QUI SE FOUT DE LA FRANCE

Libre propos citoyen par NOBELINE

Le robot qui s’en fout de la France

            Décidément, nono, le petit robot socialiste, n’a pas évolué. Il est resté tel qu’il avait été programmé à sa naissance. Sa politique essaie de se fondre dans la situation mais, surtout, elle n’a jamais cherché à l’anticiper. C’est pas son boulot. C’est pas sa conviction. On se demande, même ce qu’il fout en France.

            Il a commencé par nous balancer que « prôner le djihad n’était pas un délit ». Ben, non ! On s’en est aperçu, quand même, depuis un an et demi ! Faire la guerre au nom de Dieu, c’est ce que font tous les curés, moines, bonnes sœurs qui vont dans les zones déshéritées de la planète pour apporter des soins, du réconfort, l’enseignement, l’amour de Dieu pour leur prochain.

            Oui, ce doit être ça qu’il voulait nous expliquer. Le Djihad, c’est la même chose que la mission chrétienne mais version mission musulmane. Sauf que, dans cette version, ceux qui ne  comprennent pas bien ce qu’on veut leur dire, on les tue et on passe aux suivants. C’est plus efficace.

            Et puis, dix mois après sa nomination, ont commencé les barbaries barbaresques en France. Là, on a eu droit aux « padamalgame », à « l’islamc’estpasça », « lislamcestlareligiondepaix » et tout le chapelet de l’amour que nous dispensent ces adeptes qui souffrent de notre désamour pour eux.

            Mouais ! En attendant, nous avons constaté que l’amour si fort qu’ils ont pour nous les oblige à nous décimer… Pour nous faire comprendre qu’on n’a pas compris, peut-être ?

            Quoi qu’il en soit, depuis le mois de janvier 2015, se sont multipliés les arrestations, les mises en examen, les procès, en un mot : la traque, de tous ceux qui ne pensaient pas comme lui. Patriote, c’est un mot qu’il faut éradiquer du dictionnaire français.

            Autrement dit, l’islam, c’est l’amour, c’est tout. Les autres, c’est la peste bubonique. Ça nous ramène à une époque de quelque moins 1400 ans. Quand on vous dit qu’il est antérieur !

            D'ailleurs, pour nous prouver qu’il est à ce point dépassé par notre civilisation, vous avez remarqué qu’il se déplace à la vitesse de l’éclair sur les lieux de drames. Tous les drames. Les inondations, la sècheresse, les accidents d’automobiles, l’appendicite de nos voisins. C’est le seul moyen qu’il a trouvé pour essayer de comprendre dans quelle époque nous vivons. Il nous étudie. Il nous scanne.

            Le 14 juillet dernier, on l’a vu, pris en sandwich entre les autres ministres, dans la tribune présidentielle. Comme les caméras nous montraient les zautorités françaises plus ou moins attentives, on ne voyait de lui, à chaque passage de la caméra, qu’un peu de son crâne et le haut de ses lunettes. C’est dire s’il est dépassé !

            D’ailleurs, le défilé de ce 14 juillet a été pour le moins surprenant. Outre ces militaires qui font notre honneur, le ministre de l’Antérieur a vu défiler sa police nationale, ses brigades de gendarmerie et ses policiers municipaux.

            Ben quoi ? C’est la défense du pays, eux aussi, non ! Ils nous défendent de rouler sans ceinture, de nous garer n’importe où, de téléphoner au volant… toutes ces choses importantes dans la vie des Français qui peuvent mettre nos vies en danger.

            Et puis il y a eu Nice, quelques heures plus tard. Hollande a dû lui dire, prends le Falcon, le train ou les patins à roulettes mais tu files là-bas, illico ! Il aura pas dormi beaucoup, cette nuit-là, R2D2, mais un robot c’est programmé pour ça, n’est-ce pas.

            A Nice, c’est l’Horreur. L’horreur qui réveille le chagrin. Le chagrin qui réveille la colère. La Colère des Français. Tout à leur  effarement, à leur douleur, les rescapés du massacre n’ont pensé qu’à sauver ce qui, encore, leur était possible de sauver. Seuls, ils se sont substitués à l’Etat. Ils se sont substitués au manquement total des magistrats de la ville et de la Région. Les Niçois, cette nuit-là, ont agi et réagi comme des orphelins face à un cataclysme.

            Lui, le fusible, serait  arrivé à Nice, sur le coup des deux heures du matin. Mais, sur nos écrans de télé, seul miroir de l’Horreur à cette heure-là et même jusqu’au petit matin, nous n’avons pas vu, un poil du nez du représentant de l’Etat et du peuple.

            Il s’est fait encore plus petit pendant cette nuit-là. Les journalistes n’ont même pas pu lui poser de questions, le peuple lui réclamer des comptes. Rien. C’était l’acte de présence d’un ministre absent. Il a dû rester calfeutré dans ses appartements par crainte de la vindicte populaire.

            Ce n’est que le lendemain au soir, qu’il s’est manifesté. Et, là, il a révélé aux Français toute l’ampleur de son incompétence, celle de ce gouvernement et de son président de la république.

            En lançant un appel aux Français qui le souhaitent de devenir réservistes, nous voilà replongés 62 ans en arrière. Pour un ministre de l’Antérieur, quoi de plus normal, direz-vous ?

            Ce faisant, il propose aux Français qui ont effectué leur service militaire et qui le souhaiteraient, de former ce que l’on appelait à l’époque, les Unités Territoriales.

            Pour tous ceux qui n’ont pas connu cette période, les UT, ont été créées en 1955 après les massacres de Français par les terroristes algériens dans le département français du Constantinois.

            Les UT comptaient 200 000 réservistes territoriaux, composées exclusivement d’Européens. Elles sont définies dans les textes officiels comme « unités d’infanterie renforcées de personnels d’autres armes ». Elles seront dissoutes en 1960 par De Gaulle après que les UT eurent pris part à la semaine des barricades à Alger.

            Quel était leur rôle ? Les Unités Territoriales étaient principalement formées pour patrouiller dans les rues, dans les quartiers arabes – les zones de non-droit d’aujourd’hui – nuit et jour, afin de protéger les populations des actes de terrorisme islamique. De nombreux attentats ont été déjoués grâce à elles. Ces hommes faisaient « le travail » des militaires qui, eux, étaient envoyés dans les djebels pour combattre d’autres terroristes.

            Faire appel, aujourd’hui, à des volontaires pour devenir réservistes veut dire, exactement, recréer des Unités Territoriales en France métropolitaine. C’est reconnaître que les forces de l’ordre ne sont plus en mesure d’assurer notre protection sur le territoire.

            C’est reconnaître, surtout, que l’islamisation allant de pair avec la radicalisation a pris une telle ampleur, en France métropolitaine, que les forces de l’ordre ne sont plus en mesure de la contenir.

            Parce que, aujourd’hui, les plus gros contingents de l’armée française étant envoyés hors du territoire, il ne reste plus assez d’effectifs pour protéger la population française métropolitaine des attaques barbares des terroristes islamiques.

            L’avantage du Territorial, comme on l’appelait à l’époque, c’est de connaître les moindres recoins de l’endroit où il habite. Il connait les rues, les cités, les populations à risque, il parle leur langue, il connait plus ou moins ceux qui sont capables de passer à l’acte.

            Parce que, ces UT ne font pas que patrouiller. Ils continuent de travailler dans le « civil » après leurs tours de garde. Ils vivent au sein même de ces villes qu’ils protègent, à tour de rôle. Ils sont à la fois, le renseignement et l’action. Alors, vivant toujours dans son passé antérieur, ce ministre a eu « l’idée géniale » de demander aux Français de se porter volontaires pour effectuer les gardes, les patrouilles, la surveillance de leur territoire, de leurs villes.

            Samedi soir, en lançant cet appel, le ministre de l’intérieur nous a fait faire un grand bond en arrière. Il nous a transportés dans une Algérie en guerre comme s’il prenait tout à coup conscience que nous vivions la même époque…. A l’envers !

            Mais, car il y a toujours un mais avec ces gens-là, il était hors de question de nous laisser penser que nous étions face à des milliers de terroristes en attente d’action. On ne peut pas demander aux Hommes de bonne volonté de surveiller les populations si on leur laisse penser qu’ils vont risquer leur vie à chaque détour de rue.

            Il faut impérativement minimiser l’alerte. En réaffirmant que les terroristes sont très peu nombreux. Que ce passage à l’acte ne peut venir que de ceux qui se sont radicalisés et qui ne vivent pas en permanence sur notre territoire. Ce sont forcément des gens venus de Syrie, de Libye ou d’ailleurs.

            Il a dû plancher sérieusement, avec l’aide des autres, pour nous sortir un discours plausible avant de nous asséner que : « ce terroriste de Nice, s’était radicalisé rapidement ». Si nos renseignements n’ont rien vu c’est que, forcément, il ne l’était pas encore hier ! Ben oui ! Il s’est radicalisé dans le camion, ce mec  !

            Hors, sur un site journalistique tunisien, pays du terroriste de Nice, il est prouvé qu’il a été élevé dans une famille d’extrémistes tunisiens dont le père est, depuis toujours, un islamiste de l’Ennahdha, satellite des Frères musulmans. Donc, ce terroriste radicalisé rapidement, qui a vécu jusqu’à il y a cinq ans dans cette famille d’islamistes, ne pouvait absolument pas être dangereux ! Sinon, comment expliqueriez-vous que, je cite Tunisie Secret (1) : « La France de François Hollande [ait] reçu en grande pompe, il y a à peine un mois, le chef des Frères musulmans tunisiens, Rachid Ghannouchi ? »

            Ça aurait fait tache qu’on apprenne que Hollande et toute sa clique, en plus de soutenir et d’armer, ailleurs, « certains terroristes », les recevaient en France à peine quelques jours plus tôt avant le massacre de Nice par un ressortissant Tunisien dont le père est un adepte de ces frères-là.

            Mais, surtout, ça aurait dédoublé, multiplié, extrémisé la colère du peuple Niçois et de la France entière. Eh bien, il est temps que les Français sachent ce dont sont capables ces incapables gens qui nous gouvernent.

            Quand un ministre de l’intérieur, commandé, dirigé par son premier ministre, lui-même commandé, dirigé par son président de la République, lance un appel de détresse au Peuple de France, c’est qu’il y a péril en la demeure. Ils ont voulu, jusqu’à l’Horreur de Nice, nier la réalité du terrain. Ils ont voulu nous faire croire qu’ils maîtrisaient la situation en France.

            Il y a longtemps qu’ils ne maitrisent plus rien. Nous avons les terroristes chez nous. Ils sont peut-être vos voisins. Vos collègues de travail. Votre épicier. Ils sont là, soyez-en persuadés.

Le ministre de "l’antérieur" vient de vous l’avouer.

Danièle Lopez sur

Banniere Riposte Laique

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18 août 2016

SUITE DE NOS TRAVAUX ET RECHERCHES SUR LE 5 JUILLET 1962

Au 24/02/2016

SUITE DE NOS TRAVAUX ET RECHERCHES SUR LE LIVRE DE GUY PERVILLÉ   "ORAN 5 JUILLET Leçon d'Histoire sur un Massacre"

Bien sur ce livre est un document à lire et à étudier car très riche ce n'est pas "l'auberge Espagnole" mais au contraire comme le dit un ami "La caverne d'Ali Baba" où chacun peut y trouver ce qu'il cherche  sur le sujet selon ses convictions il n'y a qu'à lire certains commentaires contradictoires. Ce n'est pas du fait de l'auteur mais tout à son mérite d'avoir relaté une somme d'écrits  souvent narratifs sur ce dossier. Pour notre part voici notre version en nous excusant de certaines critiques acides de nos amis n'en rendant que plus authentique l'intérêt suscité.

Cordialement  Jean François Paya (groupe de recherches sur le 5 Juillet)

le 5 juillet 1962, par Jean-François Paya

le livre de Guy Pervillé sur le 5 juillet 1962 à Oran 

Oran, juillet 1962

ORAN 5 JUILLET 62 ET LA PRÉMÉDITATION ?

            Guy Pervillé explique l'événement par ce qui s’est passé avant (combats de l’OAS mais aussi du FLN et pourquoi pas de l'armée Française !) mais c’est toujours ainsi en Histoire, mais après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait un camp le plus militairement fort et, celui qui ne devait pas être au pouvoir ALN D OUJDA.

            Peu importe, le secret n’était pas si étanche (difficile en pays oriental) car plusieurs mises en garde individuelles parviennent à certains Européens (voir Agonie d’Oran) de ne pas se rendre à Oran pour l’intérieur (plusieurs témoignages dont personnel)

            C’est pour cela que les différentes  hypothèses que signale G Pervillé ne sont pas contradictoires, elles sont même concomitantes Quant à la «sempiternelle théorie du complot» , elle fait partie de toute l’Histoire intérieure du FLN, voir entre autre les ouvrages de deux spécialistes : Mohamed Harbi et Gilbert Meynier, ce dernier a même corrigé, suite à nos observations, la 2e édition de sa volumineuse Histoire intérieure du FLN alors qu’il s’était contenté de reprendre la version du Général Katz : «un affrontement de communautés avec 25 morts Européens !» «De coup d’État en coup d’État», G. Meynier – Science et vie, cinquantenaire en 2004 énumération : en 57 contre Abane Ramdane, en 60 contre Tripoli, en 62 contre GPRA, en 65 contre B. Bella etc…).

            Cette politique manipulatoire et provocatrice émaille toute l’histoire de la rébellion depuis les origines du 1er Novembre 54 en passant par la liquidation d’Abane Ramdane «mort au champ d’honneur» l’éviction de Ben Bella et l’assassinat de Boudiaf, sans parler de l’utilisation du terrorisme islamique, plus actuelle. L’école de Boussouf, rompue aux méthodes du KGB, a fait recette en Algérie. La hantise de l’EMG d’Oujda était que puisse se créer à Oran, de facto avec Mers el-Kébir, une enclave européenne. La volonté de chasser le maximum d’européens avait été affirmée au congrès de Tripoli (27 mai - 7 juin 1962) après les accords d’Évian sous la pression de l’ALN extérieure (avant la destitution de l’EMG et de Boumediene par le GPRA).

            D’ailleurs, nous l’avons dit, le même scénario fut tenté sans succès à Alger avec des sbires dirigés par Yacef Saadi, agent de Boumediene (voir la presse) et le 6 Juillet le GPRA, dans un communiqué publié, avait gobé «l’attaque des éléments colonialistes de l’OAS»  à Oran. Ce faisant, cela l’obligeait d’admettre l’avancée de l’ALN d’Oujda qui imposait ses hommes aux postes clefs à Oran - ce qu’elle n’était pas habilitée à faire - dont le préfet Souhïa bien sûr, cette ALN préférait user de prétextes et de manœuvres pour prendre le pouvoir (voir toujours Harbi et Meynier et d’autres). Il y en eu d’ailleurs aussi à Constantine sauf qu’il n’y avait plus d’Européens et lorsqu’elle ne put plus manœuvrer, ce fut le choc frontal avec les wilayas de l’intérieur au niveau d’Orléansville. (Un milliers de morts!) Seul l’exécutif d’Alger était habilité à nommer les préfets (accords d’Évian).

            Faut-il rappeler que l’ALN extérieure n’entra qu’en septembre à Alger, il y aurait beaucoup de choses à ajouter , comme le fameux communiqué (classifié 2e B. n°1266/B2/ GAOR  signé Coadic) de l’EMG d’Oujda en date du 5 Juillet 62 qui après avoir vilipendé le GPRA, prépare ses troupes à «aller protéger la minorité Européenne», on ne peut faire mieux en cynisme pour des Pompiers Pyromanes, comme nous l’avons écrit (voir l'ouvrage L'Agonie d’Oran volume 3). Document ALN du 5 juillet 1962

            Les Faits : Un défilé, des poseurs de drapeaux sur les bâtiments publics, postes, mairies comme à l’intérieur de l’Oranie le 3 Juillet vrai jour de l’indépendance. Tirs indiqués, victimes non précisées sinon rumeurs bd Joffre (petits scouts ça émeut, non vérifié la propagande FLN aurait donné les noms de ces "chouadas"), à la Poste signalé par un JMO qui présume "par Européens" et oui qui peut tirer sur des musulmans ? Pas de blessés signalés (tirs fictifs non touchants, pas de victimes signalée non plus.

            Aucun tireur signalé ni arrêté, mais la rumeur est répandue par des agitateurs se sont les pieds noirs l’OAS qui tirent sur les musulmans pacifiques. Les rares films les montrent regardant en l'air, La Répression aveugle peut se déclencher ! 

            Alors "complot Benbelliste" je n'ai jamais employé ce terme mais coup monté, désordre, émeute provoquée oui, mais par qui ? La suite indique selon nous services ALN du Maroc et ses partisans à Oran. Ben Bella était-il au courant ? Mais surement Boumédiène qui était  le donneur d’ordre "Tirer ou simuler des tirs sur la pose de drapeaux Algériens" Mais bien sûr tous ces témoignages Algériens seront récusés. Mais l’histoire continue de se faire tous les jours des années après si non pourquoi tant de revues et d’écrits y compris sur la bataille de Poitiers et les croisades.

            Je reste fermement convaincu avec tous les éléments que j’ai fourni (voir mes articles et mon livre électronique) et aussi le tome 3 de "l’Agonie d’Oran" recherches coordonnées par G De Ternant plus les témoignages de certains de nos agents musulmans de l’époque que n’en déplaise à certains l’affaire d’Oran fut un coup monté et provoqué QUI N’AURAIT PAS EU LIEU si on avait su côté FLN/ALN que l’Armée française protègerait ses ressortissants !

            Guy Pervillé dit après avoir mis en question la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (B Bella étant un comparse) dit et écrit (message à Viviane EZAGOURI (familles des disparus d’Oran). Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens et d'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient Organisés LA PROVOCATION  initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés  contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

            Nous ne pouvons qu’être d'accord, on est aussi dans la théorie du "complot" (CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN)  en sachant que la partie du FLN  d' Oran "légaliste" c’est à dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle. L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit Fouad Soufi) sachant qu'à l'origine cet EMG dans son communiqué ne parle que de la «date historique" du 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date : voir nos archives photos à Ain-Temouchent et Tlemcen)

CQFD, c'est cette tendance "du complot" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des musulmans Oranais pour enflammer les foules! La boucle est bouclée. Pour les complots lire entre autres écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle à l'exécutif provisoire. Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle  qui n'en conviendrait pas ?

DÉBAT SUR CE LIVRE

            Message reçu de Marie Garcia (du groupe de recherches sur le 5 juillet 62) Plusieurs de nos amis Algérianistes où autres (voir dans VÉRITAS) Encensent et louent sans aucune critique le dernier livre de Pervillé mais il semblent bien qu'il l'ont mal lu où qu'ils ont occulté des parties dérangeantes et péremptoires de son jugement :
Très bien que G Pervillé popularise le drame du 5 Juillet 62 mais in fine pour populariser aussi de facto les conclusions du rapport du général Katz quand il écrit : " Le harcèlement des quartiers musulman par l’OAS est LA CAUSE PROFONDE du massacre du 5 juillet." (Donc pas l’OAS mais à cause de l’OAS)

            Et aussi " Il n’y a donc pas eu de RESPONSABILITÉ DIRECTE du gouvernement français dans ce qui s’est passé le 5 juillet 1962 à Oran, même si l’on peut lui reprocher à bon droit son inconscience. " qu'est-ce à dire ? LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS CA DIRE DE GAULLE INCONSCIENT ! On croit rêver pourquoi pas irresponsable.

            Voilà une hypothèse tout à fait Gaullienne, qui rejoint celles de certains FLNistes et Gauchistes Français (voir le site de la LDH Toulon) Pourquoi G Pervillé après ce laborieux travail d'historiographie saborde ses conclusions ? il pouvait comme il le fait souvent rester interrogatif en présentant les différentes thèses faute de certitudes ?

            Ou alors c'est bien une position personnelle (et c sont droit);qui relève de l'intime conviction et plus de l'Histoire et ceci aussi il fallait le dire .Mais hors de son livre il fait bien dans une réponse à Viviane Ezagouri qui donne à penser qu'il penche aussi pour "un coup monté" par une faction FLN à Oran! Contradiction en évolution tant mieux !

            Mais la « controverse» est bonne et pas "dérisoire" car la différence est de taille entre une explosion spontanée sans responsabilité bien définie (plus de crime contre l'humanité) et l'affaire organisée et provoquée ! Quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas ? Nous avions dit "Cas unique dans l'Histoire (si non nous signale où une armée invaincue, laisse massacrer à proximité ses ressortissants sans intervenir " G Pervillé ne le mentionne pas (sauf erreur).

RETROUVEZ TOUS CES ÉLÉMENTS SUR « ÉTUDES COLONIALES » ET SUR « POPODORAN » pour Donner un Avis!

Pervillé et la provocation :

            Guy Pervillé dit après avoir mis en doute la provocation à l'émeute et aux massacres commandités par les services de l'ALN d'Oujda (Ben Bella étant un comparse) dit et écrit plusieurs fois (Et on est d'accord!)
" Les témoignages donnent l’impression très nette que le massacre des Européens avait été PRÉMÉDITÉ par au moins une partie des chefs du FLN d’Oran, que la plus grande partie de leurs troupes a participé à la chasse aux Européens" PUIS Message suivant à Viviane Ezagouri (familles de disparus).

            "D'après ce que j'ai lu, il me paraît logique de supposer une volonté de vengeance venant d'une partie des chefs FLN de la zone autonome d'Oran qui auraient ORGANISES LA PROVOCATION initiale en l'attribuant faussement à l'OAS, mais aussi une participation de la majorité des Algériens armés qui se sont ensuite retournés contre la "bande" d'Attou, sans oublier celle de nombreux civils algériens qui se sont déchaînés contre les Français en les croyant à tort coupables"

            BON ET ALORS on est aussi dans la théorie du "complot"(CONSTANTE DANS TOUTE L'HISTOIRE DU FLN/ALN) abhorrée par J Monneret en sachant que la partie du FLN d' Oran "légaliste" c’est-à-dire suivant les consignes du GPRA d' Alger était avec les scouts Musulmans et le syndicat UGTA (témoignages fournis)) organisateurs du défilé qui se voulait pacifique et sensé démontrer la maitrise et "faire valoir ce gouvernement de l'Algérie nouvelle . L'autre tendance partisane de l'État-Major (les 2 B) d'Oujda y avait envoyé un émissaire dès le 1er Juillet (dixit historiens Algériens) sachant qu'à l'origine cet EM dans son communiqué ne parle que de la «date historique » 1er Juillet et qu'il a fait célébrer l'Indépendance en Oranie qu'il contrôle le 3 Juillet (vraie date ; voir nos archives photos à Aïn-Témouchent et Tlemcen) CQFD.  C'est cette tendance "complotarde" dont parle G Pervillé probablement appuyée par des éléments "Froids et extérieurs" capables même de tirer sur des Musulmans Oranais pour enflammer les foules ! La boucle est bouclée.
Pour les complots internes lire entre autres les écrits des historiens G Meynier et M Harbi pour éléments extérieurs voir B Etienne et récents témoignages sur l’élimination de la force locale restée fidèle  à "l'exécutif provisoire" d'Alger, quant à la responsabilité du gouvernement Français c’est-à-dire de De Gaulle qui n'en conviendrait pas? Nous avions dit "Cas unique dans l'Histoire (sinon nous le signaler) où une armée invaincue, laisse massacrer à proximité ses ressortissants sans intervenir "

"DEAL" ALN pouvoir Gaulliste plus problématique!

            Une provocation semblant finalement être admise par G Pervillé il reste dubitatif sur un "DEAL" ALN extérieur / Pouvoir Gaulliste mais nous avions précisé "de Facto" Difficile de prouver le "deal" mais tout se passe comme si les effets justifiant la cause ! il n'y aura jamais d'archives pas de contrat signé bien sûr ! (L'ordre de consigner les troupes arrive la veille alors que Katz avait prévu dans une directive 99 du 20 Juin l'intervention possible des troupes "en cas de légitime défense de nos ressortissants" après l'indépendance (document cité) ce qui paraissait élémentaire pour une armée sur place.
            Besoin de l 'accord des putschistes d 'Oujda opposés a certaines clauses d’ Évian mais présumés "plus à l'ouest" moins influencés par les soviétiques pour garder les bases militaires et d 'essais. Jean Monneret et d'autres ne donnent aucune raisons spécifiques pour Oran, si non des généralités valables pour toute  l'Algérie pour un massacre "spontané" (alors que le film de JP Lledo et les études du docteur Vétillard nous apprennent qu'aucun ne le fut !) Sur des questions ponctuelles ou il ne répond pas, aucun texte valable dans ses annexes sauf un du 17/5/61 antérieur au 5 juillet (il avait avance une quantité d 'archives, même pas les références des fameux JMO sur "les enlèvements « (donc vus) signalés a certaines unités et pas des "disparus" ce qui est plus large signalés à Oran et en France à date indéterminée pour les isolés ;(familles parties avant le 5 juillet). Page 111 pas clair car il suggère responsabilités des Oranais provoqués par des musulmans qui posent leurs drapeaux et qui bruleraient des drapeaux Français et qui à leur tour les provoqueraient ! Le serpent se mord la queue !et on est hors sujet du moment.

CONTACTS AVEC MOSCOU  EN 1956

            Décidément la guerre d’Algérie fait encore recette, après le n° spécial de l’Express sur les Pieds-Noirs numéro spécial du Figaro sur «Algérie : la guerre sans nom» Expression connue comme celle «de braises mal éteintes» mais pour rester lapidaire de très bons articles par des auteurs connus « valeurs sures » les universitaires Historiens Olivier Dard et Guy Pervillé et des journalistes spécialistes en histoire comme Guillaume Zeller, Pierre Pélissier, Thibaud Dary, Abane Piot et Henri-Christian Giraud, ce qui est une découverte pour nous ce sont les précisions que donne HC Giraud sur le fait que « les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie « précisant »  le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski, auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris, Serge Vinogradov pour lui tenir le propos suivant «De Gaulle n’est pas loin d’accéder au pouvoir » La dégradation de la situation en Algérie et les actes terroristes des rebelles Algériens vont amener la chute de Guy Mollet. Le président Coty est d’accord avec De Gaulle. De Gaulle sera le premier à s’occuper du règlement problème Algérien. Dès qu’il sera au pouvoir le général sera prêt à entamer des négociations avec les représentants des Algériens » Lire la suite sur la mise en garde de Soustelle à Edgard Faure sur le mot dévastateur "négociations" et la conclusion de l’auteur « instruit de cette nouvelle disposition le FLN pourra se montrer intraitable sur la question du cessez le feu comme préalable à toute négociation et qu’il finira par l’emporter par KO sur tous les points qui faisaient débat » Les exégètes pourrons en tirer toutes les conclusions sur les conséquences sur le terrain où nos soldats se battent avec les Algériens fidèles et où les victimes tombent !
    JF Paya seul "écrivant" sur le terrain en Oranie 5 Juillet 62 jusqu'en fin 1964.

CONFIRMATION

        Ironie de l'histoire dans cette guerre civile aussi Algéro/Algérienne (avec ses victimes FLN / MNA Pros Français ) déclenchée en toute connaissance de cause le 1er Novembre 54 on pourrait débattre pendant des heures sur l'origine et la cause des victimes civiles Musulmanes (TOUTES PRISES EN COMPTE par l'historiographie FLN en essayant de les comptabiliser, le fait est, qu'après le 3 Juillet 1962 limite de l’amnistie réciproque référendaire le registre est différent et la RESPONSABILITÉ des victimes UNIQUE venant des présumés vainqueurs. Pour en revenir à nos moutons alors que les Aussaresse, Massu et compagnie anciens combattants Gaullistes chassent" l'épouvantail communiste" (dixit docteur Perez) en Algérie dans un article du "Figaro Histoire" QUE VOUS CITEZ les précisions que donne le journaliste HC Giraud sur le flou «les Archives Soviétiques apportent une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie »  précisant que le 10 Octobre 1956 De Gaulle délègue son ancien directeur de cabinet et principal intermédiaire avec Moscou Gaston Palewski auprès de l’ambassadeur soviétique à Paris Serge Vinogradov pour lui tenir le propos suivant «sur l’indépendance de l’Algérie / voir texte ci-dessus) cela veut dire que dès 1956 De Gaulle qui n'est pas encore au pouvoir fait savoir au FLN par l'intermédiaire de leurs amis Soviétiques qu'il serait prêt à négocier s'il revenait aux affaires de la France. (Qualifié de trahison par le docteur Perez et d'autres).

        Depuis étrange silence radio sur cette présumée révélation des archives Soviétiques qui apporteraient " une confirmation décisive de la précocité du choix Gaulliste en faveur de l’indépendance de l’Algérie dès Octobre 1956 en pleine guerre d'Algérie alors que l'Armée Française se bat sur le terrain.

Par le Groupe de recherche Histoire  Posté par Aresky, sur popodoran jeudi 05 mars


AU 27/02/2016

NOUVEAUX TÉMOIGNAGES  ET INTERVENTIONS

            Dans son article du dernier "Algérianiste" Gerard Rosenzweig fait justement remarquer que G Pervillé en semblant privilégier comme cause principale du massacre d'Oran les actions de guerre de l'OAS fait comme si on avait justifié le massacre d'Oradour par les actions de la résistance en soulignant pour nous que dans le cas d'Oran la guerre était terminée et des accords d'amnistie adoptés !
Mais nous ajouterons que de nombreux cas en Histoire peuvent être signalés pouvant imputer la cause d'un événement tragique à l'attitude présumée des victimes et non à la responsabilité des hommes, du massacre des Juifs, des Arméniens à la saint Barthélemy en passant par la guerre de Vendée !

MISE AU POINT D’HISTOIRE

            Nous faisons remarquer que le début de l'enquête sur la provocation d'Oran fut diffusée dès Octobre 1996 (livre II Agonie d'Oran "la guerre des chefs") et critiquée ensuite 10 ans après par certains auteurs ("La Tragédie dissimulée") et approuvée par d'autres .Donc, fait positif dont nous ne faisons depuis que répondre et enrichir notre démonstration de témoignages et faits nouveaux. À vous de juger! (Mais ne pas s'affoler car on débat encore sur la Bataille de Poitiers !

UNE RÉUNION PRÉPARATOIRE

            Nous avons eu un témoignage sur les conditions de la préparation le Mercredi 4 Juillet de la manifestation et défilé du 5 où s'affrontèrent sur les principes, mots d'ordres etc…  Les partisans "légalistes" du GPRA et ceux de l'État-Major d'Oujda Ainsi qu'un groupe dit "neutre" syndicalistes UGTA, scouts Musulmans SMA, anciens détenus; Pas question de massacres bien sûr mais au contraire de réussir une démonstration d'unité et d'adhésion dans l'ordre au pouvoir provisoire central sans "culte de la personnalité "slogan "un seul Héros le Peuple" le nom de Ben Bella ni d'autre responsable ne semble prononcé. On nous indique cette "commission préparatoire" consciente de la présence de la presse internationale à Oran et formellement indépendante de la Willaya V qui a interdit ces manifestations à l'intérieur de l'Oranie mais qui ne peut l'empêcher à Oran vu les annonces de Radio Alger ! Ce témoignage qui recoupe les dires de nos informateurs (à l'époque) présume que globalement la direction du FLN d'Oran malgré ses divergences internes voulait que la manifestation du 5 juillet soit à priori un succès (peut être induisant à un certain niveau un manque de vigilance ?)et que la provocation ne fut pas ouvertement localement de son fait à propos de l'émeute provoquée conduisant au massacre un des objectifs est d’éviter une enclave et pousser les Européens à partir. Jean MONNERET dit " Paya interprète le document de l’ALN extérieure d’une façon très surprenante. En effet, il est à première vue étonnant qu’un document, qui recommande de protéger les Européens, soit présenté comme la preuve qu’on va les massacrer. Pas très cartésien. Bien sur l'ALN d'Oujda justifie à l'avance son déplacement rapide sur Oran dans cette course au pouvoir alors qu'elle a reçu l'ordre du GPRA de se dissoudre et de rallier progressivement les Willayas de l'intérieur;
Jean MONNERET ajoute "Mais, aux yeux de Paya il n’y a pas de contradiction et l’explication en est très simple car si l’EMG parle de protéger les Européens, c’est tout simplement qu’il sait d’avance qu’ils vont être massacrés puisque c’est ce qu’il a projeté" CQFD. Il suffisait en effet d’y penser. Jean MONNERET A TOUT COMPRIS PUISQUE L’EMG D’OUJDA DIT QUE LE GPRA N’EST PAS CAPABLE DE MAINTENIR L’ORDRE IL FAUT CRÉER LE DÉSORDRE ET L’ÉMEUTE EN PROVOQUANT LES FOULES A ORAN EN FAISANT CROIRE QUE L’OAS EXISTE ENCORE CE QUI CONDUIRA AU MASSACRE D’EUROPÉENS AVEC DOUBLE AVANTAGE LEUR FAIRE PEUR ET EN FAIRE PARTIR UN MAXIMUM (ÉVITER L’ENCLAVE), SE FAIRE VALOIR ET AVANCER VERS LE POUVOIR SUR LE PLAN INTERNATIONAL, ALORS QUE L’ALN N’EST PAS PRÉVUE POUR JOUER CE RÔLE PAR LES ACCORDS D’ÉVIAN. TOUT CELA FACILITÉ PAR LA PASSIVITÉ DE L’ARMÉE FRANÇAISE CONGELÉE POUR RAISONS QUE NOUS ÉVOQUONS DANS NOTRE ENQUÊTE. Ceci reste la spécificité profonde de ce drame.

TÉMOIGNAGE D'UN VACATAIRE DE  LA PRÉFECTURE D’ORAN LE 5 JUILLET 62

            Merci pour vos bons vœux et votre message et recevez les nôtres. Santé et longévité pour continuer de témoigner ! Puisque vous demandez des points de vue sur ce dossier du 5 juillet 62 en tant qu'Oranais vacataire à la sous-préfecture d'Aïn-Témouchent parti en fin d'année après mutation régulière en métropole (eh oui!) que puis-je vous dire sinon que dans mes souvenirs fête et défilé de l'Indépendance le 3 juillet 62 se passent sans incidents avec changement des couleurs dans la dignité. Notre patron le sous-préfet Roger Mas nommé par « l’Exécutif provisoire »notre sommet hiérarchique à Alger, lui est resté en poste pendant au moins un an en coopération. Mais en Oranie dès la fin Juin le poids de l'ALN du Maroc se fait sentir par ses émissaires qui ont infiltré la fantomatique Willaya V (l'Oranaise) et qui exige le veille de l'indépendance la réquisition de tous moyens de transport (camions agricoles, bus civils etc...) en dépit de la réticence d'Alger qui au téléphone nous adjure de n'en rien faire ! Mais nous sommes plus proches d'Oujda et du manche!
            Le jeudi 5 Juillet je suis en mission à Oran pour chercher des documents à la préfecture. Conduit dans la traction de service par notre chauffeur musulman, arrivés vers 10 Heures nous passons par les boulevards extérieurs, le centre étant nous dit la police (ATO) à l'entrée d'Oran envahit par la foule et un défilé est prévu de la ville nouvelle (musulmane) vers le centre-ville.
Rien de semblable à « l'intérieur » l'état-major d'Oujda y étant soit disant opposé ! La consigne venant par radio Alger la veille du GPRA « qui veut se faire mousser » nous ne comprenons pas bien leurs manigances et divergences.
            Après des conciliabules avec des congénères à la Préfecture où le nouveau préfet n'est pas encore nommé (normalement par Alger), le chauffeur me dit en arabe « émchi fissa » tirons nous vite ça va barder! Retournons au bled par la route d'Ain-el- Arba par derrière la grande sebkha pour éviter la route de Tlemcen, heureusement à 11 Heures nous n'étions plus là mais à la sortie d'Oran vers Tafaraoui.

INCIDENTS D'ORAN !

            Le lendemain nous apprenons très édulcorés les « incidents » d'Oran avec comme cause prétendue des tirs de l'OAS (sic) sur le défilé pacifique des petits scouts SMA et sur les manifestants Algériens
Bon vous connaissez la suite mais après mures réflexions et les recoupements avec mes souvenirs suivants et vos arguments, témoignages et documents produits, je penche aussi fermement pour un coup monté et une provocation facile à faire dans ce bouillon de culture de juillet 62 (pas seulement à Oran) pour créer le désordre, une sorte d'émeute produisant voulu ou non le massacre avec en plus l'inertie « calculée » de l'armée Française qui chaque rare fois qu'elle est apparue en dépit des directives à rapidement rétablis la situation selon des témoins consultés qui se trouvaient à Oran ce jour-là.
           Et comme vous dites « certains expliquent l'événement par ce qui s’est passé avant les combats de l’OAS (le vaincu a toujours tort) mais aussi du FLN mais c’est toujours ainsi en histoire, après il y a la volonté des hommes d'utiliser les circonstances et de les manipuler «et les massacres du 5 juillet n'étaient pas inéluctables sans une certaine provocation préméditée et la paralysie connue de l'armée française et une fausse "neutralité" qui en réalité favorisait le camp le plus militairement fort «le gros bataillon de l'ALN du Maroc) qu'on verra déferler venant de la frontière les jours suivants vers Oran à 70 Km passant par chez nous. Pour la petite histoire le lundi matin le GPRA à Alger à gobé une "attaque de l'OAS" à Oran et condamne l'action de ses résidus criminels fascistes.

            Le témoignage posté par Rolland le mercredi 30 décembre 2015 nous dit : à 10 H que le nouveau préfet d’Oran n'est pas encore nommé (normalement par Alger). Étonnant que le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'ait pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya 5 (Oranie) inféodé à l’EMG d'Oujda (lettre au Préfet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages (dixit JP Chevènement). Le chef ALN de la willaya 5 lui signifie son remplaçant (sources archives et historien algérien Omar Carlier) dès les premiers incidents! Procédure en rupture des accords d'Évian alors que sa nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 62 DONC SCOOP LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PRÉFET ALGÉRIEN à ORAN. Donc pas responsable et le 6 alors que dans un communiqué de presse le GPRA désinformé la nuit par Oran condamne une "attaque de l'OAS et l'action de ses résidus criminels fascistes" le pseudo préfet Houari Souiah imposé de facto à Alger tente de calmer le jeu à Oran en rejetant la responsabilité des émeutes et débordements sur des "éléments incontrôlés" TIREZ LES CONCLUSIONS DE LA MANIP…

PRÉFET  NOMMÉ PAR L'ALN D'OUJDA

            Houari Souiah Oranais ancien employé de librairie (Manesse) bien connu à Oran ex-conseiller municipal M.T.L.D et même adjoint au Maire d’Oran, libéré il y a peu de prison pour connivence avec la rébellion condamné à 20 ans de prison en 1957 par le tribunal des forces armées Françaises (ce qui lui sauva certainement la vie) se trouve projeté à ce poste un peu malgré lui. Il faut un préfet à Oran. Ce sera Souiah, imposé de manière originale, dans le contexte de l'époque par la rencontre entre la décision des vainqueurs et les vœux de la ville. Le commandement local et régional de l'ALN s'est en effet prononcé sur son nom, selon un choix entériné au plus haut niveau, par le Bureau politique et Ben Bella lui-même. La lettre explicite adressée au Préfet en place, le 5 juillet 1962, par le colonel Othmane commandant la Wilaya 5.

            "Monsieur le Préfet,

            Comme suite à l'entretien que vous avez eu avec le capitaine Bakhti, commandant de la zone autonome d'Oran, j'ai l'honneur de vous informer des dispositions prises en vue de la prise en charge des services de la préfecture. J'ai décidé la nomination provisoire au poste de Préfet de Mr Souiah Houari qui a reçu toutes les instructions pour la passation des pouvoirs. Veuillez agréer... On est loin des codes d’Évian avec un contact d'une autorité non encore officielle le BP de Ben Bella!

            "Il s'agit d'un poste clef, aussi le nouveau pouvoir ne laisse-t-il même pas à son candidat la possibilité de discuter. Souiah ayant soutenu le groupe dit de Tlemcen sera préfet fut-ce contre son gré. Le 11 septembre 1962, un arrêté de l'exécutif provisoire signé Abderrazak Chentouf le délègue officiellement dans ses nouvelles fonctions, avec effet rétroactif au 6 juillet. Loin de déplaire, cette décision rencontre au contraire l'assentiment d'une large partie de la population qui d'ailleurs ne connaît que lui ou presque. Souiah avait acquis le statut de maire pendant près de huit ans. Au moment de prendre enfin possession symboliquement à travers lui, du lieu même où se manifeste la souveraineté de l'État indépendant. La ville porte sur ses épaules jusqu'à la préfecture celui qui est sorti de ses rangs. "Omar Carlier historien algérien, un homme symbole".

            Donc cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voie signifier son remplacement par Souiah par le chef de la Willaya V en date du 5 juillet, normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian une directive de l'exécutif provisoire d'Alger et c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera avec effet rétroactif qu'à la date du 6 le 11 Septembre après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger! MAIS BOUMÉDIÈNE EST ARRIVÉ A SES FINS PRÉFETS EN PRINCIPE NOMMES PAR ALGER.

            Donc préfets et sous-préfets représentants l'autorité civile sont soumis à l'exécutif provisoire même après l'indépendance (comme celui d'Aïn-Témouchent fonctionnaire Français qui restera en place jusqu'en 63) à Oran. Comme nous l'a fait remarquer le général Faivre le 5 Juillet le préfet est en poste et selon nous il devrait être l'interlocuteur du général Katz pour intervenir et non l'ALN d'Oujda via willaya V qui nomme Souiah Houari (partisan de Ben-Bella ) qui ne sera régularisé que le 11 Septembre par arrêté de l'Ex provisoire avec effet rétroactif au 6 Juillet (subtilité car le 5 n'est pas sous sa responsabilité et la suite n'est pas entérinée par le GPRA mais après l'entrée des «putschistes» d'Oujda à Alger!

            Sachant que l'essentiel des unités de la «Force Locale» furent phagocytées où «neutralisées» par des éléments avancés de l'ALN du Maroc (témoignages du 4 juillet à Oran) il était prévu que l'autorité civile pouvait demander assistance aux FAF (forces françaises) ce qui n'eut pas lieu à Oran si non bien tard par le mandaté de l'ALN le Capitaine Bakhti qui arguant de la faiblesse de ses moyens appela à la rescousse les gros bataillons de l'ALN d'Oujda pour rétablir l'ordre à Oran (CQFD) alors qu'on avait fait croire primitivement à Alger à une agression de l'OAS à Oran !

            Donc validité des témoignages et commentaires ci-dessus exprimés. Questions sur l'attitude des autorités Françaises et leur présumée «neutralité» Problématiques de la présentation des événements historiques fatalement «à posteriori» une fois que les enjeux et les «gagnants» sont connus, apparences et réalités des phénomènes.

            Ce commentaire permet de tenter de faire le point sur les responsabilités d'autorité au jour de l'Indépendance et particulièrement à Oran en principe depuis le 7 Avril 62 (au 25 octobre 62) en vertu des «accords d'Évian» présumés entérinés par référendums en France et en Algérie c'est un «exécutif provisoire (ex provisoire)» qui dirige l'Algérie jusqu'à la remise de ses pouvoirs «à un gouvernement désigné par une assemblée nationale élue au suffrage universel» réalisé le 27 Sept 62. Cet exécutif provisoire dispose pour maintien de l'ordre en principe d'une force armée appelée Force Locale (FL) et d'agents auxiliaires (ATO) soutenus par l'Armée Française.

            NB : pas question d'ALN ni de GPRA dans ce processus en sachant que exécutif provisoire remet ses pouvoirs au GPRA dès le jour officiel de l'indépendance le 3 Juillet 62 le jour de son arrivée à Alger lequel le maintien en fonction sous son autorité de fait la responsabilité du « maintien de l'ordre » revient de facto au GPRA qui est important pour l'affaire d'Oran où le "désordre" qui doit mettre en valeur l'ALN extérieure sera provoqué.

ACCORDS SECRETS D’ÉVIAN

            Accords secrets d'Évian strictement respectés résultante du "DEAL" possible signalé par JF Paya  pour favoriser la prise de pouvoir  Ben-Bella / Boumédiène en Juillet 62 dito "Une seule chose importait pour De Gaulle était de pouvoir terminer les essais Atomiques et d'armement" au Sahara !

            Tout a commencé au début des années 1950, quand l’armée Française  procède dans ce centre de tirs d’essais installé sur un plateau calcaire dominé par les falaises d’Oued Namous, à des manœuvres de tir d’armes chimiques et bactériologiques. Après sept ans de guerre de libération, les indépendantistes du FLN et l’ex-métropole entament des négociations à Évian qui déboucheront sur un accord de cessez-le-feu et l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Mais les accords d’Évian contenaient une annexe secrète : la France conservera durant une période de cinq ans quatre centres d’essais au Sahara, Reggane et In Ekker pour le nucléaire, Colomb-Béchar (futur B2-Namous) pour les armes chimiques et bactériologiques et enfin Hammaguir pour la balistique et les fusées spatiales. À l’échéance du délai convenu, Alger et Paris confirment officiellement la fermeture de tous les sites sahariens de l’armée française. Sauf celle de B2-Namous.

            Guerre froide et course aux armements incitent Charles de Gaulle à obtenir de Boumédiène la prorogation de l’accord pour le maintien du centre de Beni Ounif. Contre toute attente (pour les profanes) le leader algérien concède une période supplémentaire de cinq ans. Il impose cependant une condition : B2-Namous sera exclusivement une affaire militaire. En d’autres termes, pas question d’y associer ou d’en informer les circuits diplomatiques, donc Bouteflika. Un accord-cadre est secrètement signé, le 27 mai 1967, entre l’ambassadeur de France et le commandant Abdelkader Chabou secrétaire général du ministère de la défense et homme fort de l’armée Algérienne. Ainsi Jusqu'en 1978, l'armée française a conservé un site d'essais d'armes chimiques (à décontaminer) en Algérie dans le Sahara avec la bénédiction de Boumédiène selon  cet accord secret.
Source presse Jeune Afrique  après la visite de F Hollande en Algérie Mars 2013.


Au 24/07/2016

            ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES non mentionnés pour tous les ouvrages sur la journée du 5 juillet 1962 A ORAN, tendant a démontrer la confusion extrême qui existait au niveau des responsabilités formelles d'autorité ce jour-là à Oran y compris la priorité de l'autorité Française qui semble s'être aussi "dégagée" sommairement des procédures prévues par Évian.

            Un témoignage très intéressant nous disait "à 10 H le nouveau préfet d Oran n'est pas encore nommé (normalement par Alger) Singulier que le préfet d'Oran Lahouari Souiah n'a pas été désigné primitivement par l'exécutif provisoire mais dès le 5 juillet par une lettre du colonel Othmane chef de la willaya V (Oranie) inféodé à l’EMG d'Oujda. Lettre au Préfet d'Oran "sortant" qui fait ses bagages dixit JP Chevènement) le chef ALN de la W5 lui signifiant son remplaçant (sources archives et historien algérien Omar Carlier) dès les premiers incidents la procédure est en rupture des accords d'Évian alors que sa nomination définitive et officielle n'interviendra que le 11 Septembre par un arrêté signé Abdel Kader Chentouf membre de l'exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet 1962.

            DONC LE 5 JUILLET IL N'Y AVAIT PAS DE PRÉFET ALGÉRIEN A ORAN donc pas de responsable et le 6 alors que dans un communiqué de presse le GPRA désinformé la nuit par Oran condamne une "attaque de l'OAS et l'action de ses résidus criminels fascistes" le pseudo préfet Houari Souiah imposé de facto par Alger tente de calmer le jeu à Oran en rejetant la responsabilité des émeutes et des "débordements" sur des "éléments incontrôlés.

TIREZ LES CONCLUSIONS DE LA MANIPULATION.

           Houari Souiah Oranais ancien employé de librairie (Manesse) bien connu à Oran ex Conseiller municipal MTL et même adjoint au Maire d’Oran libéré il y a peu de prison pour connivence avec la rébellion condamné à 20 ans de prison en 1957 par tribunal de forces armées Française (ce qui lui sauva certainement la vie ) se trouve projeté à ce poste un peu malgré lui car il faut un préfet à Oran. Ce sera Souiah, imposé de manière originale dans le contexte de l'époque par la rencontre entre la décision des vainqueurs et les vœux de la ville. Le commandement local et régional de l'ALN s'est en effet prononcé sur son nom selon un choix entériné au plus haut niveau par le Bureau politique et Ben Bella lui-même.
            La lettre (illégitime) adressée au Préfet en place le 5 juillet 1962 par le colonel Othmane commandant la Wilaya 5 est des plus explicite : "Monsieur le Préfet, comme suite à l'entretien que vous avez eu avec le capitaine Bakhti, commandant de la zone autonome d'Oran, j'ai l'honneur de vous informer des dispositions prises en vue de la prise en charge des services de la préfecture. J'ai décidé la nomination provisoire au poste de Préfet de Mr Souiah Houari qui a reçu toutes les instructions pour la passation des pouvoirs. Veuillez agréer...."
            On est loin des codes d’Évian avec un contact d'une autorité non encore officielle le BP de Ben Bella! (pseudo neutralité) "Il s'agit d'un poste clef, aussi le nouveau pouvoir ne laisse-t-il même pas à son candidat la possibilité de discuter. Souiah ayant soutenu le groupe dit de Tlemcen il sera préfet fut-ce contre son gré. Le 11 septembre 1962, un arrêté de l'exécutif provisoire signé Abderrazak Chentouf le délègue officiellement dans ses nouvelles fonctions avec effet rétroactif du 6 juillet. Loin de déplaire, cette décision rencontre au contraire l'assentiment d'une large partie de la population qui, d'ailleurs, ne connaît que lui, ou presque. Houari Souiah avait acquis le statut de maire pendant près de huit ans. Au moment de prendre enfin possession symboliquement, du lieu même où se manifeste la souveraineté de l'État indépendant, la ville porte sur ses épaules jusqu'à la préfecture celui qui est sorti de ses rangs." (Citation Omar Carlier historien algérien "un homme symbole")

            Ce commentaire nous permet de tenter de faire le point les responsabilités formelles d'autorité au jour de l'Indépendance et particulièrement à Oran en principe depuis le 7 Avril 62 (au 25 octobre 62 durée de cet "exécutif") en vertu des «accords d'Évian » présumés entérinés par référendums en France et en Algérie c'est un «exécutif provisoire» qui dirige l'Algérie jusqu'à la remise de ses pouvoirs à un gouvernement désigné par une assemblée Nationale élue au suffrage universel réalisé le 27 Septembre 1962. Cet «exécutif provisoire» dispose pour maintien de l'ordre en principe d'une force armée appelée Force Locale (FL) et d'agents auxiliaires (ATO) soutenus par l'armée Française.

            NB : pas question d'ALN ni de GPRA dans ce processus en sachant que «l’exécutif provisoire» remet ses pouvoirs au GPRA dès le jour officiel de l'indépendance le 3 Juillet 62 le jour de son arrivée à Alger, lequel le maintien en fonction sous son autorité de fait la responsabilité du « maintien de l'ordre » revient de facto au GPRA (important pour l'affaire d'Oran) .avec la "neutralité" présumée  des forces Française

Garnisons présentes en ville

            Les préfets et sous-préfets représentants l'autorité civile sont soumis à "«l’exécutif provisoire»" même après l'indépendance (comme celui d'Aïn-Témouchent fonctionnaire Français qui restera en place jusqu'en 63) à Oran. Comme nous l'a fait remarquer le général Faivre le 5 Juillet le préfet français est en poste et selon nous, devait être l'interlocuteur du général Katz pour intervenir et non l'ALN d'Oujda via willaya V qui nomme Houari Souiah (partisan de Ben-Bella) qui ne sera régularisé que le 11 Septembre par arrêté de l’exécutif provisoire avec effet rétroactif du 6 Juillet (subtilité car le 5 juillet n'est pas sous sa responsabilité et la suite n'est pas entérinée par le GPRA mais après l'entrée des « putschistes » d'Oujda à Alger !
            Sachant que l'essentiel des unités de la »Force Locale » furent phagocytées où « neutralisées » par des éléments avancés de l'ALN du Maroc (témoignages du 4 juillet à Oran) il était prévu que l'autorité civile pouvait demander assistance aux FAF (forces françaises) ce qui n'eut pas lieu à Oran si non bien tard par le mandaté de l'ALN le Capitaine Bakhti qui, arguant de la faiblesse de ses moyens appela à la rescousse les gros bataillons de l'ALN d'Oujda pour rétablir l'ordre à Oran (CQFD) alors qu'on avait fait croire primitivement à Alger à une agression de l'OAS! (communiqué de presse du 6 juillet du GPRA).

            Donc validité des témoignages et commentaires exprimés à propos des questions sur l'attitude des autorités Françaises et leur présumée neutralité et respect des accords d'Évian bafoués. Validité de la problématique présentation des événements historiques fatalement à posteriori une fois que les enjeux et les gagnants sont connus d’où la différence entre les apparences et la réalité des phénomènes!

            Donc cafouillage le 5 Juillet à la préfecture d'Oran le préfet Français est encore formellement en place mais se voit signifier illégitimement par le chef de la Willaya V son remplacement par Houari Souiah en date du 5 juillet alors que normalement il aurait dû attendre selon les accords d’Évian, une directive de l'exécutif provisoire d'Alger et c'est bien pour cela que ce dernier ne le nommera le 11 Septembre avec effet rétroactif qu'à la date du 6juillet après l'entrée de Ben-Bella et Boumédiène à Alger. CONSÉQUENCES LOURDES car le Préfet Français représentant selon les accords d'Évian l'exécutif provisoire (autorité qui en Algérie aurait pu devant la carence de "la force locale" et l'urgence demander l'intervention de l'Armée Française en légitime défense comme prévu pour nos ressortissants. Cette action aurait sauvé des centaines de compatriotes à Oran.

Jean François Paya

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

17 octobre 2016

LA RÉVOLTE DU 1er RÉGIMENT ÉTRANGER DE PARACHUTISTES

Par José Castano

« La mémoire n'est pas seulement un devoir, c'est aussi une quête » (Commandant Hélie de Saint-Marc - " Les champs de braises ")

12 Novembre 1960

            Une nouvelle consternante parvient dans les unités parachutistes. Dans les Aurès, les fells ont surpris un groupe de combat du 1er REP à sa descente d’hélicoptères, faisant 11 morts et 6 blessés graves.

15 Novembre 1960

            Dans la chapelle de l’hôpital Maillot à Alger, eut lieu la cérémonie militaire et religieuse en l’honneur des légionnaires tombés le 12. Ils allaient maintenant reposer -comme tant d’autres- dans cette terre d’Algérie qu’ils avaient défendue jusqu’à l’ultime sacrifice et qui était la leur désormais.

            Au cimetière de Zéralda –qui gardera à jamais, dans son « carré légionnaire » les dépouilles mortelles de ces soldats morts pour la France- l’aumônier de la 10ème Division Parachutiste, le Père Delarue, bien qu’habitué à conduire des légionnaires à leur dernière demeure, se sentait, devant tous ces cercueils, bouleversé. Ce qui le mettait en rage, lui, prêtre, c’était l’absurdité de cette mort si elle ne correspondait plus à un sacrifice exigé par la Nation. Onze cadavres inutiles et scandaleux… Onze cadavres de plus dans cette longue liste… Et sa détresse, sa lassitude étaient immenses, de cette guerre où des hommes valeureux payaient de ce qu’ils avaient de plus cher pour racheter l’incompétence, la veulerie, les fautes et les palinodies de leurs gouvernants.

            Tous écoutaient, muets et bouleversés, les dernières prières douloureuses de l’aumônier. Des paroles simples lui venaient aux lèvres. Il disait :

            « Vous étiez venus de tous les pays d’Europe où l’on aime encore la liberté pour donner la liberté à ce pays… La mort vous a frappés en pleine poitrine, en pleine face, comme des hommes, au moment où vous vous réjouissiez d’avoir enfin découvert un ennemi insaisissable jusque-là… »

Et, d’une voix forte, il ponctua en criant presque :

« Vous êtes tombés au moment où, s’il faut en croire les discours, nous ne savons plus, ici, pourquoi nous mourons ! »

            Puis le clairon, gonflant ses joues et les veines de son cou, lança vers les airs cette courte sonnerie saccadée : la sonnerie aux morts.

            « Notre Père, qui êtes aux Cieux… » commença le prêtre, de sa voix qui tremblait et qui n’avait pas son impassibilité habituelle. Et tandis que se continuait le Pater, chez ces grands enfants qui écoutaient, recueillis, se reflétait un immense chagrin au souvenir de leurs camarades de combat. Chez certains, les yeux devenaient troubles comme sous un voile et, à la gorge, quelque chose s’étranglait. Sur toutes ces têtes alignées, flottait pour la dernière fois, l’ombre de ceux qui étaient morts, parce que la France, une dernière fois, le leur avait demandé. Et quand le prêtre, après un arrêt, et la voix plus grave encore, prononça les derniers mots de l’Ave Maria, d’une simplicité sublime : « Sainte Marie mère de Dieu… priez pour nous, pauvres pécheurs… maintenant… et à l’heure de notre mort », tout à coup, sur les joues de ces hommes rudes que l’on qualifiait « d’inhumains », de brusques larmes coulèrent, qui jaillissaient rapides et pressées comme une pluie…

            L’émotion avait atteint un degré douloureux. La foule pleurait en silence communiant dans la douleur avec « ses soldats », « ses légionnaires ». Puis le nouveau chef du 1er REP, le Colonel Dufour,  s’avança à son tour pour dire adieu à ses hommes. Il énuméra les noms de ceux qui ne feraient plus le chemin, tant rêvé, du retour dans leur foyer. Ces noms qui, bientôt ne vivraient plus que dans le cœur des mères, émurent le silence, cognèrent aux poitrines, bâillonnèrent les gorges et mouillèrent de nouveau les yeux. Puis il termina par ces mots :

« Il n’est pas possible que votre sacrifice demeure vain. Il n’est pas possible que nos compatriotes de la Métropole n’entendent pas nos cris d’angoisse ».

            Il salua ; les clairons sonnèrent : « Au drapeau ». Les détachements présentèrent les armes et défilèrent, les yeux tournés vers les tombes. Les visages graves, bronzés et maigres, recelaient toutes les tristesses cachées, toutes les tares et tous les deuils qui les avaient amenés là.

« Nous ne savons plus ici pourquoi nous mourrons… » Ces paroles du père Delarue allaient avoir un écho immédiat : il allait, sur le champ, être banni d’Algérie et exclu des unités parachutistes.

            Trois semaines plus tard, le Colonel Dufour fut relevé de son commandement pour avoir exprimé en public ses sentiments « Algérie française » et fut prié de quitter le sol algérien avant le 9 décembre 1960, date d’arrivée de de Gaulle à Oran. Ecarté de la Légion, affecté aux Forces Françaises en Allemagne (Offenburg), le Colonel Dufour choisira un peu plus tard la clandestinité et rejoindra, en Algérie, les rangs de l’OAS.

8 Janvier 1961

1er REP2

            Un événement tout à fait extraordinaire venait de se dérouler au 1er REP. Pour la première fois depuis le début des guerres d’Indochine et d’Algérie, des officiers de cette prestigieuse unité refusaient de partir en opération. Ils se mettaient en grève ! Unanimement hostiles à la politique algérienne du général de Gaulle, ils n’acceptaient plus de voir mourir leurs légionnaires alors que l’indépendance de l’Algérie semblait inéluctable. A quoi pouvaient désormais rimer ces opérations incessantes et meurtrières à l’heure où le chef de l’état clamait qu’il voulait en finir à n’importe quel prix avec le « boulet algérien ». L’absurdité dépassait les bornes. Ils avaient donc décidé de faire la « grève de la mort ».

            Un vent de panique souffla à tous les échelons de la hiérarchie. Quoi ? La « grève de la mort » ? Impensable pour des hommes qui étaient « soldats pour mourir » ! (1)

            Une pluie de sanctions s’abattit sur les révoltés qui furent mis aux arrêts et mutés immédiatement en Métropole. L’un d’eux, le Lieutenant Roger Degueldre fut affecté au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refusa de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entra dans la clandestinité. Les dés de son destin étaient jetés. Une légende naissait…

            A Zéralda, fief du 1er REP, le cœur n’y était plus et les questions que posaient les cadres rescapés de la purge n’obtenaient aucune réponse de la hiérarchie : le drapeau du FLN va-t-il flotter sur Alger ? Après avoir été vaincu sur le terrain, le FLN y sortira-t-il vainqueur ? Que vont devenir les Européens ? Et les Musulmans ralliés au drapeau français, eux qui ont cru aux promesses de l’armée ? Après l’Indochine, l’Algérie… L’armée sera-t-elle donc éternellement vaincue, éternellement parjure ?

            Et de mains en mains l’on se passait une lettre. C’était une missive vieille de 2000 ans. Le texte, rapporté par Suétone, était de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta. Destiné à son cousin Tertullus, il avait été écrit en Numidie, ainsi que s’appelait l’Algérie à l’époque romaine : « Si nous devions laisser nos os blanchis en vain sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à la colère des légions ! »

            La colère des légions ! Elle se concrétisa le 22 avril 1961 avec le soulèvement des plus belles unités de légion et de parachutistes… et se termina par la dissolution du 1er REP (2).

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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(1)- En janvier 1885, lors des préparatifs de l’attaque de Bac Ninh, au Tonkin, le général de Négrier s’était adressé aux légionnaires des 1er et 2ème Bataillon en ces termes : « Vous, légionnaires, vous êtes soldats pour mourir et je vous envoie où l’on meurt ! »

(2) ainsi que les 14ème et 18ème Régiments de Chasseurs Parachutistes, le Groupement des Commandos Parachutistes, les Commandos de l’Air.

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Cliquez sur ce lien :   1er REP

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Conférence sur : « LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

            « De l’Indochine à l’Algérie, le conférencier évoque le vécu, l’héroïsme et les sacrifices de ces légionnaires, Fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé. Ces soldats-loups à la démarche souple de félins, accoutumés à la chasse et au guet, infatigables dans le chaos minéral de l’Aurès, acceptaient le défi de la guerre dans les défilés étroits comme des pièges, sur les pitons enneigés ou brûlés par le soleil et dans l’enfer du désert où le monde mort a chassé celui des vivants. Ces hommes, « soldats pour mourir », constituaient le plus beau régiment du mode ; jalousés, admirés et vénérés parce qu’ils étaient capables de mourir avec panache en criant : « Vive la Légion ! »

            … Puis il y eut le 22 avril 1961 et le soulèvement des meilleures unités combattantes dont le 1er REP était le « fer de lance »… sa dissolution et celle des plus belles unités parachutistes… l’émouvant adieu de la population de Zéralda à « leurs » légionnaires… le « cessez-le-feu » et la fin tragique de l’Algérie française… Le génocide des harkis commençait. »

Cette conférence, organisée par l’amicale des Pieds-Noirs de Balaruc les Bains, sera donnée par José CASTANO, Mardi 1 Novembre 2016, à l’issue du repas organisé par l’amicale, au restaurant « Le Barnier » - Rue des Sauniers- 34110 FRONTIGNAN

- Prix du repas : 23€ (apéritif inclus)

Chèque à l’ordre de l'Amicale des Pieds-Noirs – Balaruc, à faire parvenir à : Jean-Michel ILLAM - 12 avenue de la Cadole - 34540 BALARUC LES BAINS - (Tel. 04.67.48.20.37)

- Courriel : jeanmichel.illam@hotmail.fr

- Date limite d’inscription : 26 Octobre.

12h - Apéritif – Kémia

- COUSCOUS

- Fromages          

- Salade de Fruits } 2 desserts

- Tarte aux pommes avec glace vanille }

- eau- vins café

- Servis sur glace : Peppermint

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27 août 2016

COMMUNIQUE DU C.F.M.R.A.A. -Août 2016-

DE HOCINE LOUANCHI Président National DU C.F.M.R.A.A.

hocine louanchi

Hocine Louanchi, milite depuis 1975 pour la cause Harki (Photo Thierry Allard/Objectif Gard).

La Confédération des Français Musulmans Rapatries Algérie et leurs Amis demandent à Monsieur François HOLLANDE, Président de la République, de tenir sa promesse électorale :

"Si le peuple Français m'accorde sa confiance, je m'engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des Harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées de nuit dans des camps en France". François Hollande le 5 avril 2012.

Devant le mutisme du chef de l'État François HOLLANDE qui refuse de tenir son engagement, les harkis et leurs amis organiseront un rassemblement pacifique le 17 Septembre 2016 à 14h devant la Sous-Préfecture 16 rue de la bastille, 13200 ARLES.

« Dans notre lutte, il faut l'union, la dignité et le respect » POUR OBTENIR LA RECONNAISSANCE OFFICIELLE DE LA RESPONSABILITÉ DE LA FRANCE DANS NOTRE "ABANDON" ET UNE LOI DE RÉPARATION. SORTONS DE NOS DIVISIONS STÉRILES, LE TEMPS EST A L'UNION POUR NOTRE DERNIER COMBAT ET AFIN D'OBTENIR NOS DROITS.

Hocine LOUANCHI, Président National C.F.M.R.A.A Porte-parole de la Révolte du camp de Saint Maurice l'Ardoise 1975.


Le 4 juillet 2016

Empêché d'entrer par certains membres d'associations, Hocine Louanchi, président national de la "Confédération des Français Musulmans Rapatriés d'Algérie et Leurs Amis" qui vécut dans le camp où il fut l'un des principaux artisans du mouvement de révolte des années 70, a clamé toute sa colère au ministre.

Bagnols : un harki en colère interpelle un secrétaire d'Etat de la Défense

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Voir la vidéo sur le site du Midi-Libre

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31 août 2016

TERREUR ISLAMISTE

Par José Castano

Terreur islamique -José Castano

Table des matières TERREUR ISLAMIQUE

Madame, Monsieur,

            J’ai le plaisir de porter à votre connaissance la parution de mon nouvel ouvrage intitulé : « TERREUR ISLAMISTE » qui analyse la place qu’occupent désormais l’islam et l’islamisme dans le cadre de nos institutions. Il apporte aussi un éclairage particulier sur le rôle de nos médias, des associations « humanistes », des partis politiques et de l’église dans la montée du fondamentalisme.

            Dans cette nouvelle guerre de religion basée sur le fanatisme, le terrorisme et la terreur, les « fous d’Allah » partent désormais à la conquête du monde libre avec au bout du voyage la mort qu’ils recherchent. Leur objectif est clair : Rétablir le califat en usant d’un argument de poids : La charia !

            En vous priant de bien vouloir prendre connaissance de la préface de cet ouvrage.

            Bien cordialement

            José CASTANO


Note de lecture


PRÉFACE

            « Continuez à allumer des bougies, à faire des dessins, à vous câliner, à fanfaronner avec des « même pas peur ! », à creuser le gouffre de la niaiserie avec des « Je suis Charlie », « Je suis Paris », « Je suis Bruxelles »…

            Non ! Je ne suis pas une ville ! Je suis en guerre !... Et quand on est en guerre, on ne fait pas des bisous et des câlins devant la caméra de BFM TV en guise de réaction aux attentats… Quand je vois la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, pleurnicher lors d’une conférence de presse, j’ai envie de hurler : « Virez-moi cette conasse et mettez-moi une Margaret Thatcher ou une Golda Meir ! »… Quand allez-vous cesser d’être dans le pathos dégoulinant, pour réagir en véritables guerriers impitoyables ?... Continuez à chouiner, en attendant, les islamistes creusent vos tombes. » (Myriam Ibn Arabi, professeur de français à Arcachon, franco-marocaine, de culture musulmane, qui lutte contre l'obscurantisme islamique)

            On a prêté, à tort, à Malraux la phrase suivante : « Le XXIème siècle sera religieux ou il ne sera pas ». Si l’on ne connaît le véritable auteur de ces mots, ils reflètent cependant avec une acuité saisissante, le changement brutal qui s’est opéré depuis un demi-siècle dans les mentalités et les modes de vie du monde oriental.

            Durant toutes ces années, s’est substituée, subrepticement, à une idéologie usée et corrompue : Le communisme, une idéologie tout aussi délétère : L’islamisme… comme si un vide devait être comblé. C’est ainsi que par analogie, une nouvelle guerre de religion (surnommée « le communisme du 21ème siècle), a éclaté et, cette fois, à l’échelle planétaire.

            « Nous avons construit des outils pour dénoncer le  soviétisme et le nazisme, mais on peine à analyser le phénomène de l’islamisme alors qu’il n’est pas si différent ». Cette voix qui crie dans le désert est celle de l’auteur algérien de best-sellers, Boualem Sansal.

            Un peu partout sur la planète -notamment au Moyen-Orient- les Islamistes massacrent les peuples avides de liberté dans une orgie de violence...

            Que ce soit en France, en Angleterre, en Espagne en Belgique ou aux USA -là où le terrorisme a frappé le plus ignoblement- on retrouve également ces mêmes scènes d’horreur visant à foudroyer le monde occidental. Et ces tueries à grande échelle, ce déchaînement sans pitié d'un islam renaissant voulant dominer le monde ont eu leur source, en Algérie, dès le 1er Novembre 1954 par l’insurrection armée généralisée et les massacres qui s’ensuivirent durant près de huit années dans une apathie méprisante du peuple français et de l’Occident.

            Si d'aucuns -réfractaires aux bienfaits de la colonisation française- persistent à ne vouloir considérer que cette « guerre sainte » a réellement pris naissance à cette date en Algérie, depuis un demi siècle elle se déroule désormais (naturellement) en France ou contre la France, partout où flottent ses couleurs...

            L'histoire n'est pas une éprouvette où il faudrait mettre les mêmes corps en présence, les mêmes catalyseurs et où il faudrait reproduire les mêmes conditions physico-chimiques pour avoir la même réaction et les mêmes produits. Son étude permet toutefois d'avertir les chefs politiques et militaires sur la tournure que peuvent prendre les événements lorsque certaines conditions sont réunies.

            Une évidence s’impose : Le terrorisme islamiste et son cortège de barbarie inhumaine auxquels nous sommes confrontés depuis une trentaine d’années ressemblent à s’y méprendre à ceux du FLN algérien. Et bien que ces attentats se soient toujours réclamés du « djihad », il était de bon ton de ne pas le remarquer parce qu’il était impensable pour nos bien-pensants d’en dire la provenance…

            Ce n’était qu’une « petite guéguerre » où les protagonistes « exprimaient leur mal être »… Pas de quoi s’inquiéter !… Il ne fallait surtout pas affoler l’opinion ! Au besoin, la chloroformer et la faire se tromper de cible… sauf qu’aujourd’hui, nous mesurons avec stupéfaction le prix humain de cette mauvaise vision politico-médiatique qui a livré les Français en pâture à l’islamisme et à son fanatisme.

            D’un monde judéo-chrétien, nous passons à un monde musulman qui est à l’opposé de l’esprit français, de ses mœurs, de ses coutumes, mais qui veut par la force et le crime imposer son idéologie religieuse.

            Tout cela porte un nom : djihad!... guerre sainte!... guerre révolutionnaire, odieuse, cruelle, qui n'en est qu'à ses prémices, visant à disloquer le monde libre.

            L'objectif des islamistes : la victoire d’un totalitarisme qui ne diffère en rien du communisme et du nazisme en imposant par la terreur, la charia -la loi islamique- son cortège d'intolérance, de fanatisme et de barbarie.

            Pour la seule année 2015, 250 morts, victimes du terrorisme, ont été dénombrés en France et entre 2000 et 2015, 28 146 attaques terroristes mortelles ont été perpétrées par des musulmans de par le monde. Et le pire est à venir... 2016 battra tous les records !

            Un constat s’impose… Après chaque tuerie, il y a d’abord eu la stupeur, l’émotion, le chagrin, les larmes, la compassion, la solidarité, la nausée, la colère…

            Après le massacre du Bataclan, les Français ont allumé des bougies, déposé des fleurs et ont pleuré sans pour autant réclamer de compte à leurs gouvernants qui, à l’instar du « plus illustre d’entre eux », se félicitent de leur bilan dans un optimisme béat dénué de réalité…

            Après le carnage de Nice, les Français, soumis, ont recommencé à allumer des bougies, déposer des fleurs, pleurer, refouler leur rage… sans, pour autant, réclamer de comptes à ceux qui, dans le même temps, après nous avoir imposé de légitimer l’islam, religion de « paix et d’amour », déversaient à profusion devant les caméras, leurs larmoyantes jérémiades et leurs discours lénifiants d’une fadeur à donner la nausée…

            Pourtant, cette colère des Français ne s’est jamais véritablement exprimée… hormis l’accueil houleux réservé, à Nice, à Manuel Valls. Face à tant de barbarie mais aussi à tant d’inertie, d’incurie et de médiocrité de la part de gouvernants frileux, gavés  aux « droits de l’homme » et imprégnés d’idéologie antiraciste, cette colère aurait dû se manifester au niveau national... non pas la colère aveugle, mais la juste colère…

            Mais combien d’autres massacres devrons-nous encore subir, combien d’autres morts devrons-nous encore pleurer avant de prendre réellement conscience que nous sommes en guerre ?... Avant que l’on désigne clairement l’ennemi ? Refuser de répondre à une guerre ouvertement déclarée équivaut à une capitulation !

            Nos gouvernants sont-ils insensibles à ce point à la douleur humaine pour se complaire dans leur déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie islamiste ? Pour taire ce qui apparaît comme une évidence ? N’y a-t-il pas là une sorte de mépris à l’égard des victimes et de leurs familles ?

            « Nous sommes en guerre ! » clament à tout va Hollande, Valls et Cazeneuve… Dans ce cas, que ne désignent-ils pas clairement l’ennemi ?… Et celui-ci, c’est l’islam ! C’est lui –et lui seul- qui légitime les terroristes qui égorgent, décapitent, massacrent et se font exploser parmi les innocents.

            Il est temps que le peuple français prenne en main son destin et exprime sa colère… Il est temps de sanctionner ceux qui –au gré des mandatures- ont mené la France au chaos… Il est temps de se révolter contre cet islam, là, et retrouver pleinement son âme, son identité, ses libertés et cet amour sacré de la Patrie !

            « Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront » (Luc 19:40).

            Puis… Oh miracle ! Est-ce ce verset de l’Evangile selon Saint Luc ou les voix de ces centaines de martyrs qui ont rendu plus prolixe François Hollande ? Après avoir inlassablement répété durant des années que « l’islam est compatible avec la démocratie »… que « l’islam est une religion de tolérance, d’amour et de paix » et qu’il ne « faut pas faire d’amalgame », voilà que le 15 juillet 2016, dans une allocution télévisée depuis l’Elysée, le Chef de l’Etat déclare pour la première fois : « C’est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste ! »

            Ce n’est pas en versant des larmes, en déposant des fleurs, en allumant des bougies, en multipliant les « cellules de crise »… et en mettant en place des N° verts et des clips « contre le racisme », qu’on combattra le terrorisme islamiste… Ce n’est pas en célébrant des offices religieux et en écrivant « Je suis Paris »… « Je suis Nice »… ou, plus affligeant encore : « Vous n’aurez pas ma haine ! », qu’on vaincra le monstre… mais en le traquant et en lui assénant les coups les plus meurtriers.

            De la haine, il en faut !... de cette haine que les soldats entretiennent pour pouvoir continuer à être des soldats ! Il faut monter en première ligne, il faut que la peur change de camp afin que le monstre retourne et s’enterre dans les sables du désert…

            La France est aux yeux de l’islam une aire de guerre, « dâr al-harb », et elle se doit de traiter ce dernier de la même manière qu’il la traite. Tout le reste n’est que discussion stérile et vaine logomachie !

            Et c’est encore Boualem Sansal qui nous avertit et dicte la conduite à tenir : « Les rassemblements officiels où l’on vient se lamenter et pleurnicher donnent de la France officielle une image déplorable qui encourage les islamistes. La France devrait, à travers ses chefs, donner l’image d’un pays DEBOUT et capable d’affronter le pire ! »

            Mais, une fois encore, le temps fait son œuvre… Il laisse inexorablement la place à un scepticisme désenchanté, une relativisation des choses, un détachement pervers de nos opinions fatiguées et, le pire, une mémoire qui s'estompe et qui n'est que trop voisine de l'égoïsme, de l'indifférence et de la lâcheté.

            Après s’être réveillés brutalement de leur sommeil, les Français se replongent dans leur amnésie habituelle et reprennent leur morne sommeil...

            Brave peuple résigné, continue à ne rien vouloir entendre, à ne rien vouloir voir… Persiste dans ta léthargie mais, combien dur sera le réveil !...

            Dans « Crime et Châtiment », Dostoïevski écrivait : « L'homme est une ordure, il s'habitue à tout ». Il rejoignait, là, Voltaire qui, dans son chapitre 30 de Candide ironisait : « Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures… »

            Combien faudra-t-il donc ajouter de siècles à ceux qui sont derrière nous pour qu’ils n’aient pas honte de leurs aînés ?...

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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«Terreur Islamiste » (214 pages)

Adresser commande à : Publications José CASTANO – 37, Boulevard Sarrail – 34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19 euros, franco de port.

Règlement à la commande.

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18 septembre 2016

HOMMAGE 2016 AU BACHAGA BOUALAM

Entête MRAF ADIMAD

GIENS 25 Septembre 2016 – 17 heures

Chers Camarades

Hyères, le 10 Septembre 2016

Comme tous les ans l’Adimad.MRAF va rendre hommage au Bachaga BOUALAM, et à travers lui, aux dizaines de milliers de Harkis laissés à la vindicte de sordides assassins par un Gouvernement félon.

Nous ne les oublions pas, eux qui furent Français non par le sang reçu mais par le sang versé.

image 1

Cette cérémonie se déroulera à Giens dans cet endroit de havre et de paix dédié au Bachaga BOUALAM, le dimanche 25 Septembre 2016 à 17 heures.

Faites-en part à vos amis et venez nombreux pour partager avec nous cet instant d’émotion et de recueillement.

Et, coutume oblige ; après cette cérémonie nous nous rendrons chez Marie-Laure et Jean-François COLLIN pour poursuivre l’évocation de nos souvenirs autour d’une table dressée de collations et amuse-bouche. L’occasion pour certains de revoir Jean-François qui a tant œuvré pour l’ADIMAD.

Je vous adresse à toutes et tous mes sentiments les plus Nationalistes.

Régis Guillem Président

Si certains souhaitent déposer une gerbe qui sera la bienvenue, je vous remercie de m’en aviser dans le seul souci d’organisation .

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27 septembre 2016

LES HARKIS, CES OUBLIÉS DE L’HISTOIRE

« Les harkis, ce magma dont il faut se débarrasser sans attendre » - De Gaulle, lors du Conseil des Ministres du 4 Mai 1962 – (rapporté par Alain Peyrefitte)

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            Héros pour les uns, traîtres pour les autres, l’histoire des harkis est mal connue des Français. Dans le langage courant, on désigne aujourd’hui sous le nom de harkis toutes les catégories de supplétifs de la guerre d’Algérie : harkis, moghaznis, Groupes Mobiles de Sécurité, Groupes d’autodéfense, unités territoriales et auxiliaires de la gendarmerie, à l’exclusion des appelés et des militaires sous contrat.

            C’est en janvier 1955 que, pour les besoins de guerre d’Algérie, virent le jour les premières unités musulmanes.

            A partir de 1957, las de la tyrannie du FLN qui multiplie les sévices à l’encontre des populations autochtones du bled : enlèvements, rançons, égorgements, razzias sur les douars, sévices multiples et raffinés, les habitants vont se soulever et rejoindre en masse l’armée française.

            En décembre 1958, à l’initiative du général Challe, le nombre des harkis passera de 28 000 à 60 000. Ils formeront d’efficaces groupes de combat œuvrant au plus près des soldats d’élite, paras, légionnaires et commandos.

            En 1959, 6 000 d’entre eux seront affectés dans les Commandos de Chasse créés dans chaque Secteur pour éliminer les rebelles qui ont échappé aux opérations du Plan Challe. Par ailleurs, 2000 douars représentant 55 000 hommes armés, seront placés en autodéfense, soit un total de 223 000 soldats autochtones qui combattront sous l’uniforme français avec une efficacité et une ardeur reconnues de tous…

            Fin 1958, la guerre est pratiquement terminée sur le terrain. Le FLN, exsangue, ne se maintient plus que par ses attentats sournois et barbares. R. MADAOUI, alors officier de l’Armée de Libération Nationale (ALN), rejoindra, comme sous-lieutenant, une unité régulière de l’armée française dans l’Ouarsenis puis, plus tard, les rangs de l’OAS. Il écrira : « L’espoir est si grand que la Wilaya IV (la sienne) pavoise aux couleurs de la France, que les rebelles cessent les attentats et déposent leurs armes devant les mairies ». Ainsi, les fellaghas, eux-mêmes, sûrs de leur impuissance, brandissent des drapeaux français dans leurs repaires…

            L’ex-officier de l’ALN, Ali BOUZIANE, qui rejoindra les harkis du fameux « Commando Georges », unité créée par le Colonel BIGEARD, écrira sur ce point : « La population, qui était notre raison de combattre et notre soutien, nous abandonne. J’ai confiance en De Gaulle, et mes frères dans le maquis aussi. Nous avons été trompés, et l’Algérie heureuse, nous la ferons avec lui ».

            De Gaulle, désormais installé à l’Élysée, reçoit le Bachaga BOUALAM qui lui dit : « Mon général, donnez-moi 500 000 harkis, et vous pouvez renvoyer tous les appelés chez eux ; je vous garde l’Algérie à la France. » De Gaulle ne répondra mot et, contre toute attente, se prononcera pour l’intégration, solution utopique à laquelle ni les Musulmans, ni les Européens, ni les militaires, ne croient.

            Le 19 janvier 1960, recevant exceptionnellement les élus d’Algérie, de Gaulle les sidéra en déclarant avec une certaine hauteur : « L’intégration est une connerie, d’ailleurs, l’armée ne fait que des conneries ! » Et, toisant insolemment le député musulman M’hamed Laradji, il ajouta avec un mépris glacial : « Les Musulmans ne seront jamais des Français ! ».

            Laradji qui eut dix membres de sa famille assassinés par le FLN soutint le cynisme de de Gaulle en insistant sur le fait que la politique menée par le Chef de l’État allait faire souffrir les Algériens pro-français… ce à quoi, la « grandeur gaullienne » répondit sèchement : « Eh bien, vous souffrirez ! ».

            Le 10 juin 1960, le colonel de l’ALN, SI SALAH, chef de la wilaya IV (Algérois),  décide de faire un putsch contre le GPRA et, reçu avec ses adjoints, les commandants Si Mohamed et Lakhdar à l’Élysée par De Gaulle, ils lui annoncent la reddition dans un premier temps des trois quarts des combattants de l’ALN. Mais De Gaulle, ne voulant déjà plus entendre parler de l’Algérie française, leur opposera une fin de non-recevoir et ses services, par la voix d’Edmond Michelet, informeront le Ministre des Affaires extérieures du GPRA, Krim Belkacem, de cette proposition de reddition. Commencera alors une purge sanglante au sein de leurs partisans qui ne connaîtront aucune clémence de la part des « frères » installés en Tunisie. Le secret de cette entrevue avec le Maître de l’Élysée devant être rigoureusement gardé, tout sera mis en œuvre pour éliminer définitivement les derniers témoins et Si Salah et Si Mohamed seront tués par les troupes françaises dans des conditions plus que curieuses…

            Dès lors, cette affaire qui se présentait comme une immense occasion pour apporter une paix française à la guerre d’Algérie, se terminera dans le sang et demeurera la grande énigme de ce conflit.

            Après l’échec du putsch d’avril 1961, les harkis, soucieux, désemparés et amers, répèteront inlassablement à leurs chefs : « Il fallait déclarer la mobilisation générale en Algérie, faire une levée en masse de harkis, renvoyer tous les appelés chez eux, et on avait le monde entier avec nous. »

            Mai 1961, nouvelle décision désastreuse du général président qui atterrera les Musulmans fidèles à la France : La trêve unilatérale accompagnée de la libération de 6000 fellaghas. Dès lors, l’ALN exsangue, forte de ces renforts successifs, va se reconstituer et reprendre de plus belle ses actions meurtrières sans réelle opposition des troupes françaises, privées par ailleurs d’une partie de leurs unités d’élite dissoutes au lendemain de l’échec du putsch. À partir de ce moment, les supplétifs comprendront que, pour eux, c’est la fin… et les premières désertions verront le jour.

            Cependant, avec une inconscience révoltante, les déclarations officielles continuaient de pleuvoir. Dans une homélie fracassante, le général Gambiez s’écriait à l’adresse des harkis : «Vous avez mené le bon combat. Soyez sans crainte, la France ne vous abandonnera pas ! » Et dans une déclaration aux cadres, Pierre Messmer, le ministre des armées, affirmait avec solennité : « Pour rassurer ceux qui combattent et se sont engagés à nos côtés, nous devons leur répéter la volonté de la France de n’abandonner aucun de ses enfants. »… Cela s’adressait aux Musulmans servant sous l’uniforme français.

            Pourtant le dégagement militaire avait commencé depuis le mois de juin 1961 par le rapatriement de deux premières divisions et l’évacuation de 1000 postes de protection de la population du bled. Mais afin de rassurer les consciences, on continuait d’assurer avec une apparente conviction qu’en aucun cas la population civile n’aurait à souffrir de ces mesures ou à voir sa sécurité diminuer…

            Quel leurre !... Pauvres Musulmans ! Vous avez accepté de servir dans les groupes d’autodéfense ou les unités combattantes, vous êtes devenus des harkis, c’est-à-dire, soldats de la France : vous serez égorgés, tués à la hache, ébouillantés, coupés en morceaux ; vous aurez les yeux crevés, les mains coupées, vous serez traînés dans les rues sous les huées d’une foule déchaînée et vous périrez après d’horribles tortures !

            Ah ! Quelle déchéance et quelle souffrance de mourir ainsi en sachant combien cette France qu’ils avaient tant aimée était veule, combien elle était lâche devant la fourberie, la trahison et le despotisme…

            Ce fut l’un des grands mensonges de ce drame algérien qui en avait vu tant, mais d’autant plus odieux qu’il couvrait l’abandon et la mort d’innombrables Musulmans livrés à la vengeance du FLN.

            Mais qui aurait pu penser, en Métropole, que depuis sept ans des soldats Musulmans pourchassaient sans répit les fellaghas, que depuis sept ans ils mouraient pour la France et l’Algérie française… et que depuis des mois on cherchait à faire oublier –comme jadis en Indochine- leur existence ?

            Mais comment cacher qu’en nombre croissant, ces Musulmans fidèles rejoignaient les combattants de la cause française… c'est-à-dire, l’OAS ?

            Si les sphères dirigeantes ne savaient plus comment cacher cette nouvelle situation, le GPRA n’ignorait pas qu’il ne pourrait leur imposer son autorité que si auparavant, l’armée française les avait désarmés.

            Du coup, l’Élysée prit peur. Il fallait à tout prix désarmer ces hommes trop zélés qui s’imaginaient encore pouvoir rester français…

            Et ce fut, alors, l’ignoble campagne de désarmement, la conclusion du pacte tacite entre le Pouvoir et le FLN…

            Après avoir évacué les postes militaires du bled et les avoir remis, intacts, aux ennemis d’hier, la troupe reçut l’ordre de désarmer les autodéfenses. Pour ces pauvres gens qui avaient eu confiance en la parole de la France et en ses officiers, la restitution des armes signifiait la mort à plus ou moins brève échéance…

            Sans doute, que les militaires avaient reçu des ordres stricts. Sans doute, ils se devaient d’obéir à ces ordres. Mais le serment de jadis de conserver l’Algérie à la France et de protéger cette population n’avait-il pas été également prononcé ?

            Le vieil honneur qui vous lie à une parole est-il une chaîne dont il est loisible de couper les anneaux ? La vie est bien longue à celui que trouble le remords…

            Dès lors, désarmés, livrés sans défense à la vindicte du vainqueur, le génocide des harkis commençait…

            Et dans toute l’Algérie on fusilla après avoir torturé, on mura dans des bâtisses de pierres, on enterra vivants, on brûla sur des bûchers, on flagella, on égorgea, on roua de coups des victimes enfermées dans des sacs, membres liés.

            Dans le Nord-Constantinois, des femmes tuèrent même des captifs à coups de dents !…

            Dans le bled où le drapeau vert et blanc remplaçait désormais le tricolore, les Musulmans qui avaient toujours été fidèles à la France s’accrochaient désespérément aux camions militaires français et, à bout de force, tombaient en pleurant dans la poussière de la route. Ce sont des images que seuls ceux qui ont une conscience ne pourront de sitôt oublier…

            Et l’horreur de la situation devint telle que le Lieutenant de Vaisseau Cucherat rejoignit les rangs de l’OAS et résuma dans un cri d’indignation à l’adresse des officiers français toute cette tragédie :

            « Il n’y a pas en ce monde d’expiation qui puisse ressusciter les harkis ébouillantés, effacer les mutilations des suppliciés… réparer le suicide des pères désespérés, ou guérir les vieillards conduits à la folie par votre traîtrise et votre lâcheté. Il n’y a pas de drogue qui puisse endormir en vous cette honte et ce remords qui vous empêcheront de plus regarder jamais dans les yeux, à supposer qu’ils vivent encore, le chef de votre ancienne harka, ou le maire de votre regroupement, et tous ceux qui avaient cru en votre parole, s’étaient engagés derrière vous et à qui vous avez menti… »

José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

            NB : Alors que les « gogos de service » commémorent toujours « l’appel du 18 juin », et le « 19 mars 1962 » (date du cessez-le feu en Algérie), il est bon de rappeler les ordres criminels donnés par de Gaulle lors des séances du Comité des Affaires Algériennes, qu'il présida de 1959 à 1962. Ceux-ci furent rapportés par son conseiller, Raymond Aron, dans ses mémoires « 50 ans de réflexion politique » (p.388 – Julliard) : « les harkis, pour la plupart, furent livrés à la vengeance des vainqueurs sur l'ordre peut-être du général de Gaulle lui-même, qui par le verbe, transfigura la défaite et camoufla les horreurs... ». Cette action criminelle fut dénoncée au Parlement dès mai 1962 par le Bachaga Saïd BOUALEM, Vice-président de l'Assemblée Nationale, et par le Professeur Maurice Allais, Prix Nobel d'Économie, dans son ouvrage « L'Algérie d'Évian » (L'Esprit Nouveau - mai 1962). Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reconnu ce massacre en déclarant sur Radio-Beur FM, en octobre 1999, parlant de la répression contre le GIA : « Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu’en 1962 où, pour un harki, on a éliminé des familles et parfois des villages entiers ». (« La Croix » du 17 juin 2000).

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28 septembre 2016

COMMUNIQUE A.N.F.A.N.O.M.A. SEPTEMBRE 2016

Dans le concert de communiqués suite à la "Reconnaissance officielle de la responsabilité de la République dans l'abandon et le massacre des Harkis" celui de l'ANFANOMA ose pointer le véritable coupable. Bravo Yves !

L.V.D.

14448916_1300521169978757_5012808824182366210_nRefus de s'attaquer à un mythe ! Aucun politique n'osera !

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4 août 2017

L'O.A.S. VUE PAR SYLVIE THENAULT

Par Jean MONNERET 

Dans la revue Annales [1], Madame S. Thénault a publié une assez longue étude sur l’OAS. Elle examine notamment, à travers les archives du Tribunal de l’Ordre Public, siégeant à Tizi-Ouzou, la composition de certains commandos et leur action à Alger au second trimestre de 1962.

Elle a retenu plusieurs groupes de dossiers, à ses yeux emblématiques, et, elle analyse plus particulièrement le parcours de quatre jeunes hommes ayant participé aux activités de l’organisation clandestine. Compte tenu du titre, très globalisant, de son étude : L’OAS à Alger en 1962, on pouvait s’attendre à une analyse approfondie. Elle nous a paru sommaire, parcellaire. Voici pourquoi.

Premier Point : Qu’est-ce que le terrorisme ?

Quand elle examine l’action de l’OAS, à Alger, en 1962, Madame Thénault recourt toujours à l’adjectif terroriste pour qualifier l’action de ses commandos de rue.

Par terroriste elle entend violent. C’est là une erreur d’analyse. Que l’OAS ait été une organisation violente, personne ne le conteste. Que toute action violente, menée dans une période de crise, puisse être tenue pour illégale peut se comprendre. Qu’elle soit tenue pour illégitime ou moralement condamnable est ouvert à la discussion. Nous allons l’entamer ici, sans amalgames, sans généralisations abusives et en évitant au maximum l’emploi de l’article défini pluriel «les». Nous aurons soin aussi de ne pas confondre les différentes phases historiques de l’activité de l’OAS.

Une remarque : si toute action violente et illégale - en période de crise s’entend - devait être qualifiée de terroriste et en être subséquemment condamnée, la plupart des activités de la Résistance en France occupée devraient être condamnées. Ce serait absurde.

C’est pourtant ce que faisaient les autorités d’Occupation et leurs collaborateurs. Les accusations de terrorisme qu’ils portaient contre les résistants résultaient de leur point de vue hostile à ceux qui les combattaient. Elles n’en étaient pas justifiées pour autant. Les accusations de terrorisme que Madame Thénault porte contre l’OAS ne font qu’exprimer son hostilité envers ladite organisation.

OAS veille Salan

Sont-elles pour autant injustifiées ? La réponse à cette question ne saurait être le fruit de condamnations à la va-vite ; elle implique une réflexion de fond. Ce qui différencie la résistance du terrorisme c’est la question des cibles visées.

La Résistance française n’a jamais visé des civils massivement et sans tenir compte de leurs responsabilités politiques ou administratives. Le FLN, lui, a constamment visé des civils pieds noirs et musulmans, massivement et sans tenir compte de leurs responsabilités individuelles. La communauté à laquelle ils appartenaient, pieds noirs chrétiens ou juifs, harkis, anciens combattants musulmans, garde-champêtres, messalistes était collectivement tenue pour coupable par les insurgés. Ceci correspond ou devrait correspondre peut-être à une certaine définition du crime de guerre. Mais c’est là un problème distinct...

Que le FLN ait souvent massacré globalement des Musulmans n’est plus à prouver (Nuit Rouge de la Soummam, massacre de Mélouza etc…) [2]. Parfois, il a visé des Musulmans parce qu’ils lui étaient collectivement hostiles ou plus hostiles que la moyenne, ou encore peu empressés à le servir.

Mais la question que nous avons à trancher ici ne concerne pas le FLN mais l’OAS.

L’OAS a-t-elle agi comme le FLN ? A-t-elle aussi tué massivement et aveuglément des civils ? On pourrait formuler la question autrement : L’OAS s’est-elle engagée dans une rivalité mimétique avec le FLN, telle que celles qu’a analysées le philosophe René Girard [3] ?

Il serait trop simple de répondre par oui ou par non. Voici ci-après ce que nous pouvons écrire. Nous le faisons en étant parfaitement conscient du risque de n’être pas compris comme de celui, moins important, d’être contesté.

Deuxième Point : l’OAS fut-elle terroriste ?

Pour répondre valablement à la question ci-dessus, il convient de distinguer deux phases dans la vie de l’organisation clandestine. Durant une période qui s’étend de l’automne 1961 à la fin de février 1962, les actions de l’OAS restent relativement ciblées. Au-delà de cette période, et plus nettement après la proclamation des Accords d’Evian et du cessez-le-feu entre l’Armée française et le FLN, l’OAS s’affaiblit considérablement.

L’arrestation de ses chefs militaires les plus importants : Salan, Jouhaud, Degueldre et quelques autres, la prive de toute orientation tactique et stratégique claire. L’organisation clandestine devient une sorte de navire démâté qui continue sa course sur son erre avant de se fracasser sur les récifs.

 

Salan arrêté France-Soir   Salan arrêté L'Humanité

le général Salan est arrêté le 20 avril 1962 à Alger

Première phase

Dans la première période, l’OAS est une organisation assez structurée qui gêne d’importance le Pouvoir et ses desseins. Toutefois, manquant d’appuis puissants dans l’Armée, dans la haute fonction publique et dans l’opinion métropolitaine, le rapport de forces lui est défavorable. Son espoir est que l’Armée française, profondément meurtrie par la politique gaulliste [4], bascule de son côté. Cet espoir ne s'est jamais matérialisé..

Les actions de l’OAS sont alors, outre la destruction de certains édifices et les opérations de propagande, l’élimination d’individus gênants ou hostiles. Sont visés : des représentants de l’Administration engagés dans la répression de ses activités clandestines, des officiers faisant de même, des représentants du gaullisme, les «barbouzes» de Lucien Bitterlin [5] (qui seront décimés) et naturellement les cadres et les militants du FLN.

L’élimination des adversaires se fait essentiellement par des «opérations ponctuelles», actes ciblés menés sur renseignement, à partir d’un ordre émanant d’une hiérarchie clandestine.

Nous savons bien qu’en écrivant ces lignes, nous susciterons l’indignation de certains lecteurs qui estimeront que présenter les attentats de l’OAS comme ciblés revient à enjoliver ses actes. Soyons clairs. Nous faisons un travail historique. Ce travail fait apparaître deux périodes dans la vie de l’OAS. Dans la première, celle-ci mène des opérations relativement ciblées.

D’aucuns s’indigneront et diront que parler d’attentats ciblés est une manière de les justifier. Certainement pas !

1) D’abord, nous allons voir qu’il y a des exceptions : tous les actes ne visent pas des cibles précises. C’est pourquoi, au début de ce passage, nous avons écrit : «relativement ciblés».

2) Nous n’avons jamais défendu l’OAS ; il n’est que de lire nos livres pour s’en persuader. Ce serait tomber dans un piège : celui de la complaisance envers certains acteurs du conflit.

Nous avons toujours pensé, au contraire, que décrire les choses telles qu’elles se sont passées est la meilleure façon d’atteindre la vérité. La vérité est le meilleur moyen d’atteindre la justice pour ceux qui furent les victimes de ce conflit.

Seconde phase

Donc, dans une seconde phase qui s’étend grosso modo du 19 mars à la fin du mois de juin 1962, l’organisation agit d’une manière plus désordonnée et confuse, sans véritable stratégie. Les actions ponctuelles ciblées reculent, ce qui ne signifie pas qu’il n’y en a plus. En revanche, on voit se multiplier les attentats collectifs ; les mitraillages d’intimidation, donc non-ciblés.

Avec le temps, en mai et juin notamment, les commandos affaiblis et déstructurés agissent à l’aveugle, de plus en plus. On regrettera que Madame Thénault ne fasse guère de distinction entre ces deux périodes. Tout au plus note-t-elle que «les commandos Delta acquirent une totale liberté après l’arrestation de leur chef, Roger Degueldre» (p. 982). Mais elle n’en tire aucune conclusion.

En omettant de souligner la césure qui existe dans l’histoire de l’OAS entre la première période et les trois derniers mois de son existence, notamment en mai 1962. L’historienne établit une perspective faussée. C’est le principal défaut de son étude. D’autant que, pour elle, attentat non ciblé signifie attentat touchant au hasard un musulman quelconque.

Il eût fallu souligner aussi que dans l’abondante littérature diffusée par ce mouvement, il y a des références constantes à l’esprit du 13 mai 1958 et à la fraternisation entre Européens et Musulmans. L’organisation combat le FLN, elle ne considère pas la masse musulmane comme ennemie. L’objectif est au contraire de la rallier.

Jusqu’au moment de son arrestation, le général Salan rechercha l’alliance avec des Musulmans, notamment les Messalistes. L’implantation de maquis dans l’Ouarsenis témoigne encore de ce souci. La véritable déconfiture qui marque l’issue de cet épisode n’enlève rien au fait qu’il illustre le désir des dirigeants clandestins d’avoir des appuis chez les Musulmans.

Il est important aussi de distinguer l’avant et l’après dix-neuf mars dans l’évolution de l’OAS. Toutefois cette indispensable distinction doit être assortie de nuances. Il faut tenir compte de certaines zones grises.

Troisième Point : les zones grises en Histoire.

En Histoire, il est rare que les choses soient monocolores. Répétons-le : après le cessez-le-feu du 19 mars entre le FLN et l’Armée française, l’action de l’OAS perd en cohérence ; les attentats furent de moins en moins ciblés.

Mais, une nuance s'impose : des attentats non-ciblés se sont produits, aussi, avant le 19  mars : trois semaines avant les Accords d’Évian ; les 26 et 27 février 1962. Nous avons signalé la chose dans notre livre La Phase finale de la Guerre d’Algérie. Notre collègue, Olivier Dard, dans son ouvrage Voyage au cœur de l’OAS [6] y a consacré de nombreuses pages (voir p. 185 et suivantes de son op. cit).

Sylvie Thénault connaît ce livre, elle le mentionne, mais n’en tient guère compte. Son contenu contredit ses thèses. Or, Olivier Dard fait référence à des points capitaux. Ainsi, l’action des 26 et 27 février inquiète, et au plus haut point, les dirigeants militaires clandestins. Ce jour-là, des militants de l’OAS [7] ont ouvert aveuglément le feu sur des Musulmans, passant en plein centre d’Alger, rue Meissonnier. Cet acte est immédiatement condamné par le responsable OAS du Grand Alger, le colonel Vaudrey.

 

colonel Roland Vaudrey

colonel Roland Vaudrey

Celui-ci publie un communiqué très ferme condamnant cet attentat. L’OAS, affirme-t-il, «respecte et défend les Musulmans comme les Européens» (Dard, p. 186 op. cit.) et il ajoute : …L’OAS … «ne se livre pas au terrorisme aveugle contrairement au FLN». Et encore : «…ce commandement [de l’OAS] se doit de condamner, d’interdire et de combattre sans délais et par tous les moyens, des actions qui ne peuvent que nuire de la façon la plus certaine et la plus grave à la cause qui est l’objet de notre combat».

Le général Gardy, autre dirigeant clandestin, demande de son côté à Jean-Claude Pérez, responsable des opérations de commandos de prendre toutes mesures nécessaires pour éviter le retour de ces actes. L’ouvrage d’Olivier Dard étant basé sur les documents internes de l’OAS [8] permet de suivre, au jour le jour, le développement de cette crise. Il est hors de doute que les dirigeants militaires de l’OAS sont hostiles, et même, vent debout contre les attentats des 26 et 27 février. On ne peut négliger cet élément [9].

Il illustre l’apparition d’un conflit des plus nets entre les militaires et les civils dans le commandement de l’organisation. Or, le Docteur Pérez, responsable des commandos, refuse de se plier aux injonctions des militaires. Il va assumer, non sans aplomb, la responsabilité de l’action des 26 et 27 février. Il s’en est expliqué dans divers livres [10] et dans de longs entretiens enregistrés (au CDHA à Aix-en-Provence).

 

Jean-Claude Pérez couv

 

Le Docteur, chef de l’ORO et du BAO [11], à l’intérieur de l’Organisation, est persuadé que les forces françaises anti-OAS reçoivent des renseignements du FLN. Ce dernier les recueille auprès de Musulmans employés de maison ou de commerce qui travaillent en zone européenne. Il semble que les attentats du type de ceux de la rue Meissonnier, attentats non-ciblés, ont pour but de collectivement dissuader les Musulmans de pénétrer en zone européenne. Le but tactique est de tarir cette source de renseignements. La méthode est évidemment épouvantable.

Après l’accord du 19 mars qui bouleverse les conditions de leur combat, certains chefs civils de l’OAS pensent aussi que des heurts frontaux avec le FLN détourneraient la pression que les forces de gendarmerie exercent sur leurs militants. L’espoir de casser ainsi l’engrenage fatal qui les broie, les pousse à engager une stratégie de la tension. L’idée est que le FLN pourrait ainsi se laisser entraîner à violer le cessez-le-feu, ce qui provoquerait en retour le basculement des troupes françaises vers l’OAS [12]. Les dirigeants militaires s’opposent à cette démarche.

Ont-ils les moyens de s’y opposer ? Il s’agit d’une «inflexion importante pour ne pas dire un tournant dans le rapport de l’OAS à la violence et à l’État», dit Olivier Dard (op. cit. p. 188) qui ajoute «qu’elle est imposée sur le terrain par le patron de l’ORO (Jean-Claude Pérez)». (ibidem p. 188)

Il en a été ainsi d’autant plus que nombre de dirigeants militaires de l’OAS sont arrêtés les uns après les autres, entre le 25 mars et le 22 avril. Parmi eux, les plus élevés Jouhaud, Salan, Degueldre. Au lendemain de l’arrestation du général Salan, un immense exode des Européens d’Algérie débute. L’arrestation du chef de l’OAS incite nombre d’entre eux à fuir leur pays parce qu’ils ne croient plus à la possibilité pour l’Organisation de vaincre.

Les clandestins ne peuvent empêcher ces départs. Les partisans et les militants de l’OAS en sont réduits à un dramatique «baroud d’honneur», lequel, en la circonstance, fut horriblement tragique. Des actions spectaculaires se produisent toujours mais l’isolement politique des partisans de l’Algérie française grandit. Les attentats restent fréquents. Tous ne sont pas aveugles, mais la proportion des attaques non ciblées grandit. Des mitraillages sont de plus en plus signalés dans la presse de l’époque et dans les archives militaires [1 H 1786 Application du cessez-le-feu].

L’absence des dirigeants militaires, l’affaiblissement des réseaux clandestins, le désarroi et la fuite de la population conduiront ultérieurement les responsables [13] clandestins à un simulacre de négociation avec le FLN. En métropole, les média mènent une vaste campagne de diabolisation de l’OAS qui marque les esprits.

 

Quatrième Point : Les dossiers de justice et le livre de P-D. Giacomoni

La source la plus importante de l’article de Madame Thénault est constituée par les archives du Tribunal de l’Ordre Public de Tizi-Ouzou. Or, cette institution fut créée - ô coïncidence - le 19 mars 1962. Elle jugea des centaines de militants de l’OAS, dont de nombreux membres des commandos. Les actes commis par eux se situent quasi exclusivement dans la période que nous venons de signaler, où l’organisation clandestine avait perdu ses chefs militaires. Elle avait perdu également toute orientation stratégique. Les commandos jouissaient  d’une autonomie fort large.

 

Tribunal Ordre public Tizi-Ouzou

 

Nombre des attentats commis en ce temps-là, furent des actes de plus en plus erratiques. L’historienne ne l’ignore pas, mais elle semble penser que l'Organisation a toujours fonctionné ainsi. On s'en aperçoit dès lors qu'elle tente d’analyser les motivations des gens dont elle lit les dossiers judiciaires. La légèreté de ces documents alimentés par des investigations rapides ne lui échappe pas. «La maigreur des dossiers», écrit-elle, «incite à la méfiance». Sage remarque qui aurait dû la guider davantage.

Les gens interrogés et lourdement condamnés invoquent naturellement comme mobile leur attachement à l’Algérie française. Bien entendu, on trouve aussi dans les raisons données pour justifier leur comportement, l’hostilité au FLN et les traumatismes engendrés par les attentats commis par les indépendantistes. Mais Madame Thénault décèle aussi chez certains «une haine du musulman» (p. 988). Les cas cités peuvent paraître peu concluants : rancœur d’un européen qui s’est vu préférer un musulman pour un emploi, sentiment d’isolement d’un autre en quartier majoritairement autochtone…

Il est vrai qu'en d’autres cas, elle relève quelques expressions crues qui alimentent sa conviction. Le tout peut paraître néanmoins assez circonstanciel. On nous permettra aussi de rester très réservé lorsque l’historienne écrit cette phrase : «La «haine du musulman» se lit aussi en creux comme une condition du passage à l’acte…» (p. 989). Elle cite à l’appui une déclaration de P-D. Giacomoni, ex-commando Delta et auteur d’un livre sur lequel nous reviendrons. La lecture "en creux"  correspond-elle à la méthode historique?  Ne peut-elle plutôt conduire au subjectivisme?

Car, l’historienne semble également persuadée que les violences commises alors par de jeunes activistes de l’OAS ont toutes un point commun: elles  frappent des musulmans aveuglément, au hasard (p. 980, 981, 988, 989, 991, 996, 998). Elle écrit même (p. 1000) : «Tous les Algériens étaient visés». N'y a-t-il pas là une généralisation abusive?

Nous tenons pour affirmé que l'OAS avait évolué dans cette période vers une déstructuration et un affaiblissement considérables de ses organes dirigeants. Il est clair que, dans nombre de cas, ses attentats sont devenus collectifs. L’impression domine que les actions commises à la mitraillette ou au P.M. ne sont pas ciblées. Mais comment affirmer que c'est la règle générale ? Dans les dossiers de justice que nous avons consultés, nous aussi, les indications de ce type restent en effet incertaines. Madame Thénault ne l’ignore pas et elle signale, elle-même, que ce genre de chose n’apparaît qu’exceptionnellement «dans le cadre formalisé des auditions policières ou judiciaires» (p. 988). Raison de plus pour être prudent.

En effet, dans cette période de trouble et de confusion énormes, distinguer les actions ciblées et celles qui ne l’étaient pas était bien difficile. On peut toujours rétrospectivement décréter qu’elles étaient toutes aveugles et inspirées par le racisme antimusulman. N'est-ce pas un peu rapide ?

L’historienne sent pourtant l’inconfort d’une telle analyse qu’elle s’efforce de nuancer mais insuffisamment. Elle admet, par exemple, «l’existence d’une zone grise entre membres et non-membres de l’organisation, brouillant la limite entre ceux qui y appartenaient et ceux qui n’en faisaient pas partie». Ceci devrait conduire à rappeler l’intervention d’éléments incontrôlés, du type lumpenprolétariat, pour ne pas dire pègre, susceptibles de répondre à bien des manipulations. Un phénomène semblable ne se produisit-il pas, au même moment dans les rangs du FLN, à Alger comme à Oran ? [14]

Cette considération devrait conduire Sylvie Thénault à nuancer ses analyses. Elle affirme au contraire à propos de ceux qui ne faisaient pas partie de ladite organisation : «Ils ont tous en commun, néanmoins, le fait d’avoir agi pour l’OAS et d’en avoir été, à des degrés et sous des formes diverses les agents» (p. 985).

C’est faire bon marché, dans une période plus sombre que grise, de toute la complexité et de toutes les interférences qui jouèrent. Il ne s'agit pas de minimiser les responsabilités de quiconque, ni la gravité de certains actes mais présenter l'OAS d'avril, mai, juin 1962 comme un mouvement cohérent poursuivant des objectifs définis ne correspond pas à la réalité. Les témoins, les archives comme la presse de l'époque y ont vu, à juste titre, un bateau ivre. Mme Thénault a négligé cette perspective. À tort selon nous. De ce fait, le titre de son article: L'OAS à Alger en 1962 est trop vaste.

Que la haine du musulman, avec tout ce que cela implique, soit en outre brandie ou suggérée, à plusieurs reprises, comme cause explicative, nous paraît sans nuances. Que divers militants de cette époque n’aient pas craint d’expliquer ainsi leurs intentions et leurs motifs est une réalité navrante. Force est de constater pourtant que les dossiers du TOP de Tizi-Ouzou ne fournissent sur ce point que des indications parcellaires.

 

Giacomoni couv

 

Nous trouvons en outre contestable la décision de Sylvie Thénault de s’appuyer, aussi, pour sa démonstration sur le livre de P-D. Giacomoni J’ai tué pour rien. Elle le décrit pourtant comme un récit «très romancé» (p. 989).

P-D. Giacomoni fait souvent allusion dans cette chronique à ses succès féminins, dus sans doute à un physique avantageux qui lui permit de faire plus tard un peu de cinéma. Mais son livre n’est qu’un témoignage hasardeux où l’on peut lire (p. 299) des expressions du genre : «Le temps des exécutions sur ordre est terminé. L’heure des crimes gratuits vient de sonner». On en imagine facilement l’exploitation possible. (L’auteur de cet ouvrage étant décédé assez récemment, je n’en dirai pas davantage).

Jean Monneret

 

OAS veille

 

 

 

[1] Annales, n° 5, sept.oct 2008. Diffusion Armand Colin. [en ligne]

 

[2] Nuit Rouge de la Soummam. Exactions commises en avril 1956 par le FLN contre des villages berbères situés sur les hauteurs d’Amizour en vallée de la Soummam.

Mélouza : massacre perpétré par le FLN contre la population des Beni-Ilmane dans la nuit du 28 juin 1957. Tous les hommes du douar furent assassinés.

 

[3] Voir son livre La Violence et le Sacré.

 

[4] En octobre 1960, le général De Gaulle évoqué une république algérienne à venir. Les cadres de l’Armée ne voyaient plus alors la nécessité de sacrifier des hommes puisque la défense du territoire national avait cessé d’être le but des combats.

 

[5] Chef d’un groupe de supplétifs anti-OAS recrutés dans les milieux gaullistes et financés par la Délégation Générale en Algérie ayant M. Morin à sa tête. Les commandos Delta les réduisirent. Voir notre livre La Phase Finale de la Guerre d’Algérie, p. 43.

 

[6] Olivier Dard, Voyage au cœur de l’OAS. Ed. Perrin.

 

[7] Un certain Jésus de Bab-el-Oued sera mis en cause. Voir Olivier Dard, op. cit. p. 186.

 

[8] Jean-Jacques Susini lui a remis ses archives.

 

[9] Ainsi par exemple le colonel Godard, autre dirigeant clandestin manifestera une hostilité intransigeante à toute action aveugle contre les Musulmans. Dans le jargon militaire de l’époque, il décrit les mitraillages de dissuasion ainsi : «Quant à Pérez (chef des commandos), je constate que son action contre des Musulmans qui sont dégroupés blind est notre propre condamnation». Olivier Dard, op. cit., p. 229 (Dégroupés blind =mitraillés aveuglément).

 

[10] Comme Vérités tentaculaires sur l’Algérie, Ed. Jean Curutchet.

 

[11] ORO : Organisation de Renseignements et d’Opérations. BAO : Bureau d’Action et d’Opérations.

 

[12] Le FLN déjouera cette manœuvre en recourant à une forme nouvelle (pour lui) de terrorisme : les enlèvements. 3 018 pieds noirs seront ainsi kidnappés (Jean de Broglie au Sénat, 24 novembre 1964).

 

[13] Jean-Jacques Susini, mais pas Jean-Claude Pérez.

 

[14] Voir les analyses de Mohammed Harbi concernant le rôle de «La plèbe».

Article source d'études coloniales : l’OAS vue par Sylvie Thénault, par Jean Monneret

Retour L'O.A.S.

 

4 octobre 2016

KLECH ABDELKRIM - PARCOURS ORDINAIRE D'UN HARKI ORDINAIRE

Par Michel DELENCLOS chercheur en histoire – Biographe

Souffrant du diabète qui impose déjà un combat pour la survie, a fait preuve, tout au long de sa vie, d’un altruisme rare.

            KLECH AbdelKrim   (1950-21.09.2016) est décédé au CHU d’Amiens puis, il est inhumé au cimetière ouest rabit à Narbonne, le 24.09.2016, fils de Harki, frère de Khaled.

            En 1962, il quitte l'Algérie pour la France. Il connaîtra le camp d’hébergement de Saint-Maurice l’Ardoise puis, celui de Rivesaltes. Son père, sergent dans l’armée française, réclamera toute sa vie, sa réintégration dans l’armée française, en vain. Alors, il s’occupera d’une plantation d’arbres.

            Par la suite, il termine sa carrière comme agent de service à la mairie de Narbonne, il décédera en début de l’année 1997. Klech épouse Aïcha Mafid née en 1956 qui lui donnera 3 enfants dont son fils, Lazari, aujourd’hui âgé de 24 ans.

* En 1981 Klech Abdelkrim participe au blocage de l’aéroport de Marignane pour empêcher le licenciement de deux fils de harkis.

* En 1986, il soutient des grévistes de la faim, dans les Bouches-du-Rhône. En 1987, il marche avec eux, d’Avignon à Paris.

* En 1991, ils bloquent, durant 2 mois, l’autoroute A 96.

* A partir du 21.08.1997, Klech Abdelkrim prend la tête de la lutte pour la reconnaissance des droits des Harkis. Klech Abdelkrim prend alors part à sa première grève de la faim devant l’Assemblée nationale.

            Klech Abdelkrim fera sept grèves de la faim. Il fait remarquer : «A chaque fois, on nous envoie un sous-fifre qui nous offre des emplois au cas par cas, alors que nous luttons pour une reconnaissance. On m’accuse d’être manipulé mais je demande simplement justice.

            Notre cause a le soutien de l’opinion publique. Je me battrai pour que l’année 1998 soit celle où on réglera définitivement le problème des harkis. ». Président du «CNJPH» (Conseil National Justice Pour les Harkis).

* Le 07.10.1997, «La Croix» nous apprend que c’est le statu quo pour les six des sept fils de harkis en grève de la faim depuis 45 jours et qui ont reçu le 04.10.1997 la visite d’un millier de personnes venues de toute la France soutenir les grévistes.

            Selon Klech Abdelkrim, les harkis persistent dans leur demande : rencontrer le Premier ministre, Lionel Jospin. Outre la reconnaissance par la France de l’exclusion dont ils sont victimes depuis 35 ans, les harkis veulent également bénéficier du dispositif de la loi emploi jeunes, dont ils sont écartés en raison de leur âge. A ce titre, ils demandent «une solution globale, non des solutions au cas par cas ».

            A la mi-novembre 1997, en pleine grève de la faim, il reverra sa femme alors au chômage et ses trois enfants.

* Le 07.10.1997, six des sept fils de harkis cessent leur mouvement de grève de la faim. Il est alors rejoint par trois autres personnes, deux hommes et une femme qui, comme lui, veulent obtenir du Premier ministre une déclaration solennelle reconnaissant la responsabilité de la France à l’égard des harkis.

1

* Décembre 1997 : sur l’esplanade des Invalides : Klech Abdelkrim pendant sa grève de la faim réclamant «Justice pour les Harkis. Halte à l’indifférence.».

* le 23.12.1997 signataire de l'Appel "Justice pour les harkis" se retrouvera tout seul, sous sa tente.

* Les 04 et 05/04/1998 à Nice, il témoigne lors du colloque du «CEPN» sur la "Réécriture de l'histoire", animé par J. Revel-Mouroz.

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Manifestation de harkis : au centre : A. Klech.

            En juin 2000, Klech Abdelkrim est de nouveau à Paris où il entame une nouvelle grève de la faim. A ce sujet, son épouse Aïcha confie au «Parisien»

* le 12/06/2000 : «Malgré les promesses, presque rien n’a été fait pour nous. Nous sommes et restons des parias. La France nous a laissé tomber. Quant aux élus, ils ne se souviennent de nous que lors des campagnes électorales parce qu’on vote…». 

* Le 25/09/2001, à la suite de la 1ère journée nationale d'hommage aux Harkis, présidé par Jacques Chirac, il confie: «C'est une honte, quand oseront-ils nous demander pardon? Il doit y avoir repentance de l'Etat français.».

* Le 20/11/2001 «l'Humanité» titre  «Trois "petits" candidats de plus aux présidentielles.» :  Klech Abdelkrim se porte candidat pour briser les murs de l’indifférence sociale et de la solitude communautaire de l’isolat harki.

* Le 18/03/2002, Laurent de Boissieu de «La Croix» nous rappelle que Klech Abdelkrim avait postulé comme candidat à l‘élection présidentielle de cette année 2002. Tout comme un autre Français d’Algérie (*), il n’obtiendra pas les signatures requises.

            Il avait été alors, soutenu par le Collectif national Justice pour les harkis et leur famille.

* Le 20/03/2002 à la suite de sa déclaration dans le quotidien algérien "El Watan", l'association "Agir 13" se sépare du Collectif, se désolidarisant ainsi totalement de ses propos tenus.

* Le 11/02/2006, Georges Frèche, membre du bureau national du «PS» et président du Conseil régional du Languedoc-Rousssillon, qualifie les Harkis de : «vous êtes des "sous-hommes, vous n’avez aucun honneur, dégagez!".

* Le 17/02/2006, à l’initiative du Collectif national Justice pour les Harkis et leurs familles, des enfants de harkis campent jour et nuit devant le siège national du "PS". Ils dénoncent alors les propos inqualifiables de G. Frèche.

*Le 04.03.2006, à Paris, avec d’autres présidents d’associations de harkis, Klech Abdelkrim participe au colloque organisé notamment par la "LDH", «Harkis et droits de l’homme» et l’association «Coup de soleil» 1956-2006 : 50 ans, les harkis dans l’histoire de la colonisation et ses suites.

* Le 25.03.2006, Klech Abdelkrim signe le communiqué de presse dans lequel les Harkis appellent notamment à "Dénoncer l’attitude inqualifiable de M. Frèche et demander des sanctions à la hauteur de l’insulte et de l’affront faites aux Harkis". Réclamer réparation des discriminations d’Etat. Les harkis se regrouperont rue de Solférino au siège du "PS".

* Le 30.11.2006, le premier procès intenté contre G. Frèche se tient à Montpellier. Le 31/03.2007, dans un discours tenu dans son QG de campagne, Nicolas Sarkozy apporte son soutien aux harkis : "Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacres des harkis et d’autres milliers de musulmans français qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois…Vous êtes, vous les enfants de harkis, les premières personnes vers qui nous devons engager une politique de discrimination positive..."

* Le 01.04.2009, la Cour de cassation confirme la relaxe de G. Frèche.  Devant cette sentence, Klech Abdelkrim prône : "Il faut compléter l’Article 5 de la loi du 23.02.2005, il faut affirmer et définir les sanctions pénales. On ne peut pas continuer à nous insulter en toute impunité".

4 Zohra-Aridj-2

Le 22.09.2012 : au camp de forestage du hameau de la Baume, avec l’association «Justice pour les harkis ».

De gauche à droite : l’historien Jean-Jacques Jordi, Zohra Aridj, Abderrahmane Moumen, Heddab, Malika Meddah, Kader, Michel, Klech Abdelkrim  (photo diffusée par le site «Harkis Dordogne»).

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* Le 13.06.2015 : Abdelkrim Klech lors des assises à Saint-Laurent des Arbres

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Zohra Aridj et A. Klech. (Photo reproduite sur le site «Harkis Dordogne» en hommage rendu par Z. Aridj à Klech Abdelkrim.)

HymneNational

«Ils ont cru en la parole de la France. Souvenez-vous Français. Les fils de harkis abandonnés aux assassins du «FLN» ont tous été égorgés. ». (Mouvement Harkis).

Hymne national des harkis en hommage à notre frère Abdelkrim Klech.Le 25.09.2016 : diffusion de cette vidéo:

https://www.youtube.com/watch?v=L9zKTDKAVgk

            Le Premier ministre, Manuel Valls, apporte sa contribution : "Abdelkrim Klech, combattant obstiné de la cause harki, vient de nous quitter. Un grand homme qui forçait le respect".

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* Le 25.09.2016 : F. Hollande, lors de son allocution, à l’occasion de la «Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives. ». Aïcha Klech, épouse d’Abdelkrim, dans «Le Parisien» du 12.06.2000 soulignait ce comportement notoire : "Quant aux élus, ils ne se souviennent de nous que lors des campagnes électorales".

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* Le 25.09.2016 : Benjamin Stora, lors de l’émission sur «Paris-Jaffa», est interviewé par Paul Amar, à propos de l’hommage, rendu ce jour, aux Harkis et forces supplétives, par F. Hollande.

http://www.I24news.tv/fr/tv/revoir/I24newsfr/x4uo3od

(*)  VALLAT Jean-Félix né le 16.09.1950  à Thiersville (Algérie française). Soutenu par le Comité de liaison des associations nationales des rapatriés d’Algérie.

1

Retour DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.Auteur de «19 mars 1962 ? Waterloo ! » - Prix d’Histoire..

- Sources et références :

Bibliothèque nationale de France «BNF» : Titre : Harki, un traître mot (images animées). Réalisatrice : Marie Colonna. Participants : Abdelkrin Klech, Amar Nahal, Robert Hamada…Sujet : «Harkis Algérie 1954-1962 (Guerre d’Algérie) – Rapatriement forcé. Thème : Histoire.

De M. Harbi et B. Stora "La guerre d'Algérie 1954-2004", Ed. R. Laffont, 2004-

Les Fonds de Saïd Merabti : 1982-2005 : (http://www.generiques.org/images/pdf/inventaires/53.pdf  ).

30 mai 2016

BULLETIN D'HUMEUR N°202

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Lundi 30 mai 2016.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Centenaire de la bataille de VERDUN : un jogging organisé sur les tombes des « poilus » !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Les islamo-gauchistes qui nous gouvernent, à cause d’une grossière erreur des votants à l’élection présidentielle de 2012,  auront tout osé pour accentuer la destruction des valeurs de notre Nation sacrifiée sur l’autel de la mondialisation et la nouvelle philosophie du bien vivre ensemble.

         Après des initiatives politiques grotesques ou des comportements totalement inadmissibles, à savoir :

- la théorie du genre officiellement imposée dans les programmes des petites classes de l’Ecole de la République,

- la loi autorisant le mariage pour tous, qui a fort réjoui les carpes et les lapins enfin unis,

- la « jurisprudence Cahuzac » qui a officialisé le mensonge sans vergogne à un micro de l’Assemblée Nationale,

- la suppression des peines plancher, instaurée par une indépendantiste guyanaise nommée à la tête du Ministère de l’Injustice,

- la tentative d’interdiction des crèches dans les mairies,

- la vague du jihadisme français sur le sol de France (rien que ça !),

- le refus de déchoir de sa nationalité française tout français jihadiste,

- le récent déferlement d’une immigration massive excessive qui met en danger l’identité française et européenne,

- l’invitation faite au rappeur « Black M » de venir à Verdun pour animer un concert à l’occasion de la commémoration du centenaire

(invitation heureusement annulée au dernier moment),

- voici venu….LE TEMPS DU JOGGING SUR LES TOMBES DES POILUS !

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Photo : auteur non identifié.

         Il n’aura échappé à personne l’indignité d’une telle initiative et l’offense faite à la mémoire de ces soldats français et allemands.

Oui mais voilà, il fallait donner un côté culturel moderne et de préférence déjanté, à l’image de l’époque matérialiste et sans âme que l’on nous impose chaque jour un peu plus. Alors le Nain-de-l’Elysée et la Chancelière-mal-fringuée, toujours prêts à se faire remarquer ont demandé au cinéaste allemand Volker Schlöndorff, de concevoir une scénographie quelque peu avant-gardiste. C’était hier.

Jugez vous-mêmes : évoquant les combattants de la guerre de 1914-1918, 3.400 jeunes originaires de France et d'Allemagne, vêtus de tee-shirts colorés, ont déferlé au milieu des tombes du cimetière de Douaumont, au rythme des « Tambours du Bronx ». Ils se sont ensuite effondrés au pied de l'ossuaire, fauchés par la figure de la mort, représentée par un homme juché sur des échasses.

         Le Nain-de-l’Elysée et la Chancelière-mal-fringuée, peuvent être fiers : en acceptant d’assister à un tel "spectacle" ils ont offensé la mémoire de 130.000 soldats français et allemands, dont les ossements sont regroupés à Douaumont, nécropole nationale.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

25 octobre 2016

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Par M. Hamid KHEMACHE Président de l’Association Départementale Harkis Dordogne.

et Guy REGAZZACCI, secrétaire de l'Association Harkis Dordogne.

asso

Communiqué conjoint de L’ASSOCIATION DÉPARTEMENTALE HARKIS DORDOGNE, VEUVES ET ORPHELINS ET LEURS AMIS

Nous envoyons également ce courrier aux sénateurs, députés de la Dordogne (tous socialistes) en leurs demandant de prendre position par rapport à cette loi mémorielle?

Monsieur François HOLLANDE Président de la République

Périgueux le 24 Octobre 2016 

Monsieur le Président,

            J’ai l’honneur de vous informer que nous avons pris acte de vos propos tenus, lors de l’allocution du 25 septembre 2016, sur la reconnaissance de l’abandon, du massacre et de la relégation dans les camps des Harkis et de leurs familles.

            Cependant, cela ne nous empêchera pas de penser à l’abandon, précédé du désarmement de nos pères, par leurs propres frères d’arme et ne nous fera pas oublier le massacre de plus de 150.000 des nôtres et ce, dans des conditions de barbarie et de sauvagerie rarement atteintes.

            En effet, le fait d’avoir été relégués dans les camps de transit dans des conditions carcérales inhumaines et ensuite dispersés dans les hameaux de forestage ne pourra s’effacer de notre mémoire.

            C’est pour cela, qu’il faudrait, Monsieur le Président, que cette reconnaissance tant attendue soit gravée dans le marbre en faisant voter par notre représentation Nationale une loi mémorielle qui entérinerait vos propos.

            Cette loi qui, bien que tardive, permettrait à nos anciens de partir en paix, la tête haute. Eux qui ont servi notre pays sans état d’âme et avec fierté, avec à leur côté leurs épouses.

            Nous, vous, LA France, leurs devons bien cela.

            Cela permettrait ainsi aux enfants et petits-enfants d’envisager l’avenir plus sereinement avec le sentiment, enfin, d’appartenir pleinement à la nation française.

            Un autre geste fort de votre part consisterait à proposer que la date du 25 septembre, qui ne correspond à rien historiquement, soit remplacée par celle du 12 mai qui elle, vous n’êtes pas sans le savoir, entérinait le sort des Harkis et de leurs familles restés en Algérie, suite aux télégrammes funestes des ministres Gaullistes; Messmer et Joxe.

            Cette reconnaissance signifie implicitement que la plupart des massacres commis, l’ont été après le 19 mars 1962. Ce qui implique également que cette date ne peut être reconnue comme étant celle du « Cessez le feu ». Ceci est une évidence à la lecture de votre déclaration.

            Après cette date, il y a eu au moins 150.000 musulmans Français tués ; c'est-à-dire des Harkis, des Moghaznis, des GMS, des notables (Caïds, gardes-champêtres, maires ou élus…), des anciens combattants des deux Guerres Mondiales ou d’Indochine, des infirmières, ou toute personne qui avait eu des attaches de près ou de loin parfois avec notre pays. Sans oublier les 8 à 12.000 prisonniers qui ont été envoyés sur les champs de mines aux frontières tunisiennes et marocaines et qui travaillaient souvent à mains nues. Une partie a aussi été forcée à combattre lors du conflit Algéro/ Marocain en 1963.

            En soit, ces tueries sont une abomination mais, pourquoi aussi, les femmes, enfants, nourrissons et vieillards ont été impliqués, pourquoi ?

            L’Armée Française était encore massivement présente en Algérie et les accords d’Evian prévoyaient de porter assistance aux personnes en danger.

            N’oublions pas, Monsieur le Président, la fuite d’un million de Pieds Noirs de leur terre natale, parmi eux, plus de 130.000 juifs qui pour certains étaient en Algérie depuis plus de 2.000 ans.

            Et aussi, le 26 mars 1962, c’est notre propre armée qui participa directement au massacre de civils désarmés. Le carnage d’Oran du 5 juillet 1962 où 1500 Européens ou tous ceux qui y ressemblaient ont été raflés et assassinés dans d’horribles souffrances. Cela sous les yeux de notre armée qui avait reçu pour consignes de ne pas intervenir au plus haut niveau de l’Etat, c'est-à-dire sur ordre du Général De-Gaulle lui-même avec sa courroie de transmission (pour Oran), le général Katz, qui a accompli sa mission avec le plus grand zèle.

            Monsieur le Président, nous ne faisons pas la mendicité, nous demandons seulement que nos droits soient reconnus.

            Vous avez franchi un premier pas en prononçant ce discours, mais cette loi serait pour nous et nos familles un aveu que la Nation Française a manqué à ses devoirs fondamentaux vis-à-vis des Harkis et de leurs familles.

            Dans l’attente de la suite que vous apporterez à notre demande, sachez que vous ressortiriez grandi d’accéder à celle-ci et que votre nom serait associé à jamais au nom des Harkis en tant qu’Homme d’Etat qui a su redonner l’honneur perdu aux défenseurs de cette noble cause ; les Harkis, soldats au service de la France.

            Pour finir, bien que cela ne soit pas dans les convenances, il me semble de mon devoir de me présenter brièvement.

            Je suis né en 1950 en Kabylie, marié, 2 enfants. Je suis Pupille de la Nation, mon père et mon grand père ont été assassinés par le F.L.N. Lors du rapatriement de ma famille, j’ai vécu dans les camps de Rivesaltes puis du Larzac et enfin, nous avons été parqués à Bias (47) jusqu’en 1965. Il a fallu un ancien commandant de l’armée Française pour nous sortir de ce milieu carcéral et nous avons été installés à Issigeac en Dordogne (24). En 1971, je me suis engagé pour servir notre pays au sein des troupes parachutistes d’infanterie de marine et j’ai ainsi servi et combattu au Tchad en 1972. Puis, j’ai effectué une carrière comme surveillant pénitentiaire.

            Ces éléments fournis sur ma vie ne le sont pas pour me mettre en valeur, c’est juste pour vous faire savoir que de très nombreuses familles de Harkis ont eu des parcours similaires, ses enfants ont pris les armes pour la défense de notre patrie, la France et ce, sur plusieurs générations ; de la Crimée, en passant par Verdun, Cassino, Cavalaire et pour finir en Syrie actuellement.

            Cette reconnaissance suivie d’une loi mémorielle, ne pensez- vous pas Monsieur le Président que l’Etat Français nous l’a doit ?

            Serons-nous à jamais les bannis de l’Histoire de France pour notre fidélité inextinguible à ce pays. Serait-ce cela qui dessert notre cause ?

            Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre très haute considération.

Hamid KHEMACHE, Président.

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Adresse Postale: Maison des associations, Association Départementale Harkis Dordogne, Veuves et Orphelins 12, Cours Fénelon 24000 périgueux.

Email: harkisdordogne@laposte.net  

Site internet: http://www.harkisdordogne.com/

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1 novembre 2015

JEAN BASTIEN-THIRY TOUTES LES COMMEMORATION DE 2010 A 2015

2015

CEREMONIE DU 11 NOVEMBRE 2015

Ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie du 11 novembre à Bourg-la-Reine.

Depuis 1963, chaque année une prière spéciale est dite

le 11 NOVEMBRE sur la tombe du

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à la défense de l’Algérie française

unis dans notre souvenir à ceux qui sont morts pour la patrie

au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer

Vous êtes invités à cette cérémonie qui aura lieu le

MERCREDI 11 NOVEMBRE 2015 à 15 heures

au cimetière de Bourg-la-Reine (92)

(27 rue de la Bièvre)

Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 50070 - 78170 La Celle Saint Cloud

Se garer à Bourg-la-Reine Le parking situé à côté de l'entrée principale du cimetière de Bourg-la-Reine (rue de la Bièvre) étant dorénavant inutilisable, voici d'autres parkings possibles: - le plateau du Gymnase de la Faïencerie, 30 rue Jean-Roger Thorelle, situé à côté de l'autre entrée du cimetière (à l'autre bout de la grande allée centrale). On y accède par la RN20 vers Paris, en tournant à droite juste après avoir dépassé la rue de la Bièvre. (gratuit) - Le parking Condorcet, payant, au 69 avenue du Général Leclerc (400m du cimetière) - Le parking du Centre-Ville, payant, 66 bld du maréchal Joffre, sur la RN 20 vers la province avant la gare du RER. (700m du cimetière)

Venir en transports en commun :

La gare RER de Bourg-la-Reine est située à 800 m du cimetière. Elle est desservie par la ligne B du RER.


CEREMONIES ET MESSES DU 11 MARS 2015 POUR LE 52ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

* Cérémonie devant sa tombe, cimetière de Bourg-la-Reine (92)-27 rue de Bièvre, dimanche 8 mars 2015 à 15h.

*PARIS : messe le mercredi 11 mars 2015 à 18h en l'église Sainte-Odile - 2, avenue Stéphane Mallarmé, Paris 75017.

*MARSEILLE / 11 mars 2015, à la basilique du Sacré-Cœur à 17h.

D'autres RDV sur le site du cercle J-B thiry


 2014

CEREMONIE DU 11 NOVEMBRE 2014

Ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie du 11 novembre à Bourg-la-Reine.

 

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

 


CEREMONIES DU 9 ET 11 MARS 2014

Chers amis,
Veuillez trouver ci-joint le carton d'invitation à la cérémonie de Bourg-la-Reine et à la messe de souvenir organisées pour le 51ème anniversaire de la mort de Jean Bastien-Thiry.
Nous espérons que vous pourrez être présents.
A bientôt,
Le Cercle Jean Bastien-Thiry

Pour le 51ème anniversaire de la mort du

Colonel Jean Bastien-Thiry

fusillé le 11 mars 1963 au Fort d’Ivry,

le Cercle Jean Bastien-Thiry vous invite

à venir au cimetière de Bourg-la-Reine (92)

le dimanche 9 mars 2014 à 15 heures

pour un dépôt de gerbes et une prière,

et à participer à la messe célébrée à Paris

le mardi 11 mars 2014 à 18 heures

en l’église Sainte-Odile (2, av. Stéphane Mallarmé, 75017)

Cercle Jean Bastien-Thiry – B.P. 70 – 78170 La Celle St Cloud

 


 

2013

Depuis 1963, chaque année une prière spéciale est dite

le 11 NOVEMBRE sur la tombe du

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à la défense de l’Algérie française

unis dans notre souvenir à tous ceux qui sont morts pour la patrie

au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer

Vous êtes invités à cette cérémonie qui aura lieu le

LUNDI 11 NOVEMBRE 2013 à 15 heures

au cimetière de Bourg-la-Reine (92)

(rue de la Bièvre)

Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 70 - 78170 La Celle Saint Cloud

 


 

1963 – 2013

 

jbt2013

  Jean BASTIEN-THIRY

50 ans après VIE, ACTION, SOUVENIR

Journée-Colloque le samedi 23 février 2013

Forum de Grenelle : 5, rue de la Croix-Nivert, 75015 PARIS de 9h30 à 18h30

Exposition, Témoignages, Ateliers, Vente-dédicace, Pièce Vérité

Thèmes abordés : vie et personnalité de Jean Bastien-Thiry, contexte historique de l’attentat du Petit-Clamart, le procès, la transmission du souvenir.

 

(Détails sur le site internet : www.bastien-thiry.fr) Entrée : 5€.

Inscription et réservation au Cercle Jean Bastien-Thiry : BP 70, 78170 La Celle St Cloud,

 

Email : basthiry@aol.com

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2010

Depuis 1963, chaque année une prière spéciale est dite 

Le 11 NOVEMBRE sur la tombe du 

 

Colonel Jean BASTIEN-THIRY

 Pour tous ceux qui sacrifièrent leur vie à la défense de l’Algérie française unis dans notre souvenir à tous ceux qui sont morts pour la patrie au cours des deux dernières guerres mondiales et des combats Outre-mer

Vous êtes invités à cette cérémonie qui aura lieu le 

JEUDI 11  NOVEMBRE 2010  à  15  heures 

Au cimetière de Bourg-la-Reine (92) 

(Rue de la Bièvre) 

 

Cercle Jean BASTIEN-THIRY - B.P. 70 - 78170 La Celle Saint Cloud

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1 mars 2016

LIEUTENANT-COLONEL J-B-THIRY MARS 2016

CEREMONIES ET MESSES DE mars 2016 POUR LE 53ème ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU COLONEL JEAN BASTIEN-THIRY

Jean Bastien-Thiry

Messe le mercredi 9 mars à 18 heures en l’église Notre Dame de Grâce de Passy.

Messe le vendredi 11 mars à 18 heures en l’église Sainte Odile, 2 av. Stéphane Mallarmé, 75017 Paris .

Dimanche 13 mars à 15 heures : cérémonie au cimetière de Bourg-la-Reine (92) sur la tombe de Jean Bastien-Thiry.

 


EN PROVINCE

* ANTIBES: mercredi 30 mars : messe à 18h en l’église du Sacré-Cœur pour tous les martyrs de l’Algérie Française

* Montauban : vendredi 18 mars à l0h : messe en l’église Saint Jacques pour tous les martyrs de l’Algérie Française.

MARSEILLE : messe le vendredi 11 mars à 17 heures en la basilique du Sacré-Cœur (av. du Prado 13008) et le vendredi 18 mars 16h Basilique du Sacré Coeur - Prado -

FREJUS : messe le vendredi 11 mars à 8h45 en la cathédrale de Fréjus.

FONDETTES : messe le vendredi 11 mars à 9 heures.

* HAMES-BOUCRES (62) : messe le dimanche 13 mars à 8h45 à la chapelle Sainte Victoire.

* MEYLAN (38) : messe le mardi 8 mars à 11 heures au Prieuré St Pierre Julien Eymard, 22 chemin du Bachais.

MONTLUCON : messe le dimanche 6 mars à 10h30 à la chapelle Notre Dame de Fatima, 10 passage Bretonnie.

* NANCY : messe le vendredi 11 mars à 18h30 à la chapelle du Sacré Cœur, 65 me maréchal Oudinot.

* NICE : messe le vendredi 11 mars à 18h30 à la chapelle de la Visitation, 17 place Sainte Claire.

* TOULON : messe le vendredi 11 mars à 18 heures en la cathédrale de Toulon.

* TOULOUSE à 18hl5 en l’église du Feretra. 

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26 octobre 2010

L’EXÉCUTION DU LIEUTENANT-COLONEL JEAN- BASTIEN THIRY

                   Le 11 mars 1963 était fusillé au fort d’Ivry Jean-Marie Bastien-Thiry – dit Jean Bastien-Thiry -, ingénieur militaire français, lieutenant-colonel de l’armée de l’air et organisateur, en 1962, de l’attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, alors président de la République.

Colonel_Jean_Marie_Bastien_Thiry

Aîné des sept enfants d’une famille de tradition militaire, Jean-Marie Bastien-Thiry étudie à Nancy puis au Lycée privé Sainte-Geneviève avant d’être reçu en 1947 à l’École polytechnique. Diplômé de Supaéro, il choisit d’entrer dans le corps des ingénieurs de l’armement et se spécialise dans les engins air-air. Il devient ingénieur militaire principal de l’Air en 1957.

                   Partisan de l’Algérie française, il perçoit la séparation d’avec l’Algérie comme « plus grave encore que celle d’avec l’Alsace-Lorraine ». C’est pour tenter de mettre fin à ce qu’il considère comme l’immobilisme de la France face à la persécution des Harkis et des Français d’Algérie qu’il organise contre le général de Gaulle l’attentat du Petit Clamart, le 22 août 1962. Arrêté en septembre 1962, il est inculpé devant la Cour militaire de justice. Son procès se déroule du 28 janvier au 4 mars 1963 au Fort de Vincennes. il déclare à ses juges : « Nous n’avons pas à nous justifier, devant votre juridiction, d’avoir accompli l’un des devoirs les plus sacrés de l’homme, le devoir de défendre des victimes d’une politique barbare et insensée. »

 

                   Jean Bastien-Thiry est condamné à mort en tant que commanditaire de l’opération, tout comme les tireurs du commando et est emprisonné à la prison de Fresnes au quartier des condamnés à mort. Son recours en grâce ayant été rejeté par le général de Gaulle, il est fusillé au fort d’Ivry le 11 mars 1963 à 6 h 39, une semaine après que le verdict ait été rendu. Il sera le dernier condamné à mort par une cour militaire, et donc le dernier à être fusillé en France.

 

                   La phrase suivante, extraite de la déclaration faite devant ses juges le 2 février 1963, est souvent considérée comme son testament politique : « Il n’y a pas de sens de l’Histoire, il n’y a pas de vent de l’Histoire car ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne qui est vérifiée par tous les faits historiques, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions, bonnes ou mauvaises. »

*

JB_Thiry

*

            Le Colonel Jean BASTIEN-THIRY aura tout sacrifié, sa famille et sa vie, pour que vive la France. Il nous a laissé, en versant son sang, un message, un exemple à méditer, à admirer et à suivre. 

         Alors que les tireurs du Petit Clamart seront graciés par De Gaulle, celui-ci refusera d’accorder sa grâce à BASTIEN-THIRY. De Gaulle n’aimait pas les héros, n’en ayant jamais été un lui-même.

         Jean BASTIEN-THIRY est l’exemple parfait du dévouement, du courage, de l’abnégation, du don de soi et du sacrifice de sa vie envers la Patrie. Il est l’honneur de l’Armée Française.

         Homme de Foi, grand Catholique, il mourra comme un Saint, marchant vers le peloton d’exécution son chapelet à la main, après avoir entendu la Messe. Refusant d’avoir les yeux bandés, il regardera la mort droit dans les yeux avant de pouvoir contempler ensuite la Vie Eternelle.

         Assassiné sur ordre de celui qui aura trahi l’Algérie Française et livré des dizaines de milliers de Harkis et Pieds-noirs aux tortures les plus innommables des bouchers fellouzes du FLN, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY demeure un Français modèle, un héroïque soldat dont le nom restera pour toujours inscrit sur le Martyrologe de la Nation.

         Que Jean BASTIEN-THIRY repose en paix, aux côtés de tous les Morts pour la France, dans le Paradis des Héros, des Martyrs et des Soldats.

 

http://fr.novopress.info/133990/jean-bastien-thiry-il-y-a-cinquante-ans/

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26 septembre 2016

RESPONSABILITE DE LA FRANCE dans le drame des Harkis - COMMUNIQUE DU CERCLE ALGERIANISTE

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Une reconnaissance par François Hollande sur fond de duplicité !

Logo Cercles algérianistes

Cercle algérianiste national

Sauvegarder, défendre, transmettre l'histoire et la mémoire

des Français d'Algérie.

Communiqué de presse du 25 septembre 2016

            Le président de la république, François Hollande, vient de reconnaître « la responsabilité des gouvernements français dans l’abandon des harkis, les massacres de ceux restés en Algérie et les conditions d’accueil inhumaines de ceux rapatriés en métropole ».

            Cinquante-quatre ans après le drame indicible vécu par des milliers de nos compatriotes harkis, qui avaient fait le choix de la France et qui ont délibérément été abandonnés par l’État français aux mains du FLN, cette reconnaissance bien tardive survient enfin.

            Le Cercle algérianiste qui a eu comme président d’honneur le bachaga Saïd Boualam, l'une des personnalités les plus emblématiques de la communauté harkie, s'il approuve cette déclaration, entend cependant dénoncer la duplicité du chef de l’État.

            Comment croire en effet François Hollande alors que celui-ci a été il y a quelques mois à peine à l’origine de l’officialisation de la sinistre date du 19 mars 1962 comme date de la fin de la guerre d’Algérie, symbole même de la négation du drame des harkis et des pieds-noirs ?

            Comment croire dans la sincérité de ces propos alors que le gouvernement français s’est toujours refusé de froisser l’Algérie en exigeant qu’elle accomplisse aussi son chemin de vérité et reconnaisse la responsabilité du FLN dans les crimes commis à l’encontre des harkis et des pieds-noirs ?

            Comment croire en cette soudaine conversion du chef de l’État alors que nombre d’amis du pouvoir ne cessent de célébrer et de commémorer la seule mémoire des terroristes du FLN ?

            François Hollande, pour des raisons purement tacticiennes et politiciennes, accomplit aujourd'hui le geste qu’il aurait pu faire depuis longtemps à l’égard des harkis.

            Il ne saurait faire oublier toutefois le profond mépris que lui-même et son gouvernement ont toujours manifesté depuis 2012 à l’égard des français d’Algérie, harkis et pieds-noirs confondus.

Thierry ROLANDO Président national du Cercle algérianiste

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Association culturelle des Français d'Afrique du Nord 1, rue Général Derroja 66000 PERPIGNAN - Tél. 04 68 53 94 23

Courriel : contact@cerclealgerianiste.fr  site du cercle :  www.cerclealgerianiste.fr

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6 août 2015

CONGRES DE VERITAS 2015

 

VERITAS

INVITATION

Chers Compatriotes et Amis

            Nous venons d'obtenir l'accord de Robert MENARD pour l'organisation du Congrès de VERITAS au Palais des Congrès à BÉZIERS le 12 Septembre 2015 à 14 heure.

            Son action, ses discours, ses positions tranchées nous redonnent l'espoir. Aussi, en dehors de toutes polémiques,  une présence massive de nos compatriotes est souhaitée pour lui prouver que ses prises de positions courageuses ont l'adhésion d'une majorité de Français confrontés au plus grand défi que nous impose une gauche dont l'irresponsabilité dépasse, par son ampleur et ses conséquences prévisibles, celle que nous avons vécu en Algérie. 

            Robert MENARD est un compatriote  qui fait face efficacement, par son aura médiatique Nationale, à ces Associations mortifères "droit de l'hommiste à sens unique", à ces partis et à certains médias promoteurs des nouveaux porteurs de valises de cette engeance allogène religieuse invasive qui, sans retenue, veut nous imposer une idéologie qui ensanglante actuellement notre pays et le monde.

            VERITAS ne revendiquera jamais le succès d'une adhésion massive à son Congrès car, par votre présence,  c'est à Robert MENARD que vous apporterez ce soutien dont il a un besoin vital pour mener à bien son action pour un sursaut national qui nous concerne tous.

Pour nos amis écrivains et journalistes, des tables seront mises à leur disposition, afin qu'ils puissent exposer leurs œuvres.

PROGRAMME

Ouverture du congrès par S.A.R. le Prince Sixte Henri de Bourbon Parme, arrière-petit-fils du roi Charles X.

Accueil des personnalités et congressistes par Mme Geneviève de Ternant Vice-Présidente.

Discours de M. Robert MENARD, Maire de BEZIERS.

Allocution de bienvenue du Président.

Discours du Vice-président.

Exposé de M. Elie ABOUD, Député de la Nation et Président du Groupe d’Etude aux Rapatriés d’Algérie sur les actions menées pour la reconnaissance de la pleine et entière responsabilité de l’Etat français dans l’abandon dramatique des Français d’Algérie.

Questions au Président du Groupe d’Etude aux Rapatriés d’Algérie.

DEBAT SUR L’OBEISSANCE AUX ORDRES CRIMINELS AVEC LES POLITICIENS, HISTORIENS,
JOURNALISTES ET DIPLOMATES PRESENTS.

RAPPORT SUR LES PROCEDURES EN COURS.

Cocktail dinatoire de clôture.
 

RÉSISTANCE AUX ORDRES CRIMINELS

Depuis la « Jus Resistendi » du Droit romain jusqu’à l’article 122-4 du Code Pénal français actuel qui stipule : « N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal », il était évident que Joseph Katz, aurait perdu le procès que VERITAS lui a intenté car il avait, à l’évidence, consenti à l’exécution d’un ordre criminel consistant en la consignation des troupes françaises en leurs casernements alors que les Français d’Oran se faisaient massacrer en grand nombre.

Rappelons le principe édicté à Nuremberg : « Ce fut alors que l’on vit la signification du principe d’après lequel tout ordre devait être exécuté sans discussion. Les dangers contenus dans ce système étaient devenus évidents, indépendamment des principes d’Hitler lui-même. ».

Et indépendamment des principes de Charles Degaulle lui-même, qui, depuis la dernière guerre mondiale, éprouvait envers les Français d’Algérie, quelles que soient leurs origines, une violente rancune pour lui avoir préféré le Général Giraud, les ordres donnés par ce dernier à Katz le 5 juillet 1962 « Surtout ne bougez pas ! », et la stricte consignation des troupes françaises (22.000 hommes) qui a suivie,concernaient un acte manifestement illégal, alors que la ville était livrée au massacre de civils français.

Des milliers de Français condamnés à des morts les plus atroces que l’on puisse imaginer contre une étoile de plus (que Katz a obtenue !), voilà l’illustration parfaite de l’obéissance à des ordres criminels.

Certes, les attaques de nos compatriotes métropolitains et leur indifférence à nos malheurs, nous ont blessés, déchirés même, mais nous nous sommes redressés parce que les insultes sans fondement n’ont jamais été des arguments de poids. Traiter d’usurpateurs, de négriers, voire de terroristes, les défenseurs de l’Algérie Française ne prouve rien d’autre que la mauvaise conscience et la haine de ceux qui s’obstinent encore à employer l’outrage en guise de raisonnement.

Nous disons, quant à nous, que le premier Président de la Vème République Française est bien l’auteur d’ordres criminels en abandonnant à la merci d’une conjuration armée parvenue à ses fins, par l’emploi illimité de la terreur, de l’assassinat, de la mutilation et de la torture, des milliers de Français qui étaient en droit d’attendre de leur patrie protection et assistance.

Il nous appartient de proclamer des vérités qu’on a placées sous l’éteignoir et de rendre justice à ceux qui ont dit NON, du Général Salan au Colonel Khélif, en passant par tous les autres, et d’en débattre avec tous les historiens, journalistes et hommes politiques invités à notre congrès 2015. Nous les attendons...
 

NOUS VOUS ATTENDONS !
Ne manquez pas le congrès VERITAS 2015,
venez débattre des mensonges d’Etat, des épreuves que nous avons tous traversées,
des reniements, des calomnies, des chausse-trapes, des iniquités…
VENEZ !

Samedi 12 septembre 14 h BÉZIERS, Palais des Congrès -Salle Yves NAT. 29 Avenue Saint Saëns 34 500 BEZIERS      
Fraternellement
A. ALGUDO
Vice-Président de VERITAS
Président CDFA / UCDARA

POUR NOUS CONTACTER :
Secrétariat : 05.61.09.98.73
Alain ALGUDO : 06.16.58.40.99
Alain AVELIN : 06.76.13.12.76

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15 août 2018

PROPOSITION DE LOI DU 27 SEPTEMBRE 2017

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962

Proposition de loi N° 187 visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962 écrite par

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Laurence Trastour-Isnart

cosignée par Bernard Brochand, Éric Ciotti, Bernard Deflesselles, Éric Diard, Éric Pauget, Michèle TabarotPatrice Verchère

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Extrait

Mesdames, Messieurs, Le 5 juillet 1962 restera la date d'une tragédie pour les Français installés en Algérie lorsqu'elle était française.

Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d'Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir.

Aucune étude historique définitive.

Pas de véritable investigation.

Peu de livres.

Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ». La reconnaissance, en octobre 2012 par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d'Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d'ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d'être français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Français.

Les accords d'Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe...

n°187

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

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Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 septembre 2017

PROPOSITION DE LOI

visant à reconnaître le massacre de la population française à Oran le 5 juillet 1962,

(Renvoyée à la commission de la défense nationale et des forces armées, à défaut de constitution
d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Madame Laurence Trastour-Isnart cosignée par Bernard Brochand, Éric Ciotti, Bernard Deflesselles, Éric Diard, Éric Pauget, Michèle TabarotPatrice Verchère députés.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le 5 juillet 1962 restera la date d’une tragédie pour les Européens installés en Algérie lorsqu’elle était française.

Le journaliste Georges-Marc Benamou a écrit à juste titre, « le massacre du 5 juillet d’Oran semble être un évènement clandestin, discutable, fantasmé, et dont les seuls survivants se repassent le souvenir. Aucune étude historique définitive. Pas de véritable investigation. Peu de livres. Pas une plaque, nul hommage officiel de la République ».

La reconnaissance, en octobre dernier par François Hollande, de la responsabilité de la France dans la tuerie d’Algériens à Paris en octobre 1961, semble être une pierre de plus dans cette volonté d’ignorer celles et ceux qui ont payé de leur vie le fait d’être français durant cette période.

Le 5 juillet 1962 il reste à Oran, environ 100 000 Européens.

Les accords d’Évian du 18 mars 1962 ont fixé la date du cessez-le-feu au 19 mars entre le FLN et la France et le principe d’indépendance de l’Algérie.

À compter de cette date, massacres de harkis, enlèvements d’Européens contraints de traverser des quartiers musulmans pour se rendre à leur travail, se multiplient faute de patrouilles militaires.

Dès lors, la population civile française terrorisée comprend la fragilité de son statut défini par les accords d’Évian, son manque de protection, dont la seule issue est l’exode massif en métropole.

Si l’exode s’organise, celui-ci est très vite ralenti, faute de moyens suffisants, terrestres et aériens, pour assurer le retour sur le continent de toutes les familles, qui, effrayées par les exactions, tentent de fuir un territoire qu’elles ont aimé.

Le 3 juillet 1962, après le référendum organisé en Algérie, le Général de Gaulle reconnait officiellement l’indépendance de l’Algérie et le transfert de la souveraineté à l’exécutif provisoire algérien.

La proclamation de cette indépendance est prévue pour le 5 juillet, date du 132ème anniversaire de la prise d’Alger par les Français en 1830.

Cette journée sera une journée dont l’histoire restera à jamais écrite avec le sang d’innocents, lynchés sur la place d’armes d’Oran, tués à coup de fusils ou de couteaux.

Les témoignages recueillis sont accablants ; les chiffres varient de quelques centaines à quelques milliers de victimes.

À la douleur des souffrances vécues, s’est ajoutée au fils des ans, la douleur de l’inacceptable oubli de ce massacre.

Certains, pourtant, se sont élevés pour que les Français d’Algérie, sacrifiés à des dessins politiques, ne le soient pas par l’indifférence qui confine à la négation des faits.

Le Révérend Père Michel de Laparre, présent lors des massacres, fut l’un des premiers à publier en 1964 « Le journal d’un prêtre en Algérie », relatant les heures durant lesquelles les Français furent massacrés dans les rues du centre-ville, sans qu’intervienne ni l’armée, ni les gardes mobiles, pourtant encasernés en grand nombre dans les différents bâtiments militaires, lycées ou collèges, et qualifiant cette journée de « journée de honte ».

Jean-Jacques Jordi, dans son livre « Un silence d’État : Disparus civils et européens de la guerre d’Algérie » retrace les évènements de ce 5 juillet 1962, où hommes, femmes, enfants furent lapidés, égorgés, torturés, sur la place publique, sans que l’armée française n’intervienne pour les sauver.

Plus récemment, Guillaume Zeller, dans son livre publié en 2012 « Oran, 5 juillet 1962, un massacre oublié » pointe du doigt cette ignorance voulue jusqu’au plus haut sommet de l’État.

Qualifié par l’auteur de « nouvelle Saint Barthélémy », le massacre d’Oran, grâce à sa position de journaliste, sort peu à peu de l’ombre, touche le grand public, et fait reculer le déni historique.

Reste l’État français, qui a fait sienne une théorie fort connue en psychanalyse : « ce qui n’est pas dit, n’existe pas ».

Ce massacre collectif, rendu possible par une passivité coupable au plus haut niveau de l’État, a volontairement été occulté par les protagonistes qui n’avaient aucun intérêt à la vérité.

Mais, comme le souligne Jean-Pierre Pister, Agrégé de l’Université, Professeur de Chaire supérieure honoraire, lycée H. Poincaré à Nancy, « l’Histoire, la vraie, celle qui n’est pas falsifiée, ni par les idéologies, ni par les raisons d’État, finit toujours par s’imposer ».

Ce massacre qui a blessé dans leur chair les Français d’Algérie, mais qui blesse aussi aujourd’hui les Français qui n’ont pas vécu ces évènements, doit être enfin reconnu par l’État français qui ne peut plus s’extraire d’une mémoire collective, dont il doit être le gardien, et qui est aujourd’hui partagée par des historiens, des journalistes, des écrivains…

Il n’est que temps que la République française honore les victimes innocentes dont le seul tort fut d’être françaises, ou d’avoir servi la France le 5 juillet 1962 à Oran.

Il vous est ainsi soumis la proposition de loi suivante.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

La République française reconnaît le massacre de la population française du 5 juillet 1962 à Oran.

Consulter le document original sur le site de l'Assemblée (version pdf)

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© Assemblée nationale

24 mars 2021

COMMÉMORATIONS 2021 DU 26 MARS 1962

Dépôt d'une gerbe, au nom du Président de la république, aux victimes du 26 Mars 1962, rue d'Isly


COMPTE-RENDU DE LA CÉRÉMONIE EN PRESENCE DE

MME DARRIEUSSECQ - MINISTRE DELEGUEE AUPRES DE LA MINISTRE DES ARMEES CHARGEE DE LA MEMOIRE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

DU VICE-PRESIDENT DE l’ASSEMBLEE NATIONALE

DU MAIRE ADJOINT A LA MAIRIE DE PARIS

DE MADAME PEAUCELLE-DELELIS DIRECTRICE GENERALE DE L’ONAC-VG


DES INVITES DE L’ASSOCIATION

GENERAUX LONGUET ET SCHMITT (U.N.C)

ASSOCIATIONS ANCIENS COMBATTANTS,

U.N.C

U.N.P91 

RAPATRIES - HARKIS, PIEDS-NOIRS-

UNHAS  ( ass nationale des harkis)

CLAN.R

MAFA

CERCLE ALGERIANISTE DE NEUILLY  

CERCLE RENAISSANCE :

CARREFOUR DES ACTEURS SOCIAUX 

ANFANOMA CAEN

ANFANOMA NATIONALE ( Yves SAINSOT)

Des porte-drapeaux de l’UNC, de l’UNP, du C.N.C

Et des adhérents de l’association

Dont trois familles représentant les familles Mesquida, Cazayous, Ferrandis


DISCOURS DE MME NICOLE FERRANDIS

 17

Mesdames, Messieurs,

L’association des familles des victimes, vous remercie de participer à la cérémonie dédiée aux Français d’Algérie tombés lors de la fusillade du  26 mars 1962, rue d’Isly à Alger.

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Voici 59 ans, une semaine après le cessez-le feu,  dans les rues d’Alger,  ex-capitale de la France en guerre, une manifestation pacifique était organisée.

Une simple manifestation en soutien à la population de Bab El Oued et pour crier leur volonté de vivre Français sur une terre française…     Leur terre…….  celle de leurs ancêtres.

Ils avancent confiants, derrière des drapeaux bleu-blanc-rouge flottant au vent…………… Leur drapeau !

Il fait beau en ce lundi de printemps, les hommes, femmes de tout âge avancent, souriants comme beaucoup de photos en attestent.   Pourquoi s’inquiéter?

Le long du parcours, ils ont bien rencontré des barrages mais les militaires se sont écartés, bon enfant.

Alors…….. Que pourrait-il bien arriver ?

Soudain, parvenus à la Grande-Poste,  au centre d’Alger,  le barrage se ferme devant eux.

Ils attendent, parlementent…

Tout à coup, brutalement, les militaires face à eux ouvrent le feu,  à l’arme lourde…. sans sommation !

Pas de grenades lacrymogènes, pas de lance à incendie pour les disperser. Non,  ils tirent dans le dos des manifestants qui fuient, sur ceux qui se sont jetés à terre et tentent vainement de se protéger.

Ils tirent pendant plusieurs longues minutes…

Un civil crie : « Mon lieutenant, je vous en supplie, criez avec moi halte au feu »…

Le lieutenant donne l’ordre, quelques instants de répit et le feu reprend, une fois, deux fois…

Des blessés seront achevés…

Personne, n’est jamais prêt à voir disparaitre un être aimé.

Mais à cette douleur s’ajoute la façon dont il est mort !

Ainsi la dernière image de sa vie aura été celle de voir des soldats français tirer sur lui !...

En quelques minutes, 49 vies au moins seront fauchées, toutes du côté des civils, parmi lesquels des Anciens Combattants, décorés pour s’être battus   pour la France lors des deux conflits mondiaux.

Plus de 200 blessés ….

Puis, ce sera l’acharnement,  les adieux des familles à leurs défunts fixés par les Autorités, les cérémonies religieuses interdites, les corps amenés par camions militaires directement aux cimetières, les fleurs piétinées...

Puis la terrible, l’interminable chape de plomb, le silence, rompu seulement par les accusations, les sous-entendus  « ils voulaient renverser le gouvernement, ils l’ont bien cherché et n’ont eu que ce qu’ils méritent ! »

Mais les enquêtes, minutieuses, l’ont prouvé, aucune arme sur les victimes, simplement des drapeaux français, tachés de leur sang.

Dès lors, ce sera le signal du départ, de l’exode, qui deviendra l’exil.

Comment rester, après 8 années de terrorisme, quand une manifestation pacifique est réprimée dans le sang ? Comment rester en ce printemps, cet été 1962, quand les enlèvements n’épargnent pas même les enfants?

La stupeur, la douleur, l’angoisse étreignent les Français d’Algérie. Il faut fuir, fuir cette terre tant aimée….

Ceux qui ne pourront le faire connaitront un sort affreux, notamment le 5 juillet à Oran, véritable   chasse à l’homme !

Des années de silence ont suivi.  Nous avons attendu près d’un demi-siècle pour obtenir que nos morts sortent enfin de l’ombre …

En 2009,  l’Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et l’ANFANOMA obtenaient enfin que la liste des victimes soit inscrite sur la colonne centrale du mémorial de la guerre d’Algérie.

L’affichage sur cette colonne blanche était inauguré le 26 mars 2010, ouvrant la voie aux disparus dont la liste sera inscrite en février 2012.

Ce fut le premier pas vers la reconnaissance tant attendue !

Aujourd’hui, un deuxième pas est franchi, grâce à votre présence, Madame la Ministre et par cette gerbe que vous allez déposer au nom du Président de la République.

Nous espérons que le dernier pas arrivera prochainement,

 car nous n’avons toujours pas obtenu l’aveu public, officiel, la reconnaissance de responsabilité et de la dette morale de la Nation à notre égard.

Dans quelques instants, la sonnerie aux Morts va retentir. Nous associons à notre recueillement tous nos morts ou enlevés disparus, Civils et Militaires, Harkis et Membres des forces supplétives.

Tous aimaient le drapeau français !  Tous ont été sacrifiés !


A 14h40  Lecture par M Vauclair du "RUE D'ISLY"  de Pierre NICOLLE

Le soleil déjà chaud dore la baie d'Alger,

L'air est léger sur la ville,

La ville inquiète, angoissée,

La ville bourrée de troupe,

De forces de police,

D'uniformes français,

La foule s'avance rue d'Isly

Visages tendus, mais calmes,

Derrière des drapeaux français,

Longues rafales,

Corps enchevêtrés en tas ;

Morts, Blessés, rescapés,

Hurlements de douleur et de stupeur,

D'un côté la France

et de l'autre la France,

Cauchemar ou réalité ?

Mais là, sur la chaussée,

S’étalent de larges taches rouges

De l'impossible tuerie


14h43 LES GERBES


GERBE DU GRDFA déposée par M LARMANDE

15


J.F VALLAT (MAFA)

16


Familles Cazayous et Mesquida

14


ANFANOMA DE NORMANDIE.  Jean-Paul Georges

13


M GUERFI : UNION NLE DES HARKIS et  M. BONNIER – CLAN.R

12


Général   LONGUET PRESIDENT DE L’U.N.C NATIONALE

11


Nicole Ferrandis

10


LA GERBE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

8


MME G. DARRIEUSSECQ

9


14H 50 LECTURE DE LA LISTE DES VICTIMES    (Yves Sainsot)

7


SONNERIE AUX MORTS

6


LA MARSEILLAISE

5


LE CHANT DES AFRICAINS

4


REMERCIEMENTS

2 3

FIN DE LA CÉRÉMONIE

En toute fidélité,

Nicole Ferrandis

association des familles des victimes du 26 mars 1962

isly26mars@wanadoo.fr


En raison des mesures sanitaires. Dans la limite stricte de 30 participants – (inscription obligatoire)

Cérémonie à Paris

En Mémoire des Victimes de la fusillade rue d’Isly à Alger,

Vendredi 26 mars 2021

au Mémorial National de la guerre d'Algérie

 1

association des familles des victimes du 26 mars 1962

isly26mars@orange.fr

DERNIERE MINUTE :

 Mme Darrieussecq Ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées, chargée de la mémoire et des Anciens Combattants déposera une gerbe du Président de la République lors de la cérémonie qui demeure associative


Cérémonies en province


ANFANOMA- CAEN

le 25 mars, à 15h au cimetière Saint-Gabriel, Cérémonie à la stèle de l’ANFANOMA.


CLERMONT FERRAND

cérémonie le 26 mars à 11h  stèle des rapatriés cimetière Saint-Jacques à Clermont Ferrand. Messe le 26 mars à 16h  à l’Eglise Saint-Genès des Carmes à Clermont Ferrand.


ANFANOMA-TOURS

26 mars à 10H30, cérémonie stèle ANFANOMA


PAU

26 mars à 16h, stèle des rapatries du Grand cimetière de Pau.


ANFANOMA-GRASSE

26 mars 10h messe en la cathédrale notre du puy. 11h15  cérémonie cimetière Ste  Brigitte à la stèle de l’anfanoma


ANFANOMA ARLES- SAINT MARTIN DE CRAU

Messe le 26 mars à 9h en l’eglise Saint Martin de Crau.


ANFANOMA-MONTELIMAR

26 mars stèle  de l’anfanoma 11h au cimetière.

RETOUR COMMEMORATIONS


10 novembre 2021

ENLEVEMENT D'EUROPÉENS : CONTRE UNE ERREUR TROP RÉPONDUE

PAR Jean Monneret

Lu sur la revue en ligne ÉTUDES COLONIALES

Oran 62

 

Guerre d’Algérie, enlèvements d’Européens :

contre une erreur trop répandue

Jean MONNERET

 

Divers commentateurs ont cru pouvoir dénoncer à ce sujet une responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene.

Qu’une erreur soit avalisée par des gens plus ou moins nombreux ne l’empêche pas de demeurer une erreur. Concernant les enlèvements d’Européens, chacun sait aujourd’hui que leur chiffre explosa après le 19 mars 1962, jour de la proclamation des Accords d’Évian.  Divers commentateurs (il s’agit rarement d’historiens «patentés») ont cru pouvoir dénoncer à ce sujet une responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene. Qu’en est-il ?

Au printemps 1962, alors que la perspective de l’Indépendance de l’Algérie se rapprochait à grands pas, le FLN fut traversé par une grave scission. Deux camps s’opposèrent : d’un côté le GPRA (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) établi à Tunis et que présidait Ben Khedda et l’Etat-Major Général (EMG) de l’Armée des frontières, basé en Tunisie et au Maroc et dirigé par Houari Boumediene. Ben Bella, l’ancien prisonnier d’Aulnoye fit allégeance à ce dernier, dès sa libération.

Le clan Ben-Bella/Boumediene et ses partisans n’hésitèrent pas à contester une partie des Accords d’Évian, lors du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA) tenu à Tripoli le 25 mai 1962.

Dès lors certains en conclurent qu’ils les avaient ensuite sabotés Le texte des Accords dûment revêtu de la signature de Krim Belkacem reconnaissait aux Européens le droit de séjourner en Algérie et d’y participer à la vie politique. Il n’en fallait pas davantage à quelques commentateurs pour juger le GPRA plus modéré tandis que l’EMG et le clan Ben-Bella/Boumediene leur paraissaient plus radicaux.

De là à imaginer que ledit clan avait utilisé les enlèvements pour faire fuir les Pieds-Noirs et rendre l’exode irréversible, il n’y avait qu’un pas. Il fut vite franchi. Pourtant, il manquait, afin d’établir ce point, une chose indispensable aux yeux des Historiens : un socle documentaire solide et des témoignages divers et convergents. À ce jour, les deux font toujours défaut.

La responsabilité du clan Ben-Bella/Boumediene dans l’épuration ethnique qui toucha les Européens d’Algérie demeure donc une simple hypothèse. Plus que jamais s’impose à l’Historien de rappeler les contraintes de la méthode historique comme la nécessité de se méfier des fausses évidences.

Car, en effet plusieurs faits établis vont à l’encontre de ladite hypothèse.

1°/ L’idée qu’à Tripoli, il y avait le GPRA qui soutenait les Accords d’Évian et le clan Ben-Bella/Boumedienne qui les combattait devrait être nuancée. La Charte de Tripoli qui constituait un programme de réformes révolutionnaires pour l’Algérie et traitait les Accords d’Evian de « Plateforme néo-coloniale » fut adopté à l’unanimité. Trois personnes (on est tenté d’écrire : seulement) refusèrent d’approuver les Accords d’Évian dont Boumedienne, mais là n’était pas l’origine du clivage. C’est la désignation du Bureau Politique qui se révéla une pierre d’achoppement et entraîna la rupture.

2°/ L’idée que les Algériens opposés au GPRA fussent décidés à mettre Évian en échec (voire à en croire certains à poursuivre la guerre) et qu’ils aient organisé à cette fin les rapts d’Européens est fort discutable. Bien sûr, ces rapts sont une réalité et une réalité dramatique. Nombreux après le 19 mars, ils se sont poursuivis jusqu’en octobre 1962. Ceci est largement établi, mais, affirmer que la responsabilité en incomberait, en quelque sorte exclusivement, aux partisans de l’EMG est une reconstitution a posteriori. Elle implique de considérer le GPRA comme un groupe porté aux compromis, simplification pour le moins abusive.

Évian fut le fruit d’un marchandage aigu qui dura des mois. Il résulta d’un abandon quasi-complet par la partie française de ses «exigences». (Cf le livre de Robert Buron Carnets politiques de la Guerre d’Algérie et notre propre ouvrage La phase finale de la Guerre d’Algérie). Il ne fut en aucun cas le résultat d’un adoucissement de la délégation FLN.

3°/ À partir du 16/17 avril 1962, les rapts devinrent massifs dans la ville d’Alger et la région algéroise. Ces deux endroits étaient respectivement dirigés par la Zone Autonome d’Alger du FLN ayant à sa tête Si Azzedine (Rabah Zérari) et par la wilaya 4 ayant à sa tête Si Hassan (Youcef Khatib). Ces deux secteurs détiennent un record des enlèvements d’Européens. Or, ils n’avaient nullement fait allégeance au clan Ben-Bella/Boumediene. Ils soutenaient le GPRA. Ceci ne peut, ni ne doit être escamoté.

4°/ Dans l’Algérois, des partisans du clan Ben-Bella/Boumediene s’organisèrent pour contrer les partisans du GPRA. Leur cible n’était pas les Européens. Mohammed Khider réunit les Benbellistes en des comités de base qui se lancèrent dans des manifestations diverses, y compris contre les soldats de la wilaya 4.

Yacef Saadi vieux routier du terrorisme depuis la Bataille d’Alger se mit à leur service. Il organisa dans la Casbah, où il avait des appuis, des commandos visant des chefs de la Zone Autonome. L’un d’eux fut abattu le 23 juillet 1962 alors qu’il passait Rampe Valée. Or, il s’agissait de Mohammed Oukid responsable du Renseignement à la Zone Autonome et grand commanditaire des enlèvements d’Européens. Ceci ne peut davantage être escamoté. (Cf. L’organigramme de la Zone Autonome, fourni par Si Azzedine dans son livre Et Alger ne brûla point. Ed. Stock).

5°/ Comment les choses se passèrent-elles en Oranie ? Cette Zone, comme la ville d’Oran s’affichait favorable au clan Ben-Bella/Boumediene.

Le phénomène des enlèvements, comme à Alger, y a débuté le 16/17 avril 1962. Ceci indique clairement qu’il y avait à l’origine un mot d’ordre central, transcendant le clivage entre le GPRA et l’EMG.

Néanmoins, le nombre des enlèvements resta plus faible à Oran et en Oranie que dans l’Algérois. Toutefois, le vaste massacre survenu le 5 juillet 1962 dans Oran égalisa, si l’on peut dire, les scores. Il est vrai que certains attribuent également ce massacre au clan Ben-Bella/Boumediene, mais là aussi sans preuves sérieuses.

6°/ Enfin un autre point ne saurait être escamoté. Le Consul Général Jean Herly a laissé au CDHA un témoignage important. Il affirme avoir reçu de Ben-Bella une aide considérable pour retrouver et souvent faire libérer des Européens enlevés.

Ajoutons qu’au lendemain du 5 juillet, à partir notamment du 8, Ben Bella  et son partenaire se montrèrent d’une sévérité exemplaire envers les auteurs d’exactions contre les Européens.

Ben-Bella en personne reçut les chefs d’entreprises Pieds-Noirs oraniens. Il affirma vouloir les débarrasser du «complexe de la souricière». (Comprendre, l’impossibilité de sortir du territoire). Il organisa aussi une vaste récupération des voitures volées les jours précédents et invita les Européens à venir les récupérer.

L’efficacité d’une telle démarche resta douteuse car, nombreux étaient ceux qui étaient déjà définitivement partis, mais sa symbolique fut forte à l’époque.

Les troupes de Boumediene imposèrent à Oran et dans l’Oranie un ordre de fer. Les fusillades par l’Armée ne furent pas rares. Pendant l’été, la zone oranienne fit contraste avec l’Algérois en proie aux exactions de la wilaya 4 qui durèrent jusqu’aux affrontements de l’automne avec l’Armée des frontières  qui y mit fin pour l’essentiel.

Bien entendu, ni Ben-Bella, ni Boumediene n’agissaient par humanisme ou affection pour les Pieds-Noirs. L’opportunité politique seule les guidait. Cependant, la crainte, très répandue alors, que l’Algérie ne s’engageât dans la même voie que le Congo belge sous Lumumba, se dissipa. Hélas ! Les Pieds-Noirs étaient partis, l’exode était irréversible. Pour le malheur des uns comme pour celui des autres.

Jean MONNERET
27 octobre 2021

Jean Monneret portrait

Jean Monneret

Docteur en Histoire, spécialiste de la Guerre d'Algérie
22 juin 2023

61ème ANNIVERSAIRE DU MASSACRE D'ORAN le 5 juillet 1962

A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,
DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS

Souvenons-nous de nos morts restés sur notre terre d’Algérie.

          Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux.

Programme  Cérémonie :

11 Heures : Messe du Souvenir en l'église Sainte Odile à Paris (2 avenue Stéphane MALLARMÉ / 75017) : Métro: Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84 - Station PORTE DE CHAMPERRET.

15 H : Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, 65 quai Jacques Chirac (anciennement Quai Branly).

RER : ligne C (station Champ de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir Hakeim)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe. Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h30.

NB : A l’issue de la cérémonie religieuse, possibilité d’un déjeuner en commun à 12 heures. Nous nous retrouverons dans les jardins du musée du Quai Branly, le « Café Jacques » au 27 quai Jacques Chirac (Anciennement Quai Branly – 75017 Paris /Tél : 01 47 53 68 00).

 

2023- ANRO - Cérémonies du 5 juillet

jeudi 29 juin 2023

CHATEAUNEUF LES MARTIGUES

Cimetière Montcalm à 11 Heures

SAUSSET LES PINS

Monument aux morts, esplanade de la gare, 18 Heures

PARIS

Arc de Triomphe 18H30

TOULON

Monument des Martyrs de l’Algérie Française, Place d’Italie- 18 Heures
Le Clan-R, Les Anciens Combattants Victimes de Guerre des PTT du Var et le CNR

CAGNES SUR MER

Devant la stèle des rapatriés, cimetière de la Buffe - 11 Heures
Maison du Pied-Noir

2023- ANFANOMA - Cérémonies du 5 juillet

PAU:

Les Associations de Rapatriés et Harkis  invitent leurs adhérents à rendre hommage aux victimes des terribles massacres d'ORAN perpétrés par le F.L.N le 5 juillet 1962, en dépit des accords d’Évian du 19 mars 1962 – date que certains osent encore célébrer !

Un dépôt de gerbe aura lieu à la stèle des rapatriés au cimetière  de PAU, à 17h. Nous honorerons, également, tous ceux qui ont tragiquement disparu, sauvagement assassinés, dont les familles portent encore le deuil.

Le Président,

Marcel ALONSO ( ANFANOMA de Pau)

CAEN

A l’occasion du 61ème anniversaire des massacres  qui se sont déroulés à Oran  le 5 juillet 1962 ,l’ANFANOMA Caen organise une cérémonie à la stèle d’AFN au Cimetière St Gabriel Caen le 5 juillet 2023 à 17h00 précise en hommage aux centaines de victimes et disparus de cette tragédie qui s’est déroulée sous les yeux de l’Armée Française  présente mais qui avait ordre de ne pas intervenir.

Pour ne pas oublier cette journée d’horreur ,

16h45 Rassemblement à l’entrée du Cimetière

17h00 Allocution de M.Jean-Paul GEORGES Président de l’ANFANOMA  Caen-–Marseillaise-Chant des Africains-Dépôt de gerbe au pied de la stèle AFN/ANFANOMA

PIERRELATTE :

La section Anfanoma de la Drome vous attend nombreux le 5 juillet à 11 heures au cimetière de la Roseraie ( Pierrelatte) devant la stèle des rapatriés, pour une cérémonie à la Mémoire des Oranais assassinés le 5 juillet 1962.

PARIS

CEREMONIES DU 5 JUILLET 2023 A PARIS

A LA MEMOIRE DES VICTIMES ORANAISES DU 5 JUILLET 1962,

DE TOUS LES CIVILS, MILITAIRES ET HARKIS

TOMBES EN ALGERIE OU PORTES DISPARUS

SOUVENONS NOUS DE NOS MORTS RESTES SUR NOTRE TERRE D’ALGERIE

AAALGERIANIE / AFV 26 MARS 1962 / ANFANOMA / GRFDA / MAFA / SOLDIS

1

11 HEURES : Messe du Souvenir en l’Eglise Sainte Odile (2 avenue Stéphane MALLARME / 75017 / PARIS)

Métro: Ligne 2 BUS : PC1 / PC3 / 92 / 93 / 84  - Station PORTE DE CHAMPERRET

15 H Recueillement et dépôt de gerbes devant les colonnes du mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, 65 quai Jacques Chirac (anciennement Quai Branly).

RER : ligne C (station Champ de Mars - Tour Eiffel) Métro : ligne 6 (station Bir Hakeim)

18H30 : Cérémonie à l’Arc de Triomphe organisée par le C.L.A.N-R , A L L O

Les participants sont priés de se rassembler en haut des Champs Elysées à partir de 17h30

LE CANET EN ROUSSILLON

Comme chaque année, nous perpétuons cet hommage et vous prions de venir nombreux à cette cérémonie du 5 juillet 2023.

      Mise en place 10h45 – Cérémonie à 11 heures avec un dépôt de gerbe.

Retour aux commémorations du 5 JUILLET 1962.

3 décembre 2017

« QUAND L’AMOUR RENAÎTRA »

Par José Castano

quand-l-amour-renaitra

            Deux destins parallèles constituent la trame de ce roman, véritable message d’espoir envers ceux qui ont connu le malheur et ne croient plus en l’avenir.

           Elle, jeune, jolie, cultivée, douce, romantique, passionnée…

           Lui, beau, intelligent, fourbe, calculateur, opportuniste, aventurier…

           Rien ne dispose ces deux êtres aussi différents à s’aimer. Pourtant, au fil des jours, ils vont, secrètement, développer un amour que les liens familiaux et la morale réprouvent. Ils vont s’aimer sans pouvoir se l’avouer jusqu’au jour où le drame éclate.

           De cette tragédie naîtront de cruels souvenirs propres à mener vers le naufrage… Seule la force de la vie permettra un retour vers le rivage car l’espoir est toujours vainqueur. Ce sera le miracle de l’amour.

           C’est comme il en a coutume dans un décor féerique agrémenté de descriptions somptueuses servant d’écrin à cette belle et tragique histoire d’amour, que l’auteur, avec la passion qu’on lui connaît, exprime cet hymne à la vie comme un défi perpétuel aux souffrances du monde..

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 15€, franco de port.

Règlement à la commande.

19 juin 2015

"LE DÉSERT DES REINES"

1

L'auteur:

Jean-Marc Barroso est né à Oran. Il est l'auteur de "Les Oiseaux noirs" et de "La Loca", romans publiés aux éditions Olivier Orban.

Les succès d'estime rencontrés par ces récits accèdent à un contrat pour le cinéma avec "La Loca". "Le Désert des reines" a été reconnu par des personnalités du monde littéraire. Jean-Marc Barroso a publié des billets d'humeur dans le journal "Le Monde". Il est également commissaire d'expositions de type "land art". Il aime à reprendre l'idée que "l'art est un cri signifiant: je voudrais..."

2 

Étudiante en médecine à Ouahran (Oran) dans les années quatre-vingt, Nouara la rebelle bouscule les repères sociaux et culturels ancestraux, inconcevable outrage pour son frère croyant pratiquant.
Menacée par des jusqu'au-boutistes religieux, Nouara ne connaîtra jamais la petite Dimya, piètre ange gardien, garçon manqué manipulé par la vieille Cherifa non moins révoltée.
D'autres destins de femme apparaissent en filigranes autour de Nouara, dans la vieille ville de Biskra où elle est cloîtrée. Fuites entre Ouahran et Biskra, violences inouïes au sein d'un même foyer bourgeois d'apparatchiks, manifestations populaires, le suspens quasi cinématographique se développe ici au service de problématiques universelles contemporaines.
"Reine" est la femme engagée, consciemment ou non, dans la quête d'une dignité.
"Désert" demeure la société gangrenée par des pouvoirs iniques millénaires qui cantonnent, à n'importe quel prix, la femme dans un statut d'infra-être.

216 pages - ISBN : 9782342030358 - Romans - Edition brochée

Pour le commander CLIC couleur blog

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27 septembre 2015

BULLETIN D'HUMEUR N° 167

Libre propos citoyen

Document transmis par

LE PHAREFOUILLEUR  le Jeudi 24 septembre 2015.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Bon vent au SIEL... nouveau parti de droite qui deviendra grand !

Madame, Monsieur, cher(e)s ami(e)s et compatriotes,

         Vous avez dû remarquer que plus les partis politiques sont représentatifs (fondation ancienne, grand nombre d’adhérents, notoriété publique, etc) et plus…ils sont absents dans les moments importants !

         Etrange phénomène qui laisserait à penser qu’une fois leur tiroir- caisse rempli par des adhérents bien intentionnés, ils en oublient l’indispensable objectif commun à droite, qu’il est facile de définir par l’« union des droites » dans la perspective des élections présidentielles de 2017 ! Ce concept est développé plus bas.

         Il est temps de saluer l’initiative du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés), parti souverainiste membre du RBM (Rassemblement Bleu Marine) et présidé par Karim OUCHIKH.

2

Paris, 24 septembre 2015. Au centre Karim OUCHIKH, Président du SIEL, à sa droite Renaud CAMUS, écrivain-essayiste et Président du parti de l’In-nocence, à sa gauche Frédéric PICHON, Vice-Président du SIEL. (Photo : auteur inconnu).

         A l’occasion de cette première manifestation parisienne organisée par le SIEL, environ 1.000 personnes courageuses se sont retrouvées (malgré la pluie), jeudi 24 septembre à 19h00, près de l’Ambassade d’Allemagne pour protester contre l’actuelle vague migratoire, qui n’est rien d’autre qu’une véritable invasion migratoire.

         Cette immigration incontrôlée, d’une ampleur dangereuse,est organisée depuis quelques semaines, par les gouvernements des principaux pays de l’UE (Union Européenne), sans consultation des populations des pays d’accueil…bien entendu !

         Pour Karim OUCHIKH ces dizaines de milliers immigrés clandestins arrivés en forçant les frontières européennes, avec l’accord tacite des principaux gouvernements européens influencés par la Chancelière Angela MERKEL, risquent de « (…) déstabiliser progressivement l’identité des sociétés d’accueil ». Il a exprimé « (…) sa détermination à protéger la survie de la France ».

         Non annoncée par les médias de la bien-pensance, et en l’absence de représentant(e)s des principaux partis de droite (inutile de les citer, ils se reconnaîtront), cette manifestation a tout de même reçu les soutiens de plusieurs personnalités de premier plan, qui ont un envoyé un message de soutien, à savoir :

- Robert MENARD, Maire de Béziers,

- Christian VANNESTE, Président du Rassemblement pour la France,

- Béatrice BOURGES, animatrice du printemps Français.

         D’autres personnalités notoires ont pris la parole, entre autres :

- Renaud CAMUS, écrivain-essayiste, Président du parti de l’In-nocence,

- Pierre CASSEN, fondateur et Rédacteur en Chef de Riposte Laïque,

- Jean-Yves Le GALLOU, de la Fondation Polemia,

- Olivier PERCEVAL, Président de l’Action Française,

- Frédéric PICHON, Vice-Président du SIEL.

         Revenons sur le concept de nécessaire d’« union des droites ».

Il n’est nullement besoin de sortir de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) pour comprendre qu’ il est temps, à 18 mois de la prochaine élection présidentielle en 2017, pour tous les partis de la droite française, de se rapprocher et de travailler ensemble pour un objectif politique commun : battre la gauche mondialiste!

         A cette fin, il faut écouter ce que demandent les électeurs de la nouvelle génération et laisser les problèmes d’ego au vestiaire.

         Si cette immigration forcenée, n’est pas contrée avec courage, détermination et énergie, la fracture sociale déjà très préoccupante au sein de la population française ne fera qu’augmenter.

         La France est confrontée à plusieurs graves problèmes quidurent depuis des décades sans que les parlementaires, de droite hier et de gauche aujourd’hui, ne les règlent :

- un coût du travail excessif qui plombe la productivité de nos entreprises,

- un droit du travail d’une complexité telle qu’il paralyse les initiatives des jeunes créateurs d’entreprise qui s’expatrient,

- une économie qui ne cesse de s’écrouler, attaquée parl’arrivée massive et non régulée des produits fabriqués à l’autre bout de la

   planète, à un coût tellement bas que cela semble incroyable,

- un niveau d’imposition et de taxes fiscales jamais aussi élevé qu’aujourd’hui,

- un chômage en augmentation annuelle constante qui ravage les familles, dont certaines vivent dans une précarité destructrice,

- une dette publique abyssale qui plombe les budgets de l’Etat,

- un terrorisme islamiste galopant qui a déjà fait de nombreuses victimes sur le sol français, n’en  déplaise aux bobos-humanistes

   émasculés intellectuellement par le cas des jihadistes dits français !

         Cette liste est loin d’être exhaustive mais elle est révèle un grand danger : celui d’une explosion sociale et/ou politique. Car il est bien évident que certains de ces problèmes mettent carrément en péril la paix sociale au sein de notre société désinformée et trompée par les manipulateurs professionnels que sont certain(e)s Elu(e)s qui pensent aux autres…avant de penser aux nôtres !

         Cette terrible et dangereuse invasion migratoire, à ce moment précis de l’état de la France, me fait penser à un avion gros porteur surchargé, en approche d’une piste trop courte pour son poids de chargement et sa vitesse. Il risque une sortie de piste qui pourrait le détruire malgré les conseils de la tour de contrôle.

         Pour information, le site du SIEL est : www.siel-souveraineté.fr.

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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11 octobre 2015

CAMPAGNE DES REGIONALES EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

Nouvelles de la Campagne des Régionales 2015 en LANGUEDOC-ROUSSILLON

avec les dissidents du Front National

DES LISTES DISSIDENTES AU FN DITES « FORCE FRANCE SUD » SE CONSTITUENT EN LANGUEDOC-ROUSSILLON

1

Jean-Claude MARTINEZ et Marie-Claire DANEN

Le Front national n'aura pas le monopole de l'électorat d'extrême droite aux élections régionales. Ancien conseiller régional FN et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon sous la présidence de Jacques Blanc, Jean-Claude Martinez va présenter des listes dans chaque département sous la bannière indépendante « Force France Sud ». En Haute-Garonne, la chef de file est une ancienne conseillère municipale de Jean-Luc Moudenc, Marie-Claire Danen.

Jean-Claude Martinez a présenté à Toulouse 124 propositions teintées de nostalgie passéiste et de révolution scientifique très prospective. Il préconise « l'immersion» des enfants dans la langue occitane, auquel il préfère le terme «patois» : « De tous les candidats je suis le seul à savoir le parler. C'est une langue d'apaisement ; on ne chante pas du rap en occitan ».

            S'il était élu, M. Martinez mettrait sur les routes « des bus médicalisés contre les déserts médicaux » et encouragerait la création d'un immense institut des neurosciences appliquées» permettant de «régénérer» les malades en fin de vie. Enfin, l'ancien élu frontiste envisage de lancer « un emprunt d'un milliard d'euros en faveur de la robotisation agricole » et de susciter « un conseil régional des investissements du futur ».

2

Les deux têtes de pont des listes « d'Union des Droites Nationales »  d'opposition au FN pour les régions de PACA et Languedoc-Roussillon, Jacques BOMPARD, député-maire de la ville d’Orange, président de la « Ligue du Sud » et Jean-Claude MARTINEZ, président de

« Force France Sud »

***************

Source : LE FIGARO, 5 Octobre 2015 Par Aliette de Broqua

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