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2 octobre 2009

JOSE CASTANO

BIBLIOGRAPHIE

 


Nous vous signalons la réédition de « La Princesse berbère » qui sera disponible fin septembre.

« Jeanne d’Arc berbère »

            “Un des caractères particuliers de nos romans, écrivaient les Goncourt en janvier 1861, ce sera d’être les romans les plus historiques de ce temps-ci, les romans qui fourniront le plus de faits et de vérité vraies à l’histoire morale du siècle ».

Ils ont affirmé, à maintes reprises, que leur roman était une œuvre d’observation et que « l’idéal du roman, c’est de donner avec l’art la plus vive impression du vrai humain quel qu’il soit ».

         C’est cette conception du roman qui m’a incité en 1982 avec « Les larmes de la passion » puis, en 1990 avec « Afin que nul n’oublie » à écrire, sous cette forme, l’Histoire de l’Algérie française en incorporant aux faits et aux événements, rigoureusement réels, des personnages de fiction.

            En 1984, j’avais également fait paraître un roman historique « La Princesse berbère » (La Kahéna) qui contait à travers des faits réels la fabuleuse épopée de cette reine berbère qui s’opposa avec grandeur, au VIIème siècle, à l’invasion arabe de l’Afrique du Nord. Cet ouvrage obtint le prix « Mare Nostrum » et connut un vif succès auprès de la communauté berbère de France et celle des Français originaires d’AFN, passionnés qu’ils sont par l’histoire de ce pays qu’ils ont aimé au-delà de la raison…

            Vite épuisé puis réédité à trois reprises, de nouvelles réalisations ne permirent pas de tirages supplémentaires… jusqu’en 2017.

            De nos jours, ce personnage hors du commun occulté par les livres d’histoire, vagabonde toujours dans les esprits rêveurs…

            Le sectarisme et l’exclusion à l’égard de la culture berbère dès l’indépendance des pays du Maghreb (les chaires universitaires ont disparu en 1956 à Rabat et en 1962 à Alger), la désinformation des livres scolaires, les atteintes perpétuelles au patrimoine et à la mémoire, la mise sous séquestre du potentiel culturel, artistique et intellectuel n’ont jamais permis aux Berbères de se réaliser… d’où certaines similitudes avec la diaspora des Français d’AFN toujours en quête de reconnaissance…

            Aujourd’hui, ils revendiquent leur appartenance à cette race fière, noble et libre « Imochagh » qui caractérisait leurs ancêtres et, en quête permanente de leurs racines, se penchent avec nostalgie sur leur histoire.

            Cet ouvrage consacré à la kahéna : « La Princesse berbère » est venu les réconforter. C’est un plaidoyer, une œuvre de mémoire qui répond à l’attente des uns et des autres... Et à travers ces lignes imprégnées de poésie, de couleur, de vérité et de vie, ensemble, ils s’imaginent participer à la fabuleuse aventure de cette reine qui marqua d’une empreinte indélébile la résistance berbère en AFN.

            Concernant la Kahéna, il ne s’agit pas là d’un personnage « virtuel » mais ayant bel et bien existé au VIIe siècle (époque de l’invasion arabe) et qu’Ibn-Khaldoun, grand historien arabe, a fait revivre dans ses prolégomènes : « Histoire des Berbères ».

LA  PRINCESSE  BERBERE

La Kaena

(La Kahéna) Roman historique -

        Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites. Celle-ci, connue dans l’histoire sous le nom de la Kahéna, avait un caractère sacré. Il signifiait, la sorcière, la prêtresse, la devineresse. Elle possédait en effet un don prophétique et était vénérée de son peuple. Mais ses succès mêmes causeront sa chute.

La Kahéna

 

        Durcie par ses victoires dans une orgueilleuse intransigeance, ne vivant plus que pour son clan, cette femme, si longtemps écoutée et obéie, ne pourra maintenir l’unité berbère et juguler les séculaires rivalités entre tribus. Dès lors, elle prédira son propre destin et, cernée par la trahison, verra dans un ultime baroud d’honneur tomber les meilleurs de ses compagnons.

           L’islamisation de l’Afrique du Nord était en marche… C’est à travers des faits réels rapportés par les éminents historiens que furent Ibn-Khaldoun, Gautier, Gsell, Marçais, que l’épopée de cette reine berbère est contée dans cet ouvrage selon la vision d’Ibn-Khaldoun : « Le but poursuivi est d’établir une règle sûre pour distinguer dans les récits la vérité de l’erreur… un instrument qui permette d’apprécier les faits avec exactitude ». Tel est, en effet, le but que je me suis proposé d’atteindre en respectant les faits, la chronologie des événements et jusqu’aux paysages de cette époque qui servent d’écrin à l’extraordinaire épopée de cette « Jeanne d’Arc berbère » qui incarna avec tant de grandeur la folie d’indépendance et la fierté passionnée d’un peuple. 

Aujourd’hui, l’épopée de la Kahéna est encore fréquemment le sujet des poèmes que psalmodient les rhapsodes indigènes dans les villages berbères. Une gloire, un vague nimbe, une auréole à peine esquissée flotte au-dessus de sa tête et les Aurésiens gardent au cœur son souvenir parce qu’elle est leur passé, parce qu’elle est et demeurera pour des siècles encore leur kahéna et qu’elle cesserait d’exister s’ils cessaient d’y penser et de l’aimer.

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19€, franco de port.

Règlement à la commande.

 


 

 "TERREUR ISLAMISTE"

Terreur islamique -José Castano

Table des matières TERREUR ISLAMIQUE

            De nos jours, le monde arabe sous l’emprise des faux prophètes que sont les religieux, est obsédé par le souvenir des grandeurs, le tumulte des épopées oubliées, les magnificences des siècles révolus…

           À leurs fidèles, contemplatifs, crédules et soumis, ils annoncent l’arrivée du Mahdi, c’est-à-dire, de l’Envoyé, celui qui plierait les infidèles sous la loi du cimeterre, comme aux siècles de gloire… Ils font de cette effrayante prédiction leur principal thème de combat dénombrant au passage les fourmilières humaines d’Arabie, du Maghreb, d’Afrique et d’Asie. Ils expliquent que rien ne pourra plus résister à l’avalanche, que c’est le nombre –c’est-à-dire eux- qui fera désormais la loi, que l’histoire est en marche, que nul ne saura plus jamais l’arrêter, que les signes qui annoncent la victoire sont évidents et que la fin de l’Occident est déjà écrite quelque part sur les livres de l’Eternel. Le monde arabe est ainsi devenu une gigantesque bouilloire où surgissent de toutes parts les faux prophètes comme des silhouettes d’apocalypse. Ils ne poussent pas, ils ne poussent plus leurs « fidèles » à la bataille… ils les convient à la curée.

            Et voilà les « fous de Dieu » qui partent à l’assaut du monde libre avec au bout du voyage, la mort qu’ils recherchent, car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que « les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles ».

            Partout montent les clameurs de ces peuples qui rêvent de revivre, enfin, la prodigieuse épopée scandée par le choc des cimeterres et dont les fastes illuminent encore la nuit des temps… Partout ces cris qui menacent l’Occident, l’invectivent et le vouent à la mort. La vieille prédiction de Kipling devient une réalité redoutable : « Voici que montent les multitudes à l’assaut de la passe de Khyber »… Et c’est ainsi que le djihad s’impose naturellement à ces hommes comme une religion furieuse et dogmatique avec son appel aux sacrifices monstrueux, ses flots de sang, ses haines ininterrompues, avec aussi ses résignations, ses rêves et ses aspirations qui soulèvent les âmes.

PREFACE

«Terreur Islamiste » (214 pages)

Commande auprès des Publications José CASTANO

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« ET L’ALGERIE DEVINT FRANÇAISE… »

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(De l’expédition punitive de 1830 à l’avènement de l’Algérie française)

          Souvenez-vous de cette image qui illustrait nos livres d’histoire : Ventripotent, barbu, enturbanné et en colère ; le poignard au côté, l’éventail haut levé ; entouré de janissaires ; dans un décor oriental, un potentat courroucé invite à quitter ses salons un diplomate occidental inquiet, abasourdi, portant bicorne et grand uniforme…

Cette scène a longtemps résumé un grand chapitre d’histoire. Pour plusieurs générations de Français, le coup d’éventail du dey Hussein au consul général de France, Pierre Deval, a symbolisé la conquête de l’Algérie, .

Si l’on s’en tient aux souvenirs illustrés par cette image d’Epinal, on a tendance à simplifier le problème comme s’il ne s’était agi que d’aller venger, là-bas, un geste de mauvaise humeur. La vérité n’est pas si simple.

Ce n’est certes pas pour un coup d’éventail que la France va engager tant d’hommes et d’argent dans une expédition hasardeuse. Mais alors, pourquoi donc ?

Dans un premier temps, cette expédition décidée par Charles X, avait un but essentiel : mettre fin à la terreur barbaresque en Méditerranée : arraisonnement des navires de commerce, pillage de leur cargaison, mise aux fers et esclavage de leurs personnels… la plupart chrétiens.

La mission remplie, qu’allait on désormais bien pouvoir faire de ce pays libéré de la tutelle turque ?

Si la France abandonnait le terrain, tout donnait à penser que d’autres pays lui succéderaient pour des motifs plus ou moins avoués, politiques ou stratégiques… particulièrement l’Espagne et l’Angleterre. A quoi auraient donc servi tant d’efforts ? De sacrifices humains ? D’argent dépensé ?

Alors, la conquête du pays fut décidée et avec elle, l’envoi des premiers colons. Tous, ils étaient des déportés de la misère et de la politique, des réfractaires, des exilés, mais ils portaient en eux ce germe qui s’appelle l’audace et que leurs parents demeurés dans les vieux pays d’Europe allaient inexorablement laisser mourir comme des semailles gelées. Puis ce fut la création de l’Armée d’Afrique et celle de la Légion étrangère qui, des terres inhospitalières de Kabylie aux confins sahariens, de l’expédition du Mexique à celle du Tonkin, verront ces hommes, Français par le sang versé, faire le don de leur vie parce que, tout simplement, la France le leur avait demandé.

Cet ouvrage, destiné aux générations nouvelles, nous fait revivre, au rythme haletant et effréné des sacrifices, des actes de bravoure et des batailles héroïques, les plus belles aventures humaines de la conquête. A faire lire absolument à tous les partisans de la repentance

 

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

Prix : 19€, franco de port.

Règlement à la commande.


 

« QUAND  L’AMOUR  RENAÎTRA »

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Deux destins parallèles constituent la trame de ce roman, véritable message d’espoir envers ceux qui ont connu le malheur et ne croient plus en l’avenir.

Elle, jeune, jolie, cultivée, douce, romantique, passionnée…

Lui, beau, intelligent, fourbe, calculateur, opportuniste, aventurier…

Rien ne dispose ces deux êtres aussi différents à s’aimer. Pourtant, au fil des jours, ils vont, secrètement, développer un amour que les liens familiaux et la morale réprouvent. Ils vont s’aimer sans pouvoir se l’avouer jusqu’au jour ou le drame éclate.

De cette tragédie naîtront de cruels souvenirs propres à mener vers le naufrage… Seule la force de la vie permettra un retour vers le rivage car l’espoir est toujours vainqueur. Ce sera le miracle de l’amour.

C’est –comme il en a coutume- dans un décor féerique agrémenté de descriptions somptueuses servant d’écrin à cette belle et tragique histoire d’amour, que l’auteur, avec la passion qu’on lui connaît, exprime cet hymne à la vie comme un défi perpétuel aux souffrances du monde..

 

Commande auprès des Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

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Prix : 15€, franco de port.

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Les ouvrages disponibles sont à commander auprès des :

Publications José CASTANO

37, Boulevard Sarrail

34250 PALAVAS LES FLOTS

franco de port et Règlement à la commande.


Tous les articles de JOSE CASTANO.

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1 novembre 2009

BÔNE

BÔNE 2009

         Tous ne sont pas ainsi, mais l'état de la plupart des cimetières est encore pire....Malgré le courage et l'abnégation d'Associations œuvrant pour la restauration et l'entretien des cimetières d'A.F.N, utilisant les subventions que chichement, l'état réserve à ce qui devrait être du ressort de sa Mémoire, de sa Dignité et en parfait accord avec le souvenirs des valeurs Chrétiennes, fondatrices de son Histoire, le manque de moyens, le manque de volonté politique, l'absence de la vision globale et de l'importance du problème des cimetières d'A.F.N, font que l'on laisse au temps, et aux vandales, le soin de gommer la trace que les Pionniers ont imprimé sur ces terres d'A.F.N.

         Les ruines de Tipasa, attestent de la présence, de l'œuvre Romaine. Elles font partie de cette histoire de l'Afrique du Nord que doivent s'approprier les générations suivantes. Que n'en est-il pas de même pour nos monuments?

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CIMETIERE ANGLAIS (cherchez l'erreur)

Ici, le gazon est bien vert, les stèles bien droites et alignées, les croix sur ces stèles n'offensent personnes, et l'ensemble bien propre et arboré.

Ainsi donc, avec quelques efforts financiers, et une exigence politique, on peut sans rougir de honte, se dire que les morts reposent en paix, sur la terre qui les a vu s'endormir.

C'est ce que, nous demandons, tout simplement pour tous.

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Retour à tous les cimetières.

29 novembre 2009

LE SEL DES ANDALOUSES

Documents transmis par Maurice Calmein.

 


         Dans le cadre des Mardis du Musée paysan de Niaux (Haute Ariège) Maurice Calmein dédicacera son livre « Le sel des Andalouses le mardi 17 août de 15h à 18h30 Préfacé par l’écrivain algérien Boualem

 

 

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« Le sel des Andalouses » est le premier roman de Maurice Calmein.

 

         Publié par l’éditeur Atlantis et préfacé par l’écrivain algérien Boualem Sansal, ce roman met en scène le parcours initiatique d’un homme ordinaire que le destin va extraire de sa morne existence parisienne de journaliste politiquement correct pour le conduire de l’autre côté de la Méditerranée, et en particulier à Oran, à la rencontre de ses origines.

 

Plongé au cœur d’événements qui secouent la Kabylie, Marc, fils de Pied Noir, tombe amoureux de Myriam la Kabyle et leurs destins s’en trouveront bouleversés.

 

         Un livre sur l’Algérie enfin libéré des tentations idéologiques, qui offre une approche originale, non conventionnelle, et devrait faire réfléchir des deux côtés de la Méditerranée.

 

Pour preuve, cet extrait de la préface de Boualem Sansal :

 

                    « C’est ainsi que j’ai lu le livre de mon ami Maurice Calmein « Le sel des Andalouses » : comme un conte et comme un livre d’histoire, une histoire revisitée avec précision et une merveilleuse humilité. Il m’a intensément fait ressentir cette Algérie plurielle et mystérieuse qui est la nôtre, et a su réveiller en moi plein de choses que j’avais oubliées, occultées peut-être… »

 

Le sel des Andalouses, Ed Atlantis (www.editionatlantis.de), 215 p., Oct. 2009, 20 € En librairie ou sur le site www.librairie-pied-noir.com

 

Retour Maurice Calmein

 

21 février 2010

DU 26 MARS 1962 RUE D'ISLY A ALGER

Au 26 mars 2010 Quai Branly à Paris

         Les victimes de la fusillade du 26 mars 1962, enfin inscrites sur le monument national à Paris

Le Vendredi 26 mars 2010, la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 sera enfin inscrite à notre demande sur un monument national.

         Pour la première fois, apparaîtra l’inscription officielle sur la colonne centrale du Monument aux Morts, érigé à Paris Quai Branly. A 14H50, heure précise du déclenchement de la fusillade, les noms de nos Victimes commenceront à défiler sur la colonne. Ainsi, les nôtres nous survivront, ils continueront à exister par delà la mort, et cette liste portera témoignage pour les générations futures.

         Puis quelques uns des membres des familles de victimes évoqueront la mémoire de leur disparu. Nous ne nous ne manquerons pas d’associer à cette cérémonie, toutes nos autres victimes et, parmi elles, notamment celles du massacre du 5 juillet à Oran, les Harkis, les Disparus.

                                    

Merci de vous munir d'une fleur bleue, blanche ou rouge.

14H30       Accueil par le choeur Montjoie Saint-Denis.
14H50       Heure précise du déclenchement de la fusillade, la liste du nom de chacune des Victimes commencera à défiler sur la colonne centrale  du monument.
15H            Dépôt de gerbes, sonnerie aux Morts avec interventions de quelques  membres des familles de victimes.
15H20       Chacun d’entre vous sera invité à se recueillir et à déposer une fleur bleue, blanche ou rouge au pied du monument.

         Rendez-vous, vendredi 26 mars 2010 à 14h30, devant le Monument aux Morts quai Branly. Accès : métro ligne 6, station Bir Hakeim, ou RER C station Champ de Mars-Tour Eiffel.

Renseignements 01 45 74 09 91 de 9 heures à 12 heures

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Saint_Nicolas_du_Chardonnet

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EGLISE ST NICOLAS DU CHARDONNET 

26 MARS 2010 A 18H 30 

    En Mémoire des Victimes de la fusillade du 26 mars 1962

De celles de l'Oranie du 5 juillet 1962,

Des disparus, des Harkis

Une messe  sera célébrée le vendredi 26 mars 2010 à 18H30

En l'Église Saint-Nicolas du Chardonnet,

23 rue des Bernardins Paris 5ème

(Métro ligne 10, station Maubert Mutualité)

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Reportage photos de la commémoration.

Retour aux commémorations du 26 mars. 

5 janvier 2010

GEERT WILDERS

LU LE 28 NOVEMBRE 2016

Messieurs les juges, voici ma vie depuis que je combats l’islamisation de mon pays"


LU LE 29 OCTOBRE 2016

SOURCE: Geert Wilders : la liberté « disparaîtra au moment où l’idéologie islamiste aura une présence plus forte dans ce pays»

Geert-Wilders 2016

Adepte d’une rhétorique lapidaire, le politicien de 53 ans qui vit sous protection policière permanente divise un pays qui se targue pourtant de sa tolérance multiculturelle. Geert Wilders, qui rejette l’étiquette d’extrême droite, veut faire interdire le Coran et mettre un terme à l’immigration en provenance des pays musulmans.

« Nous ne sommes pas xénophobes», a-t-il assuré récemment lors d’un entretien avec l’AFP : «nous sommes contre l’afflux d’une culture qui est contre toutes nos valeurs». […] le député […] compare le Coran, qu’il qualifie de «fasciste », à «Mein Kampf», le manifeste politique d’Adolf Hitler.

« Geert Wilders est l’héritier politique direct du populiste néerlandais Pim Fortuyn, assassiné en 2002, et dit défendre la liberté, « qui disparaîtra au moment où l’idéologie islamiste aura une présence plus forte dans ce pays ».


Geert_Wilders

LA DATE DU PROCES APPROCHE:10/01/2010

         Nous n’avons pas en France un homme d’état de la trempe de Geert Wilders alors participons à la déferlante internationale qui le soutient dans plusieurs langues importantes.

In English on this page:http://tinyurl.com/y8zr98b

In German on this page of Politically Incorrect:http://www.pi-news.net/2010/01/prozess-gegen-geert-wilders-steht-kurz-bevor/ 

         L’action internationale SITA de soutien à Geert Wilders a commencé il y a près d’un an fin janvier 2009. Elle a obtenu jusqu’ici plus de 6 000 visites. C’est donc un grand succès attesté dans les journaux hollandais. Si l’on en croit le grand quotidien hollandais «De telegraaf» des centaines de lettres (et aussi des courriels) venant de tous les pays sont arrivées au Tribunal d’Amsterdam ainsi qu’au bureau de l’avocat Spong qui a demandé la protection de la police suite aux menaces de mort qu’il a reçues, ce que nous reprouvons avec force. D’ailleurs dans chacune de nos actions il est clairement écrit ceci:

         ATTENTION: pas d’insultes ni de menaces dans un courrier SITA. Ceux qui se laisseraient aller à de telles pratiques le feraient sous leur entière responsabilité.

Une recherche Google avec Geert “Winston” und Geert “Charlie” vous montrera clairement que c’est un succès médiatique international sur internet.

Nous réactivons cette action juste avant que le procès ne s „ouvre, en une ultime tentative de faire comprendre aux juges qu’ils commettraient une énorme bévue en condamnant Geert.

         Cet article restera en première position à la publication tant que Geert Wilders aura besoin de nous c’est à dire jusqu’à son procès débutant le 20 janvier 2010.

La gouvernance mondiale noyautée par une multitude d’organisations islamiques dont L’OCI (Organisation de la Conférence Islamique) fait des pressions insensées sur le gouvernement hollandais pour que Wilders soit condamné et ainsi pouvoir le déchoir de sa charge de député lui qui semble tout à fait en mesure de voir son parti gagner les prochaines élections législatives et être nommé premier ministre. Ne nous trompons pas l’enjeu est bien celui-la:

Condamner Geert Wilders pour qu’il ne puisse pas devenir premier ministre des Pays Bas.

La gouvernance mondiale ne saurait tolérer un pareil camouflet.

Si Wilders était condamné il en serait fini de la liberté d’expression en Europe. Il faut donc bien comprendre que c’est un combat majeur qui va se livrer à Amsterdam où Geert défend les libertés de chacun d’entre nous. La bonne question à se poser est donc:

         Ma liberté vaut-elle un timbre? Suis-je prêt à risquer un timbre pour faire savoir aux ennemis de Geert, aux ennemis de la liberté d’expression et de la vérité que l’on n’est pas dupe. Ce procès est éminemment politique.

ACTION

         Si Geert Wilders “tombe” alors c’en est fini de la liberté d’expression en Europe. Aussi nous lançons une grande action SITA internationale avec 2 textes possibles en français l’un mettant en parallèle Wilders et Winston Churchill et l’autre Wilders et Charlie Chaplin:

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/je-soutiens-le-democrate-geert-winston-wilders-contre-le-fascisme-islamique-et-ses-dhimmis/   (winston-fr) 

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/je-soutiens-le-democrate-geert-charlie-wilders-contre-le-fascisme-islamique-et-ses-dhimmis/   (charlie-fr)

 et les 2 mêmes en anglais:

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/i-support-democrat-geert-winston-wilders-against-islamic-fascism-and-its-dhimmis/   (winston-Anglais)

http://sitamnesty.wordpress.com/2009/01/23/i-support-democrat-geert-charlie-wilders-against-islamic-fascism/  (Charlie-anglais)

         Pour soutenir Geert Wilders et nos libertés chèrement acquises, blogueurs, vous pouvez relayer notre action en publiant la partie en italique ci-dessus ou même cet article en entier sur votre blog. Quant au simple lecteur il peut copier/coller la partie en italique, en commentaire, dans tout article en français parlant de la poursuite de Wilders par la cour d’appel d’Amsterdam. Une autre façon efficace d’aider Geert Wilders est de faire un don et pour cela aller à la page: www.geertwilders.nl

Quelques compléments d’information

         Action SITA internationale de soutien à WILDERS Quelques relais de la première heure (certains sont maintenant inactifs car classés en archives et des sites ont aussi changé leur maquette).

http://www.bivouac-id.com/2009/01/26/action-sita-je-soutiens-le-democrate-geert-wilders-contre-le-fascisme-islamique-et-ses-dhimmis/  (FR)

http://gatesofvienna.blogspot.com28/01/09 (USA)

http://galliawatch.blogspot.com/  28/01/09 (USA)

http://layijadeneurabia.com/2009/01/27/accion-sita-6-envia-correo-a-la-embajada-y-consulados-de-holanda-en-espana-por-el-acoso-judicial-a-geert-wilders/  (SP)

http://www.citizenwarrior.com/2009/01/practical-way-to-support-freedom-of.html  (USA)

http://www.actforamerica.org/index.php/learn/recent-news/819-a-practical-way-to-support-freedom-of-speech-stop-islams-relentless-encroachment-and-help-a-good-man-  (USA)

http://hodja.wordpress.com/2009/02/03/international-sita-action-to-support-geert-wilders%E2%80%8F/  (DK)

http://www.pi-news.net/2009/02/geert-winston-und-geert-charlie-wilders/  (D)

http://www.mosci.info/  (CH ) 29/01/09

http://islammonitor.org/index.php?option=com_content&task=view&id=2058&Itemid=96 (Australie)

         Le monde libre en entier se mobilise pour défendre Geert et à travers lui nos libertés alors que représente un modeste timbre par rapport à l’enjeu? Il faut que régulièrement quelques lettres arrivent chez chacun des dhimmis signalés dans l’action SITA, d’ici au 20 janvier. Il nous reste quelques semaines.

         Pensez au principe du flocon de neige: un flocon sur un toit rien ne se passe, deux flocons…10 flocons rien ne se passe, une multitude de flocons rien ne se passe puis soudain un flocon de plus, de trop et le toit s’écroule. La lettre que vous allez envoyer ou faire envoyer sera peut-être la lettre qui fera craquer ces dhimmis.

Un grand merci à tous ceux qui ont participé et contribué à faire de cette action un grand succès. Vous pouvez aussi la faire perdurer en surveillant tous les articles concernant le procès de Wilders (voir recherche Google signalée au paragraphe 1)et copier/coller dans les commentaires de ces articles le message suivant dans la langue (Fr, Eng, SP,D) adéquate.

Retour tous les articles.

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7 mars 2010

INVITATION A L'UNION PN A NIMES DU 24 AVRIL 2010

Spoliés en 1962  Union Syndicale de Défense Toujours spoliés en 2010

des Intérêts des Français Repliés d'Algérie

Populations déplacées contre leur gré

Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011

U.S.D.I.F.R.A.

Membre fondateur et animateur du C.N.S.R. (Conseil National Supérieur des Rapatriés)

Membre du Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés

*********************************

USDIFRA

Solliès-Pont, le 4 mars 2010

Cher Président, Cher Compatriote, Cher ami,

Suite à ma lettre du 9 janvier, j’ai eu un certain nombre d’appels de présidents d’associations et d'amicales qui m’ont dit partager mes vues sur notre désunion qui limite tragiquement nos moyens d’action.

Vous le savez comme moi, dans les cercles de pouvoir, on se prépare à clôturer le dossier et à s’asseoir définitivement sur nos Droits.

On peut parfois entendre, ici ou là, "Le problème rapatrié est réglé". Il arrive même qu’on l’écrive.

Je suis sur que vous aussi vous l’avez déjà entendu et malheureusement, cela arrive de plus en plus souvent !

Il faut réagir !

Mais que pourrons nous faire si nous agissons en ordre dispersé ?

Chaque année, peut être même chaque mois, voit disparaître plusieurs des nôtres.

Dans le secret des cœurs de ceux qui partent, il y a sans doute la tristesse et le désespoir de savoir que, 48 ans après notre départ forcé de ce qui fut notre pays, peu de nos problèmes moraux et matériels ont été résolus.

Une grande lassitude envahit ceux qui restent et qui se demandent si cela vaut la peine d’entretenir la flamme après tant de déceptions et de combats infructueux.

Mais, soyez en surs, chacun garde au plus profond de lui-même, un petit espoir, le rêve que notre communauté soit réhabilitée, aussi bien pour son passé que pour son présent et que ses droits soient restaurés.

Faisons que ce rêve, partagé en silence par des centaines de milliers de nos compatriotes, devienne une réalité et que notre communauté soit enfin rétablie dans ses droits moraux et matériels.

N’attendons pas que ce combat pour la réhabilitation morale et pour les intérêts matériels de notre communauté cesse faute de combattants après que nos rangs se seront  tellement éclaircis jusqu’à nous rendre impuissants.

Dans deux ans seulement, en 2012, cela fera cinquante ans que nous serons partis d’Algérie ; il ne vous aura certainement pas échappé aussi que 2012 sera une année qui verra en France des échéances électorales très importantes. Ces années électorales ont été propices dans le passé, aux quelques avancées en faveur de notre communauté qu’elles aient été dans le domaine moral ou dans le domaine matériel.

Je vous ai proposé, le 9 janvier, d’étudier ensemble les actions que nous pourrions mener en commun, ceci dans le respect de la spécificité de chacun.

Je vous propose à cette fin  de nous rencontrer avec tous les Présidents d’associations et d'amicales le samedi 24 avril, de 9h à 11h au Mas de Galoffre, Route de Générac à Nîmes afin de débattre entre nous de tout cela.

Espérant votre présence et vous remerciant par avance de votre contribution active à ce débat.

Je vous adresse, cher Président, cher Compatriote et cher Ami, l’expression de mes salutations les plus amicales. Je forme aussi les vœux les plus fervents pour que grâce à une plus grande proximité et une plus grande coopération entre nos associations nous obtenions enfin ce que nos compatriotes attendent depuis si longtemps.

Gabriel Mène

Le Président Les Renaudes  83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92 

gabriel.mene@wanadoo.fr

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3 avril 2010

NOS MORTS DU 26 MARS 1962

Le combat exemplaire de Nicole Ferrandis

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Depuis des années, Nicole Ferrandis se bat pour l’inscription des victimes du massacre du 26 mars 1962 rue d’Isly à Alger. Il semble que son combat exemplaire va finir par payer. Le 26 mars prochain (2010), les noms de nos morts d’après le 19 mars 1962, à savoir le prétendu « cessez-le-feu » de la FNACA, du PC et du FLN, devraient être inscrits sur le monument du Quai Branly.

Nous savons que certains maximalistes, pour des raisons que l’on peut comprendre, sont opposés à cette initiative au motif que les noms des morts de la résistance Algérie française ne seront pas inscrits sur ce monument. Ils ont tort. Parce que Nicole Ferrandis, en obtenant – pour commencer – l’inscription des morts d’après le 19 mars, a obtenu une grande victoire : la désintégration du mythe d’un « cessez-le-feu ». Après lequel il y eut dix fois plus de morts que pendant tous les événements d’Algérie de novembre 1954 au 19 mars 1962.

Il y a quelques années, on avait proposé à Nicole Ferrandis que les noms de ces morts d’après le 19 mars soient inscrits dans un cimetière :

— J’avais refusé, rappelle telle. Je veux que nos martyrs soient en pleine lumière et non pas cachés. Je veux que les autorités s’inclinent. Je veux que le passant s’interroge. Je veux que nos morts portent témoignage pour l’Histoire.

Il faut comprendre que ce n’est pas un « cadeau » du gouvernement mais seulement le résultat d’un combat, une avancée majeure après quarante-huit ans de lutte pour notre communauté.

La meilleure preuve que c’est une victoire, on la trouve dans la fureur de la FNACA qui multiplie les communiqués haineux pour que les noms de nos morts ne soient pas inscrits sur le monument du Quai Branly : « La FNACA exprime les plus expresses réserves sur l’opportunité d’inscrire sur le  Mémorial national de la guerre d’Algérie du Quai Branly les noms des victimes de la fusillade (sic) du 26 mars 1962 alors qu’il existe un monument spécifique des rapatriés sur la butte du Chapeau-Rouge à Paris. Erigé en concertation avec les anciens combattants en Afrique du Nord, dont la FNACA est l’association la plus représentative [à voir…], ce Mémorial national [du Quai Branly] ne peut accueillir les noms des victimes civiles d’une manifestation OAS interdite sans aucune discussion préalable ! »

Combat perdu pour la FNACA. Secrétaire d’Etat à la Défense, Hubert Falco s’est prononcé sur le sujet – et il ne pourra revenir en arrière :

«Nous avons décidé d’inscrire sur la colonne centrale du monument national du Quai Branly le nom des civils français, victimes innocentes de la guerre d’Algérie.

Les premiers noms seront ceux des femmes et des hommes tués lors de la tragédie de la rue d’Isly. Puis nous instruirons, avec méthode, au fur et à mesure des demandes, l’inscription des noms de toutes les victimes civiles innocentes de cette guerre. Ainsi, sur ce monument, la nation rendra hommage à ses soldats, comme aux Français morts rue d’Isly à Alger le 26 mars 1962 et à tous nos compatriotes, victimes civiles de la guerre d’Algérie. Nous le devons aux familles des victimes. Nous le devons à ces femmes et à ces hommes, morts parce qu’ils n’avaient qu’un seul rêve et un seul espoir : continuer à vivre là où ils étaient nés. » Le 26 mars prochain, Quai Branly, nous serons aux côtés de Nicole Ferrandis qui est un exemple pour nous tous.

Alain Sanders – QUOTIDIEN PRESENT mercredi 3 mars 2010

Retour 26 mars 1962. 

20 novembre 2010

PROCES DE CLAUDINE DUPONT-TINGAUD

CONCLUSIONS DU PROCES DU 24 NOVEMBRE 2010

         Rendez-vous au Palais de Justice de Paris, (île de la Cité) mercredi 24 novembre à 13 h 30, devant la 17e Chambre Correctionnelle, pour l’audience où comparaîtra CLaudine Dupond-Tingaud présidente de l’Association REAGIR, accusée de diffamation par Olivier Le cour Grandmaison « Coloniser, exterminer », René Vautier « Avoir 20 ans dans les Aurès », Meddhi Lallaoui « un certain 8 mai 1945, les massacres de Sétif », « le silence du fleuve, 17 octobre 1961 »

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Les témoins défendant l'œuvre de la France Outremer seront:

- Le Général Maurice Faivre, docteur en Sciences politiques, membre de l’Académie des Sciences d’Outremer, vice-président de la Commission parlementaire d’Histoire Militaire, 9 ouvrages sur l’Algérie.

-Le Professeur Georges Dillinger, géologue, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle, écrivain.

- Philippe de Massey, vice président de l’ADIMAD, ancien secrétaire général de l’USDIFRA (union syndicale de Défense des Français d’Algérie),  artisan des lois de réparation.- Arnaud Raffard de Brienne, essayiste et spécialiste de la désinformation.

- J.P. Péroncel -Hugoz, grand reporter et éditeur au Maroc, membre de la Société des Rédacteurs du Monde, chroniqueur à la RNH.

Merci de venir nombreux !!!

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- 20/11/2009 - Procès Claudine Dupont-Tingaud -

         Le 17 novembre 2009, au Tribunal de Rennes, s’est déroulée l’instance sur l’Appel introduit par notre déléguée bretonne, Claudine Dupont-Tingaud, après sa condamnation pour diffamation envers MM. René Vautier, Mehdi Lallaoui et Olivier Lacour Grandmaison devant le Tribunal de Quimper.

         En quoi consistait la diffamation en question ? En réalité, enfermés dans une armature idéologique, ces trois personnes avaient présenté une Histoire tronquée, dénaturée et falsifiée qui n’était qu’un jugement de valeur porté sur le passé au nom d’une « conscience historique politiquement engagée », ce que notre amie n’avait pas supporté, exprimant son indignation dans un texte accusant nommément ces trois auteurs de négationnisme et de révisionnisme.

         Nonobstant la liberté d’expression, le Tribunal de Quimper avait donné raison au trois plaignants et condamné notre amie à 4.000 € d’amende et 1.500 € de dommages et intérêts à verser à chacun d’eux.

         L’avocat des plaignants a plaidé l’attaque personnelle, et non la simple expression d’un point de vue sur l’Histoire, et il a demandé à la Cour de confirmer le jugement de Quimper.

         L’avocat de notre amie, quant à lui, a présenté le texte de sa cliente comme une expression d’indignation présentée sous la forme du « J’accuse… » de Zola, forme fréquemment employée par divers pamphlétaires pour témoigner de la vivacité des positions.

         Sur le fond, il a constaté que deux versions s’opposaient, la version volontairement noircie des plaignants présentant l’œuvre de la France outremer comme « un passé de génocide et d’esclavage » et celle éminemment plus belle et plus conforme à la vérité, de notre déléguée bretonne, remettant à l’endroit les faits et affirmant que cette œuvre avait été globalement positive, ce que reconnaissait, il y a peu de temps encore, une loi votée par le Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat.

         Si la Cour d’Appel de Rennes, au lieu de frapper d’incompétence le jugement rendu, accrédite la version noircie des plaignants, la jurisprudence française entérinera à jamais, cette version fallacieuse de l’Histoire.

         Qui a dit que les Juges ne pouvaient juger l’Histoire ?

         Le Conseil de notre amie a, de plus, fait remarquer aux juges que les œuvres présentées au Festival de film de Douardenez relevaient de la fiction.

         Pour bien démontrer leur tolérance et leur parfaite éducation, les trois plaignants avaient organisé une mini-manifestation à la sortie du Tribunal, où des énergumènes ont traité notre amie et les personnes qui l’accompagnaient de « FACHOS ! »…

         Le jugement d’Appel sera prononcé le 12 janvier 2010.

A Dieu va !

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ADIMAD SUD COMMUNIQUE

Envoyé : lundi 18 janvier 2010 22:14

Suite du procès sur la colonisation

Claudine Dupont-Tingaud, plus jeune Détenue OAS à La Petite Roquette vient d'être à nouveau condamnée injustement ! Elle ne baisse pas la tête !

Aidons la !

Semper fidelis

JF Collin

ADIMAD

Suite du procès sur la colonisation

A vous tous qui m'avez soutenue et dont je ne doute pas que cela perdure, car nous avons raison, je vous prie de trouver l'un des communiqués résumant l'appel qui s'est déroulé à Rennes le 12 janvier 2010.

Amitiés.

C. Dupont-Tingaud

RéAgir                                       

    Résister et Agir

Pour la défense de nos identités

Communiqué  de Presse

FAIRE FRONT !

Une fois encore la justice, en cours d’Appel de Rennes le 12 janvier 2009, a donné raison aux falsifications mensongères des « experts » autoproclamés de l’Histoire de notre pays en ne levant aucun des chefs d’accusation que m’avait valu la lettre ouverte «  J’ACCUSE » ,  écrite à la suite du festival du Film de Douarnenez ( 2007)sur le thème « LES COLONIES »  malgré la présentation des témoignages de tous bords rendant hommage à notre passé en ce domaine. Et bien que la veille, les obsèques de Philippe Séguin, Président de la Cour des Comptes, se soient achevées dans la cour des Invalides sur  la musique des «  AFRICAINS », rappel de la contribution des citoyens de nos territoires d’outremer à la défense de la « mère-patrie » qui m’a valu d’être évacuée de la salle d’audience.

Je me suis donc pourvu en cassation vendredi 15 afin de FAIRE FRONT, une fois encore en  défendant l’honneur de l’identité française dans ses  œuvres de civilisation, l’exemple de l’anarchie qui règne à la suite du séisme naturel en Haïti  est la lamentable démonstration des effets de la décolonisation …

Claudine Dupont-Tingaud   Quimper, le 17 janvier 2010

Retour FAITS DIVERS.

29 janvier 2010

CONSTANTINE ET LE CONSTANTINOIS

            * Ville bâtie sur un immense piton, entourée de gouffres, réputée imprenable, avec ses ponts et ses passerelles hissées à même le vide, Elle se présente comme le site extraordinaire d'une "presqu'île", entourée des gorges du Rummel (2 km de long, 100 m de profondeur) cette position unique, étrange impressionnante est chargée d'histoire.

            * Constantine s'appelait Cirta… capitale des rois de Numidie qui résistèrent longtemps avant de succomber à la puissance romaine.
Elle est alors l'une des villes les plus riches d'Afrique, située à carrefour stratégique des routes et silo à blé très convoités. Cirta fut détruite par Maxence en 311, est reconstruite par l'empereur Constantin, et elle prend alors le nom de Constantine.

Au Moyen-âge, Constantine appartient tour à tour aux diverses dynasties musulmanes qui se succèdent.
            * Une première expédition française partie de Bône avec 7000 hommes échoue en novembre 1836. Une nouvelle armée sous la conduite du Général Damrémont mit le siège le 6 octobre 1837 devant la ville mais c'est le général Valée qui le 13 octobre réussira à créer une brèche dans le dispositif de défense.

·       Constantine est la plus grande ville de l'intérieur du pays car elle en est le plus grand marché de grains, centre d'artisanat et 1er centre de la minoterie algérienne ce qui explique la rapide croissance urbaine de la ville.

·       Dans le Constantinois, les cultures maraîchères, la vigne, les agrumes se développent dans les petites plaines côtières de Philippeville et surtout de Bône où le coton et le tabac tiennent la première place. On trouve également la culture du blé, puis, dans la région de Guelma se développe l'élevage intensif du gros bétail.

-         Bône (102 800 habitants en 1950) est le 3è grand port d'Algérie. La ville exerce une attraction urbaine dur les villes environnantes. L'immigration italienne et surtout maltaise constitue le gros de la population européenne.
- Philippeville (57 100 habitants en 1956) est la 4è ville maritime de l'Algérie française par le nombre. Elle fut fondée en 1838 par le Maréchal Vallée pour donner un débouché sur la mer à Constantine. Comme Bône, elle compte de nombreux italiens et maltais (3000 en 1936)
- Bougie est une ville bâtie en amphithéâtre sur le flanc du Djebel Gouraya. En 1936 elle compte 30 500 habitants, dont 6000 européens. Le port est devenu un important débouché agricole de la région.
- Parmi les villes de l'est, Sétif se place de par sa population après Constantine, Bône et Philippeville. La ville est une création militaire sur les ruines de la cité romaine de Sitifis.
Le commerce des grains est à la base de son développement. En 1950, elle compte 51 674 habitants...

Retour trois grands départements.

3 mai 2010

BOUCHAREB ACCUSE DE FALSIFIER L'HISTOIRE

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         Sélectionné à Cannes, le dernier long-métrage du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, "Hors-la-loi", provoque une vive polémique. Un député de l’UMP dénonce une version "anti-française" du massacre de Sétif en 1945.

         Paillettes, tapis rouge, et polémiques. Comme les années précédentes, la 63e édition du Festival de Cannes s’annonce haute en couleur. Après la controverse provoquée par la sélection en compétition de "Soleil trompeur 2", du réalisateur pro Poutine Nikita Mikhalkov, c’est au tour du dernier film du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb d’agiter les esprits. "Hors-la-loi", qui revient sur le massacre de Sétif en 1945, a, avant même l’ouverture du Festival, été taxé d’"anti-français" et de "révisionniste" par le député UMP Lionnel Luca.

         Le député des Alpes-Maritimes, qui n’a pourtant pas vu le film, n’a pas mâché ses mots pour qualifier le long-métrage de Bouchareb, accusant le réalisateur de "falsifier l’Histoire". "Bouchareb est un partisan, [...] un irresponsable qui met le feu aux poudres de manière insupportable", a dénoncé l’homme politique, réputé pour son franc-parler.

"Hors-la-loi" s’intéresse aux conséquences du massacre de Sétif perpétré en Algérie française le 8 mai 1945. Ce jour-là, alors que la France fête sa libération et la fin de la Seconde Guerre mondiale, des manifestations contre l’occupation française éclatent en Algérie et sont violemment réprimées par l’armée française. Le bilan - qui suscite toujours de vifs débats - est lourd : des milliers d’Algériens et des centaines de pieds-noirs sont tués.

         Le long-métrage suit l’histoire de trois frères algériens (incarnés par Jamel Debbouze, Sami Bouajila et Roschdy Zem), survivants du massacre de Sétif. Ils décident de quitter leur terre natale pour la France où ils s’engagent dans le combat pour l’indépendance de l’Algérie. Dans un entretien accordé au quotidien algérien "El Wata"n en juin 2009, Rachid Bouchareb affirme avoir voulu "faire la lumière sur une partie de l’histoire commune des deux nations" et "rétablir une vérité historique confinée dans les coffres".

"Erreurs et anachronismes"

         Alerté par les propos du cinéaste dans les médias, Lionnel Luca a commandé en 2009 un "avis historique" sur le film au ministère de la Défense. Après avoir passé le film au crible, le service historique du ministère avait qualifié le scénario de ramassis "d’erreurs et d’anachronismes si grossiers qu’ils peuvent être relevés par tout historien".

         Selon le rapport, "le réalisateur veut faire croire au spectateur que le 8 mai 1945, à Sétif, des musulmans ont été massacrés aveuglément par des Européens. Or, ce jour-là, c'est le contraire qui s'est produit [...]. Cette version des faits est admise par tous les historiens (...]. C'est en réaction au massacre d'Européens qu'ils ont agi contre des musulmans".

         Au Festival de Cannes, "Hors-la-loi" ne représentera pas la France, mais l’Algérie - au grand soulagement de Lionnel Luca. Une décision toutefois surprenante puisque Rachid Bouchareb, et les trois acteurs principaux, Jamel Debbouze, Roschdy Zem et Sami Bouajila, sont tous nés en France et font incontestablement partie des stars du cinéma français.

"M. Bouchareb a le droit de raconter ce qu’il pense être vrai, mais je ne voulais pas que ce film soit considéré comme français, explique Lionnel Luca à FRANCE 24. Sa vérité n’est pas la vérité de la France."

         Contactés par FRANCE 24, ni le comité de sélection du Festival ni Rachid Bouchareb n’ont souhaité s’exprimer.

Rachid Bouchareb avait, en 2006, obtenu la Palme d’or pour "Indigènes", l’histoire de jeunes soldats nord-africains engagés dans l’armée française pour combattre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

Vendredi, Lionnel Lucas confiait à FRANCE 24 avoir beaucoup apprécié "Indigènes" pour son "esprit pacifiste".

Lu sur FRANCE 24 

Retour aux articles sur le film.

3 mai 2010

COMMUNIQUE J.P.N.

Mesdames, Messieurs les Parlementaires

vos électeurs attendent que vous défendiez la France, son Histoire et son Honneur. Et aussi l'argent des contribuables français dont vous êtes les comptables !

Rejoignez les députés Elie ABOUD, Bernard BROCHAND et Lionel LUCA.

Faites part au Chef de l'Etat, au gouvernement et aux médias de votre indignation.

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JEUNE PIED-NOIR INFORMATION

29 ans d'action continue au service des Harkis, des Pieds-noirs et de leurs Amis.

BP 4 - 91570 BIEVRES - Tel : 06 80 21 78 54

Voir pour plus de détails les informations sur le site JPN :

http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst

BULLETIN SPECIAL N°169  - 3 mai 2010 -  (Suite du Bulletin N°168)

A DIFFUSER RAPIDEMENT ! MERCI.

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"Les attentats contre des civils sont des crimes contre l'Humanité en droit international"

(cIF, annonce dans le FIGARO du 1 octobre 2002

De 1954 à 1962, plus de 200.000 Français, dont 80 % de civils, seront victimes des actes terroristes de la"barbarie", selon l'expression de Jacques CHIRAC lors de la première journée nationale d'Hommage aux Harkis du 25 septembre 2001.

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Appel du Collectif  pour la Vérité Histoire - Cannes 2010

FESTIVAL DE CANNES : MOBILISATION NATIONALE !

Non à l'apologie des crimes contre l'Humanité du FLN glorifiés dans le film "HORS-LA-LOI"

financé avec l'argent des victimes françaises ! 

Grande manifestation patriotique française à CANNES !

Parlementaires, Elus, anciens Combattants, Harkis, Pieds-noirs et Amis

Rendez-vous du vendredi 21 mai 2010 à 10 h 30

AU MONUMENT AUX MORTS DE CANNES !

en hommage aux civils et militaires "morts pour la France" en Algérie.

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Extrait de la brochure officielle française de 1957 sur les CRIMES COMMIS PAR LES "HORS-LA-LOI" DU FLN contre la population civile. Cette publication contient des centaines de photographies de civils de toutes origines, mutilés, égorgés, esmaculés et de femmes violées et assassinées par le FLN.

C'est l'apologie de ces crimes que valorise le film de Rachid BOUCHAREB.

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Le film "HORS-LA-LOI" est-il hors des lois françaises contre l'apologie du terrorisme et des crimes contre l'Humanité ? 

Grande manifestation patriotique française à CANNES !

Parlementaires, Elus, anciens Combattants, Harkis, Pieds-noirs et Amis 

Rendez-vous du 12 au 22 mai 2010 sur la Croisette !  

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Il voulait simplement vivre libre dans une Algérie fraternelle avec ses amis juifs et européens pieds-noirs !

C'est l'apologie de cette "barbarie" que valorise le film de Rachid BOUCHAREB

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AUJOURD'HUI, IL N'Y A PLUS DE JUIFS ET D'EUROPEENS PIEDS-NOIRS EN ALGERIE ! 

ILS ETAIENT PLUS DE 1,2 MILLIONS EN 1962.

Leurs cimetières, leurs églises, leurs monuments aux morts ont été pillés, détruits ou saccagés !

IL Y A AUJOURD'HUI PLUS DE 4 MILLIONS D'ALGERIENS EN FRANCE !

ILS ETAIENT MOINS DE 300.000 EN 1962.

QUEL EST L'ETAT RACISTE ?

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SOUTENEZ LES ASSOCIATIONS DU COLLECTIF "VERITE & HISTOIRE - CANNES 2010" 

Nos banderoles et affiches montreront la barbarie du FLN de 1954 à 1962 contre les victimes civiles lors des émeutes du 8 mai 1945 à SETIF et GUELMA, les Français musulmans massacrées à MELOUZA et WAGRAM, les femmes et enfants victimes innocentes des attentats terroristes de la "Bataille d'Alger", les soldats français du contingents prisonniers de guerre égorgés et mutilés à PALESTRO et durant toutes la guerre d'Algérie, les dizaines de milliers de Harkis massacrés après le "cesse-le-feu" de la "paix d'Evian" du 19 mars 1962.

Rendez-vous dès le 12 mai au stand de Canal + qui a participé au financement de ce film mensonger HORS-LA-LOI !

Rejoignez le Collectif Vérité Histoire - Cannes 2010 

Contact : Hervé CUESTA - Tel : 04.93.47.90.66 -  herve.cuesta@bbox.fr 

http://tournantsrovigo.free.fr - http://oran1962.free.fr 

Faites nous part de vos initiatives. Elles seront présentées sur le site JPN et dans nos prochains Bulletins.

Avec le soutien de Jeune Pied-Noir - jeunepiednoir@wanadoo.fr 

AIDEZ-NOUS A VOUS FAIRE ENTENDRE ! 

NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN MORAL ET MATERIEL !

Retour aux articles sur le film. 

30 janvier 2010

NEIGE EN ORANIE

Oran sous la neige en 1935

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        A noter le panneau sens interdit pas commun financé à l’époque certainement par Citroën. A l’époque, constructeurs, garagiste et municipalités "sponsorisent" les premiers signaux, en n’oubliant pas d’y mentionner leur nom.

         Celui que devaient produire les rares automobiles de la fin du 19e siècle, qui n'avaient que six panneaux à connaître. Cette pratique est inaugurée en 1910 par Michelin (avec ses fameuses plaques émaillées), suivi par Renault, Citroën, Peugeot Depuis 1946, l’Etat se charge lui-même du financement et de la réalisation des panneaux.

20 ans plus tard le 1er février 1954 avec les coupures de journaux relatant les difficultés de circulation en Oranie.

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1954 Oran rue phillipe.

Retour photos A.F.N.

13 mars 2009

LETTRE OUVERTE DE ANDRE SAVELLI AU PRESIDENT ALGERIEN

                                     Le Professeur André Savelli est né en 1927 à Rabat de parents originaires de Blida et Oued El Aleug. C’est l’aîné de 7 garçons, il fait ses études secondaires à Rabat. Il entre à la Faculté de Médecine d’Alger en 1945 puis à l’Ecole du Service de Santé de Lyon. Il passe sa thèse à Alger sous la direction du Professeur Benhamou puis passera trois ans comme médecin militaire à In Salah avant de rejoindre le 1er RTA à Blida. En 1961 il sera chef du service psychiatrique de l’Hôpital Maillot puis sera nommé Professeur Agrégé au Val de Grâce. Par la suite il fut Chargé de Cours en psychopathologie à la Faculté des Lettres de Montpellier et Chargé de Criminologie Psychiatrique à la Faculté de Droit. Il est l’auteur d’une centaine de publications en psychopathologie. Il est Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National du Mérite et membre de l’Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier.

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Sa lettre :

Monsieur le Président,

                    En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIe siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.

                    Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion.Tuez vos ennemis partout où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères ; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadrami , Histoire des Berbères,T I, p.36-37,40,45-46. 1382) .

                    Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme ,sans rien construire en contre partie.

                    Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.

                    Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.

                    Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.

                    Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.

                    Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !

                    Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.

                    Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).

                    Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles,un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.

                    Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.

                    Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.

                    Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?

                    Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A.S, il y a eu plus de200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

                    Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

                    En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

Un citoyen français,

André Savelli, le 10 décembre 2007 Professeur agrégé du Val de Grâce.

Source, lien, et commentaires

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Retour nos lectures.

17 février 2014

INFOS - COMMUNIQUES CIMETIERES

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 25 JANVIER 2014

logo CS Cimetièresd'Oranie-

GENDARMERIE MOBILE A NÎMES OUVERTURE DE LA SÉANCE A 10 H 00

Antoine CANDELA ouvre la séance et remercie les participants pour cette 10ème assemblée générale qui représente les 10 ans d’existence de la création du C.S.C.O. Après un voyage en Oranie en 2004 on ne pouvait  pas  rester    indifférent  à  l’état catastrophique  des  cimetières.  C’est  ce  qui  a  motivé  les participants pour créer à leur retour le collectif.

Après ces quelques mots d’Antoine CANDELA, un diaporama conçu par Nadège DIAZ et Nicole BOTELLA est projeté à l’assistance très émue par cette présentation. Ce montage est prévu pour être mis sur le site officiel de notre association à la disposition de nos adhérents. Il pourra également servir de présentation aux différentes associations, qui le souhaiteraient, pour inciter leurs adhérents à prendre conscience du travail effectué   par le CSCO depuis une dizaine d’années et de ce qui reste à faire. Antoine CANDELA  confirme que tous les cimetières d’Oranie, sans exception, sont visités. Il précise que le dernier «DEVOIR DE MÉMOIRE» présente les cimetières visités par la mission en Mai 2013.

Antoine CANDELA annonce sa démission en tant que président du CSCO, mais reste au sein du conseil d’administration, et passe le flambeau à la nouvelle équipe présidée par Jean-Jacques LION.

Huguette TROUPEL enchaîne sur une rétrospective détaillée de l’implication du CSCO pendant les 10 ans qui viennent de s’écouler. Elle nous parle des nombreux contacts pris avec les autorités françaises pour être associé aux décisions ministérielles particulièrement pour les regroupements. Le CSCO estimant que, compte tenu de sa connaissance du terrain, il a son mot à dire mais, malheureusement, à ce jour aucune satisfaction ne lui a été donnée sur ce point.

Elle poursuit par les différentes réhabilitations des carrés de TAMASHOUET, du cimetière d’AIN TEMOUCHENT, grâce au CSCO, au Consulat d’Oran, aux   subventions reçues de différentes municipalités, du conseil régional de la région PACA, précisant que les cimetières de MERS EL KÉBIR «militaire»  et «civil» ont, eux, été réhabilités par le Ministère Français de la Défense suite à une intervention du CSCO.

Durant ces 10 années, le CSCO s’est évertué à sensibiliser les nombreuses amicales d’Oranie, avec très peu de résultat, pour l’entretien des cimetières.

Dans cet exposé, elle n’oublie pas nos délégués algériens qui assurent le relais entre l‘Oranie et le CSCO. Elle rappelle également le travail énorme accompli par Nadège DIAZ et Nicole BOTELLA, qui lors d’un séjour privé à Oran, ont photographié tous les livres et fiches qui se trouvaient dans les locaux du cimetière de TAMASHOUET.  La possession de ces documents permet d’assister au mieux de nombreuses familles PN soucieuses du devenir de leurs tombes en Oranie.

Une action très importante durant l’année 2013 a été la mise en place d’une plaque mémorielle au cimetière de TAMASHOUET portant l’inscription «A NOS CHERS DISPARUS SANS SÉPULTURES». Cette démarche a permis la reconnaissance d’un fait historique. Nous n’étions pas certains qu’il soit accepté par les autorités algériennes compte tenu de sa signification. Cette plaque, précise-t-elle,  a même été réalisée gratuitement par les Pompes Funèbres d’Oran.

Antoine CANDELA enchaine par le devoir de chacun de solliciter les élus quelle que soit leur étiquette, le Collectif étant une association apolitique. Il rebondit sur les éléments présentés par Huguette TROUPEL en rappelant que l’entretien des tombes appartient aux familles.

Huguette TROUPEL rappelle que, lors du dernier congrès du Cercle Algérianiste à PERPIGNAN, un rapprochement avec cette association a été tenté sans grand succès à ce jour. Par contre, l’ÉCHO DE L’ORANIE est un support important pour le CSCO.

Prise de parole de Louis de SANTA BARBARA qui lors de ses nombreux séjours, à titre privé en Oranie, rencontre régulièrement les différentes APC mais constate, à son grand regret, qu’en définitive toutes les promesses faites ne sont pas tenues. Même constat pour la mission qui s’est rendue en Oranie en  mai  2013.  Il  faut  rappeler que les accords bilatéraux entre la France et  l’Algérie ne sont pas appliqués. Si nos cimetières, poursuit-il,  sont dans un état lamentable, il en est de même des cimetières musulmans.

Les regroupements, poursuit Antoine CANDELA, sont du fait de l’état français et il nous est difficile de connaître en temps voulu les cimetières qui seront regroupés. Cette connaissance nous permettrait d’éviter des réhabilitations coûteuses et inutiles. Il est donc nécessaire de réhabiliter en priorité ceux devant recevoir les petits cimetières qui tendent à disparaître. Un état sur les prochains regroupements nous a été transmis par les autorités françaises. Il est un fait, même si ça ne plait pas à tout le monde, que le regroupement dans des caveaux collectifs est la solution la plus décente pour le repos de nos défunts. 

L’APC des 3 MARABOUTS souligne notre adhérent, M. NOIRET, souhaiterait conserver ce patrimoine national.

Antoine CANDELA nous lit une lettre adressée par Monsieur HERNANDEZ au consulat de France à Oran le 9 novembre 2013, courrier resté sans réponse à ce jour. (Voir copie en annexe)

INTERVENTION DE CHRISTIAN SANTIAGO.

VOTE DU RAPPORT MORAL

LE RAPPORT MORAL EST ADOPTE A L’UNANIMITÉ.

COMPTE RENDU FINANCIER.

Jean Louis NAEGELE nous détaille les différents postes du rapport financier qu’il tient à la disposition des personnes voulant le consulter.

Les comptes ont été vérifiés par P. CASTEX et P. GIMENEZ.  Constat est fait qu’ils sont exacts et bien suivis.

Il est envisagé de se renseigner sur la défiscalisation des dons versés au CSCO.

VOTE DU RAPPORT FINANCIER 

LE RAPPORT FINANCIER EST ADOPTE A L’UNANIMITÉ 

Jocelyne QUESSADA aborde la pétition internationale  qui a été lancée pour le 5 juillet 1962. Il est un fait, indique-t-elle, qu’on appose des plaques, qu’on donne des noms de rue  pour les évènements des 17 octobre 1961, 19 Mars 1962, rien pour cette journée tragique du 5 juillet 1962 à Oran. Elle incite l’assistance, qui ne l’aurait pas encore signée, à le faire. Des imprimés sont prévus à cet effet.

Arrivée des élus de la mairie de la mairie de Nîmes, M. BURGOA, M. le Docteur TAULELLE et Mme JUANICO qui nous font l’amitié de nous rejoindre nous confortant dans l’intérêt qu’ils portent au CSCO.

REPRISE 14 H 30 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

Cette année statutairement tous les membres du CA sont sortants et sollicitent leur réélection à l’exception  de  Marie-Pierre  NOURRY,  Dominique  SCOTTO  et  Jean-Louis  NAEGELE, démissionnaires. Tous les candidats sont élus ou réélus. (Liste des élus en annexe). Les membres du Conseil d’Administration élisent par un vote poste par poste et d’une manière unanime les membres du Bureau (Liste en Annexe).

Un vote unanime de l’Assemblée Générale autorise le transfert du Siège Social et de l’agence bancaire.

Jean-Jacques LION, qui a accepté la charge de Président, précise la façon dont il appréhende sa nouvelle fonction et avant de présenter chaque membre du nouveau Conseil d’Administration, demande une minute de silence à la mémoire de Roger QUESSADA.

Il reprend l’implication du CSCO depuis 10 ANS et rend un fervent hommage à Antoine CANDELA qui en restera avec Roger QUESSADA, président d’honneur.

Il projette sur écran sa philosophie de vie du CSCO et les modalités de la transition pendant les 6 mois à venir entre l’équipe de Nîmes et le nouveau bureau. Les axes de travail de la nouvelle équipe, en continuité avec la précédente, se résument en trois axes : « Résister, Améliorer, Attirer »… Cette devise est déclinée en actions précises dédiées à chacun des membres du Bureau, certes, mais qui est aussi et surtout l’affaire de chacun des adhérents du CSCO. (PPT de la présentation de Jean Jacques LION et de son Bureau en annexe).

Il sait qu’il est en parfaite continuité avec Antoine CANDELA avec ce qui a été créé depuis 10 ANS et souligne  «qu’il a allumé et maintenu une lumière qui est la mémoire de nos morts ».

Antoine CANDELA le remercie sur l’historique présenté. Il est conscient de ce qui reste à faire. Il souligne qu’on peut compter sur la collaboration de l’ancien bureau de NÎMES pour aider et assister la nouvelle équipe et son président.

Jean-Jacques LION nous indique sa prise de contact avec Monseigneur MOLINAS lui proposant de devenir le remplaçant du Père GARCIA en tant que référence morale. Il remercie le Père GARCIA pour son implication au sein du CSCO.

Après l’exposé de JJ LION, certaines questions lui sont posées : Pourquoi ne pas se rapprocher des députés européens, des médias ?

Les propos scandaleux d’Eva JOLY sont également évoqués. La plainte engagée à son encontre par la mairie de NICE et l’Écho de l’Oranie est soutenue par le CSCO.

PRÉSENTATION DU SITE OFFICIEL PAR JEAN PAUL GRAU

Le CSCO se dote d’un nouveau site INTERNET qui permettra de découvrir ce qu’est le COLLECTIF, d’informer sur les différents évènements passés et à venir.

Il fournira aux seuls adhérents les informations confidentielles provenant des fichiers photographiés par Nadège DIAZ et Nicole BOTELLA.

Jean Paul GRAU poursuit son exposé en nous précisant la façon de se connecter à ce site http://csco.e-monsite.com/

Il nous indique qu’il y mettra  pour le «faire vivre» tous les renseignements utiles qu’on voudra bien lui fournir.

FIN DE LA RÉUNION A 16 H.


Visite en Oranie du 12 au 17 mai 2013

Voici un article paru dans le Quotidien d'Oran de ce jour ! Cette nouvelle  visite du CSCO est donc une excellente occasion de faire le point à Oran et en Oranie. Dès la prochaine réunion de leur bureau nous vous rendrons compte de la réalité du terrain. Il est prévu un nouveau passage d'une délégation  du CSCO en Oranie du 20 au27 septembre dans le cadre d'un séjour commun avec l'Amicale des Oraniens de Marseille. Signalons que le stand du CSCO a été très visité lors de l'ascension à Nimes et que leurs responsables restent à votre disposition pour tout renseignement complémentaire. Nimes : CSCO.... 04.66.67.42.82  -  courriel    : csconational.nimes@orange .fr Marseille :Délégation PACA ... Jocelyne Quessada ...04.91.68.34.26. Bonne lecture à tous ! et rejoignez nous au sein de ce collectif. Nous avons aussi besoin de vous ! Guy Montaner csco-aobr

Cimetières chrétiens : Nouvelles opérations de regroupement et de réhabilitation

par Houari Barti

Des membres du Collectif de sauvegarde des cimetières d'Oranie (CSCO) étaient en visite du 10 au 17 mai en cours en Algérie, dans le cadre d'une mission visant l'élaboration d'un état des lieux des ossuaires chrétiens de l'Oranie, et ce en perspective du lancement de nouvelles opérations de regroupement et de réhabilitation des cimetières de la région Ouest. Des opérations qui s'inscrivent dans le cadre d'un nouveau plan d'action qui s'étalera de 2013 à 2015.

La visite était également une occasion pour la délégation du CSCO, menée par son président, M. Antoine Candella, de rencontrer les élus locaux et des responsables des collectivités locales pour accorder leurs violons en perspective de ces actions. La visite du collectif algéro-français a également été mise à profit pour visiter l'ensemble des nécropoles de la région pour prendre des photographies et des vidéos dans le but de sensibiliser les autorités françaises et algériennes sur la situation de dégradation avancée de certains cimetières chrétiens en Algérie. M. Candella a souligné dans une déclaration au Quotidien d'Oran, «la nécessité de maintenir un contact permanent avec les élus locaux algériens afin d'articuler ensemble la mise en place de structures efficaces pour la sauvegarde des cimetières français». M. Candella et les membres de sa délégation n'ont pas manqué de rappeler, dans ce même ordre d'idées, l'accord signé en 1966 entre l'Etat algérien et son homologue français, conformément auquel les collectivités locales algériennes sont tenues «d'assurer le gardiennage, la mise en place de clôtures et l'entretien des allées principales.» Cette association est confortée dans sa démarche par le nouveau projet du ministère français des Affaires étrangères, qui a annoncé, récemment, un vaste programme pour le regroupement des cimetières chrétiens afin de rentabiliser les efforts visant à protéger ces lieux de sépulture.

Pour les cimetières les plus dégradés et souvent isolés, le choix du regroupement, solution plus durable assurant le respect dû aux morts, a été retenu par le gouvernement français. De nombreux cimetières chrétiens en Algérie font souvent l'objet de dégradations.

Il est à noter que la commune d'Oran, qui gère les cimetières chrétiens à travers sa régie des pompes funèbres, a déjà pris en charge la réfection de la voirie et de l'éclairage public au niveau de ces lieux de sépulture. Dans un récent communiqué du ministère des Affaires étrangères français, il est noté que «à ce jour, 120 cimetières ont été regroupés dans les circonscriptions consulaires d'Alger, Annaba et Oran, en plein accord avec les autorités algériennes. Une seconde phase portant sur le regroupement de 137 cimetières impliquera la poursuite d'un effort budgétaire important qui nécessitera de mobiliser collectivités territoriales, associations et particuliers».

Ainsi, rappelle-t-on, la première phase du plan d'action a été achevée en 2011. Elle a permis, outre l'entretien et la réhabilitation, de procéder au regroupement de 84 cimetières dont l'état de dégradation extrême ne permettait pas d'envisager leur restauration. Les restes mortels ont été regroupés individuellement dans des ossuaires édifiés dans des cimetières plus importants, situés dans les grandes villes. La seconde phase du plan élaborée en étroite concertation avec les autorités algériennes a prévu, selon l'arrêté paru au JORF le 23 juin 2011, une liste de 137 cimetières situés en zones rurales dont les sépultures devaient être regroupées au sein de 26 cimetières, pour lesquels l'entretien et l'intégrité seront plus aisément assurés.


2 novembre 2011 

Compte-rendu d’état des cimetières de la wilaya de Mostaganem

Transmis par notre délégué sur les cimetières.

CSCO-PACA

Mostaganem le : 24/10/2011

Monsieur : le délégué du CCSO de la wilaya De Mostaganem

A Monsieur le président du CCSO NIMES France 

Objet : compte rendu sur l’état des cimetières 

Monsieur le président ; Suite à votre correspondance du 26/08/2011 laquelle vous sollicitiez un compte rendu sur l’état actuel des cimetières à travers la wilaya de Mostaganem, je vous adresse ce présent compte rendu.

- Cimetière de Mostaganem (ancienne appellation Mostaganem) Celui-ci se trouve en bon état, il a été aménagé par une équipe du service technique de la mairie qui à procédée à l’enlèvement de plusieurs arbres qui défigurait l’endroit, ils ont procédé aussi au désherbage et  à l’entretien de la voirie etc.…

- Cimetière de Mazagran (ancienne appellation Mazagran). Bien entretenu par la mairie

Hassi Mameche (ancienne appellation Rivoli) La clôture a été refaite avec l’installation d’un nouveau portail, et la présence d’un gardien permanent a été installé par la mairie, il est bien entretenu.

Stidia (ancienne appellation Georges Clémenceau) ce cimetière qui a été délaissé auparavent maintenant a été pris en charge par la mairie qui a procédée à l’installation d’une porte avec gardiennage. Bien entretenu à l’intérieur comme à l’extérieur.

Fornaka (ancienne appellation Fornaka) Malgré mes nombreuses interventions pour ce lieu rien n’a été pris en considération, il est abandonné totalement.  la Totalité des sépultures sont profanées et lors d’un entretien avec Mr le maire de la commune ce  dernier n’a pas manqué de dire que faute d’un budget réservé à l’opération, l’entretien de ce cimetière fait défaut. Et que nous n’avons pas les moyens de procéder à la réhabilitation de ce lieu.

Ain nouissy (ancienne appellation Noisy Les Bains) Il est bien entretenu et ce, grâce à mes nombreuses interventions auprès du maire car très délabré il a finalement procédé a son aménagement.

Mesra (ancienne appellation Aboukir) Ce lieu se trouve au centre de la commune il est bien entretenu par la mairie et respecté par la population.

Bouguirat (ancienne appellation Bouguirat) est bien entretenu.

- Sirat (ancienne appellation Sirat) est bien entretenu.

Blad Touahria (ancienne appellation Blad Touahria) est bien aménagé avec la réalisation d’une nouvelle voirie qui mène vers le cimetière il est bien surveillé par la mairie.

Ain Sidi Cherif (ancienne appellation Ain Sidi Cherif) est bien entretenu.

Kheir Eddine   (ancienne appellation Tounine) est bien entretenu seulement il lui manque un gardien permanent pour assurer sa surveillance, ce, malgré mes nombreuses interventions auprès de la mairie faute au manque d’un budget réservé au recrutement des gardiens.

Ain Tedeles (ancienne appellation Ain Tedeles) est bien entretenu.

Sour (ancienne appellation Bellevue) est bien entretenu.

Sidi belatar (ancienne appellation Pont du Chélif) Ce cimetière est un bijou. Vu son entretien et son aménagement par la mairie il ne manque de rien.

Abdelmalek Ramdan (ancienne appellation Ouillis) manque un portail et malgré mes nombreuses interventions auprès de la mairie rien n’a été fait faute de moyen, le maire préfère que celui-ci doit être  installé au frais du CCSO, il est bien entretenu.

Hadjadj (ancienne appellation Bosquet) est bien entretenu.

Sidi Lakhdar (ancienne appellation Lapasset) La mairie à procédé à la réhabilitation du mur de clôture qui a été auparavant un peu endommagé, il est bien entretenu.

Sidi Ali (ancienne appellation Cassaigne) C’est en grand cimetière il est bien entretenu par la mairie.

- Khadra (ancienne appellation Picard)  Bien aménagé et entretenu. Il était totalement abandonné et grâce à mes nombreuses interventions, celui-ci a été pris la considération par la mairie.

Ain Boudinar (ancienne appellation Belle-Cote) est bien entretenu et aménagé.

Sayada (ancienne appellation Pellissier) est bien entretenu.

Mes sincères amitiés

Le délégué Tayeb Bey A


28 octobre 2011

Rapatriement de corps

Madame, Messieurs, 

          Compte tenu de la parution de l'arrêté relatif au regroupement de sépultures civiles en Algérie, en période estivale, et des difficultés rencontrées par les familles à pouvoir justifier parfois auprès des autorités locales de la sépulture de parents, le Ministère des Affaires étrangères et européennes a décidé, en accord avec la Mission Interministérielle aux Rapatriés, de prolonger, jusqu'au 31 janvier 2012, le délai permettant aux familles de prévenir le consulat général de France territorialement compétent de leur souhait de transférer vers la France les restes mortels de leurs défunts.

          C'est donc à cet effet qu'un nouvel arrêté est paru au JO du 27 octobre, modifiant l'art. 2 de l'arrêté du 23 juin dernier. Je vous demanderais de bien vouloir en assurer la plus large diffusion auprès de vos adhérents. Je vous en remercie par avance et me tiens à votre disposition pour répondre à vos questions éventuelles.

Cordialement.

Marie-Chantal Dumont Ministère des Affaires étrangères et européennes Sous-Direction de l'Administration des Français

Cliquer sur le lien suivant pour voir la copie de l'arrêté du 21 octobre dernier, paru au JO de ce jour, accordant aux familles, jusqu'au 31 janvier 2012, pour prévenir le consulat territorialement compétent de leur désir de transférer vers la France, les restes mortels de leurs défunts.

  Journal officiel du 27 octobre_2011

Lien service public : http://www.service-public.fr/actualites/002247.html?xtor=EPR-140


18 octobre 11

Collectif Sauvegarde des Cimetières d’Oranie

Information pour tous nos amis de la région de Perpignan avec le concours de Nadège Diaz et Nicole Botella

Jean-Pierre Vicente Correspondant régional du C.S.C.O Vous donne rendez-vous le Samedi 22 octobre  Salle des Libertés –rue Bartissol – Perpignan Entre 14 et 19 heures

Vous pourrez assister à la réunion d’information sur les cimetières d’Oranie ainsi qu’à la présentation des travaux entrepris par et pour le compte de notre Association..: photos, plans, documents, devis de réalisations, travaux réalisés, actions auprès des autorités locales….et connaître ainsi les premiers résultats. Nous serions honorés de votre visite et vous remercions par avance de l’intérêt que vous portez à nos actions. Merci de bien vouloir passer cette info à tous vos amis de cette région…Venez nombreux pour soutenir nos actions.

Information Mr Vicente : 04.66.88.52.65 CSCO –Nimes – Aix –Bordeaux – Grenoble – Marseille – Nice – Perpignan


27 septembre 2011

Nimes

Antoine CANDELA, Président du CSCO, nous transmet les informations suivantes en provenance des délégués de notre association en Oranie.

CIMETIERE TAMASHOUET

- Regroupement sur ce cimetière des cimetières de LA SENIA, ST CLOUD, RENAN, ASSI AMEUR, SIDI CHAMI

- Carrés 1, 5, 9, 13, 17, 21 réhabilités (CSCO, CONSEIL REGIONAL PACA, CONSULAT D’ORAN, VILLE DE NIMES) 

- Allée principale réaménagée avec éclairage, fontaine, bancs, poubelles : prise en charge Mairie d’Oran 

- Chapelles et fer forgé repeints 

- Mur de clôture rehaussé à 4 mètres 

- 4 gardiens recrutés et payés par le service des Pompes Funèbres d’Oran 

CIMETIERE DE RELIZANE

Regroupement terminé. Les carrés restants seront réhabilités. 

Le coordinateur oranais termine par ces mots :

Grâce à la bonne volonté de tous nous parviendrons à pallier à toutes les insuffisances « tant qu’il y aura des hommes ! » Si vous souhaitez aider le CSCO dans la mission qu’il poursuit depuis sa création en 2004 pour le respect de nos défunts restés en terre d’Oranie, apportez-lui votre soutien (20 €) :

CSCO - MAISON DIOCESAINE – 6 RUE SALOMON REINACH -- 30000 NIMES

 


20 octobre 2009

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COMMUNIQUE  OFFICIEL DU BUREAU DIRECTEUR

                    Des informations alarmantes nous arrivent de  l'Oranie, ou la dégradation de nos cimetières continue et ce, malgré nos actions et nos mises en garde.  

En effet un groupe d'amis oranais   s'est rendu en Algérie, tout récemment et  a constaté, notamment sur les cimetières de Tamasouhet (partie hors ossuaires), sur le cimetière chrétien de Sidi Bel Abbés, et celui de Lourmel de nouvelles déprédations.  

Nous avons immédiatement demandé à nos collègues du CSCO présents à ce voyage, de prendre dans la mesure du possible, des films et des photos, afin d'étayer nos actions en France.  

                   Le bureau directeur du CSCO se doit d'alerter toute la communauté "pieds noirs " sur ces nouveaux "incidents" qui corroborent  le sentiment de notre association portant sur le risque permanent de voir contrarié le travail de mémoire que nous entreprenons sur les 176 cimetières de l'Oranie.  

C'est pourquoi nous lançons un appel aux personnalités politiques engagées à nos côtés, à nos compatriotes et à nos associations "pieds noirs" pour qu'ils  se MOBILISENT,  afin d'affirmer notre détermination à poursuivre notre œuvre de devoir de mémoire qui passe  -  ne l'oublions pas - avant tout par le respect de nos morts et de nos cimetières, preuves intangibles de notre présence dans l'histoire de l'Algérie.  

                   MOBILISONS-NOUSpour que nos politiciens nous aident, pour que le gouvernement Français  entende notre voix notamment en nous invitant à la table des discussions. N'excluons pas de tendre nos efforts  vers un geste lancé, le plus tôt possible, à la communauté internationale pour obtenir qu'enfin l'Algérie "s'ouvre à son histoire" et referme les plaies de cette guerre qui en fait partie.  

                   A TOUS ET A TOUTES, ECOUTEZ LES TEMOIGNAGES - et il en est encore temps – DE CETTE DERNIERE GENERATION actrice souvent d'une douloureuse histoire, et ENSEMBLE retrouvons toute notre sérénité pour rappeler à tous le respect dû au repos de nos aïeux laissés en Algérie. Seul un immense élan de solidarité et d'amour pour ce qui fut notre terre natale peut encore donner tout son sens à notre mission et nous aider à tendre vers notre but. LE RESPECT DU REPOS DE NOS MORTS DANS LEURS SEPULTURES !!! 

 

Fait à Nîmes le 02/10/2009

LE BUREAU NATIONAL DU CSCO

 

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15 février 2010

QUAND LE RIDICULE SUPPLANTE LHISTOIRE

Lettre ouverte à Georges Frêche à propos de Djamel Debbouze

         Dans le n° 1058 du 9 octobre, p. 14, rubrique « Pipaule » de l’hebdomadaire « la Gazette de Montpellier », il est indiqué que Georges Frêche compte inviter l’humoriste Djamel Debbouze, acteur dans le film Indigènes, à l’inauguration du Musée de la présence française en Algérie… « Histoire de chanter ensemble le Chant des Africains ! », commente-t-Il…

         D’abord, la décence voudrait que Debbouze apprenne les paroles de cet hymne patriotique cher aux Africains et l’interprète plus respectueusement qu’il ne l’a fait lors de la remise de l’oscar récompensant le dit film. Ensuite, cet acteur, s’est cru autorisé à asséner des contrevérités lors de ses différentes interviews en diffamant l’armée française. C’est ainsi qu’il résuma le film à la presse : « C’est l’histoire de tirailleurs qui se sont battus pour la mère patrie mais qui, le jour de la victoire, n’ont pas eu le droit de défiler sur les Champs Elysées. »

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         C’est faux ! Les tirailleurs comme les autres composantes de l’armée d’Afrique ont défilé sur les Champs Elysées dès le onze novembre 1944 et encore le 14 juillet 1945. Les photos sont là pour en témoigner. DJamel Debbouze devrait s’en inspirer…Par ailleurs, le réalisateur Rachid Boucharel (qui a bénéficié d’un soutien médiatique (et chiraco-élyséen) peu ordinaire et d’une distribution exceptionnelle de 500 salles dès la sortie du film), a laissé entendre en la personne de Debbouze que l’incorporation des indigènes s’est faite anarchiquement en recrutant même des infirmes que l’on envoyait en première ligne.

         C’est faux ! Comment un soldat manchot (représenté par ce dernier) aurait-il pu manœuvrer un fusil de 5kg, l’approvisionner, l’armer, l’épauler, viser et tirer ? C’est grotesque et insultant ! Ce faisant, la super médiatisation de ce film a poussé l’éducation nationale a rédiger un dossier pédagogique diffusé dans les lycées, indiquant que les combattants nord-Africains avaient été ignorés, méprisés et cyniquement utilisés comme « chair à canon », alors qu’ils auraient libéré le territoire nationale à eux seuls.

         C’est faux ! De novembre 1942 à mai 1945, la France métropolitaine a fourni 580 000 hommes (1,7% de la population) aux armées de la libération, contre 134 000 Algériens (1,2% de la population indigène) et 120 000 Pieds-noirs (12% de la population française d’Algérie).

         Le taux de mobilisation des Français d’Algérie fut donc dix fois supérieur à celui des indigènes. Quant aux pertes par rapport aux effectifs, elles furent de 8% chez les Pieds-noirs et de 5% chez les Algériens. Ce sont les Français d’Algérie qui ont payé de très loin le plus lourd impôt du sang pour la libération de la France. Le film « Indigènes » n’en souffle mot. Georges Frêche rétablira-t-il la vérité lors de cette inauguration ?

         José CASTANO e-mail : joseph.castano0508@orange.fr

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8 mai 2010

GERARD FUENTES

         Originaire de Mascara Gérard est reconnu internationalement maintenant, comme un maître sculpteur sur bois, un art devenu son hobby fin des années 70, après qu’il eut visité des villes comme Saint-Jean-Port-Joli au Québec, qui est à la sculpture québécoise ce que Vallauris est à la poterie en France, Il eut la chance d’y rencontrer nul autre que Jean Julien Bourgault qui lui prodigua quelques conseils.

         Ce fut ensuite la visite du village bavarois d’Oberammergau qui, outre son célèbre festival décennal de théâtre médiéval, est aussi connu pour être dédié à la sculpture sur bois depuis des siècles.  Les premières œuvres de Gérard sont le reflet de ces premières expériences : soit taillées en relief (Le Défricheur, personnage typique québécois), soit en ronde bosse (Le Raconteur, Un Vieux, autres personnages du terroir, et La Mancha, campant avec un réalisme convaincant les héros de Cervantès, Don Quichotte et Sancho Panza ).

         Puis il découvre en 1997 la sculpture d’appelants décoratifs ; en ornithologue passionné, il s’attache à la représentation de ces oiseaux sauvages, des canards, plus tard des rapaces, une de ses premières pièces obtenant une mention à l’Omnium de Sculpture de Montréal 1998, puis une autre un 3e Prix au concours québécois de sculpture d’appelants de 1999. Depuis lors, il est un habitué de podiums de plus en plus importants, au Québec, au Canada et aux États-Unis.

         Il participe au Ward World Championship, championnat mondial qui se tient annuellement à Ocean City (Maryland USA) : il y a obtenu en cinq ans, Cinq 1er Prix, deux 2e Prix, trois 3e Prix et deux mentions honorables dans sa catégorie ou dans sa division, une pièce demande des centaines d’heures de travail, de la préparation de la pièce de bois à la minutie des derniers détails sculptés et peints.

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Photo 009 Épervier de Cooper avec une caille dans ses serres.

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Photo 019 Faucon gerfaut de l’arctique.

Visitez son site.

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15 mai 2010

PELERINAGE DE SANTA-CRUZ NÎMES 2010

Ascension 2010.

         Un porteur bien connu de notre communauté nous fait ce compte rendu anecdotique. Cette photo est donc celle parue hier, en première de couverture, sur le journal "MIDI-LIBRE".

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         Cette photo, elle n'est parue que par miracle, vous me direz, un de plus.....

         Il faut savoir que cette procession entre la petite chapelle et le Sanctuaire est précédée de tout un cérémonial, la petite chapelle du bas devient presque un chateau-fort et n'entre pas qui veut.

         Des réunions préparatoires des "gentils organisateurs" de Notre Dame de Santa Cruz, des comptes rendus sont tirés et mis à disposition de chaque comité régional.

Toutes les directives sont fixées à l'avance, les horaires minutés, la sécurité, une véritable organisation.

         14H00. heure à partir de laquelle nous sommes autorisés à pénétrer dans la petite pièce où se trouve la Vierge. Elle est déjà sur son socle, toujours aussi resplendissante, toute décorée de ces roses qui l'embellissent.

         Les dernières instructions, la mise en place des équipes de porteurs, les dernières finitions apportées aux bannières, c'est encore le temps, pour certaines et certaines " favorisés" de caresser les pieds de la Vierge, certains les embrassent,    sur son visage, des doigts qui passent délicatement, pour des caresses qui donnent des frissons....

         Voilà qu'apparaissent des petits mouchoirs et autres pochettes....elles essuient le visage de Marie...délicatement, rangées ensuite dans des enveloppes, chacune portant un nom.....Maman, Mamie, Rosa, Salvadora......petits bouts de chiffons qui trouvent soudain un reconnaissance inestimable, ....une foi éternelle.....

         Mais chut, il faut y aller....

         Voila que les premiers porteurs dont je fais partie soulèvent le portant.......la porte de la petite cellule est trop basse....... par maladresse, les directives se confondent, lève....baisse, à droite, à gauche........attention................................................................

         Trop tard, la Vierge, pas assez arrimée pour ce genre de manoeuvre bascule de son socle........stupeur, cris d'épouvante......un malheur va arriver........

         Mais, comme par miracle, voila que la Vierge, dans sa chute est ralentie par toutes les roses qu'elle a autour d'elle..... un répit de quelques dixième de seconde qui nous permettent de la saisir, au vol.....nous étions deux à trembler avec Marie dans nos bras......... voila que les clochent sonnent à la volée, le père Garcia précède l' Evêque dans les chants et prières, il incite la foule à manifester sa joie.....il lève les bras se retourne vers la Chapelle, et c'est à ce moment là que la Vierge Marie est sorti, resplendissante sous le soleil, sous les applaudissement, sous les crépitement de tout les appareils de photos fixés sur elle.....

         Cette photo a été prise quelques minutes après.....Marie était bien avec nous.... et la Vierge était également présente au rendez-vous qu'elle vous avez fixé..........n'oubliez jamais que nous sommes là pour commémorer le "Miracle de la Pluie.".Et elle était aussi au rendez-vous...

Amitiés à tous

Guy

QUELQUES PHOTOS

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REVUE DE PRESSE

http://www.midilibre.com/articles/2010/05/13/NIMES-La-ferveur-attendue-au-pelerinage-de-Santa-Cruz-1226046.php5

NIMES

Édition du jeudi 13 mai 2010

Procession

Photo archives William TRUFFY

Nimes. Ascension - La ferveur attendue au pèlerinage de Santa Cruz

RAPPEL : Depuis 1963, des milliers de pieds-noirs se retrouvent au Mas de Mingue

Plus de dix mille pieds-noirs sont attendus au Mas de Mingue, en ce jeudi de l'Ascension, pour se rendre en procession jusqu'au sanctuaire de Notre-Dame-de-Santa-Cruz, celle qui, par le miracle de la pluie venu au terme d'une longue période de sécheresse, a guéri en 1849 la ville d'Oran d'une épidémie de choléra. Depuis 1963, c'est surtout le miracle des retrouvailles qui touche chaque année à Nîmes les rapatriés d'Algérie lors de cette manifestation qui perd au fil des ans de nombreux pèlerins.

Elu président de l'association nationale des Amis de Notre-Dame-de-Santa-Cruz fin mars, Michel Perez a conscience de cette baisse de fréquentation. « Dans les années 1990, période à laquelle j'ai passé déjà quelques années à la présidence de l'association, on a relevé 120 000 pèlerins. Aujourd'hui, on en dénombre un peu plus de 10 000. La communauté pied-noire a vieilli et certains ne peuvent plus faire les trajets en car entre Paris et Nîmes. C'est pour ça que nous tentons d'attirer les jeunes. Nous en avons fait rentrer au conseil d'administration de notre association. » Michel Perez compte aussi sur la célébration du cinquantième anniversaire du départ des pieds-noirs d'Algérie pour sensibiliser un peu plus encore les jeunes générations. « Il faut continuer à entretenir la mémoire et maintenir le pèlerinage de Santa-Cruz. » Ainsi, en 2012, les membres de l'association nationale des Amis de Santa-Cruz ont pour projet de montrer dans une vingtaine de villes françaises la statue de la vierge. Notre Dame de Santa Cruz avait déjà fait un petit voyage à Frontignan l'an dernier. Dans deux ans, elle pourrait donc faire un tour de France avec l'autorisation de l'évêque de Nîmes. En attendant ces célébrations, de nombreux rapatriés et leurs enfants se retrouveront pour partager une ferveur peu commune sur les hauteurs du Mas de Mingue. « Vous savez, nous pensons encore beaucoup à l'Algérie avec nostalgie. Ces retrouvailles entre nous sont vraiment fortes. Il y a aussi du recueillement. Quand la vierge traverse la foule, les gens sont émus », affirme Michel Perez, qui a préparé l'événement avec une trentaine de bénévoles de son association. Des bénévoles qui ont prévu pour l'an prochain une rénovation du sanctuaire, toujours dans le souci de ne pas faire tomber dans l'oubli la vierge du miracle de la pluie.

Yan BARRY ybarry@midilibre.com

Aujourd'hui, messes des prêtres de Nîmes à 8 h 30, 9 h 30 et 11 heures au sanctuaire ; à 14 heures, montée en procession jusqu'au sanctuaire avec l'évêque de Nîmes et à 15 heures, grand-messe. Tél. 04 66 28 09 99.

http://www.midilibre.com/articles/2010/05/13/NIMES-Le-pelerinage-de-Notre-Dame-de-Santa-Cruz-essuie-les-larmes-du-ciel-1226613.php5

NIMES

Édition du jeudi 13 mai 2010

GARD - Le pèlerinage de Notre Dame de Santa Cruz essuie les larmes du ciel

La 49e édition du pèlerinage de Notre-Dame de Santa Cruz, la Vierge qui protège la ville d'Oran et dont les rapatriés ont rapporté la statue pour lui ériger un sanctuaire, s'est terminée sous la pluie à l'issue de la procession. L'orage a éclaté au moment où commençait la messe en plein air, célébrée sous la présidence de Mgr Robert Wattebled, évêque du Gard. Le ciel s'est dégagé pile à l'issue de l'office. Rien de gênant, en vérité, car Notre Dame de Santa Cruz est celle qui a délivré la ville d'Oran du choléra, en 1849, en faisant tomber la pluie, mettant un terme à une très longue période de sécheresse.

Ce pèlerinage, qui réunit la communauté pied noire issue de la région d'Oran venue se reconstituer à Nîmes en provenance de toute la France et de quelques pays étrangers, connait un lent déclin du fait de l'âge croissant de ses participants. Pourtant cette année, pour la première fois depuis longtemps, le nombre des participants est en hausse, avec 25 000, voire 30 000 personnes.

Plus d'informations demain dans votre édition locale de Midi Libre

Retour à tous les pèlerinages de Santa-Cruz à Nîmes.


19 mars 2010

BILLET D'HUMEUR

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On voudrait revenir à la page où l'on aime et la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. (Alphonse de Lamartine)

         Durant les quelques mois précédant le piteux abandon de la FrancAlgérie (terme emprunté à l’un de nos plus ardents défendeurs devant le Tribunal des Droits de l’homme), la France s’est  volontairement privé d’une partie jamais chiffrée de ses fidèles nationaux en les livrant avec ses trois  départements les plus attachés aux valeurs de la République  (période du 19 Mars 1962 au 5 Juillet 1962) au couteau des bouchers- assassins.

         La passivité complice  de nos gouvernants, leur couardise, la force locale ( partie de l’armée aux ordres des gauleiters et associée aux fellaghas), tous les éléments ligués contre nous depuis la sinistre date de ces accords, ne réussirent pas à venir à bout de notre détermination.

         Seul le referendum  ou ne figurions pas, nous les principaux  concernés eut finalement raison de notre volonté et là ce fût le « sauve qui peut » dans la débandade, le désordre et l’incompréhension muette de la Métropole en nous voyant arriver en files incessantes de bateaux, chargés jusqu’à fond de cales, de repliés avec leurs cantines en bois confectionnées à la hâte ou leurs valises en carton.

         Nous sachant lâchés, nous nous étions créé des icônes que nous avions placé très haut dans notre ferveur , nous les honorions et honorons encore leur mémoire tels des héros dignes de notre magnifique histoire de France ( n’en déplaise à certains) qui, un jour, les réhabilitera.

         Ils portaient pour nom : Bastien Thierry, Pietz, Degueldre, Dovecar, tous fusillés pour cause d’amour immodéré de leur pays, dans les fossés de Vincennes (comme le Maréchal Ney …tiens donc !)  Par un matin aussi blême que les figures du peloton d’exécution.

         Salan, Jouhaud, embastillés et morts sans funérailles nationales comme ils l’eussent mérité. La seule évocation de ces spectres doit donner encore des cauchemars et des sueurs froides à ces spécialistes de la défaite diplomatique qui peut-être n’osent même plus se regarder devant une glace de peur de se couper quand ils se rasent.

         Que reste-t-il de cette épopée, un demi siècle après ? On cherche à magnifier le 19 Mars 1962, comme étant un anniversaire glorieux de la FNACA, alors qu’il n’est que le témoin vivant du déshonneur d’un pays qui fût un jour, le porte drapeau mondial de notre orgueil d’être FRANÇAIS.

         On cherche à magnifier « la nuit noire du 17 Octobre 1961»  des défilés du FLN en plein Paris et à diaboliser l’action de maintien de l’ordre  de notre Préfet de l’époque. On en a même fait un film en faisant passer cette nuit où 30.000 fellaghas défilèrent dans Paris, pour une manifestation pacifique

         Le Maire de Paris, a même édifié une plaque commémorative sur les quais de Seine en hommage au FLN. Pauvre France !

         En contrepartie personne ne se préoccupe des milliers de Pieds-noirs et Harkis assassinés les 26 Mars 1962, rue d’Isly à Alger et le  5 Juillet 1962 à Oran.

         Mais Il nous reste la rage de vaincre et d’être réhabilités, comme si besoin était.

         Ne nous laissons pas déstabiliser, restons unis quel qu’en soit le prix  et ne tombons pas dans le piège des violonistes et des quémandeurs de voix.

         Car heureusement et Dieu merci, nous avons encore des hommes, pas très nombreux, hélas, mais de qualité, sachant bien s’entourer de conseillers de niveau international, sur lesquels nous pouvons nous reposer, avec leur conviction de ce qui est juste, leur ténacité, leur abnégation, leurs cou..…rage) et le tempérament de gagneur qui les anime .

         Toutes ces qualités tangibles et éclatantes au grand jour, finiront par payer et faire triompher notre juste cause. Apportons- leur sans réserves, notre appui, notre soutien, notre confiance et notre affection.

COUCHER DE SOLEIL DEFINITIF  SUR NOTRE EXISTENCE « LA- BAS »

coucher_de_soleilDes mots qui pleurent et des larmes qui parlent. (Abraham Cowley)

LE HERISSON  de samedi 06-03- 2010

Retour coups de cœur.  

12 juin 2010

JOURNAL DE DENISE LANDRE

ALGERIE

1939–1945 Récit témoignage D’UNE ENGAGEE VOLONTAIRE DANS L’ARMEE DE L’AIR POUR LA DUREE DE LA GUERRE

EN MEMOIRE DE TOUTES LES FEMMES ENGAGEES VOLONTAIRES

 

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Contact Denise Landre : de.landre@laposte.net

 

 

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Mon parcours

Denise LANDRE

Née le 5 Janvier 1926 à Paris

Etudes à Alger

*Engagée volontaire dans l’armée de l’air (guerre 1939- 45)

De 1943 à 1945

Retour à la vie civile à Alger novembre 1945

Reprise des études : « Maîtresse d’Education Physique »

1946-1947-1948 en même temps : « maîtresse auxiliaire » dans les écoles primaires.

1949 dans les collèges Alger, Hussein Dey, et Maison Carrée 1950-51

Même époque: participation aux Championnats d’Alger et d’Afrique du Nord.

Championne d’Alger : Lancement du disque

2 ème aux Championnats d’Afrique du Nord derrière Micheline Ostermeyer qui en 1948 sera sacrée Championne Olympique à Londres.

1952 : Mariage

1955 : Divorce, 1 enfant. Reprise des examens, à nouveau auxiliaire E.P.S.

1957 : Titularisée Professeur E.P.S affectée au Collège Pasteur Alger.

Septembre 1958 : nommée à Bayonne (64)

Septembre 1968 : nommée à Antibes (06)

Septembre 1972 : nommée assistante départementale à la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports à NICE.

Janvier 1986 : Retraite


AFRIQUE DU NORD 1939-1945 LES JEUNES FEMMES ENGAGEES VOLONTAIRES POUR LA DUREE DE LA GUERRE ......

Ou    L’OUBLI

Concernant toutes ces femmes engagées volontaires pour la durée de la guerre… Je ne parle pas de celles dont on connait les actes héroïques, et qui pour certaines dont Denise FERRIER ont perdu la vie, toutes jeunes, sur le front !!... mais de toutes les autres qui ont œuvré, dans l’ombre, remplaçant les hommes mobilisés, sur le front, ou prisonniers, dans des emplois de tous ordres.

Où sont-elles ?? Les a-t-on recensées ?? N’étant pas considérées, pour beaucoup d’entre-elles « Anciens Combattants »… Ne peut-on les reconnaître d’une autre façon ??

Chacune a vécu son expérience de différentes manières, selon les circonstances, sa personnalité, ses antécédents, son milieu socioculturel !!

MAIS, elles se sont engagées dans l’armée…

Voici, la vie militaire de l’une d’entre elles, 17ans et demi, la plus jeune engagée de France dans les formations féminines de l’Air (F.F.A) en novembre 1943.

 

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Références : Mention obligatoire section cinématographique de l’Air. (Photo 976)Etat major d’Alger

 

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et …

A CHACUN SA GUERRE … VOICI LA MIENNE !!

QUELQUES FAITS ET ANECDOTES DE CETTE PERIODE :

Engagée Volontaire dans l'Armée de l’Air (1939-45)

1933 : Départ avec mes parents du Creusot vers l'Algérie.

- Mon père nommé contrôleur des contributions directes à Cherchell

(Cherchell : un des plus beaux souvenirs pour tous, son site, l’accueil, la vie, et la découverte de ses habitants).

1937 : Mon père, nommé  Inspecteur des contributions directes à Alger. (Découverte d’une grande ville ensoleillée extraordinaire)

1939 : En congé en France et en Belgique, mon père est rappelé (comme tous les fonctionnaires) pour rejoindre avant le 3 septembre, son poste.

-Nous embarquons sur le dernier paquebot en partance pour l’Algérie «  Le Pasteur »

(Pas de couchette, un monde fou sur le pont)

LA GUERRE EST DECLAREE

Puis … la suite tout le monde la connait !!!... VICHY

Vichy au Lycée : Tous les matins, les élèves de toutes les classes, bien en rang dans la cour, assistent au « lever du drapeau » et chantent…  « Maréchal nous voilà…!»

-         Un professeur de dessin (femme) réputée pour ses idées … « très proches » de la situation,... nous fait écrire, en cours, les « Messages quotidiens » (avec enluminures) du Maréchal Pétain dont elle fait un recueil… qui est transmis au gouvernement. Chaque élève recevra les « Félicitations » du Maréchal Pétain, expédiées dans chaque famille !! Ce sera fait ....!!

1941 ASPECT et FORME DE RESISTANCE DANS MA FAMILLE

- Pendant ce temps là, ma mère Belge, (qui toute jeune en 1914-18 passait dans les tranchées pour aller chercher de la farine…etc.)

Continue « sa résistance »… ! En accord avec le consulat de Belgique, à Alger, mes parents reçoivent chaque jour … 5 hommes Belges (Avocats, Instituteurs, et un Ingénieur) évadés de Belgique, arrivés en Algérie par des chemins détournés (la nuit ils sont pris en charge par le Consulat de Belgique)

De chez nous, ils émettent, reçoivent, de leur valise « radio » messages sur messages vers des … liens…vers LONDRES… !!! (Pour nous : défense d’entrer dans la pièce !)

Anecdote

Au moindre bruit de clé venant du palier…incroyable !!! En 3 secondes… plus rien sur la table du salon où ils opéraient, la porte est ouverte, on peut les voir jouant aux cartes devant une tasse de café !!!

… Puis nous apprenons leur départ !!

Quelques jours plus tard, ma mère apprend toujours par le Consulat qu’après avoir été repoussés, arrêtés… alors qu’ils tentaient de continuer leur expédition vers le Portugal, déguisés en Arabe !! (Sans en connaître la langue !!!), qu’ils se trouvent dans un appartement, rue Clauzel à Alger…près de chez nous.

… Elle m’entraîne un matin avec elle dans cette rue, au moment où nous passons devant l’immeuble en question… une boîte d’allumettes atterrit à nos pieds …C’est moi qui la ramasse !!

Plus tard…chez nous ma mère l’ouvre : un message pour le consulat demandant entre autres, serviettes, savon…et je ne sais… !!!

- Ensuite plus de nouvelles…jusqu’au jour où nous recevons une carte du Portugal…

-Ces Belges après avoir rejoint Londres… furent parachutés en Belgique… puis cachés…actifs…dénoncés… 3 d’entre eux emprisonnés… exécutés dont un est devenu le plus grand martyre de Belgique.

Nous possédons des lettres manuscrites, et des extraits de livre écrit par un survivant (décédé en 1993), où il fait référence à leur séjour à Alger, en particulier chez mes parents…

1942

Rentrée scolaire : Je n’ai que 16 ans et ne réalise pas et ne sais pas ce qui se passe. A la suite des conditions de plus en plus difficiles… alertes, bombardements (en provenance de Tunisie nous dit-on) etc…le Lycée Delacroix, rue Michelet, ferme quasiment ses portes…

Il nous est possible pour notre classe de suivre des cours 4 heures par semaine ou bien de partir interne à Tizi-Ouzou en Kabylie, ce que mes parents refusent.

CREPS ST EUGENE : BOMBARDEMENTS

Que faire ??

Par une de mes amies, voisine de palier, j’apprends qu’un centre Régional d’E.P.S (formation de monitrices et moniteurs est ouvert, par la Direction des Sports dirigé par Monsieur St André, au gouvernement général d’Alger)

Mon père s’occupe de m’y inscrire (je n’ai donc que 16 ans ½) j’y suis admise comme auditrice libre (trop jeune pour être stagiaire !!!)   Et j’ai la permission de suivre des cours   (4 h par semaine au lycée)

Ce CREPS sis à St EUGENE, banlieue d’Alger, fonctionne, (de 7h à 13h30), au stade en bord de mer… une rue le sépare du grand cimetière d’Alger, lui-même situé en bas de la colline de Notre Dame d’Afrique

Pendant ce temps, nous subissons assez souvent alertes et quelques bombardements.

Descentes dans les caves la nuit !

-Pour cette nuit là : descentes 6 fois !!! Malgré la fatigue, mon amie et moi prenons le tramway à six heures pour nous rendre au CREPS.

Là, découverte macabre : le stade est jonché de couronnes mortuaires, de plaques commémoratives, de croix en bois, d’os humains, de pots cassés…de fleurs…etc… et nous comprenons…qu’une bombe est tombée sur le cimetière !!!

Notre premier entraînement du matin, dit « travaux manuels » est de ramasser et de nettoyer tout le stade pendant des heures…

Anecdote : Monsieur SADI  FERRARI

Le moniteur principal, très sévère, au physique hors du commun très impressionnant, imposant le respect, à l’enseignement du style « marche ou crève » (comme disent les plus âgés), qui n’admet pas que les filles parlent aux garçons, qu’il faut saluer d’une certaine façon (style scout) si nous le rencontrons en ville et surtout ne pas être accompagné d’un stagiaire de sexe opposé sinon : avertissement le lendemain !

Excellent enseignant...

N’est autre que Sadi Ferrari, dont la disparition sera, bien plus tard TRAGIQUE.

Le 8-11-1942

…Alertes…Rumeurs…dans la nuit, très tôt le matin, ma sœur et moi, nous nous installons sur le balcon de notre appartement, cachées derrière les colonnes au 4èmeétage d’un immeuble ancien, (sis 3 rue Jean Rameau, petite rue perpendiculaire au bd Baudin, face au commissariat Central d’Alger), et on apprend avec certitude que les alliés ont débarqué à Sidi Ferruch (c’est l’effervescence dans la maison).

On voit passer Bd Baudin, une « ridicule » petite moto sur laquelle est juché un homme aux grandes jambes, habillé en kaki qui se dirige vers le Commissariat central : (c’est un des premiers alliés sur moto pliable !!). Cela s’active Bd Baudin (on parle de bataille Vichystes et Résistants !!). On déjeune quasiment sur le balcon, vers 14heures tout va très vite : juste en bas de chez nous, Bd Baudin (entre la Rue Berlioz et la rue Jean Rameau) : on entend une voiture, des tirs, en même temps une portière s’ouvre et  un homme tombe à terre.

La voiture est immobilisée, l’homme est emmené en ambulance. On apprend plus tard qu’il s’agit d’un officier résistant LE CAPITAINE PILLAFORT qui décédera le lendemain (une stèle sera élevée en son nom Rue Berlioz et rapatriée en France il y a quelques années)

Les alliés s’installent…

1943

Le stage de St Eugène continue quelques temps, puis s’arrête.

Plusieurs jeunes femmes décident de s’engager dans l’armée dont Denise FERRIER (en mai 1943) avec qui je me suis liée d’amitié : je l’admire, elle est gentille et se prénomme : « Denise » aussi.

Hélas, son destin Héroïque sera tragique : puisque tuée au Champ d’Honneur, dans l’est de la France en Août 1944.

Novembre 1943

Parce que Denise Ferrier s’est engagée.

Parce que les appels à s’engager fusent en ville.

Parce que j’ai besoin d’agir…

Alors, je demande à mes parents de faire les démarches… afin que je puisse m’engager… je n’ai que 17 ans et 10 mois !!!

Mon père, après  pas mal de réticences, accepte !!

L’officier responsable du bureau de recrutement de l’armée de l’air, après m’avoir fait passer des tests de connaissances générales, me fait signer un engagement, auquel mon père joint « une émancipation de sa part, et demande également que je sois dirigée vers un stage qui me permettra… plus tard, éventuellement d’avoir une situation !! C’est ainsi que je suis intégrée, sans que j’ai à choisir, dans les transmissions: Ecole de Dellys (à peu près à 100km d’Alger) et nommée Elève Stagiaire – Radio Electricienne !!

DELLYS

A Dellys, vie de garnison, on y fait « ses classes » : la discipline… on apprend à marcher au pas…pour celles qui ne savent pas… à s’arrêter en rang, etc… Nous sommes en chambrée de 14.

Les cours : Electricité, physique, apprentissage du morse…cours traditionnels de français, etc...Tout ceci en vue de devenir : Radio Electricienne !! Éventuellement attachée au ministère de l’air ! Je ne suis réellement pas emballée… !!

Un autre groupe se joint à nous pour faire ses classes et rejoindre ensuite RABAT, pour  suivre, un des stages qui y sont offerts.

A savoir : Rédactrice, secrétaire- comptable, comptable.

Très intéressée par ces stages, je pense faire une demande dans ce sens…

Je me lie d’amitié avec Jeanine Pouységur institutrice, donc…engagée, dont le mari médecin est prisonnier en Allemagne. Elle me prend sous son aile.

JANVIER 1944

Au retour d’une permission accordée pour les fêtes du 1er de l’an, les cars qui nous ramènent à Dellys, se télescopent….

« Juste à l’entrée d’une petite ville, l’Alma : entre un camp hôpital américain… et le cimetière, de l’autre côté de la route !! »

Projetée sous le tableau de bord entre le levier de vitesses et la porte… je souffre fortement du genou droit…

Des américains du camp arrivent, veulent me soigner. Je refuse et rentre avec les autres, allongée à l’arrière du car qui peut repartir.

A Dellys : radiographies, on décèle une double entorse et décollement de la rotule.

Soins et deux semaines de repos ne viennent pas à bout de mes souffrances.

*Stage interrompu, transfert à l’hôpital militaire Maillot à Alger J’y reste du 21/1/44 au 21/2/44.

Anecdote vraiment INCROYABLE

Retour en Arrière :

« Dans la nuit du 23/12 au 24/12/1942, alors que chez nous on parle peu politique ou événement…je rêve que je suis l’Amiral DARLAN, assis derrière mon bureau… ! Un homme revolver au poing entre dans la pièce en criant : «  Vous êtes Darlan…Je vais vous tuer !!! »

AMIRAL DARLAN

Le 24 /12 au matin j’en parle, bien sûr à mes parents, mon père sourit, ma mère est intriguée, elle croit aux rêves prémonitoires !

J’en parle également à mon amie de palier.

A 13 heures, cette dernière sonne chez nous pour me montrer la « une » de « Dernière Heure » (qui parait le dimanche après-midi) traversée d’une bande noire… annonçant «  L’assassinat de l’Amiral Darlan … dans son bureau ». On peut imaginer mon bouleversement !!

*On repart à l’hôpital Maillot… je recommence à marcher, avec des béquilles, seule vaillante dans cette grande salle séparée d’une autre par un rideau… un médecin me demande de prévenir le médecin de nuit au 1erétage… si toutefois… « La jeune patiente très malade » que l’on vient d’amener, se manifeste (c’est la guerre – Hôpital militaire, pas d’infirmière !)

En effet au milieu de la nuit : gémissements, prières dont les fins de phrases se terminent en plaintes…je vais voir la patiente qui la tête cachée sous son drap… se plaint de plus en plus…

Je descends avertir les médecins qui emmènent aussitôt la jeune fille !! Le lendemain, nous apprenons son décès (méningite dit-on !)

Et…son nom : BONNIER DE LA CHAPELLE

Elle est la sœur du jeune homme qui a assassiné l’Amiral DARLAN

Incroyable non !?

Nouvelle affectation : MGA LA REDOUTE ALGER Février 1944

Je suis dirigée à ma sortie de l’hôpital (d’où j’ai fait une demande afin de rejoindre le stage de secrétaire rédactrice) vers la base 320, quartier Hélène Boucher, la Redoute-Alger- Direction du personnel féminin EMGA, où je retrouve le groupe de Dellys…en attente du départ pour RABAT.

D’autres engagées se sont jointes à nous dont plusieurs de Tunisie.

Nous sommes logées dans des chalets.

Le personnel féminin de l’armée de l’air est recruté parmi toutes les couches sociales de l’Afrique du nord : Lycéennes, étudiantes, universitaires, secrétaires, dactylos, rédactrices, infirmières… etc…celles qui n’ont aucun bagage intellectuel, celles qui n’ont jamais travaillé, celles dont le mari ou un proche, est soit sur le front, soit prisonnier, puis celles ayant uniquement le souci d’être utiles, celles désireuses d’apprendre tout en participant à la guerre,… et d’autres !

Propagande de l’armée de l’air  F.F.A

Pour étayer ce recrutement, l’armée de l’air lance des actions de propagande.

C’est ainsi qu’un matin, une stagiaire et moi-même (une grande brune ! une grande blonde !) sommes convoquées au bureau du commandant, avec recommandations de se présenter en  tenue de « sortie » (bleu marine) car nous disposons d’une tenue américaine kaki (toutes deux nous ont été distribuées à Dellys lors de notre engagement).

Nous sommes désignées pour être à la disposition de la section cinématographique de l’armée de l’air pour des prises photographiques dans les bureaux, en extérieur, en studio (flatteur ! mais fatiguant) et nous l'apprenons plus tard, afin de figurer sur les affiches « Engagez vous dans les formations féminines de l’armée de l’air – F.F.A »

Cette propagande passe également dans les cinémas à l’entracte aux « actualités » tandis que les affiches sont distribuées partout…Algérie-Tunisie-Maroc

Centre Ecole de RABAT   : 15/04/1944

Affectation au centre école de Rabat, voyage interminable.

Nous sommes accompagnées par un adjudant… masculin. Installation à la base aérienne.

L’ambiance est excellente, nous logeons dans des chalets (style préfabriqué) mes camarades plus âgées que moi m’aident pour certains cours, d’autant que quelques unes d’entre elles suivent le stage de rédactrice, dont Jeanine Pouységur que j’ai retrouvée.

Nous étudions beaucoup, dans ce camp réservé au personnel féminin, nous bénéficions d’activités sportives… ce qui n’est pas pour me déplaire… j’aide même pour certaines disciplines.

D’autre part, nous devons également assurer chacune notre « tour de garde » nuit et week-end.

Anecdote  Les « ARRÊTS »

C’est mon tour ce week-end…je dois m’occuper plus précisément de l’occupante d’une chambre verrouillée et à barreaux !!Cette engagée, une bretonne fiancée avec un marin, (embarqué sur un bâtiment militaire, soupçonné « d’espionnage ») est aux arrêts !

Elle est prostrée sur son lit…pleure beaucoup.

Elle a le droit de sortir, bien sur, accompagnée, une heure par jour. Elle a le droit de téléphoner, et moi l’obligation de lui demander le nom et le numéro de son correspondant… et d’écouter la conversation afin d’en rendre compte à l’officier supérieur !

C’est très pénible – C’est tant de peine !

A l’issue des stages, nous devons passer un examen – les trois premières de ma catégorie, (secrétaire-comptable), sont affectées à la base aérienne de Casablanca, école de Comptabilité « perfectionnement »

Les rédactrices sont nommées directement sur un poste – le groupe éclate.

C’est à ce moment que j’obtiens mes premiers galons : Adjudant !!! 3èmedu stage !!! (La première : Lieutenant, la deuxième : sous-lieutenant) Rien à voir avec les grades de l’armée régulière !!

15/06/1944 : Ecole de perfectionnement à Casablanca

Base aérienne de Casablanca : les bâtiments de logement sont d’anciens casernements, de nombreux baraquements sont installés pour d’autres activités – lecture – discussions – théâtre, auxquelles plusieurs d’entre nous participent.

Les cours de comptabilité sont très difficiles. D’autres disciplines sont dispensées : Français, Philosophie, Mathématiques.

Anecdote : Libération de Paris

Hospitalisée  pour soigner un flegmon à l’hôpital militaire de Casablanca où il n’existe pas de secteur féminin… je suis installée dans une chambre isolée à barreaux… réservée aux « malades mentaux » !!!

C’est là que le 25 Août, médecins, infirmières défilent à tour de rôle dans ma chambre, pour m’annoncer la LIBERATION DE PARIS. Ils viennent tous, apportant des gâteaux (je ne peux que difficilement avaler)… mais je peux et je veux boire, même dans un gobelet,  le Champagne !!        Je suis née à Paris !!

30/09/1944 : BLIDA – ALGERIE

C’est la fin du stage, nous passons nos examens… une de mes camarades et moi sommes affectées au Dépôt 201 à Blida « services des délégations des soldes et comptes particuliers ».

Des bureaux immenses sont installés dans une caserne en centre ville – le personnel est nombreux, peu de femmes et quelques civils, nous sommes bien accueillies. Le personnel féminin loge au « quartier Montpensier » à environ un kilomètre du centre.

Une navette effectue des allées-venues matin, midi  et soir.

En plus de mes activités au dépôt 201, je suis désignée  « adjointe » à l’officier féminin, (Capitaine), qui dirige le camp. La discipline est de rigueur, tout est vérifié au départ de la navette le matin : tenue et propreté des chambres, tenues vestimentaires.

Chaque chalet comporte trois chambres à deux lits et une réservée pour la responsable de chaque bâtiment… et je suis aussi…responsable de mon chalet !

Dans la majorité, le personnel de ce camp est peu ou pas gradé. Même vie que précédemment… tours de garde etc...

Anecdote surprenante ! « Les arrêts »

Un chalet au fond du camp attire mon attention, il est gardé par un soldat en armes jour et nuit ! Très vite, j’apprends qu’une engagée volontaire y est aux arrêts… « Pour espionnage », elle doit être transférée à Paris. Un matin, branle-bas de combat au camp… la prisonnière s’est enfuie !! A sa place, comme au cinéma, on trouve un traversin !! – avec quelle complicité ??

Toutes les suppositions sont avancées !!C’est un choc ! C’est à ce moment là que son nom m’est révélé : cette jeune femme n’est autre que celle qui a participé à « l’action de propagande » avec moi, à la Redoute à Alger.

Lors de mes week-ends de garde, pour celles qui ne partent jamais en permission, de mon plein gré… j’organise des promenades, goûters, discussions sur des nombreux sujets !

Ce camp comporte un mess - un foyer

Personnellement, je suis autorisée, bien que sous-officier, à déjeuner avec mes amies, infirmières, ambulancières, officiers…au mess des officiers où nous sommes séparées des hommes par une cloison !!!

Centre ville : Le foyer

Nous nous rendons chaque semaine, une camarade et moi à la bibliothèque, d’un autre foyer en ville, dirigé par un séminariste. Dans une salle, quelques tables y sont installées pour y lire, pour y discuter mais en même temps y déguster un « mauvais café, ou jus de fruit et pauvres sandwichs » distribués contre une modique somme, par un militaire campé derrière un petit guichet au fond de la salle.

Très vite, nous nous impliquons pour les aider « certains week-ends ». Nous remplaçons le militaire, améliorons l’ordinaire en quantité, en variétés, marquant les jours de fêtes par des petits « extras »… (Crêpes etc…). Nous remplissons les caisses du foyer !! Cela nous amuse, mais le dimanche soir à 20h… pas de navette pour rentrer au camp (avant 21h obligatoirement)

Nous avons à parcourir plus d’un kilomètre à pied, la peur au ventre sur une petite route déserte, une matraque à la main !!

8 MAI 1945 ARMISTICE

Tous sur la « Place d’armes » à Blida, civils et militaires confondus, autour du kiosque, la fanfare succède aux discours, aux applaudissements…

INCIDENTS

En provenance des deux rues qui jouxtent à gauche et à droite un immeuble à colonnes, des hurlements s’amplifient !! En courant des arabes munis de fourches foncent sur nous, des pavés volent dans tous les sens.

C’est l’affolement, je n’ai que le temps d’attraper une personne petite et âgée qui est devant moi, pour aller en courant nous abriter sous les arceaux, près du mess des officiers.

L’HORREUR

Tout est vite réprimé : quelques jours plus tard un jeune militaire, rentrant de permission de Guelma, nous apprend... l’Horreur !!!

Pendant que nous étions attaqués, lui trouvait sa famille priant devant un autel de fortune (Sur une table de cuisine) bougies allumées, pleurant, entourée de fidèles ouvriers de la ferme, tous effrayés. Il nous dit aussi avoir croisé… un curé assassiné sur sa moto… le cœur accroché au guidon !! C’est l’horreur !!

C’est bien plus tard que nous apprendrons l’intervention de la France.

Cérémonies officielles

En plus de notre travail administratif, avec une ou deux autres engagées, je suis de toutes les cérémonies officielles pour représenter l'armée de l'air, avec l’armée de terre, et la marine !! Je suis très fière…

Cela va du « jour de l’an », au 14 juillet, au 1ernovembre, et depuis cette année le 8 mai ! La plupart du temps, nous nous rendons dans les cimetières français, juifs, arabes où des gerbes sont déposées !!

Dilemme : Affectation  Oran ou Paris ?

Convoquée par le commandant Conquy dont nous dépendons, j’apprends que l’Etat Major général de l’Air, lui a fait parvenir une note de service lui demandant de désigner selon certains critères, une engagée volontaire, susceptible de diriger le bureau de recrutement (maison des ailes) à ORAN !!

Il pense à moi et m’assure également que dès lors je serais nommée Lieutenant !

Très gênée, je me sens obligée de « quasiment » refuser cette offre « magnifique » et de lui confier que pour des raisons importantes (je lui donne certains détails) ma famille de Paris qui m’a élevée, quelques années , est en train d’œuvrer afin que je sois « rappelée » par le Ministère de l’Air : (ce qui ne se fait qu’exceptionnellement et de toutes façons pour des personnalités… d’où mon immense gêne ! )

AFFECTATION A PARIS !!!

Le commandant décide d’attendre 5 jours pour répondre ! S’il n’a rien reçu de Paris d’ici là… je serais affectée à Oran. L’incertitude est insoutenable. Le quatrième jour de cette attente, arrive un télégramme officiel me rappelant à Paris.

Anecdote «  de quoi rire ! Incroyable » Le monde est à l’envers !

Devant cette réalité, le commandant me convoque, et m’annonce qu’il met sa voiture, (une déesse), et son chauffeur à ma disposition !!!… pour me rendre à l’aérodrome de Boufarik à 10km environ de Blida. (Pas d’autre moyen de transport…sauf  l'opportunité d'un déplacement : camion militaire ou ambulance) …

Tout va très vite, je pars le surlendemain…il pluvine, à l’aéroport un soldat, parapluie ouvert à la main, m’ouvre la porte !! Surprise !! Ce n’est pas un « officier supérieur » qu’il accueille, mais ....une jeune femme militaire… et par surcroît « adjudant » !!

BOUFARIK JUIN 1945

Le trajet prévu en avion : Boufarik – Toulouse, puis  Toulouse – Paris en train !!

Ce petit avion ne comporte pas de sièges traditionnels, uniquement : deux madriers posés dans le sens de la longueur, sur deux fûts métalliques où des personnes sont déjà installées.

Nous sommes bien sûr, peu nombreux, deux officiers et leurs épouses, peu causants, un officier et  trois enfants, une assistante sociale qui les accompagne, moi et l’équipage (ils sont deux)

Très vite l’officier, père des trois enfants à besoin de raconter son retour en France. Son épouse, elle, à l’article de la mort, est rapatriée sanitaire par bateau…il est effondré. Le plus petit des enfants, s’accroche à moi… je m’en occupe durant tout le trajet qui est très long !!

TOULOUSE

Notre « coucou » a beaucoup de mal à atterrir par un vent violent…j’ai peur !! Nous sommes transportés de l’aéroport à Toulouse par camion !! Seule sous-officier du groupe, je dois me rendre au foyer de la gare, pour y dîner et y dormir !!

Malgré sa détresse, le père des enfants visiblement soulagé d’être enfin en France, tient à nous remercier tous, de l’avoir écouté, de nous être occupé des enfants, 3 ans ,7ans et 11 ans.

Il décide de tous nous inviter (voyageurs et équipage) à dîner au restaurant de l’hôtel où il doit descendre.

Il s’arrange pour que je n’aille pas au foyer…ainsi je dormirai dans la chambre de l’assistante sociale, avec deux des enfants.

Le repas : dans l’arrière salle du restaurant… au menu : CASSOULET !!  Au marché noir !!

Je dors dans un petit lit, le petit garçon de trois ans contre moi. Tôt le matin, petit déjeuner toujours dans l’arrière salle.

L’officier ayant des démarches à faire avec l’assistante sociale, me demande de m’occuper des enfants, durant un temps, avant de nous rendre à la gare.

Il me donne une petite somme d’argent afin de les occuper… bonbons, revues… et éventuellement manège… il y en a !!!

A la gare, alors que je n’ai droit qu’aux deuxièmes classes, l’officier s’arrange pour que je voyage avec eux en première !!!…

PARIS

A Paris, nous nous séparons : je dois me rendre Rue Blomet, eux Gare de l’Est.

L’officier ne cessant de me remercier de m’être occupée pendant tout ce temps de ses enfants, hèle un des rares taxis et règle le trajet…je suis confuse.

Je n’ai jamais su leur nom, et bien sur ce qu’ils sont devenus !!!

Rue BLOMET ! Est l’adresse de l’hôtel réquisitionné où peut loger le personnel féminin de l’armée de l’air.

Ce sont des petits appartements meublés .Les repas sont servis à quelques immeubles de là, dans un restaurant, faisant office de mess.

Anecdote incroyable !

Le studio qui m’est affecté est sombre et donne sur une cour… j’ouvre la fenêtre pour aérer…et…je crois à un mirage !!!

Je vois en face une jeune femme fumant à la fenêtre : c’est ma voisine de palier d’Alger !!! Partie bien avant moi pour rejoindre les Forces Françaises Libres en Syrie (je crois) sans mot dire à sa famille (j’étais la seule dans la confidence). Elle est officier. Nous logeons dans le même hôtel ! Il suffit de longer le couloir qui fait un angle et je suis dans son appartement : deux pièces qu’elle partage avec une amie actuellement à l’hôpital, et qui doit rentrer dans sa famille.

Mon amie se rend à l’accueil…explique la coïncidence et obtient très vite que je m’installe avec elle.

C’est la joie, les rires, notre « histoire ». C’est formidable !!

MINISTERE DE L’AIR 26/06/1945

Après quelques jours de permission en famille… je rejoins mon affectation, au Ministère de l’Air, 8èmebureau : service des archives dans les sous-sols.

Très bon accueil, curiosité …Il n’y a que des hommes !!

Beaucoup de travail me dit-on…

JEANINE POUYSEGUR

L’après-midi de mon arrivée, alors que je me rends aux toilettes, à l’angle d’un immense couloir… je me heurte à une personne… qui n’est autre que Jeanine Pouységur, devenue Capitaine.

Je ne l’ai plus revue depuis Rabat !surprises, embrassades, rires…

Je lui apprends dans quel service  je suis affectée depuis le matin   … et elle d’ajouter : « Demain, tu seras dans le mien !! »

Direction du personnel Féminin de l’armée de l'air - EMGA

Le lendemain, l’officier, chef de service, m’appelle et m’annonce qu’il est désolé  d’avoir déjà à se passer de moi…mais je dois rejoindre au 3èmeétage, le service de la direction du personnel féminin de l’air en France que dirige Madame le Commandant DUMESNIL, au cabinet du Général ANDRIEU.

Je me sens à la fois toute petite, sur un nuage et si contente.

Je rejoins mon nouveau poste, dans le bureau de Jeanine Pouységur, qui m’apprend que son mari, Jean Pouységur, prisonnier, s’est trouvé à participer à la LIBERATION DE PARIS (en temps que médecin pompier) et a été exécuté d'une balle dans la tête le 25-08-1944. Une plaque commémorative est apposée Gare du Nord !!

J’ai beaucoup de travail, je suis assise devant un grand bureau, je bénéficie de deux téléphones (un extérieur, un intérieur…) Quel événement pour moi !!

C’est en manipulant des dossiers que j’apprends que la « Prisonnière de Blida » a été révoquée…elle n’est pas la seule !!

C’est à Paris que j’entends pour la première fois aux stations de métro : ces lettres : « P.P.O » au début je n’y fais pas attention… puis devant la répétition, à divers endroits…je m’enquiers auprès de mon amie avec qui je loge, de la signification de ces lettres ainsi formulées… Elle ne peut que sourire pour  bien sûr les avoir déjà entendues… elle traduit : Poule Pour Officier !!!!

C’est lamentable : que c’est triste, que cela fait mal !!! A part cela tout se passe formidablement bien.

Fini les tours de gardes etc… Je passe mes week-ends en banlieue dans ma famille.

Je me rends quelques jours en permission à Bar-sur-Aube chez ma grand-mère ; mais au fur et à mesure que les mois passent, la guerre étant terminée, de nombreuses F.F.A résilient leur contrat.

De mon côté, j’ai le choix : de rester dans l’Armée de l’air… (On parle de possibilités de partir en Indochine… ce n’est pas pour me déplaire)…ou de résilier mon contrat pour retourner vers la vie sportive, et préparer mes examens.

C’est cette dernière solution que je choisis, j’aimerais rester en France pour ce faire…

Je me présente en uniforme rue Labourdonnais à Paris – Direction des Sports…afin de m’inscrire dans un CREPS … la réponse est claire… « Vous êtes d’Alger alors retournez y, ici on ne peut vous accepter…il y a trop de postulants de la métropole ! À Alger un CREPS va être ouvert !!!

(Il ouvrira des années … des années après !) C’est ainsi que je décide de rentrer à Alger, chez mes parents : 3 rue Jean Rameau, à Alger.

20/11/1945

Mon contrat est résilié le 20/11/1945

Je rentre à Alger, le cœur léger, heureuse avec le sentiment d’avoir à mon niveau et très modestement certes, œuvrer pour la France.

J’ai vécu une expérience humaine enrichissante à tous points de vue, faite entre autres, de découvertes, de rencontres, d’amitiés, de joies, d’humour.

J’ai aussi approché des cas de grande tristesse !!

Je me sens très forte pour affronter les réalités de la vie civile.....

RETOUR A LA VIE CIVILE A ALGER DE NOVEMBRE  1945  à SEPTEMBRE 1958

Novembre 1945 : De retour à Alger… Pas de CREPS ouvert…il y en aura un…quand ??

Par les relations de mes parents, nous apprenons qu’un groupe de professeurs et moniteurs, à titre privé assurent la préparation des futurs moniteurs et professeurs d’E.P.S aux « GROUPES LAÏQUES » chemin Yusuf à Alger.

Je m’y inscris… la réadaptation est difficile.

Une page de SPORT à Alger 

 

A la faveur de nos cours et entraînements… on découvre… que je lance bien le disque et que je cours…pas mal sur le 800 Mètres !!

C’est ainsi que je remporte « le lancer du disque » au « CHALLENGE CARDONNA » rencontre annuelle et bien connue des Athlètes à Alger.

Je deviens ensuite Championne d’Alger dans la même discipline… tout en battant le « record d’Alger »…détenu depuis 10 ans par une Athlète de « l’ALGERIA – SPORTS ».

(Je n’ose dire la distance, quand on sait ce que font les lanceuses actuelles)

Anecdote

Je ne sais même pas ce que veut dire « le petit drapeau » au sol… là-bas…que mon disque vient…de dépasser !!!...

Aux championnats d’Afrique du Nord, je ne suis que seconde… avec 30 mètres… l’athlète qui sévit actuellement sur les stades est Micheline Ostermeyer (de Tunisie) avec 32 mètres, sélectionnée pour les Jeux Olympiques de LONDRES (1948) … Elle atteindra 42 mètres et deviendra « Championne Olympique ».

Les GROUPES LAÏQUES ont depuis de nombreuses années, crée, une rencontre d’ATHLETISME, qui se déroule annuellement et alternativement à ALGER et à ORAN : … Ce sont les « RELAIS D’ARGENT »

Toutes les disciplines sont représentées. J’y participe et remporte le lancer du disque, à ORAN.

1948  à 1951 : Auxiliaire d’E.P.S

Nous sommes sollicités, nous, étudiants pour assurer des cours d’E.P.S dans les écoles primaires d’Alger et ses environs, ainsi que dans quelques Collèges.

J’accepte et … me voici Auxiliaire d’E.P.S, pour un an renouvelable.

Dans ce même temps, je m’essaie au Basket-ball, deviens Capitaine d’une équipe bien placée dans son groupe…

Ceci dans une petite commune « L’ALMA » proche de MAISON-CARREE où j’exerce au Collège depuis 2 ans.

Parenthèse

Mariage : Un congé d’un an renouvelable pour 3 ans maximum m’est accordé, afin de suivre mon mari, dans les douars, entrepreneur de travaux publics, qui construit pour le Gouvernement Général (par appels d’offre) des écoles, avec logement pour les instituteurs français !!! (Écoles détruites pour la plupart…  plus… tard !!!)

Naissance de notre fille. Actuellement, nous sommes à MICHELET – Kabylie.

31-10-1954  ..........1-11-1954

Veille de la Toussaint ! Ce jour là 31-10-1954… mon mari décide de  rentrer à FORT DE L’EAU (notre domicile). C’est le soir.

Trois de nos ouvriers, nous demandent de les « redescendre » à ALGER.

Sur la route qui nous mène à Tizi-Ouzou ma fille est prise d’un besoin pressant…je m’arrête… et oui, c’est moi qui conduis !! Mon mari lui s’occupe de notre fille… alors qu’il descend de notre voiture cinq minutes… moi, je m’extasie, de mon côté, sur les feux d’une Fantasia…qui se passe là-bas…sur l’autre versant de la colline !!

Ce n’est que le lendemain matin, 1erNovembre, que nous apprenons l’HORREUR !

En fait de FANTASIA … C’est le début des émeutes… c’est la Guerre d’ALGERIE !!

Avec tout ce que cela comportera de drames !!!

La Peur à retardement

Nous pouvions être tués sur place dans notre véhicule… (Même si mon mari… par habitude garde toujours un fusil sous le siège avant de la voiture).

Les trois ouvriers…transportés ont disparu.

Sans « jeu de mot » je pense qu’ils ont dû être « morts de peur » d’être à la merci d’une « Femme au volant »… Pensez à l’époque !!

Je ne retournerai plus à Michelet !

De 1955 à 1958

…Divorce. Je vis à Alger.

Je reprends un poste d’auxiliaire…repasse des examens au titre de « victime de la guerre 39-45 », suis titularisée avec effet rétroactif…nommée en 1958 à BAYONNE (je n’ai jamais demandé ce poste) à cause de la lenteur administrative, ceux que j’avais sollicités …sont pourvus !! Mais quelle aubaine. Ma sœur et sa famille vivent à St Jean de Luz !

Pendant ces années là,… LA PEUR s’installe… :

Dans la rue, en apercevant le moindre papier dans un caniveau … : On traverse !

Un scooter avec sacoches stationné le long du trottoir… : On traverse !

Quelques pas …derrière soi… : On s’arrête…sous n’importe quel prétexte … afin de se laisser dépasser,  pour voir !

Anecdote - triste et drôle  à la fois

Avec deux amies, nous rendant à la « Grande-Poste », nous nous sommes jetées au sol…au bruit infernal que faisait un rideau de fer…que baissait… un commerçant entre 12H et 14H !!

Vérifications d’identités

Quelque chose m’intrigue de plus en plus : que je me déplace en bus, en tramway, que je franchisse les portes d’un établissement public, systématiquement les militaires de service, me demandent mes papiers, me font ouvrir mon sac, (pas aux autres passants alentours).

Il faut dire que mon grand sac contient mon équipement sportif…cahiers…etc...

Interpellation

Après avoir assuré mes cours au stade des GROUPES LAÏQUES, et pour me rendre à l’Hôpital MUSTAPHA (par l’entrée « du bas ») afin de visiter une de mes amies (blessée par un engin placé dans un poteau d’arrêt d’autobus)…j’emprunte la rue de Lyon, traverse une placette où se trouvent quelques marchands ambulants (cacahuètes etc.….) et des passants. Juste à hauteur du « CHAMP DE MANŒUVRES »au moment de traverser,

Je suis interpellée : « Mademoiselle, s’il vous plaît, voulez vous me suivre… »

C’est un policier…mitraillette au poing qui me dirige vers  un fourgon, qui est stationné là ! A l’intérieur du fourgon : deux policiers masculins à l’avant, et une femme à l’arrière.

Un des policiers avec mes papiers se met en liaison par radio…...avec  un commissariat …..je pense ! L’autre surveille tandis que celui qui m’a interpellée est resté à l’extérieur.

La femme policier, (je suppose), elle, vide entièrement mon sac de sports, et avec un air circonspect, tire doucement… sur un ruban…au bout duquel…apparait…un « sifflet » !

Catastrophe !! Quand on pense à l’ambiance du moment en Algérie !!!

Elle me demande : Qu’est ce que c’est ?sur un ton qui n’admet pas la plaisanterie… (J’avoue que je n’ai pas envie de plaisanter…je pense à l’heure…il faut aussi que j’aille chercher ma fille à l’école !!)

Je réponds : -Un sifflet (c’est si évident !!)

Comprenant qu’elle n’a pas posé la bonne question…elle reprend :

-A quoi cela sert ???

…Je lui explique que nos cours se font aussi à l’aide d’un sifflet !!

On me relâche au bout de ¾ d’heure, devant le fourgon…il y a foule !...

Pensez,  une française arrêtée !!!

Je suis toute rouge et poursuis mon chemin complètement choquée.

Explications de ces interventions

Je profite d’un déjeuner chez ma propriétaire, qui reçoit un couple d’amis dont le mari est administrateur des colonies. (Je crois…) à MASCARA…pour raconter mes mésaventures.

Aucune hésitation pour l’administrateur…je  ressemble terriblement à la « française » qui a rallié la cause « fellagha », et dépose des bombes dans des sacs de sport… (Dans des lieux publics : Cafétéria…etc.)

A sa visite suivante, ce Monsieur me montre une photo « anthropométrique » de cette femme… c’est saisissant !!!

C’est ainsi  que pendant un temps, alors que je suis blonde…je me fais teindre en brune !!!

Octobre 1957

Affectée, toujours auxiliaire, au Collège Pasteur à Alger, j'attends ma titularisation !!! (Presque 2 ans)

13MAI 1958

Nous sommes le « 13 MAI », je suis avec mes élèves…au stade LECLERC (il surplombe le Gouvernement Général et le boulevard LAFERRIERE) un collègue s’approche de moi (le téléphone « arabe »…fonctionne) et m’avertit de l’arrivée d’une autorité en provenance de Maison-Blanche, l’aéroport…il me conseille de m’asseoir avec mes élèves dans des bougainvilliers…le long de la palissade…en pente…Nous nous asseyons et attendons.

Tout alentour est silencieux…une rumeur…en provenance du boulevard LAFERRIERE enfle…plusieurs voitures noires passent en cortège en bas de la palissade.

En 5 minutes, la place du Gouvernement Général est noire de monde qui afflue de tous les sens…

Toutes les fenêtres, les balcons d’immeuble du boulevard  LAFERRIERE sont comme par magie devenus « BLEU, BLANC, ROUGE » (habillés de drapeaux, de banderoles etc.…)

Au balcon du GOUVERNEMENT GENERAL apparaît le GENERAL DE GAULLE… aux cris de « ALGERIE FRANCAISE »  etc. …

Je me laisse dire que toutes ces personnes…qui convergent là…étaient en attente depuis des heures, pour certaines, dans des endroits… tels que les cinémas !! Etc...

C’est une vision que l’on ne peut oublier.

Pendant les premiers jours qui suivent, la Directrice du Collège préfère que nous ne nous rendions pas au stade…vu l’effervescence qui règne à Alger !!

Je reste dans une classe et fais des cours théoriques…

Un jour…c’est un concert de « klaxons » dont les sons montent du boulevard Pasteur…jusqu’à nos oreilles !

Cela donne : 3 petits coups… 2 petits coups ! En clair : AL-GE-RIE…FRAN-CAISE !!

Ce qui est amusant, c’est de voir d’en haut de nos fenêtres les mains des automobilistes…en mouvement sur le klaxon, ceux qui montent 3 coups ! Ceux qui descendent 2 coups !

A croire qu’ils ont répété.

Mes élèves enchaînent sur leur bureau !

Voilà… en Août enfin titularisée, nommée à BAYONNE, je m’embarque avec ma fille pour la France en emportant tant de souvenirs !!

…de 26 ans en ALGERIE.

ET......

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PALAIS DES CONGRES  de JUAN LES PINS   - AVRIL  2009- RASSEMBLEMENT NATIONAL DES RAPATRIES D’AFRIQUE DU NORD

STAND : FRANCOIS PAZ - C.L.A.N-R

Denise LANDRE

Retour coups de cœur. 

12 avril 2010

NOTRE DAME DE SANTA-CRUZ A PARIS 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE

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Le collectif des associations  de pieds-noirs et de rapatriés en Ile de France, les Amis de Notre Dame de Santa Cruz, l’Association des Amis d’ALGERIANIE

annoncent  les messes célébrées par Monseigneur Pierre BOZ pour commémorer la tragédie de la Saint Antoine à ORAN du cinq juillet 1962 dimanche 4 juillet 2010 à 10h30 Chapelle Saint Mathieu, 30 rue vanneau, 75007, Mo vanneau Lundi 5 juillet 2010 à 11h Eglise Saint Léon, place Cardinal Amette, 75015, Mo dupleix Les Oraniens et leurs amis pourront accueillir la Vierge, se recueillir, assister aux offices religieux.

claude.guirao@libertysurf.fr  0169062015

Gérard Garcia algerianie@free.frhttp://lesamisdalgerianie.unblog.fr 

 


Un peu d'histoire

 

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José Bueno, marinero oranais et Nîmois d'adoption, écrivait en 2002 une histoire à la fois complète et joliment tournée dont voici des extraits.

"Il m'a semblé intéressant de faire partager à nos amis, quelques connaissances sur l'origine de la Patronne de l'Oranie : Notre Dame de Santa-Cruz. Santa-Cruz est le nom du fort, situé au-dessus de la chapelle. Il fut construit pendant l'occupation espagnole au XVIII siècle.

Les Espagnols, dans leur esprit de foi catholique, avaient donné un nom religieux à tous les principaux ouvrages militaires élevés par eux autour d'Oran . En 1830, la France conquit l'Algérie.

L'épidémie

Une épidémie de choléra qui sévissait dans le bassin méditerranéen et notamment en d'Italie, toucha Oran.  Après quelques jours, aidé par une sécheresse qui n'en finissait plus, on dénombrait 1172 victimes. Les habitants, toutes confessions confondues, devant cette hécatombe, décidèrent de s'adresser à l'autorité militaire, le Général Pelissier qui gouvernait Oran, pour demander de l'aide. Après une étude des remèdes, des moyens mis en place et précautions d'usage pour lutter contre l'épidémie, force est de reconnaître que tout paraissait vain, l'épidémie gagnerait dans les jours à venir encore du terrain. Il faudrait de la pluie pour stopper l'épidémie. C'est alors en conclusion d'une énième réunion des autorités civiles, militaires et religieuses que le général Pelissier interpella l'abbé Suchet, Vicaire général d'Oran : "Mais qu'est-ce que vous faites, Monsieur l'Abbé, vous dormez ? Vous ne savez donc plus votre métier ? le choléra ? Nous n'y pouvons rien : ni vous, ni moi, ni personne ne pouvons l'arrêter. Je ne suis pas curé et, pourtant, c'est moi Pelissier, qui vous le dis : faites des processions ! " Et l'officier jeta comme un cri de désespoir ou de suprême espoir ces mots devenus célèbres : " Foutez-moi une Vierge là-haut sur la montagne : elle se chargera de jeter le choléra à la mer"

La première procession

Dès le dimanche 4 novembre est organisée une procession vers la montagne du Murdjadjo. Les Oranais allèrent à l'église Saint-Louis située au quartier de La Marine(cette église est devenue la cathédrale d'Oran jusqu'en 1930), où se trouvait Nostra Señora del Salud et ils partirent en procession en portant la Vierge de Notre Dame du Salut. On peut aisément imaginer l'immense foi, la ferveur des chants et prières qui accompagnèrent les premiers fidèles en cette première procession. Arrivés au plateau, ils déposèrent la Vierge et prièrent et chantèrent des louanges encore et encore… Mais le ciel demeurait obstinément bleu.

Le miracle

Quelques heures après le ciel s'assombrit. Quelques gouttes de pluie commencent à tomber, se mélangeant aux larmes de joie des assistants. La pluie s'arrêta puis elle repartit en fines gouttes. Miracle ! ! La foule retombe à genoux. La pluie redouble de force et de violence pendant deux jours. L'épidémie est vaincue.

Le Miracle de la Pluie avait eu lieu. Il a marqué à jamais les esprits de nos anciens. Une chapelle fût érigée, dès 1850. En 1873, une grande tour, surmontée d'une statue géante de la Vierge compléta l'édifice. De ce sommet Notre Dame du Salut devenue Notre Dame de Santa-Cruz veillait et protéger les Oranais. Dès lors, chaque année, le jour de la fête de l'Ascension est devenu le rendez-vous des Oranais et des Oraniens (habitants de la région d'Oran (NDR)). Ce rassemblement aussi était l'occasion pour ceux moins pratiquants, de passer une belle journée à la montagne, pour plaisanter et rigoler, cherchant d'abord le meilleur endroit pour faire une paella au feu de bois ou faire cuire les brochettes. Au préalable chaque participant allait du côté de la grotte pour allumer un cierge. De nos jours à Nîmes, la même tradition demeure.

L'exode

En 1962, les Oranais quittent leur ville, leur pays…C'est l'exode. On ne sait plus où est parti tel membre de sa famille, de ses amis les plus proches, ses voisins. Chacun est dépaysé,  un peu perdu. À Nîmes beaucoup d'Oranais se retrouvent au Mas de Mingue, un quartier à l'extérieur de la ville où des bâtiments H.L.M récemment construits accueillent cette nouvelle génération d'habitants.

Le miracle continue

Le Révérend Père Hébrard, aumônier de la Base aérienne voisine s'étonne de ne voir pratiquement aucun fidèle pieds-noirs venir assister à la messe. Il rencontre alors le président du quartier, Antoine Candéla et Antoine Roca, président de l'association des parents d'élèves. Les deux "Antoine " font alors part de leur sentiment "père nous serons des vôtres si vous prenez l'engagement solennel de vous placer, avec nous sous le vocable de Notre Dame de Santa-Cruz " en souhaitons bien évidemment que la Vierge soit rapatriée elle aussi.

Le défi est lancé, l'aumônier s'adresse à son supérieur, Monseigneur Rougé évêque de Nîmes. Ce dernier encourage cette démarche et rencontre Monseigneur Lacastre alors évêque d'Oran. Considérant que la quasi-totalité de ses paroissiens étaient partis, la Vierge devrait être parmi eux maintenant là où ils se trouvaient. Et il donna son plein accord.

En 1965, c'est par un bâtiment de la Marine Nationale que la patronne des Oraniens traversa la Méditerranée. Grâce à l'opiniâtreté de l'Aumônier et des deux Antoine, la Vierge rejoignit le Mas de Mingue. La générosité d'un nîmois M. Régis Denis qui céda pour un franc symbolique un terrain de 5000m2 en haut de la colline est à souligner. Le projet de construction d'un Sanctuaire pouvait être envisagé. Ce sanctuaire grâce à de nombreux donateurs et par l'action de l'Association des Amis de Notre Dame de Santa-Cruz a été agrandit au fil des ans.

 Si à la première procession en 1967, il n'y avait pas beaucoup de fidèles, le bouche à oreille a vite fonctionné et le jour de la Fête de l'Ascension est rapidement devenu synonyme de retrouvailles. On retrouvait des membres de la famille, les amis perdus de vue, les nouvelles des copains des voisins etc. Dès 1968, il y avait 80 000 personnes, l'année suivante le double et dans les années suivantes jusqu'à 250 000 personnes. Ces dernières années la fréquentation est bien moindre, beaucoup sont partis…d'autres sont à présent âgés et ne peuvent que difficilement voyager. "
Véronique Palomar veronique.palomartobjectifgard.com

Retour à tous les pèlerinages de ND de Santa-Cruz.

14 juillet 2010

UN DVD POUR L'HISTOIRE

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Du 26 mars 1962, rue d’Isly à Paris au 26 mars 2010, quai Branly à Paris

         On ne dira jamais assez notre reconnaissance à Nicole Ferrandis (seule rescapée miraculée de sa famille lors du massacre du 26 mars 1962 à Alger). Avec une opiniâtreté de Mère Courage, elle a réussi – malgré l’incompréhension (version charitable de dire les choses) de certains maximalistes qui confondent tchatche et efficacité – à imposer que les noms des assassinés de la rue d’Isly figurent sur un monument national, quai Branly, en plein centre de Paris.

         Des années de démarche, des négociations sans fin, des reculs, des avancées, des espoirs trahis, des paroles données puis reprises et, au bout, le 26 mars 2010, une cérémonie de réparation, avec piquet d’honneur présentant les armes, dépôt de gerbes, sonnerie aux morts, drapeaux inclinés.

         Un DVD existe pour raconter ces années de combat et cette cérémonie du quai Branly. Réalisé par Michel Barsky, c’est un document pour l’Histoire. Nicole Ferrandis, qui a laissé sa santé dans ce combat où elle fut souvent bien seule, explique :

         — Ce DVD réunit les moments forts des cérémonies organisées depuis sa création par l’Association des familles des victimes du 26 mars 1962. C’est ainsi que des extraits de Souvenez-vous, c’était le 26 mars 1962 à Alger, vidéo réalisée en 1999, du Bateau de la mémoire et du recueillement, vidéo réalisée en 2003, et du Cimetière des innocents, vidéo réalisée en 2007, jalonnent le chemin parcouru. Semé d’obstacles et d’embûches, ce chemin nous a conduit jusqu’au Mémorial national de la guerre d’Algérie, quai Branly, à deux pas de la Tour Eiffel, à Paris. Une succession de moments, remplis d’émotion, souvenirs précieux de chacune de ces cérémonies et, au final, le témoignage bouleversant de blessés

lors de cette tragédie, atteints dans leur chair et aussi dans leur âme. Quelques victimes vous attendent au terme de cette vidéo. Allez jusqu’à elles, à leur rencontre. Croisez leur doux regard, contemplez la bonté de leur sourire. Désormais, elles sont toutes « présentes ».

         Cette victoire – mémorielle et filiale – de Nicole Ferrandis a, faut-il le dire, déclenché les grandes manoeuvres de la FNACA et du PC. Mais celles, aussi, de deux sales types, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Balkany qui, gaullistes haineux (pardon pour la redondance), demandent au gouvernement que les noms de nos morts soient chassés du Mémorial du quai Branly. C’est pourquoi, faut-il le dire, il faut rester vigilant.

         Ajoutons que ce DVD est, de surcroît, un instrument utile à montrer (quitte à le leur offrir) aux édiles imbéciles qui, par idéologie ou affolés par les pressions de la FNACA, ont imposé dans leurs villes des rues du 19-Mars 1962.

         • Association des victimes du 26 mars 1962, BP 20027, 95321 Saint-Leu-la-Forêt Cedex. Tél. : 01 45 74 09 91. Prix : 21,50 euros. Durée : 1 h 30.

Article extrait du n° 7135 de Présent, Alain Sanders du Mercredi 14 juillet 2010

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Retour 26 mars 1962. 

19 février 2011

U.S.D.I.F.R.A. COMMUNIQUE

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Spoliés en 1962  Union Syndicale de Défense Toujours spoliés en 2010

des Intérêts des Français Repliés d'Algérie

Populations déplacées contre leur gré

Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011

U.S.D.I.F.R.A.

Membre fondateur et animateur du C.N.S.R. (Conseil National Supérieur des Rapatriés)

Membre du Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés

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Le Président Les Renaudes 83210 SOLLIES-PONT Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92 www.pied-noir.eu gabriel.mene@wanadoo.fr

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20 février 2011

Indemnisation, toit familiale, engagements non tenus...

L’USDIFRA MOBILISE !

Interpelle le Chef de l’Etat, le Premier et les députés de la majorité UMP ministre qui n’ont pas tenu leurs engagement

GRANDE REUNION A NIMES COURBESSAC

Le Samedi 26 février 2011 à 10 heures

Contact : Gabriel MENE – tel :04 94 33 68 38

VENEZ NOMBREUX !

Renseignements et Inscription : Site www.pied-noir.eu

RAPPEL

Solliès-Pont, le 4 mai 2010

Cher Président, Cher Compatriote, Cher Ami,

Je me permets de vous rappeler la réunion qui doit avoir lieu au sanctuaire de Santa Cruz, à Nîmes le samedi 26 février à 10H00 qui sera suivie d’un déjeuner sur place.

Cette réunion, vous vous en doutez sera extrêmement importante et de nombreuses associations m’ont déjà informé de leur présence.

La campagne électorale de 2012 est déjà lancée.

Quelques projets commencent à voir le jour pour la commémoration du cinquantenaire de notre exode.

Notre communauté doit apparaître unie et déterminée pour ces deux événements.

Je me permets de vous rappeler également qu’afin d’organiser au mieux la réunion, il serait souhaitable que vous informiez le bureau de l’USDIFRA de votre participation.

Je vous adresse, cher Président, cher Compatriote et cher Ami, l’expression de mes salutations les plus amicales.

Gabriel Mène

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11 novembre 2010

Solliès-Pont

COMMUNIQUE DE PRESSE

         L’année 2012 marquera l’anniversaire de l’exode des français d’Algérie. De mars 1962 à Août 1962 environ un million de personnes de tous âges et de toutes religions ont du quitter leur terre natale sans espoir de retour ainsi que leurs maisons, leurs meubles, leurs amis, leurs moyens d’existence et leur travail, leurs souvenirs et leurs cimetières et parfois jusqu’aux membres de leurs familles.

         Ce départ d’Algérie s’est fait dans des conditions d’insécurité maximum et l’arrivée en France métropolitaine de ces ressortissants français n’a été ni prévu ni facilité. Plusieurs mois après, ceux qu’on a commencé alors à appeler « rapatriés » vivaient encore dans des logis de fortune, sans aide, sans argent, sans travail et dans des logements insalubres ou sous la tente.

         L’USDIFRA a décidé de commémorer ce terrible exode en louant un bateau similaire à ceux utilisés à l’époque qui refera symboliquement le voyage entre l’Afrique du Nord et le Languedoc et la Provence.

         Les participants à ce voyage symbolique pourront assister sur le bateau à des conférences sur certains aspects historiques et culturels de l’Algérie du temps de la France et à l’arrivée de ce bateau sur le sol métropolitain, des scènes seront jouées pour remémorer ce débarquement de misère et de tragédie.

         Les représentants de la presse nationale et internationale seront invités à faire partie de ce voyage commémoratif.

         L’USDIFRA entend que cet événement s’inscrive dans le cadre de l’Union des associations et amicales représentant dans sa diversité le monde rapatrié, ceci suite à l’appel de Nîmes du 24 avril 2010 ; elle propose à toutes les associations sans exclusive d’y participer.

         L’USDIFRA a été créée en  août 1965  quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.

Depuis sa création, elle s’est fixée  pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.

         L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU.

         « les rapatriés se préparent à se souvenir des conditions de leur exode par la reconstitution en 2012 d’un voyage en bateau entre l’Afrique du nord et la Provence et le Languedoc similaire à ce qu’il a pu être en 1962 »

         Pour toute information : Contacter : 04.94.33.68.38

Gabriel Mène

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29 octobre 2010

Chers amis Le numéro 44 de votre bulletin Parlons Vrai est sur le site www.pied-noir.eu  Amitiés

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19 octobre 2010

Solliès-Pont

COMMUNIQUE DE PRESSE



                   L’USDIFRA vient d’être informée de l’organisation du colloque « vers la paix des mémoires » avec le soutien annoncé de la Maison des Agriculteurs Français d’Algérie.

                   Les organisateurs de ce colloque estiment qu’avec la proximité du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie est venu le temps de travailler à la Paix des mémoires et de bâtir avec l’Algérie un dialogue libéré de polémiques et de surenchères.

                   L’USDIFRA estime nécessaire de rappeler que la communauté des Français d’Algérie a souffert et continue de souffrir de dommages moraux et matériels considérables dont sont responsables les deux états et qui n’ont été à ce jour ni reconnus ni indemnisés.
Le temps passé depuis l’exode des Français d’Algérie, loin d’avoir guéri les blessures, n’a fait qu’exacerber le sentiment d’injustice ressenti par notre communauté qui est toujours dans l’attente des mesures réparatrices.

                   La position de l’USDIFRA est que tout apaisement des mémoires ne pourra être fondé que sur la reconnaissance du passé dans son intégralité et la réparation des dommages et en aucun cas sur l’oubli.

                   Nul ne peut souhaiter la paix des mémoires et une réconciliation avec l’Algérie plus que les Français repliés d’Algérie et leurs familles, qui ont, tout comme l’ont fait leurs parents, aimé ce pays avec passion.
Lorsque la paix des mémoires sera envisageable, les Français repliés ou rapatriés d’Afrique du Nord seront, tout naturellement, un trait d’union dans la relation entre les pays des deux rives de la méditerranée.

                   Le 24 avril 2010 , une trentaine d’associations et d’amicales de Français repliés ou rapatriés d’Afrique du Nord ainsi que l’USDIFRA a lancé l’appel de Nîmes, appel à toutes les associations, syndicats, regroupements, mouvements, cercles et amicales de rapatriés et repliés en vue de mettre en commun leurs actions à l’avenir afin de renforcer la défense des intérêts moraux et matériels des Français d’Afrique du Nord ainsi que le souvenir de l’œuvre accomplie par cette communauté en Afrique du Nord. Le 6 novembre, doit avoir lieu une réunion de l’Union mettant en place les structures de cette Union. Sur l’ordre du jour figurera tout naturellement le thème de la paix des mémoires.

                   L’USDIFRA a été créée en août 1965 quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.
                   Depuis sa création, elle s’est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.

                   L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU.

Contact : 0494 336 838 Gabriel Mène

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30 août 2010

Solliès-Pont

COMMUNIQUE DE PRESSE

Une rapatriée d’Algérie, spoliée de tous ses biens en 1962 pour raison d’état sans être justement indemnisée est menacée de voir sa maison vendue aux enchères au Tribunal de Grande Instance de Toulon le 9 septembre à 15H00 heures.

Alors qu’elle devrait bénéficier de la protection de son toit familial, comme s’y était engagé le gouvernement en 2007, cette rapatriée, âgée de 93 ans, cardiaque risque de voir les efforts de toute une vie réduits en fumée.

« Ceci montre les insuffisances des textes existants, maintes et maintes fois montrées du doigt, déclare M. Gabriel Mène, Président de l’USDIFRA, il est symptomatique que cela se passe à Toulon, ville de M. Hubert FALCO, Secrétaire d’état en charge des rapatriés. Comment ne pas voir là l’insupportable indifférence des pouvoirs publics à l’égard de la communauté des rapatriés qu’ils soient d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc. Ceci montre enfin l’échec de la MIR (Mission Interministérielle aux rapatriés) dont le rôle est justement d’éviter ces drames. L’USDIFRA, comme elle l’a fait dans le passé, se battra jusqu’à la dernière seconde pour éviter à cette rapatriée âgée et cardiaque un dénouement tragique. Nous nous trouvons aussi dans l’obligation de dénoncer les insuffisances des politiques suivies à l’égard de notre communauté et demandons que l’on cesse de considérer la communauté des français repliés d’Algérie ou rapatriés du Maroc et de Tunisie comme du bétail électoral que l’on abreuve de promesses avant les élections, pour les abandonner à leur sort tragique immédiatement après. »

L’USDIFRA a été créée en  août 1965  quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.

Depuis sa création, elle s’est fixée  pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.

L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU.

Contact : 04 94 33 68 38

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15 janvier 2010

Solliès-Pont

Chers compatriotes et amis,

         En ce début d'année 2010 je voudrais tout d'abord vous adresser mes meilleurs voeux mais aussi tenter, une fois encore, et sans aucun intérêt personnel, de mettre en place une Union pour agir de façon ordonnée à l'approche d'un rendez-vous électoral important.

         Notre temps est aujourd'hui compté et nous ne pouvons plus continuer à entretenir, entre frères d'un même pays qui nous a vu naître, cette malédiction que nous traînons depuis 48 ans, à savoir « LA DIVISION ».

         Certes il y a eu beaucoup de tensions et de querelles entre nous et si nous avions eu la sagesse, à chaque fois de nous expliquer, nous nous serions rendu compte que rien ne motivait de tels comportements. Nous avons aussi dû faire face à des intérêts partisans et politiques, à des ambitions, des désirs de mieux faire, c'est-à-dire à tous les ingrédients à même de nous conduire à nous affronter verbalement avec agressivité et intolérance.

Durant toutes ces années nombre d'entre nous ont rejoint leurs ancêtres. D'autres, atteints dans leur chair, se sont découragés et ont envisagé de tout abandonner.

         Et pendant tout ce temps nos compatriotes ont attendu un sursaut de conscience de la part de leurs représentants espérant toujours voir se réaliser cette union tant désirée.

         Sommes-nous capables de faire taire, en ce début d'année 2010, tout ce qui nous a jusqu'à présent divisé et de privilégier tout ce qui peut nous rapprocher ?

         Les souffrances endurées consécutives à notre déracinement, notre identité, notre histoire, nos intérêts matériels et moraux, c’est tout cela entre autres qui doit nous unir, tout en préservant la personnalité de chacun, dans le respect de son combat, hors de tout clivage politique qui ne peut qu'aggraver notre division.

         Il faut tout simplement constituer une force cohérente et puissante. D'autres communautés l'ont fait et ont démontré qu'elles obtenaient des résultats.

Serions-nous les seuls à ne pas réussir ce que d'autres ont réussi ? Pour moi notre devise doit être simple : « tous ensemble nous somme un ». C’est de notre Unité que naîtra notre victoire.

         Nous devons montrer que le problème rapatrié n'est toujours pas réglé près de 48 ans après, que ce soit sur le plan matériel ou moral.

         Nous devons réagir de façon concertée plutôt que de partir individuellement, dans le plus grand désordre, comme nous l'avons fait jusqu'à présent.

         Je pense que cela est encore possible à réaliser, non pas en créant une énième organisation, association ou fédération, mais en nous unissant TOUS, en constituant une force qui, à l’avenir, pourra, seule, intéresser nos jeunes générations. Elles pourront alors être fières du parcours unitaire de leurs parents et grands-parents.

Cela devra se faire dans le plus grand respect de la spécificité de chacun. Mais il faudra également que chacun soutienne les revendications de l'autre.

Notre parole aura également plus de poids devant les pouvoirs publics. Je pense que c'est à ce prix que nous pourrons nous faire respecter et retrouver notre dignité perdue suite aux nombreuses injustices subies.

         Comme toujours, il y aura des défaitistes et des enthousiastes, mais je vous demande à tous de tenter, une fois encore, ce que nous n'avons jamais réussi à faire, jusqu’à ce jour.

         Si cette union pouvait se réaliser il faudrait la consolider en la poursuivant dans la commémoration,, en 2012 du cinquantenaire de notre exode en nous mettant d'accord sur une manifestation unique dans une ville à définir ou sur plusieurs manifestations chacune avec ses particularités, dans des villes différentes.

         À noter également qu'en 2012 se dérouleront les élections présidentielles.

         Je vous demande d'y réfléchir et de me donner votre avis. Nous pourrions ensuite convenir de deux ou trois rendez-vous pour élaborer un plan de travail pouvant aboutir à une réunion où la fraternité l’emportera sur tout le reste.

         Merci de m'avoir lu. Merci de me donner vos avis. Merci de tenter, une fois encore et tous ensembles, de réaliser ce travail de construction d'une union Pied-noire.

         En vous renouvelant mes meilleurs voeux à l'occasion de cette nouvelle année qui, je l’espère, sera celle de la concrétisation de cette union sacrée, je vous prie de bien vouloir agréer, chers compatriotes et amis, l'expression de mes salutations les plus amicales.

Gabriel Mène

Le Président Les Renaudes  83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92

gabriel.mene@wanadoo.fr

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22 juillet 2010

4 em SALON DU SAVOIR FAIRE PN

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Chers amis,

         Nous voilà en 2010, à six mois de ce qui devient la manifestation incontournable de notre communauté pied-noire, toutes générations confondues. Le Salon du Savoir-faire Pieds-noirs 2010 fêtera son quatrième anniversaire et nous le baptiserons Salon de l'Union de Tous.

         Nous devrons, grâce à une équipe restreinte mais dévouée, imaginer, concevoir, lancer et développer cette manifestation tournée vers l'avenir de façon à offrir à nos compatriotes, qui ont de leurs mains conçu, créé des produits du terroir, des oeuvres d'art, des technologies nouvelles, la possibilité de venir montrer, exposer et divulguer leur savoir-faire.

         Ce salon, ancré à Port Barcarès, se déroulera cette année les 20,21 et 22 août au Mas de l'Ille. Cette manifestation est aujourd'hui une réalité rendue possible grâce à la collaboration et à l'aide apportée par Madame Joëlle Ferrand, maire de Port Barcarès et par toute l'équipe qui l'entoure, le personnel municipal et la population accueillante de cette jolie cité méditerranéenne qui nous rappelle tellement les rivages de nos beaux départements d'Algérie et des provinces d'Afrique du Nord. Nous sommes maintenant grâce à tout cela chez nous à Port Barcarès.

         La municipalité renouvelle cette année sa participation à ce quatrième Salon du Savoir-faire Pieds-noirs que nous voulons encore plus attractif, plus joli et plus ambitieux que ses prédécesseurs. Pour cela j'ai besoin de vous tous mes amis fidèles qui m'accompagnez dans cette dans cette organisation, Alain Bartoli et Pierre Aloy sur place, Jean Granarolo de Sud Est Magazine, ainsi bien sûr que tous les exposants qui par leur présence assurent la réussite de cette manifestation.

         Le thème doit être cette année celui de l'union afin de préparer la commémoration du cinquantenaire de notre exil. Toutes les associations et amicales seront invitées à participer. Le programme festif sera lui aussi à la hauteur de l'événement. Place au travail de tous pour organiser ce quatrième Salon du Savoir-faire Pieds-noirs afin d'en faire une réussite et de rendre leur fierté à tous nos compatriotes.

         Ce Salon donnera l’occasion aux Pieds Noirs et à leurs amis de se retrouver dans une ambiance festive. De nombreuses manifestations artistiques sont prévues ainsi que des repas centrés autour de la gastronomie de la communauté française d’Afrique du Nord.

         Pendant trois journées, les exposants seront à la disposition des visiteurs qui pourront déguster les produits de différents terroirs produits par des agriculteurs repliés, des spécialités gastronomiques de la cuisine pied noire. Ils pourront admirer les objets d’artisanat créés avec amour par des artisans repliés et leurs amis. L’art et la littérature ne seront pas absents non plus puisque des artistes pieds noirs exposeront leurs œuvres et des écrivains dédicaceront leurs livres.

         Ce Salon est un salon très important, nous avons voulu montrer avec ce salon que la population repliée d’Afrique du Nord, est une population ouverte, généreuse, fraternelle et qu’en dépit des énormes difficultés qu’elle a rencontrées lors de sa réinstallation en France, elle est capable de créer, d’innover et de produire des choses extraordinaires.  Nous voulons que ce salon soit un salon d’espoir et d’optimisme et fasse mieux connaître à tous nos compatriotes les ressources de notre communauté et son apport à notre pays.

         Bien évidemment ce salon sera ouvert à tous. » Ce salon est votre salon, il est destiné avant tout à faire découvrir, dans tous les domaines de la vie active, la réussite de nos compatriotes et montrer ainsi que malgré les difficultés liées à notre sort de déracinés, nous avons su faire face aux problèmes, les affronter et les surmonter couronnant ainsi une vie de labeur mais aussi de succès. C'est pourquoi nous vous encourageons à venir au Mas de L'Ille à Port Barcarès, pour exposer vos produits du terroir, vos peintures, vos découvertes technologiques, artistiques, littéraires, etc...

Recevez chers amis mes salutations les plus amicales.

Gabriel Mène

                   Profitons de la trêve des vacances pour nous refaire une santé et acquérir un moral d'acier qui nous sera indispensable avant les nuages et les orages qui se préparent pour la rentrée de Septembre, car pieds noirs ou métros, les vacances sont la période ou chacun tente d’oublier ses soucis mais tenons nous sur nos gardes, car cette rentrée risque d'être pénible, et sans vigilance de notre part, certains d'entre les nôtres risqueraient fort de tomber de haut. Que chacun adopte l'attitude du suricate et scrute l'horizon politique très attentivement et ne nous décontractons pas trop tôt.

                   Pour l'instant, concentrons-nous sur le salon et des visiteurs, dont la présence sera pour nous un gage du succès que nous attendons et que nous espérons.

Pierre Salas

Consulter le programme attrayant sur notre site officiel :

http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/flysfpn2010.pdf

Le Président Les Renaudes  83210 SOLLIES-PONT

Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92 

gabriel.mene@wanadoo.fr

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28 juillet 2010

L'ARMEE HONORE UN GRAND HARKI - YOUSSEF BEN BRAHIM

Quant le drapeau est en berne, malheureusement les gens chantent la Marseillaise, quant il flotte dans les airs ils ne le voient pas. Je m'adresse a tous ceux qui se nettoient l'arrière train avec le drapeau tricolore, celui de nos parents, de nos grands-parents et de nos amis. A ces religieux de tous bords, ces schizophrènes  qui ont mis notre pays en danger, ce qui disent: "on aime tout le monde, mais surtout pas la France"; ceux-là ne prennent pas de risques, mais ils sont contents que ce noble pays soit leur résidence secondaire.

La Nation Française n'est pas une prostituée, on ne tendra pas l'autre joue, que l'on m'explique comment des migrants qui traversent la mer sur des bateaux pneumatiques ou des barques, ne sont ils pas capable de se rebeller contre leur régime. Il y a quelques années, la Marseillaise a été sifflée, cela continue depuis, personne n'a rien dit. Si nous, Patriotes Français, on faisait pareil contre leur hymne national, on serait rapidement sanctionnés. Il en va de même pour ce qui concerne le fait de brûler notre drapeau, le drapeau de celles et ceux qui sont morts pour la Patrie.

 On ne se soumettra pas, nos ancêtres se sont battus, notre devoir est de soutenir nos soldats, la défense nationale, premier ministère de France. "Les politiques font leur religions, les religieux font leur politique" nous ne sommes plus des enfants et nous ne laisserons surtout pas les religieux dicter notre conduite.

A ceux qui ont fait l'école des Fanatiques, nous leur diront non! Dieu est bon, il est miséricordieux, il n'a pas demandé à ces gens de devenir véreux.

Et la Vierge Marie n'est pas souillée par des gens qui ne risqueraient pas de la vénérer, c'est à se demander si ils ont aimé leur mère.

Notre combat est de défendre la France! Rassemblons nous, la devise du commando George était "chassez la misère", la misère c'est eux.
Ma devise est "il ne suffit pas de dire, il suffit d'agir!"

VIVE LA FRANCE QUE J'AIME ET QUI JE PENSE NOUS AIMONS TOUS! "

Dalida BEN-BRAHIM fille du lieutenant Youssef ben Brahim novembre 2015


Valeurs actuelles du 17 juin 2010

Lieutenant Youssef Ben Brahim 17-06-2010

 

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2 août 2010

LA PESTE

HERISSON_3 Le_h_risson         

         Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou (ALBERT CAMUS)

                   Lors du dernier festival de Cannes, un journaliste Algérien dénommé  Ali Bahmane, pleure à chaudes larmes et se plaint que ce festival avait joué contre le cinéma. il sous-entend que ce torchon de Rachid Bouchareb soit disant historique était une œuvre d’art.

         Non, Monsieur Ali Bahmane ce n’était pas une œuvre d’art mais un ersatz et un détournement de la vérité historique  et vous n’avez raison que sur un point, c’est (je vous cite) : que par le passé, Cannes a su maintes fois s’élever au-dessus des passions et des procès d’intention pour ne reconnaître que l’art cinématographique et les vérités des messages, que  d’anciens jurys ont détecté de grandes œuvres, passées alors inaperçues dans la critique.

         Cannes aurait  (dit-il)  joué contre le cinéma, plié devant la haine …. Et autres jérémiades et balivernes toutes aussi larmoyantes les unes que les autres. Chacun aura compris que ce cinéma-là sous entendait le cinéma Algérien et que le film de Rachid Bouchareb, faussaire de la vérité historique, devenait sous la plume de ce gaillard, un film martyr par la volonté du plus grand nombre de vrais et authentiques Français… (Pas les autres qui se reconnaîtront d’eux-mêmes).

         Je vais tenter de rafraîchir votre mémoire si vous vous vantez d’en avoir : Le nombre de victimes « européennes » du 8 mai 1945, s'élève officiellement à 102 morts et 110 blessés (Rapport officiel de la commission Tubert de 1945). Côté musulman, les chiffres du nombre de victimes sont source de nombreuses polémiques, notamment en Algérie où bien entendu leur version  retient le nombre de 45 000 morts.

         Wikipedia nous informe qu’une enquête demandée par le gouverneur général Yves Chataigneau, comparant le nombre de cartes d'alimentation avant et après les événements, conclut à moins de 1000 victimes algériennes.

          Le gouverneur général de l'Algérie fixa par la suite le nombre des musulmans tués à 1 165 et 14 soldats, 4 500 arrestations, 89 condamnations à mort dont 22 exécutées, chiffres qui seront pris pour officiels.

         Le général Duval déclarait pour la dite commission Tubert de 1945 que « Les troupes avaient pu tuer 500 à 600 indigènes », mais les militaires évoquaient déjà à l'époque le chiffre de 6 000 à 8 000 victimes, pas plus et  cela est une version différente de plus contre celle de l’Algérie. Si tel est le cas, nous serions donc loin de leur (votre) compte.

Vous avez raison de dire que cette édition 2010 était toute particulière, car contre votre film, la France s’est mobilisée unanimement (ou presque) pour contrer le mensonge et la falsification de son histoire.

         Non, nous ne sommes plus des nostalgiques de l’Algérie Française, comme vous l’écrivez, même si cette dernière reste malgré tout dans notre mémoire comme notre plus beau et grand souvenir.

         Avec des gens comme vous, la guerre d’Algérie continuera toujours, même ici chez nous en France. Votre peste intégriste de mauvais aloi et contrairement au Coran respectable, fait tache d’huile en France et en Europe, grâce à des associations complices dites humanitaires.

         Vous cherchez à vous infiltrer partout, jusqu’au sein de notre équipe de France de football, où vous interdisez à vos sbires (connus et déjà identifiés par leur attitude provocatrice) de chanter notre Marseillaise,  de garder les lèvres pincées et d’avoir le regard haineux. Heureusement que l’existence et la vision de cette équipe, font déjà partie (EUX) des mauvais souvenirs.

         Nous vous avons démontré et vous démontrerons toujours à vous, à vos amis porteurs de valises, aux faux humanistes et à ceux que vous voudriez émouvoir, qu’effectivement et heureusement, nous savons ratisser large et ameuter l’opinion publique et celle de certains de nos députés, Français authentiques, quand on attaque et qu’on déforme aussi bassement l’authenticité des faits et nous pouvons vous affirmer sur notre vie, que vous ne gagnerez jamais.

Hé oui, Monsieur Bahmane, tant qu’il restera un seul patriote Français (Pied-noir, Harki ou autre qui se reconnaît en ces valeurs)  témoin encore vivant (malgré les génocides exercés par vos compatriotes à notre encontre après les 8 Mai 1945 à Sétif et Guelma, le 26 Mars 1962 à Alger et le 5 Juillet 1962 à Oran)  de cet évènement relaté avec complaisance et la complicité de certains médias d’ici, vous ne passerez ni maintenant, ni jamais.

          Ne tentez jamais de réveiller cette bête… immonde (comme vous le dites) et qui peut-être sommeille encore en nous, car vous le regretteriez amèrement et il vous faudrait vous entraîner à courir très vite.

Prend en compte les paroles de celui qui t'a fait pleurer et non pas celles de celui qui t'a fait rire. (Proverbe Algérien) 

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON  des vacances

Retour coups de cœur. 

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